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Title:
MAKE-UP METHOD AND SET FOR CARRYING OUT SAID METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/104678
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a make-up method for the eyelashes, comprising the following steps:1) cold application of a composition (P) to the eyelashes using a non-heating applicator, the composition tending to congeal on drying, 2) promoting the complete drying of the composition in contact with the eyelashes covered with said composition by means of a finishing device, comprising a hot vibrating surface such as to accelerate the drying of the composition.

Inventors:
GUERET JEAN-LOUIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/050181
Publication Date:
September 04, 2008
Filing Date:
February 06, 2008
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
GUERET JEAN-LOUIS (FR)
International Classes:
A45D40/26
Domestic Patent References:
WO2006090343A12006-08-31
WO2006130644A22006-12-07
Foreign References:
EP0832637A11998-04-01
FR1057283A1954-03-08
Attorney, Agent or Firm:
TANTY, François (3 rue de Penthièvre, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de maquillage des cils, comportant les étapes consistant à :

1) Appliquer sur les cils, à froid, une composition (P) en utilisant un applicateur non chauffant, cette composition tendant à se figer en séchant,

2) amener avant le séchage complet de la composition, au contact des cils ainsi revêtus de la composition, un dispositif de finition (10) comportant une surface chaude soumise à des vibrations, de façon à accélérer le séchage de la composition.

2. Procédé selon la revendication 1, l'application de la composition s'effectuant à l'étape 1) sur les cils à l'aide d'une brosse ou d'un peigne (102).

3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, la surface chaude étant lisse.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la surface chaude étant de forme effilée.

5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, la surface chaude ayant une forme de révolution, notamment une forme symétrique de révolution.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la surface chaude ayant une température inférieure ou égale à 95°C, mieux inférieure ou égale à 90 0 C, par exemple comprise entre 35 et 85°C, encore mieux entre 45° et 80 0 C, et de préférence une température homogène.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la surface chaude étant définie au moins partiellement par un support chauffant en forme de doigt.

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la surface chaude étant soumise à des vibrations orientées parallèlement ou transversalement à l'axe longitudinal de la surface chaude.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la mise en vibration de la surface chaude s'effectuant au moyen d'une source vibrante (500) intégrée au dispositif de finition.

10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, la mise en vibration de la surface chaude s'effectuant au moyen d'une source vibrante (400) rapportée de manière amovible sur le dispositif de finition ou au moyen d'une source vibrante (450) portée par un doigt de l'utilisateur et amenée au contact du dispositif de finition.

11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, la surface chaude étant non poreuse.

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, la surface chaude étant dépourvue de composition (P) avant son premier contact avec les cils (C).

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant un ou plusieurs solvants volatils.

14. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant au moins un polymère filmogène.

15. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant un latex.

16. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant au moins 30 % d'eau.

17. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant au moins une cire auto-émulsionnante.

18. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition comportant au moins une cire dure.

19. Ensemble comportant, au sein d'un même emballage : un dispositif de finition (10) comportant une surface chauffante, une source vibrante permettant de faire vibrer la surface chauffante, cette source vibrante étant intégrée au dispositif de finition ou pouvant être fixée de façon amovible sur celui-ci ou pouvant être amenée à son contact, une composition (P) comportant au moins un solvant volatil et pouvant figer en séchant.

20. Ensemble selon la revendication 19, le dispositif de finition (10) comportant un support chauffant en forme de doigt définissant au moins partiellement la surface chauffante.

21. Ensemble selon la revendication 20, le support chauffant comportant à son extrémité libre une portion non chauffée.

22. Ensemble selon l'une des revendications 19 à 21, le dispositif de finition comportant au moins une rangée de dents.

Description:

Procédé de maquillage et ensemble pour la mise en œuyre d'un tel procédé

La présente invention concerne le maquillage des cils.

Le recourbement des cils est une caractéristique très souvent recherchée par les utilisateurs de mascara.

Il est relativement difficile d'obtenir un recourbement complètement satisfaisant des cils en utilisant une brosse ou un peigne imprégné d'une composition contenant un ou plusieurs solvants qui en s 'évaporant amènent le mascara à se figer, car la mise en contact de l'applicateur avec les cils pour les recourber tend à ramener du produit frais sur les cils. Cela peut ralentir l'évaporation du ou des solvants du dépôt de produit précédemment effectué et/ou le re-solubiliser, de sorte que le mascara ne fige pas forcément les cils dans la configuration recherchée.

Il a également été proposé d'utiliser des compositions présentant un caractère filant à chaud, l'application s 'effectuant avec un dispositif comportant une surface chaude portée à une température suffisante pour faire fondre la composition.

L'application d'un mascara présentant un caractère filant à chaud s'avère toutefois assez délicate, un grand nombre de paramètres pouvant rendre l'opération mal aisée.

La demande EP 1 543 741 A2 décrit un dispositif comportant un organe chauffant et des éléments en saillie agencés de manière à permettre sélectivement soit d'utiliser les éléments en saillie pour séparer les cils sans contact de ces derniers avec l'organe chauffant, soit de recourber les cils en les soumettant à la chaleur dégagée par l'organe chauffant.

Il a été proposé dans la publication WO 2006/090343, au nom de la demanderesse, d'utiliser un élément de finition vibrant de façon à parfaire un maquillage, en amenant cet élément au contact de matières kératiniques déjà maquillées. Il est également proposé dans ce document de faire vibrer un applicateur appliquant une composition à l'état chaud.

US 2 630 516 divulgue un fer à recourber les cils pourvu extérieurement d'une gaine d'un matériau fibreux, de préférence une peau de chamois, en vue de retenir un excès de mascara. Dans ce brevet, la chaleur sert à figer le mascara.

EP 1 468 627 Al décrit un applicateur chauffant pour appliquer une composition visqueuse ayant un profil thermique particulier. La composition est déposée

sur l'applicateur en immergeant celui-ci dans un flacon contenant la composition, pourvu d'un organe d'essorage.

Il existe un besoin pour faciliter et améliorer l'opération de recourbement des cils.

L'invention vise à satisfaire ce besoin d'une façon simple et facile à mettre en œuvre par le plus grand nombre d'utilisateurs.

Selon l'un de ses aspects, l'invention a pour objet un procédé de maquillage des cils, comportant les étapes consistant à :

1) Appliquer sur les cils, à froid, une composition comportant un ou plusieurs solvants volatils en utilisant un applicateur non chauffant,

2) amener, avant le séchage complet de la composition, au contact des cils ainsi revêtus de la composition, un dispositif de finition comportant une surface chaude soumise à des vibrations.

L'expression « à froid » doit se comprendre comme signifiant que la composition est appliquée à température ambiante.

L'application de la composition peut s'effectuer à l'étape 1) sur les cils à l'aide d'une brosse ou d'un peigne, de façon conventionnelle.

L'application de la composition à cette étape 1) peut se faire aisément, car il suffit à l'utilisateur de revêtir les cils avec la composition, sans chercher à leur donner une courbure maximale, l'étape de recourbement à la courbure désirée s 'effectuant ensuite. Les vibrations peuvent éviter que les cils n'adhèrent trop à la surface chaude

Grâce à l'invention, la chaleur et les vibrations du dispositif de finition accélèrent l'évaporation du ou des solvants contenus dans la composition et l'on peut ainsi obtenir relativement rapidement le séchage de la composition déposée sur les cils, tout en se servant du dispositif de finition pour recourber les cils, en les soulevant par exemple.

De plus, le dispositif de finition étant différent de l'applicateur ayant servi à déposer la composition sur les cils, on peut éviter un apport de produit frais lors de l'étape de finition, ce qui aurait pour conséquence de ralentir l'évaporation du ou des solvants.

La surface chaude utilisée ci-dessus est avantageusement une surface lisse et/ou non poreuse, ce qui facilite son nettoyage.

La surface chaude peut aussi comporter des stries, dents et/ou rainures.

Le dispositif de finition peut aussi comporter des stries, dents et/ou rainures ailleurs qu'au niveau de la surface chaude, par exemple à l'opposé de celle-ci.

La surface chaude peut être de forme effilée, ce qui peut faciliter son engagement entre les cils, si nécessaire, pour les séparer.

La surface chaude peut avoir une forme de révolution, notamment une forme symétrique de révolution.

La surface chaude peut avoir une température inférieure ou égale à 90 0 C, mieux comprise entre 35 et 85 0 C, encore mieux 45° et 80 0 C, et par exemple une température homogène.

La surface chaude peut être définie par une portion au moins d'un support chauffant en forme de doigt. L'extrémité de ce doigt peut être arrondie, afin d'éviter un risque de blessure de l'utilisateur. Le support chauffant peut être dépourvu de dents ou de poils orientés transversalement.

La surface chaude peut être soumise à des vibrations orientées parallèlement ou transversalement à son axe longitudinal.

L'amplitude des vibrations du support chauffant est de préférence inférieure ou égale à 5 mm, mieux 3 mm, des microvibrations étant préférables.

La fréquence des vibrations est de préférence comprise entre 1 et 500 Hz.

La mise en vibration de la surface chaude peut s'effectuer au moyen d'une source vibrante intégrée au dispositif de finition.

En variante, la mise en vibration de la surface chaude peut s'effectuer au moyen d'une source vibrante rapportée de manière amovible sur le dispositif de finition ou au moyen d'une source vibrante portée par un doigt de l'utilisateur et amenée au contact du dispositif de finition.

