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Title:
MACHINE FOR BENDING TUBES WITH SMALL DIAMETER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/031484
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a machine for bending tubes (1) of small diameter, previously cut and provided with connecting systems at each of their ends. Said machine comprises means for grasping (5) the rear end of the tube (1), means for driving said grasping means along a longitudinal axis, and at least a bending head comprising two forming rollers (7, 8) each having at least a peripheral groove, a folding pin (23) associated with means (24) for moving along a circular path centred on an axis (Y) orthogonal to axis (X), and with means (29) for moving in translation along an axis (Y�1?) parallel to (Y), and with devices for guiding the tube (1) arranged upstream and in the proximity of the forming rollers (7, 8).

Inventors:
JAUBERT PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/000033
Publication Date:
July 23, 1998
Filing Date:
January 09, 1998
Export Citation:
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Assignee:
ROBOLIX SA (FR)
JAUBERT PHILIPPE (FR)
International Classes:
B21D7/02; B21D11/06; (IPC1-7): B21D7/02; B21D11/06
Foreign References:
EP0538207A21993-04-21
EP0319400A11989-06-07
US1567107A1925-12-29
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BARRE LAFORGUE & ASSOCIES (Toulouse, Toulouse, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1/Machine à cintrer des tubes (1) de petits diamètres, notamment inférieurs à 10 mm, prédécoupés de façon à présenter une longueur prédéterminée et dotés de systèmes de raccords (2, 3) à chacune de leurs extrémités, ladite machine à cintrer comprenant un bâti (4) sur lequel est montée au moins une tête de cintrage (7, 8, 23), et des moyens (5) de déplacement longitudinal du tube (1) relativement au bâti (4) selon un axe (X), et étant caractérisée en ce que : les moyens de déplacement longitudinal comprennent des moyens de préhension (5) de l'extrémité arrière du tube (1), et des moyens d'entraînement desdits moyens de préhension selon l'axe longitudinal (X), chaque tête de cintrage comprend : . deux galets de formage (7, 8) présentant chacun au moins une gorge périphérique (9, 10) de section semicirculaire adaptée pour former, dans une position accolée desdits galets, un conduit de guidage présentant un col de diamètre sensiblement supérieur à celui du tube (1), . des moyens (1217) de déplacement relatif des galets de formage (7, 8), aptes à positionner lesdits galets soit dans leur position accolée, soit dans une position dite d'ouverture, apte à permettre le passage du tube (1) selon un axe perpendiculaire à l'axe (X), . un doigt de pliage (23) disposé en aval et à proximité des galets de formage (7, 8), . des moyens (2427) de déplacement du doigt de pliage (23) selon une trajectoire circulaire centrée sur un axe (Y) orthogonal à l'axe (X), . des moyens (30) de déplacement en translation du doigt de pliage (23) selon un axe (Y) parallèle à (Y), . des organes (39, 40) de guidage du tube (1) disposés de part et d'autre de l'axe (X) de façon à venir au contact dudit tube en amont et à proximité des galets de formage (7, 8), lesdits organes de guidage étant adaptés pour s'escamoter transversalement sous 1'effet d'un effort longitudinal exercé par les moyens de préhension (5). 2/Machine à cintrer selon la revendication 1, caractérisée en ce que : les galets de formage (7, 8) comportent deux gorges superposées (9, 10) de sections adaptées pour former deux conduits de guidage présentant des cols de diamètres différents, des moyens (18, 19) de déplacement en translation des galets de formage (7, 8) selon un axe (Y2), (Y3) parallèle à (Y) sont adaptés pour positionner ces derniers de façon que l'une ou l'autre de leur gorge (9, 10) soit axée par rapport à l'axe longitudinal (X). 3/Machine à cintrer selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (33) de déplacement en translation du doigt de pliage (23) aptes à le déplacer radialement par rapport à l'axe (Y). 4/Machine à cintrer selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une réglette (35) disposée en amont des galets de formage (7, 8) au contact de ceuxci, et présentant une face d'appui formant support pour le tube (1), ladite réglette étant associée à des moyens de déplacement (37) adaptés pour l'amener dans une position escamotée autorisant d'avancer les moyens de préhension (5) au contact des galets de formage (7, 8). 5/Machine à cintrer selon la revendication 4, caractérisée en ce que la réglette (35) présente la forme d'un U, les moyens de déplacement de ladite réglette consistant en des moyens de pivotement (37) aptes à la faire basculer autour d'un axe orthogonal aux axes (X) et (Y). 6/Machine à cintrer selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de déplacement relatif des galets de formage (7, 8) comprennent des moyens (1217) d'entraînement en rotation de chacun de ces galets autour des axes (Y2), (Y3), lesdits galets présentant une forme non circulaire adaptée pour libérer un espace lors de leur rotation à partir de leur position accolée. 7/Machine à cintrer selon la revendication 6, caractérisée en ce que chaque galet de formage (7, 8) présente une forme générale semicirculaire ou semielliptique. 8/Machine à cintrer selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que chaque galet de formage (7, 8) est monté sur un arbre (12, 13) s'étendant respectivement selon l'axe (Y2), (Y3), les moyens d'entraînement en rotation desdits galets comportant deux pignons (15, 16) montés chacun sur un des arbres (12, 13), une crémaillère (17) dotée de deux faces latérales dentées agencées pour engrener chacune avec un pignon (15, 16), et des moyens (70) d'entraînement de la crémaillère (17) selon un axe longitudinal (XI) parallèle à l'axe (X).
