D'UN DISPOSITIF A PERCOLATEUR

La présente invention concerne une machine de fabrication de capsules contenant un produit à mélanger à un liquide, notamment au moyen d'un dispositif à percolateur.

Ces capsules sont en particulier destinées à être utilisées dans un dispositif à percolateur permettant de confectionner des boissons au café.

Il sera compris que le terme "capsule" fait référence à un emballage fermé, hermétiquement ou non, qui comprend une coque de réception du produit et un opercule pré-percé ou non de fermeture de cette coque, l'opercule pouvant être percuté par le dispositif à percolateur au moment de la confection d'une boisson au café par exemple. Une telle capsule est également fréquemment dénommée "dosette". Un telle capsule peut être utilisée pour contenir un produit comestible, comme du café ou du chocolat, mais également un produit non alimentaire comme par exemple du gel douche.

Les machines à percolateur pour la confection de boissons au café se sont largement répandues chez les particuliers par suite d'une politique commerciale des fabricants de telles machines, consistant à vendre les machines à des prix relativement peu élevés mais à réaliser leurs principaux bénéfices sur la vente des capsules. L'utilisation quotidienne d'une telle machine peut donc se révéler onéreux. De plus, les capsules sont souvent en aluminium ou autre matériaux peu écologiques car chers à fabriquer et chers à recycler.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients essentiels.

Un objectif principal de l'invention est donc de fournir une machine de fabrication de telles capsules, qui permette à un particulier de fabriquer ses propres capsules et de réaliser ainsi des économies substantielles.

Un autre objectif de l'invention est de fournir des capsules plus écologiques, c'est- à-dire dont le matériau constitutif est moins onéreux et plus facilement recyclable.

La machine concernée utilise des capsules dont chacune comprend une coque de réception du produit, formant un rebord supérieur périphérique, et un opercule de fermeture de la coque, relié à ce rebord ; la machine comprend, de manière connue en soi, un module de distribution du produit et une unité d'application d'opercules sur les coques des capsules.

Selon l'invention, la machine comprend un plateau tournant présentant des alvéoles régulièrement réparties sur sa circonférence, chaque alvéole étant apte à recevoir une coque d'une capsule et à maintenir cette coque en position sur le plateau ; les alvéoles du plateau sont aménagées de telle sorte que, lorsqu'une alvéole est positionnée en regard de ladite unité d'application d'opercules, une autre alvéole est située en regard d'une unité de délivrance de coques de capsules que comprend la machine, une autre alvéole encore est située en regard d'une unité de remplissage d'une coque en produit, et au moins une autre alvéole encore est située en regard d'un secteur libre du plateau, permettant le retrait d'une capsule vis-à-vis d'une alvéole du plateau ;

- ladite unité de délivrance de coques de capsules est située en amont par rapport au module de distribution dans le sens de rotation du plateau ; elle comprend un magasin de stockage des coques empilées les unes dans les autres, et un sous- ensemble de délivrance au plateau des coques une à une, par gravité, de sorte qu'une coque unique est délivrée dans une alvéole du plateau se trouvant en dessous du magasin ;

l'unité de remplissage est située en regard d'une goulotte de délivrance du produit, que comprend le module de distribution ; elle comprend un entonnoir en regard duquel une coque vide placée dans une alvéole du plateau est positionnée par rotation de ce plateau ;

- la machine comprend des moyens d'entraînement du plateau à alvéoles en rotation ; et

la machine comprend un automate de coordination de ces moyens d'entraînement avec des moyens d'entraînement dudit sous-ensemble de délivrance des coques, avec des moyens de commande du fonctionnement du module de distribution, et avec des moyens de commande de l'application d'opercules sur les coques des capsules.

Lors de l'utilisation de la machine, l'automate détecte le positionnement d'une alvéole en regard dudit magasin de façon que cette alvéole soit apte à recevoir ladite coque inférieure délivrée par ledit sous-ensemble de délivrance ; si une alvéole n'est pas positionnée en regard du magasin, l'automate commande l'entraînement du plateau en rotation jusqu'à ce qu'une alvéole soit positionnée en regard du magasin ; l'automate actionne ensuite ledit sous-ensemble de délivrance de façon à libérer une coque, laquelle chute par gravité dans l'alvéole du plateau située en dessous d'elle.