La surface chaude peut être dépourvue de composition avant son premier contact avec les fibres kératiniques. Cela peut améliorer le transfert thermique et éviter de déposer sur les cils des résidus de composition qui auraient séché.

Le procédé peut comporter, le cas échéant, le nettoyage de la surface chaude au cours de son utilisation, par exemple au moyen d'une pièce d'un non tissé ou d'un textile, d'une éponge ou d'un papier. Le nettoyage peut s'effectuer alors que la surface chaude est à une température d'utilisation ou en l'absence de chauffage.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant, au sein d'un même emballage : un dispositif de finition comportant une surface chauffante et, une source vibrante permettant de faire vibrer la surface chauffante, cette source vibrante étant intégrée au dispositif de finition ou pouvant être fixée de façon amovible sur celui-ci ou pouvant être amenée à son contact, la composition à appliquer sur les cils.

L'emballage est par exemple un blister, une boîte ou un sachet.

L'invention a encore pour objet le dispositif de finition en tant que tel, indépendamment de la composition. Ce dispositif de finition peut intégrer ou non la source vibrante.

Le dispositif de finition peut comporter un support chauffant en forme de doigt, définissant au moins partiellement la surface chauffante.

Le support chauffant peut comporter à son extrémité libre une portion non chauffée. Cela peut permettre d'utiliser le support chauffant pour séparer les cils sans les chauffer, en utilisant la pointe.

La surface chaude peut être définie au moins partiellement, voire entièrement, par un métal, un verre, une céramique ou un élastomère.

Le support chauffant peut comporter une enveloppe présentant un logement dans lequel est disposée au moins une résistance chauffante, ce logement débouchant par exemple à une extrémité de l'enveloppe, de façon à permettre l'insertion de la résistance chauffante dans l'enveloppe, après la fabrication de l'enveloppe. Ce logement peut être central, de façon à permettre, si cela est souhaité, l'obtention d'une température homogène autour de l'axe longitudinal du support chauffant.

En variante, le support chauffant comporte une enveloppe qui est surmoulée sur la résistance chauffante.

L'enveloppe peut être réalisée dans un matériau bon conducteur de la chaleur, par exemple un métal ou une matière thermoplastique ou réticulable chargée de particules métalliques ou ayant une bonne conductivité thermique.

Le dispositif de finition peut comporter au moins un interrupteur pour permettre à l'utilisateur de déclencher le chauffage du support chauffant. Cet interrupteur est par exemple un contacteur, par exemple un bouton-poussoir, déclenchant le chauffage

du support chauffant lorsqu'enfoncé par l'utilisateur, le chauffage du support chauffant s'arrêtant par exemple dès que le contacteur est relâché par l'utilisateur. Cela peut permettre à l'utilisateur de créer des impulsions de chauffage relativement courtes et bien maîtrisées dans le temps, ce qui peut faciliter l'opération de finition.

Le dispositif de finition peut également comporter un interrupteur pour commander la source vibrante. Cela peut permettre à l'utilisateur d'effectuer la finition en utilisant sélectivement soit les vibrations seules, soit le chauffage seul, soit les deux.

Dans une variante de mise en œuvre de l'invention, le dispositif de finition comporte un interrupteur pouvant prendre une position dans laquelle, même une fois relâché par l'utilisateur, le support chauffant et/ou la source vibrante reste alimenté, le cas échéant pendant une durée prédéfinie de façon à économiser la source électrique.

Le dispositif de finition peut également comporter un indicateur lumineux renseignant l'utilisateur par exemple sur l'état alimenté ou non du support chauffant et/ou sur la température de celui-ci.

L'indicateur lumineux est par exemple un voyant qui s'allume lorsque le support chauffant est alimenté électriquement et qui change de couleur, clignote ou cesse de clignoter lorsque la température convenant à la finition est atteinte.

Le dispositif de finition peut également comporter un indicateur thermochromique, par exemple changeant de couleur lorsqu'une température convenant à l'utilisation est atteinte.

Le dispositif de finition peut comporter un boîtier logeant une source électrique, par exemple au moins une pile ou un accumulateur. Le dispositif de finition peut encore être alimenté par le secteur, par exemple par l'intermédiaire d'un transformateur abaisseur de tension. L'utilisation, pour alimenter le support chauffant, d'une pile de 9V peut accroître l'intensité du courant dans la résistance et permettre une montée en température plus rapide, ce qui peut faciliter le maquillage.

La source électrique et le support chauffant sont par exemple choisis de telle sorte que le support chauffant puisse atteindre une température de surface comprise entre 45 0 C et 95 0 C, mieux 45°C et 90 0 C, encore mieux d'au moins 60 0 C, en moins de 120 s, mieux 30 s, en partant d'une température initiale de 25 0 C dans un environnement clos à 25 0 C.

Le support chauffant peut être réalisé dans un matériau ayant un état et/ou une tension de surface telle que la composition soit non adhérente à 25 0 C au support chauffant. Le support chauffant peut être réalisé en PTFE (Tefion ® ) ou comporter un revêtement de PTFE ou d'un matériau similaire.

Dans un exemple de mise en œuvre de l'invention, le support chauffant est fixe relativement à une partie de préhension du dispositif de finition.

Dans un autre exemple de mise en œuvre de l'invention, le support chauffant est mobile relativement à une partie de préhension du dispositif de finition.

Le support chauffant est par exemple mobile en translation. Cela peut permettre de diminuer l'encombrement du dispositif de finition en l'absence d'utilisation.

Le support chauffant peut encore être mobile en rotation, par exemple autour d'un axe de rotation perpendiculaire à son axe longitudinal, sur lui-même ou autour de tout axe non confondu avec son axe longitudinal.

Le support chauffant peut présenter toute forme adaptée au maquillage recherché.

Le support chauffant peut présenter un axe longitudinal qui est rectiligne ou non. Un axe longitudinal curviligne peut par exemple améliorer encore l'ergonomie.

L'axe longitudinal du support chauffant peut être confondu ou parallèle à l'axe longitudinal d'une partie de préhension du dispositif de finition, cette partie de préhension étant par exemple confondue avec un boîtier du dispositif de finition.

L'axe longitudinal du support peut encore être rectiligne et faire un angle avec l'axe longitudinal de la partie de préhension du dispositif de finition.

Le support peut comporter une résistance chauffante disposée à l'intérieur d'une enveloppe qui peut présenter une épaisseur sensiblement constante, afin par exemple d'obtenir plus facilement une température relativement homogène sur toute la longueur du support chauffant. Le cas échéant, l'enveloppe peut présenter une épaisseur de paroi variant longitudinalement en fonction d'un profil de température recherché.

Le dispositif d'application peut être agencé de manière à ce que la température du support chauffant soit comprise pendant le fonctionnement du support chauffant entre 45 0 C et 90 0 C, mieux entre 50 et 70 0 C, sur au moins une portion de sa longueur et sur cette portion tout autour de l'axe longitudinal.

Le dispositif peut comporter un moyen de régulation de la température du support chauffant, par exemple un thermostat ou un circuit électronique comprenant une sonde de température.

L'invention convient tout particulièrement aux compositions divulguées dans les publications EP 1 752 136 Al, EP 1 832 277 Al, EP 0 832 637 Al, US 6 274 131, dont les contenus sont incorporés par référence.

L'invention convient notamment à des compositions contenant une proportion relativement importante d'eau, par exemple au moins 30% d'eau.

La composition peut comporter un latex d'un polymère et/ou un polymère filmogène.

La composition peut également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les huiles, les silicones, les agents de cohésion ainsi que les agents alcalinisants ou acidifiants habituellement utilisés dans le domaine cosmétique, les charges, les pigments, les émollients, habituellement utilisés en quantités comprises entre 1 et 10% ; les conservateurs.

A - Exemples de compositions

Dans un exemple de mise en œuvre de l'invention, la composition comporte un mélange d'au moins une cire dure et d'au moins un polymère filmogène.

La composition peut par exemple comporter: i. une émulsion cires-dans-eau d'au moins une cire I, ou un mélange de cires I, ayant une pénétrabilité à l'aiguille allant de 1 à 7,5 et un point de fusion allant de 70 0 C à 110 0 C, ladite cire I étant au moins une cire (Ia, Ib) ayant un point de fusion allant de 77 0 C à 110 0 C, ladite cire I, ou leurs mélanges, étant présent en une teneur d'au moins 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, la cire, ou leur mélange, étant sous forme de particules ayant une taille au moins supérieure ou égale à 1 μm, ii. au moins 0,1 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'un système polymérique contenant un polymère filmogène, ledit système polymérique étant apte à former un film produisant à une concentration de 7 % dans l'eau, une rétraction du stratum corneum isolé de plus de 1 % à 30 0 C sous une humidité relative de 40 %.

La composition peut comporter:

i. une émulsion cires-dans-eau d'au moins un mélange de cires I, dites cires dures, ayant une pénétrabilité à l'aiguille allant de 1 à 7,5 et un point de fusion allant de 70 0 C à 110 0 C, ledit mélange de cires I contenant au moins une première cire (Ia) ayant un point de fusion supérieur ou égal à 77 0 C et inférieur à 83 0 C, une deuxième cire (Ib) ayant un point de fusion allant de 83 0 C à 110 0 C, et une troisième cire (Ic) ayant un point de fusion supérieur ou égal à 70 0 C et inférieur à 77 0 C, ledit mélange de cires I étant présent en une teneur d'au moins 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, ledit mélange de cires I étant sous forme de particules ayant une taille au moins supérieure ou égale à 1 μm, ii. 0,1 % en poids, par rapport au poids total de la composition, d'un système polymérique contenant un polymère filmogène, ledit système polymérique étant apte à former un film produisant à une concentration de 7 % dans l'eau, une rétraction du stratum corneum isolé de plus de 1 % à 30 0 C sous une humidité relative de 40 %.

