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Title:
MAKE-UP METHOD FOR KERATINOUS MATERIAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/027345
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a make-up method for keratinous material which consists in applying on the keratinous materials a first coat of a film-forming composition comprising a cosmetically acceptable medium and at least a film-forming polymer; then, in applying, before the first coat dries out, on at least part of the first coat, a second coat consisting essentially of solid particles insoluble in the cosmetically acceptable medium of the composition, having a substantially spherical or ovoid shape and a density ranging from 800 kg/m?3¿ to 10000 kg/m?3¿. The invention also concerns a make-up kit comprising the film-forming composition and the solid particles.

Inventors:
RAMIN ROLAND (FR)
BRENNE INGRID (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/002714
Publication Date:
May 18, 2000
Filing Date:
November 05, 1999
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
RAMIN ROLAND (FR)
BRENNE INGRID (FR)
International Classes:
A45D34/04; A45D40/24; A61K8/02; A61K8/18; A61K8/19; A61K8/00; A61K8/25; A61K8/28; A61K8/73; A61K8/81; A61K8/85; A61K8/86; A61K8/87; A61K8/88; A61K8/96; A61Q1/00; A61Q1/02; A61Q1/12; A61Q3/00; A61Q3/02; (IPC1-7): A61K7/02; A61K7/043; A61K7/032; A61K7/48; A61K7/00
Domestic Patent References:
WO1998031329A11998-07-23
Foreign References:
EP0764436A11997-03-26
GB2238242A1991-05-29
EP0288012A21988-10-26
Attorney, Agent or Firm:
Kromer, Christophe (rue Bertrand Sincholle Clichy Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de maquillage des matières kératiniques consistant à appliquer sur les matières kératiniques une première couche d'une première composition filmogène comprenant un milieu cosmétiquement acceptable et au moins un premier poly mère filmogène, puis à appliquer sur au moins une partie de la première couche, et avant le séchage de la première couche, une deuxième couche constituée es sentiellement de particules solides insolubles dans le milieu cosmétiquement ac ceptable de la première composition et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3, les particules solides ayant une forme sensiblement sphérique ou ovoïdale.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les particules soli des ont une densité allant de 1000 kg/m3 à 3000 kg/m3.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les particules solides ont une densité allant de 1000 kg/m3 à 3000 kg/m3.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les particules solides ont une taille allant de 2,5 um à 5 mm, et mieux de 50 pm à 2 mm.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les particules solides ont une forme sensiblement sphérique.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les particules solides sont constituées en un matériau choisi dans le groupe formé par le verre, l'oxyde de zirconium, le carbure de tungstène, les poly uréthanes, les polyamides, le polytétrafluoroethylène, le polypropylène, les métaux comme I'acier, le cuivre, le laiton, le chrome, le bois, le marbre, l'onyx, le jade, la nacre naturelle, les pierres précieuses, l'améthyste, I'aiguemarine.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les particules solides sont des microbilles de verre.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on applique sur la deuxième couche une troisième couche d'une deuxième composition filmogène comprenant un milieu cosmétiquement accepta ble et au moins un deuxième polymère filmogène.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la première et et/ou la deuxième composition comprennent un mi lieu solvant.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le premier et/ou second polymère filmogène sont solubilisés ou dis persés sous forme de particules dans le milieu cosmétiquement acceptable correspondant.
11. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les premier et deuxième polymères filmogènes sont choisis, indiffé remment l'un de l'autre, dans le groupe formé par les polymères radicalaires, les polycondensats et les polymères d'origine naturelle.
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les premier et deuxième polymères filmogènes sont choisis, indiffé remment l'un de l'autre, dans le groupe formé par les polymères vinyliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polymères cellulosiques.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la teneur en respectivement premier et second polymère filmogène va de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total respectivement de la pre mière et seconde composition, et de préférence de 10 % à 40 % en poids.
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la première et/ou seconde composition comprennent en outre au moins un additif choisi dans le groupe formé par les agents auxiliaires de filmifica tion, les agents épaississants, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les antimousses, les conservateurs, les filtres UV, les colo rants, les pigments, les actifs, les tensioactifs, les agents hydratants, les parfums, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé par le fait que l'agent auxiliaire de filmification est présent en une teneur allant de 0,5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de chaque première et seconde composition, et de préfé rence de 2 à 10 % en poids.
16. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la première et/ou seconde composition sont sous la forme de vernis à ongles, de fard à joue ou à paupières, de fond de teint, de produit de maquillage des lèvres ou du corps.
17. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la deuxième couche de particules solides est déposée sur la pre mière couche par saupoudrage des particules solides sur la première couche.
18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que la deuxième couche de particules solides est déposée sur la première couche par contact de la première couche avec lesdites particules solides.
19. Produit de maquillage susceptible d'tre obtenu selon le procédé tel que défini selon l'une des revendications 1 à 18.
20. Kit de maquillage comprenant : une première composition comprenant au moins un premier polymère filmogène dans un milieu cosmétiquement acceptable, et des particules solides ayant une forme sensiblement sphérique ou ovoïdale et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3.
21. Kit de maquillage selon la revendication 20, caractérisé par le fait que les par ticules solides ont une taille allant de 2,5 um à 5 mm.
22. Kit de maquillage selon l'une des revendications 20 ou 21, caractérisé par le fait que les particules solides ont une forme sensiblement sphérique.
23. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 22, caracté risé par le fait qu'il comprend en outre une deuxième composition filmogène.
24. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 23, caracté risé par le fait que la première et/ou la deuxième composition comprennent un mi lieu solvant.
25. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 24, caracté risé par le fait que le premier et/ou second polymère filmogène sont solubilisés ou dispersés sous forme de particules dans le milieu cosmétiquement acceptable correspondant.
26. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 25, caracté risé par le fait que les premier et deuxième polymères filmogènes sont choisis, in différemment l'un de l'autre, dans le groupe formé par les polymères radicalaires, les polycondensats et les polymères d'origine synthétique.
27. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 26, caracté risé par le fait que les premier et deuxième polymères filmogènes sont choisis, in différemment l'un de I'autre, dans le groupe formé par les polymères vinyliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polymères cellulosiques.
28. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 27, caracté risé par le fait que la teneur en respectivement premier et second polymère filmo gène va de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total respectivement de la première et seconde composition, et de préférence de 10 % à 40 % en poids.
29. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 28, caracté risé par le fait que la première et/ou seconde composition comprennent en outre au moins un additif choisi dans le groupe formé par les agents auxiliaires de filmi fication, les agents épaississants, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les antimousses, les conservateurs, les filtres UV, les co lorants, les pigments, les actifs, les tensioactifs, les agents hydratants, les par fums, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants.
30. Kit de maquillage selon la revendication 29, caractérisé par le fait que l'agent auxiliaire de filmification est présent en une teneur allant de 0,5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de chaque première et/ou seconde composition, et de préférence de 2 à 10 % en poids.
31. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 30, caracté risé par le fait que la première et/ou seconde composition sont sous la forme de vernis à ongles, de fard à joue ou à paupières, de fond de teint, de produit de ma quillage des lièvres ou du corps.
32. Kit de maquillage selon l'une quelconque des revendications 20 à 31, caracté risé par le fait qu'il contient des moyens pour appliquer sur les matières kératini ques la première et la seconde compositions.
33. Kit de maquillage selon la revendication 32, caractérisé par le fait que les moyens sont choisis dans le groupe formé par les pinceaux, les brosses, les plu mes, les éponges.
34. Kit de maquillage selon l'une des revendications 20 à 33, caractérisé par le fait que les première et seconde compositions et les particules solides sont condition nées dans des compartiments ou récipients distincts.
35. Support maquillé comprenant un maquillage susceptible d'tre obtenu selon le procédé tel que défini selon l'une des revendications 1 à 18.
36. Support selon la revendication 35, caractérisé par le fait qu'il se présente sous forme de faux ongles.
37. Utilisation dans un produit de maquillage d'une première composition filmo gène comprenant un milieu cosmétiquement acceptable et au moins un premier polymère filmogène, et de particules solides ayant une forme sensiblement sphé rique ou ovoïdale et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3, pour l'obtention d'un maquillage en relief en surface, de bonne tenue.
38. Utilisation dans un produit de maquillage de particules solides ayant une forme sensiblement sphérique ou ovoïdale et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3, pour l'obtention d'un maquillage en relief en surface, de bonne te nue.
Description:
Procédé de maquillage des matières kératiniques La présente invention se rapporte à un procédé de maquillage des matières kéra- tiniques comprenant I'application sur les matières kératiniques d'une première couche d'une composition filmogène et d'une deuxième couche de particules soli- des. L'invention a aussi pour objet un kit de maquillage pour la mise en oeuvre du procédé. Le procédé selon l'invention peut tre appliqué sur la peau aussi bien du visage que du corps, sur les livres et sur les phanères comme les ongles, les cils, les sourcils ou les cheveux ; ce procédé est particulièrement approprié pour le maquillage des ongles.

