L'invention concerne un dispositif de monte-charge et plus particulièrement un dispositif de monte-charge dont l'installation peut être réalisée dans tout type de construction et selon toute localisation dans ladite construction.

Il existe actuellement de nombreux types de monte-charge, par exemple des monte-charge tels que décrit dans la demande de brevet français N ° 0305880. Ce type de monte-charge est prévu pour être installé dans une construction afin de déplacer des charges d'un étage à un autre à l'aide d'un support de levage de type plateforme ou nacelle coopérant par coulissement avec un système de guidage. Ce type de monte-charge impose un certain nombre de contraintes tant pour son installation que pour son utilisation.

En effet, l'installation d'un monte-charge de ce type ne peut se faire que dans un espace de la construction apte à le recevoir. Cet espace doit être déjà existant ou construit ad hoc. L'espace doit comporter des parois contre lesquelles est installé et fixé le système de guidage. La plateforme ou la nacelle ont une forme imposée par et complémentaire de cet espace. Par conséquent, les emplacements envisageables pour une telle installation sont soit très limités en regard de la construction déjà existante, soit nécessairement prévus dans la future construction.

En outre, ces contraintes limitent le positionnement de points d'accès à la plateforme de levage, ces points d'accès étant imposés par ledit espace. Les positions d'arrêts la plateforme de levage correspondent généralement aux planchers respectifs des étages desservis par ladite plateforme ou aux paliers définis lors de l'installation uniquement en fonction desdits points d'accès possibles offerts par ledit espace.

Les monte-charge connus nécessitent en outre de multiples et laborieuses opérations de montage, en particulier la fixation du système de guidage de la plateforme de levage sur la construction et l'installation de moyens assurant la coopération entre ledit système de guidage et la plateforme.

Enfin, cet espace n'est pas toujours sécurisé et ne limite pas l'accès à la trajectoire de la plateforme de levage, un utilisateur pouvant se trouver en danger en ayant accès à ladite trajectoire.

L'invention a donc pour but de permettre l'installation d'un dispositif de monte-charge quel que soit le type de construction, indépendamment de la configuration interne de ladite construction, l'installation étant stable, simple, sécurisée et aisément accessible.

Dans la suite de la description, les qualificatifs « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « horizontal » et « vertical » d'un élément du dispositif sont utilisés dans le cadre d'une installation normale du dispositif, c'est-à- dire relatif à une notion sensiblement verticale du monte-charge entre deux étages d'une construction présentant un plancher et un plafond sensiblement plat. L'invention a pour objet un dispositif de monte-charge comportant un support de levage, un moyen d'entraînement apte à translater verticalement le support de levage, un moyen de guidage en translation dudit support et une structure dans laquelle est monté le moyen de guidage, la structure formant un ensemble rigide unitaire, caractérisé en ce que la structure comporte un espace interne dans lequel évolue en translation verticale le support de levage et en ce que le moyen de guidage est formé d'au moins une barre intégrée à la structure rigide, en particulier dans le même plan qu'un des cotés de la structure rigide, ladite barre faisant partie des éléments constitutifs de la structure rigide.

L'incorporation du dispositif de monte-charge de l'invention dans une construction est assurée par la fixation de ladite structure unitaire, en particulier par ses extrémités inférieure et supérieure respectivement au niveau du plancher et du plafond de la construction.

Une telle structure rigide selon l'invention permet d'installer le dispositif de monte-charge quel que soit l'endroit de la construction. Il n'est pas nécessaire d'installer le dispositif de guidage dans un espace prévu ou réalisé à cet effet, la structure rigide de l'invention n'ayant pas besoin de support de maintien latéral ou de fixation complexe, tel que dans l'art antérieur où le système de guidage doit être monté sur un ou plusieurs murs. La structure rigide selon l'invention comporte le système de guidage, directement intégré dans ladite structure et donc sans avoir à être rapporté par montage sur cette dernière.

La structure selon l'invention fournit donc, en elle-même, un dispositif de monte-charge indépendant de tout espace clos qu'il est nécessaire d'avoir dans l'art antérieur, tel que délimité par des parois murales, afin de guider le support de levage.

Avantageusement, la structure selon l'invention est transportable. Ainsi, par sa configuration monobloc, le dispositif est facilement déplaçable d'un endroit à un autre. Une fois fixé au sol et intégré au plafond, il est prêt à l'utilisation. Il est possible d'installer des roulettes sur la structure selon l'invention afin de faciliter son transport. De telles roulettes sont préférentiellement amovibles.

De plus, cette structure peut directement intégrer le moyen d'entraînement. Le moyen d'entraînement est alimenté électriquement, de préférence en étant directement branché à une prise de courant électrique reliée au secteur.

La structure est avantageusement montée fixe dans la construction par bridage par exemple entre deux plans de ladite construction, c'est-à-dire par exemple par insertion en force des montants constitutifs de la structure entre deux surfaces d'accueil parallèles, l'une dite supérieure et l'autre dite inférieure que sont respectivement le plafond et le plancher d'un étage de construction. Ce bridage peut également être réalisé par blocage de la structure dans l'épaisseur de l'orifice du plafond prévu pour laisser passer le monte charge à l'étage supérieur, ledit orifice étant alors réalisé de manière à ce que la structure rigide soit entourée et bloquée en déplacement par l'épaisseur du plafond. On entend donc par « surface supérieure », la surface du plafond ou l'épaisseur dudit plafond. Ce mode de fixation par bridage simplifie son installation en supprimant l'utilisation de nombreuses vis et autres moyens de fixation afin d'intégrer le monte- charge à la construction. La rigidité de la structure associée à son bridage, c'est-à-dire à sa compression entre lesdits plans de la construction, garantit sa stabilité dans ladite construction.