L'automate commande alors la rotation du plateau jusqu'à ce que la coque considérée soit amenée en regard de l'ouverture inférieure de l'entonnoir que comprend l'unité de remplissage ; le module de distribution est ensuite actionné de manière à délivrer une dose appropriée de produit, qui tombe par gravité dans l'entonnoir puis dans la capsule.

L'automate commande ensuite une rotation supplémentaire du plateau jusqu'à ce que la coque considérée soit amenée en regard de l'unité d'application d'opercules puis commande le fonctionnement de cette unité de façon à appliquer un opercule sur cette coque, pour constituer la capsule.

L'automate commande enfin un pivotement supplémentaire du plateau, permettant d'amener cette capsule en regard dudit secteur libre du plateau, au niveau duquel cette capsule peut être retirée de l'alvéole du plateau.

L'utilisateur peut ainsi, grâce à cette machine, réaliser ses propres capsules et réaliser des économies substantielles. De plus, ces capsules, du fait qu'elles n'ont pas à être transportées et stockées, peuvent être en un matériau moins résistant que de l'aluminium, notamment en matière plastique s'agissant de la coque et en un film approprié, s'agissant de l'opercule.

De préférence,

- ledit sous-ensemble de délivrance comprend une pièce mobile en va-et-vient située au niveau de l'extrémité inférieure du magasin ; cette pièce mobile forme, à une extrémité, une ouverture de réception venant, dans une position initiale de la pièce mobile, en regard d'une ouverture inférieure du magasin et recevant la coque inférieure de la série de coques contenues dans le magasin, cette coque inférieure tombant dans cette ouverture de réception par gravité, et le rebord de cette coque inférieure étant reçu contre deux surfaces réceptrices que forme la pièce mobile, situées sur deux côtés opposés de la pièce mobile et parallèles à la direction de déplacement de cette pièce mobile ; la pièce mobile forme également une première glissière située dans le plan desdites surfaces réceptrices de la pièce mobile, qui communique avec une ouverture de libération de ladite coque inférieure, située à l'autre extrémité de la pièce mobile ; la pièce mobile forme aussi deux rampes latérales dont les parties inférieures sont disposées du côté de ladite ouverture de réception, au-dessus du début de ladite première glissière, ces rampes étant situées sur deux côtés opposés de la pièce mobile et étant parallèles à la direction de déplacement de cette pièce mobile, de façon à être aptes à s'engager en-dessous du rebord supérieur périphérique que forme la coque qui est immédiatement supérieure à ladite coque inférieure, ces rampes communiquant avec une deuxième glissière située au-dessus de ladite première glissière ; lors du déplacement de la pièce mobile depuis ladite position initiale, les rampes permettent de soulever la série de coques situées dans le magasin, de manière à assurer le décoincement de ladite coque immédiatement supérieure vis-à- vis de ladite coque inférieure ; lors de l'arrivée de la pièce mobile dans une position finale dans laquelle ladite ouverture de libération vient en regard de l'ouverture du magasin, ladite coque inférieure tombe par gravité dans une alvéole du plateau, au travers de cette ouverture de libération, tandis que ladite coque immédiatement supérieure est retenue par des rebords de la pièce mobile délimitant la partie inférieure de ladite deuxième glissière ;

- lesdits moyens d'entraînement du sous-ensemble de délivrance entraînent ladite pièce mobile selon un mouvement de va-et-vient de cette pièce mobile, de telle sorte que cette pièce mobile se déplace depuis ladite position initiale, de réception de la coque inférieure, jusque dans ladite position finale, puis retourne de cette position finale à ladite position initiale.

De préférence, l'unité de remplissage comprend un organe de tassement mobile en va-et-vient coaxialement à l'entonnoir, au travers de l'ouverture inférieure de l'entonnoir et jusqu'à l'intérieur de la coque.

Ainsi, lorsque le produit est en poudre, l'organe de tassement permet de tasser ce produit dans la coque.

