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Patent Searching and Data


Title:
MACHINE FOR DRAW, IN PARTICULAR FOR LOTTO
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/003360
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a machine for draw characterised in that it uses means such that the result of the draw is the coincidence in time of two electric signals one of which is cyclically generated, while the other is generated by the impact on a sensor (3) of an object whereof the displacement in space is absolutely random, the coincidence of these two signals being used for maintaining in a predetermined state a display screen (1) physically representing the object to be drawn.

Inventors:
CHATEAU CLOTAIRE RAOUL GEORGES (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001498
Publication Date:
January 20, 2000
Filing Date:
July 10, 1998
Export Citation:
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Assignee:
CHATEAU CLOTAIRE RAOUL GEORGES (FR)
International Classes:
G07C15/00; A63F3/06; (IPC1-7): G07C15/00
Foreign References:
FR2762117A11998-10-16
DE3306226A11984-08-23
FR2379863A11978-09-01
EP0348281A11989-12-27
EP0557193A11993-08-25
EP0348281A11989-12-27
EP0557193A11993-08-25
Attorney, Agent or Firm:
Vander Heym, Serge (172 boulevard Voltaire Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Machine de tirage caractérisée en ce qu'elle met en oeuvre des moyens de façon à ce que le résultat du tirage soit la coïncidence dans le temps de deux signaux électriques dont l'un est généré de façon cyclique, tandis que l'autre est généré lors de l'impact avec un capteur (3) d'un objet dont le déplacement dans l'espace est parfaitement aléatoire, la coïncidence des deux signaux étant utilisée pour maintenir dans un état déterminé un afficheur (1) matérialisant l'objet à tirer.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle présente une pluralité d'afficheurs (1) comportant chacun, au moins, une source lumineuse susceptible d'être allumée ou éteinte selon un rythme prédéfini.
3. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le signal aléatoire est généré lors de la rencontre avec le capteur (3) d'une boule (2) brassée par un courant d'air, l'ensemble étant confiné dans une enceinte transparente (4).
4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte une horloge (7) reliée à un compteur (8) connecté à un décodeur (9) chaque sortie (10) du décodeur étant appliquée à un afficheur (1) par l'entremise d'une mémoire (11) et d'un circuit"OU" (12) auquel aboutit la sortie de la mémoire, un bus (13) permettant d'appliquer le signal émis par le capteur (3) à l'entrée de validation de chacune des mémoires, ledit signal n'étant efficace que lors du front montant.
5. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que des moyens sont prévus pour compter les afficheurs maintenus en l'état excité (allumé dans le cas de sources lumineuses).
6. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que des moyens sont prévus pour transmettre les résultats à distance.
Description:
MACHINE DE TIRAGE, NOTAMMENT, POUR JEU DE LOTO.

La présente invention est relative à une machine de tirage du genre de celles utilisées, par exemple, pour le tirage des lotos.

Les machines connues se composent d'une enceinte dans laquelle des boules numérotées, par exemple, y sont placées et brassées, le tirage consistant à extraire, une à une un certain nombre de boules. Une telle machine est décrite dans le brevet européen numéro 348281 ou dans celui 557193 permettant le tirage de figures planes.

Ces machines sont très fiables et le caractère totalement aléatoire du tirage ne peut pas être mis en doute. Cependant la nécessité d'extraire mécaniquement les objets de l'enceinte de brassage rend le tirage relativement long. De même, un certain temps est nécessaire pour effectuer un second tirage, car il faut réintroduire les objets à tirer dans l'enceinte de brassage après avoir contrôlé que tous les objets susceptibles d'être tirés sont réellement introduits dans ladite enceinte, la présence d'une personne, dont la parole ne peut pas être mise en doute, un huissier de justice par exemple, est donc nécessaire avant et pendant le tirage.

On connait, aussi, des machines entièrement électroniques. De telles machines permettent de remédier aux principaux problèmes que l'on rencontre avec les machines précitées.

