L'invention concerne le domaine des chaussures comprenant des talons amovibles, à montage et démontage répétitifs, sans outil.

Dans la publication ϋ.S. 3 977 095 (Philipps), il est indiqué la possibilité d'utiliser un accouplement magnétique par un aimant tubulaire et un noyau plongeur. Cet accouplement a pour but de modifier la hauteur du talon par une extension amovible sur un talon fixe. Le talon n'est donc pas amovible, et ne peut être changé tel qu'un talon jetable dès qu'il est abîmé, ou pour changer l'aspect décoratif extérieur du talon. Cette idée d'accouplement magnétique concerne donc un autre produit que le talon détachable, aux finalités différentes, ne visant pas la maintenance de l'esthétique du talon et de son changement de décoration.

En outre, vouloir faire varier la hauteur d'un talon est illusoire pour un talon dépendant de la cambrure de la chaus¬ sure qui est rigidifiée par un cambrion. A chaque hauteur de talon correspond une cambrure spécifique. Dans ledit brevet, il est donc exprimé une idée qui ne peut rester qu'une idée puisqu'elle est inaplicable. Ce brevet ne peut donc absolu¬ ment pas être opposable à la présente demande de brevet en considération des motifs évoqués.

Dans l'invention du présent inventeur, FR.87-11548, il a été indiqué la possibilité d'utiliser un aimant pour la fixation d'un talon détachable, mais sans prendre en compte les diffi¬ cultés d'une telle utilisation applicable à une chaussure, et selon les résultats recherchés.

La présente invention a pour objet de préciser les moyens nécessaires et étudiés pour répondre aux dites difficultés.

L'un des résultats recherchés est d'obtenir la même qualité de raccordement d'un telon détachable par rapport à un talon

fixe, sans interstice avec la tige de la chaussure.

Cette recherche de qualité nécessite de compenser l'irrégula¬ rité et le manque de précision dans la réalisation de la par¬ tie de la chaussure sur laquelle sera monté le talon. Cette compensation est apportée par une technique d'ajustage auto¬ matique de l'application, sur ladite partie, du talon déta¬ chable.

Un autre résultats recherché est d'amortir les chocs à chaque coup de talon sur le sol, et ainsi réduire les conséquences de ces chocs pouvant être transmis à un aimant rigide.

Plus précisément, et en fonction des résultats rechercchés, l'invention est exposée à l'aide de dessins décrits chrono¬ logiquement.

La figure 1 est une vue partielle, de côté et en coupe, repré- sentant une semelle de chaussure et un talon haut détachable sans outil. La semelle 1 est solidaire d'un support de talons formé d'une partie conique 2 moulée sur un insert métallique 3. Le talon i+ est fixé audit support par un moyen permettant: une fixation magnétique, un amortissement des chocs, et un ajustement automatique de la pénétration du talon. Ce moyen est formé par la combinaison d'un aimant 5 et d'une masse plastique déformable à la compression dudit talon. Selon une forme de réalisation, l'aimant 5 est composé d'une poudre magnétique dispersée dans un élastomère et venant au contact d'une bague métallique 6 coulissant à force dans un lamage au sommet de l'alésage du talon. L'insert métallique 3 est intro¬ duit, sans serrage, dans ledit alésage. Nous aurons donc un amortissement des chocs par 1'élastomère, et un ajustement axial par la bague métallique s'enfonçant dans le talon lors de son montage sur le support 2, 3» Les lignes de champs ma¬ gnétique sont canalisées par la bague métallique 6 comprenant une bordure périphérique entourant l'aimant annulaire 5 _. et elles sont canalisées par une plaque métallique arrière au contact de ladite bordure. Ladite plaque arrière n'apparaît

pas, elle est comprise globalement dans la représentation de la masse magnétique 5 de forme annulaire. L'insert métallique 3, en position axiale, forme un pôle central au contact de la matière plastique, amagnétique, enrobant l'aimant, et au con- tact des dites pièces métalliques, incluant la bague 6, cana¬ lisant les lignes de champs magnétique. En outre, le talon détachable comprend une proéminence intérieure 7 s'engageant dans une entaille 8 de son support 2, pour stabiliser sa posi¬ tion angulaire relativement à l'axe longitudinal de la semel- le 1.

La figure 2 est une vue similaire à la fig.1, mais représen¬ tant une conception différente de fixation magnétique pour amortir les chocs et ajuster automatiquement la pénétration du talon qui pourra s'appliquer sans interstice contre la partie de la chaussure incluant le support 2. Pour cette fixa¬ tion simplifiée, 1'insert métallique 3 est utilisé comme noyau plongeant dans un aimant tubulaire 9 immobilisé dans le talon .+. Ainsi, les lignes de force magnétique de l'aimant attirent le noyau 3 dans le talon, lequel par réaction, se déplace pour venir buter contre ladite partie de la chaussure, de manière à obtenir une même qualité de raccordement qu'un talon fixe.

La figure 3 est une vue similaire aux fig.1 et 2, mais repré¬ sentant une disposition différente dans l'association de 1'insert métallique 3 avec une masse magnétique 10. Dans cet¬ te disposition, 1'insert métallique 3 est creux pour contenir axialement un aimant cylindrique 10 enrobé au moins sur sa surface latérale d'une matière amagnétique 11 comprenant des arêtes dorsales s'écrasant au montage à force dans ledit in- sert. Le talon 4 comprend une coupelle métallique 12 venant au contact de 1'insert 3 lors de l'assemblage du talon sur son support 2. L'alésage du talon comprend des arêtes longi¬ tudinales qui sont écrasées lors de l'enfoncement de la cou¬ pelle 12.