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Title:
LOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/000232
Kind Code:
A1
Abstract:
Lock comprising an assembly of identification lamellas (7) provided with coding notches (10). A flat key (3) having a coded side (3a) pushes the lamellas (7) up to the alignment of their notches (10) wherein a sensing element (11) is then engaged by rectilinear edge (11b). The lamellas (7) which continue to slide under the thrust of the key (3) drive through the pick-off element (11) a bolt control member (2). An alarm device (21, 26, 27) signals any insertion of a key which does not correspond.

Inventors:
CHATEAU MICHEL MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR1986/000237
Publication Date:
January 15, 1987
Filing Date:
July 04, 1986
Export Citation:
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Assignee:
CHATEAU MICHEL FRANCOIS (US)
CHATEAU DOMINIQUE (FR)
CHATEAU JACQUELINE (FR)
CHATEAU MICHEL MARIE (FR)
International Classes:
E05B19/16; E05B25/00; E05B29/00; (IPC1-7): E05B29/00
Foreign References:
FR597736A1925-11-27
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Claims:
REVENDICATIONS
1. I. Serrure comprenant un organe de commande d'un pêne et un mécanisme d'actionnement de cet organe à l'aide d'une clé portant un code, par l'intermédiaire d'un ensemble 05 d'identification de code comprenant des lamelles de forme générale sensiblement rectangulaire, de mêmes dimensions, juxtaposées parallèlement avec un pas déterminé et mobiles en coulissement suivant leur direction longitudinale, chacune de ces lamelles comportant, sur un côté longitudinal sensiblement rectiligne, une 10 encoche entaillée en l'un de plusieurs emplacements déterminés le long de ce côté, les côtés à encoche de toutes les lamelles étant disposés sensiblement dans un même plan perpendiculaire aux plans des lamelles, de telle façon que, dans ces encoches amenées en alignement par action de la clé sur les lamelles à partir de leur 15 position de repos, peut venir en prise, par une arête rectiligne d'entraînement qu'il comporte, un organe de couplage des lamelles à l'organe de commande du pêne, cet organe de couplage étant apte à transmettre audit organe de commande le mouvement imprimé à la clé, 20 la serrure étant caractérisée par le fait que l'organe de couplage est un palpeur (11) doublement mobile, parallèlement à la direction (6) de coulissement des lamelles (7) et à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles, cette dernière mobilité affectant au moins l'arête d'entraînement ?J (llb) qu'il comporte, laquelle, étant pressée contre l'ensemble des côtés à encoche (7a) des lamelles (7) , est susceptible de s'engager dans les encoches (10) dès qu'elles sont alignées et d'accoupler alors l'organe (2) de commande du pêne à l'ensemble des lamelles (7), de sorte que, lors de son introduction dans la 30 serrure, la clé (3) entraîne les lamelles (7) qui coulissent tout d'abord dans une course de positionnement où leurs encoches (10) viennent s'aligner si la clé (3) est adaptée à la serrure, puis dans une course complémentaire où, si le palpeur (11) a pu venir en prise par son arête d'entraînement (llb) dans les encoches (10) 35 alignées des lamelles, cellesci entraînent, par l'intermédiaire du palpeur (11), l'organe (2) de commande du pêne suivant la direction (6) de coulissement des lamelles (7), dans un sens tendant à mettre le pêne en position d'ouverture, tandis qu'un moyen de rappel de l'organe (2) de commande du pêne en sens inverse est prévu pour le ramener en position de fermeture, ce moyen ne permettant pas, de préférence, de déplacer ledit organe dans le sens de l'ouverture.
2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que des moyens de butée (24, 25; 138b) sont prévus, qui interdisent au palpeur (11) de se déplacer suivant la direction (6) de coulissement des lamelles (7) tant que son arête d'entraînement (llb) n'est pas venue en prise dans les encoches (10) alignées des lamelles (7).
3. Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le mouvement du palpeur (11) à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7) consiste en un mouvement de bascule autour d'un axe d'articulation orienté parallèlement à ce plan et perpendiculaire mentà la direction (6) de coulissement des lamelles (7) et déplaçable suivant cette direction.
4. Serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation du palpeur (11) est défini par une paire d'oreilles latérales (lia) qu'il comporte et qui sont engagées dans une paire de fentes (12) pratiquées dans des parois fixes (31) de la serrure suivant la direction (6) de coulissement des lamelles, les extrémités de ces fentes déterminant les positions extrêmes du palpeur (11) dans ses déplacements suivant cette direction.
5. Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le palpeur (11) comporte une deuxième paire d'oreilles latérales (lie) situées au voisinage de son arête d'entraînement (llb) et engagées dans une deuxième paire de fentes (138) pratiquées dans lesdites parois fixes (31), chacune de ces dernières fentes comprenant une première partie (138a) s'étendant parallèlement à la direction (6) de coulissement des lamelles (7) et une deuxième partie (138b), relativement courte et orientée perpendiculairement à cette direction, l'oreille (lie) correspondante de la deuxième paire du palpeur se trouvant dans cette deuxième partie (138b) lorsque ce dernier prend appui sur les lamelles (7) alors qu'elles sont au repos et que leurs encoches (10) ne sont pas alignées.
6. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle est dotée d'un dispositif d'alarme qui compare le déplacement de l'organe (2) de commande du pêne, oudu pêne luimême, et celui des lamelles (7) et se déclenche en cas de non dé lacement dudit organe ou du pêne durant la course complémentaire de cellesci.
7. Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le dispositif d'alarme comprend un interrupteur (26; 126) qui est fixé au palpeur (11) ou à l'organe (2) de commande du pêne et peut être actionné par l'une au moins des lamelles (7) durant ladite course complémentaire.
8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'interrupteur (126) est actionné par l'intermédiaire d'une barre transversale (121) mobile, parallèle au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7) et perpendiculaire à la direction (6) de coulissement de cellesci, qui peut se déplacer en translation suivant cette direction sous l'action de l'une au moins des lamelles (7) à l'encontre d'une force de rappel élastique, de sorte que, lors du retrait de la clé (3), ladite barre (121) assure en outre le retour des lamelles (7) en position de repos.
9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que le bord de l'encoche (10) de chaque lamelle (7) par lequel l'arête d'entraînement (llb) du palpeur (11) est susceptible d'être attaquée se raccorde par un biseau (10a) au côté longitudinal (7a) de la lamelle (7) dans lequel l'encoche est pratiquée.
10. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle fonctionne à l'aide d'une clé (3) plate, comportant un bord frontal (3a) doté de découpures qui y font apparaître des dents (16) et des creux (15) se succédant suivant une combinaison de codage déterminée, de sorte que la clé (3), introduite dans la serrure, est susceptible de pousser sélectivement, par ledit bord frontal (3a), les lamelles (7) de l'ensemble d'identification et de les positionner avec leurs encoches (10) alignées, puis de leur faire exécuter leur course complémentaire par laquelle est exercée une poussée directe sur l'organe de commande (2) du pêne.
11. Serrure selon la revendication 10, caractérisée par le fait que les découpures du tord frontal de la clé y déterminent un codage binaire, chaque lamelle (7) ayant son encoche (10) située en l'un de deux emplacements déterminés sur sa longueur, J.
12. Serrure selon la revendication 10 ou 11, caractérisée par le fait qu'elle est conçue de telle sorte que la clé (3) attaque directement les lamelles (7) de l'ensemble d'identificar tion, suivant leur direction longitudinale de coulissement <ά).
13. Serrure selon la revendication 10 ou 11, caractérisée par le fait qu'en amont des lamelles (7) de l'ensemble d'identification est disposé un ensemble de pièces pivotantes de renvoi d'angle (134), par l'intermédiaire desquelles la clé^(3) peut actionner les lamelles (7) en étant introduite dans la serrure suivant une direction différente de la direction, longitudinale (6) des lamelles (7).
14. Serrure selon la revendication 13, caractérisée par . e fait que les pièces de renvoi d'angle (134), toutes identiques, l sont montées librement en juxtaposition sur un axe transversal commun (135) de pivotement, et que chacune de ces pièces, associée, à une lamelle (7) respective, est formée d'une plaquette située dans le plan de cette lamelle et comportant un premier bras (134a) sensiblement radial, susceptible de pousser la lamelle (7) correspondante et de l'actionner ainsi en translation, et un deuxième bras (134b) sensiblement radial, faisant un angle avec le premier bras (134a) et susceptible d'être attaqué par la clé (3) introduite dans la serrure suivant ladite direction différente.
15. Serrure selon la revendication 14, caractérisée par le fait que les bras (134a, b) des pièces de renvoi d'angle (134) sont agencés de façon que ladite direction différente d'introduction de la clé (3) soit sensiblement perpendiculaire au plan des côtés à encoche (7a) des lamelles (7).
16. Serrure selon la revendication 14 ou 15, caractérisée par le fait que les pièces de renvoi d'angle (134) sont maintenues au pas d'espacement des lamelles par des entretoises (136) interposées entre lesdites pièces, qui sont engagées en au moins un point de leur pourtour dans les crans d'une pièce transversale (137) en forme de crémaillère.
17. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à16 caractérisée par le fait qu'entre les lamelles (7) de l'ensemble d'identification sont interposées des entretoises d'espacement (108) oblongues, engagées à leurs extrémités dans les crans de pièces transversales (132, 133) en forme de crémaillère.
18. Serrure. selon l'une quelconque des revendications 1 à17 caractérisée par le fait que l'encoche de codage (10) que comporte chaque lamelle (7) sur son côté longitudinal (7a) tourné vers le palpeur (11) est située près de son extrémité opposée à celle (7b) d'attaque par la clé (3).
19. Serrure selon l'une quelconque des revendications 5 à 18, caractérisée par le fait que la deuxième partie (138b) de chacune des fentes (138) de ladite deuxième paire de fentes se continue par une troisième partie (138c), de faible longueur, orientée parallèlement à la première partie (138a).
20. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisée par le fait qu'à chaque lamelle (7) est associée une butée (145) qui l'empêche de se déplacer dans son plan perpendiculairement à sa direction longitudinale (6), cette butée étant disposée à proximité de l'extrémité d'attaque (7b) de la lamelle par la clé (3).
21. Serrure selon la revendication 20, dotée de pièces de renvoi d'angle selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisée par le fait que ladite butée est constituée par une 21 excroissance (145) de la pièce de renvoi d'angle (134) associée à chaque lamelle (7).
22. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, caractérisée par le fait que chaque lamelle (7) comporte une encoche de codage (10, 10') sur chacun de ses deux côtés longitudinaux (7a, 7a'), ces deux encoches y ayant toutefois un positionnement différent.
Description:
Serrure