De préférence, la structure rigide est formée de profilés assemblés entre eux et constituant des montants et des traverses de formes identiques. Ces profilés sont du type éléments tubulaires. Ce mode de réalisation de la structure offre une modularité et une facilité de montage importante, les profilés formant à la fois les traverses et les montants, sont simplement coupés à la dimension souhaitée pour réaliser la structure. Il est ainsi possible de réaliser des dispositifs selon l'invention de toute taille adaptée aux besoins d'un utilisateur, les dimensions du dispositif étant définies par rapport à l'espace ou au volume de la pièce dans laquelle il est intégré. Un dispositif selon l'invention peut prévoir de déplacer des charges allant par exemples jusqu'à 300 ou 400 Kg dans une application de type industriel ou domestique.

Les profilés comportent au moins deux faces, en particulier des faces opposées, pourvues chacune d'une rainure longitudinale. De préférence, les profilés comportent sur chaque face des rainures longitudinales identiques, ces rainures servant au montage de différents profilés entre eux, de rail de guidage ou encore au montage de panneaux d'habillage et de protection pour la structure rigide. Chaque profilé peut également comporter un nombre de rainures adapté à l'utilisation prévue dudit profilé. Typiquement, un profilé utilisé pour former un montant d'angle de la structure comporte avantageusement au moins deux rainures situées sur des faces consécutives alors qu'un profilé utilisé pour former une traverse reliant deux montants d'angle consécutifs comporte deux rainures situées sur des faces opposées, l'une sur la face inférieure et l'autre sur la face supérieure.

Pour faciliter la construction des différents éléments de la structure, il est préférable de prévoir un seul type de profilé comportant des rainures sur chacune de ses faces, ce type de profilé pouvant alors être utilisé pour tout type d'élément de la structure selon l'invention. De même, le système de guidage avantageusement est composé de profilés identiques à ceux formant la structure rigide. Ainsi, le système de guidage peut être intégré à la structure au même titre que les montants et les traverses qui la composent.

De tels profilés comportent un passage intérieur creux, permettant notamment le passage de câbles électriques ou encore facilitant leur montage entre eux.

Avantageusement, les profilés sont montés ensemble à l'aide de moyens de montage complémentaires internes à ladite structure rigide. Ces moyens de montage coopèrent dans ce volume interne délimité par la structure rigide, sans faire saillie hors du dispositif selon l'invention et ne risquant pas d'entraîner des accidents par accrochage ou autre.

Afin de limiter l'accès du dispositif selon l'invention aux seules zones d'accès utiles, c'est-à-dire aux zones nécessaires au chargement et au déchargement du support de levage, le dispositif comporte des panneaux de protection rendus solidaires des profilés de façon à constituer une enceinte, celle-ci étant fermée avec des ouvertures délimitées correspondant aux zones d'accès. Lesdits panneaux sont intégrés à la structure rigide, sans nécessiter l'utilisation de système de fixation particulier. Pour cela, ces panneaux sont intégrés en coopérant avec les nervures présentes sur les profilés, c'est-à-dire que les panneaux sont glissés simultanément dans deux rainures en vis-à-vis de la structure et sont maintenus en position par elles. Ce mode d'installation des panneaux évite l'utilisation d'un grand nombre de vis et écrous ou autre moyen de fixation de l'art antérieur ou les panneaux sont rapportés et fixés directement sur les faces extérieures des structures.

Les panneaux bloquent l'accès au volume interne de la structure rigide à l'exception desdites zones d'accès. De telles zones d'accès sont formées en laissant une ou plusieurs ouvertures dépourvues de panneaux sur la structure rigide. Les ouvertures peuvent se situer en tout endroit utile de la structure rigide donnant accès au support de levage respectivement sur des faces différentes du dispositif selon l'invention, par exemple deux faces opposées.

La présence de panneaux formant cette enceinte fermée offre une meilleure sécurité en empêchant toute personne d'accéder à l'espace interne lors du déplacement de du support de levage, par exemple en bloquant le bras d'un utilisateur qui tenterait d'accéder audit espace interne. Ces panneaux offrent de plus une surface plane permettant un habillage personnalisé ou décoratif du dispositif selon l'invention, et donc une meilleurs intégration dans la structure dans laquelle il est installé.

Dans une variante, les ouvertures sont fermées par des portes de type battante ou autre.

La conception tubulaire des profilés et la présence de rainures longitudinales sur au moins deux faces opposées autorisent à tout moment après le montage de la structure, et une fois la structure en place, d'adapter de façon précise la hauteur des profilés horizontaux pour modifier la délimitation d'un accès. De manière préférentielle, le support de levage est un cadre constitué de profilés. Les profilés utilisés pour la fabrication dudit cadre sont avantageusement identiques à ceux utilisés pour la fabrication de la structure.

Le support de levage comporte dans un perfectionnement un système de soutien d'une charge à fonction de coulissement horizontal. Ce système est apte à coulisser à la manière d'un tiroir horizontalement par rapport au support de levage et à la structure.

Le coulissement horizontal du système de soutien s'effectue entre deux positions extrêmes, une première position dans laquelle ledit système est intégralement situé dans le volume interne de la structure rigide et une seconde position dans laquelle il est principalement situé hors de la structure rigide. De préférence, plusieurs positions stables entre les deux positions extrêmes sont prévues. Afin de garantir la stabilité de ces deux positions extrêmes, le système de soutien comporte un moyen de verrouillage, le système de soutien étant bloqué en coulissement lorsqu'il coopère avec ledit moyen de verrouillage. Pour limiter le coulissement du système de soutien, le moyen de verrouillage comporte une butée avant et une butée arrière limitant et/ou bloquant le déplacement horizontal du système de soutien.

