SECTEUR TECHNIQUE

La présente invention concerne le secteur technique des dispositifs de type support de charge, c'est-à-dire un dispositif capable de résister à des forces de pression exercées notamment latéralement, notamment verticalement, ou selon d'autres directions, comme cela sera expliqué ci-après, etc comme par exemple le poids d'une charge posée ou fixée sur ledit dispositif de support (dans le cas préféré d'une contrainte ou charge exercée verticalement).

ART ANTERIEUR

On connaît des dispositifs de type palette fabriqués par assemblage de morceaux de bois (principalement) fixés notamment par des clous, colles, agrafes vis etc... et analogues.

Ces dispositifs permettent de manipuler la charge qui y sera placée pour par exemple la déplacer.

Ces dispositifs sont constitués d'un plateau de bois sous lequel des rangées d'éléments de support en bois seront fixés. Ces éléments de support sont espacés pour permettre leurs manipulation et permettre aux bras des machines tels que des chariots dits « élévateurs » ou « transpalettes » de passer entre les éléments pour permettre la préhension et la manipulation de l'ensemble dispositif de type palette / charge.

Tout ceci est bien connu de l'homme de métier et ne sera pas détaillé ici davantage.

L'un des inconvénients des dispositifs de type palette en bois est qu ^' ils ne sont pas recyclables. En effet, une palette usagée (détérioration au cours du temps et des utilisations), va devoir être brûlée ou stockée par l ^' utilisateur.

De plus, le bois est dans certaines régions du monde très rare, et il est aberrant que des pays importent du bois dans le but de créer des palettes en bois, ce qui s'avère, d'une part, coûteux et d'autre part écologiquement empêche d'utiliser le bois à des fins plus utiles. Elles sont aussi polluantes car, pour voyager entre les pays et les régions, elles sont de plus en plus traitées avec des produits chimiques pour les débarrasser de leurs parasites et germes. Les polluants sont parfois puissants et contaminent la végétation. Cassantes, les palettes en bois émettent des particules et des débris pouvant être dangereux pour la santé, comme des échardes traitées dans les mains.

Un autre inconvénient est que les palettes en bois sont relativement lourdes, le poids peut être compris entre 10 et 30 kg environ et un agent de manutention ne disposant pas de chariot peut lever plus de 200 kg de palette (à vide) par jour avec de possibles conséquences néfastes sur sa santé.

Par contre ces palettes sont capables de recevoir des charges très élevées en contrainte verticale.

Par « verticale » on se réfère à la direction de la force de gravité terrestre.

On connaît également de nombreux documents ayant pour objectif de remplacer justement le bois (dans le but de résoudre les inconvénients mentionnés ci-dessus) par des matériaux de type carton. En effet, l'homme du métier a pensé créer des éléments en carton sur lesquels viennent reposer un élément de type plateau, le tout formant la palette. Ces éléments sont fabriqués et assemblés par des colles ou autres éléments adhésifs pour assurer la fixation des parois entre elles.

Par « de type carton » on désigne ici les produits bien connus fabriqués à base de pâtes cellulosiques de basse qualité sur des machines à papier ou analogues. Le terme « carton « est également très bien connu.

Malheureusement, même s'ils présentent une certaine résistance aux charges, ceux-ci n'apportent pas de satisfaction par rapport aux palettes en bois traditionnelles, notamment en terme de solidité, résistance aux charges élevées, manipulation.

En effet, les contacts accidentels ou des charges importantes font littéralement « exploser » ou déchirent le (s) support(s) en carton.

De plus, ces palettes « en cartons » sont assemblées par collage à chaud de type thermo-fusible, doté de solvants, des différents éléments entre eux. D'un point de vue écologique, ceci n'est pas intéressant non plus et représente un coût.

Aujourd'hui les palettes en bois sont toujours très largement et très principalement utilisées partout dans le monde, ce qui est une preuve que les alternatives proposées n'ont pas été jugées par l'homme du métier comme étant satisfaisantes, malgré les inconvénients connus depuis des décennies.

L'industrie considérée s'est donc détournée de la filière ^« carton ^» pour les palettes de charge, après des essais infructueux ou non commercialisables avec succès.

Le demandeur a néanmoins décidé de reprendre les études de la filière ^« carton ^» , malgré le préjugé défavorable indiqué, et a déposé une demande de brevet FR 1002482 ayant pour objet un système de de pliage aux fins de verrouillage ou auto bloquant de surfaces entre elles . Cette demande de brevet est limitée au domaine des boites du type boite à chaussure, bacs, etc donc sans solidité particulière.

Ceci n'avait pas du tout été envisagé dans l'art antérieur.

On connaît dans ce domaine général le brevet GB 1 433 722 qui présente un système de pliage, ceci permettant de remplacer la colle par ledit système de pliage.