L'invention se rapporte à une serrure comprenant un organe de commande d'un pêne et un mécanisme d'actionnement de cet organe à l'aide d'une clé portant un code, par l'intermédiaire d'un ensemble d'identification de code comprenant des lamelles de forme générale sensiblement rectangulaire, de mêmes dimensions, juxtaposées parallèlement avec un pas déterminé et mobiles en coulisse ent suivant leur direction longitudinale, chacune de ces lamelles comportant, sur un côté longitudinal sensiblement rectiligne, une encoche entaillée en l'un de plusieurs emplacements déterminés le long de ce côté, les côtés à encoche de toutes les lamelles étant disposés sensiblement dans un même plan perpendiculaire aux plans des lamelles, de telle façon que, dans - ces encoches amenées en alignement par action de la clé sur les lamelles à partir de leur position de repos, peut venir en prise, par une arête rectiligne d'entraînement qu'il comporte, un organe de couplage des lamelles à l'organe de commande du pêne, cet organe de couplage étant apte à transmettre audit organe de commande le mouvement imprimé à la clé. L'invention a pour but de perfectionner une serrure de ce type ' afin de la rendre particulièrement difficile à violer.

A cet effet, selon l'invention, l'organe de couplage est - un palpeur doublement mobile, parallèlement à la direction de coulissement des lamelles et à peu près perpendiculairement au plan des côtés à encoche des lamelles, cette dernière mobilité - affectant au moins l'arête d'entraînement qu'il comporte „ laquelle, étant pressée contre l'ensemble des côtés à encoche des lamelles, est susceptible de s'engager dans les encoches dès . , qu'elles sont alignées et d'accoupler alors l'organe de commande du pêne à l'ensemble des lamelles, de sorte que, lors de son introduction dans la serrure, la clé entraîne les lamelles qui coulissent tout d'abord dans une course de positionnement où leurs encoches viennent s'aligner si la clé est adaptée à la serrure, puis dans une course complémentaire où, si le palpeur a pu venir en prise par son arête d'entraînement dans les encoches alignées

des lamelles, celles-ci entraînent, par l'intermédiaire du palpeur, l'organe de commande du pêne suivant la direction de coulissement des lamelles, dans un sens tendant à mettre le pêne en position d'ouverture, tandis qu'un moyen de rappel de l'organe de commande du pêne en sens inverse est prévu pour le ramener en position de fermeture, ce moyen ne permettant pas, de préférence, de déplacer ledit organe dans le sens de l'ouverture.

Il convient de prévoir des moyens de butée pour interdire au palpeur de se déplacer suivant la direction de coulissement des lamelles tant que son arête d'entraînement n'est pas venue en prise dans les encoches alignées des lamelles. Ainsi, le palpeur reste immobilisé sans pouvoir entraîner l'organe de commande du pêne jusqu'à la mise en alignement desdites encoches, qui ne peut être obtenue qu'au moyen d'une clé portant le codage correct. Dans une forme d'exécution avantageuse, le mouvement du palpeur à peu près perpendiculairement au'plan des côtés à encoche des lamelles consiste en un ' mouvement de bascule autour d'un axe d'articulation orienté parallèlement à ce plan et perpendiculairement à la direction de coulissement des lamelles, et déplaçable suivant cette direction.

Plus particulièrement, l'axe d'articulation du palpeur peut être défini par une paire d'oreilles latérales qu'il comporte et qui sont engagées dans une paire de fentes pratiquées dans des parois fixes de la serrure suivant la direction de coulissement des lamelles, les extrémités de ces fentes déterminant les positions extrêmes du palpeur dans ses déplacements suivant cette direction.

Le palpeur comporte de préférence une deuxième paire d'oreilles latérales situées au voisinage de son arête d'entraînement et engagées dans une deuxième paire de fentes pratiquées dans lesdites parois fixes, chacune de ces dernières fentes comprenant une première partie s'étendant parallèlement à la direction de coulissement des lamelles et une deuxième partie, relativement courte et orientée perpendiculairement à cette direction, l'oreille correspondante de la deuxième paire du