Les cires peuvent être sous forme de particules ayant de préférence une taille supérieure ou égale à 1,5 μm, notamment allant de 1,5 à 10 μm, et mieux allant de 1,5 μm à 3,5 μm.

Par cire dure (ou cire (I)), on entend une cire ayant un point de fusion allant de 70 0 C à 110 0 C et une pénétrabilité à l'aiguille allant de 1 à 7, 5. La pénétrabilité à l'aiguille des cires est déterminée selon la norme française NF T 60-123 ou la norme américaine ASTM D 1321, à la température de 25 0 C. Selon ces normes, la pénétrabilité à l'aiguille est la mesure de la profondeur, exprimée en dixièmes de millimètre, à laquelle une aiguille normalisée, pesant 2,5 g disposée dans un équipage mobile pesant 97,5 g et placée sur la cire à tester, pendant 5 secondes, pénètre dans la cire.

Les cires I ci-dessus peuvent être choisies parmi les cires d'origine animale, les cires d'origine végétale, les cires d'origine minérale, les cires synthétiques et les fractions diverses de cires d'origine naturelle, toutes ces cires présentant les deux caractéristiques (pénétrabilité à l'aiguille, point de fusion) indiquées ci-dessus.

Les cires (I) peuvent être choisies notamment parmi la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire d'Ouricuri, la cire de Candellila, les cires de Montan, la cire de canne à sucre, certaines cires de polyéthylène qui répondent aux critères des cires I.

La composition peut comprendre une quantité du mélange de cires I allant de 10 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 13 % à 25 %, et mieux au moins 15 % et notamment de 15 % à 20 %.

La cire I ou le mélange de cires I peut comprendre au moins une première cire (Ia) ayant un point de fusion supérieur ou égal à 77 0 C et inférieur à 83 0 C. Une telle cire peut être par exemple la cire de son de riz.

La cire I ou le mélange de cires I peut comprendre également au moins une deuxième cire (Ib) ayant un point de fusion allant de 83 0 C à 110 0 C. Cette deuxième cire (Ib) peut être utilisée seule dans le mélange de cires I ou être associée à la cire (Ia). Une telle cire (Ib) peut être par exemple la cire de Carnauba, la cire d'Ouricuri, les cires de Montan. On utilise de préférence la cire de Carnauba.

La cire I ou le mélange de cires I peut comprendre en outre une troisième cire (Ic) ayant un point de fusion supérieur ou égal à 70 0 C et inférieur à 77 0 C. Une telle cire peut être par exemple la cire de Candelilla.

La composition peut comprendre un mélange de cires I contenant au moins une première cire (Ia) et au moins une deuxième cire (Ib) telles que définies précédemment.

Ledit mélange de cires I peut comprendre de 35 % à 65 % en poids de cire (Ia), par rapport au poids total dudit mélange de cires I, et de 65 % à 35 % en poids de cire (Ib).

De manière préférée, ledit mélange de cires I peut comprendre en plus des première et deuxième cires (Ia, Ib), une troisième cire (Ic) telle que définie précédemment. Cette troisième cire peut être présente dans la composition en une teneur allant de 5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total du mélange de cires I.

Avantageusement, les première, deuxième et troisième cires (Ia, Ib, Ic) peuvent être présentes dans la composition selon un rapport pondéral (poids/poids total de cires I) allant respectivement de :

- cire (Ia) : 0,35 à 0,5,

- cire (Ib) : 0,35 à 0,5,

- cire (Ic) : 0,05 à 0,2.

La composition peut comprendre en plus du mélange de cire I au moins un système polymérique apte à former un film produisant à une concentration de 7 % dans l'eau, une rétraction du stratum corneum isolé de plus de 1 %, à 30 0 C sous une humidité relative de 40 %, de préférence de plus de 1,2 % et mieux de plus de 1,5 %. Cette

rétraction est mesurée au dermomètre, selon la méthode décrite ci-après. De tels polymères confèrent un très bon recourbement aux cils.

Par « système polymérique », on entend soit un polymère seul soit un polymère associé à au moins un autre polymère soit un polymère associé à au moins un agent plastifiant de façon à obtenir les caractéristiques mécaniques recherchées.

Par « apte à former un film », on entend un système polymérique permettant de former un film : lorsqu'on l'étalé sur du verre, le système polymérique doit sécher sans se craqueler.

Le polymère filmogène du système polymérique peut être un polymère d'origine naturelle ou un polymère synthétique. Le polymère filmogène peut être notamment un polymère hydrosoluble ou hydrodispersible.

Par polymère d'origine naturelle, on entend les polymères d'origine végétale, d'origine animale.

Comme polymères d'origine végétale, on peut citer notamment les protéines et hydrolysats de protéines, et plus particulièrement les extraits de céréales, de légumineuses et d'oléagineuses, tels que les extraits de blé, de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épeautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin.

Comme polymère d'origine animale, on peut utiliser des polymères issus des carapaces d'insectes ou crustacés. On peut citer par exemple la chitine et ses dérivés, notamment le chitosane qui est un dérivé déacétylé de la chitine, ainsi que les dérivés du chitosane tels que l'hydroxypropylchitosane, le dérivé succinylé de chitosane, le lactate de chitosane, le glutamate de chitosane, le succinamide de carboxyméthylchitosane.

Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis par exemple parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les dérivés cellulosiques.

Comme polymères d'origine naturelle hydrosolubles appropriés, on peut citer l'hydroxypropyl chitosane vendu sous la dénomination "HPCH powder" par la société ICHIMARU PHARCOS, l'hydrolysat de protéine de blé vendu sous la dénomination "Tritisol" par la société Croda (ayant un poids moléculaire d'environ 250 000 daltons).

Les polymères synthétiques peuvent être de type polycondensat ou de type radicalaire.

Comme polycondensats, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les polyuréthannes-polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther- polyuréthannes, les polyurée-uréthanes, les polyurées, les sulfopolyesters (qui sont décrits notamment dans les brevets US-A-3734874, US-A-4233196, US-A-4304901) et leurs mélanges.

Comme polymères radicalaires, on peut citer les polymères acryliques, les copolymères acrylique/styrène, les copolymères vinyliques comme les copolymères d'esters vinyliques.

Comme polymère synthétique approprié, on peut citer notamment les dispersions de polyester-polyuréthanne, commercialisées sous les dénominations "Sancure 2060" (polyester-polyuréthanne), "Sancure 815" (polyester-polyuréthanne) ou bien encore les sulfopolyesters à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement les sulfopolyesters obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique, notamment ceux commercialisés sous les dénominations AQ55S par la société EASTMAN.

Lorsque le polymère filmogène ne permet pas d'obtenir seul un film ayant les caractéristiques mentionnées précédemment, il est possible d'ajouter un composé dont la fonction est de modifier les propriétés du polymère filmogène pour obtenir le système polymérique souhaité. Aussi, ledit système polymérique peut comprendre au moins un agent auxiliaire de filmification permettant d'obtenir un film ayant les caractéristiques telles que décrites précédemment. L'agent auxiliaire de filmification permet notamment d'obtenir un film permettant d'obtenir un bon recourbement des cils.

Dans ce cas, le système polymérique comprend un mélange d'un ou plusieurs polymères filmogènes et d'au moins un agent auxiliaire de filmification.

Un tel agent auxiliaire de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et être notamment choisi parmi les agents plastifiants. En outre, lorsque le système polymérique comprend au moins une dispersion aqueuse de particules de polymère filmogène, l'agent auxiliaire de filmification peut aussi être choisi parmi les agents de coalescence. Cet agent auxiliaire peut être hydrosoluble ou insoluble dans l'eau et peut éventuellement se présenter sous forme de dispersion aqueuse.

En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants ou agents de coalescence usuels, tels que:

- les glycols et leurs dérivés tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther;

- les esters de glycérol,

- les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol butyléther, le tripropylène glycol butyléther, le propylène glycol méthyléther, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther,

- des esters d'acides notamment carboxyliques, tels que des citrates, des phtalates, des adipates, des carbonates, des tartrates, des phosphates, des sébaçates,

- des dérivés oxyéthylénés tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales telles que l'huile de ricin; les huiles de silicone,

- des polymères hydrosolubles ayant une température de transition vitreuse faible, inférieure à 25°C, de préférence inférieure à 15°C.

La quantité d'agent auxiliaire de fïlmification peut être choisie par l'homme du métier sur base de ses connaissances générales, de manière à obtenir un système polymérique conduisant à un film ayant les propriétés mécaniques souhaitées, tout en conservant à la composition des propriétés cosmétiquement acceptables.

La composition peut comprendre de 0,1 % à 10 % en poids, de préférence de 0,3 % à 7 %, de matière sèche de polymères filmogènes, par rapport au poids total de la composition.

Le système polymérique utilisé (polymère(s) ou polymère et plastifiant) peut être notamment présent en une quantité de matière active (M. A.) allant de 0,1 à 15 %, et mieux de 0,3 à 10 % du poids total de la composition.

