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Title:
MACHINING HEAD OF A WATER-JET CUTTING MACHINE AND SIGHTING DEVICE INTENDED TO BE FITTED ON SUCH HEAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1993/024277
Kind Code:
A1
Abstract:
The machining head according to the invention is comprised of inlet means (28) connected to a pressure water supply (A), an acceleration nozzle (22) integral with the body (2) and connected to the inlet means (28), a cutting gun (60) receiving a water-jet (J) ejected through the nozzle (22), and a gun-holder (62) supporting the gun (60) with respect to the body (2), said head being characterized in that it is provided with adjusting means (120a, 120b, 112, 94a, 94b) which are intended to adjust the position of the gun holder (62) with respect to the body (2) in order to adjust the orientation of the gun (60) coaxially with respect to the jet (J) ejected through the nozzle (22).

Inventors:
SCHUMACHER CHARLES ERNEST (CH)
Application Number:
PCT/CH1993/000138
Publication Date:
December 09, 1993
Filing Date:
May 27, 1993
Export Citation:
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Assignee:
SCHUMACHER CHARLES ERNEST (CH)
International Classes:
B24C1/04; B24C5/02; B24C5/04; B26F3/00; (IPC1-7): B24C5/04
Foreign References:
EP0221236A11987-05-13
EP0220374A11987-05-06
DE4005693A11991-08-29
EP0230710A11987-08-05
US4832266A1989-05-23
US4836455A1989-06-06
CH546625A1974-03-15
EP0375887A21990-07-04
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Tête d'usinage d'une machine de découpage au jet d'eau, comportant : un carter (2) destiné à être monté fixement sur la machine de découpage (D) , des moyens d'admission (28) destinés à être reliés à une alimentation (A) en eau sous pression, une buse d'accélération (22) solidaire du carter (2) et connectée aux moyens d'admission (28), cette buse (22) étant destinée à former un jet d'eau (J) à haute vitesse, apte à effectuer une découpe d'un matériau, un canon de découpage (60) disposé pour recevoir le jet d'eau (J) émis par la buse d'accélération (22), et un portecanon (62) maintenant le canon de découpage (60) par rapport au carter (2), caractérisée en ce que ladite tête comporte des moyens de réglage (120a,120b,112,94a,94b) qui permettent de régler la position du portecanon (62) par rapport au carter (2), pour ajuster l'orientation du canon de découpage (60) de façon coaxiale au jet (J) émis par la buse (22) .
2. Tête d'usinage selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de réglage comprennent un dispositif de visée (120a,120b) comportant une cible (128a,128b) logée dans un support (122) agencé pour pouvoir être rapporté dans ledit portecanon (62) .
3. Tête d'usinage selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit support (122) est conformé pour venir se positionner dans le portecanon (62) à la place du canon de découpage (60) .
4. Tête d'usinage selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit support (122) comporte un canon de réglage (124) destiné à venir se loger dans le portecanon (62), à la place du canon de découpage (60), ce canon de réglage (122) étant d'un diamètre intérieur (DR) supérieur à celui (DP) du canon de découpage (60) .
5. Tête d'usinage selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit support (122) est formé par une pièce en forme de "C" dont une branche (126) forme une embase dans laquelle est logée la cible (128a, 128b), tandis qu'une autre branche porte le canon de réglage (124) .
6. Tête d'usinage selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite cible (128b) est constituée par un pointeur (142) de forme pyramidale supporté par une embase (140) montée de façon amovible dans ledit support (122) et dans laquelle sont ménagés quatre creusures (144a à 144d) disposées de part et d'autre du pointeur (142) .
7. Tête d'usinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de réglage comportent des moyens d'articulation (94a,94b) permettant un pivotement du portecanon (62) par rapport à la buse d'accélération (22) qui est montée fixement par rapport au carter (2) .
8. Tête d'usinage selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens d'articulation sont constitués par une rotule (94a,94b) ménagée entre le portecanon (62) et ledit carter (2), cette rotule (94a,94b) étant constituée par une bague (96a,96b) formant siège, entourant le portecanon (62), cette bague (96a,96b) qui est supportée par le carter (2) présentant une portée (100a,100b), sur laquelle repose une partie d'appui (102a,102b) ménagée sur le portecanon (62).
9. Tête d'usinage selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite partie d'appui (102a,102b) est ménagée sur une collerette (104a,104b) ménagée au voisinage d'une extrémité du portecanon (62), cette collerette (104a,104b) étant sollicitée axialement sur la bague formant siège (96a, 96b), par l'intermédiaire de moyens élastiques (106).
10. Tête d'usinage selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens élastiques (106) sont formés par des ressorts de compression logés dans une bague (108), dite de poussée, rapportée à l'intérieur du carter (2) .
11. Tête d'usinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de réglage comportent quatre vis (112) permettant le blocage du portecanon (62) en position fixe par rapport au carter (2) .
12. Tête d'usinage selon la revendication 11, caractérisée en ce que les vis de blocage (112) sont montées dans ledit carter (2) et agissent radialement sur le pourtour extérieur du portecanon (62).
13. Dispositif de visée destiné à être utilisé avec une tête d'usinage selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un support (122) pourvu d'une cible amovible (128a,128b) et d'un canon de réglage (124) conformé pour venir se loger dans le portecanon (62), à la place du canon de découpage (60).
14. Dispositif de visée selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit support (122) présente une structure ajourée en "C" comportant plusieurs branches dont l'une (130) supporte le canon de réglage (124), tandis qu'.une autre (126) supporte la cible (128a,128b).
15. Dispositif de visée selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que la cible (128b) est constituée par un pointeur (142) de forme pyramidale, supporté par une embase (140) montée de façon amovible dans ledit support (122) et dans laquelle sont ménagées quatre creusures (144 à 144d) disposées de part et d'autre du pointeur (142) .
Description:
TETE D'USINAGE D'UNE MACHINE DE DECOUPAGE AU JET D'EAU ET DISPOSITIF DE VISEE DESTINE A EQUIPER UNE TELLE TETE

