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Patent Searching and Data


Title:
MAGNETIC EPILATOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/150695
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a roller (1) of an epilator head for a motorised epilator, including: a stationary central shaft intended for being rotatably connected to a housing of the epilator; a tubular cage which is rotatably movable about the central shaft and intended for being rotated by a motor of the apparatus and which supports at least one row of tweezers (15) each formed by a stationary blade rigidly connected to the tubular cage and a blade that is moveable between an open position in which the movable blade is separated from the stationary blade and a closed position in which the movable blade is in contact with the stationary blade; means for moving the movable blades between the open and closed positions thereof during the rotation of the tubular cage about the central shaft, said moving means including actuators intended for moving said movable blades using magnetic forces. According to the invention, the moving means include, for each movable blade, an individual leg which is translatably connected to said blade and which is intended for interacting with at least one actuator, at least in order to close the movable blade.

Inventors:
NORMAND FABIEN (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
GIRAUD CAMILLE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050835
Publication Date:
October 08, 2015
Filing Date:
March 31, 2015
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D26/00
Foreign References:
EP1046355A22000-10-25
EP0147285A21985-07-03
EP2227110A22010-09-15
EP1046355A22000-10-25
Attorney, Agent or Firm:
SEB DEVELOPPEMENT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Rouleau (1 ) de tête d'épilation pour appareil à épiler à moteur, comprenant :

- un arbre central (20) fixe destiné à être lié en rotation à un boîtier de l'appareil d'épilation,

- une cage tubulaire (21 ) qui est mobile en rotation autour de l'arbre central (20) et destinée à être entraînée en rotation par un moteur de l'appareil et qui porte au moins une rangée de pinces (15) d'arrachage chacune formée d'une lame fixe (25) liée de manière rigide à la cage tubulaire (21 ) et d'une lame mobile (26) entre une position ouverte dans laquelle la lame mobile (26) est éloignée de la lame fixe (25) et une position fermée dans laquelle la lame mobile (26) est en contact avec la lame fixe (25),

- des moyens de manœuvre des lames mobiles (26) entre leur position d'ouverture et de fermeture lors de la rotation de la cage tubulaire (21 ) autour de l'arbre central (20), lesdits moyens de manœuvre comprenant des actionneurs (37) destinés à déplacer lesdites lames mobiles (26) par des forces magnétiques,

caractérisé en ce que les moyens de manœuvre comprennent pour chaque lame mobile (26), un pied individuel (35) qui est lié en translation à ladite lame et qui est destiné à interagir avec au moins un actionneur (37), au moins pour la fermeture de la lame mobile (26).

Rouleau de tête d'épilation selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de manœuvre comprennent au moins autant d'actionneurs (37) que de pinces d'arrachage (15) de la même rangée, chaque actionneur (37) étant destiné à déplacer respectivement un unique pied individuel (35) sur ladite rangée de pinces.

Rouleau de tête d'épilation selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que lesdits actionneurs sont destinés à déplacer la lame mobile (26) par des forces magnétiques uniquement lors de la phase de fermeture de la pince (15) correspondante.

4. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque actionneur (37) comprend un aimant (38) permanent

5. Rouleau de tête d'épilation selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque pied individuel (35) est constitué d'un matériau ferromagnétique doux ou d'un matériau du type ferromagnétique exerçant une force d'attraction du type aimant permanent.

6. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la cage tubulaire (21 ) comprend des moyens de guidage en translation (32) des lames mobiles (26). 7. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque lame mobile (26) comprend une tête de travail

(30) destinée à coopérer avec la lame fixe (25), ledit pied individuel (35) étant agencé à l'opposé de ladite tête de travail (30). 8. Rouleau de tête d'épilation selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque lame mobile (26) comprend entre sa tête de travail (30) et son pied individuel (35) un corps qui est lié de manière rigide à un chariot

(31 ) de guidage en translation qui coopère avec lesdits moyens de guidage en translation (32).

9. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit actionneur (37) comprend un moyen de sécurité (39) agencé entre ledit aimant (38) et ledit pied individuel (35), ledit moyen de sécurité étant destiné à venir en contact avec au moins partiellement le pied individuel (35) en position fermée.

10. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une rangée de pinces (15) alignées selon une direction axiale perpendiculaire à un plan médian (M) normal à l'axe de rotation de la cage tubulaire (21 ), les lames mobiles (26) situées d'un même premier côté du plan médian (M) se déplaçant de leur position d'ouverture à leur position de fermeture dans un même sens tandis que les lames mobiles situées de l'autre coté du plan médian (M) se déplaçant de leur position d'ouverture à leur position de fermeture dans un sens opposé à celui des lames mobiles (26) situées du premier côté du plan médian (M).

1 1 . Rouleau de tête d'épilation selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'au moins une lame mobile (26) comprend une tête de travail (30) dont l'axe de symétrie est décalé par rapport à l'axe de symétrie du pied individuel (35) de ladite lame.

12. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications 9 ou 10 caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de rangées de pinces (15) réparties de façon régulière sur le rouleau.

13. Rouleau de tête d'épilation selon la revendication précédente caractérisé en ce que chaque pied individuel (35) présente sensiblement une forme de secteur circulaire d'angle (Θ), chaque rangée de pinces occupant une même longueur (L) de l'arc de cercle correspondant audit angle (Θ).

14. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'ouverture des pinces (15) se fait par un actionnement mécanique sur lesdits moyens de guidage en translation (32).

15. Rouleau de tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage en translation (32) comprennent des moyens de butée (40) destinés à déplacer simultanément au moins deux lames mobiles (26) pendant l'ouverture de la pince.

16. Appareil d'épilation (A) comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et renfermant un moteur électrique (4) d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend un embout (10) intégrant un rouleau de tête d'épilation selon une des revendications précédentes.

17. Appareil d'épilation (A) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ledit embout (10) est démontable et interchangeable avec un autre accessoire de soin corporel.

Description:
EPILATEUR MAGNETIQUE

[1 ] La présente invention concerne le domaine technique des appareils d'épilation utilisés pour l'arrachage de poils, notamment le domaine des appareils d'épilation équipés de pinces d'arrachage.

[2 ] On connaît un document EP22271 10 au nom de la demanderesse qui décrit une tête d'épilation pour un appareil à épiler à pinces d'arrachage comportant un rouleau monté rotatif autour de son axe longitudinal. Le rouleau comprend une pluralité de rangées de pinces d'arrachage périphériques, chaque pince étant formée d'au moins une lame mobile coopérant alternativement avec une surface d'appui en vis-à-vis pour serrer les poils puis les relâcher. Le rouleau comprend encore une cage tubulaire supportant les pinces d'arrachage, coaxiale à un arbre central comportant au moins une rainure d'une came formant un chemin de guidage pour la lame mobile lors du mouvement de rotation de la cage par rapport à l'arbre central. Une barrette périphérique longitudinale est montée par-dessus la rangée de pinces d'arrachage et comporte une fenêtre traversée par la lame mobile. L'actionnement des lames mobiles se fait par le déplacement d'un chariot dans le chemin de guidage, ledit chariot comportant au moins deux lames mobiles liées entre elles en translation.

[3 ] Un tel appareil permet effectivement d'arracher des poils corporels. Toutefois, l'appareil génère un bruit important dû au frottement des pièces mécaniques pendant l'ouverture et la fermeture des pinces.

[4 ] On connaît un autre document EP1046355 qui enseigne un épilateur comprenant une série de lames configurées pour arracher les poils, des lames mobiles étant destinées à osciller par rapport à des lames fixes. L'appareil comprend des aimants permanents mobiles destinés à interagir avec des aimants permanents fixes disposés dans le bâti. Les aimants mobiles sont reliés à un unique baladeur sur lequel sont montées les lames mobiles, ledit baladeur étant entraîné en translation par force de répulsion ou attraction magnétique pour l'ouverture et la fermeture des pinces. [5 ] Un tel appareil permet de réduire le bruit d'entraînement. Cependant, cette construction a pour inconvénient un assemblage hyperstatique qui fait qu'au moins un degré de mobilité de chaque lame mobile est supprimé plusieurs fois. Autrement dit, le fait que plusieurs lames mobiles soient liées rigidement entre elles au moins pendant la fermeture induit une répartition inégale de l'effort global selon les variations et les spécificités des poils à arracher pour chaque pince (diamètre) de sorte que toutes les pinces n'ont pas la même efficacité. [6 ] Le but de la présente invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients précités et de proposer un appareil d'épilation ayant une meilleure efficacité dans l'arrachage des poils.