De préférence, dans ce cas d'un organe de tassement,

- la machine comprend un manchon coaxial à l'ouverture inférieure de l'entonnoir précité, ce manchon étant mobile selon l'axe de cet entonnoir entre une position supérieure dans laquelle son extrémité inférieure est à distance du plateau et ne fait pas obstacle au mouvement de rotation de ce plateau, et permet donc la venue d'une coque de capsule en regard de l'ouverture inférieure de l'entonnoir, et une position inférieure dans laquelle cette extrémité inférieure du manchon vient appuyer contre le rebord que comprend cette coque et constitue ainsi un conduit continu depuis l'intérieur du manchon jusqu'à l'intérieur de la coque ; et

- ledit organe de tassement est mobile au travers du manchon.

Ce manchon permet de parfaitement maintenir la coque au moment du tassement du produit opéré par l'organe de tassement et permet de prévenir tout risque de débordement du produit au-delà du rebord de la coque lors de ce tassement.

De préférence, l'unité d'application d'opercules comprend un corps mobile par rapport à une structure de support, cette mobilité se faisant selon une course légèrement supérieure au diamètre du rebord d'une coque, cette course s'étendant entre une position de début d'application d'un opercule et une position de fin d'application d'un opercule ; ce corps mobile comprend, montés sur lui :

un film de support des opercules, ces opercules étant autocollants et placés les uns à la suite des autres sur ce film ;

- une roue d'avancement pas à pas du film, dont l'avancement pas à pas est coordonné au déplacement dudit corps mobile ;

une arête autour de laquelle est engagé le film, de telle sorte que le glissement du film autour de cette arête réalise le décollement d'un opercule vis-à-vis du film, et

- immédiatement en regard de cette arête, un organe applicateur de l'opercule sur le rebord supérieur périphérique de la coque.

En pratique, la coque est positionnée par rapport à l'unité d'application d'opercules de telle sorte qu'une zone antérieure de son bord supérieur périphérique soit située, lorsque le corps mobile est dans ladite position de début d'application, immédiatement en-dessous de ladite arête ; le corps mobile est ensuite déplacé vers ladite position de fin d'application, ce déplacement réalisant un pivotement de ladite roue et donc un glissement du film autour de ladite arête, ce qui réalise un décollement progressif d'un opercule vis-à-vis du film, au fur et à mesure de ce déplacement ; l'opercule vient se coller sur le rebord de la coque située immédiatement en-dessous de l'arête et est appliqué sur ce rebord par ledit organe applicateur, également au fur et à mesure dudit déplacement.

De préférence, l'unité d'application d'opercules comprend un corps mobile et un rail de déplacement, le rail permettant un déplacement entre une position initiale, une position de début d'application d'un opercule et une position de fin d'application d'un opercule.

Le corps mobile comprend, montés sur lui

un film de support des opercules, ces opercules étant autocollants et placés les uns à la suite des autres sur ce film ;

une première roue et une deuxième roue d'avancement pas à pas du film, dont l'avancement pas à pas est coordonné au déplacement dudit corps mobile ;

un ensemble de moyens d'entraînement du rail et des roues ;

un ensemble de moyens de guidage du film, et

une pièce mobile autour de laquelle est engagé le film, de telle sorte que le glissement du film autour de cette pièce mobile réalise le décollement d'un opercule vis-à-vis du film. En pratique, l'unité se déplace en avant le long de son rail pour se positionner au-dessus d'une coque. La pièce mobile et les éléments de guidage du film permettent de positionner et de décoller l'opercule du ruban et de le placer au fur et à mesure du déplacement sur les bords de la coque. Le couple des moyens d'entraînement des roues est identique lors du déplacement pour le positionnement au-dessus de la coque mais est différent lors de l'application de l'opercule.

De préférence, les alvéoles du plateau débouchent dans la périphérie de ce plateau, ce qui facilite le retrait des capsules vis-à-vis de ces alvéoles, soit manuellement soit par un dispositif mécanique.

La machine peut inclure une unité de commande et de gestion, comprenant une mémoire dans laquelle est stocké un programme informatique de commande à distance de la machine, permettant notamment de consulter le nombre de capsules produites, de gérer les stocks de capsules et de sauvegarder et d'utiliser un profil de paramétrage par types de capsules produites.