Toutefois, ces machines présentent un manque total de transparence et il est quasiment impossible de prouver au public, donc aux joueurs, que le caractère aléatoire du tirage est bien respecté.

La machine de l'invention, qui remédie à ces inconvénients, est remarquable en ce que le tirage est le résultat de la coïncidence, dans le temps, de deux signaux électriques, dont l'un est généré de façon cyclique, tandis que l'vautre est généré lors de l'impact avec un capteur d'un objet dont le déplacement dans l'espace est parfaitement aléatoire, le phénomène de coïncidence ayant pour effet de maintenir en état excité un afficheur qui matérialise l'objet à tirer.

Selon un mode de réalisation, la machine comporte une pluraiité d'afficheurs se présentant, chacun sous la forme d'une case renfermant une source lumineuse susceptible d'être allumée ou éteinte selon un rythme prédéfini.

Si, lorsque l'un des afficheurs est allumé, un signal, généré aléatoirement, lui est appliqué, la source lumineuse correspondante reste allumée et, si l'afficheur en cause représente le numéro "20", ce numéro est tiré.

Pour créer le signal aléatoire, on peut utiliser un dispositif semblable à celui décrit dans le brevet européen N°348281 c'est-à-dire comportant une enceinte dans laquelle des boules sont brassées par un courant d'air, ledit dispositif étant complété par un capteur susceptible d'émettre un signal lorsqu'il est heurté par une boule.

D'autres dispositifs peuvent être utilisés dans le même but. Ainsi on peut utiliser un dispositif du type"pachinko"dans lequel une boule pesante descend en rencontrant des obstacles qui modifient sa trajectoire.

La machine de l'invention peut être appliquée à la mise en oeuvre d'un jeu d'adresse. Ainsi, on peut concevoir un dispositif selon lequel le signal émis par le capteur serait déclenché par un joueur qui s'efforcerait de faire coïncider son action avec le cycle d'allumage de l'afficheur matérialisant un lot à gagner.

La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre faite en se référant au dessin annexé à titre d'exemple indicatif, seulement, sur lequel : - la figure 1 illustre l'aspect d'une machine de tirage objet de l'invention ; - la figure 2 est un schéma permettant d'expliciter le fonctionnement de la machine.

En se reportant au dessin et selon un mode de réalisation, la machine se compose d'une pluralité d'afficheurs 1 susceptibles de changer d'état et représentant chacun un symbole, un numéro, etc.

Chaque afficheur est sollicité l'un à la suite de l'autre selon un rythme défini et réglable. Lorsqu'un afficheur change d'état et qu'à cet instant un signal de commande d'origine aléatoire lui est appliqué, il reste dans cet état.

Ainsi, si chaque afficheur comporte une source lumineuse les spectateurs verront les cases s'allumer et s'éteindre les unes après les autres jusqu'au moment où un signal de commande, d'origine aléatoire, coîncidera avec l'allumage de l'un des afficheurs. A cet instant, l'afficheur correspondant restera allumé et matérialisera, par exemple, un numéro. Dans ce cas, le tirage prendra fin lorsqu'un certain nombre d'afficheurs aura été allumé.

Selon un mode de réalisation, le signal aléatoire est généré par la rencontre d'une boule 2 avec un capteur 3. Les boules et le capteur sont disposés dans une enceinte 4, transparente, comportant à sa partie inférieure des moyens 5 pour agiter lesdites boules. De préférence et comme montré sur la figure 1, les afficheurs sont disposés selon un arc de cercle entourant l'enceinte 4. Cet arc de cercle peut d'étendre sur 360°.

En se reportant à la figure 2, on voit que 6 schématise les sources lumineuses des afficheurs 1.