palpeur se trouvant dans cette deuxième partie lorsque ce dernier prend appui sur les lamelles alors qu'elles sont au repos et que leurs encoches ne sont pas alignées, ce qui empêche le palpeur de se déplacer. Une serrure selon l'invention ne se prête pas à des manoeuvres de palpage en vue de découvrir la combinaison codée que comporte l'ensemble des lamelles. En effet, celles-ci ne s'opposent pas à l'introduction dans la serrure d'une clé erronée ou d'un outil quelconque : elles coulissent toujours, mais alors sans entraîner le palpeur. La serrure peut de plus être dotée d'un dispositif d'alarme, propre à détecter et à signaler de telles manoeuvres, qui compare le déplacement de l'organe de commande du pêne, ou du pêne lui-même, et celui des lamelles et se-déclenche en cas de non déplacement dudit organe ou du pêne durant la course complémentaire de celles-ci, ce qui se produit? dès que l'objet introduit dans la serrure ne réalise pas l'alignement des encoches des lamelles. Ce dispositif d'alarme met par exemple en oeuvre un interrupteur qui est fixé au palpeur ou à l'organe de commande du pêne et peut être actionné par l'une quelconque des lamelles durant ladite course complémentaire, par exemple par l'intermédiaire d'une barre transversale mobile, parallèle au plan des côtés à encoche des lamelles et perpendiculaire à la direciion de coulissement de celles-ci, qui peut se déplacer en translation suivant cette direction sous la poussée des lamelles à l'encontre d'une force de rappel élastique; lors du retrait r la clé, ladite barre assure en outre le retour des lamelles en position de repos. Afin d'éviter que, dans l'hypothèse précédente de l'usage-d'une fausse clé, le mouvement d'enfoncement de celle-ci puisse être entravé par accrochage intempestif des encoches de l'une ou de certaines des lamelles sur l'arête d'entraînement du palpeur au cas cù cette arête serait affectée d'une légère déformation ou d'un petit décalage par rapport à sa configuration de repos théorique, de sorte que la fausse clé manquerait à déclencher le dispositif d'alarme dont est dotée la serrure, il convient de prévoir que le bord de l'encoche de chaque lamelle par lequel

l'arête d'entraînement du palpeur est susceptible d'être attaquée se raccorde par un biseau au côté longitudinal de la lamelle dans lequel l'encoche est pratiquée.

La serrure selon l'invention est particulièrement avantageuse lorsqu'elle est conçue pour fonctionner à l'aide d'une clé plate, comportant un bord frontal doté de découpures qui y font apparaître des dents et des creux se succédant suivant une combinaison de codage déterminée; une telle clé, introduite dans la serrure, est susceptible de pousser sélectivement, par ledit bord frontal, les lamelles de l'ensemble d'indentification et de les positionner avec leurs encoches alignées, puis de leur faire exécuter leur course complémentaire. Dans une forme d'exécution très simple, les découpures du tord frontal de la clé y déterminent un codage binaire, chaque lamelle ayant son encoche située en l'un de deux emplacements déterminés sur sa longueur. Une serrure selon l'invention peut être conçue de telle sorte que la clé attaque directement les lamelles de l'ensemble d'identification, suivant leur direction longitudinale de coulissement. Lorsqu'une autre direction d'introduction de la clé est souhaitable, on peut disposer, en amont des lamelles de l'ensemble d'identification, un ensemble de pièces pivotantes de renvoi d'angle, par l'intermédiaire desquelles la clé peut actionner les lamelles en étant introduite dans la serrure suivant une direction différente de la direction longitudinale des lamelles.

Selon une caractéristique de l'invention, les pièces de renvoi d'angle, toutes identiques, sont montées librement en juxtaposition sur un axe transversal commun de pivotement; chacune de ces pièces, associée à une lamelle respective, est formée d'une plaquette située dans le plan de cette lamelle et comportant un premier bras sensiblement radial, susceptible de pousser la lamelle correspondante et de l'actionner ainsi en translation, et un deuxième bras sensiblement radial, faisant un angle avec le premier bras et susceptible d'être attaqué par la clé introduite dans la serrure suivant ladite direction différente. Deux

directions d'introduction de la clé sont ainsi offertes, selon que la clé attaque les pièces de renvoi d'angle par leur premier bras (étant alors introduite dans la même direction que si elle attaquait directement les lamelles), ou par leur deuxième bras. Ces deux directions font entre elles un angle qui est fonction de l'angle des premier et deuxième bras des pièces de renvoi d'angle. En particulier, ces bras peuvent être agencés de façon que les deux directions d'introduction de la clé soient sensiblement perpendiculaires. En pratique, ces deux directions pourront correspondre respectivement à l'introduction de la clé du côté intérieur et du côté extérieur du local défendu par la serrure.

Afin de maintenir les pièces de renvoi d'angle au pas d'espacement des lamelles, qui est égal à-celui des dents et creux du bord codé de la clé, il convient d'interposer entre lesdites pièces des entretoises, qui sont engagées en au moins un point de leur pourtour dans les crans d'une pièce transversale en forme de crémaillère, le pas de ces crans éta t égal au pas moyen des lamelles de l'ensemble d'identification. Ce dernier pas peut lui- même être défini de façon analogue par des entretoises d'espacement oblongues, engagées à leurs extrémités dans les crans de pièces transversales en forme de crémaillère.