La présente invention concerne une tête d'usinage dite THp (très haute pression, à savoir environ 4000 bars) d'une machine de découpage au jet d'eau destinée à l'usinage de haute précision. Plus particulièrement, cette invention concerne une tête d'usinage comportant des moyens de réglage permettant d'ajuster, de façon systématique et répétitive, la direction du jet d'eau à l'intérieur de cette tête.

De plus, l'invention concerne un dispositif de visée destiné à équiper une tête comportant les moyens susmentionnés.

Les têtes d'usinage destinées à équiper les machines de découpage au jet d'eau comportent typiquement un carter ou bâti qui est destiné à être monté fixement sur une table d'orientation "XY" ou sur un robot articulé, monté sur un chariot.

A l'intérieur de cette tête est de plus logée une buse d'accélération qui est solidaire du carter et qui est connectée, par une tuyauterie appropriée, à une source d'alimentation fournissant de l'eau éventuellement avec des additifs, à de très hautes pressions.

La buse d'accélération a pour fonction d'amener l'eau qu'elle reçoit des moyens d'admission, à une vitesse très élevée, notamment supersonique, pour former un jet d'eau "cohérent" capable de perforer, de façon nette et avec précision, n'importe quel matériau d'une pièce à usiner.

A cet effet,- la buse d'accélération comporte, à sa sortie, une pastille d'ajutage convenablement perforée, réalisée en un matériau très dur, tel que le saphir ou le corindon.

En outre, la tête d'usinage comporte, à sa sortie, un canon de découpage monté dans la tête en regard de la buse d'accélération, c'est-à-dire en aval- de la pastille d'ajutage, à l'intérieur d'un porte-canon logé dans le carter. De plus, un tube d'amenée d'un abrasif est placé entre la sortie de ladite buse et ledit canon.

Le canon reçoit donc le jet d'eau émis par la buse d'accélération, ainsi que l'agent abrasif qu'il doit guider vers la pièce à découper. Par conséquent, le canon de découpage doit être disposé de façon parfaitement coaxiale par rapport au jet d'ea .

On comprend donc que tout défaut d'alignement entre le jet d'eau émis par la buse et le canon entraîne un sifflement et, si ce défaut n'est pas corrigé avant l'opération d'usinage, une usure prématurée du canon.