L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la machine qu'elle concerne.

La figure 1 est une vue en perspective de cette machine, selon un angle de vue situé au-dessus de la machine ;

la figure 2 est une vue en perspective selon un angle de vue situé au-dessous de la machine ;

la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une pièce mobile que comprend une unité de délivrance de coques de capsules faisant partie de cette machine ;

les figures 4 à 6 sont des vues de cette unité de délivrance de coques de capsules en coupe longitudinale passant par l'axe d'une série de coques de capsules, respectivement dans une position initiale de ladite pièce mobile, dans une position intermédiaire de cette pièce mobile et dans une position finale de cette pièce mobile ; la figure 7 est une vue de la machine en perspective éclatée, permettant de détailler différentes pièces constituant une unité de remplissage des coques de capsules et de tassement d'une poudre de café dans ces coques ;

les figures 8 à 10 sont des vues de cette unité de face, au cours de trois phases successives du remplissage d'une coque en poudre de café et du tassement de cette poudre de café dans cette coque ; les figures 1 1 à 13 sont des vues en coupe de l'unité d'application d'opercules, respectivement dans une position de début d'application d'un opercule, une position intermédiaire et une position de fin d'application d'un opercule ; et,

les figures 14 à 17 sont des vues d'un autre mode de réalisation d'une unité d'application d'opercules, respectivement dans une position de départ, une position de début d'application d'un opercule, une position intermédiaire et une position de fin d'application d'un opercule.

Les figures 1 , 2 et 7 représentent une machine 1 de fabrication de capsules destinées à être utilisées par un dispositif à percolateur permettant de confectionner des boissons au café, un tel dispositif étant couramment dénommé "cafetière".

Le terme "capsule" fait référence à un emballage fermé hermétiquement, qui comprend une coque 2 de réception du café moulu et un opercule 3 de fermeture hermétique de cette coque (voir figure 12), l'opercule 3 étant destiné à être percuté par le dispositif à percolateur au moment de la confection d'une boisson au café. Une telle capsule est également fréquemment dénommée "dosette". Chaque coque 2 forme un rebord supérieur périphérique sur lequel un opercule 3 est destiné à être appliqué.

La machine 1 comprend un plateau tournant 5, un moulin à café 6, une unité 7 de délivrance de coques 2, une unité 8 de remplissage et de tassement et une unité 9 d'application d'opercules.

Le plateau 5 est monté tournant sur un châssis inférieur 10 et est animé en rotation par un moteur 1 1 (voir figure 2). Comme visible sur la figure 2, il présente cinq alvéoles 12 régulièrement réparties sur sa circonférence, débouchant dans la périphérie de ce plateau. Chaque alvéole 12 a une largeur légèrement supérieure au diamètre du corps d'une coque 2 mais inférieur au diamètre du rebord supérieur périphérique de cette coque, de sorte qu'elle est apte à recevoir ledit corps au travers d'elle et que ledit rebord soit reçu contre le plateau 5, la coque 2 étant ainsi maintenue en position sur le plateau.

Comme visible également sur la figure 2, les alvéoles 12 sont aménagées de telle sorte que, lorsqu'une alvéole 12 est positionnée en regard d'une zone d'application d'opercule que comprend ladite unité 9 d'application d'opercules, une autre alvéole 12 est située en regard d'un magasin tubulaire 15 contenant des coques 2, que comprend l'unité 7 de délivrance de coques, une autre alvéole 12 est située en regard d'un entonnoir 16 que comprend l'unité 8 de remplissage et de tassement, et deux autres alvéoles 12 sont situées en regard d'un secteur libre du plateau 5, en arrière du moulin 6, permettant le retrait d'une capsule vis-à-vis d'une alvéole 12. Le moulin 6 est de type classique ; il comprend un bac 17 de réception de grains de café à moudre et une goulotte 18 (voir figure 7) de délivrance de poudre de café moulu à l'entonnoir 16.