Avantageusement, l'encoche de codage que comporte chaque lamelle sur son côté longitudinal tourné vers le palpeur est située près de son extrémité opposée à celle d'attaque par la clé, de sorte que le palpeur, dont l'arête dentraînement se trouve au voisinage des encoches des lamelles, ne recouvre ces dernières que sur une faible longueur. Si en outre on prévoit que la deuxième partie de chacune des fentes de ladite deuxième paire de fentes se continue par une troisième partie, de faible longueur, orientée parallèlement à la première partie, il est possible d'amener le palpeur à découvrir et à libérer complètement les lamelles en le plaçant provisoirement dans une position d'effacement où il est retenu par sa deuxième paire d'oreilles engagées dans ladite troisième partie des fentes précitées. Lorsqu'à chaque lamelle est associée une butée qui

l'empêche de se déplacer dans son plan perpendiculairement à sa direction longitudinale, si cette butée est disposée à proximité de l'extrémité d'attaque de la lamelle par la clé, elle ne s'oppose pas au retrait de la lamelle considérée, après effacement du palpeur, en vue de changer le code inscrit dans l'ensemble d'identification de la serrure. Un tel changement peut être réalisé soit par échange d'au moins une lamelle avec me lamelle portant une encoche autrement positionnée, soit, lorsque chaque lamelle comporte une encoche de codage sur chacun de ses deux côtés longitudinaux, ces deux encoches y ayant toutefois un positionnement différent, par simple retournement dans son plan d'au moins une lamelle.

La butée précitée, assurant le maintien de chaque lamelle, . peut être constituée par une excroissance de la pièce de renvoi d'angle prévue en association avec la lamelle. .

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, iTi régard des dessins annexés, d'exemples de réalisation non • limitatifs. La figure 1 représente schématiquement, en perspective, une serrure selon l'invention, seules certaines parties de son boîtier étant montrées.

Les figures 2a à 2d représentent en coupe longitudi n ale la serrure de la figure 1 dans différentes situations de fonctionnement.

La figure 3 représente schématiquement, en perspective, une variante d'exécution de la serrure.

La figure 4 représente une coupe longitudinale de la serrure de la figure 3 en position de repos. La serrure représentée à la figure 1 comprend un boîtier 1 à travers lequel peut coulisser en translation une tige rectiligne 2, sous l'action d'une clé plate 3 introduite dans le boîtier par une fente d'entrée 4, cette clé agissant sur la tige 2 par l'intermédiaire d'un mécanisme interne qui sera décrit plus loin. Une extrémité 2a de la tige 2 constitue le pêne de la serrure, qui

peut être engagé dans une gâche 5 conjuguée (figure 2a) ou a être retiré (figure 2c). Le retrait du pêne 2a hors de la gâche 5 s'effectue par introduction de la clé 3, tandis que son rappel en position de condamnation dans la gâche 5 est obtenue à l'aide d'un moyen d'actionnement non représenté, tel qu'un ressort ou un bouton rotatif manuel portant un excentrique capable de repousser la tige 2 en direction de la gâche 5. Bien entendu, le pêne peut aussi être constitué par une pièce indépendante de la tige 2, mais couplée à cette dernière de façon à être commandée par ladite tige. Cï peut également prévoir une pièce intermédiaire entre le pêne et la tige 2, telle qu'un levier coudé, lorsque la direction d'actionnement du pêne est différente de la direction 6 de translation de la tige 2. *

Le mécanisme de la serrure comprend un ensemble de lamelles αblongues 7 -, qui sont mobiles et guidées de façon à pouvoir coulisser longitudinalement, suivant la direction 6 de translation de la tige 2, entre des plaquettes de guidage 8 juxtaposées parallèlement les unes aux autres avec interposition d'entretoises 9 légèrement plus épaisses que les lamelles 7. Les plaquettes 8 et les entretoises 9 sont assemblées sur une broche transversale 30 qui les traverse toutes.

Les lamelles 7 sont- identiques dans leur forme générale rectangulaire, et offrent chacune un côté rectiligne 7a affleurant librement entre les plaquettes 8 dans un plan commun parallèle à la direction 6. Chacua ϋt- ces côtés 7a est entaillé d'une encoche 10 de forme triangulaire, à laquelle est donnée l'une de deux positions déterminées sur la longueur de la lamelle, de sorte que la série d'encoches 10 que-comporte l'ensemble de lamelles 7 est disposée suivant un code binaire défini par les positions respectives des encoches successives lorsque les lamelles sont en position de repos (figure 1).

Entre l'ensemble de lamelles 7 et la tige 2 est monté un palpeur 11 constitué par une pièce de tôle profilée pouvant pivoter autour d'un axe défini par deux oreilles latérales lia engagées dans des fentes 12 qui s'étendent dans deux parois

opposées d'un châssis 31 intérieur au boîtier 1 parallèlement à la direction 6, et offrant, sur un bord lie situé du côté opposé à l'axe de pivotement précité, une arête rectiligne 11b appliquée contre les côtés 7a à encoche 10 des lamelles 7 par un ressort à lame 13 de faible puissance (figures 2a à 2d) . L'arête 11b du palpeur 11 est, comme son axe de pivotement, parallèle au plan des côtés 7a des lamelles 7 et perpendiculaire à la direction 6 de déplacement de la tige 2 (et des lamelles 7).