Il est donc nécessaire de fournir des moyens de réglage capables d'assurer l'ajustement de ce jet d'eau, débité de façon "accélérée" et sous très haute pression, par rapport au canon.

Ainsi, la présente invention a-t-elle pour but de fournir une tête d'usinage comportant des moyens de réglage qui soient capables d'assurer l'orientation parfaite du jet d'eau émis par la buse d'accélération par rapport au canon de découpage, et qui soient d'une conception simple, robuste, tout en étant capables d'assurer un réglage rapide, répétitif et fiable de cette orientation.

La présente invention a aussi pour but de fournir un dispositif de visée capable d'équiper une telle tête.

A cet effet, la présente invention a pour objet une tête d'usinage d'une machine de découpage au jet d'eau, comprenant : un carter destiné à être monté fixement sur la machine de découpage, des moyens d'admission destinés à être reliés à une alimentation en eau sous pression,

une buse d'accélération solidaire du carter et connectée aux moyens d'admission, cette buse étant destinée à former un jet d'eau à haute vitesse apte à effectuer une découpe d'un matériau, un canon de découp e disposé pour recevoir le jet d'eau émis par la buse d'accélération, et un porte-canon maintenant le canon de découpage par rapport < α carter, cette tête étant caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage qui permettent de régler la position du porte-canon par rapport au carter, pour ajuster l'orientation du canon de découpage de façon coaxiale au jet émis par la buse.

Ainsi, on comprendra que, grâce à cette caractéristique, la buse d'accélération peut être prévue fixe par rapport au carter, ce qui simplifie considérablement la conception globale de la tête selon l'invention et assure sa robustesse. Cette caractéristique permet aussi d'assurer de façon simple le centrage de la pastille d'ajutage, notamment par l'intermédiaire d'un tube qui forme partie de cette buse d'accélération et qui est monté fixement par rapport au carter.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de réglage comprennent en outre un dispositif de visée comportant une cible logée dans un support agencé pour pouvoir être rapporté sur le porte-canon.

Plus particulièrement, ce support est conformé pour venir se positionner dans le porte-canon, à la place du canon de découpage.

De ce " fait, on comprend là aussi que le réglage effectué peut être fiable et répétitif puisque la position du canon de réglage, dans sa position réglée, en étant effectuée au lieu et place du canon de découpage, correspond exactement à la position que devrait occuper ce canon de découpage lors de l'usinage, c'est-à-dire lors du passage au travers de celui-ci du jet émis par la buse d'accélération.

La présente invention a aussi pour objet un dispositif de visée destiné à équipé la tête d'usinage susmentionnée, caractérisé en ce qu'il comporte un support pourvu d'une cible amovible et d'un canon de réglage conformé pour venir se loger dans le porte-canon, à la place du canon de découpage.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit, pris en référence aux dessins annexés, qui sont donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels : les figures 1 et 3 sont des demi-vues en coupe longitudinales d'une tête d'usinage respectivement selon un premier et un deuxième mode de réalisation de l'invention, cette tête étant représentée dans sa configuration lors du découpage d'une pièce représentée ici de façon schématique, les figures 2 et 4 sont des vues similaires aux figures 1 et 3, mais représentant respectivement la tête d'usinage selon l'invention munie d'un dispositif de visée selon un premier et un deuxième mode de réalisation, lors de l'opération de réglage du jet d'eau émis par une buse d'accélération disposée fixement dans cette tête, ce dispositif de visée étant en outre représenté de côté, en traits interrompus.

En se référant désormais à la figure 1, on décrira ci-après un premier mode de réalisation d'une tête d'usinage selon l'invention, repérée par la référence générale 1, et représentée dans sa configuration prête à l'usinage d'un matériau d'une pièce P, représentée sur la figure 1 de façon très schématique.

La tête d'usinage 1 comporte un carter 2 qui est destiné à être monté fixement sur un support S d'une machine de découpage D, tous deux représentés ici de façon partielle et de façon très schématique. Le carter 2 qui est débouchant axialement à ses deux extrémités, présente une forme générale tubulaire essentiellement cylindrique,

qui est ét^gée aussi bien intérieurement qu'extérieuremen .

