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Title:
MAKE-UP SET WHICH IS INTENDED FOR SEMI-PERMANENT TATTOOING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/008427
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a make-up set which is intended for semi-permanent tattooing. The invention comprises at least: one container, application means, and a composition which is disposed inside the container. According to the invention, the aforementioned composition comprises, in a physiologically-acceptable medium, at least one self-tanning compound at a concentration greater than or equal to 15 wt.- % in relation to the total weight of the composition.

Inventors:
KAUFMANN MYRIAM (FR)
CANDAU DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/050586
Publication Date:
January 26, 2006
Filing Date:
July 13, 2005
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
KAUFMANN MYRIAM (FR)
CANDAU DIDIER (FR)
International Classes:
A45D34/00; A45D44/00
Domestic Patent References:
WO1998045127A11998-10-15
WO1997006076A11997-02-20
WO2002102348A12002-12-27
Foreign References:
FR2845069A12004-04-02
FR2755366A11998-05-07
FR2772268A11999-06-18
US6106852A2000-08-22
Attorney, Agent or Firm:
Le Coupanec, Pascale (3 rue de Penthièvre, PARIS, FR)
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Description:
Ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent La présente invention concerne le domaine du maquillage à effet prolongé dans le temps et vise notamment à proposer un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent. Aujourd'hui, il existe des techniques de maquillage, notamment de type tatouage, permettant d'obtenir des maquillages dits permanents, c'est à dire dont la tenue dans le temps est illimitée. Toutefois, cette irréversibilité peut précisément être dissuasive à l'égard des utilisateurs potentiels. En effet, la suppression de ce type de maquillage relève généralement d'une opération chirurgicale ou d'une intervention au laser laissant fréquemment des tissus cicatriciels. Par ailleurs, cette technique de maquillage a l'inconvénient de ne pas être totalement dénuée de tout risque de toxicité et/ou d'allergie, risque accentué par son caractère invasif. En outre, l'application de ce type de maquillage ne peut généralement pas être effectuée directement par la personne désireuse de se maquiller. Elle requiert les services d'un spécialiste et nécessite plusieurs séances d'intervention souvent longues, coûteuses, voire douloureuses. Enfin, en terme d'aspect, il est à noter que les tatouages permanents classiques ou traditionnels de longue durée sont toujours de couleur intense, très contrastés et ne se prêtent pas, la plupart du temps, aux motifs discrets et nuancés. Quant aux couleurs, elles peuvent, dans certains cas, évoluer de façon indésirable au cours du temps et ceci de manière irréversible. Une alternative à cette technique de maquillage par tatouage permanent met à profit l'aptitude de certaines substances naturelles, comme par exemple le henné ou le brou de noix qui lorsqu'elles sont appliquées à la surface de la peau, des muqueuses ou des phanères, procurent un effet de teinture prolongé à l'échelle de plusieurs semaines. Malheureusement, ce type de composés est également susceptible de provoquer des réactions allergiques et l'effet coloré qu'il procure ne peut pas non plus être interrompu prématurément. De plus, l'effacement lent et progressif de l'effet tatouage, qui se traduit par une altération progressive de la couleur d'origine, est souvent inesthétique. La présente invention a précisément pour objectif de proposer un ensemble de maquillage à effet prolongé dans le temps mais avantageusement exempt des inconvénients précités. Plus précisément, selon un de ses aspects, l'invention a pour objet un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent comprenant au moins : - un récipient, - des moyens d'application, - une composition disposée au sein dudit récipient comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé dit autobronzant à une teneur supérieure ou égale à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un autre de ses aspects, l'invention a également pour objet un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent comprenant au moins : - un récipient, - des moyens d'application, et une composition disposée au sein dudit récipient, présentant une viscosité supérieure ou égale à 3 Pa. s et comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé dit autobronzant. Selon un autre de ses aspects, la présente invention a pour objet un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent comprenant au moins : - un récipient, - des moyens d'application, et - une composition, disposée au sein dudit récipient, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé autobronzant et au moins un agent gélifiant. Selon encore un autre des ses aspects, la présente invention se rapport à un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent comprenant au moins : - un récipient, - des moyens d'application, et - une composition, disposée au sein dudit récipient, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé autobronzant et au moins un composé capable de moduler la réaction autobronzante. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un ensemble de maquillage destiné au tatouage semi-permanent comprenant au moins : - un récipient, - des moyens d'application, - une composition disposée au sein dudit récipient comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé dit autobronzant, et - des moyens délimitant au moins un motif déterminé, appropriés à l'application de ladite composition. Dans une variante de réalisation, le récipient peut être compartimenté. Dans ce cas, certains composants de la composition de maquillage, comme par exemple le composé autobronzant, peuvent être isolés dans des compartiments séparés de manière à leur garantir une meilleure stabilité dans le temps et une meilleure réactivité autobronzante ou colorante au moment de l'application. Selon cette option, les compartiments peuvent avantageusement être mis en communication l'un avec l'autre juste avant utilisation pour permettre le mélange extemporané de l'ensemble des composés de ladite composition de maquillage. Un tel conditionnement permet par exemple de conserver le composé dit autobronzant à un pH donné, par exemple de la dihydroxyacétone à un pH de l'ordre de 5, puis de la porter à un pH basique, c'est-à-dire supérieur à 7, lors de son mélange avec une base au moment de l'application. Le récipient et les moyens d'application peuvent être solidaires ou indépendants l'un de l'autre. Dans une variante, le récipient et les moyens d'application font partie d'un dispositif de type pulvérisateur. Selon un mode de réalisation particulier, l'ensemble selon l'invention peut comprendre en outre des moyens délimitant au moins un motif déterminé appropriés à l'application de la composition. Par exemple, ces moyens peuvent se présenter sous l'aspect de pièce(s), telles que découpes, motifs, ou frises, et notamment être de type pochoir. Ces moyens peuvent, selon une autre variante, faire partie intégrante des moyens d'application. II peut ainsi s'agir d'un ensemble de maquillage comprenant au moins un composé de type autobronzant conditionné dans un dispositif approprié à l'application dudit composé sous forme de motifs préfixés. Selon ce mode de réalisation, cet ensemble peut se présenter sous la forme d'un pulvérisateur notamment de type spray muni d'une buse de type pochoir permettant, par exemple, d'obtenir des motifs du type quadrillage, pois, fleurs, caractères d'écriture, dentelles. On peut également envisager après application du composé dit autobronzant, par exemple dans une zone délimitée par le pochoir, d'appliquer sur cette zone une feuille occlusive pour protéger, voire accélérer la réaction autobronzante. Ainsi, une bande de protection peut être appliquée, après pulvérisation ou étalement de la composition comprenant le composé dit autobronzant au niveau de la peau à maquiller, de façon à maintenir une occlusion partielle pendant la montée de la coloration et permettre à l'utilisateur de couvrir la peau de ses vêtements ou sous-vêtements sans altérer les motifs dessinés. Cette bande de protection peut par exemple être constituée d'un papier légèrement absorbant, par exemple de type Kleenex®. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un kit de maquillage comportant une première et au moins une seconde compositions cosmétiques, différentes l'une de l'autre, la première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé dit autobronzant, et la seconde composition étant apte à modifier, notamment à augmenter ou à diminuer, la rémanence de la coloration, l'intensité de la couleur ou la teinte, au niveau de l'effet coloré procuré sur la surface maquillée par la première composition. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention concerne un patch de maquillage de type tatouage semi-permanent pour un support choisi parmi la peau, les lèvres et les phanères comprenant au moins un composé dit autobronzant. La présentation sous forme de patch peut permettre de déposer des compositions de concentration homogène en composé(s) autobronzant(s) ou des concentrations hétérogènes selon des motifs prédéterminés, comme par exemple des dégradés, ou des motifs aléatoires, comme des marbrures. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention concerne un stick de maquillage de type tatouage semi-permanent pour un support choisi parmi la peau, les lèvres et les phanères comprenant au moins un composé dit autobronzant. Selon cette variante, le stick ou encore pain solide de la composition de maquillage est généralement conditionné dans un récipient distributeur. Ce récipient distributeur peut être muni de moyens permettant de faire sortir le stick du récipient, en vue de son utilisation, et de l'y rétracter après usage. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un procédé de maquillage semi-permanent d'un support choisi parmi la peau, notamment le cuir chevelu, les lèvres et les phanères, comprenant l'application, sur la surface à maquiller d'une composition conditionnée dans un ensemble, kit, patch, stick ou dispositif de maquillage selon l'invention. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé dit autobronzant pour permettre l'obtention d'une composition de maquillage de type tatouage semi-permanent. Au sens de l'invention, un « ensemble de maquillage destiné au tatouage semi- permanent » désigne un ensemble apte à procurer un maquillage doté d'une tenue dans le temps significativement prolongée comparativement aux compositions de maquillage classiques, mais demeurant néanmoins temporaire par opposition aux compositions de maquillage permanent qui ont un effet quasi-irréversible. Les ensemble, kit, stick et patch de maquillage selon l'invention, sont avantageux à plusieurs titres. Ils permettent d'obtenir un maquillage satisfaisant significativement prolongé dans le temps, c'est-à-dire ayant une tenue dans le temps de l'ordre de quelques jours, voire à l'échelle d'une ou deux semaines. L'effet maquillé qu'ils procurent peut être interrompu à tout moment par l'utilisateur. Ils permettent de contrôler avec précision l'application du maquillage sur la surface à maquiller et d'éviter ainsi tout phénomène de migration qui pourrait être préjudiciable sur le plan esthétique ainsi que les phénomènes de surcharges de matière risquant de devenir comédogène. Ils sont compatibles avec une auto-application. Les composés autobronzants qu'ils contiennent sont dotés d'une innocuité satisfaisante pour les utilisateurs. Ils permettent de dessiner des motifs précis, y compris des