La fente 4 d'introduction de la clé 3 est située en regard des extrémités 7b alignées des plaquettes 7 juxtaposées. Elle se prolonge à l'intérieur de l'ensemble que forment ces plaquettes par une série de fentes 14 pratiquées dans les plaquettes de guidage 8, ces fentes recevant la clé 3 introduite dans la serrure par la fente d'entrée 4 et, plus précisément, le bord antérieur 3a de la clé, lequel comporte un codage représenté par des découpures faisant apparaître des creux 15 et des dents 16 qui se succèdent suivant un code déterminé. Le nombre de positions binaires prévues sur le bord codé 3a est choisi de façon à obtenir un très grand nombre de combinaisons possibles; par exemple, 32 positions binaires-fournissent plusieurs milliards de combineisons différentes.

Lorsqu'on enfonce dans la serrure la clé 3, celle-ci fait se déplacer longitudinalement chacune des ^-«selles 7 suivant la direction 6 d'une quantité déterminée, respectivement grande ou petite, selon qu'elle est attaquée par une deιr. lu ou par un creux 15 du bord antérieur 3a de la clé 3. Lorsque le code de la clé correspond au code de positionnement des encoches 10, celies-ci sont amenées à s'aligner et peuvent alors recevoirJ-'afrête rectiligne 11b du palpeur 11, qui s'y engage sous l'action du ressort à lame 13 (figure 2b).

La clé 3 étant enfoncée plus avant dans la serrure, les lamelles 7 se déplacent toutes ensemble sous la poussée de la clé, entraînant dans leur mouvement de translation le palpeur 11 en prise par son arête 11b avec les encoches 10 alignées. Le déplacement du palpeur 11 n'est pas entravé par les plaquettes de

guidage 8, qui comportent de grandes encoches 17 dont la longueur couvre toute la course qu'exécutent les encoches 10 des lamelles 7 lors du déplacement d'ensemble de celles-ci durant leur course complémentaire faisant suite à leur course initiale de positionnement de leurs encoches.

La tige 2 est couplée en translation au palpeur par un étrier 18 qui lui est soudé et offre à ses extrémités des boutonnières 19 par où passent des ergots 20 solidaires du palpeur 11. Ce mode de couplage à la tige 2 ne gêne en rien les mouvements de basculement du palpeur.

Ainsi, lorsque le palpeur 11 est entraîné en translation par les encoches 10 alignées des lamelles 7, il entraîne à son tour la tige 2 ' usqu'à une position de fin de course (figure 2c) où le pêne 2a qui la termine a quitté la gâche, assurant la décondamnation de l'élément tel qu'une porte sur lequel est montée la serrure. En même temps, les lamelles 7, ou tout au moins celles qui correspondent à des dents 16 de la clé 3, repoussent une large palette basculante 21, embrassant tout l'ensemble des lamelles 7, qui pivote autour d'un axe 22 fixe, perpendiculaire au plan des lamelles 7, à l'encontre de la force d'un ressort de rappel 23. C'est grâce à ce ressort que la palette 21 ramène en position initiale de repos (figure 2a) l'ensemble des lamelles 7 lors du retrait de la clé 3, l'arête 11b du palpeur échappant alors aux encoches 10 en remontant le long de l'un de leurs flancs, auquel est donnée à " cet effet une certaine inclinaison, l'autre flanc étant perpendiculaire à la direction 6. D'une manière générale, il convient que, comme représenté, le bord lie portant l'arête 11b offre, par rapport au plan des côtés à encoche 7a des lamelles 7, une obliquité propre à favoriser l'échappement du palpeur 11 hors des encoches 10 dans la phase de retour au repos des lamelles. Lorsqu'une personne mal intentionnée cherche à faire fonctionner la serrure avec une clé non conforme 3' , l'introduction de cette clé ne produit pas la mise en alignement des encoches 10 des lamelles 7 (figure 2d) . La fausse clé repousse toutefois ces dernières, tout comme la clé authentique 3, mais

sans entraîner le palpeur 11, qui, n'ayant pas basculé dans les encoches alignées, reste retenu par butée d'une pièce 24, qu'il comporte en saillie, contre un ergot 25 fixe, solidaire du boîtier 1, de sorte que la tige 2 n'est pas actionnée. Le fait que le palpeur 11 n'accompagne alors pas les lamelles 7 dans leur déplacement d'ensemble est détecté par un petit interrupteur 26 monté sur le palpeur et possédant un téton de commande 26a actionné par un bras coudé 27 pivotant autour d'une articulation 28. L'extrémité de ce bras coopère avec la palette 21, qui, en basculant, peut le faire pivoter à l'encontre de la force d'un ressort de rappel 29 assurant une pression permanente sur le téton d'actionnement 26a de l'interrupteur 26.

Lorsque la mauvaise clé 3' est-introduite dans la serrure, les lamelles 7 font basculer la palette 21, qui fait pivoter le bras 27 par rapport à l'interrupteur 26 en l'écartant de celui-ci (figure 2d) de sorte que la pression sur le téton 26a disparaît et que l'interrupteur 26 fonctionne, signalant de toute manière appropriée, par fermeture d'un circuit électrique, la tentative d'ouverture illicite de la serrure. Par contre, lorsque c'est la clé authentique 3 qui est utilisée, il n'y a pas de mouvement relatif entre le palpeur 11 et l'ensemble des lamelles 7, donc pas davan age entre l'interrupteur 26 et son bras d'actionnement,27 (cf figures 2b et 2c), de sorte que l'interrupteur ne fonctic-,ne p.s et qu'aucune alarme n'est déclenchée.