2. 9/Machine à cintrer selon les revendications.
3. et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que l'arbre (12, 13) de chaque galet de formage (7, 8) est constitué d'une tige d'un vérin (18, 19, 21, 22) agencé de façon à engendrer les déplacements en translation dudit galet respectivement selon l'axe (Y2), (Y3). 10/Machine à cintrer selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un organe d'appui (53) rétractable latéralement relativement à l'axe (X) agencé pour venir se positionner au contact d'une génératrice du tube (1) diamétralement opposée à celle reposant sur la face d'appui de la réglette (35), en amont et à proximité des galets de formage (7, 8). 11/Machine à cintrer selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'organe d'appui est constitué d'un câble (53) s'étendant à l'intérieur d'une gaine (54), une des extrémités de ce câble (53) étant solidarisée à une tige de vérin (55) agencé pour amener ledit câble à coulisser à l'intérieur de ladite gaine, et l'autre extrémité de ce câble (53) s'étendant selon un plan orthogonal aux plans (X) et (Y) de façon à venir se positionner au contact du tube (1) lors du déplacement du vérin (55). 12/Machine à cintrer selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte deux plaques d'appui (56, 57) présentant une face d'appui convexe, disposées orthogonalement par rapport à l'axe (X), de part et d'autre de ce dernier, en amont des galets de formage (7, 8), lesdites plaques d'appui étant décalées par rapport auxdits galets de formage selon un axe parallèle à l'axe (Y), et disposées de façon que lors de la formation de spires, le tube (1) soit amené après cintrage à se déplacer sur la face d'appui d'une des plaques d'appui (56, 57). 13/Machine à cintrer selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage de la position des plaques d'appui (56, 57) le long d'un axe parallèle à l'axe (Y). 14/Machine à cintrer selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les organes (39, 40) de guidage du tube (1) sont disposés chacun sur l'extrémité d'un bras (50) monté pivotant par rapport au bâti (4) et associé à des moyens élastiques (52) aptes à le maintenir dans une position inclinée vers l'arrière par rapport au sens de déplacement dudit tube. 15/Machine à cintrer selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend : deux cellules de détection (61, 62) disposées symétriquement de part et d'autre de l'axe (X), en amont des galets de formage (7, 8), de façon que, selon le sens de cintrage, le faisceau de l'une desdites cellules soit coupé par l'extrémité du tube (1) lors de la formation de spires, des moyens de commande numérique programmés pour calculer la longueur développée pour la formation de chaque tour de spire, comparer cette valeur avec une valeur mémorisée représentative de la longueur développée théorique nécessaire pour la formation d'un tour de spire, et commander, en fonction du résultat de cette comparaison, un déplacement du doigt de pliage (23) le long de sa trajectoire circulaire en vue de la formation du tour de spire suivant, de façon que la longueur totale développée pour la formation d'une spire soit rigoureusement toujours la même pour une série de produits identiques. 16/Tête de cintrage pour machine à cintrer des tubes (1) de faibles diamètres prédécoupés et dotés de systèmes de raccords (2, 3) à chacune de leurs extrémités, caractérisée en ce qu'elle comprend : deux galets de formage (7, 8) présentant chacun au moins une gorge périphérique (9, 10) de section semicirculaire adaptée pour former, dans une position accolée desdits galets, un conduit de guidage axé selon un axe (X), présentant un col de diamètre sensiblement supérieur à celui du tube (1), des moyens (1217) de déplacement relatif des galets de formage (7, 8), aptes à positionner lesdits galets soit dans leur position accolée, soit dans une position dite d'ouverture, apte à permettre le passage du tube (1) selon un axe perpendiculaire à l'axe (X), un doigt de pliage (23) disposé en aval et à proximité des galets de formage (7, 8), des moyens (2427) de déplacement du doigt de pliage (23) selon une trajectoire circulaire centrée sur un axe (Y) orthogonal à l'axe (X), des moyens (30) de déplacement en translation du doigt de pliage (23) selon un axe (Y1) parallèle à (Y), des organes (39, 40) de guidage du tube (1) disposés de part et d'autre de l'axe (X) de façon à venir au contact dudit tube en amont et à proximité des galets de formage (7, 8), lesdits organes de guidage étant adaptés pour s'escamoter transversalement sous 1'effet d'un effort longitudinal exercé par les moyens de préhension (5).
Description:
MACHINE A CINTRER DES TUBES DE FAIBLE DIAMETRE L'invention concerne une machine à cintrer des tubes de faible diamètre, notamment inférieurs à 10 mm, prédécoupés et présentant des systèmes de raccord à chacune de leurs extrémités. Elle vise également une tête de cintrage destinée à équiper une telle machine.