motifs de petites tailles, par exemple des lignes fines de largeur allant de 0,2 à 1 mm. Concernant ce dernier aspect, l'utilisation de pochoirs ou de patches offre en outre à l'utilisateur une large palette de motifs de tatouage. Ces pochoirs ou ces patches peuvent être adhésifs ou non. Au sens de la présente invention, on entend par « composé dit autobronzant », tout composé ayant une affinité particulière pour la peau et capable de conférer à cette dernière une coloration durable, non-couvrante c'est-à-dire n'ayant pas tendance à opacifier la peau, qui ne s'élimine ni à l'eau ni à l'aide d'un solvant classique tel que l'alcool, l'acétone, l'alcool isopropylique, l'éther, les glycols, et qui résiste à la fois au frottement et au lavage par une solution contenant des tensioactifs ou des savons, ou par des corps gras. Une telle coloration durable se distingue donc de la coloration superficielle et momentanée apportée par une composition de maquillage conventionnelle. Conviennent notamment à l'invention, les composés autobronzants comme les composés mono- ou poly-carbonylés. A titre illustratif de ceux-ci, on peut plus particulièrement citer l'isatine, l'alloxane, la ninhydrine, le glycéraldéhyde, l'aldéhyde mésotartrique, le glutaraldéhyde, l'érythrulose, les dérivés de pyrazolin-4,5-diones, par exemple tels que décrits dans la demande de brevet FR 2 466 492 et WO 97/35842, les dérivés de 4,4-dihydroxypyrazolin- 5-ones, notamment tels que décrits dans la demande de brevet EP 903 342, et la dihydroxyacétone (DHA) et ses dérivés. Selon une variante particulière, le composé autobronzant est de la dihydroxyacétone (DHA) ou un dérivé de celle-ci. D'une manière générale, la concentration en composé autobronzant est ajustée pour procurer l'effet de maquillage coloré attendu. Il est entendu que cette concentration est susceptible de varier significativement selon la nature du composé autobronzant considéré et selon la clarté de la peau, de la muqueuse ou des phanères. Pour la peau, la couleur ou la carnation peut être exprimée par la classification de Fitzpatrick. Par exemple, le composé autobronzant peut être présent en une teneur supérieure ou égale à 2 % en poids, notamment supérieure ou égale à 5 % en poids, voire supérieure ou égale à 10 % en poids, voire supérieure ou égale à 15 % en poids, notamment supérieure ou égale à 20 % en poids, voire supérieure ou égale à 25 % en poids, notamment supérieure ou égale à 30 % en poids, voire supérieure ou égale à 40 % en poids, voire supérieure ou égale à 50 % en poids, notamment supérieure ou égale à 60 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 70 % en poids, et plus particulièrement supérieure ou égale à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition. Toutefois, on peut également envisager des formulations concentrées en composé dit autobronzant, par exemple susceptibles d'être diluées avant utilisation. Ainsi, des compositions, telles que des poudres, comprenant au moins 95 % en poids, notamment au moins 98 % en poids, voire au moins 99 % en poids de composé(s) autobronzant(s) par rapport au poids total de la composition, sont également susceptibles de convenir à l'invention. Généralement, le composé autobronzant est utilisé à une teneur inférieure ou égale à 60 % en poids, notamment inférieure ou égale à 50 % en poids, voire inférieure ou égale à 40 % en poids, en particulier inférieure ou égale à 30 % en poids, et tout particulièrement inférieure ou égale à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions des ensemble, kit, stick et patch de maquillage selon l'invention, présentent en outre une viscosité ajustée pour permettre un dépôt aisé, un séchage rapide et l'obtention d'un maquillage présentant de bonnes propriétés de tenue, notamment en terme de non-migration ou de fixation sur une zone de peau ou de phanère non horizontale et susceptible de subir des mouvements lors de la période de séchage. Pour ce faire, les compositions présentent avantageusement une viscosité supérieure ou égale à 5 Pa.s, notamment supérieure ou égale à 10 Pa.s, en particulier supérieure ou égale à 15 Pa.s, voire supérieure ou égale à 20 Pa.s. Dans le cadre de la présente invention, la viscosité peut être mesurée à 25 °C et pression atmosphérique à l'aide d'un viscosimètre de type Rhéomat RM 180 équipé d'un mobile tournant tel que la mesure est effectuée au gradient de vitesse 200 s"1. L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité parmi les mobiles MS-3 et MS-4 sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure de la viscosité de la composition testée. Cette viscosité est généralement ajustée par la présence d'un ou plusieurs agents gélifiants dans la composition de maquillage selon l'invention. Cet agent gélifiant, généralement hydrosoluble, peut notamment être choisi parmi : - les protéines comme les protéines d'origine végétale, - les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques, - les polymères de cellulose, et notamment les celluloses modifiées, comme par exemple l'hydroxyéthylcellulose modifiée par une chaîne cétyle, telle que le Natrosol plus® commercialisé par la société HERCULES, - les polymères vinyliques, - les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya, et - leurs mélanges. II peut également s'agir d'homo- ou co-polymères synthétiques notamment dérivant des acides acryliques et méthacryliques, comme par exemple les homopolymères de chlorure de méthacrylate d'éthyle triméthyl ammonium réticulé, et en particulier celui commercialisé par la société CIBA en émulsion inverse dans une huile minérale, sous le nom commercial de Salcare SC 95®, les homopolymères de polyacrylamidotauramide, notamment sous forme de leur sel de sodium (AMPS), en particulier en émulsion inverse, comme par exemple le Simulgel 800® commercialisé par la société SEPPIC et leurs mélanges. L'agent