De préférence, le système de soutien coulissant comprend deux rails de guidage fixés au support de levage et au moins deux profilés de soutien coopérant respectivement avec les deux rails de guidage. Le coulissement du système de soutien peut être réalisé de façon manuelle, par une traction ou une poussée d'un utilisateur, ou être automatisée. Le support de levage, et en particulier le système de soutien coulissant, sont aptes à coopérer avec un contenant amovible constituant un espace de réception de charge, le contenant étant par exemple un bac comportant un fond et des parois périphériques.

Avantageusement, des moyens de coopération mutuelle et de blocage sont prévus respectivement sur la face extérieure du fond du contenant et sur le système de soutien coulissant.

Le dispositif selon l'invention peut s'intégrer dans un meuble sans nécessairement coopérer pour sa fixation avec ledit meuble. La structure rigide permet par exemple le déplacement du support de levage dans ledit meuble ou encore jusqu'à sa surface supérieure en traversant intégralement ledit meuble sur sa hauteur et sa paroi supérieure.

Le dispositif peut ainsi être agencé dans un meuble s'étendant du sol au plafond, et traverser la paroi supérieure du meuble, puis traverser le plafond pour s'intégrer dans un autre meuble à l'étage supérieur. Dans cette configuration, la structure monobloc du dispositif est disposée dans le premier meuble et seuls les moyens de guidage du support de levage intégrés à la structure sont prolongés au-delà de la structure dans le meuble de l'étage supérieur.

Avantageusement, le support de levage peut s'arrêter à tout niveau le long de la structure, un accès au support de levage étant de préférence prévu pour chaque point d'arrêt dudit support de levage. Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention est utilisé dans une application domestique.

Selon l'invention, le dispositif comporte un élément de poussée coopérant avec la trappe, cet élément de poussée comporte par exemple deux montants sur lesquels est montée articulée en rotation une barre de poussée, la barre de poussée ayant une liberté de mouvement entre une position horizontale et une position verticale. Eventuellement, cette barre de poussée est réalisée en deux demi-barres, chacune montée articulée en rotation entre une position horizontale et une position verticale sur un montant de l'élément de poussée.

Dans un perfectionnement, une face supérieure de la barre de poussée comporte des moyens de maintien coopérant avec un élément de maintien d'une plaque de la trappe, par exemple un des aimants coopérant avec un élément métallique.

L'invention porte également sur l'utilisation d'un dispositif de monte-charge dans une construction, le dispositif comportant un support de levage, un moyen d'entraînement apte à translater verticalement le support de levage, un moyen de guidage en translation du support et une structure dans laquelle est monté le moyen de guidage, caractérisée en ce que la structure comporte un espace interne dans lequel évolue en translation verticale le support de levage et en ce que la structure forme un ensemble rigide unitaire pour installation par bridage dans la construction entre deux plans de ladite construction. Avantageusement, cette utilisation est telle que le dispositif de monte- charge est un monte charge selon l'invention.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles :

- La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'un dispositif de monte-charge selon l'invention installé entre deux étages d'une construction ;

- La figure 2 représente une vue de détail en perspective schématique de profilés formant la structure rigide selon l'invention ;

- Les figures 3A et 3B représentent respectivement des vues en coupe et en perspective de deux profilés de la structure rigide montés ensemble ;

- La figure 4 représente une vue en perspective avec coupe de la coopération entre un système de guidage et un élément monté dans ledit système de guidage

- La figure 5 représente une vue en perspective schématique d'un bac monté sur un système de soutien du dispositif et située hors de la structure rigide selon l'invention ;

- La figure 6 représente une vue en perspective d'un support de levage comportant le système de soutien coulissant ;

- La figure 7 représente une vue en perspective schématique avec transparence d'un monte-charge selon l'invention associé à un meuble existant ou à un meuble conçu pour recevoir la présente invention ;

- La figure 8A représente une vue en perspective schématique d'un moyen de poussée monté sur le support de levage comportant le système de soutien et en regard selon un axe vertical d'une plaque amovible de trappe.

- La figure 8B représente une vue de détail de la figure 8A

Une liste des références utilisées ci-après dans la description et dans les figures qui s'y rattache est donnée ci après :

1 . Dispositif de monte-charge

2. Plancher

3. Plafond

4. Support de levage

5. Système de guidage

A. Première barre de guidage

B. Deuxième barre de guidage

6. Moyen d'entraînement

7. Boîtier de commande

8. Extrémité en queue d'aronde de l'élément en saillie 37

9. Structure rigide

10. Construction

1 1 . Trappe

12. Profilé/Elément tubulaire

A. Profilé/Elément tubulaire vertical

B. Profilé/Elément tubulaire horizontal

C. Premier profilé/élément tubulaire horizontal proche du plafond

D. Premier profilé/élément tubulaire horizontal proche du plancher

E. Deuxième profilé/élément tubulaire horizontal proche du plafond F. Deuxième profilé/élément tubulaire horizontal proche du plancher