Ce système antérieur représente certes une tentative louable, mais il est très limité en ce sens qu' il faut utiliser des cartons de type très fine d'épaisseur, de préférence de type compact ou bien simple cannelure ou encore simple micro cannelure car, dans le cas d'utilisation de grosses cannelures ou de grosses épaisseurs, le système de pliage prend de plus en plus de place et la boite devient inexploitable car le système de pliage, par le rigidité ne peut plus être rabattu contre une paroi à cause de leur rigidité accentuée. Plus la hauteur de la boite est importante, plus le système de pliage devient important. Le volume utile est encombré par les systèmes de pliages.

Ensuite, le brevet GB n'explore aucune piste autre que de faire des boites et n'indique aucune capacité de descente de charge quelconque sur les arêtes doublement renforcées.

Ce document, limité à la fabrication de « boites » avec des grands fonds et des hauteurs de parois peu élevées, contribue donc à renforcer le préjugé de l'art antérieur.

Le Demandeur a cherché d'autres utilisations possibles, dans le cadre de ses recherches sur les plots, des longerons ou palettes, et a pu montrer que de manière tout à fait surprenante, si l'on utilise maintenant un tel type de « pliage de verrouillage », adapté correctement, pour former des plots ceci permettait de renforcer très fortement les caractéristiques de solidité, de résistance et de souplesse conférées au plot, et que par conséquent celui-ci pouvait supporter des charges très importantes.

L'un des mérites du Demandeur est d'avoir malgré tout recherché une solution efficace et élégante dans la filière « carton ».

PROBLEME TECHNIQUE POSE :

Il existe donc un réel besoin de créer un dispositif de type support de charges élevées (ou a fortiori faibles ou moyennes, mais surtout très élevées), qui soit peu coûteux, au moins aussi solide que les dispositifs existants (si possible plus solide), qui soit recyclable, limitant au maximum ou de manière tout à fait préférée évitant totalement l'utilisation de la colle. Ledit dispositif devra être le plus léger possible dans le but d'être manipulé le plus simplement possible.

L'objectif de la présente invention est donc de créer un dispositif écologique de support de charge garantissant le meilleur rapport solidité/ légèreté et le tout à un à coût moindre.

DESCRIPTION DE L'INVENTION

La présente invention concerne donc un dispositif de type support de charge constitué d'au moins un élément de type « plot » de support. Par « plot », nous désignons ici tout élément sensiblement de forme carrée, rectangulaire, ou de formes analogues, par exemple de section horizontale triangulaire, trapézoïdales, longerons etc., présentant notamment (dans le cas NON limitatif d'une forme en cube ou analogue qui sont les formes préférées) quatre parois verticales et une base horizontale reliant les 4 parois.

Par élément de type « support de charge », nous désignons ici tout élément destiné à devoir supporter une charge placée ^« dessus ^» , c'est à dire exerçant une contrainte dans la direction « verticale » sur sa face ou surface supérieure et notamment nous désignons ici des éléments de type palettes, etc .

La contrainte peut dans certains cas être exercée dans le sens vertical mais sur la face inférieure, ou encore sur les deux faces inférieure et supérieure par exemple si la charge est placée sous le plot ou la palette, ou bien si le plot ou palette est placée dans le sens vertical entre deux charges par exemple pour créer un intervalle vertical entre deux ou plusieurs charges.

De même, la contrainte peut également être exercée sur une face latérale du plot, moyennant soit une rotation de 90° du plot, soit un aménagement de fabrication qui sera aisément compris par l'homme de métier.

Dans ce qui suit, on se limitera au cas d'une contrainte « verticale » qui englobera toutes les autres, par équivalence technique évidente, comme par exemple pressions latérales.

La figure 1 représente un « plot » tout à fait préféré créé selon un mode de réalisation préféré avec un pliage de verrouillage tel que décrit dans la figure 2.

La figure 2 représente un plot fixé sur un plateau supérieur.

La figure 3 qui se compose des figures 3a à 3d, décrit le mode de réalisation préféré non limitatif du « pliage de verrouillage » . La figure 4 qui se compose des figures 4a à 4d, décrit un mode de réalisation d ^' un plot alternatif, également tout à fait préféré, et sans doute à ce jour le ^« meilleur mode de réalisation.

La figure 5 décrit un autre mode de réalisation d'un plot avec un pliage de verrouillage (1 1 ) composé de deux sections verticales latérales de contact (20, 21 ).

La figure 6 décrit un mode de réalisation d'un plot selon un mode de réalisation moins préféré.

La figure 7 représente un plot avec un dispositif de renfort interne placé au centre du plot.

La figure 8 qui se compose des figures 8a et 8b, représente des exemples non limitatifs d'éléments de renforts internes.

La figure 9 représente un exemple non limitatif d'élément de renfort externe.

La figure 10 représente un exemple non limitatif d'une ^« cale de verrouillage ^» .

La figure 11 représente le plot, l'élément de renfort externe, et l ^' élément de type cale de verrouillage , selon le mode de réalisation préféré.

La figure 12 représente une vue de dessous d ^' un dispositif de support de charge contenant 9 plots réalisés selon la présente invention.