Comme on l'a précisé ci-avant, le carter 2 peut être monté directement sur un support formé d'une table d'usinage à déplacement selon plusieurs axes, notamment

"XY", ou sur un support formé par un robot articulé monté sur un chariot.

On entend par montage fixe du carter 2 sur la machine de découpage D, un maintien relatif du carter 2 par rapport au support S, qui soit suffisamment rigide et stable pour assurer le positionnement correct et continu d'un jet d'eau J émis par la tête 1 par rapport à la pièce P, lors du travail d'usinage et notamment lors du déplacement du support S. Bien entendu, le carter 2 peut être monté de façon amovible sur le support S, et ce pour des raisons d'interchangeabilité et de maintenance.

La tête 1 est reliée à une alimentation en eau sous pression, référencée A, par l'intermédiaire d'une tuyauterie T, représentés sur les figures 1 à 4 d'une façon schématique en traits interrompus.

On décrira désormais plus précisément la structure de la tête 1 selon l'invention en prenant, pour définir les termes "amont" et "aval", comme référence le sens d'écoulement du jet d'eau J, représenté par la flèche R. Les termes "supérieur" et "inférieur" sont définis quant à eux en prenant pour référence la tête 1 dans sa position représentée à la figure 1. Enfin, le terme "arrière" désigne les régions ou éléments de la tête 1, les plus proches de l'arrivée d'eau sous pression fournie par l'alimentation A, le terme "avant" désignant les régions ou éléments les plus proches de la sortie du jet d'eau J.

La tête 1 selon l'invention comporte dans sa partie arrière AR un écrou de raccordement étage 6 de forme essentiellement cylindrique, qui est logé et maintenu dans une position extrêmement précise et de façon fixe à l'intérieur du carter 2.

A cet effet, dans la partie arrière de l'écrou de raccordement 6 est ménagé un collet de préhension 8 dont le pourtour extérieur qui a été déformé, par exemple par moletage, comporte plusieurs encoches extérieures 10 (par exemple au nombre de quatre, deux d'entrés elles étant uniquement représentées sur les figures 1 et 2) ménagées ici de façon radialement débouchantes pour permettre, à l'aide d'un outil non représenté, le serrage ferme de l'écrou de raccordement 6 à l'intérieur du carter 2. L'écrou de raccordement 6 comporte dans cette région une portée 12, essentiellement cylindrique, ménagée au proche du collet de préhension 8, en aval de celui-ci.

Le carter 2 comporte, aussi dans sa partie arrière non référencée, un alésage de positionnement 14 qui est extérieurement débouchant et qui reçoit, par un ajustement gras, la portée cylindrique 12 de l'écrou de raccordement 6.

Cet ajustement assure le positionnement précis et la parfaite coaxialité du montage entre l'écrou de raccordement 6 et le carter 2.

En outre, l'écrou de raccordement 6 comporte, de même dans sa partie arrière, un filetage 16 qui est réalisé de façon adjacente à la portée cylindrique 12 et qui est engagée dans un taraudage correspondant 18 formé dans le carter 2, dans le prolongement de son alésage de positionnement 14.

L'accouplement vis-écrou entre le filetage 16 et le taraudage 18 assure le maintien fixe et le blocage en position de l'écrou de raccordement 6 par rapport au carter 2.

On remarquera à cet effet que le collet de préhension 8, dans la position assemblée représentée aux figures 1 et 2, repose en appui axial, en bout, sur l'extrémité arrière, non référencée, du carter 2 et comprime un joint d'étanchéité 20, du type joint torique (nommé sous l'appellation britannique "0" Ring) logé dans l'extrémité arrière débouchante non référencée du carter 2.

Ce joint d'étanchéité 20 assure l'étanchéité de la tête 1 et protège des moyens de réglage logés dans la tête 1, moyens que l'on décrira ci-après de façon détaillée.

La tête 1 comporte de plus une buse d'accélération 22 qui est portée par l'écrou 6 en étant montée de façon coaxiale à celui-ci. Plus particulièrement, la buse d'accélération 22 est positionnée et maintenue fixement dans un logement 24 ménagé dans l'écrou 6.