La composition filmogène peut tre un vernis-à-ongles, un fard à joue ou à paupiè- res, un fond de teint, un produit de maquiliage pour les lèvres ou un produit de maquillage du corps.

Les compositions de vernis à ongles comprennent généralement un polymère fil- mogène soit solubilisé dans un solvant organique, soit dispersé sous forme de particules dans un milieu aqueux. De tels vernis sont par exemple décrits dans les documents US-A-4158053 et FR-A-2578741.

Ces vernis à ongles, après l'application sur l'ongle d'une ou de plusieurs couches de la composition et après séchage, conduisent généralement à la formation d'un film lisse, continu et homogène, brillant ou mat. Certains films présentent aussi de bonnes propriétés cosmétiques telles qu'une bonne tenue et en particulier une

bonne adhérence sur l'ongle, une bonne résistance à 1'eau, aux frottements et aux chocs.

Avec l'évolution de la mode, les consommateurs, plus exigeants, recherchent de nouveaux produits de maquillage permettant d'obtenir des effets de maquillage originaux ou particuliers. Un besoin subsiste donc de disposer de produit de ma- quillage dont I'application sur un support comme la peau ou les phanères d'tres humains permet d'obtenir un effet de maquillage différent de ceux des films conti- nus et homogènes actuellement obtenus avec les produits disponibles sur le mar- ché.

La présente invention a donc pour but de proposer une composition de maquillage permettant d'obtenir un maquillage en relief sur la peau et sur les phanères, tout en présentant une bonne tenue dans le temps.

La demanderesse a constaté qu'un nouveau type de maquillage de la peau et/ou des phanères pouvait tre obtenu à I'aide d'un procédé particulier d'application d'une composition filmogène et de particules solides. Ce procédé permet de ré- partir et maintenir en surface des particules de manière plus ou moins régulière en surface : on obtient ainsi un maquillage en relief original, conférant du volume, du gonflant, aux matières kératiniques, par exemple aux ongles. En outre, le maquil- lage présente une bonne adhésion sur le support maquillé et une bonne tenue, notamment aux frottements et aux chocs. De plus, les particules donnent l'impres- sion de la présence de bulles à la surface du maquillage.

De façon plus précise, I'invention a pour objet un procédé de maquillage des ma- tières kératiniques consistant à appliquer sur les matières kératiniques une pre- mière couche d'une première composition fiimogène comprenant un milieu cos- métiquement acceptable et au moins un premier polymère filmogène, puis à appli- quer sur au moins une partie de la première couche, et avant le séchage de la première couche, une deuxième couche constituée essentiellement de particules solides insolubles dans le milieu cosmétiquement acceptable de la première com- position et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3, les particules solides ayant une forme sensiblement sphérique ou ovoïdale.

L'invention a encore pour objet un kit de maquillage comprenant une première composition comprenant au moins un premier polymère filmogène dans un milieu cosmétiquement acceptable, et des particules solides ayant une forme sensible- ment sphérique ou ovoïdale et ayant une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3.

Selon l'invention, la seconde couche est appliquée au moins sur une partie de la première couche, voire sur la totalité de la première couche, avant séchage de la première couche. Elle peut tre appliquée soit à l'une des extrémités de la pre- mière couche, soit au milieu, ou encore de façon discontinue notamment sous forme de motifs géométriques, symétriques ou dissymétriques (par exemple sous forme de points, carrés, ronds, étoiles), répartis de façon aléatoire ou ordonnée, à contours précis ou flous.

Dans le procédé selon l'invention, la deuxième couche est obtenue par application directe des particules solides sans que celles-ci ne soient mélangées avec un mi- lieu liquide, pour permettre une bonne répartition sur la surface de la première couche.

Selon un premier mode de réalisation du procédé de l'invention, la seconde cou- che peut tre appliquée par saupoudrage des particules solides sur la première couche avant séchage. Les particules viennent alors au contact de la première couche et se répartissent de façon plus ou moins régulière sur toute la surface de la première couche. Les particules en excès qui ne sont pas au contact de la pre- mière couche ne se fixent pas et sont éliminées lorsque le support ainsi maquillé est secoué ou bien encore lorsque l'excédent de particules est éliminé à I'aide d'un pinceau, d'une brosse ou d'air pulsé. Le saupoudrage peut avantageusement tre réalisé à travers un tamis ou un pochoir.