La figure 13 représente une vue de dessous d'un autre dispositif de support de charge contenant 9 plots réalisés selon la présente invention équipée de patins ou de « skis ».

La figure 14 qui se compose des figures 14a à 14d représente le plot de la figure 4 présentant différents types de pliages de verrouillage (à 4 triangles, 3 triangles, 2 triangles, deux sections de contact).

Comme on l'observe dans la figure 1 , le plot (1 ) est, à titre non limitatif, un cube composé de quatre parois verticales (2, 3, 4, 5) (référence masquée sous le rabat (10)), une partie de base (6), et quatre éléments de type rabats (7, 8, 9, 10) créés dans les prolongements des parois verticales. On observe également qu'au niveau des angles droits formés par lesdites parois, il a été formé par pliage des « pliages de verrouillage »> (1 1 ). (cf. mode opératoire ci-dessous).

Par « pliage de verrouillage » on entend qu'au niveau des angles, il se forme au moins deux sections verticales latérales de contact, au niveau des arêtes du plot, permettant au moins de doubler l'épaisseur visant à solidifier le plot aux endroits où le poids de la charge va être réparti. Par « section latérales de contact » on entend dans la présente demande, toute section verticale créée dans le prolongement latéral des parois verticales (2, 3, 4, 5), et pouvant être de tout forme adaptée pour garantir un contact suffisant pour atteindre les qualités recherchées (de solidité, de résistance, d'élasticité).

Au moins deux éléments (7, 9), de préférence quatre, de type rabat (7, 8, 9, 10), seront créés et pourront être destinés à être fixés par tout moyen connu à un élément de plateau supérieur (12) (notamment colles : colles à bois, thermo- fusibles... ; des agrafes, clips, des sangles de cerclage, soudure (si le matériau le permet) ; adhésifs etc). Lesdits rabats (7, 8, 9, 10) servent de surface de contact entre le plateau et le plot. De manière préférée on utilisera une fixation écologique par collage sans solvant.

La figure 2 représente donc ce plot (1 ) fixé audit plateau supérieur (12) sur lequel sera placée la charge.

Selon un mode de réalisation préféré, ledit élément de type plot (1 ), ainsi que les pliages de verrouillage (1 1 ) sont créés à partir d'une plaque rectangulaire plate comme indiqué dans le brevet FR 1002482.

L'invention se compose d'une structure tridimensionnelle issue d'un produit plat, le produit plat étant constitué d'une plaque, la plaque comprenant au moins deux bords sensiblement perpendiculaires, un premier pli latéral formant une frontière entre un premier coté et un fond d'une part et un second pli latéral formant une frontière entre un second coté et le fond d'autre part, la largeur des cotés étant équivalente, les premier et second plis formant un carré dans l'angle de la plaque, le carré présentant deux plis selon ses diagonales, ces plis formant deux triangles intérieurs et deux triangles extérieurs, une découpe étant formée sur le pli commun à l'un des triangles intérieurs et à son triangle extérieur adjacent, les triangles intérieurs étant repliés l'un sur l'autre pour former la structure tridimensionnelle, le triangle extérieur non adjacent à la découpe étant rabattu sur le triangle intérieur adjacent à la découpe pour verrouiller la structure tridimensionnelle et pour former un assemblage triangulaire préliminaire composé de trois épaisseurs de produit plat et du triangle extérieur adjacent à la découpe .

L'invention se caractérise également en ce que les triangles intérieurs sont repliés vers l'intérieur de la plaque.

On plie les cotés (3, 4) vers l'intérieur et vers le fond (6). Aussi, en pinçant les deux triangles intérieurs (c, d), dans chaque angle du bac en cours de montage. Des becs se forment dans les quatre angles. Le plot se met immédiatement en forme. Ensuite, il suffit de le verrouiller avec les triangles extérieurs (a, b). En rabattant le triangle extérieur (b) sur le triangle intérieur (d), le verrouillage est réalisé. Le blocage de tenue finale se fera en rabattant le triangle extérieur (a) sur le triangle intérieur (c). Entre le triangle intérieur (d) et le triangle extérieur (a), il y a une découpe de matière sur le trait du côté commun. Tous les triangles, les cotés et le fond sont solidaires dans la même plaque. Au final, dans chaque angle, tous les triangles formant l'assemblage définitif (11 ) sont accolés par au moins une face. Le triangle extérieur (a) bloque l'ensemble, coincé par l'arête (60) d'un côté (3, 4), côté juxtaposé aux triangles de l'angle en court de pliage. Le plot est monté.