Les machines à cintrer actuelles utilisées pour le cintrage de tels tubes comprennent classiquement un bâti sur lequel sont montés des moyens de cintrage dotés de surfaces d'appui entre lesquelles passe, est serré puis enroulé le tube à cintrer, lesdits moyens de cintrage étant montés sur une tête de pliage apte à pivoter autour d'un axe coaxial avec l'axe de la forme de cintrage. De plus, ces machines à cintrer comprennent généralement une réglette de guidage disposée en amont du mors de serrage et éventuellement un élément efface-plis disposé en amont de la forme de cintrage. Enfin, elles comprennent des moyens de déplacement longitudinal du tube relativement au bâti.

L'inconvénient majeur de ces machines à cintrer réside dans le fait qu'elles ne permettent d'effectuer les cintrages des tubes que d'un seul côté, soit vers la droite, soit vers la gauche. De plus, l'ensemble de positionnement du mors de serrage et l'ensemble de déplacements de la réglette génèrent un encombrement limitant la géométrie des pièces finales cintrées.

En vue de pallier l'inconvénient relatif au sens unique de cintrage, trois types principaux de machines à cintrer existent à l'heure actuelle.

En premier lieu, une première solution consiste à doter les machines à cintrer d'une pince commandée numériquement adaptée pour faire tourner le tube autour de son axe en vue du changement du sens de cintrage.

Toutefois, de telles machines à cintrer présentent un

premier inconvénient résultant du fait que, lors des changements du sens de cintrage, les mouvements du tube génèrent des phénomènes dits"de coup de fouet" susceptibles notamment d'altérer la forme de la pièce réalisée.

Une deuxième solution consiste à réaliser des machines à cintrer dotées de moyens d'entraînement en rotation de la tête de pliage aptes à faire tourner cette dernière autour du tube. Toutefois, cette solution est à l'heure actuelle exclusivement utilisée avec des tubes conditionnés sous forme de bobine et non avec des tubes prédécoupés et munis au préalable de raccords. Or, il s'avère que la mise en place de ces raccords est plus complexe et plus longue lorsqu'elle est effectuée sur des produits initialement cintrés.

Une troisième solution consiste enfin à réaliser des machines à cintrer dotées d'une double tête de pliage associée à des moyens d'entraînement en rotation et/ou en translation permettant d'amener la deuxième tête de pliage en position de travail. Toutefois, cette solution conduit à la réalisation de machines à cintrer relativement complexes et encombrantes, et donc d'un prix de revient important. De plus, le changement de sens de cintrage oblige à déplacer les têtes de pliage, opération qui nécessite un temps relativement long qui conduit à pénaliser la productivité de la machine.

La présente invention vise à pallier l'ensemble des inconvénients précités des machines à cintrer actuelles et a pour principal objectif de fournir une machine de conception très simple donc d'un coût de revient relativement faible et peu encombrante, permettant de réaliser avec une cadence très élevée la production de pièces de géométrie complexe, non réalisables avec les machines actuelles telles que décrites ci-dessus, à partir de tubes droits de petit diamètre, prédécoupés et dotés de systèmes de raccords à chacune de leurs extrémités.

Un autre objectif de l'invention est de réaliser, avec une cadence élevée, des pièces comportant

des spires.

Un autre objectif de l'invention est de réaliser, avec une cadence élevée, des pièces comportant des portions gainées.

Un autre objectif de l'invention est de réaliser, avec une cadence élevée, des pièces comportant une dernière portion d'extrémité droite très courte.

A cet effet, l'invention vise une machine à cintrer comprenant un bâti sur lequel est monté au moins une tête de cintrage, et des moyens de déplacement longitudinal du tube relativement au bâti selon un axe (X).