13. Milieu de profilé/d'élément tubulaire horizontal

C. Milieu du profilé/de l'élément tubulaire 12C

D. Milieu du profilé/de l'élément tubulaire 12D

E. Milieu du profilé/de l'élément tubulaire 12E

F. Milieu du profilé/de l'élément tubulaire 12F

14. Rail des éléments 5

15. Nervures du support de levage 4

16. Âme centrale cylindrique tubulaire creuse d'un profilé 12

17. Ailettes Radiales

18. Rainure longitudinale des faces 17 en forme de queue d'aronde

A. Rainure longitudinale d'un profilé vertical 12A

B. Rainure longitudinale latérale d'un profilé 12B

C. Rainure longitudinale supérieure/inférieure d'un profilé 12B

19. Contenant/Bac

20. Moyen de maintien

21 . Tête de 20

22. Vis de 20

23. Orifice de serrage

24. Moyen de serrage de la deuxième extrémité 22

25. Orifice au fond de la rainure 18B

26. Face supérieure d'un profilé 12B

27. Face inférieure d'un profilé 12B

28. Panneau de protection montée dans les rainures 18A/18C

29. Espace interne de la structure rigide 9

30. Accès à l'espace interne 29

31 . Porte d'accès

32. Faces de la structure 9

33. Système de soutien 34. Cadre du système de soutien 33 complémentaire du support de levage 4

35. Rails de guidage du cadre 34

36. Profilé formant le cadre 34

37. Elément en saillie complémentaires des rails de guidage 5

38. Première partie d'un rail de guidage 5

39. Deuxième partie d'un rail de guidage 5

40. Ameublement

41 . Portes d'un meuble

42. Trappe de l'ameublement 40

43. Elément de poussée

44. Epaulement de 37

45. Gorge de 37 complémentaire d'un retour 46

46. Retour d'un rail de guidage 14

47. Cadre de soutien

48. Face supérieure de 47

49. Rainure de 48

50. Moyen de verrouillage

51 . Butée de 50

52. Ergot de 50

53. Epaulement

54. Orifice d'une trappe 42

55. Plaque d'une trappe 42

56. Face inférieure d'une plaque 55

57. Cales Biseautées

58. Montants verticaux

59. Côtés latéraux d'un support de levage 4

60. Epaulement d'un côté 59

61 . Extrémité proximale d'un montant 58

62. Espace entre un montant 58 et le système de soutien 33 63 Extrémité distale de 58

64 Face supérieure d'une barre 70

65 Moyens de maintien/Aimants

66 Elément métallique

67 Demi-barre

68. Position horizontale des demi-barres

69. Position verticale des demi-barres

70. Barre de l'élément de poussée 43 La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'un dispositif de monte-charge selon l'invention installé entre deux étages d'une construction.

Le dispositif de monte-charge 1 selon l'invention peut être installé dans tout type de structure entre un plancher 2 et un plafond 3. Ce dispositif 1 comporte un support de levage 4 montée mobile en translation à l'intérieur dudit monte-charge 1 entre le plancher 2 et le plafond 3. Le dispositif de monte-charge 1 comporte pour cela un système de guidage 5 complémentaire du support de levage 4. Cette complémentarité permet le guidage en translation du support de levage 4.

Afin d'assurer le déplacement du support de levage 4, un moyen d'entraînement 6 est lié audit support de levage. Ce moyen d'entraînement est de tout type connu et aisément adaptable par l'homme de l'art, par exemple un moteur 6 électrique ou un système hydraulique. Le moteur 6 commande le déplacement du support de levage 4 dans le dispositif de guidage 5. La commande du déplacement du support de levage se fait via une interface utilisateur, par exemple à l'aide d'un boîtier de commande 7 situé à chaque point d'accès du support de levage 4 ou par télécommande amovible. La liaison entre le moteur 6 et le support de levage 4 est de préférence réalisée à l'aide d'une liaison sans glissement à l'aide d'une courroie crantée, d'une chaîne ou tout autre moyen connu de l'homme de l'art. Cette liaison sans glissement garantit une bonne sécurité contre les risques de perte d'adhérence et une bonne précision tant au cours du déplacement que lors de l'arrêt du support de levage 4.

Selon l'invention, le dispositif 1 comporte une structure rigide unitaire 9. La rigidité de cette structure 9 garantit le maintien du dispositif 1 sans nécessiter sa fixation contre des parois latérales d'une construction 10, la structure rigide 9 étant indépendante de la construction 10. Cette indépendance permet l'installation du dispositif 1 dans tout type de construction et sans contraintes de localisation dans ladite construction. Il n'est ainsi pas nécessaire pour installer le dispositif 1 selon l'invention de prévoir ou construire un espace particulier, le dispositif 1 selon l'invention peut indifféremment être installé contre un mur ou au milieu d'une pièce.

Afin d'installer le dispositif 1 , la structure rigide 9 est montée par bridage entre le plancher 2 et le plafond 3, c'est-à-dire par insertion en force entre ce plancher 2 et ce plafond 3. Ce bridage, associé à la rigidité de la structure 9, assure le maintien du dispositif 1 en place, et ce quel que soit l'endroit ou ce dernier est installé. L'installation par bridage ne nécessite pas de nombreuses manœuvres de montage contre une paroi, par exemple le vissage d'un dispositif de guidage contre des parois d'un espace réduit ou autre tel qu'une structure spécifique destinée à la fixation desdits systèmes de guidage. Seules doivent être réalisées les trappes 1 1 usuelles permettant le passage du support de levage 4 d'un étage à un autre.

Avantageusement, cette structure est unitaire et transportable. Elle comporte l'ensemble des éléments constitutifs du dispositif intégrés, entre autre le moteur 6. Le moteur 6 peut dans ce cas être un moteur électrique comportant un câble d'alimentation pour branchement sur secteur. Lorsque la structure est installée, l'installateur branche ledit câble sur la prise électrique la plus proche. Il peut y avoir une structure 9 différente et indépendante par étage dans le cadre d'un monte-charge installé sur plusieurs étages, l'installateur n'ayant alors qu'à relier les systèmes de guidage 5 pour assurer la translation du support de levage 4.

Afin de faciliter le transport ou le déplacement de cette structure 9, il est possible de monter des roulettes directement sur ladite structure, par exemple dans des rainures longitudinales 18 telles que décrites ci après. La fixation et le réglage en hauteur de telles roulettes peuvent être faits à l'aide d'un moyen de fixation installé sur une roulette tel que le moyen de maintien 20 décrit en figure 3A ou tout autre moyen aisément adaptable par l'homme de l'art.