Selon un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention, la surface de la première couche appliquée sur les matières kératiniques est mise en contact, avant séchage, directement avec les particules solides stockées, par exemple, dans un récipient. Dans le cas d'un vernis à ongles, on peut plonger directement les doigts dans un bain de bille.

Le procédé selon l'invention permet donc de déposer et de fixer une couche de particules solides bien homogène et d'épaisseur régulière conférant ainsi un ma-

quillage original en relief. De plus, les particules de forme sensiblement sphérique ou ovoïdale confèrent un toucher doux au maquillage.

Cette architecture bicouche peut tre adaptée pour tous les produits de maquil- lage de la peau aussi bien du visage que du scalp et du corps, des muqueuses comme les lèvres, et des phanères comme les ongles. Cette architecture peut aussi tre appliquée sur les accessoires de maquillage comme les faux ongles, faux cils, perruques ou encore sur des pastilles ou des patchs adhérents sur la peau ou les lièvres (du type mouches).

II est possible d'appliquer sur la deuxième couche de particules solides une troi- sième couche d'une deuxième composition filmogène comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable un deuxième polymère filmogène. Cette troisième couche permet notamment d'assurer une très bonne tenue de la deuxième couche sur la première couche ; elle permet aussi d'apporter des nuances de couleur, notamment lorsque la couleur de la troisième couche est différente de la couleur de la première couche et/ou de la couleur des particules de la deuxième couche.

L'invention se rapporte aussi à un support maquillé dont le maquillage est suscep- tible d'tre obtenu par le procédé selon l'invention.

L'invention a encore pour objet l'utilisation de la première composition et des parti- cules solides telles que définies précédemment pour l'obtention d'un maquillage en relief en surface, de bonne tenue.

L'invention a également pour objet l'utilisation de particules solides telles que défi- nies précédemment pour l'obtention d'un maquillage en relief en surface, de bonne tenue.

Les inventeurs ont trouvé de façon surprenante que I'application des particules so- ) ides conformément au procédé selon l'invention permet d'obtenir un maquillage en relief uniforme en surface présentant une bonne adhésion sur le support ma- quitté et une bonne tenue notamment aux frottements et aux chocs. En revanche, en ajoutant les particules solides dans une composition filmogène telle que définie précédemment, les particules ont tendance à sédimenter pendant le stockage de la composition et il est difficile d'obtenir une répartition uniforme de ces particules dans la composition filmogène. II s'ensuit que l'application de ce mélange, par exemple à I'aide d'un pinceau, est rendue difficile du fait de l'hétérogénéité du mélange et cette application ne permet pas d'obtenir une répartition uniforme des particules déposées sur le support à traiter. Ainsi, le procédé selon l'invention permet d'obtenir un maquillage en relief homogène comportant une répartition uniforme des particules solides. Ce procédé permet de recouvrir, jusqu'à satura- tion, la première couche et de former une couche d'épaisseur constante de parti- cules.

Les particules solides utilisées dans le procédé selon l'invention ont une densité allant de 800 kg/m3 à 10000 kg/m3 (0,8 à 10 g/cm3), de préférence de 1000 kg/m3 à 3000 kg/m3 (1 à 3 g/cm3), et mieux de 2300 à 3000 kg/m3 (2,3 à 3

g/cm3) pour permettre un bon contact avec la première couche avant séchage et obtenir ainsi une bonne tenue des particules après séchage de la première cou- che.

Avantageusement, les particules solides ont une forme sensiblement sphérique, pour permettre leur bonne répartition lors de leur application sur la première cou- che.

Les particules solides utilisées dans le procédé selon l'invention peuvent avoir une taille moyenne allant de 2,5 um à 5 mm, et mieux de 50 um à 2 mm. Plus les par- ticules sont de petites tailles, plus la tenue des particules sur la première couche est meilleure ; ces particules permettent aussi d'effectuer des dessins plus fins et plus précis, notamment à I'aide d'un pochoir.