La buse d'accélération 22 comporte une douille cylindrique 26 de forme générale allongée, à l'arrière de laquelle est monté un embout ou siège de vanne interchangeable 28 assurant le raccord de la tête 1 sur la tuyauterie T, et constituant, par conséquent, des moyens d'admission destinés à être reliés à l'alimentation en eau sous pression A.

La douille allongée 26 comporte, ménagée à sa partie avant non référencée, une portée cylindrique 30 engagée par un ajustement gras dans un alésage de positionnement 32 ménagé dans l'écrou 6, à l'arrière de celui-ci. La douille 26 comporte en outre, en aval de la portée 30, un filetage 34 en prise avec un taraudage 36 ménagé dans l'écrou 6, au proche de l'alésage 32. L'alésage 32 forme en partie, avec le taraudage 36, le logement 24 ménagé dans 1'écrou 6. La douille 26 comporte un conduit intérieur 27 destiné à recevoir l'eau sous pression (non représentée) depuis l'embout amovible 28. Le conduit 27 présente dans sa partie amont, directement sous l'embout 28, une première région 27a de préférence de forme tronconique (environ 2%), se rétrécissant vers l'avant, suivie d'une deuxième région 27b aussi de préférence tronconique (environ 2%), mais s'évasant cette fois ci vers une buse d'ajutage 42. Cette disposition forme un moyens de cohésion interne du flux d'eau à l'intérieur de la douille 26 et assure la formation d'un jet d'eau dit "cohérent" a la sortie de la buse d'accélération 22, lors du réglage

que l'on décrira ci-après, réglage qui s'effectue avec une alimentation en eau à basse pression.

L'écrou 6 comporte par ailleurs,- à son extrémité avant non référencée, un collet intérieur rentrant 40 sur lequel repose axialement la buse d'ajutage 42. Cette buse d'ajutage 42 comporte une pastille d'ajutage 44 qui est maintenue dans un siège- 46 formant aussi partie de la buse 42.

La pastille d'ajutage 44, qui est représentée ici de façon schématique, est réalisée dans un matériaux dur, tel que le saphir ou le corindon, et elle comporte un orifice centrale, non représenté, capable de former un filet d'eau très fin pouvant constituer un jet de découpage J approprié, dit jet "cohérent". Le siège 46 comporte une jupe cylindrique 48 qui est logée, avec un jeu radial, dans le collet rentrant 40 qui présente un épaulement 50 formé dans le logement 24.

Le siège 46 repose en appui axial, par un épaulement correspondant non référencé, sur l'épaulement 50. Par ailleurs, la douille d'accélération 26 comporte à son extrémité avant, de façon contiguë à la région 27b, une cavité de serrage 52 ménagée en bout et s*évasant vers l'extérieur de la douille 26. La cavité de serrage 52 présente une forme tronconique ou partiellement sphérique et elle repose sur un pourtour tronconique 54 ménagé extérieurement sur le siège 46 de la buse d'ajutage 42. On comprend donc que lors de la mise en place et lors du serrage de la douille 26 dans l'écrou 6, la buse d'ajutage 42 qui a été préalablement mise en position librement ' dans le collet 40 de l'écrou 6, se trouve auto-centrée par la cavité de serrage 52 et par son pourtour extérieur tronconique 54.

Ainsi, il ressort de cette disposition que la buse d'accélération 22, ' qui comporte la douille 26, l'embout 28 et la buse d'ajutage 42, est positionnée de ' façon précise et fixement par rapport au carter 2. En étant ainsi solidaire rigidement du carter 2, la buse

d'accélération 22 peut fournir un jet d'eau J présentant une position parfaitement stable par rapport au support S, quels que soient les mouvements de la machine D.

La tête 1 selon 1'invention comporte de plus, dans sa partie avant AV, un canon de découpage 60 qui est supporté et maintenu par un porte-canon 62, à l'intérieur de celui- ci, ce porte-canon 62 étant lui-même logé à l'intérieur du carter 2.

Le canon de découpage 60 est disposé dans la tête 1 en coïncidence avec la sortie de la buse d'accélération 22 pour recevoir, en aval, le jet d'eau émis par cette buse.