Selon l'invention, cette machine à cintrer se caractérise en ce que : -les moyens de déplacement longitudinal comprennent des moyens de préhension de l'extrémité arrière du tube, et des moyens d'entraînement desdits moyens de préhension selon l'axe longitudinal (X), -chaque tête de cintrage comprend : . deux galets de formage présentant chacun au moins une gorge périphérique de section semi- circulaire adaptée pour former, dans une position accolée desdits galets, un conduit de guidage présentant un col de diamètre sensiblement supérieur à celui du tube, . des moyens de déplacement relatif des galets de formage, aptes à positionner lesdits galets soit dans leur position accolée, soit dans une position dite d'ouverture, apte à permettre le passage du tube selon un axe perpendiculaire à l'axe (X), . un doigt de pliage disposé en aval et à proximité des galets de formage, . des moyens de déplacement du doigt de pliage selon une trajectoire circulaire centrée sur un axe (Y) orthogonal à l'axe (X), . des moyens de déplacement en translation du doigt de pliage selon un axe (Y1) parallèle . des organes de guidage du tube disposés de part et d'autre de l'axe (X) de façon à venir

au contact dudit tube en amont et à proximité des galets de formage, lesdits organes de guidage étant adaptés pour s'escamoter transversalement sous 1'effet d'un effort longitudinal exercé par les moyens de préhension.

En premier lieu, une telle machine à cintrer est conque pour permettre de cintrer des tubes prédécoupés dotés de systèmes de raccord à chacune de leurs extrémités. En effet, d'une part, les moyens de préhension sont adaptés pour assurer le maintien de l'extrémité arrière du tube munie de son système de raccord et d'autre part, la faculté"d'ouverture"des galets de guidage, permet d'enfiler le tube droit prédécoupé muni de ses systèmes de raccord, soit manuellement, soit au moyen d'un système de chargement.

De plus, une telle machine à cintrer autorise la production de pièces de géométries complexes et variées puisqu'elle permet de réaliser : -des cintrages par formage sur les galets en amenant le doigt de pliage à se déplacer selon sa trajectoire circulaire centrée sur l'axe (Y), -des rayons variables plus grands que les rayons des galets de formage, notamment en vue d'obtenir des spires, en disposant le doigt de pliage dans une position fixe le long de sa trajectoire circulaire, et en poussant le tube par l'intermédiaire des moyens d'entraînement en translation des moyens de préhension. Il est à noter, en outre, que lors de telles opérations de cintrage, les organes de guidage du tube disposés en amont des galets jouent un rôle primordial car en assurant le maintien de ce tube, ils évitent d'éventuelles déformations de la portion de tube s'étendant entre les moyens de préhension et lesdits galets. De plus, le caractère escamotable de ces organes de guidage permet de déplacer les moyens de préhension jusqu'à ce que ces derniers viennent au contact des galets, et par conséquent, de procéder au cintrage de la quasi-totalité de la longueur des tubes.

Par ailleurs, il est également capital de

noter que le fait que le tube soit guidé à l'intérieur des gorges des galets de formage permet de maîtriser de façon convenable l'ovalisation des tubes de faible diamètre lors des opérations de cintrage de ce dernier.

La machine à cintrer selon l'invention a également comme avantage de permettre de façon très aisée de cintrer les tubes dans les deux sens, les seules opérations à effectuer en vue du changement de cintrage consistant à combiner des déplacements en translation, et un déplacement selon sa trajectoire circulaire, du doigt de pliage. Ainsi, cette machine à cintrer autorise des cadences de pliage très élevées, et de plus du fait de sa conception simple (seul le doigt de pliage est amené à être déplacé) conduit à l'obtention d'une tête de cintrage de faible encombrement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les galets de formage comportent deux gorges superposées de sections adaptées pour former deux conduits de guidage présentant des cols de diamètres différents. De plus, des moyens de déplacement en translation des galets de formage respectivement selon un axe (Y2), (Y3) parallèle à (Y) sont adaptés pour positionner ces derniers de façon que l'une ou l'autre de leur gorge soit axée par rapport à l'axe longitudinal (X).

Cette disposition autorise, sans nécessiter un quelconque réglage, de cintrer un tube présentant deux diamètres différents, tel que par exemple un tube dont certaines portions de longueur sont gainées, et/ou de cintrer un tube avec des rayons de cintrage différents.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine à cintrer comprend des moyens de déplacement en translation du doigt de pliage aptes à le déplacer radialement par rapport à l'axe (Y). Le fait de pouvoir déplacer le doigt de cintrage relativement aux galets de formage permet de faire varier la longueur des portions de tube droites entre deux opérations de cintrage, et notamment de réaliser des portions de tube droites de très faible longueur.