En outre, la composition peut comprendre au moins une cire II, dite cire molle, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 50 0 C et inférieur à 70 0 C, et une pénétrabilité à l'aiguille supérieure à 7,5, et de préférence inférieure ou égale à 217, mesurée selon les

conditions définies précédemment pour les cires I. Cette cire II permet notamment d'assouplir le maquillage déposé sur les cils.

Ces cires II peuvent être notamment choisies parmi la cire d'abeilles, les cires de lanoline, les cires de paraffine, les cires de cérasine, les cires microcristallines, les ozokérites, les spermaceti, certaines cires de polyéthylène de poids moléculaire tel qu'elles répondent aux critères des cires II, les huiles végétales hydrogénées.

Parmi les huiles végétales hydrogénées, on peut citer les cires de jojoba hydrogénées et les huiles hydrogénées qui sont obtenues par hydrogénation catalytique de corps gras composés de chaîne grasse linéaire ou non en C8-C32 et qui ont les qualités correspondant à la définition des cires. On peut citer notamment l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et la lanoline hydrogénée.

Avantageusement, les cires I et les cires II sont présentes dans la composition selon un rapport pondéral cires I / cire II pouvant aller de 2 à 5, et de préférence de 2,5 à 3,5.

La composition peut contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents en une proportion allant de 2 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, et mieux de 5 % à 20 %. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs anioniques ou non ioniques. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non- ioniques.

Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans les compositions selon cet exemple sont : parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de C1-C6 alkyl glucose polyoxyéthylénés. parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en C16-C30 neutralisés par les aminés, l'ammoniaque ou les sels alcalins.

On utilise de préférence des tensioactifs permettant l'obtention d'émulsion huile-dans-eau.

Dans la composition, l'eau peut représenter avantageusement de 30 à 80% en poids du poids total de la composition.

En outre, la composition peut comprendre au moins un agent épaississant, de préférence de nature hydrophile. Celui-ci peut par exemple être choisi parmi les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles.

La composition peut comprendre avantageusement un tensioactif siliconé ayant un HLB allant de 8 à 16. De préférence, un tel tensioactif est un diméthicone copolyol. Lorsque la composition selon l'invention est déposée sur les cils, le tensioactif siliconé permet une meilleure tenue dans le temps et une meilleure résistance aux sollicitations mécaniques de la composition ainsi déposée.

Les diméthicone copolyols peuvent être choisis parmi les composés de formule générale (I) :

formule dans laquelle :

Rl, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical phényle,

- R2, identiques ou différents, représentent -(CxH2x)-(OC2H4)a- (OC3H6)b-OR3,

R3, identiques ou différents, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 12 atomes de carbone, n varie de 0 à 1000, p varie de 1 à 30, a varie de 0 à 50, b varie de 0 à 50,

a + b est supérieur ou égal à 1 , x varie de 1 à 5, le poids moléculaire moyen en nombre étant supérieur ou égal à 15000 et de préférence compris entre 25000 et 75000.

De façon préférentielle, on utilise les silicones oxyalkylénées de formule générale (I) qui répondent à au moins une des, et de préférence à toutes les, conditions suivantes :

Rl désigne le radical méthyle.

R3 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou un radical acétyle, et de préférence hydrogène. p varie de 8 à 20. a est compris entre 5 et 40 et de préférence entre 15 et 30. b est compris entre 5 et 40 et de préférence entre 15 et 30. x est égal à 2 ou 3. n varie de 20 à 600, de préférence de 50 à 500 et encore plus particulièrement de 100 à 300.

De telles silicones sont par exemple décrites dans le brevet US-4,311,695 qui est inclus à titre de référence.

Des diméthicones copolyols ont en particulier été présentés par la société DOW CORNING lors du 17ème congrès international de l'I.F.S.C.C. d'octobre 1992 et rapportés dans l'article "Water-soluble dimethicone copolyol waxes for personal care industry" de Linda Madore et al., pages 1 à 3.

Ces diméthicones copolyols sont des polydiméthylsiloxanes (PDMS) comportant une ou plusieurs fonctions éthers, solubles dans l'eau (oxyalkylène, notamment oxyéthylène et/ou oxypropylène).

De tels diméthicones copolyols sont notamment vendus par la société GOLDSCHMIDT SOUS la dénomination ABIL B8851 ou ABIL B88183. On peut citer aussi les composés KF 351 à 354 et KF 615 A vendus par la société SHIN ETSU ou la DMC 6038 de la société WACKER.

Les dérivés de diméthicones copolyols utilisables peuvent être en particulier les diméthicones copolyols à groupement phosphate, sulfate, chlorure de myristamide propyldiméthylammonium, stéarate, aminé, glycomodifié, etc. On peut utiliser comme

dérivés de diméthicones copolyols notamment les composés vendus par la société SILTECH sous la dénomination Silphos AlOO, Siltech aminé 65, Silwax WDIS, myristamido silicone quat, ou par la société PHOENIX sous la dénomination Pecosil PS 100.

On peut également utiliser les dérivés vendus par la société WACKER sous la dénomination VP 1661, ou par la société DOW CORNING sous la dénomination 2501 cosmetic wax. On peut encore utiliser les dérivés vendus par la société WACKER sous la dénomination VP 1661, ou par la société DOW CORNING sous la dénomination 2501 cosmetic wax.

Les silicones les plus particulièrement préférées sont par exemple celles vendues par la société DOW CORNING sous la dénomination commerciale Q2-5220 et par la société RHONE POULENC sous la dénomination MIRASIL DMCO.

Exemple 1 :

On a préparé un mascara ayant la composition suivante :

- cire de son de riz 7 g

- cire de carnauba 7 g

- cire de Candelilla 2,8 g

- stéarate de triéthano lamine 8,4 g

- cire d'abeille 6 g

- hydrolysat de protéine de blé vendu sous la dénomination

"Tritisol" par la société CRODA 0,31 g MA

- hydroxyéthyl cellulose 1,5 g

- pigments 8 g

- conservateurs qs

- eau qsp 100 g

Les cires, le tensioactif et les conservateurs ont été fondus et mélangés ensemble à 90 0 C. Les pigments ont été dispersés dans le mélange fondu à 90 0 C. Le Tritisol et l'hydroxyéthylcellulose ont été dissous dans l'eau à froid. La phase aqueuse a ensuite été chauffée à 90 0 C et versée dans le mélange fondu sous agitation, tout en maintenant la température vers 90 0 C jusqu'à homogénéité. Puis la composition a été refroidie à température ambiante.

On a ainsi obtenu un mascara se présentant sous la forme d'une dispersion cires- dans-eau dont les particules de cires ont une taille supérieure à 1,5 μm.

Exemple 2:

On prépare un mascara ayant la composition suivante :

- cire de son de riz 10 g

- cire de carnauba 8 g

- cire de Candelilla 1 g

- stéarate de triéthano lamine 9 g

- cire d'abeille 4 g

- hydrolysat de protéine de blé vendu sous la dénomination

"Tritisol" par la société CRODA 0,4 g MA

- hydroxyethylcellulose 1,5 g

- pigments 5 g

- conservateurs qs

- eau qsp 100 g

- dimethicone copolyol vendu sous la dénomination

" Q2-5520 " par la société Dow Corning 0,3 g

Exemple 3:

On prépare un mascara ayant la composition suivante :

- cire de son de riz 8 g

- cire de carnauba 8 g

- cire de paraffine 2 g

- stéarate de triéthano lamine 9 g

- cire d'abeille 3 g

- copolymère de diglycol/cyclohexane dimethanol/ isophtalates/sulfoisophtalates vendu sous la dénomination

" Eastman AQ-55S" par la société Eastman 1 g

- hydroxyethylcellulose 1,2 g

- pigments 7 g

- conservateurs qs

- eau qsp 100 g

Exemple 4:

On a préparé un mascara ayant la composition suivante :

- cire de carnauba 20,1 g

- monostéarate de glycérol polyoxyéthyléné (30 OE)

(TAGAT S de la société GOLDSCHMIDT) 6,71 g

- hydroxyéthylcellulose

(Cellosize QP4400M de la société AMERCHOL) 1 g

- gomme arabique 1,5 g

- panthénol 1 g

- pigment 5 g

- soude qs pH 7

- conservateur qs

- eau qsp 100 g

B - Autres exemples de compositions

La composition peut encore comporter au moins une cire auto-émulsifiante et un latex polymérique, notamment être telle que décrite dans la demande EP 1 832 277.

La composition peut ainsi comporter un latex polymérique, une cire auto- émulsifiante dans une quantité d'au moins 15% en poids par rapport au poids de la composition, et de l'eau. Une telle composition peut ne pas comporter d'émulsifiant additionnel.

Par cire « auto-émulsifiante », il faut comprendre une cire modifiée chimiquement qui contient au moins un composé émulsifiant, par exemple un émulsifiant non ionique.

Des exemples de cires auto-émulsifiantes par exemple choisis parmi les cires d'origine animale ou végétale, minérale ou synthétique, par exemple les cires d'abeille, les cires de lanoline et les cires d'insectes chinois, par exemple les cires de riz, de carnauba, de candelilla ou d'ouricuri, de fibres de liège, de fibres de sucre de canne, les cires japonaises, les cires de sumach et de coton, les paraffines, les cires micro-cristallines, les cires de monatan et les ozokérites, les cires de polyoléfines, par exemple les cires de polyéthylène,

les cires obtenues par synthèse Fischer- Tropsch, les copolymères cireux et leurs esters, les cires de silicone et les cires fluorées.