L'unité 7 de délivrance de coques 2 est située en amont par rapport au moulin 6 dans le sens de rotation du plateau 5 ; elle comprend le magasin 15 de stockage des coques 2 empilées les unes dans les autres, et un sous-ensemble de délivrance au plateau des coques 2 une à une, par gravité. Ce sous-ensemble comprend une pièce mobile 20 située au niveau de l'extrémité inférieure du magasin 15, un moteur 21 , une courroie 22 reliée à une extension 23 que forme la pièce 20, et une roue 24 portée par une embase que comprend l'unité 7, la courroie 22 étant engagée sur le pignon de sortie du moteur 21 et sur la roue 24. Le moteur 21 est apte à être entraîné alternativement dans un sens de rotation et dans le sens de rotation inverse, de sorte qu'il anime la pièce 20 d'un mouvement de va-et-vient.

Comme visible sur les figures 2 à 6, la pièce 20 forme, à une extrémité, une ouverture de réception 25 venant, dans une position initiale de la pièce mobile 20 représentée sur les figures 2 et 4, en regard d'une ouverture inférieure du magasin 15 et recevant la coque 2 inférieure de la série de coques contenues dans le magasin 15 ; cette coque 2 inférieure tombe par gravité dans cette ouverture de réception 25. Le rebord supérieur périphérique de cette coque 2 inférieure est reçu contre deux surfaces réceptrices 26 que forme la pièce 20, situées sur deux côtés opposés de la pièce 20 et qui sont parallèles à la direction de déplacement de cette pièce. La pièce 20 forme également une première glissière 27 située dans le plan desdites surfaces réceptrices 26, qui communique avec une ouverture 28 de libération de ladite coque 2 inférieure, située à l'autre extrémité de la pièce 20. La pièce 20 forme aussi deux rampes latérales 29 dont les parties inférieures sont disposées du côté de ladite ouverture de réception 25, au-dessus du début de ladite première glissière 27, ces rampes 29 étant situées sur deux côtés opposés de la pièce 20 et étant parallèles à la direction de déplacement de cette pièce 20. Elles sont situées à une hauteur de la pièce 20 telle qu'elles sont aptes à s'engager en-dessous du rebord supérieur périphérique que forme la coque 2 qui est immédiatement supérieure à ladite coque 2 inférieure dans le magasin 15. Ces rampes 29 communiquent avec une deuxième glissière 30 située au-dessus de ladite première glissière 27.

La pièce 20 est mobile depuis la position initiale montrée sur la figure 4, dans laquelle l'ouverture de réception 25 se trouve en regard de l'ouverture inférieure du magasin 15, la coque 2 inférieure tombant par gravité dans cette ouverture de réception 25. À partir de cette position initiale, la pièce 20 est déplacée vers la gauche sur les figures 5 et 6 ; au cours de ce déplacement, les rampes 29 s'engagent sous le rebord supérieur de ladite coque immédiatement supérieure et, au cours de ce déplacement, soulèvent la série de coques 2 situées dans le magasin 15, de manière à assurer le décoincement de ladite coque 2 immédiatement supérieure vis-à-vis de ladite coque 2 inférieure, comme représenté sur la figure 5 ; lors de l'arrivée de la pièce 20 dans la position finale montrée sur la figure 6, dans laquelle ladite ouverture de libération 28 vient en regard de l'ouverture du magasin 15, ladite coque 2 inférieure (qui n'est plus représentée sur la figure 6) tombe par gravité dans l'alvéole 12 du plateau 5, au travers de cette ouverture de libération 28, tandis que ladite coque 2 immédiatement supérieure est retenue par des rebords de la pièce mobile délimitant la deuxième glissière 30.

Lors du retour de la pièce 20 dans ladite position initiale, cette coque 2 tombera contre les surfaces 26 par gravité et un nouveau cycle de délivrance de cette coque 2 dans l'alvéole 12 suivante pourra recommencer.

Comme le montre plus particulièrement les figures 1 et 7, l'unité 8 de remplissage des coques 2 et de tassement de la poudre de café dans ces coques 2 comprend, outre l'entonnoir 16, un châssis 35 de guidage d'un organe de tassement 36, un sous- ensemble 37 de déplacement vertical de cet organe 36, un manchon inférieur 38 et un sous-ensemble 39 de déplacement vertical de ce manchon 38.