gélifiant peut également être hydrophobe, comme par exemple les polyoxyéthylènes, les silicones réticulées et les aminés greffées. Les gélifiants hydrophobes pourront tout particulièrement se trouver, le cas échéant, dans une fraction hydrophobe de la composition. Une composition conforme à la présente invention peut comprendre au moins un agent gélifiant tel que définit précédemment, ou un mélange de ceux-ci. La teneur en agent gélifiant est généralement ajustée pour procurer aux compositions des ensembles de maquillage selon l'invention les qualités requises en terme d'application. Elle peut bien entendu varier significativement selon la nature chimique de l'agent gélifiant. Par exemple, l'agent gélifiant peut être présent dans la composition en une teneur allant de 0,01 à 10 % en poids, notamment en une teneur allant de 0,02 à 5 % en poids, et en particulier en une teneur allant de 0,05 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un autre mode de réalisation, l'agent gélifiant peut être présent dans une composition conforme à l'invention ou une teneur allant de 3 à 10 % en poids, notamment en une teneur allant de 5 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, l'agent gélifiant peut être présent en une teneur allant à 5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple d'agent gélifiant convenant à la mise en œuvre de la présente invention, on peut, en particulier, faire mention de Fhomopolymère de chlorure de méthacrylate d'éthyle triméthyl ammonium réticulé tel que par exemple celui commercialisé par la société CIBA en émulsion inverse dans l'huile minérale sous la dénomination SALCARE SC 95, et l'acide polyacrylique. Notamment, pour la mise en œuvre d'une composition conforme à l'invention pour dispositif de type pulvérisateur, l'agent gélifiant de type homopolymère de chlorure de méthacrylate d'éthyle trimthétyl ammonium réticulé tel que par exemple celui commercialisée par la société CIBA en émulsion inverse dans l'huile minérale sous la dénomination SALCARE SC 95 peut particulièrement convenir. Pour la mise en œuvre d'une composition conforme à l'invention sous la forme d'un patch, tel que décrit par la suite, on peut avantageusement utiliser un acide polyacrylique à titre d'agent gélifiant. Lorsqu'une composition conforme à la présente invention comprend un agent gélifiant, le rapport pondéral entre l'agent autobronzant et l'agent gélifiant peut, notamment, varier de 5:1 à 1:5, notamment 4:1 à 1:4, en particulier de 2:1 à 1:2, et plus particulièrement être de 1 : 1. Outre un tel agent gélifiant, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une ou plusieurs matières colorantes et/ou composés annexes. Il est entendu que le choix de l'ensemble de ces composés à savoir agent gélifiant, matière colorante ou composé annexe, doit être effectué en s'assurant de leur compatibilité avec le composé dit autobronzant. En effet, ces composés doivent être présentés de façon à ne pas perturber la capacité du composé dit autobronzant à procurer l'effet de maquillage escompté. Selon un mode de réalisation particulier, l'ensemble de maquillage selon l'invention peut en outre comprendre un composé capable de moduler la réaction autobronzante et donc de conditionner un effet esthétique particulier. Ainsi, on sait qu'un composé autobronzant comme la dihydroxyacétone (DHA) peut être affecté par la présence simultanée de certains composés azotés et/ou métaux ionisés. Dans ce cas particulier, les compositions selon l'invention utilisant à titre de composé autobronzant de la dihydroxyacétone ou dérivé, seront avantageusement exemptes de quantités de composés azotés, notamment d'acides aminés, et/ou de métaux ionisés, de leurs dérivés et/ou de leurs sels, susceptibles de conduire à une dégradation de la DHA, notamment lors de la conservation du produit. En revanche, des composés capables d'interférer avec la DHA de manière à modifier la réaction de Maillard conduisant à l'effet autobronzant et notamment à l'accentuer, peuvent être associés. Cet effet complémentaire ou synergique de la coloration par la DHA peut s'exprimer en terme de modulation, préférentiellement d'accentuation de l'intensité de la couleur ou de modulation de la cinétique de la réaction de coloration, préférentiellement l'accélération de la « montée » de la couleur et du ralentissement de son élimination, c'est-à-dire de la prolongation de la persistance de la coloration. Parmi les composés susceptibles d'interférer avec les composés dit autobronzants, et notamment la DHA, on peut citer les acides aminés, comme la glycine, notamment les acides aminés basiques, comme la lysine ou l'histidine, les oligopeptides, les peptides, les glycopeptides, l'acide pyrrolidone carboxylique, la lauroyl lysine, leurs dérivés, et leurs associations avec des métaux. En ce qui concerne la présence d'au moins une matière colorante, celle-ci peut être avantageuse à plusieurs titres. Tout d'abord, elle peut procurer un effet coloré additionnel et donner ainsi la possibilité d'accéder à une plus grande palette de nuances au niveau du maquillage semi- permanent. Par ailleurs, elle peut assurer une fonction d'indicateur d'application pour ladite composition. En effet, dans le cas particulier où le composé autobronzant considéré n'est pas lui-même coloré, il peut être avantageux pour l'utilisateur de pouvoir contrôler visuellement le dépôt de la composition de maquillage grâce à la présence de cette matière colorante. Elle peut ainsi permettre de créer un système de relais en conférant un premier effet coloré immédiat, qui, progressivement (généralement 2 à 8 heures), sera remplacé par un second effet coloré persistant, dû à l'autobronzant. Ces deux effets colorés peuvent être de teinte identique ou non. Par exemple, une telle matière colorante peut conférer à la peau ou aux phanères une couleur différente pendant les premières heures de ce qu'elle deviendra pendant la montée de l'autobronzant, donnant ainsi au motif de maquillage une apparence « vivante », évolutive, se métamorphosant au cours du temps. Cette matière colorante peut notamment être choisie parmi les pigments, nacres et colorants organiques ou minéraux, hydrosolubles ou liposolubles, naturels ou artificiels, habituellement utilisés en cosmétique. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase hydrophile liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition, la peau, les muqueuses ou les phanères. Par nacres, il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille provenant des écailles de poisson, de minéraux naturels iridescents (mica, particules métalliques) ou bien synthétisées, comme par exemple des particules composites. Ces charges et nacres servent notamment à modifier la couleur de la composition. Les pigments peuvent être présents dans la composition à raison de 0,01 à 25 % en poids, notamment de 0,01 à 15 % en poids, et mieux de 0,02 à 5 % en poids par rapport au poids de la composition. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome sous réserve de leur compatibilité avec le composé autobronzant considéré. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. On peut également citer, les plaquettes de verre recouvertes de films ou poudres métalliques, notamment de composés de titane, de silice recouvertes de colorants, de sphères organiques (polyéthylène ou nylon) recouvertes de colorants éventuellement fluorescent ou azurants optiques, peuvent également être utilisées dans le cadre de la présente invention. Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,01 à 25 % en poids, notamment de 0,01 à 15 % en poids, et mieux de 0,02 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. La composition peut comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles en une teneur allant de 0,01 à 6 % en poids, notamment de 0,01 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les colorants liposolubles naturels ou synthétiques sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le β- carotène, les caroténoïdes, le lycopène, l'huile de palme, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. Les colorants peuvent encore être choisis parmi les anthocyanes de fleurs ou de fruits ou leurs dérivés, les flavonoïdes et tanins extraits de végétaux natifs ou fermentes, la juglone, la lawsone, le caramel, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes. Outre une telle matière colorante que l'on peut qualifier de conventionnelle, les compositions de maquillage selon l'invention peuvent contenir un ou plusieurs composés annexes ne répondant pas en soi à la qualification de matière colorante mais qui sont néanmoins capables de procurer un effet complémentaire au niveau de l'effet maquillé obtenu à l'aide du composé autobronzant. Dans l'éventualité où ces composés pourraient affecter la stabilité de la DHA, ils sont alors conservés dans un compartiment séparé et mélangés extemporanément. Un tel effet peut par exemple consister en la création : d'un effet de nuance au niveau de la couleur homogène due au composé autobronzant. A titre illustratif de composés de ce type, on peut notamment citer les acides aminés, notamment basiques, les peptides, et métaux ionisés déjà évoqués précédemment pour leur réactivité, notamment vis-à-vis de la DHA, ou - d'un effet de brillance à l'aide de composés de type hydrocarbures, gels de silicone, vernis, cires et/ou paillettes, ou d'un effet de matité, par exemple à l'aide d'un composé comme par exemple l'amidon, le talc, la silice, les laponites, les argiles ou leurs dérivés, ou d'un effet optique de type « soft focus », par exemple de manière à camoufler les défauts de type rides, taches, cicatrices, boutons, comédons, couperose, vergetures, peau d'orange. Un tel effet peut notamment être obtenu avec des exemple microsphères de nylon (Orgasol®) ou de silice, et/ou d'un effet de changement de la texture ou de l'état de surface, du relief, du grain ou toucher de la peau (tenseurs, films lisses, granuleux ou fibreux, cires/pâtes adhésives, flocages). On peut également envisager d'associer à un composé autobronzant, une ou plusieurs substances parfumantes, telles quelles ou conditionnées sous une forme activable, par exemple de type microcapsules, destinées à libérer seulement au moment de leur rupture, la substance parfumante. On peut encore envisager d'adjoindre des substances produisant des sensations de chaud ou de froid, comme les nicotinates, la capsaïcine, le menthol ou les « cooling agents ». Le composé dit autobronzant peut en outre être associé avec au moins un actif de soin, de protection et/ou de prévention, tel que par exemple des actifs capables de conférer une protection aux UV, des anti-oxydants, des vitamines hydrosolubles ou liposolubles, des antiseptiques, des agents anti-acnéiques, anti-inflammatoires, cicatrisants, dépigmentants, vasculo-protecteurs, anti-couperoses, anti-vergetures, anti-cellulite, anti¬ rides, anti-âge, raffermissants, hydratants, nourrissants, séborégulateurs, stimulants capillaires, antifongiques. Les compositions selon l'invention peuvent tout particulièrement convenir pour masquer les imperfections permanentes ou transitoires, comme par exemple boutons, acné, cicatrices, télangiectasie, couperose, varices, taches, rides, vergetures, acné rosacée, hématomes, vitiligo, masques de grossesse, lupus erythémateux, Pityriasis versicolor, taches rubis, naevi, angiomes lentigo, taches de rousseur, plaques eczematiformes ou psoriasiques. Elles peuvent également convenir au traitement de ces imperfections. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir un agent de type vecteur favorisant la pénétration, le ciblage et/ou la fixation du composé autobronzant vers certaines structure cellulaires ou tissulaires. Par exemple, il peut s'agir d'un composé autochauffant, ou vasodilatateur, comme les nicotinates, l'extrait de spiruline, d'un composé modifiant, notamment augmentant ou stimulant les échanges gazeux cutanés, ou d'un composé agissant sur le produit tel qu'un milieu tampon ou d'un agent stimulant les réactions de protéolyse, chimique ou enzymatique, comme par exemple le calcium, les stimulateurs d'hydrolyse de la filagrine, des MMPl (méthyl métalloprotéinases), des composés sulfoniques, par exemple l'hydroxyéthyl pipérazine éthane sulfonique, de l'acide térephtalydène dicamphor sulfonique, des acides et des α- et β- hydroxyacides, comme par exemple l'acide salicylique, l'acide capryloyl salicylique, l'acide lactique et l'acide glycolique. Par exemple pour la DHA, il peut plus particulièrement s'agir d'un composé apte à diriger la molécule vers des cibles aminées peptidiques ou protéiniques capables de se combiner de façon forte par une réaction de Maillard. Les compositions selon l'invention comprennent généralement un milieu physiologiquement acceptable. Par « milieu physiologiquement acceptable », on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les lèvres et/ou les phanères d'êtres humains. Le milieu physiologiquement acceptable sera adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition, ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée. La nature de ce milieu physiologiquement acceptable est susceptible de varier selon la nature chimique de l'autobronzant considéré. Ainsi il peut être de nature aqueuse, huileuse, émulsionnée ou non, de type gel, solide, compact ou poudreux. Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous la forme d'une poudre, à diluer extemporanément dans un véhicule liquide au moment d'une application. Ce véhicule liquide peut être par exemple un liquide exogène à l'image de l'eau ou un liquide de sécrétion comme la salive ou encore les sécrétions sudorales. Dans ce mode de réalisation, il peut être avantageux de privilégier le choix d'un solvant ou mélange de solvants capable de s'évaporer rapidement, de manière à permettre ainsi une fixation rapide du maquillage et de limiter encore plus efficacement tout phénomène de migration à l'application de ladite composition. D'une manière générale, la composition selon l'invention comprend au moins une phase aqueuse. Celle-ci peut soit être constituée essentiellement d'eau soit comprendre un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3 -butylène glycol et le dipropylène glycol, la glycérine, leurs polymères, produits de condensation et dérivés. Cette phase aqueuse peut également comprendre un ou plusieurs sucres. Cette phase aqueuse peut être présente dans la composition en une teneur allant par exemple de 5 à 99 % en poids, et notamment de 75 à 90 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut en outre comporter au moins un corps gras liquide à température ambiante (25 °C). Elle peut notamment comprendre, à titre de corps gras liquide, au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges. Par « huile volatile », on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant de 0,01 mm Hg à 300 mm de Hg (1,33 Pa à 40.000 Pa) et en particulier allant de 0,001 mm Hg (1,3 Pa) à 100 mm Hg (13000 Pa), et plus particulièrement allant de 0,01 à 10 mm Hg (1,3 Pa à 1300 Pa). Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6- pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars® ou de Permethyls®, les esters ramifiés en C8-C16 tels que le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit® par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 x 10~6 mVs), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges. On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un polymère filmogène. Parmi ceux-ci on peut plus particulièrement citer les polymères filmogènes hydosolubles et hydrodispersibles. La composition selon l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs agents tensioactifs présents, notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids, en particulier de 2 à 20 % en poids, voire de 5 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Cet agent tensioactif peut être choisi parmi les agents tensioactifs anioniques ou non ioniques, ainsi que les cationiques. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques. Les composés autobronzant peuvent être conditionnés selon l'invention sous forme d'un ensemble de maquillage, et en particulier d'un kit de maquillage, d'un stick de maquillage ou encore d'un patch de maquillage. Dans le cas particulier d'un ensemble de maquillage, le composé autobronzant est formulé dans une composition de maquillage telle que définie ci-dessus et y est associé à des moyens d'application. Ces moyens d'application sont choisis de telle sorte qu'ils soient adéquats pour le dépôt de la composition de maquillage sur la surface à maquiller, et adapté au récipient la contenant ainsi qu'au type de maquillage souhaité. D'une manière générale, l'ensemble des moyens d'application conventionnellement utilisés en cosmétique sont susceptibles de convenir dans la mesure où ils se prêtent à l'application d'une composition ayant une viscosité conforme à l'invention. Les moyens d'application peuvent comporter un élément d'application, lequel peut être poreux, par exemple fibreux, poilu, tabulaire, ou sous forme d'un bâtonnet (comme pour appliquer le khôl traditionnel). L'élément d'application peut être notamment choisi parmi les embouts en coton, embouts en mousse, pointes feutre, embouts floqués, embouts en céramique ou en un matériau fritte et tampons. L'élément d'application peut encore être une brosse, un peigne ou un pinceau, une éponge ou une mousse, un stylo plume ou à pointe tubulaire, un tampon, une tige creuse afin de permettre notamment une application sur les cils, les sourcils, les cheveux ou les ongles. L'élément