Des huiles hydrogénées d'origine animale ou végétale peuvent être présentes dans les cires auto-émulsifiantes. Les cires auto-émulsifiantes peuvent être obtenues auprès de nombreux fabricants et fournisseurs, par exemple les cires d'abeille PEG-20 sorbitan (Atlas G-1726, Uniqema; Nikkol GBW-125, Nikko), la cire d'abeille PEG-6 (ESTOL 375, Uniqema), la cire d'abeille PEG-8 (Apifil, Gatte fosse), la cire d'abeille PEG- 12 et la cire PEG- 12 de carnauba.

Les latex utilisés sont des dispersions aqueuses d'au moins un polymère, par exemple un polymère filmogène choisi parmi les copolymères de l'acide méthacrylique et ses esters, les copolymères de méthacrylate, les acrylates qui ici se réfèrent à un copolymère d'au moins deux ou plusieurs monomères choisis parmi le groupe consistant en l'acide acrylique, l'acide méthacrylique et leurs esters simples, par exemple les esters à faible nombre d'atomes de carbone tel que le méthyl, les esters d'éthyle et les esters d'éthylhéxyl. De tels copolymères, qui peuvent se présenter sous la forme d'une dispersion aqueuse, sont disponibles commercialement chez de nombreux fournisseurs et fabricants, incluant Covacryl Al 5 et Covacryl E de la société WACKHERR, Luviflex Soft de la société BASF, Luvimer 36D de la société BASF, Yodosol GH800 de la société National Strach et Carboset XL-40 de la société BF Goodrich.

Dans des exemples de mise en œuvre, les copolymères acrylates forment une dispersion aqueuse d'éthyl ester d'acide acrylique et de méthyl ester d'acide méthacrylique, disponible commercialement auprès de la société Daito Kasei sous la dénomination Daitosol 5000AD (CAS # 2135-39-1 qui est une émulsion aqueuse ayant une teneur en matière solide d'environ 50%).

D'autres copolymères méthacrylate incluent des copolymères d'acrylate (acrylate/éthylhéxyl acrylate copolymère, vendus par la société Daito Kasei sous la marque Daitosol 5000SJ), butyl acrylate/ hydroxypropyl diméthicone acrylate copolymères (Granacrysil BAS par la société Grant Industries, Inc.), acrylates/C12-C22 alkyl méthacrylate copolymères (Allianz OPT de la société ISP), isododécane et acrylates copolymères (Giovarez AC-5099M de la société Phoenix) et les acrylates/octylacrylamide copolymères (Dermacryl-79 de la société National Starch et Chemical Company).

La teneur en polymères de latex (incluant la dispersion aqueuse au sein de laquelle il peut être vendu) dans la composition peut aller de 01 à 40% par rapport au poids total de la composition, par exemple entre 0,5 et 30%, voire 5 à 20%.

La composition peut également comporter un polymère fïlmogène l'un, par exemple des huiles de silicone qui peuvent être utilisées dans l'invention, incluant des non- volatile polydimethylsiloxanes linéaires (PDMSs), liquides à température ambiante, des polydimethylsiloxanes qui peuvent être substituées par des groupes fluorés, des groupes tels que les hydroxyls, les thiols ou les aminés, les groupes aliphatiques (e.g., alkyl), ou les groupes aromatiques (e.g., phenyl), qui sont attachés et/ou à la fin de la chaîne de silicones, ces groupes contenant chacun de deux à 4 atomes de carbone; phenylsilicones, par exemple phenyl trimethicones, phenyl dimethicones, trimethyl pentaphenyl trisiloxane, tetramethyl tetraphenyl trisiloxane, phenyl trimethylsiloxydiphenylsiloxanes (e.g., DC555 de la société Dow Corning), diphenyl dimethicones, diphenyl methyldiphenyl trisiloxanes and 2- phenylethyl trimethylsiloxysilicates. D'autres huiles de silicone incluent des polysiloxanes modifiées avec des acides gras, des acides d'alcool ou des polyoxyalkylenes, des fluorosilicates et des huiles perfluorées.

La composition est par exemple conforme à l'un des exemples 1 à 4 de la demande EP 1 832 177 Al.

La cire auto-émulsifiante peut être présente dans une quantité comprise entre 20 et 30% du poids total de la composition, mieux entre 20 et 25%.

C - Autres exemples de compositions

La composition peut encore être réalisée conformément à la demande de brevet européen EP 1 752 136A2.

Une telle composition comporte une phase aqueuse, une phase grasse, un agent structurant et un copolymère polyuréthane/ poly(meth)acrylate greffé. Ce polymère greffé est défini aux paragraphes [0009] et [0010] de la demande EP 1 752 136 A2.

Un autre exemple de composition pouvant convenir est une composition sans le copolymère greffé ci-dessus.

L'exemple 1 de la demande EP 1 752 136 A2 est un exemple de composition dans laquelle le copolymère est présent sous la forme d'un latex, la taille moyenne en poids des particules étant comprise par exemple entre 90 et 110 nm et la taille moyenne en nombre d'environ 80nm avec une température de transition vitreuse T G allant de -60 0 C à

100 0 C, le polymère étant par exemple un poly(meth)acrylate comportant un polyméthyl méthacrylate.

Le copolymère peut être présent dans une quantité allant de 0,1% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.

L'agent structurant peut comporter au moins une cire, par exemple tétradécil- octadécanyl-béhénate ou hexadécil-cosanyl hexacosanate.

Cette cire peut être présente dans une quantité allant de 0,1% à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition.

L'agent structurant peut également comporter un polymère non cireux, par exemple un polyamide à terminaison ester donné par la formule représentée à la revendication 10 de la demande EP 1 752 136 A2.

D - Autres exemples de compositions

La composition peut encore être telle que divulguée dans la demande EP 0 832 637 Al

La composition peut ainsi comporter:

(a) au moins une phase aqueuse comprenant au moins un polymère filmogène,

(b) au moins une phase grasse comprenant au moins une cire, et

(c) au moins un agent siliconé choisi parmi :

(i) les silicones oxyalkylénées, et/ou

(ii) les copolymères blocs linéaires polysiloxane-polyoxyalkylène.

Ces compositions se présentent préférentiellement sous la forme d'une émulsion de la phase grasse dans la phase aqueuse ou d'une dispersion de la phase aqueuse dans la phase grasse.

La composition peut comprendre donc un agent siliconé qui peut être une siliconé oxyalkylénée.

En particulier, les silicones oxyalkylénées ne contiennent pas de groupement alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 22 atomes de carbone et lié directement à un atome de silicium.

Les silicones oxyalkylénées sont choisies parmi les composés de formule générale (I) appelés aussi diméthicone copolyols :

formule dans laquelle :

- Rl, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical phényle,

- R2, identiques ou différents, représentent -(CxH2x)-(OC2H4)a-(OC3H6)b- 0R3 ,

- R3, identiques ou différents, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 12 atomes de carbone,

- n varie de O à 1000,

- p varie de 1 à 30,

- a varie de 0 à 50,

- b varie de 0 à 50,

- a + b est supérieur ou égal à 1 ,

- x varie de 1 à 5,

- le poids moléculaire moyen en nombre étant supérieur ou égal à 15000 et de préférence compris entre 25000 et 75000.

De façon préférentielle, on utilise les silicones oxyalkylénées de formule générale (I) qui répondent à au moins une des, et de préférence à toutes les, conditions suivantes :

- Rl désigne le radical méthyle.

- R3 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou un radical acétyle, et de préférence hydrogène.

- p varie de 8 à 20.

- a est compris entre 5 et 40 et de préférence entre 15 et 30.

- b est compris entre 5 et 40 et de préférence entre 15 et 30.

- x est égal à 2 ou 3.

- n varie de 20 à 600, de préférence de 50 à 500 et encore plus particulièrement de 100 à 300.

De telles silicones sont par exemple décrites dans le brevet US-4,311,695 qui est inclus à titre de référence.

Des diméthicones copolyols ont en particulier été présentés par la société DOW CORNING lors du 17ème congrès international de l'I.F.S.C.C. d'octobre 1992 et rapportés dans l'article "Water-soluble dimethicone copolyol waxes for personal care industry" de Linda Madore et les pages 1 à 3.

Ces diméthicones copolyols sont des polydiméthylsiloxanes (PDMS) comportant une ou plusieurs fonctions éthers, solubles dans l'eau (oxyalkylène, notamment oxyéthylène et/ou oxypropylène).

De tels diméthicones copolyols sont notamment vendus par la société GOLDSCHMIDT SOUS la dénomination ABIL B8851 ou ABIL B88183. On peut citer aussi les composés KF 351 à 354 et KF 615 A vendus par la société SHIN ETSU ou la DMC 6038 de la société WACKER.

Les dérivés de diméthicones copolyols utilisables sont en particulier les diméthicones copolyols à groupement phosphate, sulfate, chlorure de myristamide propyldiméthylammonium, stéarate, aminé, glycomodifié, etc. On peut utiliser comme dérivés de diméthicones copolyols notamment les composés vendus par la société SILTECH sous la dénomination Silphos AlOO, Siltech aminé 65, Silwax WDIS, myristamido silicone quat, ou par la société PHOENIX sous la dénomination Pecosil PS 100.