Ainsi que cela est représenté, l'entonnoir 16 forme une portion inférieure tubulaire 16a (voir figure 7), positionnée, à l'état de montage, en retrait du plateau 5, comme visible sur les figures 8 à 10.

Le châssis 35 forme une glissière verticale dans laquelle coulisse un plot 40 solidaire de l'organe de tassement 36. Ce dernier est ainsi guidé en coulissement par rapport à ce châssis 35.

L'organe de tassement 36, outre le plot 40, présente un corps en U inversé, dont une branche comprend une tête de tassement 41 à son extrémité inférieure et l'autre branche forme une crémaillère latérale 42.

Le sous-ensemble 37 comprend un moteur et une transmission reliant ce moteur à la crémaillère 42. Le moteur est apte à être entraîné dans un sens de rotation et dans le sens inverse, de sorte que ce moteur agit sur l'organe de tassement 36 en va-et- vient, entre une position de recul de la tête 41 , représentée sur la figure 1 et la figure 8, et une position de tassement, représentée sur la figure 10. Comme visible sur la figure 7, le manchon 38 comprend une partie supérieure non circulaire engagée sur une bague 45 de réception de ce manchon, faisant partie du sous-ensemble 39. Cette bague 45 est interne par rapport à une bague externe 46 faisant également partie du sous-ensemble 39 ; la bague interne 45 est engagée sur une virole 47 solidaire d'une embase 48 que comprend l'unité 8, et comprend des saillies radialement internes venant en engagement coulissant dans des évidements radialement externes que comprend cette virole 47. La bague 45 est ainsi mobile en translation par rapport à la virole 47 tout en étant calée en rotation par rapport à celle-ci.

La bague interne 45 comprend en outre un filet externe venant en engagement avec un filet interne aménagé dans la bague externe 46, et cette dernière comprend une collerette inférieure qui est dentée extérieurement, solidaire d'elle, les dents de cette collerette venant en prise avec une transmission que comprend le sous- ensemble 39. Cette transmission est en prise avec un moteur (non visible sur les figures 1 et 7), qui est apte à être entraîné dans un sens de rotation et dans le sens inverse.

Il se comprend ainsi que la rotation de la bague 46 permet de réaliser une translation verticale de l'ensemble bague interne 45 - manchon 38.

Comme visible sur les figures 8 à 10, à l'état de montage, le manchon 38 est engagé autour de la portion tubulaire inférieure 16a de l'entonnoir 16. La figure 8 montre le manchon 38 dans une position supérieure par rapport au plateau 5, dans laquelle l'extrémité inférieure de ce manchon est à distance du plateau 5 et ne fait pas obstacle au mouvement de rotation de ce plateau, permettant ainsi la venue d'une coque 2 en regard de l'ouverture inférieure de la portion tubulaire 16a de l'entonnoir 16.

La figure 9 montre une position inférieure du manchon 38 résultant d'un entraînement en rotation de la bague 46, dans laquelle l'extrémité inférieure du manchon 38 vient appuyer contre le rebord périphérique supérieur que comprend la coque 2 située en dessous de l'entonnoir 16, ce qui permet de constituer un conduit continu depuis l'intérieur du manchon 38 jusqu'à l'intérieur de la coque 2. Dans cette position inférieure du manchon 38, une dose de café moulu est délivrée par la goulotte 18 et tombe dans la coque 2 par gravité, sans débordement grâce au contact du manchon 38 avec le rebord de la coque 2.

L'organe de tassement 36 est ensuite entraîné vers le bas jusqu'à la position montrée sur la figure 10 dans laquelle la tête 41 qu'il comprend réalise un tassement de la poudre de café présente dans la coque 2, également sans débordement grâce au contact du manchon 38 avec le rebord supérieur de la coque 2.