La machine à cintrer comprend, en outre, préférentiellement, une réglette disposée en amont des galets de formage au contact de ceux-ci, et présentant une face d'appui formant support pour le tube, ladite réglette étant associée à des moyens de déplacement adaptés pour l'amener dans une position escamotée autorisant d'avancer les moyens de préhension au contact des galets de formage.

Cette réglette a pour but d'assurer le maintien du tube immédiatement en amont des galets et donc permet d'obtenir le bon angle de cintrage. De plus, son caractère escamotable permet de déplacer les moyens de préhension jusqu'à ce que ces derniers viennent au contact des galets, où ils se substituent à ladite réglette pour assurer le maintien du tube.

De plus, de façon avantageuse, cette réglette présente la forme d'un U, les moyens de déplacement de ladite réglette consistant en des moyens de pivotement aptes à la faire basculer autour d'un axe orthogonal aux axes (X) et (Y).

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de déplacement relatif des galets de formage comprennent des moyens d'entraînement en rotation de chacun de ces galets autour des axes (Y2), (Y3), lesdits galets présentant une forme non circulaire adaptée pour libérer un espace lors de leur rotation à partir de leur position accolée. Ce mode de déplacement relatif des galets a pour avantage de conduire à une optimisation de l'encombrement de la tête de cintrage car la translation desdits galets visant à utiliser l'une ou l'autre de leurs gorges, ainsi que leur déplacement relatif sont opérés autour d'axes uniques (Y2), (Y3).

De plus, il est possible, selon ce mode de réalisation, d'utiliser des galets de tailles différentes permettant de réaliser des cintrages de rayons différents et/ou des cintrages de tubes de diamètres différents. A cet effet, il suffit de réaliser ces galets de façon que leurs axes de rotation soient excentrés d'une valeur adéquate.

Selon un mode de réalisation préférentiel,

chaque galet de formage est monté sur un arbre s'étendant respectivement selon l'axe (Y2), (Y3), les moyens d'entraînement en rotation desdits galets comportant deux pignons montés chacun sur un des arbres, une crémaillère dotée de deux faces latérales dentées agencées pour engrener chacune avec un pignon, et des moyens d'entraînement de la crémaillère selon un axe longitudinal (Xi) parallèle à l'axe (X).

De plus, l'arbre de chaque galet est avantageusement constitué d'une tige d'un vérin agencé de façon à engendrer les déplacements en translation dudit galet respectivement selon l'axe (Y2), (Y3).

Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine à cintrer comprend un organe d'appui rétractable latéralement relativement à l'axe (X) agencé pour venir se positionner au contact d'une génératrice du tube diamétralement opposée à celle reposant sur la face d'appui de la réglette, en amont et à proximité des galets de formage.

Cet organe d'appui a pour fonction, pour des machines à cintrer permettant de façon classique de faire tourner la tête de cintrage autour du tube en vue de réaliser des pliages multidirectionnels, d'assurer le maintien en position du tube lorsque, lors de l'ouverture des galets, la tête de cintrage est disposée de façon que ledit tube se trouve sous la réglette.

De plus, cet organe d'appui est avantageusement constitué d'un câble s'étendant à l'intérieur d'une gaine, une des extrémités de ce câble étant solidarisée à une tige de vérin agencé pour amener ledit câble à coulisser à l'intérieur de ladite gaine, et l'autre extrémité de ce câble s'étendant selon un plan orthogonal aux plans (X) et (Y) de façon à venir se positionner au contact du tube lors du déplacement du vérin.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine à cintrer comprend deux plaques d'appui présentant une face d'appui convexe, disposées

orthogonalement par rapport à l'axe (X), de part et d'autre de ce dernier, en amont des galets de formage, lesdites plaques d'appui étant décalées par rapport auxdits galets de formage selon un axe parallèle à l'axe (Y), et disposées de façon que lors de la formation de spires, le tube soit amené après cintrage à se déplacer sur la face d'appui d'une des plaques d'appui.

De telles plaques d'appui ont pour avantage de permettre de former des spires présentant un pas déterminé.

De plus, de façon avantageuse, des moyens de réglage permettent de modifier la position des plaques d'appui le long d'un axe parallèle à l'axe (Y), et ainsi autorisent de modifier le pas des spires.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine à cintrer comprend : -deux cellules de détection disposées symétriquement de part et d'autre de l'axe (X), en amont des galets de formage, de façon que, selon le sens de cintrage, le faisceau de l'une desdites cellules soit coupé par l'extrémité du tube lors de la formation de spires, -des moyens de commande numérique programmés pour calculer la longueur développée pour la formation de chaque tour de spire, comparer cette valeur avec une valeur mémorisée représentative de la longueur développée théorique nécessaire pour la formation d'un tour de spire, et commander, en fonction du résultat de cette comparaison, un déplacement du doigt de pliage le long de sa trajectoire circulaire en vue de la formation du tour de spire suivant, de façon que la longueur totale développée pour la formation d'une spire soit rigoureusement toujours la même pour une série de produits identiques.