[7 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation dont toutes les pinces présentent sensiblement la même efficacité.

[8 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation ayant une fermeture des pinces plus rapide. [9 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation ayant moins de contacts mécaniques et étant plus silencieux.

[10 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation dont l'usure et la consommation électrique sont réduites.

[1 1 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation plus robuste.

[12 ] Un autre but de l'invention est un appareil d'épilation plus compact et de faible coût de revient.

[13 ] Ces buts sont atteints avec un rouleau de tête d'épilation pour appareil à épiler à moteur, comprenant :

- un arbre central fixe destiné à être lié en rotation à un boîtier de l'appareil d'épilation,

- une cage tubulaire qui est mobile en rotation autour de l'arbre central et destinée à être entraînée en rotation par un moteur de l'appareil et qui porte au moins une rangée de pinces d'arrachage chacune formée d'une lame fixe liée de manière rigide à la cage tubulaire et d'une lame mobile entre une position ouverte dans laquelle la lame mobile est éloignée de la lame fixe et une position fermée dans laquelle la lame mobile est en contact avec la lame fixe,

- des moyens de manœuvre des lames mobiles entre leur position d'ouverture et de fermeture lors de la rotation de la cage tubulaire autour de l'arbre central, lesdits moyens de manœuvre comprenant des actionneurs destinés à déplacer lesdites lames mobiles par des forces magnétiques.

Selon l'invention, les moyens de manœuvre comprennent pour chaque lame mobile, un pied individuel qui est lié en translation à ladite lame et qui est destiné à interagir avec au moins un actionneur, au moins pour la fermeture de la lame mobile.

Ledit pied individuel et la lame mobile forment alors un bloc fonctionnel destiné à se déplacer simultanément, chaque pied individuel interagissant directement avec un actionneur de façon isolée et indépendante pour être entraîné en translation.

[14 ] L'entraînement par des forces magnétiques s'exerçant à distance et sans contact permet de réduire le nombre de contacts des pièces mécaniques et donc le bruit d'entraînement. Ceci permet également d'augmenter la vitesse de rotation du rouleau pour un arrachage plus efficace. La mise en œuvre d'un pied individuel pour chaque lame mobile qui n'est lié rigidement à aucun autre pied, permet d'obtenir des mouvements indépendants de chaque lame mobile de sorte que l'effort de serrage appliqué par une lame mobile ne dépend pas ou n'est pas perturbé par l'effort de serrage appliqué par une autre lame. On est donc dans le cas d'un assemblage « isostatique ».

[15 ] Avantageusement, les moyens de manœuvre comprennent au moins autant d'actionneurs que de pinces d'arrachage de la même rangée, chaque actionneur étant destiné à déplacer respectivement un unique pied individuel sur ladite rangée de pinces. Chaque pied individuel est donc accouplé à un moyen d'entraînement indépendant, ce qui permet de bien maîtriser la force de pincement des poils pour chaque lame indépendamment.

[16 ] De surcroît, lesdits actionneurs sont destinés à déplacer la lame mobile par des forces magnétiques uniquement lors de la phase de fermeture de la pince correspondante. Cela limite le nombre de pièces magnétiques utilisées dans le rouleau et permet ainsi de réduire l'encombrement de l'appareil et son coût de revient. L'ouverture des pinces peut se faire de façon mécanique, par exemple par une came présentant un chemin de guidage.