On notera qu'il est possible de modifier, en cas de besoin, le code affecté à la serrure : il suffit d'ouvrir le boîtier et de changer l'ordre et/ou le type des lamelles 7 de l'ensemble d'identification. Par ailleurs, le choix d'un code binaire dans l'exemple décrit n'est nullement limitatif.

La serrure représentée à la figure 3 comprend, comme la serrure de la figure 1, dans un boîtier 1, JJΠ ensemble de lamelles d'identification 7 en forme de rectangle allongé, comportant, sur leur côté longitudinal 7a faisant face au palpeur mobile 11, une encoche de codage 10. Chacune des encoches peut occuper l'une ou

l'autre de deux positions prédéterminées sur la longueur du côté 7a, de sorte que la série d'encoches 10 se trouve disposée suivant un code binaire propre à la serrure lorsque les lamelles 7 sont en position de repos. Le palpeur 11 possède ici encore une paire d'oreilles lia engagées dans des fentes 12 pratiquées, parallèlement à la direction longitudinale 6 des lamelles 7, dans deux parois 31 parallèles intérieures au boîtier 1.

On remarque toutefois que les lamelles 7 de la présente forme d'exécution ont une longueur réduite presque de moitié : elles ne se prolongent que peu au delà de leur encoche 10. En outre, les entretoises 9 ont été supprimées, les lamelles 7 glissant maintenant directement sur le fond la du boîtier 1, et les plaquettes séparatrices 8 font place à des entretoises oblongues 108 dont le pas est déterminé par emboîtement, à leurs extrémités - dotées chacune d'une encoche - dans les crans de crémaillères 132, 133 fixées transversalement entre les parois 31.

Mais la principale .différence réside dans l'adjonction d'un ensemble de pièces pivotantes 134 pour attaquer les lamelles 7 et les faire coulisser sous l'action d'une clé plate introduite dans la serrure. Les pièces 134 sont des pièces de renvoi d'angle identiques, montées indépendamment sur un axe de pivotement 135 commun; elles sont plates, d'épaisseur sensiblement égale à celle des lamelles 7, et à chacune de ces dernières est associée une pièce 134 située dans un même plan. Le pas des pièces 134 est maintenu égal à celui des lamelles 7 d'une part par des entretoises 136 emboîtées dans les crans d'une crémaillère 137 et traversées par l'axe 135, et d'autre part par les entretoises 108 dont les extrémités voisines de la crémaillère 132 passent entre des bras 134a appartenant aux pièces 134, par lesquels celles-ci attaquent les extrémités 7b des lamelles 7. Chaque pièce 134 comporte un second bras 134b orienté sensiblement à angle droit par rapport au bras 134a et doté d'une encoche 134c de réception de la clé.

On notera également que la palette basculante 21 de rappel au repos des lamelles 7 est remplacée par une barre transversale

121, pouvant se déplacer en translation suivant la direction 6 dans des premières parties 138a de fentes de guidage 138 pratiquées dans les parois 31. La barre 121 est sollicitée vers l'ensemble de lamelles 7 au moyen d'un étrier pivotant 139 à rappel élastique. Cet étrier comprend une tige transversale 139a engagée dans des encoches 140 des parois 31 et repliée à ses extrémités pour former des bras 139b qui peuvent pivoter dans des intervalles 142 séparant les parois 31 et le boîtier 1, autour d'un axe matérialisé par la tige 139a, sous l'action d'au moins -un ressort 141 enroulé autour d'une extrémité de la tige 139 et attaché par des extrémités radiales respectivement au bras 139b et à la paroi 31 qui lui correspondent.

Afin d'assurer une action sans dissymétrie des lamelles 7 sur la barre 121 de façon que celle-ci se déplace dans tous les cas parallèlement à^elle-même, il est fait en sorte qu'il y ait toujours, lors de la course de positionnement des lamelles 7, avancement de deux lamelles situées respectivement aux extrémités de l'ensemble d'identification. Autrement dit, les tords codés des clés 3 comportent systématiquement une dent 16 dans la région de chacune de leurs extrémités.

Le palpeur 11 possède, aux extrémités de son arête d'entraînement 11b par la-τιι ile il peut venir en prise avec les encoches 10 aliçr <.s des lamelles 7, une seconde paire d'oreilles latérales lie qui sont respectivement engagées dans les fentes 138. La première parcie 138a de celles-ci, longue et parallèle à la direction 6, re prolonge, à son extrémité voisine de l'ensemble de lamelles 7, par une deuxième partie 138b plus courte, orientée perpendiculairement, puis.-ρâr une troisième partie 138c, encore plus courte, parallèle à la première partie 138a (de sorte que chaque fente 138 a la forme d'un J). Par ailleurs, l'arête 11b du palpeur 11 est maintenue appliquée contre les côtés 7a de l'ensemble de lamelles 7 par une paire de ressorts à lame 113 situés dans les intervalles 142, fixés aux oreilles lie et prenant appui sur les extrémités de l'axe 135 qui débordent dans ces intervalles.