La structure rigide 9 est constituée de profilés 12 aussi appelés éléments tubulaires 12. Ces profilés sont associés entre eux pour former la structure 9. Ces profilés 12 sont en tout matériau adaptable par l'homme de l'art, par exemple de l'aluminium.

Tel que représenté dans la figure 1 , la structure rigide 9 comporte quatre profilés d'angle 12A, servant de montants à la structure 9, se développant sensiblement à la verticale entre le plancher 2 et le plafond 3. Ces profilés d'angle 12A sont reliés entre eux par des profilés de traverse 12B se développant sensiblement à l'horizontale. L'ensemble des profilés 12A et 12B se développe ainsi sous une forme cylindrique de base carrée, étant entendu que le dispositif selon l'invention peut prendre toute forme désirée et facilement adaptable par l'homme de l'art, ce dernier n'ayant qu'a découper les profilés 12A et 12B selon les dimensions et la forme désirée de la structure 9.

Les différents profilés 12 de la structure rigide 9 sont de préférence réalisés d'une seule pièce, un profilé vertical 12A unitaire en aluminium reliant le plancher 2 au plafond 3.

Le système de guidage 5 est constitué de deux barres 5A et 5B. La barre 5A relie le milieu 13C d'un profilé transverse supérieur 12C au milieu 13D d'un profilé transverse inférieur 12D. Le profilé transverse 12C est situé proche du plafond 3 et le profilé transverse 12D est situé proche du plancher 2. De la même manière, la barre 5B relie le milieu 13E d'un profilé transverse supérieur 12E au milieu 13F d'un profilé transverse inférieur 12F. Les profilés transverses 12C, 12D, 12E et 12F se développent parallèlement les uns des autres sur des cotés opposés de la structure rigide 9. Avantageusement, les barres 5A et 5B sont réalisées à partir des mêmes profilés que les profilés 12, la construction d'un monte- charge selon l'invention ne nécessitant dès lors qu'un seul type de profilé utilisé dans l'ensemble de ladite structure et les barres 5A et 5B constituant le système de guidage 5 pouvant être directement intégrées à la structure rigide 9 au même titre que les montants et traverses 12A à 12F.

La coopération entre les moyens de guidage 5 et le support de levage 4 sera décrite ultérieurement dans la suite de la description.

La figure 2 représente une vue de détail en perspective schématique de profilés formant la structure rigide selon l'invention. Les profilés 12 présentent de préférence la forme d'un profilé cylindrique de base générale carrée, et comportent une âme centrale cylindrique tubulaire 16 creuse et, de préférence sur chaque face, des rainures longitudinales 18.

L'âme tubulaire creuse 16 constitue avantageusement un logement d'accueil pour le passage des câbles électriques.

La rainure 18 longitudinale présente de préférence une section transversale trapézoïdale. Chaque rainure 18 comporte une ouverture longitudinale vers l'extérieur du profilé tubulaire 12.

Avantageusement, les barres de guidage 5A et 5B sont réalisées à base de profilés 12 tels que ceux décrits ici.

La réalisation des profilés 12, ainsi que des barres de guidage 5A et 5B, sous la forme de tels profilés permet un montage entre ces différents éléments simple et rapide tout en assurant les fonctions de guidage du support de levage 4 ou encore de montage de panneaux d'habillage et de protection 28, tout cela à partir d'un seul et même type de profilé utilisable pour l'ensemble des différents éléments de la structure rigide 9. Par ailleurs, la symétrie centrale de tels profilés permet de les monter sans tenir compte de leur orientation, n'importe quelle face d'un profilé pouvant coopérer avec un autre profilé. De plus, la présence de l'âme creuse 16 permet le passage de câble électrique par exemple pour relier le moteur aux boîtiers de commande 7 installés le long de la structure 9.

La réalisation des profilés et de la rainure 18 présentée ici n'est pas limitative et cette rainure peut être réalisée de toute forme aisément adaptable par l'homme de l'art permettant la coopération avec les différents éléments de la structure. De même, les profilés peuvent comporter un nombre de rainure 18 variable adapté à leur destination dans la structure, c'est-à-dire qu'un montant vertical 12A peut comporter deux rainures 18 situées sur des faces consécutives, un montant horizontal 12B deux nervures situées sur des faces opposées respectivement supérieure et inférieure.

Les figures 3A et 3B représentent respectivement des vues en coupe et en perspective de deux éléments de la structure rigide montés ensemble.

Afin de garantir la rigidité de la structure 9, il est nécessaire d'assurer une bonne liaison entre les profilés verticaux 12A et les profilés horizontaux 12B. Dans un mode de réalisation particulier et représenté sur les figures 3A et 3B, des moyens de maintien 20, ou moyen de montage 20, coopèrent avec les profilés verticaux 12A d'une part et les profilés horizontaux 12B d'autre part pour garantir la rigidité de leur liaison.

Chaque moyen de maintien 20 comporte

- Une tête 21 de forme complémentaire de la rainure 18 est destinée à être insérée dans une rainure 18A des profilés verticaux 12A,. - Un cylindre 22 circulaire, complémentaire de l'âme centrale creuse 16 d'un profilé horizontal 12B (disposé transversalement au profilé 12A). Le cylindre 22 est destiné à être inséré dans ladite partie centrale creuse 16.