Les particules solides peuvent tre en tout matériau satisfaisant les propriétés de densités définies précédemment. Par exemple, les particules solides peuvent tre en un matériau choisi parmi le verre, I'oxyde de zirconium, le carbure de tung- stène, les plastiques comme les polyuréthanes, les polyamides, le potytétraftuo- roéthylène, le polypropylène, les métaux comme I'acier, le cuivre, le laiton, le chrome, le bois, le marbre, I'onyx, le jade, la nacre naturelle, les pierres précieu- ses (diamant, émeraude, rubis, saphir), t'améthyste, I'aigue-marine. On utilise de préférence des billes de verres telles que celles vendues sous la dénomination "SILIBEADS (E)"par la société SIGMUND LINDNER ; ces billes confèrent un brillant et un scintillement au maquillage.

Les particules solides, déformables ou non, peuvent tre pleines ou creuses, in- colores ou colorées, enrobées ou non.

Selon le procédé de l'invention, le milieu cosmétiquement acceptable des première et deuxième compositions peut comprendre, indépendamment l'une de I'autre, un milieu aqueux ou un milieu solvant organique.

Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition pour le procédé de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.

Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polyméri- sation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats).

Les polymères filmogènes de type radicalaires peuvent tre notamment des poly- mères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.

Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de mo- nomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères aci- des.

On utilise de préférence des polymères filmogènes radicalaires anioniques, c'est- à-dire des monomères ayant au moins un monomère à groupement acide.

Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides car- boxyliques insaturés a, ß-éthyléniques tels que l'acide acrylique, I'acide méthacryli- que, I'acide crotonique, I'acide maléique, I'acide itaconique. On utilise de préfé- rence l'acide (méth) acrylique et I'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth) acrylique.

Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth) acrylique (encore appelé les (méth) acrylates), notamment des (méth) acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C,-C2O, de préférence en C,-C8, des (méth) acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C, o, des (méth) acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6.

Parmi les (méth) acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle.

Parmi les (méth) acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer I'acrylate d'hydroxyéthyle, I'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.

Parmi les (méth) acrylates d'aryle, on peut citer I'acrylate de benzyle et I'acrylate de phényle.

Les esters de I'acide (méth) acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle.

Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut tre soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.

Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth) acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth) acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C, 2. Parmi les N-alkyl (méth) acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide et le N-t-octyl acrylamide.

Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de I'homopoly- mérisation ou de la copolymérisation d'au moins un monomère choisi parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent tre polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment.

Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer t'acétate de vinyle, le néodéca- noate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle.

Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et I'alpha-méthyl styrène.

La liste des monomères donnée n'est pas limitative et il est possible d'utiliser tout monomère connu de I'homme du métier entrant dans les catégories de monomè- res acryliques et vinyliques (y compris les monomères modifiés par une chaîne siliconée).

Comme polymère filmogène acrylique en dispersion aqueuse utilisable selon l'in- vention, on peut citer ceux vendus sous les dénominations NEOCRYL XK-90, NEOCRYL A-1070 NEOCRYL A-1090@, NEOCRYL BT-629, NEOCRYL A- 1079, NEOCRYL A-523 par la société ZÈNECA, DOW LATEX 432 (par la so- ciété DOW CHEMICAL.

On peut ainsi citer, parmi les polycondensats utilisables comme polymère filmo- gène, les polyuréthannes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les poly-uréthannes-polyvinylpirrolidones, les po- lyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, les poly- urée/polyuréthannes, et leurs mélanges.

Le polyuréthanne filmogène peut tre, par exemple, un copolymère polyuré- thanne, polyurée/uréthanne, ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromati- que, comportant seule ou en mélange : -au moins une séquence d'origine polyester aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou, -au moins une séquence siliconée, ramifiée ou non, par exemple polydiméthylsi- loxane ou polyméthylphénylsiloxane, et/ou -au moins une séquence comportant des groupes fluorés.

Comme polymère filmogène polyuréthane en dispersion aqueuse utilisable selon l'invention, on peut notamment citer les polyester-polyuréthanes vendus sous les dénominations"AVALURE UR-405","AVALURE UR-410","AVALURE UR-

425 (E","SANCURE 2060t"par la société GOODRICH et les polyéther- polyuréthanes vendus sous les dénominations"SANCURE 878 (8)"par la société GOODRICH,"NEOREZ R 970@)"par la société ICI.

Parmi les po ! ycondensats fiimogènes, on peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters, les résines résultant de la condensation de formaldéhyde avec une arylsulfonamide, les résines aryl-sulfonamide époxy.

Les polyesters peuvent tre obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols.