[17 ] Selon un mode de réalisation, chaque actionneur comprend un aimant permanent et chaque pied individuel est constitué d'un matériau ferromagnétique doux. Et chaque pied individuel est constitué d'un matériau ferromagnétique doux ou d'un matériau du type ferromagnétique exerçant une force d'attraction du type aimant permanent. Ainsi, l'aimant permanent forme un champ magnétique destiné à déplacer le pied individuel par la force d'attraction créée. L'utilisation d'un matériau ferromagnétique doux pour le pied individuel présente l'avantage d'un encombrement et d'un coût réduit par rapport à une construction alternative dans laquelle chaque pied individuel comporterait un aimant permanent destiné à être attiré ou repoussé par l'actionneur correspondant. On peut également envisager une alternative dans laquelle chaque pied comporte un aimant permanent destiné à interagir avec l'actionneur correspondant qui comporte une pièce d'un matériau ferromagnétique doux.

[18 ] Avantageusement, la cage tubulaire comprend des moyens de guidage en translation des lames mobiles et chaque lame mobile comprend une tête de travail destinée à coopérer avec la lame fixe, ledit pied individuel étant agencé à l'opposé de ladite tête de travail. Ladite tête de travail est en partie au moins formée par une pièce plastique ou métallique. Elle peut être légèrement inclinée par rapport à la lame fixe correspondante pour assurer une ligne de contact afin de mieux saisir les poils. On pourrait également mettre en œuvre des lames mobiles de façon à ce qu'elles soient entraînées en rotation autour d'un axe, de sorte que le pivotement d'une telle lame mobile provoque son contact avec la lame fixe.

[19 ] De surcroît, chaque lame mobile comprend entre sa tête de travail et son pied individuel un corps qui est lié de manière rigide à un chariot de guidage en translation qui coopère avec lesdits moyens de guidage en translation.

[20 ] Avantageusement, ledit actionneur comprend un moyen de sécurité agencé entre ledit aimant et ledit pied individuel, ledit moyen de sécurité étant destiné à venir en contact avec au moins partiellement le pied individuel en position fermée. Ce moyen de sécurité permet de réduire les incertitudes de cotes et de tolérances de la construction et ainsi de maîtriser la course de fermeture de la lame mobile, l'entrefer entre l'aiment et le pied individuel et donc l'effort de fermeture de la lame mobile.

[21 ] Selon une caractéristique de l'invention, le rouleau de tête d'épilation comprend au moins une rangée de pinces alignées selon une direction axiale perpendiculaire à un plan médian (M) normal à l'axe de rotation de la cage tubulaire, les lames mobiles situées d'un même premier côté du plan médian (M) se déplaçant de leur position d'ouverture à leur position de fermeture dans un même sens tandis que les lames mobiles situées de l'autre coté du plan médian (M) se déplaçant de leur position d'ouverture à leur position de fermeture dans un sens opposé à celui des lames mobiles situées du premier côté du plan médian (M). Un tel agencement avec un nombre identique de pinces de chaque côté permet d'équilibrer la répartition des efforts sur une même rangée de pinces.

[22 ] Avantageusement, au moins une lame mobile comprend une tête de travail dont l'axe de symétrie est décalé par rapport à l'axe de symétrie du pied individuel de ladite lame. Ladite lame mobile est donc présentée sous une formée « pliée » ce qui permet de décaler plus facilement certaines lames d'une rangée de pinces à une autre pour mieux couvrir une zone à épiler avec une largeur du rouleau donnée.

[23 ] De surcroît, le rouleau de tête d'épilation comprend une pluralité de rangées de pinces réparties de façon régulière sur le rouleau. Chaque rangée peut comporter le même nombre de pinces, idéalement six. Mais chaque rangée peut aussi comporter un nombre de pinces différent.

[24 ] Selon une caractéristique de l'invention, chaque pied individuel présente sensiblement une forme de secteur circulaire d'angle (Θ), chaque rangée de pinces occupant une même longueur (L) de l'arc de cercle correspondant audit angle (Θ). Le pied individuel présente donc une forme de « part de tarte » permettant de maximiser la surface d'interaction magnétique dans la place disponible pour les rangées de pinces.

[25 ] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'ouverture des pinces se fait par un actionnement mécanique sur lesdits moyens de guidage en translation.