A partir d'un format de plaque rectangulaire ou carré, permettant former un plot ayant un fond et quatre côtés. Tracer sur la plaque, les lignes droites définissant la hauteur commune pour les quatre côtés, destinées aussi à délimiter le fond. La hauteur est caractérisée par la distance entre une bordure (périmétrie de la plaque) et la ligne tracé parallèlement, lui étant la plus proche. Une fois ces quatre lignes droites tracées, chacune est donc parallèle par rapport à au moins une bordure de la plaque afin d'obtenir la hauteur des quatre côtés de la boîte à construire. Permettant aussi d'obtenir la périmétrie du fond de la boîte, pouvant être un rectangle ou toutes autres formes similaires. Ces lignes droites doivent être tracées jusqu'aux extrémités des bordures (périmétrie) de la plaque, qui seront perpendiculaires à leurs points d'intersection. Chaque ligne tracée est donc perpendiculaire à deux autres lignes pour former quatre carrés équivalents dans les angles de la plaque, ayant elle même des angles droits. Les carrés seront nommés « carrés de verrouillage » .

Dans les quatre carrés, tracer les deux diagonales perpendiculaires en leur centre, pour former quatre triangles par carré. Dans chaque carré, la diagonale partant du fond de la boite, plus précisément partant de l'angle droit de la périmétrie du fond, sera nommé la diagonale numéro un. La deuxième diagonale est celle coupant la diagonale numéro un par le milieu. Sur la deuxième diagonale, faire une découpe entre le point d'intersection avec la diagonale numéro un et entre l'un des points opposés d'extrémité de celle-ci. La deuxième diagonale aura donc une découpe sur la moitié de sa longueur. Sa symétrie par rapport au point d'intersection des deux diagonales sera représentée par un trait non découpé et par un trait découpé ayant une longueur équivalente.

Ensuite relever les côtés du plot, en pliant les traits de la périmétrie du fond afin que ceux-ci soient verticaux. En même temps, aider le relevage dans chaque angle, en pinçant vers l'intérieur les deux triangles, formant les arêtes de la plot. Plier les lignes des côtés des triangles formant justement les arêtes du plot et plier le côté commun des deux triangles évoqués. Plus précisément, ce sont les triangles dont l'un de leur coté forme les arêtes du plot ou la hauteur d'un côté du plot. Une fois les deux triangles pliés et pincés, une de leur face est accolée l'une contre l'autre. Les arêtes des quatre angles du bac sont élevés. Le plot se met en forme. Pliage et mise en forme faisant partis de la revendication. Puis, repérer dans chaque carré de verrouillage, le troisième triangle au dessus de ces deux premiers triangles accolés, car il reste encore deux triangles non pliés. On distingue ce troisième triangle par le fait qu'il n'a pas subit la découpe de la deuxième diagonale sur l'un de ses côtés. Plier le trait du côté commun du troisième triangle avec les deux premiers triangles. Précisément, il faut replier le troisième triangle sur un des deux premiers triangles n'ayant pas en commun un côté de triangle. Par la suite, ces trois triangles forment visuellement un seul triangle ayant trois épaisseurs de matériau. Le plot est formé et verrouillé. Pliage et mise en forme faisant partis de la revendication. Le quatrième triangle, pas encore replié, étant lié seulement par un seul côté commun au troisième triangle. Plier le trait de ce côté commun de façon à rabattre la surface de ce quatrième triangle sur l'ensemble des trois triangles, qui ont permis de former le plot. Il devra être rabattu sur une des faces visibles des deux premiers triangles et non pas directement sur une face du troisième triangle. En fait, plier ce quatrième triangle au niveau de la ligne du côté accolé au troisième triangle. Le ramener et le plier sur la face libre des deux premiers triangles accolés, précisément sur celui n'ayant pas de face cachée par le troisième triangle, ce premier ou deuxième triangle n'ayant pas de côté commun avec ce quatrième triangle. Le quatrième triangle sera donc replié à l ^' opposé du troisième pour former visuellement et à eux quatre, un seul triangle faisant quatre épaisseurs de matériau. Faire la manipulation dans chaque angle de la plaque pour monter le plot. Le plot ainsi créé selon le brevet FR 1002482 comprend donc 4 parois latérales verticales, un élément de base joignant les 4 parois latérales.

Le plot comprend au moins un « pliage de verrouillage » disposé dans au moins un angle du plot. De préférence chaque angle comprend un pliage de verrouillage .

Le mode de réalisation du « pliage de verrouillage ^» préféré (tel que indiqué dans le brevet FR 1002482) on entend que le pliage permet de créer au moins 2 sections verticales latérales de contact matérialisées par au moins 2 triangles par angle, de préférence trois, voire même quatre triangles et qui lorsque on commence le montage du plot par pliage, permettent de rapprocher les quatre cotés pour former donc ledit plot ouvert.

Selon ce mode de réalisation de « pliage de verrouillage », il n'y pas forcément la nécessité de colle pour construire le plot.