On peut également utiliser les dérivés vendus par la société WACKER sous la dénomination VP 1661, ou par la société DOW CORNING sous la dénomination 2501 cosmetic wax. On peut encore utiliser les dérivés vendus par la société WACKER sous la dénomination VP 1661, ou par la société DOW CORNING sous la dénomination 2501 cosmetic wax.

Les silicones les plus particulièrement préférées sont par exemple celles vendues par la société DOW CORNING sous la dénomination commerciale Q2-5220 et par la société RHONE POULENC sous la dénomination MIRASIL DMCO.

Lorsque l'on utilise des copolymères blocs linéaires polysiloxane- polyoxyalkylène, ceux-ci ont de préférence la formule générale (II) suivante :

([ Y (R2SiO)a' R'2SiYO][( Cn'H2n'O)b'])c' (II)

dans laquelle :

- R et R' identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ne contenant pas d'insaturation aliphatique,

- n' est un nombre entier compris entre 2 et 4,

- a' est un nombre entier supérieur ou égal à 5,

- b' est un nombre entier supérieur ou égal à 4,

- c' est un nombre entier supérieur ou égal à 4,

- Y représente un groupe organique divalent qui est lié à l'atome de silicium adjacent par une liaison carbone-silicium et à un bloc polyoxyalkylène par un atome d'oxygène,

- le poids moléculaire moyen de chaque bloc siloxane est compris entre environ 400 et environ 10.000, celui de chaque bloc polyoxyalkylène étant compris entre environ 300 et environ 10.000,

- les blocs siloxane représentent de 10% environ à 90% environ en poids du copolymère bloc,

- le poids moléculaire moyen du copolymère bloc étant d'au moins 3.000.

Les radicaux R et R' sont plus préférentiellement choisis dans le groupe comprenant les radicaux alkyle comme par exemple les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, décyle, dodécyle; les radicaux aryle comme par exemple phényle, naphtyle; les radicaux aralkyle comme par exemple benzyle, phényléthyle; les radicaux tolyle, xylyle et cyclohexyle.

Le radical divalent Y est de préférence -R"-, -R"-CO-, -R" -NHCO-,

-R"-NH-CO-NH-R'"-NHCO ou -R"-OCONH-R'"-NHCO-, où R" est un groupe alkylène divalent comme par exemple l'éthylène, le propylène ou le butylène et R'" est un groupe alkylène divalent ou un groupe arylène divalent comme -C6H4-, -C6H4-C6H4-, -C6H4-CH2-C6H4- ou -C6H4-CH(CH3)2-C6H4-.

Encore plus préférentiellement Y représente un radical alkylène divalent, plus particulièrement le radical -CH2-CH2-CH2-.

La préparation des copolymères blocs mis en œuvre dans le cadre de la présente invention est notamment décrite dans la demande européenne EP 0 492 657 Al.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le copolymère bloc est choisi parmi les copolymères suivants :

[[(CH3)2SiO]41 (CH3)2SiCH2CH(CH3)CH2-O(C2H4O) 18- (C3H6O)33CH2CH(CH3)CH2]16.1

[[(CH3)2SiO]31(CH3)2SiCH2CH(CH3)CH2-O(C2H4O)20- (C3H6O)29CH2CH(CH3)CH2] 13.3

[[(CH3)2SiO]9(CH3)2SiCH2CH(CH3)CH2-O(C2H4O)20- (C3H6O)29CH2CH(CH3)CH2]26.3

[[(CH3)2SiO]16(CH3)2SiCH2CH(CH3)CH2-O(C2H4O)18- (C3H6O)20CH2CH(CH3)CH2]21.5

[[(CH3)2SiO]9(CH3)2SiCH2CH(CH3)CH2-O(C2H4O)5- CH2CH(CH3)CH2]4.8

Les agents siliconés utilisés dans les compositions peuvent être hydrosolubles ou liposolubles. Suivant leur hydro- ou lipo-solubilité, ils sont introduits respectivement dans la phase aqueuse ou la phase grasse.

Les cires susceptibles d'être utilisées dans la composition selon ces exemples possèdent en règle générale un point de fusion compris entre 40 et 110 0 C et ont une pénétration à l'aiguille, à 25 0 C, comprise entre 3 et 40, telle que mesurée selon la norme américaine ASTM D 5 ou selon la norme française NFT 004. Le principe de la mesure de pénétration d'une aiguille selon les normes ASTM D 5 et NFT 004 consiste à mesurer la profondeur exprimée en dixième de millimètres, à laquelle pénètre une aiguille normalisée qui pèse 2,5 g placée dans un porte-aiguilles pesant 47,5 g soit un total de 50 g, l'aiguille étant placée sur la cire pendant 5 secondes.

Les cires utilisables selon cet exemple de composition peuvent être choisies parmi les cires animales, les cires végétales, les cires minérales, les cires synthétiques et les fractions diverses de cires naturelles, toutes les cires présentant les deux caractéristiques physiques mentionnées précédemment.

Parmi les cires animales, on peut citer les cires d'abeille, les cires de lanoline et les cires d'insectes de Chine.

Parmi les cires végétales, on peut citer les cires de riz, les cires de Carnauba, de Candellila, d'Ouricurry, les cires de fibres de liège, les cires de canne à sucre, les cires du Japon, la cire de Sumac, la cire de coton.

Parmi les cires minérales, on peut citer les paraffines, les cires microcristallines, les cires de Montan et les ozokérites.

Parmi les cires synthétiques, on peut utiliser notamment les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fischer et Tropsch, les copolymères cireux ainsi que leurs esters, les cires de silicone.

Il est également possible d'utiliser des huiles animales ou végétales hydrogénées qui répondent toujours aux deux caractéristiques physiques mentionnées précédemment.

Parmi ces huiles, on peut citer les cires de jojoba hydrogénées et les huiles hydrogénées qui sont obtenues par hydrogénation catalytique de corps gras composés de chaîne grasse linéaire ou non en C8-C32, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, la lanoline hydrogénée et les huiles de palme hydrogénées.

Les cires utilisables sont de préférence solides et rigides à température inférieure à 50 0 C.

Ces cires peuvent se présenter sous forme de dispersions stables de particules colloïdales de cire telles qu'elles peuvent être préparées selon des méthodes connues, telles que "Microémulsions Theory and Practice", L. M. Prince Ed., Académie Pross (1977), pages 21-32.

La composition peut comprendre de 6 à 40% de cire, en poids par rapport au poids total de la composition, et préférentiellement de 10 à 25%.

La composition peut comprendre en outre au moins un polymère filmogène, en solution ou en dispersion dans la phase aqueuse.

La composition peut comprendre une quantité de polymère filmogène allant de 0,1 à 25% en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, les compositions selon cet exemple comprennent une quantité allant de 1 à 10%, en poids par rapport au poids total de la composition, de polymère filmogène.

Le polymère filmogène peut être choisi parmi :

- les dérivés de kératine, tels que les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ;

- les dérivés de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques ; les dérivés de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, Péthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ;

- les polymères ou copolymères acryliques, tels que les polyacrylates ou les polyméthacrylates;

- les polyvinylpyrrolidones et les copolymères vinyliques, tels que les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, ou le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide cro tonique ;

- les polymères polyester et/ou polyesteramide anioniques dispersables dans l'eau, comprenant des monomères portant une fonction : -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Ca2+, Cu2+, Fe2+, Fe3+. On peut citer en particulier les polymères décrits dans les documents US-3,734,874 ; US-4,233,196 ; US-4,304,901. Avantageusement, on choisit des polymères polyesters filmogènes à base d'au moins un acide dicarboxylique, d'au moins un diol et d'au moins un monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus.

- les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters.

- les polymères polyuréthannes, notamment les polyuréthannes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les polyuréthannes-polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther- polyuréthannes, les polyurées, les polyurée/polyuréthannes, et leurs mélanges.

- les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que :

. les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ;

. les alginates et les carraghénates ;

. les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ;

. la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals.

La composition selon ces exemples D peut comprendre de 0,01 à 5% d'agent siliconé et encore plus préférentiellement de 0,4 à 1,5%, en poids par rapport au poids total de la composition, notamment de 10 à 30% d'agent siliconé, en poids par rapport au poids total de polymère filmogène.

Les composants des phases huileuse et aqueuse peuvent être indépendamment dissous ou fondus à une température de 85 0 C puis mélangés.

La composition peut se présenter sous forme d'une émulsion huile-dans-eau ou d'une dispersion eau-dans-cire.

Lorsqu'elle est utilisée sous forme d'émulsion huile-dans-eau, la composition peut contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents en une proportion comprise entre 2 et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs anioniques ou non ioniques. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK- OTHMER », volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques.

Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans les compositions selon l'invention sont :

- parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de C1-C6 alkyl glucose polyoxyéthylénés.

- parmi les tensioactifs anioniques : les stéarates d'aminés.

Lorsque la composition est sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau, l'eau représente avantageusement de 30 à 80% en poids du poids total de la composition.

Lorsque la composition est sous la forme d'une dispersion eau-dans-cire, elle comprend en outre de préférence au moins un agent épaississant et au moins un solvant ou une huile organique volatil qui s'évaporeront au contact de la peau ou des cils, mais dont la présence dans la composition cosmétique est utile car ils facilitent l'étalement de la composition lors de l'application sur la peau ou les cils. De tels agents d'étalement appelés ici solvants ou huiles volatiles sont généralement des composés organiques ayant à 25°C une tension de vapeur saturante au moins égale à 0,5 millibar (soit 0,5.102Pa).