[26 ] Pour ce faire, lesdits moyens de guidage en translation comprennent des moyens de butée destinés à déplacer simultanément au moins deux lames mobiles pendant l'ouverture de la pince.

[27 ] Selon l'invention, on peut également envisager un appareil d'épilation (A) comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et renfermant un moteur électrique d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend un embout intégrant un rouleau de tête d'épilation selon une des caractéristiques précédentes.

[28 ] De surcroît, ledit embout est démontable et interchangeable avec un autre accessoire de soin corporel.

[29 ] L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés par les dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une perspective schématique d'un appareil d'épilation électrique comprenant un rouleau de tête d'épilation selon l'invention,

- La figure 2 est une élévation en vue de côté partiellement arrachée de l'appareil illustré à la figure 1 ,

- La figure 3 est une perspective d'un rouleau de tête d'épilation selon l'invention,

- La figure 4 est une vue en éclaté d'une rangée de pinces,

- La figure 5 illustre le fonctionnement d'une seule pince,

- La figure 6 est une vue de coté des rangées de pinces,

- Les figures 7 à 10 illustrent des moyens permettant l'ouverture des pinces.

[30 ] Comme illustré en figures 1 et 2, l'invention concerne un appareil d'épilation (A) électrique comprenant un boîtier creux constitué de deux demi- coques 2 et 3 définissant ensemble d'une part une zone de préhension et d'autre part un boîtier de confinement et de maintien de différents éléments fonctionnels constitutifs de l'appareil, tels qu'un moteur électrique 4 associé à des moyens de transmission 5 du mouvement de rotation d'un pignon de sortie 6 du moteur électrique 4. Selon l'exemple illustré, les moyens de transmission 5 comprennent un train d'engrenage d'axes parallèles à l'axe de rotation du moteur.

[31 ] Le boîtier est équipé d'un embout 10 de soin corporel qui est une tête d'épilation 10 qui comprend un corps creux 1 1 délimitant une chambre d'épilation 12 à l'intérieur de laquelle est disposé un rouleau de tête d'épilation 1 qui affleure au niveau d'une fenêtre 14 aménagée dans le corps creux 1 1 . Le rouleau de tête d'épilation 1 est en partie mobile en rotation autour d'un axe (Δ) et se trouve entraîné en rotation via les moyens de transmission 5 par le moteur électrique 4. Le rouleau de tête d'épilation 1 comprend au niveau de sa périphérie une série de pinces 15 d'arrachage s'ouvrant et se fermant au fur et à mesure de la rotation du rouleau.

[32 ] L'invention se rapporte plus particulièrement à la conception du rouleau de tête d'épilation 1 également désigné sous la terminologie rouleau.

[33 ] Tel que visible aux figures 3 et 4, le rouleau 1 comprend un arbre central 20 fixe destiné à être lié en rotation au boîtier soit de manière directe, soit par l'intermédiaire d'une pièce mobile en rotation permettant un réglage de la position angulaire de l'arbre central 20 par rapport au boîtier. Le rouleau 1 comprend également une cage tubulaire 21 qui porte les pinces 15 et qui est mobile en rotation autour de l'arbre central 20 en étant entraînée par l'intermédiaire d'une roue 22 liée en rotation à la cage tubulaire 21 . Selon l'exemple illustré, la cage tubulaire 21 comprend six barrettes 23 qui portent chacune une rangée de six pinces 15 alignées selon une direction D sensiblement parallèle à l'axe (Δ).