L'acide dicarboxylique peut tre aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : I'acide oxalique, I'acide malonique, I'acide diméthylmalonique, I'acide succinique, I'acide glutarique, I'acide adipique, I'acide pimélique, I'acide 2,2-diméthylglutarique, I'acide azélaique, I'acide subérique, I'acide sébacique, I'acide fumarique, I'acide maléique, I'acide itaconique, I'acide phtalique, I'acide dodécanedioïque, I'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, I'acide 1,4-cyclohexa-nedicarboxylique, I'acide isophtalique, I'acide téréphtalique, I'acide 2,5-norborane dicarboxylique, I'acide diglycolique, I'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, I'acide 2,6-naphta-iènedicarboxylique. Ces mono- mères acide dicarboxylique peuvent tre utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement I'acide phtalique, I'acide isophtalique, I'acide téréphtalique.

Le diol peut tre choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : t'éthylène glycol, le diéthylene glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol.

Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane.

Les polyesters amides peuvent tre obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools.

Comme diamine, on peut utiliser t'éthytènediamine, I'hexaméthylènediamine, la méta-ou para-phénylènediamine Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoé- thanolamine.

Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement-SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion am- monium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Ca2+, Cu2+, Fe2+, Fe3+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bi- fonctionnel comportant un tel groupement-SO3M.

Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnei portant en outre un groupement-SO3M tel que décrit ci-dessus peut tre choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sutfonytdiphényt, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bi- fonctionnel portant en outre un groupement-803 : I'acide sulfoisophtalique,

I'acide sulfotéréphtalique, I'acide sulfophtalique, I'acide 4-sulfonaphtalène-2,7- dicarboxylique.

On préfère utiiiser dans les compositions objet de l'invention des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères ob- tenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. De tels polymères sont vendus par exemple sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products.

Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent tre choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les 616mis, les copals, les polymères cellulosiques tels que la nitrocellulose, J'acétate de cellu- lose, I'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose, I'éthyl cellulose, et leurs mélanges.

Les premier et/ou second polymères filmogènes peuvent tre solubilisés ou dis- persés sous forme de particules dans le milieu cosmétiquement acceptable correspondant de chaque composition selon l'invention. Respectivement, le pre- mier et le deuxième polymère filmogène peuvent tre géneralement présents en une teneur allant de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total respective- ment de la première et seconde composition, et mieux allant de 10 % à 40 % en poids.

Comme solvant organique utilisable dans l'invention, on peut citer :

-les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthyli- sobutylcétone, diisobutylcétone, I'isophorone, la cyclohexanone, I'acétone ; -les alcools liquides à température ambiante tels que t'éthanot, I'isopropanol, le dicétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol ; -les glycols liquides à température ambiante tels que l'éthylène glycol, le propy- lène glycol, le pentylène glycol, le glycérol ; -les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le mo- nométhyléther de propylène glycol, I'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; -les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que !'acétate d'éthyle, t'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, t'acétate de n-butyle, t'acétate d'isopentyle ; -les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthylé- ther ou le dichlorodiéthyléther ; -les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, I'heptane, le do- décane, le cyclohexane ; -les composés cycliques aromatiques liquides à température ambiante tels que le toluène et le xylène ; -les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, I'acé- aldéhyde -leurs mélanges.

Ces solvants conviennent plus particulièrement pour le maquillage des ongles : la composition constitue alors un vernis à ongles.

Dans chaque composition à milieu solvant organique, le solvant organique peut tre présent en une teneur allant de 30 à 99 % en poids, par rapport au poids total de chaque composition, et de préférence de 60 % à 90 % en poids.

Lorsque les compositions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention contiennent un milieu aqueux, ce dernier peut tre constitué essentiellement d'eau ou bien encore d'un mélange hydroalcoolique et en particulier contenant des mo- noalcools inférieurs en Cl-C5. La teneur en eau dans chaque composition à milieu aqueux peut aller de 30 à 99 % en poids, par rapport au poids total de chaque composition, et de préférence de 60 % à 90 % en poids.

Pour améliorer les propriétés filmogènes de la première et/ou de la deuxième composition du procédé selon l'invention, la première et la deuxième compositions peuvent comprendre un agent auxiliaire de filmification.

Un tel agent auxiliaire de filmification peut tre choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction re- cherchée, et tre notamment choisi parmi les agents plastifiants.