La figure 3 illustre le mode de réalisation du pliage de verrouillage en utilisant une plaque rectangulaire plate. Cette plaque comprend au moins deux parois verticales (4, 3) sensiblement perpendiculaires l'un à l'autre, qui sont pliées latéralement par rapport au reste de la plaque qui sera l'élément de base (6) du plot. Les deux parois verticales (4, 3) sont de même largeur dans le but de créer dans leur prolongement, une zone carrée (dans l'angle de la plaque), composée d'au moins deux triangles, de préférence quatre triangles (a, b, c, d) eux-mêmes formés par les diagonales de ladite zone carrée. Selon l'exemple non limitatif de la figure 3, on incisera sur la ligne formée entre les triangles (a et d), puis on repliera les triangles (c et d) vers l'intérieur de la plaque (6) (les triangles c et d ne formeront plus qu'un seul triangle double épaisseur). On rabattra le triangle (b) sur le double triangle (c, d) afin de former un triple triangle, et enfin on pourra rabattre le triangle (a) sur le triple triangle. Le pliage ainsi créé est le « pliage de verrouillage » (1 1 ). Ce mode de réalisation permet bien de créer au moins trois épaisseurs (dans ce cas précis 4 épaisseurs) au niveau de l'arête (60).

Le même mode opératoire peut se créer entre les parois (2 et 3) (4 et 5) et (5 et 2) afin de réaliser 4 pliages de verrouillage (11 ) dans chacun des angles du plot (1 ).

Selon d'autres modes de réalisation, on peut découper le triangle (a) et le retirer , afin de créer uniquement 3 triangles, qui après pliage, formeront selon le même mode opératoire la triple épaisseur.

Nous pouvons également en plus du triangle (a), retirer le triangle (b), qui permettront de doubler l'épaisseur.

Nous pouvons naturellement uniquement créer deux triangles (c, d) avec une seule diagonale dans la zone carrée.

Comme on vient de le voir, l'un des points intéressants est que le « pliage de verrouillage » (11 ) utilisé crée en réalité au moins deux surfaces de contact verticales (dans le cas non limitatif d'un cube de section droite carrée, ou d'une section droite rectangulaire) qui doublent l'épaisseur du matériau utilisé aux endroits où le poids de la charge va être répartie. De plus, le fait de ne pas utiliser de colle ou peu de colle, ou agrafes ou autres moyens conventionnels de fixation, permettent de gagner une élasticité, une absorption de chocs qui améliorent également les caractéristiques de solidité recherchées.

Selon un autre mode de réalisation, on pourra donc utiliser la création de deux triangles formés uniquement par une seule diagonale dans la zone carrée. Certes, entraînant naturellement des pertes de qualités dans les caractéristiques de solidité, de souplesses, recherchées.

Selon un autre mode de réalisation préféré, on peut créer un plot alternatif comme observé dans les figures 4. La figure 4a représente la plaque plate prédécoupée présentant la particularité de posséder des éléments de type languettes (13, 14, 15a, 15b, 16a, 16b ) placés de préférence dans le prolongement des éléments de type rabats (9, 7) des parois (2, 4). Les languettes 13 et 14 sont respectivement placées au centre des rabats (9 et 7), alors que les languettes (15a, 15b) sont placées de part et d'autre de la languette (13) ; les languettes (16a, 16b) étant placées de part et d'autre de la languette (14).

Les languettes (13 et 14) sont de même longueurs que la longueur des parois (4 et 7) de manière à ce qu'une fois repliée ces languettes (13 et 14) viennent en contact avec la base (6) du plot. Ceci afin d'apporter un solidité accrue à l'ensemble avec une fonction de « renfort ». Les languettes (1 5a, 15b, 16a, 16b) sont de tailles plus petite que les languettes (13 , 14) mais sont toutes les quatre de même longueur et de même largeur. Elles sont adaptées à la largeur des orifices (17a, 17b, 18a, 18b) créés sur le rabats (8, 10) des parois (3, 5). Les languettes peuvent ainsi traverser les orifices placés, de préférence, (15a, 15b, 16a, 16b) et venir bloquer l'ensemble une fois replié afin d'éviter tout type de mouvement. La languette (15a) passera par l'orifice (18a), la languette (1 5b) passera par l'orifice (17a), la languette (16a) passera par l'orifice (17b) et enfin la languette (16b) passera par l'orifice (18b).

Le plot ainsi créé ne pourra plus se désolidariser (voir figure 4d). Le pliage du plot est adapté pour que les languettes (13 et 14) se positionnent entre des éléments ajoutés (19, 35) (de dimensions identiques à celles des parois (8, 10)) qui seront séparés l'un de l'autre juste pour laisser passer ces languettes (13 et 14).

Des éléments (36, 37) de dimensions égales aux éléments (8, 10) viennent pour apporter encore plus de stabilité et de renfort au plot.

L'ensemble ainsi créé ne pourra absolument bougé puisque tous les éléments sont adaptés pour s'autobloquer les uns avec les autres.

La figure présente le pliage de verrouillage (1 1 ) avec deux sections latérales de contact (20, 21 ) comme représenté dans la figure 5 (ci-dessous).

Ce plot alternatif pourra naturellement comprendre le système de pliage de verrouillage (11 ) tel que décrit dans la figure 3 ou tout autre système de pliage de verrouillage formant (11 ) au minimum deux épaisseurs niveau de l'arête, (voir figure 14)

Ce plot alternatif a pour intérêt d'avoir dès le départ tous les éléments pour assurer une solidité maximale, sans avoir à créer différents éléments de renforts. Toutefois, ledit plot peut recevoir un un élément de renfort extérieur, si cela est souhaité par l'homme du métier.