[34 ] Comme le montre plus particulièrement la figure 4, chaque pince d'arrachage est formée d'une lame fixe 25 et d'une lame mobile 26. Les lames fixes 25 sont liées de manière rigide à la cage tubulaire 21 dans la mesure où selon l'exemple illustré les lames fixes 25 d'une même rangée font partie intégrante de la barrette 23 correspondante. Chaque lame mobile 26 est susceptible de se déplacer entre une position fermée dans laquelle la lame mobile 26 est en contact avec la lame fixe 25 afin de saisir des poils et une position ouverte dans laquelle la lame mobile 26 est éloignée de la lame fixe 25 afin de relâcher les poils arrachés. Afin d'assurer le mouvement des lames mobiles 26, le rouleau 1 comprend des moyens de manœuvre dont le mode de réalisation apparaîtra par la suite. [35 ] Chaque lame mobile 26 comprend une tête de travail 30 qui est destinée à coopérer avec la lame fixe 25 correspondante. Chaque lame mobile 26 comprend également, comme le montrent les figures 4 et 5, un chariot de guidage 31 qui, selon l'exemple illustré, est lié rigidement par un montage serré au flan constitutif de la tête de travail 30, quand il s'agit d'une pièce métallique, mais qui pourrait également lui être surmoulé. Le chariot de guidage 31 forme ainsi le corps de la lame mobile 26 et se trouve lié de manière rigide à la tête de travail 30. Le rouleau 1 comprend des moyens de guidage en translation 32 présentés sous forme d'au moins une tige de guidage en translation 32 sur laquelle sont montés lesdits chariots de guidage 31 . Le chariot de guidage 31 coopère avec au moins une et, selon l'exemple illustré, deux tiges de guidage en translation 32. Ces deux tiges parallèles permettent de bloquer en rotation le chariot de guidage 31 et donc la lame mobile 26 autour de l'axe de translation. Ceci évite par exemple d'avoir recours à un seul axe de section carré pour remplir cette fonction d'arrêt en translation, solution qui présente l'inconvénient d'être moins facile à industrialiser de façon fiable. Dans le cas présent, les tiges de guidage 32 sont chacune formées par une tige de guidage cylindrique de révolution s'étendant parallèlement à l'axe Δ. Le chariot de guidage 31 comprend alors deux alésages qui sont traversés par les tiges de guidage 32 de sorte que les lames mobiles 26 puissent se déplacer en translation le long de ces dernières. L'un de ces alésage est de forme ronde alors que l'autre est de forme oblongue de sorte à pallier les défauts de parallélisme éventuels entre les deux axes et d'assurer l'isostatisme du guidage. Chaque lame mobile 26 comprend en outre, à l'opposé de la tête de travail 30, un pied individuel 35 lié en translation à la lame mobile 26, donc à la tête de travail 30. Selon l'exemple illustré, le pied individuel 35 et la tête de travail 30 forment ensemble une pièce monobloc.

[36 ] Le pied individuel 35 est conçu pour être entraîné en translation par des forces magnétiques au moins pour la fermeture des pinces 15. Pour ce faire, Le rouleau 1 comprend sur l'arbre central 20 une série d'actionneurs 37 solidaires dudit arbre central 20. Chaque lame mobile est montée indépendamment des autres à proximité d'un actionneur qui lui est propre sur sa rangée avec le pied individuel 35 face à l'actionneur correspondant. Le rouleau comprend alors autant d'actionneurs que de lames mobiles sur une rangée. Chaque actionneur 37 comprend un aimant 38 permanent qui est encastré sur celui-ci et qui est destiné à attirer en translation le pied individuel 35 correspondant vers lui de sorte que le pied individuel 35 vienne prendre appui contre la lame fixe qui lui est associée et avec laquelle la tête de travail 30 correspondante forme une pince. Pour ceci, le pied individuel 35 est constitué d'un matériau ferromagnétique doux, tel qu'un acier inoxydable ferritique ou martensitique, c'est-à-dire qui subit une attraction magnétique quand il est dans l'environnement d'un champ magnétique produit par exemple par un aimant permanent mais qui n'a pas en lui-même de rémanence magnétique.

[37 ] Dans un rouleau 1 de tête d'épilation ayant plusieurs rangées de pinces, chaque aimant permanent fixe agit sur un nombre de lames mobiles qui correspond au nombre des rangées. Selon l'exemple, il s'agit de six rangées de pinces et donc de six lames mobiles partageant le même aimant permanent. Les six lames mobiles sont réparties sur la circonférence d'une section du rouleau 1 en rotation, chacune appartenant à une rangée de pinces.