L'agent épaississant peut être choisi parmi les argiles modifiées organiquement, tels que les montmorillonites et les dérivés d'hectorite, par exemple la bentonite.

La concentration en solvant ou en huile organique volatil est comprise entre 35 et 70% en poids par rapport au poids total de la composition. Le solvant ou l'huile organique volatile peut être choisi parmi l' isoparaffine, l'essence de térébenthine, l'alcool isopropylique, l'alcool éthylique, le white spirit, les huiles de silicone telles que l'hexaméthyldisiloxane, le cyclopentadiméthylsiloxane, le cyclotétraméthylsiloxane, les huiles fluorées comme celles commercialisées sous la dénomination Galden (Montefluos) ou les huiles isoparaffiniques telles que celles qui sont commercialisées sous la dénomination ISOPAR (E, G, L ou H) ainsi que l'isododecane.

Dans cette forme de réalisation, la phase aqueuse représente de préférence de 0,1 à 25% en poids par rapport au poids total de la composition.

On peut se reporter au document WO91/12793 pour la préparation de compositions sous la forme d'une dispersion eau-dans-cire, ces dispersions ayant en outre la propriété d'être résistantes à l'eau.

La composition peut en outre comprendre au moins une charge, telle que :

- le talc qui est un silicate de magnésium hydraté utilisé sous forme de particules généralement inférieures à 40 microns,

- les micas qui sont des alumino silicates de compositions variées se présentant sous la forme d'écaillés ayant des dimensions de 2 à 200 microns, de préférence de 5 à 70 microns et une épaisseur comprise entre 0,1 à 5 microns, de préférence de 0,2 à 3 microns, ces micas pouvant être d'origine naturelle telle que la muscovite la margarite, la roscoelithe, la lipidolithe, la biotite ou d'origine synthétique,

- l'amidon en particulier l'amidon de riz,

- le kaolin qui est un silicate d'aluminium hydraté qui se présente sous la forme de particules de forme isotrope ayant des dimensions généralement inférieures à 30 microns,

- les oxydes de zinc et de titane généralement utilisés sous la forme de particules ayant des dimensions ne dépassant pas quelques microns,

- le carbonate de calcium, le carbonate ou l'hydrocarbonate de magnésium,

- la cellulose microcristalline,

- la silice,

- les poudres de polymères synthétiques tels que le polyéthylène, les polyesters

(l'isophtalate ou le téréphtalate de polyéthylène), les polyamides tels que ceux vendus sous la dénomination commerciale de "Nylon" ou de "Téflon" et les poudres de silicone.

Dans l'exemple ci-dessous tous les pourcentages sont donnés en poids de matière active.

Exemple 1 :

Cire d'abeille 3%

Cire de Carnauba 3%

Paraffine 13%

Oxyde de fer noir 7%

Stéarate de triéthano lamine 9%

Gomme arabique 3,5%

Hydroxyéthylcellulose 1%

Polydiméthylsiloxane oxyéthyléné (*) 0,6%

Polyméthacrylate de sodium 0,25%

Conservateurs qs

Eau qsp

(*) commercialisé par la société Dow Corning sous la référence commerciale

Q2-5220

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 illustre un exemple d'ensemble pour la mise en œuvre de l'invention, les figures 2 et 3 illustrent l'utilisation du dispositif de finition pour recourber les cils, la figure 4 illustre l'utilisation du dispositif de finition pour séparer les cils, les figures 5 à 8 illustrent différents exemples de montage d'une résistance chauffante dans le support chauffant, les figures 9 à 11 représentent des variantes de support chauffant, les figures 12 et 13 illustrent la possibilité de montage du support chauffant de façon articulée sur le boîtier,

les figures 14 à 19 sont des sections transversales, schématiques, de variantes du support chauffant, les figures 20 et 21 représentent d'autres variantes de support chauffant, la figure 22 représente une variante de dispositif de finition, la figure 23 représente le dispositif de la figure 22 après ouverture du boîtier, la figure 24 représente une variante de dispositif de finition, la figure 25 représente le dispositif de la figure 24, de côté, la figure 26 représente une autre variante du dispositif de finition, et la figure 27 illustre l'utilisation d'un dispositif de finition avec une source vibrante portée par un doigt de l'utilisateur.

La figure 1 représente un ensemble pour la mise en œuvre de l'invention, comportant d'une part un dispositif de finition 10 et d'autre par un dispositif de conditionnement et d'application 100 contenant une composition à appliquer sur les cils qui est par exemple l'une quelconque de celles décrites précédemment sous A) à D).

Une telle composition P se présente par exemple sous une forme liquide, pâteuse ou gélifiée, et contient au moins un solvant volatil, qui est par exemple de l'eau ou un solvant organique. Ce solvant, en s'évaporant, permet à la composition de durcir, par exemple en réticulant ou en coagulant.

L'applicateur comporte par exemple une tige 101 qui est munie à une extrémité de l'organe d'application 102 et à l'autre extrémité d'un organe de préhension 103 qui sert également de capuchon de fermeture du récipient et qui est par exemple agencé pour se visser sur un col fileté du récipient. L'organe d'application 102 est par exemple une brosse ou un peigne. Dans le cas d'une brosse, celle-ci peut être injectée ou comporter une âme torsadée avec des poils pris entre les spires de l'âme.

Le récipient est par exemple muni, de façon conventionnelle, d'un organe d'essorage permettant d'essuyer la tige 101 de l'applicateur et l'organe d'application 102 lors de son retrait du récipient.

Le dispositif de finition 10 comporte un support chauffant 11 et un boîtier 12 logeant une source électrique, laquelle est par exemple constituée par une pile plate de 9 V. Dans une variante non représentée, la source électrique est rechargeable et peut être rechargée par exemple en disposant le dispositif d'application sur un socle. Dans une autre

variante non représentée, la pile de 9V est remplacée par au moins une pile bâton de 1,5 V, voire deux piles de 1,5 V disposées côte-à-côte, ou une pile bouton de 3 V. Le dispositif d'application peut encore être alimenté par le secteur.

Le dispositif de finition 10 peut comporter un organe 14 de commande du fonctionnement du support chauffant 11, se présentant par exemple sous la forme d'un contacteur, par exemple un bouton-poussoir, permettant, lorsqu' enfoncé par l'utilisateur, d'alimenter électriquement une résistance chauffante 15, non apparente sur la figure 1 mais représentée à la figure 5 notamment.

Le dispositif de finition 10 peut éventuellement comporter, comme illustré, un voyant lumineux 16 pour signaler à l'utilisateur la mise sous tension de la résistance chauffante 15.

La résistance chauffante 15 peut être choisie de telle sorte que même alimentée électriquement en continu, la température à la surface du support chauffant 11 reste inférieure, dans un environnement clos à 25 0 C, à une température susceptible d'entraîner un risque de brûlure de l'utilisateur en cas de contact accidentel, par exemple une température de 90 0 C.

En variante, par exemple afin de mieux contrôler la température du support chauffant 11, le dispositif de finition 10 peut comporter un organe de régulation de la température, par exemple sous la forme d'un thermostat à bilame ou d'un circuit électronique de régulation, comportant par exemple une sonde de température intégrée au support chauffant 11.

De préférence, en fonctionnement, la température de surface du support chauffant 11 reste comprise entre 45 0 C et 90 0 C, mieux entre 55 et 65 0 C, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la température durant le fonctionnement est autre, notamment supérieure.

La température de surface peut varier de moins de 5 0 C lorsque l'on se déplace sur la circonférence du support chauffant en un point de sa longueur.

Le support chauffant 11 peut être réalisé de diverses manières et comporte par exemple une enveloppe 30 définissant un logement 31 destiné à recevoir la résistance chauffante 15, ouvert à une extrémité 32, l'extrémité distale 33 de l'enveloppe 30 présentant par exemple une forme arrondie, comme illustré sur la figure 5. Le logement 31 est par exemple central.

La surface extérieure de l'enveloppe 30 peut présenter une dépouille de l'ordre de 3 à 5° par exemple.

L'épaisseur de l'enveloppe 30 est par exemple comprise entre 0,3 et 1,5 mm, étant par exemple constante dans le sens circonférentiel autour de la résistance chauffante.

Le logement 31 est par exemple de forme sensiblement cylindrique, de diamètre d'environ 1,2 mm par exemple.

La résistance chauffante 15 présente par exemple un diamètre de 1 mm.

La longueur du support chauffant 11 est par exemple comprise entre 2 et 40 mm, étant par exemple d'environ 30 mm.

L'enveloppe 30 est par exemple réalisée en métal, notamment en aluminium ou tout autre métal ou alliage bon conducteur de la chaleur.

L'enveloppe 30 peut encore être réalisée dans une matière synthétique chargée, par exemple une matière thermoplastique ou réticulée comportant une charge de particules, notamment d'aluminium, de cuivre ou de magnésie.

Le support chauffant 11 peut être fixe relativement au boîtier 12. En variante, comme illustré aux figures 12 et 13, le support chauffant 11 peut être mobile relativement au boîtier 12, par exemple entre une position d'utilisation représentée à la figure 12 et une position escamotée représentée à la figure 13.

Le déplacement du support chauffant 11 peut avoir lieu indépendamment de son alimentation électrique ou non. En variante, l'alimentation électrique peut n'avoir lieu qu'en position sortie du support chauffant 11, quelle que soit la manière dont le dispositif de finition est réalisé.