d'application peut, le cas échéant, présenter des propriétés abrasives. En ce qui concerne la composition, elle peut être formulée dans n'importe quelle forme de récipient, généralement sélectionnée pour être compatible avec la préparation et avec le type de moyens d'application retenus. Il peut notamment s'agir d'un récipient susceptible de constituer un réservoir pour ladite composition, par exemple un tube. Il peut également s'agir d'un conditionnement de type swab, ou coton tige à tige creuse, tel que décrit dans la demande FR 02 12155 et notamment de swab bi- composants. Dans ce cas particulier, certains des composants de la composition de maquillage sont conditionnés dans des compartiments séparés, par exemple disposés sous forme d'un tube, de manière à leur garantir une stabilité prolongée. Par exemple le swab peut contenir l'autobronzant sous forme de poudre dispersée dans la tête en coton ou en mousse et son éluant (comportant éventuellement un modulateur de coloration), dans la tige creuse, ou à l'inverse l'autobronzant dans la tige et son éluant dans la tête en coton ou en mousse. Les compartiments d'un tel conditionnement ne sont mis en communication l'un avec l'autre qu'au moment de l'utilisation de la composition de maquillage pour permettre le mélange extemporané de ses ingrédients avant application. Un tel ensemble convient généralement à un usage unique. Comme précisé précédemment, l'ensemble de maquillage peut également se présenter sous la forme d'un dispositif de pulvérisation. Dans le cas particulier du kit de maquillage, la composition selon l'invention dite première composition peut y être associée à une ou plusieurs autres compositions dites seconde(s) composition(s). Bien entendu, ce kit peut également être pourvu d'un ou plusieurs de moyens d'applications, dédié(s) ou non, à l'application de chacune des compositions. Un tel kit est notamment avantageux pour associer une composition selon l'invention, c'est-à-dire contenant un composé autobronzant, à au moins une seconde composition contenant au moins une matière active susceptible d'agir au niveau de l'effet de maquillage procuré par le composé autobronzant appliqué sur la surface maquillée. Comme précisé précédemment, cet effet complémentaire peut être de nature très diverse. Il peut se traduire par une amplification, inhibition, neutralisation, modulation ou diminution de l'effet coloré procuré par le composé autobronzant ou par un effet relais avec un effet coloré immédiat ou par une modulation cinétique d'apparition ou d'atténuation de la couleur sur la peau ou la muqueuse. Selon une première variante, cette seconde composition peut conférer, à l'aspect coloré procuré par la première composition, un effet de couleur complémentaire. Un tel effet peut par exemple être obtenu par l'intermédiaire d'au moins un composé annexe tel que défini ci-dessus et/ou d'au moins une matière colorante. Selon une autre variante, cette seconde composition peut comprendre au moins une matière active, notamment capable de neutraliser l'effet coloré procuré par le composé autobronzant. Selon cette variante, elle agit comme une composition démaquillante. Il est clair que dans cette seconde option, le choix de cette matière active à effet neutralisant est directement lié à la nature chimique du composé autobronzant retenu. Dans le cas particulier où le composé autobronzant présent dans la première composition est la DHA, il peut être avantageux de lui associer une seconde composition comprenant au moins une matière active à effet neutralisant. Selon un autre aspect de l'invention, le composé autobronzant peut être conditionné sous la forme d'un patch. On entend par "patch" une structure sous forme d'une feuille ou nappe à une ou plusieurs couches, comprenant une matrice dans laquelle est incorporé au moins un composé autobronzant, apte, lorsque la matrice est mise au contact de la peau à avoir une action sur la peau. Au terme d'un certain temps de pose, le patch est retiré. Tout ou partie des composés contenus dans la matrice a été transféré à la peau à la muqueuses ou aux phanères, notamment par évaporation ou transfert. Plus précisément, la matrice peut comprendre au moins un polymère gélifiant choisi parmi : les celluloses, et notamment les celluloses modifiées, comme par exemple l'hydroxyéthylcellulose modifiée par une chaîne cétyle, telle que le Natrosol plus® commercialisé par la société HERCULES, les homopolymères de chlorure de méthacrylate d'éthyle triméthyl ammonium réticulé, notamment en émulsion inverse dans une huile minérale, comme par exemple celui commercialisé par la société CIBA sous le nom commercial de Salcare SC 95®, - les homopolymères de polyacrylamidotauramide, notamment sous forme de leur sel de sodium (AMPS), en particulier en émulsion inverse, comme par exemple le Simulgel 800® commercialisé par la société SEPPIC et leurs mélanges. Le temps d'application peut varier dans une large mesure, et peut aller de quelques secondes à plusieurs heures ou une nuit. La matrice peut être déposée sur un support apte à en favoriser la manipulation et/ou réaliser éventuellement une barrière occlusive ou semi-occlusive. Ce support peut être fixé par un adhésif ou un dispositif de maintien pour rester en place et permettre le dessin d'un motif. Le patch peut protéger la peau, le motif et le produit pendant leur mise en contact. Il peut également permettre de contrôler le taux d'hydratation pendant la réaction de coloration autobronzante (voir l'article de B. Nguyen et I. Kochevar, British Journal of Dermatology, 2003, 149, 332-340), ou de modifier la température locale, notamment si il est associé avec des « autochauffants », ou des composés produisants une réaction exothermique, ou des vasodilatateurs. Il peut s'agir d'un patch électrique ou photoélectrique permettant d'appliquer à la peau une