Les figures 1 1 à 13 montrent l'unité 9 d'application d'opercules 3, qui comprend un corps 50 mobile par rapport à une structure de support 51 fixe. Comme cela apparaît par comparaison des figures 1 1 à 13, cette mobilité se fait, alors que le disque 5 et donc la coque 2 sont immobiles, entre une position de début d'application d'un opercule 3, visible sur la figure 1 1 , et une position de fin d'application d'un opercule 3, visible sur la figure 13, en passant par une pluralité de positions intermédiaires dont une est représentée sur la figure 12. Le déplacement du corps 50 par rapport à la structure 51 est réalisé au moyen d'un ensemble d'entraînement 52 incluant un moteur, une courroie et une poulie similaires à ceux déjà décrits à propos de l'unité 7. La poulie est de type à cliquet et est montée sur l'arbre de rotation d'une roue 53 d'avance pas à pas d'un film 54 supportant les opercules 3 les uns à la suite des autres. Par poulie de type à cliquet, il est entendu une poulie qui est en prise de rotation avec l'arbre de la roue 53 dans un sens de rotation mais qui est libre en rotation par rapport à cet arbre dans le sens de rotation opposé ; au moyen de cette poulie, l'ensemble 52 entraîne la roue 53 en pivotement lorsque le corps 50 est déplacé par rapport à la structure 51 depuis la position montrée sur la figure 1 1 jusqu'à la position montrée sur la figure 13 mais laisse cette roue 53 immobile lorsque le corps 50 est déplacé en sens inverse pour retourner à la position montrée sur la figure 1 1 depuis la position montrée sur la figure 13.

Le film 54 est engagé autour de la roue 53 et comprend, entre les opercules 3, des trous (visibles sur la figure 7) permettant sa venue en prise avec des picots radiaux correspondants que comprend la roue 53.

La roue 53 est associée à une pièce pivotante 55 en forme de crochet, montée pivotante sur le corps 50 par une extrémité de base (située vers le haut sur les figures 1 1 à 13) et formant un méplat et une arête de contact à son extrémité libre. Cette extrémité libre se trouve près de rampes 56 que forme la roue 53 du côté du moyeu de cette roue. La pièce en crochet 55 est rappelée par un ressort 57 dans une position de pivotement allant vers la gauche des figures 1 1 à 13.

Les rampes 56 sont aménagées sur des rayons que forme la roue 53. Chacune d'elles comprend un pan antérieur incliné, s'orientant dans une direction radialement extérieure de la roue 53 et un pan postérieur sensiblement radial, séparé du pan antérieur par une arête. Il se comprend que les termes "antérieur" et "postérieur" se définissent par rapport au sens de rotation de la roue 53, qui est antihoraire tel que cette roue est vue sur les figures 1 1 à 13.

Lors du pivotement de la roue 53dans ce sens antihoraire, le pan antérieur de la rampe 56, contre laquelle porte l'arête de contact de la pièce en crochet 55, fait pivoter cette pièce en crochet vers la droite sur les figures 1 1 à 13, étirant le ressort 57, jusqu'à passage de cette arête de contact au-delà de l'arête séparant le pan antérieur et le pan postérieur de la rampe 56 ; le méplat que forme la pièce en crochet 55 porte alors contre le pan postérieur de la rampe 56 ; ce méplat est légèrement angulé par rapport à ce pan, de sorte que la pièce en crochet 55, rappelée par le ressort 57, imprime à la roue 53 un supplément de force de rotation antihoraire, assurant la bonne mise en tension du film 54 autour de cette roue.

Le corps 50 comprend également, montés sur lui, une virole 60 de réception d'une bobine de film 54, un support 61 de soutien du film 54, formant une fente d'engagement de ce film (voir figure 7) et guidant ce dernier dans un conduit 62, une pièce 63 de décollement des opercules 3, formant une arête 63a autour de laquelle est engagé le film 54, de telle sorte que le glissement du film 54 autour de cette arête 63a réalise le décollement d'un opercule 3 vis-à-vis du film 54, un galet 64 de renvoi du film 54 autour de la roue 53, et, en regard de l'arête 63a, un rouleau 65 d'application d'un opercule 3 sur le rebord de la coque 2 située en dessous.

Chaque opercule 3 est collé de façon amovible sur le film 54, lequel est en papier siliconé. Les opercules 3 sont collés les uns à la suite des autres sur ce film 54.