Le cas échéant, des moyens de verrouillage en position escamotée ou sortie du support chauffant 11 peuvent être prévus, ces moyens de verrouillage se présentant par exemple sous la forme d'un relief générant un point dur dans la course en déplacement du support chauffant 11.

Dans l'exemple des figures 12 et 13, le support chauffant est mobile d'un quart de tour environ entre la position escamotée et la position rétractée.

Le passage de la position escamotée à la position rétractée peut s'effectuer, le cas échéant, contre l'action de rappel d'un organe élastique, et le dispositif de finition peut comporter un organe de déverrouillage du support chauffant 11 , de façon à ce que celui-ci reprenne automatiquement la position sortie sous l'action de rappel de l'organe élastique.

Le support chauffant 11 peut être réalisé avec différentes formes et orientations. Dans l'exemple de la figure 10, on a illustré la possibilité pour le support chauffant 11 de s'étendre le long d'un axe longitudinal Y curviligne, l'axe Y étant par exemple en forme sensiblement d'arc de cercle, de courbure par exemple adaptée à celle de la frange de cils.

Dans la variante illustrée à la figure 11, l'axe longitudinal Y du support chauffant 11 est rectiligne et s'étend en formant un angle α avec l'axe longitudinal Z du boîtier 12 du dispositif de finition.

Le dispositif d'application 10 peut comporter un capot non représenté pouvant recouvrir le support chauffant 11 avant et après l'utilisation. Un tel capot peut, le cas échéant, faciliter l'élévation en température du support chauffant grâce au confinement de l'air chaud.

On peut réaliser le support chauffant 11 avec diverses formes et notamment diverses sections transversales, notamment sur la portion destinée à contacter les cils.

A titre d'exemple, on a représenté différentes possibilités de sections transversales sur les figures 14 à 19.

Le support chauffant 11 peut présenter une enveloppe 30 ayant une surface extérieure de forme circulaire en section, comme illustré à la figure 14, polygonale, par exemple triangulaire comme illustré à la figure 18, hexagonale comme illustré à la figure 19, carrée comme illustré à la figure 15 ou rectangulaire comme représenté à la figure 16, avec le cas échéant au moins face concave comme illustré à la figure 17.

L'enveloppe 30 du support chauffant 11 peut présenter une épaisseur variable en fonction de la position selon l'axe longitudinal Y du support chauffant.

La variation de l'épaisseur de la paroi de l'enveloppe 30 peut être choisie en fonction de la température à atteindre en surface, en fonction par exemple de la nature et de la position de la résistance chauffante 15 disposée à l'intérieur de l'enveloppe 30.

L'enveloppe peut aussi présenter une épaisseur de paroi sensiblement constante sur la majeure partie de la longueur du support chauffant 11.

La résistance chauffante 15 peut s'étendre tout le long de la partie du support chauffant 11 recouverte par l'embout applicateur 20, comme illustré à la figure 5. En variante, la résistance chauffante 15 peut ne s'étendre que sur une partie de cette longueur, comme illustré à la figure 6, étant par exemple située en bout du support chauffant 11.

La résistance chauffante 15 est par exemple insérée dans un logement de l'enveloppe 30, avec un faible jeu, de façon à améliorer le transfert thermique.

En variante, l'enveloppe 30 est surmoulée sur la résistance chauffante 15, comme illustré à la figure 7. On peut utiliser dans ce cas, pour réaliser l'enveloppe 30, une matière synthétique telle que du silicone, par exemple chargée avec des particules métalliques ou de magnésie. L'enveloppe peut encore être en PTFE (Teflon ® ) ou recouverte de PTFE.

L'enveloppe 30 peut être rigide ou souple. Dans une variante, l'enveloppe 30 est réalisée en verre.

Dans l'exemple de la figure 9, le support chauffant 11 comporte une partie d'extrémité 19 qui est réalisée dans un matériau mauvais conducteur de la chaleur et/ou qui n'est pas chauffée.

On a représenté à la figure 20 une variante de support chauffant 11 avec un évidement 25 en extrémité, séparant par exemple deux pointes 26. Ces dernières peuvent être utilisées pour séparer les cils, le cas échéant.

Dans l'exemple de la figure 21, la surface chaude 35 ne s'étend que sur une portion du support chauffant 11.

La surface chaude 35 s'étend par exemple sur une portion supérieure seulement du support chauffant 11, comme illustré.

Hors de la surface chaude 35, le support chauffant est par exemple réalisé dans un matériau mauvais conducteur de la chaleur, par exemple une matière plastique.

Le support chauffant 11 peut éventuellement comporter, comme illustré en pointillés sur la figure 21, au moins une rangée de dents hors de la surface chaude, par exemple à l'opposé de celle-ci.

On a illustré aux figures 22 et 23 la possibilité pour le boîtier 12 de présenter une forme allongée de stylo.

Sur la figure 23, on a illustré la possibilité pour la source électrique 300 de comporter une pile bâton.

Le dispositif de finition 10 peut comporter une source vibrante.

Dans les exemples des figures 1 et 22, la source vibrante est intégrée au dispositif de finition 10.

Dans l'exemple de la figure 1, son fonctionnement peut être commandé au moyen d'un interrupteur 18, par exemple situé sur le boîtier 12 sur une autre face que celle portant l'interrupteur 14, de façon à permettre à l'utilisateur d'agir sur les interrupteurs 14 et 18 avec les deux doigts d'une main.

Dans l'exemple des figures 22 et 23, c'est par exemple l'interrupteur 14 qui commande à la fois l'alimentation électrique du support chauffant et de la source vibrante.

La source vibrante est par exemple un moteur électrique entraînant en rotation une masselotte excentrée, la vitesse de rotation du moteur étant fonction de la fréquence des vibrations à produire, cette vitesse de rotation étant par exemple comprise entre 4.500 et 12 000 tours/minute.

La fréquence des vibrations est par exemple comprise entre 1 et 500 Hz, mieux 50 à 200 Hz.

Le moteur 500 est par exemple un moteur contenu dans un carter en forme de disque, comme on peut le voir sur la figure 23, et l'orientation de l'axe de rotation du moteur conditionne celle des vibrations transmises au support chauffant 11.

Le support chauffant 11 est par exemple soumis à des vibrations qui sont orientées longitudinalement, c'est-à-dire parallèlement à son axe longitudinal ou transversalement, notamment perpendiculairement à son axe longitudinal.

On a représenté à la figure 24 un dispositif de finition 10 agencé pour permettre la fixation sur celui-ci d'une source vibrante 400 amovible. Cette dernière est par exemple engagée dans un logement du boîtier 12 afin de transmettre les vibrations qu'elle génère au support chauffant 11.

La mise en route des vibrations peut s'effectuer par exemple au moyen d'un contacteur, présent par exemple sur la source vibrante 400, ce qui permet à l'utilisateur de choisir le mode de fonctionnement du dispositif, à savoir chauffage avec vibrations, vibrations seules ou chauffage seul.

Le dispositif de finition 10 peut se présenter sous une forme allongée, comme illustré à la figure 25, avec par exemple une alimentation électrique comprenant deux piles bâton disposées bout à bout.

La source vibrante 400 amovible peut être disposée à l'arrière du dispositif.

La demande WO 2006/090343, dont le contenu est incorporé par référence, divulgue des exemples de sources vibrantes amovibles.

Dans la variante de réalisation de la figure 26, la source vibrante est disposée à l'arrière du dispositif, lequel présente une forme de stylo, et n'est pas amovible.

On a illustré à la figure 27 la possibilité de faire vibrer le dispositif de finition 10 au moyen d'une source vibrante 450 qui est amenée temporairement au contact du dispositif 10, par exemple en étant appuyée contre le boîtier 12.

La source vibrante 450 se présente alors, par exemple, sous la forme d'une bague qui est pourvue d'un moyen de montage 420 sur le doigt de l'utilisateur.

La source vibrante 450 peut comporter un contacteur 430 qui est actionné lorsque la bague est appliquée contre l'objet auquel elle doit transmettre des vibrations.

Dans l'exemple illustré, le contacteur 430 est présent sur la face de la bague qui est opposée au moyen de montage 420, et l'utilisateur peut transmettre les vibrations au support chauffant 11 en venant serrer entre deux doigts le dispositif de finition 10, la bague vibrante étant montée sur l'un de ces doigts.

La source vibrante peut être réalisée autrement qu'avec un moteur entraînant une masselotte excentrée, par exemple comporter un moteur entraînant un excentrique, un vibreur piézoélectrique ou électromécanique. La source vibrante peut comporter un moteur entraînant une roue dentée et un frotteur constitué par exemple d'une lame élastique s'appliquant sur cette roue dentée.

Pour mettre en œuvre le procédé selon l'invention, l'utilisateur applique la composition P à l'aide de l'organe d'application 102 sur les cils, de façon conventionnelle puis, avant que la composition n'ait terminé de sécher, amène le support chauffant 11 au contact des cils en les soulevant éventuellement, comme illustré sur les figures 2 et 3.

Dans des variantes de mise en œuvre de l'invention, le dispositif de finition comporte au moins une rangée de dents à l'opposé du support chauffant.

La source vibrante, lorsqu'elle est rapportée sur le dispositif de finition, par exemple rapportée de façon amovible sur celui-ci, peut comporter des dents, lesquelles peuvent être utilisées pour peigner les cils, par exemple.

L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.