Le canon 60 est positionné précisément par rapport au porte-canon 62, grâce à son engagement dans un alésage de positionnement 64 ménagé dans la partie avant, non référencée, du porte-canon 62. Par ailleurs, le maintien en position fixe du canon 60 est assuré par une pince 66 disposée à l'avant du porte-canon 62 et comportant une douille de coincement 68, réalisée en un matériau élastomère. La douille de coincement 68 comporte un pourtour extérieur tronconique 70 coopérant avec un cône de serrage 72 ménagé à l'extrémité avant, non référencée, du porte- canon 62. Le cône de serrage 72 est évasé vers 1'extérieur et vers l'avant, et il est ménagé sur une paroi du porte- canon 62 qui présente un filetage extérieur 74 sur lequel est engagée une bague intérieurement filetée 78, en appui axial sur la douille de coincement 68.

Le porte-canon 62 comporte par ailleurs un tube 80 d'amenée d'un abrasif, non représenté, ce tube 80 qui est engagé radialement dans le porte-canon 62, étant monté à force dans celui-ci, notamment par chassage.

Le tube 80 débouche dans le porte-canon 62, dans une chambre de mélange 82 ménagée dans celui-ci. La chambre de mélange 82 comporte une bague annulaire 84 ajourée radialement qui est de même chassée dans le porte-canon 62, de façon coaxiale à celui-ci, et qui comporte une ouverture radiale 86 disposée en regard du tube 80 pour

recevoir l'abrasif fourni par celui-ci, et le transmettre vers le canon de découpage 60.

La chambre de mélange 82 comporte de plus un déflecteur 88 qui repose axialement sur le bord latéral de la bague 84 et qui comporte une jupe élastique 90 obstruant la sortie de l'ouverture 86 pour empêcher tout retour intempestif de l'agent abrasif vers la buse d'accélération 22. Ce déflecteur 88 comporte un alésage central 89. De façon avantageuse, des essais qui ont été effectués sur le déflecteur 88 ont montré qu'un dimensionnement de son alésage 89 à un diamètre de 0,8 mm (0,8.10 ~3 mètres) pouvait empêcher, lors du fonctionnement de la tête d'usinage 1, tout retour de l'abrasif (amené par le tube 80) en amont, et notamment vers la buse d'ajutage 46.

Cette fonction de protection anti-reflux fournie par le déflecteur 88 empêche la destruction de la pastille en matériau dur 44 qui, dans les dispositifs classiques, est soumise à une usure rapide.

On précisera ici que, comme montré à la figure 4, cette fonction de protection anti-reflux se produit aussi lorsque la jupe 90 du déflecteur 88 est omise. En outre, dans une variante de réalisation non représentée, le déflecteur 88 ainsi dimensionné peut être assujetti à la buse d'ajutage 42, en étant disposé à l'avant de celle-ci, par exemple par engagement à force de formes appropriées (non représentées) ou par collage.

La chambre de mélange 82 est fermée dans sa partie arrière par un joint à lèvre 92 reposant latéralement sur la déflecteur 88 et dont la lèvre frotte contre l'extrémité avant libre de l'écrou 6, à la sortie de la buse d'accélération 22.

On précisera ici que ce joint 92 assure l'étanchéité de moyens d'articulation, que l'on décrira ci-après, et qui permettent, lors d'une opération de réglage du jet d'eau J, un pivotement du porte-canon 62 par rapport à la

buse d'accélération 22, alors que cette dernière, comme on l'a expliqué ci-avant, est montée fixement par rapport au carter 2.

Les moyens d'articulation selon l'invention sont constitués dans les deux modes de réalisation décrits par une rotule 94a, 94b ménagée entre le porte-canon 62 et le carter 2.

Dans les deux modes de réalisation selon l'invention, la rotule 94a, 94b est constituée par une bague annulaire 96a,96b qui est logée dans le carter et qui, comme on le comprendra, forme un siège supportant et entourant le porte-canon 62. Cette bague 96a,96b est quant à elle supportée par le carter 2, en appui axial contre un épaulement 98 (voir figures 2 et 4) ménagé dans celui-ci, et elle présente à l'arrière une portée partiellement sphérique 100a ou tronconique 100b, sur laquelle repose directement une partie d'appui 102a,102b ménagée sur le porte-canon 62.