En pratique, comme visible sur la figure 1 1 , la coque 2 est positionnée par rapport à l'unité 9 de telle sorte qu'une zone antérieure de son bord périphérique soit située, lorsque le corps 50 est dans la position de début d'application montrée sur cette figure, immédiatement en-dessous de l'arête 63a ; le corps mobile 50 est ensuite déplacé vers ladite position de fin d'application, ce déplacement réalisant un pivotement de la roue 53 et donc un glissement du film 54 autour de l'arête 63a, ce qui réalise un décollement progressif d'un opercule 3 vis-à-vis du film 54, au fur et à mesure de ce déplacement ; l'opercule 3 vient se coller sur le rebord de la coque 2 située immédiatement en-dessous de l'arête 63a et est appliqué sur ce rebord par le rouleau 65, également au fur et à mesure dudit déplacement.

Les figures 14 à 17 montrent un autre mode de réalisation de l'unité d'application d'opercules 3. L'unité 13 d'application d'opercule comprend un corps mobile par rapport à un rail 74 de déplacement. Comme cela apparaît par comparaison des figures 14 à 17, cette mobilité se fait entre une position de début d'application d'un opercule 3, visible sur la figure 15, et une position de fin d'application d'un opercule 3, visible sur la figure 17, en passant par une pluralité de positions intermédiaires dont une est représentée sur la figure 16. Le déplacement du corps mobile est réalisé au moyen d'un rail 74 de déplacement utilisant un moyen d'entraînement 72. Le corps mobile comprend, une première roue 70 mise en rotation par un deuxième moyen d'entraînement 72, une deuxième roue 71 mise en rotation par un troisième moyen d'entraînement 72, un ensemble d'éléments de guidage 73 du film 54 ainsi qu'une pièce mobile 75.

Le film 54 est engagé autour des roues 70 et 71 , et comprend, entre les opercules 3, des trous permettant sa venue en prise avec des picots radiaux correspondants que comprend la roue 70 et la roue 71 .

Chaque opercule 3 est collé de façon amovible sur le film 54, lequel est en papier siliconé. Les opercules 3 sont collés les uns à la suite des autres sur ce film 54.

En pratique, comme visible sur la figure 15 et la figure 16, le corps mobile de l'unité 13 est positionné par rapport à la coque 2 par un déplacement le long du rail 74 et par un déplacement de la pièce mobile 75 de telle sorte que la coque 2 soit positionnée sous la pièce mobile 75 de sorte que les bords d'un opercule 3 correspondent aux bords de la coque 2. Lors de ces opérations, les moyens d'entraînement 72 des deux roues 70 et 71 ont le même couple, ce qui permet un déplacement du ruban 54. Le ruban 54 est positionné correctement sur la pièce mobile 75 au moyen d'un ensemble d'élément de guidage 73. Lorsque la pièce mobile 75 est positionnée correctement par rapport à la coque 2 comme visible sur la figure 16, le couple du moyen d'entraînement 72 de la deuxième roue 71 est supérieur à celui du moyen d'entraînement 72 de la première roue 70. Couplé à l'ensemble des éléments de guidage 73 et du déplacement de la pièce mobile 75, un angle aigu est créé et une tension appliquée de sorte que l'opercule 3 se décolle du ruban 54 depuis le côté opposé au corps mobile. Comme visible sur la figure 17, le corps mobile se déplace dans le sens inverse sur le rail 74 et la pièce mobile 75 se rétracte de sorte à ce que l'opercule 3 finisse de se décoller du ruban 54 tout en se posant au fur et à mesure du déplacement sur les bords de la coque 2. L'unité 13 revient alors dans sa position initiale représentée par la figure 14 pour pouvoir entamer un nouveau cycle.

Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une machine de fabrication de capsules destinées à être utilisées dans un dispositif à percolateur permettant de confectionner des boissons au café, qui présente les avantages déterminants de permettre à un particulier de fabriquer ses propres capsules et de réaliser ainsi des économies substantielles, ainsi que de permettre d'utiliser des capsules plus écologiques, c'est-à-dire dont le matériau constitutif est moins onéreux et plus facilement recyclable que celui des capsules existantes.