Le plot alternatif pourra être collé contre un plancher avec de la colle ou avec un dispositif d'adhésif double face et de type recyclable, verrouillant définitivement le système et le rendant totalement solidaire.

La figure 5 représente un plot en cours de pliage avec la création d'un pliage de verrouillage à deux sections latérales de contact (20 , 21 ), qui sont collées, ou fixés par tout autre moyen connu l'une à l'autre.

La figure 6 représente encore un autre plot selon un mode de réalisation encore moins préféré.

La figure 7 représente donc de manière non limitative un élément de renfort (30) au centre d'un plot (1 ) qui bloque et empêche les pliages de verrouillage de bouger. Les pliages de verrouillages sont totalement maintenus en position, grâce à cet élément de renfort. De plus, il ne laisse aucun jeu entre tous les éléments afin de rendre le plot ou le longeron totalement rigide afin d'absorber les chocs latéraux. La figure 8 représente des exemples non limitatifs d'éléments de renforts internes (30) ou (31 ) étudiés pour venir se placer à l'intérieur du plot (1 ).

Cet élément de renfort interne (30 ou 31 ) est également étudié pour apporter plus de résistance aux pressions qui seront appliquées, et donc plus de solidité à l'ensemble de support de charge. Cet élément de renfort interne sera placé dans l'espace vide de l'élément de type plot (1 ), en son centre.

Cet élément de type renfort interne pourra être un élément de type croisillon, ovale, zig-zag ou éléments de type de tiges, tubes etc etc. Il sera constitué par tout élément capable de garantir un apport en solidité horizontale comme verticale, notamment, matériau de type carton (le même que celui utilisé pour les éléments de type plot), ou tout autre matériau accessible à l'homme du métier. Le croisillon, constitué de carré de carton disposé dans la verticale des cannelures et imbriqués en croisillons généré une capacité de résistance à la descente de charge importante, venant renforcer le doublement des parois.

L'élément de renfort interne (30 ou 31 ) consolide à la fois la descente de charge du haut vers le bas de préférence mais aussi au niveau latérale car, en cas choc sur un côté du plot ou du longeron. L'énergie du choc va passer par la paroi pour aller se dissiper dans le renfort puis qui va dissiper l'énergie dans tout le plot, empêchant la déformation et la destruction du plot en lui-même.

Il est naturellement possible de prévoir d'autres exemples d'éléments de renfort internes qui seront facilement accessibles à l'homme du métier. Dans un mode de réalisation particulier, on peut prévoir un élément de renfort externe (40) venant se placer par exemple autour des parois verticales (2, 3, 4, 5) dans le but d'apporter encore plus de solidité et de renfort au plot (1 ). Ceci peut être particulièrement utile en cas d'erreur de manipulation qui peuvent survenir et qui pourraient endommager l'élément de type plot. C'est aussi un élément supplémentaire de bloquer le positionnement des pliages de verrouillages (à au moins double épaisseur).

Dans un mode de réalisation préféré, cet élément externe de renfort (40) sera un élément de type « ceinture » entourant complètement l'élément de type « plot » . (voir figure 9)

Cet élément de type « ceinture » vient doubler l'épaisseur des parois (2, 3, 4, 5) du plot et accentue fortement les capacités de descente de charge puis renforce la solidité contre la perforation par un outil tranchant comme des fourches de chariot élévateur de manutention.

Dans un mode de réalisation préféré, on ajoute également un élément de renfort supplémentaire de type cale de verrouillage (50) (figure 10). Cet élément (50) est constitué dans le même matériau que celui utilisé pour les autres éléments constituant le dispositif de support de charge. Cet élément comprend une base (51 ) et quatre portions (52, 53, 54, 55) adaptées pour venir consolider et verrouiller la position du pliage de verrouillage (11 ). En effet, les 4 portions sont écartés respectivement l'une des autres afin de laisser le passage entre eux les pliages de verrouillages.

Les portions (52, 53, 54 , 55) de cette cale de verrouillage (50) viennent se glisser contre les quatre parois verticales (2, 3, 4, 5) du plot, à l'intérieur, et contre les pliages de verrouillages (11 ), empêchant qu'ils se défassent et empêchant l'inclinaison ou le flambage des parois verticales du plot (1 ). Une fois cette cale de verrouillage mise en place. La base de la cale (51 ) peut venir en contact avec l'élément de renfort interne (30 ou 31 ) si ce dernier est utilisé.

Les portions (52, 53, 54, 55) doublent les capacités de descente de charge par rapport à simples parois. Mais aussi, les portions augmentent la capacité des parois extérieures du plot aux chocs latéraux, empêchant les défoncements prématurés ou les perforations par les fourches d'un chariot élévateur par exemple.