La partie d'appui 102a du premier mode de réalisation (figures 1 et 2) présente une forme tronconique rentrante, s'évasant vers l'avant, tandis que la partie d'appui 102b du deuxième mode de réalisation (figures 3 et 4) présente une forme semi-circulaire ou bombée, s 'évasant vers l'arrière. On précisera que, dans ce mode de réalisation, la rotule 94b est conformée pour que son centre de pivotement (non représenté) coïncide avec l'orifice de la pastille d'ajutage 44. Chaque partie d'appui est ménagée sur une collerette 104a,104b qui est formée au voisinage d'une extrémité non référencée du porte-canon, à l'arrière de celui-ci. La collerette 104a, 104b est sollicitée axialement sur la bague 96a,96b formant siège, par l'intermédiaire de moyens élastiques 106.

Les moyens élastiques 106 sont formés par des ressorts de compression (même référence) logés dans une bague annulaire 108 (voir figure 2), dite bague de poussée, rapportée à l'intérieur du carter 2. La bague 108 qui est extérieurement filetée, est vissée dans le

carter 2 en étant engagée dans son taraudage 18. On remarquera que la bague de poussée 108 est montée dans le carter 2 autour de l'écrou de raccordement 6, mais avec un jeu radial et avec un jeu axial par rapport à celui-ci. La position axiale de la bague 108 dans le carter 2 peut être réglée indépendamment de la position de l'écrou 6, pour ajuster la pression élastique des ressorts de compression 106 sur l'arrière de la collerette 104a,104b. Pour cela, la bague 108 comporte des orifices de prise, non représentés, conformés pour recevoir un outil de réglage, de même non représenté.

On remarquera que l'extrémité avant de l'écrou de raccordement 6 plonge dans la partie arrière évidée du porte-canon 62, de façon coaxiale à celui-ci et avec un jeu radial suffisant pour permettre le pivotement du porte-canon 62 dans le carter 2.

L'écrou 6 comporte par ailleurs à son extrémité avant un joint d'étanchéité 110 (voir figure 2), du type joint torique, en appui radial sur le porte-canon 62. les moyens de réglage selon l'invention comportent de plus des vis 112 (notamment au nombre de quatre, décalées à 90°, .deux d'entre elles étant ici uniquement représentées) qui permettent le blocage du porte-canon 62 en position fixe par rapport au carter 2. Les vis 112 sont montées dans le carter 2, à l'avant de celui-ci et elles agissent radialement sur le pourtour extérieur du porte-canon 62.

Les moyens de réglage selon 1'invention comprennent en outre un dispositif de visée selon deux modes de réalisation (figures 2, 4 et 5) qui comporte un support 122 agencé pour pouvoir être rapporté dans le porte-canon 62. Ce support 122 est représenté vu de face en traits pleins et, sur les figures 2 et 4, il est aussi vu de côté sché atiquement en traits interrompus. Le dispositif de visée 120a, 120b, (et plus précisément son support 122) comporte un canon de réglage 124 qui est destiné, comme on le voit sur la figure 2, à

venir se loger dans le porte-canon 62, à la place du canon de découpage 60, dans l'alésage 64.

On observe toutefois que ce canon de réglage 124 présente un diamètre intérieur DR supérieur au diamètre intérieur DD (figure 1) du canon de découpage 60. Le jet d'eau J peut donc traverser le canon ~ réglage 124 sans toucher la paroi interne de celui-ci et sans être perturbé, lors de l'opération de réglage.

Le support 122 est formé par une pièce en forme de "C" dont une branche 126 forme une embase dans laquelle est logée une cible 128a,128b, tandis qu'une autre branche 130 porte le canon de réglage 124 qui est orienté de façon normale à la cible 128a,128b. Les deux branches 126 et 130 sont reliées par une troisième, 127, dite branche de liaison.