En outre, lorsque l'une des compositions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comprend un polymère filmogène sous forme de particules dispersées dans le milieu de la composition, l'agent auxiliaire de filmification peut aussi tre choisi parmi les agents de coalescence.

Chaque composition du procédé selon l'invention peut en outre comprendre tout additif connu de l'homme du métier comme étant susceptible d'tre incorporé dans une telle composition, tels que les agents épaississants, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les anti-mousses, les conservateurs, les filtres UV, les colorants, les pigments, les actifs, les tensioactifs, les agents hy- dratants, les parfums, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants. Bien en- tendu, I'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés com- plémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, alté- rées par l'adjonction envisagée.

Chaque composition selon l'invention peut tre préparée par I'homme du métier sur la base de ses connaissances générales et selon t'état de la technique.

Avantageusement, les premières et deuxièmes compositions du procédé selon l'invention sont conditionnées dans des compartiments ou récipients distincts, ac- compagnés de moyens d'application appropriés, identiques ou différents, tels que les pinceaux, les brosses, les plumes, les éponges.

L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants.

Exemple 1 : On a préparé un vernis à ongles ayant la composition suivante : . Nitrocellulose 10,9 % . Résine toluène sulfonamide formaldéhyde 10,7 % (Ketjenflex MS80 vendu par AKZO) . Acétyl citrate de tributyle 6,5 % . Toluène 31,0 % . Acétate de butyle 22,6 % . Acétate d'éthyle 9,3 % . Alcool isopropylique 7,7 % . Stéaralkonium hectorite 1,3 % . Acide citrique 0,1 % On a appliqué sur les ongles une première couche de ce vernis à ongles, puis on a saupoudré sur cette couche avant séchage, des microbilles de verre vendues sous la dénomination"Silibeads"art. 4500 par la société SIGMUND (densité = 2500 kg/m3 ; taille des particules environ de 0,3 à 0,4 mm). Après le séchage de la première couche, les microbilles en contact sont fixées et réparties de façon homogène à la surface de l'ongle ; t'excèdent de billes est éliminé en agitant les doigts. On dépose ainsi environ de 800 à 1000 billes par cm2.

On obtient alors un maquillage en relief des ongles présentant une bonne tenue, notamment une bonne résistance à l'usure, et un toucher doux ; de pius, les billes réfléchissent la lumière et confèrent un effet scintillant, brillant.

Pour renforcer la tenue du maquillage, on'peut appliquer sur les particules une troisième couche de finition ayant la composition suivante : -nitrocellulose 15 g -plastifiant 6 g -Solvants (acétate de butyle, acétate d'éthyle) qsp 100 g

Exemple 2 : On a préparé un vernis à ongles ayant la composition suivante : . dispersion de polymère acrylique (40% de matière sèche) 38 g . dispersion de polyuréthanne (30% de matière sèche) 50 g . acide silicique colloïdal (Aerosil MOX80) 0,7 g . additifs (colorants, actifs) 1,3 g . eau qsp 100 g On a appliqué sur les ongles une première couche de ce vernis à ongles, puis on a saupoudré sur cette couche avant séchage, des billes d'acier ayant une densité = 7900 kg/m3 et une taille de particules d'environ 2 mm. Après le séchage de la première couche, les microbilles en contact sont fixées et réparties de façon ho- mogène à la surface de l'ongle ; !'excédent de billes est éliminé en agitant les doigts.

On obtient alors un maquillage en relief des ongles présentant une bonne tenue, notamment une résistance à l'usure, et un toucher doux.

Exemple 3 : On a préparé un vernis à ongles ayant la composition suivante : -polymères filmogènes (nitrocellulose, résine) 28 g -plastifiant 7 g -alcool isopropylique 5 g -guar éthylé de degré de substitution d'environ 2,5 (1) 3 g -pigments 1 g -acétate de éthyle/acétate de butyle qsp 100 g (1) vendu sous la dénomination N-HANCE AG 200@ par Aqualon On a appliqué sur les ongles une première couche de ce vernis à ongles, puis on a saupoudré sur cette couche, avant séchage, de la poudre de nylon vendues sous la dénomination"ORGASOL D 2002 Nat Cos"par la société ATOCHEM Après le séchage de la première couche, les particules en contact sont fixées et réparties de façon homogène à la surface de l'ongle ; t'excèdent de particules est éliminé en agitant les doigts. (densité = 1020 kg/m3 ; taille des particules environ de 20 um).

On obtient ainsi un maquillage en relief présentant un toucher doux.