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Pour faire fonctionner la serrure, on peut introduire la clé 3 soit, comme dans le cas de la serrure de la figure 1, parallèlement à la direction 6, la clé agissant alors sur les lamelles 7 par l'intermédiaire des bras 134a des pièces 134, soit perpendiculairement à la direction 6, la clé agissant alors par l'intermédiaire des bras 134b et 134a des pièces 134. Dans les deux cas, ces dernières pivotent autour de l'axe 135, parcourant des angles plus ou moins grands suivant que chacune est attaquée par une dent ou par un creux du bord codé 3a de la clé 3, de sorte que le code de la clé est transmis à l'ensemble de lamelles 7 par l'ensemble de pièces pivotantes 134. Dans le premier cas d'introduction de la clé, celle-ci est guidée entre les entretoises 108 et des becs 136a que comportent les entretoises 136 à proximité de la fente d'entrée 4 correspondante du boîtier 1 de la serrure. Dans le second cas où la clé 3 est introduite par une seconde fente 144 pratiquée dans le couvercle lb du boîtier 1 , ce sont les encoches 134c des bras 134b qui guident la clé durant le mouvement de pivotement des pièces 134. En pratique, la fente 144 est accessible du côté extérieur au local défendu par la serrure, tandis que la fente 4 est accessible du côté intérieur.

En dehors de cette double possibilité d'introduction de la clé, le fonctionnement de la serrure du présent exemple est le même que celui de la serrure de la figure 1. Par enfoncement progressif de la clé, on fait s'aligner les encoches 10 des lamelles 7, la barre 121 étant tout d'abord seule repoussée par les lamelles 7 correspondant aux dents de la clé. Le palpeur 11 bascule alors dans les encoches alignées, puis est entraîné lui aussi en translation par lés lamelles 7 accomplissant leur course complémentaire, guidé par sa première paire d'oreilles lia dans les fentes 12 et par sa seconde paire d'oreilles lie dans la première partie 138a des fentes 138. Le palpeur repousse alors l'organe de commande du pêne, qui est constitué par une tige coulissante 102 accouplée au palpeur par simple enfourche ent. Si la clé introduite dans la serrure ne comporte pas le bon code, son enfoncement ne cause le déplacement que de la barre

121, le palpeur restant immobile, retenu par ses oreilles lie dans la deuxième partie 138b des fentes 138. Dès la fin de la course qui aurait produit l'alignement des encoches si la clé utilisée avait été authentique, la barre 121 rencontre une tige souple 127 qui actionne, via une palette articulée 143, un mini-interrupteur 126 fixé sur le palpeur 11, qui déclenche une alarme. Le bord des encoches 10 par lequel celles-ci sont susceptibles d'entraîner le palpeur 11 lors de leur course complémentaire' est pourvu d'un petit chanfrein 10a qui assure vin coulissement sans entrave, sous la poussée d'une fausse clé, de chaque lamelle 7 par rapport au palpeur 11, bloqué par ses oreilles lie dans la deuxième partie 138b des fentes 138, même si l'arête d'entraînement llb du palpeur était quelque peu déformée ou décalée localement au point de pénétrer légèrement dans -une ou plusieurs encoches 10 alors que toutes les encoches ne sont pas alignées. Cette disposition assure qu'aucune fause clé ne sera arrêtée intempestivement dans sa course d'enfoncement, et causera donc en toute certitude 1'actionnement du mini-interrupteur d'alarme 126.

Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, les lamelles 7 comportent une encoche de codage non seulement sur leur côté longitudinal 7a tourné face au palpeur 11, mais sur leur côté opposé 7a' ou -est prévue une seconde encoche 10'. Les encoches 10 et lu- sont- respectivement situées au voisinage des extrémités de chaque lamelle 7, mais à une distance différente, de sorte que l'une correspond à un 1 binaire et l'autre à un 0 binaire. L'une ou ~ autre des encoches 10, 10' de chaque lamelle peut être mise en service à volonté par simple retournement de la lamelle dans son plan. Cette 'opération est aisée à accomplir, car les lamelles 7 ne sont maintenues en place contre le fond la du boîtier 1 que par leurs extrémités, savoir à une extrémité par le palpeur 11 et la barre 121 qui s'appuient élastiquement sur elles et, à l'autre extrémité, par des protubérances 145 que comportent les pièces 134, orientées sensiblement radialement par rapport à l'axe 135 et ne laissant aux lamelles 7 qu'un faible jeu pour s'écarter du fond la. Par suite, après avoir ôté le couvercle 1b, il suffit de

soulever le palpeur 11 et de l'immobiliser en une position d'effacement où ses oreilles lie sont logées et retenues dans la troisième partie 138c des fentes 138. Les lamelles 7 dont on désire inverser le codage binaire 0 ou 1 peuvent alors être retirées, retournées et remises en place sans que s'y opposent les protubérances 145 correspondantes.