Le cylindre 22 comporte transversalement à son axe un orifice fileté de serrage 23 situé à l'extrémité opposée de la tête 21 . Lorsque le cylindre 22 est inséré dans la partie creuse 16, l'orifice de serrage 23 est partiellement en regard d'un orifice 25 situé dans un fond d'une rainure latérale 18B du profilé horizontal 12B dans lequel est inséré ledit cylindre 22. Le cylindre 22 est maintenu dans l'âme centrale creuse 16 à l'aide d'un moyen de serrage 24 inséré dans la rainure latérale 18B du profilé horizontal 12B. Le moyen de serrage 24 est constitué d'une vis type BTR par serrage à clé Allen et introduite au travers de l'orifice 25 prévu dans le fond de la rainure 18B. L'insertion puis le vissage du moyen de serrage 24 dans l'orifice 25 d'une part et dans l'orifice de serrage 23 fileté d'autre part impose l'alignement desdits deux orifices 23 et 25. Cet alignement, réalisé en force par serrage, amène la tête 21 au contact et en serrage contre les parois internes du profilé délimitant la rainure 18A, et par suite accole par serrage le profilé 12A contre le profilé 12B.

La description donnée de ce type de montage n'est pas limitative du montage des profilés 12 entre eux, l'invention portant sur tout type de montage desdits profilés 12 aisément adaptable par l'homme de l'art, et ne formant de préférence pas de saillie hors de la structure rigide, par exemple les dispositif de montage connus dans le milieu des meubles en kit à monter soi même. La présence de rainures 18C sur des faces supérieure 26 et/ou inférieure

27 des profilés horizontaux 12B et de rainures verticales 18A des profilés verticaux 12A permet l'insertion de panneaux d'habillage et de protection

28 dans lesdites rainures 18A et 18C (figures 5 et 7). Ces panneaux 28 sont montés sur la structure rigide 9 sans nécessiter de montage par vissage ou autre, lesdits panneaux 28 étant maintenus dans les rainures 18A et 18C par simple concordance des formes et des dimensions desdits panneaux 28, des rainures 18A et 18C et de l'espacement entre les différents profilés 12A et 12B de la structure rigide 9. L'homme de l'art peut sans grande difficulté adapter la taille des panneaux 28 à installer, leur emplacement, etc.

Ces panneaux 28 de protection, installés sur l'ensemble de la structure 9, offrent un habillage esthétique à la structure 9. Ils limitent en outre l'accès à un volume interne 29 de ladite structure 9. Cette limitation de l'accès au volume interne 29 sécurise le dispositif 1 selon l'invention. De plus, tout comme pour le système de guidage 5, de tels panneaux 28 peuvent alors être directement et totalement intégrés à la structure rigide 9.

De par le positionnement par coulissement des moyens de maintien 20 dans les rainures 18A, le dispositif 1 selon l'invention permet le montage de profilés horizontaux 12B à n'importe quelle hauteur le long des profilés verticaux 12A et ce avec une grande précision et sans positionnement imposé comme c'est le cas dans l'art antérieur. Il est possible d'installer un accès 30 au volume interne 29 en fonction des besoins de chaque installation. Un accès 30 au support de levage 4 est délimité par deux profilés verticaux 12A et deux profilés horizontaux 12B et est dépourvu de panneau de protection 28. Une porte 31 , automatisée ou non, peut être installée à la place d'un panneau 28 afin de limiter et sécuriser l'accès 30. La modularité de la structure rigide 9 permet d'installer des accès 30 au support de levage 4 sur plusieurs faces 32 de ladite structure 9, avec ou sans porte 31 .

En outre, l'intégration à la structure rigide 9 du système de guidage 5 permet en outre un gain de place dans l'espace interne 29 de ladite structure rigide 9, ledit système de guidage 5 n'étant par rapporté pour montage à l'intérieur même de cet espace interne 29.

La figure 4 représente une vue en perspective avec coupe de la coopération entre un système de guidage et un élément monté dans ledit système de guidage, par exemple un support de levage ou un système de soutien.

Comme indiqué plus haut, le support de levage 4 pour son entraînement est translaté à l'aide des moyens de guidage 5 formé par les barres 5A et 5B. Ces barres de guidage 5A et 5B comportent chacune un rail 14 coopérant avec le support de levage 4. Ces rails 14 présentent une rainure en forme, vue en coupe, de queue d'aronde, le support de levage 4 comportant des nervures 15 complémentaires insérées dans les rainures des rails 14, par exemple sous la forme d'éléments en saillie 37 tels que décrits ci après. La complémentarité de forme entre les rainures des rails 14 et les nervures 15 permet le coulissement du support de levage 4 le long desdits rails de guidage 14.

L'élément en saillie 37 peut être une pièce rapportée ou réalisée monobloc avec le cadre 34. Cet élément en saillie 37 comporte une extrémité 8 en queue d'aronde complémentaire d'un rail de guidage 14. L'élément en saillie 37 comporte en outre deux épaulements 44 formant avec son extrémité 8 des gorges 45 complémentaires de retours 46 desdits rails 14. La complémentarité des gorges 45 et des retours 46 assure un coulissement sans blocage des éléments en saillie 37 dans les rails de guidage 14.

La capacité du moyen d'entraînement 6 à arrêter le support de levage 4 à tout niveau associée au montage modulable des profilés 12 permet de créer un dispositif 1 capable de déplacer les charges entre des niveaux très variables et complètement adaptables aux besoins d'un utilisateur.

Un élément en saillie 37 peut aussi être installé sur le cadre de soutien 47 afin d'assurer le coulissement dudit cadre de soutien dans les rainures supérieures 35 du cadre 34.

Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif monte-charge de l'invention comporte un contenant amovible 19 pour contenir la charge à déplacer via la structure. La figure 5 représente une vue en perspective schématique d'un tel contenant ou bac 19 monté amovible et coulissant entre l'intérieur et hors de la structure rigide selon l'invention.