Dans le cas où on utilise un élément de renfort interne (30 ou 31 ), ce dernier est adapté pour laisser l'espace juste suffisant pour glisser la cale de verrouillage (50).

Le dessus de la base de la cale de verrouillage (50) vient directement en contact avec le dessous du plateau (12), augmentant considérablement les contacts de collage et de maintien du plot. Les quatre rabats (7, 8, 9, 10) et la surface de contact de la cale de verrouillage font que le plot (1 ) est fixé et ne peut être arraché.

En fait, les parois du plot sont doublées grâce à la cale de verrouillage augmentant fortement la résistance des parois et leur flambage.

L'utilisation de la colle sans solvant, écologique et recyclable dans les emballages, se limite à fixer la surface supérieure de la cale de verrouillage et les rabats contre le dessous du plateau supérieur (12). Par la suite, l'ensemble du système avec ou sans cale de verrouillage (50) est emprisonné définitivement créant un ensemble compact et rigide.

La présente invention crée un plot qui permet de réaliser un phénomène de flambage vers l'extérieur du plot. Ce flambage vers l'extérieur est de l'élasticité comme une barre de métal à l'horizontale, recevant une charge, se déforme lors d'une charge se posant violemment. La déformation va emmagasiner l'énergie du choc puis va revenir à se forme initiale, une fois l'impact terminé. C'est la même situation pour les doubles épaisseurs. Dans le cas contraire, la rigidité d'une seule épaisseur, dans l'angle aurait fait explosé le volume, l'énergie ne peut pas être absorbée par une quelconque déformation significative sur une seule épaisseur. Dans le cas de deux triangles collés dans un angle, formant deux surfaces de contact, les épaisseurs font aussi office d'amortisseur et se décolleront entre elles pour se déformer. Puis elles reviendront à leur place, aidées par l'éventuel élément de renfort et l ^' éventuelle cale de verrouillage. Comme on le voit parfaitement dans la figure 15, et de manière non limitative, les pliages de verrouillages peuvent rentrer en contact avec la partie supérieure du plot, ou avec le plateau supérieur, afin d'absorber une partie du poids de la charge qui sera posée dessus.

Selon un mode préféré de réalisation, et dans un but de créer un dispositif de support de charge performant, on fixera à un élément de type plateau (12) supérieur plusieurs éléments de type plots (1 ) (voir figures 12 et 13)

Les écarts entre lesdits éléments de type « plots ^» sera étudié pour apporter une répartition optimale du poids de la charge qui pourra être fixée dessus. Ces écarts seront également adaptés pour permettre la manipulation aisée des dispositifs de type support de charge par des engins de manutention, etc.

Selon un mode de réalisation préféré, un plot possédera les dimensions suivantes (non limitatifs):

- de 130x100x90 mm,

- de 100x100x90 mm,

- de 200x100x90 mm.

Les volumes peuvent avoir des formes de préférence étroites afin de réaliser des longerons sur une longueur ou une largeur de palette et, prendre une dimension de préférence 11 50x100x90 mm. Sur une palette 1200x800 ou bien 1200 x 1000 mm par exemple, il y a de préférence trois longerons.

La hauteur peut aussi variée et prendre la préférence 100 mm. En fait, la présente invention n'est naturellement pas limitée comme les boites puisque les pliages de verrouillages peuvent être découpés et verrouillés par les moyens de collages, des éléments de renfort internes , des cales de verrouillage ainsi que des éléments de renfort externes. Sur ces formats, une multitude d'essais industriels concluants ont été réalisés et les palettes fonctionnent parfaitement. Elles ont été réutilisées plusieurs fois. A ce titre des essais ont été réalisés avec des cartons doubles micro cannelures, triple cannelures équipées de cales de renforts et de cales de verrouillage, sans même utiliser l'élément de renfort externe. On a pu installer une charge, pesant 1980 kg, sur seulement quatre plots.

Les plots ne sont pas déformés ou détruits. Ils ont bien rempli leur rôle de support.

En utilisant des cartons plus résistants comme des doubles grosses cannelures et des grammages de papier plus importants, le Demandeur a atteint 600 kg de descente de charge sur le même volume de plot. Beaucoup d'essais ont été aussi réalisés sous forme de palettes et en milieu industriel ainsi que logistique. Les palettes résistent de la même façon qu'en palette en bois. Selon la qualité des cartons utilisés, chaque plot peut au moins résister à une descente de charge de 600 kg, voire beaucoup plus. Des palettes standards de dimensions 1200x800, 1200x1000 ou bien 1150x1150, ayant de préférence 9 plots peuvent supporter des charges uniformément réparties de 5400 kg. Entre autres, la cale de renfort est du carton en triple cannelures dont les couches de papier sont à forte densité et de bonne qualité « kraft » . On peut utiliser d'autres qualités de carton pour arriver au même résultat.

La résistance du plateau supérieure est naturellement adaptée à la charge qui devra être soutenue.