Selon le premier mode de réalisation représenté à la figure 2, la cible 128a est constituée essentiellement par une pastille interchangeable de forme plane montée de façon amovible dans le support 122, et plus particulièrement dans la branche 126. A cet effet, la branche 126 qui est essentiellement circulaire comporte un écrou 132 qui assure le blocage de la cible 128a. La pastille formant la cible 128a comporte un orifice centrale 134 en direction duquel le jet d'eau J est pointé lors du réglage. Grâce à la structure ajourée du support 122, un opérateur peut, lors du réglage, observer sur pratiquement tous les côtés (sur environ 300°) l'impact du jet d'eau J fourni à basse pression, mais de façon cohérente grâce à la douille 26, sur la cible 128a. En se référant désormais plus particulièrement aux figures 4 et 5, on décrira ci-après un dispositif de visée 120b selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif de visée 120b diffère du dispositif 120a par sa cible 128b qui, bien que montée de façon identique dans le support 122, présente par rapport à la cible 128a une structure permettant un réglage encore plus aisé et plus fin.

En effet, la cible 128b comporte une embase 140 de même maintenue dans la branche 126 par l'écrou 132, mais de laquelle s'élève en son centre un pointeur 142 de forme pyramidale, orienté vers l'arrière de la tête 1, c'est-à- dire vers la sortie du canon de réglage 124. Le pointeur 142 est engagé à force dans l'embase 140. Il comporte quatre faces convergeantes planes 142a à 142d (figure 5) inclinées d'un angle (X d'environ 10° par rapport à la direction de sortie du jet d'eau J, et donc par rapport à l'axe géométrique longitudinal du dispositif de visée 120b.

De part et d'autre du pointeur pyramidale 142 sont ménagées dans l'embase 140 quatre creusures oblongues 144a à 144d orientées parallèlement aux bases du pointeur 142, ainsi que dans le prolongement de ses quatre faces 142a à

142d.

Ces quatre creusures 144a à 144d ont respectivement une forme de cuvette évasée à l'entrée, et elles sont ouvertes vers le jet d'eau J. On précisera ici que les quatre creusures 144a à 144d sont toutes calibrées à la même dimension. L'embase 140 est par exemple réalisée en aluminium tandis que le pointeur 142 est réalisé en un matériau dur, tel que du carbure de tungstène.

Le procédé de réglage de la tête selon l'invention est le suivant.

Tout d'abord, on desserre la pince 66 pour libérer le canon de découpage 60 que l'on sort du porte-canon 62.

A la place du canon de découpage 60, on insert, dans le porte-canon 62, le support 122 en introduisant le canon de réglage 124 dans l'alésage 64.

Après avoir bloqué le canon de réglage 124, grâce à la pince 66, on desserre les vis 112 pour permettre au porte-canon 62 et au dispositif de visée 120a,120b de pivoter par rapport au carter 2, par l'intermédiaire de la rotule 94a,94b.

L'eau étant fournie via l'alimentation A à basse pression, un jet d'eau J cohérent, grâce à la forme du

conduit 27 de la douille 26, se forme à la sortie du canon de réglage et vient frapper la cible 128a, 128b. Le dispositif de visée 120a,120b est alors déplacé manuellement, par l'opérateur non représenté, en faisant pivoter le porte-canon 62 par rapport au carter 2.

Dans la mise en oeuvre du dispositif 120a (figure 2), le porte-canon 62 est bloqué grâce aux vis 112 lorsque le jet d'eau J est mis en coïncidence avec l'orifice 134.

Pour ce qui est du dispositif de visée 120b (figure 4) l'opérateur, après avoir ouvert l'alimentation en eau basse pression, déplace le pointeur pyramidale 142 jusqu'à ce que sa pointe se trouve parfaitement sous le jet d'eau J et que quatre faisceaux d'eau identiques (non représentés) se forment à la sortie des quatre creusures calibrées de l'embase 140, sous le dispositif de visée 120b. Une quelconque différence de forme dans l'un des faisceaux à la sortie du dispositif indique à l'opérateur une erreur de réglage et le sens dans lequel il doit déplacer le porte-canon 62. L'opération de réglage terminée, le dispositif de visée est débloqué en desserrant la pince 66, puis sorti. Ensuite, on repositionne, dans le porte-canon 62, le canon de découpage 60 qui désormais est disposé de façon parfaitement coaxiale au jet de travail J.