Dans ce mode de réalisation préféré, le support de levage 4 ne nécessite pas d'être une plateforme pourvu d'au moins un fond, puisque le bac en soi présente une surface pleine pour le dépôt d'une charge. Ainsi, en regard de la figure 6, le support de levage 4 est avantageusement formé d'un cadre 34 élaboré à partir de profilés identiques à ceux utilisés pour la structure.

En outre, le support de levage 4 comporte un système de soutien coulissant 33, du type tiroir, destiné à porter le bac 19 visible sur la figure 4. Un tel système de soutien 33 est de préférence réalisé à l'aide de profilés identiques aux profilés 12.

Le cadre 34 du support de levage 4 coopère avec le système de guidage 5 pour assurer la montée et la descente du support en position rentrée du système de soutien coulissant 33.

Le système de soutien 33 comprend au moins deux profilés ou ici quatre assemblés à la manière d'un cadre 47. Ce cadre 47 est de forme complémentaire au volume interne 29 de la structure rigide 9, permettant ainsi son déplacement dans ladite structure rigide 9.

Le système de soutien 33 est monté coulissant sur deux profilés du cadre 34 via des rails de guidage horizontaux 35 orientés transversalement au plan d'une ouverture d'accès 30. Le système de soutien 33 est destiné à supporter le bac 19 qui est ainsi apte à être introduit ou sorti de la structure grâce au coulissement horizontal du système de soutien 33.

Le coulissement se fait entre deux positions extrêmes du système de soutien 33. Dans une première position extrême, ou position de déplacement, le système de soutien 33 est situé intégralement dans le volume interne 29 de la structure rigide 9, les cadres dudit système de soutien 33 et du support de levage étant agencés l'un sur l'autre. Dans cette première position, le support de levage 4 et le système de soutien 33 peuvent librement coulisser le long du système de guidage 5.

Dans une deuxième position extrême, le système de soutien 33 est principalement situé hors du volume interne 29 de la structure rigide 9, le cadre 47 dudit système de soutien 33 étant décalé par rapport au cadre 34 du support de levage 4 tout en restant coplanaire. Plus particulièrement, le bac 19 installé sur le système de soutien 33 est principalement situé hors dudit volume interne 29 (figure 5), le rendant aisément accessible à toute personne souhaitant le charger ou le décharger. Ni le support de levage 4 ni le système de soutien 33 ne peuvent coulisser le long du système de guidage 5 dans cette deuxième position extrême.

Afin de bloquer le déplacement du cadre de soutien 47 sur le support de levage 4 entre les deux positions extrêmes du système de soutien 33, le dispositif selon l'invention comporte au moins un moyen de verrouillage 50 apte à bloquer le déplacement du cadre de soutien 47.

Vis-à-vis de la première position extrême correspondant à l'agencement intégral du système de soutien 33 dans la l'espace interne de la structure, le moyen de verrouillage 50 (figure 6) peut se présenter sous la forme d'une butée bloquante 51 agencée à l'intérieur et à l'arrière du cadre 34 du support, à l'opposé de l'ouverture d'accès, et d'un ergot 52 solidaire de l'arrière du cadre de soutien 47 et extérieurement audit cadre. La butée 51 comporte un logement d'accueil et est à ouverture élastique pour l'introduction de l'ergot 52 dans ledit logement. La coopération entre l'ergot 52 et la butée 51 se fait en force. Ainsi, après un déplacement amenant l'ergot au contact de la butée, une poussée suffisante sur le cadre de soutien 47 entraîne l'insertion de l'ergot 52 dans la butée 51 par déformation de cette dernière. Une fois l'ergot dans le logement, le cadre 47 est bloqué en position. Afin de débloquer le cadre 47, une traction sur le cadre ou sur le contenant en place sur le cadre engendre la déformation de la butée 51 et la sortie de l'ergot hors de la butée 51 .

Vis-à-vis de la deuxième position extrême correspondant à l'agencement intégral du système de soutien hors de la structure, un épaulement 53 situé sur l'avant et à l'intérieur du cadre 47 peut constituer un moyen de verrouillage. Sous l'effet d'une traction afin de bloquer le coulissement du cadre de soutien 47 hors du volume interne 29 de la structure 9, l'épaulement 53 vient en butée contre le cadre 34.

Les moyens de verrouillage décrits ici sont non limitatifs et peuvent être remplacés par tout type de moyens de verrouillages connu ou facilement adaptable par l'homme de l'art.

Le bac 19 est amovible vis-à-vis du système de soutien 33. Il présente des moyens de coopération mutuelle avec le cadre 47. A titre d'exemple, en regard de la figure 5, le bac est pourvu sur la face extérieure 17 de son fond de nervures longitudinales aptes à coopérer avec les rainures longitudinales du cadre de soutien 47. Cette coopération pourrait être réalisée par tout moyen connu de l'homme du métier, de sorte à assurer le calage du contenant et sa stabilité sur le support de levage 4.

La figure 7 représente une vue en perspective schématique avec transparence d'un monte-charge selon l'invention associé en partie à un meuble.

Dans un perfectionnement, le dispositif peut s'intégrer dans un meuble 40 de la construction 8 dans laquelle il est installé. Il est par exemple possible de prévoir que la structure rigide 9 permet de déplacer le support de levage 4 dans l'enceinte du meuble 40, par exemple de cuisine. Pour cela, les systèmes de guidage 5 peuvent être « doublés » tel que visible sur la figure 5B sans pour autant nécessiter une seconde structure rigide à l'étage supérieur.

Une première partie 38 desdits rails 5 se développe dans le même plan que les profilés verticaux 12A. Cette première partie 38 est comprise entre le plancher 2 et le plafond 3, typiquement entre les montant horizontaux supérieurs 12C et 12E et les montants inférieurs 1 2D et 12F de la structure rigide 9. Une deuxième partie 39 desdits rails 5 se développe elle au travers du plafond 3 ou de la trappe 1 1 dans le meuble 40. Cette deuxième partie 39 comporte le rail 14 qui coopère avec les nervures 15 ou les éléments en saillie 37 afin de guider le support de levage 4 dans l'enceinte du meuble 40 au dessus du plafond 3.