[38 ] Pour optimiser la surface d'interaction avec les aimants tout en respectant l'encombrement, chaque pied individuel 35 présente sensiblement une forme de secteur circulaire d'angle (Θ). Ainsi, chaque barrette 23 occupe une même longueur (L) de l'arc de cercle correspondant audit angle (Θ). Selon l'exemple illustré et tel que visible à la figure 6, chaque pied individuel 35 a sensiblement une forme de triangle d'angle d'environ 50° au niveau de la partie basse. L'écart entre les lames mobiles voisines est d'environ 10°. La largeur de chaque barrette correspond à ladite longueur (L) qui est calculable selon les équations connues de l'homme du métier.

[39 ] De surcroît, pour mieux couvrir une zone à épiler avec une largeur du rouleau 1 donné, les pinces d'une rangée sont décalées par rapport à celles d'une autre rangée voisine. Pour ce faire, au moins une première rangée de pinces comporte des lames mobiles 26 pliées avec des décalages, par exemple compris entre 0,25mm et 2,45mm, et au moins une deuxième rangée de pinces voisines à la première rangée comporte des lames mobiles 26 non pliées ou bien pliées avec des décalages différents. Vue de profil, une lame mobile pliée présente une tête de travail 30 dont l'axe de symétrie est décalé par rapport à l'axe de symétrie du pied individuel 35 de ladite lame. [40 ] Afin d'obtenir une force d'attraction optimale de la lame mobile, on utilise idéalement un aimant en Néodyme - Fer - Bore, avec un niveau de rémanence élevé, par exemple environ 1 ,3T. Par ailleurs, il s'agit d'un aimant bipolaire, c'est- à-dire un aimant constitué de deux portions d'aimants aimantées dans le sens de l'épaisseur. Dans le but de concentrer le flux, à l'arrière de chaque aimant peut être présente une culasse en matériau ferromagnétique doux permettant de refermer les lignes de champ. Pour arracher correctement les poils, l'effort de pincement adéquat est entre 3N et 5N par pince, et cette force s'exerce préférablement à une distance entre 0,1 mm et 0,2mm.

[41 ] Comme illustré aux figures 4 et 5, chaque actionneur 37 comprend autour de l'arbre central 20 un moyen de sécurité 39 présenté sous forme d'un épaulement 39 circulaire. Ledit épaulement 39 est agencé entre l'aimant 38 et la lame mobile 26 qui lui est propre. Ledit épaulement 39 présente une face extérieure 39' en regard de la partie basse du pied individuel 35, c'est-à-dire l'extrémité située à l'opposé de la tête de travail 30. La face extérieure 39' est agencée pour venir en contact avec la partie basse du pied individuel 35 pendant la fermeture de la pince afin d'éviter le contact entre le pied individuel 35 et l'aimant 38. Ainsi, les efforts trop importants dus aux forces de collage des aimants en cas de contact avec sont évités et les frottements lors de la rotation à haute vitesse du rouleau 1 sont limités, car l'épaulement 39 est proche de l'axe de rotation du rouleau 1 . De préférence, l'épaisseur de l'épaulement de sécurité est comprise entre 0,1 mm et 0,2mm ce qui correspond à la distance optimale pour exercer la force magnétique à distance sur la lame mobile.

[42 ] En fonctionnement, la rotation du rouleau 1 entraine une rangée de pinces 15 qui sont initialement en position ouverte. Chaque lame mobile 26 arrive à proximité de l'aimant 38 correspondant, elle est attirée par celui-ci et translate vers lui jusqu'à ce que le pied individuel 35 vienne prendre appui contre l'épaulement 39 de sécurité et que simultanément la tête de travail 30 vienne prendre appui contre la lame fixe 25 correspondante. Les pinces 15 restent en position fermée au moins jusqu'à la fin de la course où chaque pied individuel 35 n'est plus en regard de l'aimant 38 correspondant. Dans la mesure où l'effort magnétique d'ouverture n'est préférentiellement pas appliqué par les aimants, ces derniers sont conçus pour n'être sollicités que pendant la phase de fermeture et de maintien de la pince en position fermée. Ainsi, les aimants n'occupent qu'une partie de la circonférence de l'actionneur.