Ces dispositions permettent, lors de la production d'une série de produits identiques, de consommer une longueur développée fixe pour la formation des spires, et ainsi de former des produits dont les angles des brins d'entrée et de sortie des spires sont toujours identiques.

Par ailleurs, les organes de guidage du

tube sont préférentiellement disposés chacun sur l'extrémité d'un bras monté pivotant par rapport au bâti et associé à des moyens élastiques aptes à le maintenir dans une position inclinée vers l'arrière par rapport au sens de déplacement dudit tube.

Cette conception permet d'obtenir un autoblocage des organes de guidage lors du déplacement du tube, tout en autorisant l'escamotage, par pivotement, de ces derniers sous 1'effet de 1'effort exercé par les moyens de préhension.

L'invention s'étend à une tête de cintrage comprenant : -deux galets de formage présentant chacun au moins une gorge périphérique de section semi-circulaire adaptée pour former, dans une position accolée desdits galets, un conduit de guidage axé selon un axe (X), présentant un col de diamètre sensiblement supérieur à celui du tube, -des moyens de déplacement relatif des galets de formage, aptes à positionner lesdits galets soit dans leur position accolée, soit dans une position dite d'ouverture, apte à permettre le passage du tube selon un axe perpendiculaire à l'axe (X), -un doigt de pliage disposé en aval et à proximité des galets de formage, -des moyens de déplacement du doigt de pliage selon une trajectoire circulaire centrée sur un axe (Y) orthogonal à l'axe (X), -des moyens de déplacement en translation du doigt de pliage selon un axe (Y) parallèle à (Y), -des organes de guidage du tube disposés de part et d'autre de l'axe (X) de façon à venir au contact dudit tube en amont et à proximité des galets de formage, lesdits organes de guidage étant adaptés pour s'escamoter transversalement sous 1'effet d'un effort longitudinal exercé par les moyens de préhension.

Elle vise également une tête de cintrage présentant l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus

énoncées.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins qui font partie intégrante de la présente description : -la figure 1 est une vue latérale, partiellement en coupe longitudinale, par un plan axial, d'une machine à cintrer conforme à l'invention, -la figure 2 est une vue de dessus de cette machine à cintrer, -la figure 3 en est une coupe transversale par un plan vertical A, -la figure 4 est une coupe longitudinale partielle par un plan B, à échelle agrandie, des moyens de guidage escamotables de cette machine à cintrer, -et la figure 5 est une vue schématique en perspective de cette machine à cintrer lors de la réalisation de spires.

La machine à cintrer représentée à titre d'exemple aux figures 1 à 3 est adaptée pour assurer le cintrage de tubes 1 de faible diamètre, tels que par exemple d'un diamètre de 4, 75 mm, prédécoupés à une longueur prédéterminée, et dotés de raccords 2, 3 à chacune de leurs extrémités.

Cette machine à cintrer comprend, en premier lieu, un bâti 4 sur lequel est montée une tête de cintrage décrite ci-dessous, et une pince 5 apte à enserrer l'extrémité arrière du tube 1 en aval du raccord 3, ladite pince étant logée à l'intérieur d'un conduit cylindrique 6 et associée à des moyens d'entraînement classiques (non représentés) aptes à la déplacer longitudinalement selon un axe (X) relativement au bâti 4.

En outre, cette machine à cintrer peut être dotée, soit de moyens d'entraînement en rotation de la pince 5 autour de l'axe (X), soit de moyens d'entraînement en rotation du bâti 4 autour de la pince 5, et ce dans le

but de réaliser des pliages multidirectionnels. Les têtes de cintrage ci-dessous décrites peuvent également équiper une machine à cintrer telle que décrite dans le brevet FR 2 554 021.

A des fins de simplification, la machine à cintrer sera toutefois décrite ci-dessous dans une position fixe telle que représentée aux figures permettant de cintrer le tube 1 soit à droite, soit à gauche, par formage dans un plan horizontal, et de réaliser des spires à axe de révolution vertical.

En premier lieu, la tête de cintrage comporte deux galets de formage 7, 8 de forme générale semi-circulaire (telle que représentée aux figures) ou semi-elliptique, dotés chacun de deux gorges superposées 9, 10, de sections semi-circulaires, permettant de guider des tubes de diamètres différents, tels que par exemple un tube 1 de diamètre donné et le même tube 1 recouvert d'une gaine.