Le coulissement horizontal du système de soutien 33 peut coopérer avec des portes battantes 41 sur une face avant dudit meuble 40. De même, il est possible de prévoir une trappe d'ouverture 42 située dans la partie supérieure du meuble 40, à la manière de la trappe 1 1 dans le plafond 3, et par laquelle le support de levage 4 est amené à passer.

Une telle trappe 42 est constituée d'un orifice 54, par lequel passe le support de levage 4, obstruée par une plaque 55. Cette plaque 55 peut être amovible et/ou mobile en étant soulevée par un élément de poussée 43 lors du déplacement du support de levage 4. Cette plaque 55 comporte sur une face inférieure 56 des éléments de guidage sous la forme de cales biseautées 57 afin de guider ladite plaque 55 dans l'orifice 54 complémentaire lorsqu'elle y est remise en place lors d'une descente du support de levage 4 par exemple. De telles cales biseautées 57 sont de préférence installées par paires situées sur de chacun des bords de la plaque 55.

L'ouverture de cette trappe 42, de même que l'ouverture de la trappe 1 1 dans le plafond 3, est activée par l'élément de poussée 43 située au dessus du support de levage 4 et solidaire en déplacement dudit support de levage 4. Lors d'une ouverture de ladite trappe 42, l'élément de poussée 43 est amené au contact de la trappe et le déplacement du support de levage 4 pousse en ouverture cette trappe 42. Dans le cadre d'une trappe 42 sous forme de porte battantes tel que visible en figure 5, un système de retour, par exemple ressort, peut ramener ladite trappe 42 en fermeture lors d'un déplacement ultérieur du support de levage 4. De manière sécurisée, la trappe ne peut se refermer alors qu'un individu accéderait concomitamment au support de levage 4.

La figure 8A représente une vue en perspective schématique d'un moyen de poussée montée sur le support de levage comportant le système de soutien et en regard selon un axe vertical de la plaque amovible de trappe.

L'élément de poussée 43 présente deux montants verticaux 58 qui sont situés dans l'espace interne 29 de la structure 9 sur chacun des cotés latéraux 59 du support de levage 4, ainsi qu'une barre 70 reliant lesdits montants 58. Les cotés latéraux 59 sont ceux comportant les éléments en saillie 37 coopérant avec les rails de guidage 5. En outre, les montants 58 sont fixés à proximité des profilés verticaux 12A diamétralement opposés dans la structure 9.

Tel que visible sur la figure 8B qui représente une vue de détail de la figure 8A, les montants verticaux 58 sont montés par l'une de leur extrémité distale 61 sur un épaulement 60 des cotés 59 du support de levage 4. Le montage des montants 58 sur cet épaulement 60 génère un espace 62 entre lesdits montants verticaux 58 et le système de soutien 33 lorsque celui-ci est en vis-à-vis desdits montants 58. Cet écart 62 empêche tout frottement entre les montants verticaux 58 et le système de soutien 33, en particulier lors d'un coulissement horizontal dudit système de soutien 33.

La barre 70 de l'élément de poussée 43 peut être réalisée monobloc auquel cas elle est montée aux extrémités distales 63 des montants 58, opposées aux extrémités de fixation desdits montants.

Eventuellement, cette barre 70 monobloc est montée articulée, libre en rotation entre une position horizontale et une position verticale, sur une unique extrémité distale 63 d'un montant 58. La barre 70 comporte sur une face supérieure 64 des moyens de maintien 65, comme par exemple des aimants 65.

Dans le cadre d'une plaque 55 amovible, la face inférieure 56 de ladite plaque 55 comporte un élément de maintien 66, par exemple un élément métallique 66, de sorte que lorsque la barre 70 entre en contact avec la plaque 55, les aimants 65 coopèrent avec l'élément métallique 66 et maintiennent la plaque 55 dans une position fixe et stable sur la barre 70. Ainsi, la plaque 55 n'est déplacée que selon un axe de déplacement vertical lors d'une interaction avec la barre 70, permettant un retour dans l'orifice 54 lors d'une descente du support de levage 4. Les aimants 65 et l'élément métallique 66 sont ici présentés à titre indicatif et l'invention porte sur tout système aisément adaptable par l'homme de l'art de ce type.

Dans un mode de réalisation la barre 70 est réalisée en deux parties, par exemple en deux demi-barres 67. Chaque demi-barre 67 est montée articulée sur une extrémité distale 63 d'un unique montant 58. Ces demi- barres 67 sont mobiles en rotation entre une position horizontale 68, dans laquelle les deux demi-barres 67 sont jointives et relient les deux montants 58, et une position verticale 69 dans laquelle chaque demi-barre 67 est située dans le prolongement du montant 58 sur lequel elle est articulée. La liberté en rotation des demi-barres 67, tout comme l'articulation d'une barre 70, procure une sécurité supplémentaire lors d'une descente du support de levage 4. En effet, si un utilisateur ou un objet se situe sous les demi-barres 67 lors d'une descente du support de levage 4, l'articulation des demi-barres 67 permet leur passage de la position horizontale à la position verticale, évitant de coincer le bras de l'utilisateur ou tout autre objet entre lesdites demi-barres 67 et le sol ou le meuble 40. Un élément de poussée 43 tel que décrit ici est aisément adaptable sur des monte-charge tels que connus actuellement, comme par exemple certains monte-fûts comportant deux montants et une barre ou entretoise unitaire montée fixe et non articulée sur ces deux montants.