[43 ] Pour obtenir un arrachage efficace avec un rouleau 1 d'environ 30mm de diamètre, l'effort de fermeture doit être maintenu sur une course angulaire de 15° environ pour que le poil soit tiré sur une distance d'au moins 4mm, ce qui correspond à sa profondeur d'ancrage dans la peau. Les paramètres géométriques des composants sont alors optimisés par rapport à cette course.

[44 ] Par ailleurs, afin de répartir les efforts de fermeture de façon homogène et d'éviter ainsi d'induire une déformation des composants toujours dans le même sens et une usure prématurée, les lames mobiles 26 d'un même côté d'un plan médian (M) normal à l'axe (Δ) de rotation s'ouvrent dans le même sens tandis que les lames mobiles 26 situées de l'autre côté du plan médian (M) s'ouvrent dans le sens opposé. Ainsi, sur la figure 10, les lames mobiles 26 situées à gauche du plan médian (M) se déplacent vers la droite, en direction (F1 ) lorsqu'elles passent de leur position ouverte à leur position fermée, tandis que les lames mobiles 26 situées à droite du plan médian (M) se déplacent vers la gauche, en direction (F2) lorsqu'elles passent de leur position ouverte à leur position fermée, et inversement lors de leur ouverture. Bien entendu, un autre sens aurait pu être choisi.

[45 ] Pour l'ouverture des pinces, on peut envisager un système ayant des ouvertures magnétiques individuelles pour chaque pince, sur le même principe que la fermeture (variante non illustrée). Chaque bloc fonctionnel est alors complété par un ou deux aimants d'ouverture, identiques aux aimants de fermeture mais positionnés en miroir de l'autre coté des lames mobiles et décalés d'un certain angle pour agir sur la lame mobile à des positions différentes de la rotation du rouleau 1 . L'un des aimants d'ouverture sert à maintenir la pince ouverte juste avant qu'elle se ferme et l'autre sert à rouvrir la pince pour relâcher le poil arraché.

[46 ] Est également envisageable une ouverture magnétique de plusieurs pinces simultanément, telle qu'illustrée aux figures 9 et 10, dans laquelle deux aimants d'ouverture 38' identiques aux aimants de fermeture sont positionnés chacun à une extrémité du rouleau de manière fixe. Lors de la rotation, par exemple à l'opposé de la fermeture, pour chaque rangée de pinces, les deux lames mobiles situées aux extrémités du rouleau sont attirées dans les directions (O1 ), (O2), c'est-à-dire vers l'extérieur, par ces aimants d'ouverture 38'. Les tiges de guidage 32 de chaque rangée comprennent des moyens de butée 40 qui sont des circlips encastrés sur les tiges de guidage 32. Ces moyens de butée 40 astucieusement placés permettent que la translation de la lame extérieure entraîne une des deux tiges qui elle-même entraîne les deux autres lames mobiles de la même partie de cette rangée. Pour cela, un circlip est positionné entre la lame mobile attirée par l'aimant et l'extérieur du rouleau et deux autres circlips sont positionnés à proximité mais de l'autre côté des deux autres lames mobiles respectivement. Un déplacement symétrique s'effectue sur l'autre partie de la rangée avec l'autre tige. Cette construction permet de réduire le nombre d'aimants et le coût de fabrication. On obtient également une réduction de l'encombrement.

[47 ] Peut être aussi envisagée une ouverture des pinces par actionnement mécanique conformément aux figures 7 et 8 dans laquelle les tiges de guidage 32 supportent chacune trois lames mobiles et sont en liaison glissière dans la barrette 23. En phase d'ouverture, les tiges sont poussées par une came 7 vers l'extérieur de la tête dans les directions (01 ), (O2). Les mêmes moyens de butée 40, c'est-à-dire des circlips encastrés sur les tiges de guidage 32, entraînent alors en translation les lames mobiles dans la même direction et ouvrent ainsi les pinces. Les circlips se situent tous du même coté des lames mobiles d'une même partie de rangée, du côté de la came 7.

[48 ] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.