Selon la qualité du carton utilisé, les plots ont une particularité d'être étanche au niveau de leur base, du aux caractéristiques des pliages de verrouillages. N'ayant pas de découpe dans l'angle par le rapprochement des deux premiers triangles et selon la configuration, les plots ne laissent pas rentrer l'humidité. Un plot comme selon la figure 6 sera vite sujet aux agressions de l'eau, la matière étant découpée. Des cartons pouvant être traités contre l'humidité permet de disposer à l'extérieur les palettes selon l'invention. Une palette en carton fera entre 2 et 5 kg environ.

A titre indicatif et non limitatif, et pour une dimension de plot de préférence 1 mm de longueur, 100 mm de largeur et 90 mm de hauteur, nous aurons caractéristiques suivantes :

L'enveloppe carton du plot en lui même :

Le plot peut-être composé d'une feuille de carton ondulé de type double cannelure ou simple cannelure. Mais aussi de la triple cannelure comme du compact. L'épaisseur de la feuille peut être de 2 à 7 mm. Mais il possible d'envisager des épaisseurs supérieures.

L'élément de renfort (30, 31 ), de préférence en croisillon :

L'élément de renfort (30, 31 ) peut-être composée de feuilles de carton simple cannelure, double cannelures, de la feuille triple cannelures ou du compact. Selon la résistance en descente de charge souhaitée et des contraintes économiques. L'épaisseur est évolutive, allant de 2 mm à 20 mm.

La cale de verrouillage (50) avec ses quatre rabats :

L'épaisseur est évolutive selon la feuille de carton pouvant être de la simple cannelure, de la double cannelure ou bien de la triple cannelure, voire de la feuille compact épaisse. L'épaisseur de la cale de verrouillage pourra se situer de préférence entre 4 mm et 10 mm.

L'élément de renfort externe (40) : C'est une feuille de carton de préférence en simple ou en double cannelure, aussi en compact. L'épaisseur pourra se situer entre 4 et 10 mm d'épaisseur. La triple cannelure peut-être utilisée. Les matériaux utilisés peuvent être naturellement de tout type : similaires au carton, comme de la feuille alvéolaire en PP ; des plaques en plastiques, éventuellement des feuilles de métal.

De manière préférée, on pourra utiliser du carton à doubles cannelures, du carton à simple cannelure, du carton à triple cannelure, du carton compact, du carton à micro cannelure simple ou double. Des mélanges de qualité comme, par exemple, construire le plot avec un carton simple cannelure, puis y glisser dedans un renfort en carton de type triples cannelures puis verrouiller le plot avec une cale de verrouille composée d'un carton en double cannelure. Ensuite, nous pouvons renforcer le plot avec un élément de renfort externe en micro cannelure simple ou double. De la triple cannelure, ou tout autre matériau qui sera aisément accessible à l'homme du métier.

Les plots peuvent être collés à n'importe quel endroit sur toute la surface du plateau supérieur. On peut réaliser des palettes de toutes dimensions et des containers de toutes dimensions avec des plots collés dessous, selon l'invention.

Les cannelures seront de préférence à la verticale pour renforcer le phénomène de descente de charge (c'est-à-dire la répartition du poids).

On peut notamment utiliser du carton issu du recyclage. Un plot consommant peu de matière, il est aussi possible de récupérer de vieux emballages puis de découper avec un emporte pièce les formats dans les surfaces suffisantes.

Pour encore augmenter de façon significative la solidité du plot ou du longeron, il est aussi envisageable de coller tous les éléments nommés entre eux comme, l'élément de renfort interne est collé dans le fond. La cale de verrouillage est collée avec les parois internes du plot. Ou bien les triangles peuvent être collés entre eux. Les éléments étant tous liés par le moyen du collage, de préférence avec une colle sans solvant de type colle à bois. Le plot prend des caractéristiques indestructibles. Mais il reste recyclable, avec de la colle sans solvant, en le jetant dans une benne à carton et en le broyant. La colle blanche à bois, sans solvant étant justement recyclable, certifiée recyclable avec les cartons. Elle est aussi ininflammable.

Le plateau supérieur pourra être fabriqué dans le même matériau que celui utilisé pour la fabrication du plot mais pourra naturellement être fabriqué en tout autre matériau selon les connaissances générales de l'homme du métier. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres.

Il est par exemple possible de fabriquer des plots mais aussi des longs plots étroits en guise de longerons. Dans le cas de longerons, il sera aisément possible d'adapter les renforts, les cales de verrouillage, les ceintures en conséquence.

Il est aussi possible de fabriquer des podium, des marches pieds, des tabourets, des tables, des sommiers, des meubles en carton, etc généralement tout élément faisant office de « support de charges ». Nous pouvons naturellement penser à des plots accessoires de calages latéraux entre palettes, lors des transports dans les camions, des conteneurs maritimes ou autres. Les logisticiens utilisent des sacs en plastique, souvent remplis de particules en polystyrène... Les plots en carton étant amortisseur, ils peuvent être fixés sur les parois latérales des palettes ou contre les parois de la remorque.