Pour réaliser l'allumage et l'extinction cyclique des sources 6, on utilise une horloge 7 reliée à un compteur 8 et à un décodeur 9. Le décodeur présente autant de sorties 10 que le dispositif dispose d'afficheurs. Chaque sortie 10 est reliée à la lampe correspondante à travers, d'une part, une mémoire 11 et, d'autre part, par un circuit"OU" 12 auquel aboutit la sortie de la mémoire correspondante.

Le capteur 3, qui se comporte comme un interrupteur, permet d'appliquer, par un bus 13, un signal de commande à l'entrée de validation 14 de toutes les mémoires lorsqu'il est heurté par une boule 2, par exemple.

Lorsque les boules ne sont pas agitées, le capteur 3 ne peut pas être excité et les sources lumineuses 6 s'allument un certain temps puis s'éteignent les unes après les autres, le temps d'allumage et d'extinction ne dépendant que du réglage de l'horloge. De préférence, la fréquence du changement d'état des afficheurs est suffisamment élevée pour que l'oeil du spectateur ne puisse pas mémoriser la position de l'afficheur excité.

Lorsque les boules sont agitées, le capteur se trouve excité dès qu'il est heurté par une boule. Un tel événement est parfaitement imprévisible.

A ce moment, un signal de commande est présent à l'entrée de validation de toutes les mémoires mais, seule la mémoire qui constatera un signal à son entrée (sortie 10 du décodeur) sera affectée et, par sa sortie commandera le changement d'état de l'afficheur correspondant. Dans l'exemple représenté, la source lumineuse reliée à la mémoire précitée restera donc allumée et matérialisera par cet état le tirage, par exemple, d'un numéro.

Le signal d'origine aléatoire qui est appliqué au bus 13 n'est efficace que sur le front montant du signal. Lorsque qu'un front montant a été enregistré par une mémoire celle-ci se maintient et un nouveau changement d'état de l'afficheur correspondant n'est pas possible.

A la fin du tirage un signal d'annulation est envoyé aux mémoires par le bus 15.

Lors de l'établissement du signal de sortie d'une mémoire un circuit 16, envoie un information fugitive, par le bus 17, à un compteur d'impulsions (non représenté). Chaque impulsion correspond, donc, à la constatation qu'un afficheur a changé d'état et qu'il a conservé cet état, donc au tirage d'un numéro ou d'un objet. Lorsque le nombre de numéros ou d'objets à tirer est atteint, on arrête la machine, cette manoeuvre est à la portée de l'homme de l'art.

La machine qui vient d'être décrite permet d'effectuer un tirage en un lieu déterminé mais, dans certains cas, il est nécessaire de transmettre ces informations à distance en un lieu où elles peuvent être consulté par le public, dans les bureaux de tabac par exemple.

Selon l'invention des moyens sont prévus pour transmettre le résultat du tirage à distance.

A cet effet, le compteur 8 est relié, par tous moyens de transmissions appropriés, à des décodeurs locaux (non représentés, mais analogues à celui 9) par des bus 18. Chaque décodeur local restitue

les informations qu'il reçoit lorsqu'il est sollicité par un signal extérieur.

Le signal extérieur précité provient d'un bus 19 sur lequel est connectée la sortie d'un circuit"ET"20 dont l'une des entrées reçoit le signal d'entrée de la mémoire 11 et dont l'autre reçoit le signal de sortie de ladite mémoire.

Si deux signaux sont présents au même instant à l'entrée du circuit 20, cela signifie que la source lumineuse 6 correspondante est allumée de façon permanente et un signal est envoyé à l'afficheur local, par le bus 19. Cette information a pour effet, au niveau local, de valider l'information présente, au même instant, sur les bus 18. Si, par exemple, la lampe 6a correspondant, au numéro"18"dans l'exemple représenté, est allumée de façon permanente, tous les afficheurs locaux exposeront la même information.

L'invention prévoit aussi la mise en oeuvre d'un moyen de contrôle.

Un tel moyen peut résider en une caméra vidéo qui filme le résultat du tirage au niveau central et renvoie les informations au niveau local, ou inversement pour comparaison.