différence de potentiel capable de déplacer des acides aminés, peptides ou protéines selon un effet électrophorétique ou iontophorétique. II peut encore s'agir d'un patch muni d'un capteur solaire pouvant notamment permettre d'augmenter la température. Il peut également s'agir d'un patch à appliquer par-dessus un pochoir, plus ou moins imperméable selon l'effet désiré, lui-même maintenu contre la peau ou la muqueuse. Selon un mode de réalisation particulier, le patch peut être du type papier enduit, notamment tel que décrit dans la demande de brevet français FR 03 09301. Ce patch peut être sec, hydraté ou mouillé par un diluant de l'autobronzant au moment de l'application. Lorsqu'il est à l'état sec, le diluant peut être soit fourni avec le patch, soit procuré directement par l'utilisateur. Il peut par exemple s'agir d'eau, ou d'une sécrétion biologique de l'utilisateur, comme la salive et les sécrétions sudorales. Les patchs selon l'invention peuvent en outre avantageusement se présenter sous la forme de pochoirs, tampons, qui ont pour avantage de pouvoir être préconditionnés en terme de formes pour créer des motifs originaux sur la surface à maquiller. Selon ce mode de réalisation, il peut s'agir d'un patch à double feuillet, entre lesquels est contenue une capsule de liquide sécable, qui n'est rompue qu'au moment de l'application. Le liquide libéré vient alors imprégner la face du patch située contre la peau ou la muqueuse. L'autobronzant peut être présent soit dans la capsule soit sur la face du patch située contre la peau ou la muqueuse. Les pochoirs peuvent se présenter en bandes, frises, par exemple sous forme d'un rouleau dont on évide la longueur souhaitée et que l'utilisateur peut positionner sur les zones à maquiller en sélectionnant la longueur à appliquer pour obtenir l'effet décoratif personnalisé. Les ensemble, kit, stick et patch de maquillage selon l'invention, peuvent être utilisés pour maquiller les sourcils, les paupières, les contours de yeux, les lèvres, et notamment leurs contours. Ils permettent également d'obtenir des tatouages semi- permanents, par exemple sur le corps ou sur le visage. L'invention concerne également un procédé de maquillage comprenant l'application sur la surface à maquiller d'une composition ou agent autobronzant conditionnée dans un ensemble, kit, stick, pulvérisateur ou patch de maquillage selon l'invention. Le procédé de maquillage peut également permettre d'obtenir un motif tatoué de façon semi-permanente sur le corps ou le visage, le cuir chevelu, les phanères, les muqueuses. Le procédé de maquillage peut comprendre en outre une étape préliminaire d'exfoliation, notamment biologique, chimique ou mécanique, visant notamment à préparer la surface à maquiller notamment en vue de favoriser l'adhérence consécutive de la composition de maquillage. Le procédé de maquillage peut également comprendre une étape de chauffage, endogène ou exogène. II peut comprendre une étape ultérieure de maquillage classique (non- permanent), notamment sans transfert, ou d'ombrage, notamment par des nacres ou des paillettes. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif de l'invention.

Exemple 1 : compositions pour dispositif de type pulvérisateur

a) Concentration (% en poids) Conservateur 0,70 Dihydroxyacétone en poudre 15,00 Sel di-sodique de bleu brillant FCF (CI : 42090) 0,006 Sel di-sodique du jaune brillant FCF (CI : 15985) 0,09 Glycérol 5,00 Homopolymère chlorure de méthacrylate d'éthyl triméthyl ammonium réticulé en émulsion inverse dans huile minérale commercialisé par la 4,00 société CIBA sous la dénomination Salcare SC 95® Sel di-sodique de Fuchsine acide D (CI : 17200) 0,015 Alcool éthylique absolu dénaturé 5,00 Eau désionisée microbio logiquement propre qsp 100,00 A température ambiante, dans un récipient comprenant la DHA, l'eau et la glycérine sont ajoutées, le mélange est ensuite agité par un agitateur de type Bioblock à 300 tr/mn pendant 10 minutes. Les colorants sont ensuite additionnés et le mélange est agité jusqu'à solubilisation complète (environ 10 minutes). L'alcool est alors incorporé, homogénéisé, puis le mélange conservateur et polymères est ajouté, l'agitation se poursuit à 1800 tr/mn puis est arrêtée, et enfin le mélange est homogénéisé à l'aide d'une spatule. La mesure du couple nécessaire pour vaincre la résistance du fluide dont on veut déterminer la viscosité est effectuée à l'aide d'un élément immergé tournant à une vitesse choisie et constante de 200 tours par minute. L'appareillage utilisé est commercialisé par la société METTLER sous la dénomination Rheomat RMl 80. La mesure est effectuée avec un ensemble produit à analyser-godet-corps de mesure maintenu à la température de consigne de 25°C, et elle est effectuée après 10 minutes de rotation du corps de mesure. La composition présente une viscosité mesurée de 7,5 Pa.s.

m Concentration (% en poids) Conservateur 0,70 Dihydroxyacétone en poudre 15,00 Alcool éthylique absolu dénaturé 5,00 Homopolymère chlorure de méthacrylate d'éthyl triméthyl ammonium réticulé en émulsion inverse dans huile minérale commercialisé par la société 4,00 CIBA sous la dénomination Salcare SC 95® Glycérol 5,00 Eau désionisée microbio logiquement propre qsp 100,00

Le même protocole que décrit ci-dessus est utilisé. Cette composition présente une viscosité de 7,9 Pa. s. Ces deux compositions peuvent être conditionnées dans des dispositifs de type pulvérisateurs. Exemple 2 : composition destinée à être appliquée sur un support non-tissé pour préparer un patch % en poids DHA 20,00 Sodium polyacrylate 10,00 Acide polyacrylique 10,00 Acide tartarique 4,00 Tween 80® 3,00 Methyl paraben® 0,5 Propyl paraben® 0,5 Eau qsp 100,00

Cette composition est directement déposée sur un support non tissé en fibres de cellulose, et conditionnée en sachet étanche d'aluminium vernis sous forme unitaire.