Chacun de ces galets de formage 7, 8 est monté sur l'extrémité supérieure d'un arbre de rotation vertical 12, 13 auquel il est solidarisé au moyen d'une vis 11, chacun desdits arbres étant logé et monté rotatif à l'intérieur d'alésages ménagés dans un boîtier 14.

Les moyens d'entraînement en rotation de ces arbres 12, 13 autour de leur axe de révolution respectif (Y2), (Y3) comprennent, pour chacun desdits arbres, un pignon 15, 16 monté autour et solidaire de ce dernier. Ils comprennent, également, une crémaillère 17 s'étendant horizontalement et dotée de deux faces latérales dentées agencées pour engrener chacune avec un des pignons 15, 16.

Les moyens d'entraînement en rotation des arbres 12, 13 comprennent, enfin, un vérin 70 agencé horizontalement, dont le corps est solidaire du bâti 4, et dont la tige est solidarisée à la crémaillère 17 de façon à engendrer les déplacements de cette dernière selon un axe horizontal (X1).

De tels moyens d'entraînement en rotation

permettent de faire pivoter les galets de formage 7, 8 d'un angle de 90 degrés entre : -une position accolée desdits galets, représentée aux figures, où ces derniers assurent le guidage du tube 1, -et une position"d'ouverture"desdits galets (représentée en pointillé à la figure 2), où les faces planes tronquées de ces derniers se trouvent en vis- à-vis, permettant notamment la mise en place et le déchargement du tube 1.

Il est à noter, en outre, que ces moyens d'entraînement en rotation des arbres 12, 13, et donc des galets de formage 7, 8 permettent d'utiliser des galets de taille supérieure à ceux représentés aux figures en vue d'obtenir des rayons de formage différents. A cet effet, il suffit simplement que l'axe de rotation de ces galets soit excentré de façon adéquate par rapport à l'axe de symétrie de ces derniers.

Les galets de formage 7, 8 sont également associés à des moyens d'entraînement en translation respectivement selon les axes (Y2), (Y3), aptes à amener, soit l'une, soit l'autre gorge 9, 10 dans l'axe du plan de déplacement du tube 1.

Ces moyens d'entraînement en translation comprennent, pour chaque arbre 12, 13, un piston 18, 19 solidarisé sous l'extrémité inférieure dudit arbre au moyen d'une vis telle que 20, chacun desdits pistons s'étendant dans une chambre de vérin 21, 22 ménagée dans le boîtier 14, et dotée classiquement d'entrées de fluides aptes à permettre d'engendrer les déplacements des pistons.

La tête de cintrage comprend également un doigt de pliage 23 consistant en un galet de forme cylindrique disposé en aval des galets de formage 7, 8 et associé à : -des moyens de déplacement dudit doigt de pliage selon une trajectoire circulaire centrée sur un axe (y) coplanaire avec les axes (Y2), (Y3), et perpendiculaire à l'axe (X),

-des moyens de déplacement en translation dudit doigt de pliage selon un axe (Y1) parallèle à (Y), -et des moyens de déplacement en translation dudit doigt de pliage selon des axes radiaux par rapport à l'axe (Y).

A cet effet, la machine à cintrer comprend, en premier lieu, un bloc rotatif 24 solidaire d'un arbre moteur 25 s'étendant selon l'axe (Y) et situé sous le boîtier 14, ledit arbre étant monté rotatif par rapport au bâti 4 par l'intermédiaire de roulements tels que 26, et étant entraîné en rotation par un moto-réducteur 27 coaxial avec ce dernier.

En vue des déplacements du doigt de pliage 23 selon l'axe (Y1), la machine à cintrer comporte un premier chariot 28 monté sur le bloc rotatif 24 par l'intermédiaire d'un système de guidage en translation 29 en forme de queue d'aronde, et solidarisé à la tige d'un vérin 30 agencé verticalement, dont le corps est porté par une platine horizontale 31 fixée au bloc rotatif 24.

Enfin, en vue des déplacements du doigt de pliage 23 selon des axes radiaux par rapport à l'axe (Y), la machine à cintrer comporte un deuxième chariot 32 monté sur le premier chariot 28 par l'intermédiaire d'un système de guidage en forme de queue d'aronde, et solidarisé à la tige d'un vérin 33 agencé horizontalement, dont le corps est porté par le premier chariot 28.

Le doigt de pliage 23 est quant à lui porté par ce deuxième chariot 32 et se trouve disposé au droit de l'extrémité d'un bras incliné 34 s'étendant au-dessus dudit deuxième chariot en direction des galets de formage 7, 8.

La machine à cintrer comporte, par ailleurs, des premier et second moyens de guidage du tube 1 agencés pour éviter toute déformation dudit tube en amont des galets de formage 7, 8.

Les premiers moyens de guidage consistent en une réglette 35 disposée immédiatement en amont des galets de formage 7, 8 et présentant une face d'appui formant support pour le tube 1. Cette réglette 35 consiste

en un cavalier en forme de U axé sur l'axe (X), et est montée sur une pièce 36 porte-réglette articulée par rapport au bâti 4 autour d'un axe horizontal orthogonal à l'axe (X), de façon à permettre d'escamoter la réglette 35 par pivotement de cette dernière, et d'amener la pince 6 au contact des galets de formage 7, 8.

Les moyens de pivotement de cette réglette 35 consistent, quant à eux, en un vérin 37 s'étendant selon un axe incliné sensiblement de 45° par rapport à l'axe (X), dont la tige est articulée sur ladite réglette, et dont le corps est articulé à l'intérieur d'une chape 38 solidaire du bâti 4.

Les deuxièmes moyens de guidage comprennent, tel que représenté à la figure 4, deux roulettes 39, 40 portées chacune par un bras tel que 50 s'étendant au travers d'une lumière ménagée dans le conduit 6 de guidage de la pince 5, lesdits bras étant montés pivotants, chacun sur une patte telle que 41 solidaire d'une bride 51 montée sur le conduit 6.

De plus, des ressorts à spirale tels que 52 disposés autour de l'arbre de rotation des bras 50 et solidaires des pattes 41 et desdits bras, sont adaptés pour maintenir ces derniers, en l'absence de sollicitation, dans une position où ils sont inclinés vers l'arrière par rapport au sens de déplacement du tube 1.

Ainsi, les roulettes 39, 40 assurent le maintien et le guidage du tube 1 lors du déplacement longitudinal de ce dernier, mais s'escamotent transversalement sous 1'effet de la pression exercée par la pince 5 lorsque cette dernière provient au contact desdites roulettes.

La machine à cintrer comporte, par ailleurs, un organe d'appui adapté pour assurer le support du tube 1 lorsque le bâti 4 est pivoté de 180° par rapport à la position représentée aux figures, et lors de "l'ouverture"des galets de formage 7, 8.

Cet organe d'appui consiste en un câble 53 s'étendant à l'intérieur d'une gaine 54, une des extrémités

de ce câble étant solidarisée à la tige d'un vérin 55 agencé pour amener ledit câble à coulisser à l'intérieur de ladite gaine, et l'autre extrémité étant disposée de façon à venir se positionner transversalement sous le tube 1 (dans la position précitée du bâti 4) lors du déploiement du vérin 55.

La machine à cintrer comporte, en outre, deux plaques d'appui 56, 57 destinées à permettre de déterminer le pas des spires lors de la formation de ces dernières.

A cet effet, ces deux plaques d'appui 56, 57 consistent en deux plaques courbes présentant une face supérieure convexe, disposées orthogonalement par rapport à l'axe (X) de part et d'autre de ce dernier, en amont des galets de formage 7, 8 et décalées vers le haut par rapport audit axe (X).

De plus, ces plaques d'appui 56, 57 sont portées par des pattes verticales telles que 59 percées d'un trou oblong à grand axe vertical et solidarisées au bâti 4 au moyen de vis telle que 60 permettant de régler la position en hauteur desdites plaques d'appui et donc de modifier le pas des spires.

Tel que représenté à la figure 5, lors de la formation de spires, le tube 1 est amené à se déplacer sur la face supérieure d'une des plaques d'appui 56, 57 qui détermine donc le pas de cette spire, ajustable selon la position en hauteur de cette dernière.

La machine à cintrer comprend, enfin, deux cellules 61, 62 disposées en amont des plaques d'appui 56, 57 symétriquement de part et d'autre de l'axe (X) de façon que le faisceau d'une desdites cellules soit coupé par le brin d'extrémité du tube 1 lors de la formation de spires.

Ces deux cellules 61, 62 associées à une machine à cintrer à commande numérique, ont pour but de permettre, lors de la réalisation d'une série de produits identiques, de consommer une longueur développée fixe pour la formation des spires, et de former des spires dont l'angle du brin de sortie et l'angle du brin d'entrée sont

toujours identiques.

A cet effet, la machine à cintrer est programmée, lors de chaque tour de spire, pour : -mesurer la longueur développée pour la formation de ce tour grâce à la détection du brin d'extrémité du tube 1, -calculer à partir de cette longueur développée, le rayon de ce tour de spire, -corriger, lorsque ce rayon diffère du rayon théorique prédéterminé, le rayon du tour de spire suivant en commandant un déplacement du doigt de pliage 23 par actionnement du motoréducteur 27, -le tout de façon que la longueur développée pour la formation de la spire soit rigoureusement toujours la même, moyennant la réalisation acceptable d'une spire présentant des rayons légèrement différents.