TELLE TETE DE MASSAGE

Domaine technique

La présente invention concerne une tête de massage perfectionnée, destinée à la mobilisation des tissus cutanés et sous-cutanés.

La présente invention concerne également un appareil de massage mettant en œuvre une telle tête de massage.

Etat de la technique

De nombreuses techniques de massage sont connues et visent à exercer sur les tissus cutanés et sous-cutanés du sujet des contraintes mécaniques faisant appel à des phénomènes de pression et/ou pincement.

Afin de faciliter ou d’optimiser les actions du praticien, on a proposé un grand nombre de dispositifs.

On peut voir par exemple des dispositifs qui transmettent une simple action mécanique par l’intermédiaire de billes ou de rouleaux montés sur un boîtier support. Ces dispositifs peuvent favorablement être utilisés en même temps que des crèmes ou gels favorisant les manœuvres et augmentant les bénéfices du soin. Ce genre de dispositif est par exemple décrit dans le document FR 1 225 094 ou dans la publication WO 2012/140354.

On a également proposé des dispositifs utilisant l’aspiration de la peau du sujet pour en effectuer la mobilisation. La tête de massage possède alors une chambre interne reliée à un circuit d’aspiration à l’aide d’un flexible. Cette chambre interne est appliquée sur la peau et l’effet du vide permet une saisie du pli tissulaire. La mobilisation tissulaire est alors effectuée par des mouvements de la main du praticien. Des billes ou des rouleaux permettent en outre de déplacer plus facilement la tête de massage, et, le plus souvent, d’ajouter des actions mécaniques sur la peau et augmenter les effets du massage. Ce genre de dispositif est par exemple décrit dans le document FR 2659851.

L’utilisation de crème ou de gel pendant le soin devient compliquée du fait de l’utilisation de l’aspiration.

Bien que ces têtes de soin puissent être nettoyées, elles ne sont pas prévues pour que cette opération soit réalisée facilement. Et surtout, le circuit d’aspiration et notamment le flexible se remplit de produit cosmétique, de sorte qu’il se bouche et ne fonctionne plus correctement.

Il a été proposé également des dispositifs plus perfectionnés susceptibles de reproduire le palper-rouler, technique de massage manuelle visant à constituer un pli de peau par pincement entre les pouces et les index et à la déplacer par mouvements saccadés.

Ces dispositifs permettent une saisie efficace et moins douloureuse du pli de peau par l’intermédiaire de l’aspiration et le déplacement est facilité par des rouleaux, ces derniers pouvant être motorisés (voir par exemple FR 2589726).

Toutefois, dans ce cas, le pincement du pli de peau n’est pas réalisé de façon systématique et efficace du fait de l’utilisation de ressorts pour maintenir les rouleaux écartés l’un de l’autre.

Le dispositif proposé dans le document FR 3 021 869 ou dans la publication WO 2015/185813 permet, quant à lui, de rendre systématique la stimulation tangentielle du pli cutané grâce à un clapet actionné par un moteur intégré à ce dernier.

Ce dernier dispositif apparaît alors comme celui qui reproduit le mieux l’action du palper-rouler et qui rend systématique la stimulation mécanique exercée sur les tissus, tout en minimisant le besoin d’une main experte, et donc étant moins opérateur-dépendant.

Cependant, ce dernier dispositif est complexe et rend les opérations de nettoyage presque impossibles, et surtout, n’est pas adapté à un nettoyage qui doit avoir lieu de façon indispensable entre deux sujets. En effet, le clapet est intégré dans un module détachable mais qui comprend des cartes électroniques et des moteurs rendant sa stérilisation presque impossible.

De plus, ce dispositif complexe à modules détachables présente un coût de revient élevé. Il est donc difficile d’imposer à son utilisateur de changer de module à chaque patient pour des raisons évidentes de coût.

Par ailleurs, l’utilisation d’une aspiration d’un circuit de vide proche de la tête rendent presque impossible l’utilisation de produits de type crème ou gel pendant le soin, ces produits risquant de boucher ledit circuit. En effet, l’usage même du vide pour créer un déplacement vertical du pli de peau par succion pose immédiatement le problème du risque d’aspirer des particules ou des liquides à l’intérieur du tuyau d’aspiration, du système de régulation, risquant de détériorer certains composants de l’appareil de massage. L’aspiration de particules finit également par obstruer les raccords, le tuyau d’aspiration, le conduit de la tête, etc...

Toutefois, l’utilisation de ces produits de type crème ou gel est souhaitée car ils peuvent augmenter les résultats du soin, mais également permettre le massage. Cependant, ces produits sont incompatibles avec l’utilisation d’une tenue de type collant intégral.

Or tous les dispositifs actuels, tentant de reproduire au mieux le palper-rouler en utilisant le vide comme moyen de saisie du pli cutané, rendent les déplacements parfois douloureux en fonction des zones traitées. Une tenue intégrale de type collant permet alors d’ajouter une interface entre la tête de soin et la peau, et facilite les déplacements tout en évitant les douleurs possibles liées aux manœuvres du praticien.

L’autre inconvénient de l’usage d’une telle tenue est le temps nécessaire pour l’enfiler et l’enlever, ce qui rend difficile l’intégration de ces dispositifs dans des protocoles de soins combinant plusieurs techniques (par exemple : enveloppements, pierres chaudes, pose de cosmétiques, application de crèmes thérapeutiques, ...). La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant une nouvelle tête de massage qui permet de reproduire de façon simple et efficace le palper-rouler en réalisant une action de stimulation mécanique optimale, tout en permettant l’usage de gel ou de crème pendant le soin.

L’usage de crème ou de gel pendant le soin permet alors de se passer de l’utilisation de la tenue de traitement.

Un autre objet de l’invention est de proposer une nouvelle tête de massage qui permet le nettoyage, voire la stérilisation de la tête de soin, entre les séances.

Un autre objet de l’invention est de proposer une nouvelle tête de massage qui permet en outre l’usage de plusieurs têtes de soin détachables pouvant éventuellement être dédiées à chaque sujet et ainsi permettre au praticien de reporter le nettoyage en dehors du planning de soins.

Divulgation de l’invention

A cet effet, l’invention concerne une tête de massage agencée pour former un pli cutané par aspiration lorsqu'elle est appliquée sur la peau d'un patient, comprenant au moins un élément de massage actif agencé pour constituer une paroi d’une chambre interne au sein de laquelle est formé ledit pli cutané par aspiration, des moyens d’entrainement de l’élément de massage actif et un moteur agencé pour actionner lesdits moyens d’entrainement.

Selon l’invention, ladite tête de massage comprend un module de soin dans lequel est logé ledit élément de massage actif et au sein duquel la chambre interne est formée, et une platine destinée à être reliée à un dispositif d’aspiration, ladite platine comprenant un orifice d’aspiration agencé pour mettre en communication la chambre interne du module de soin avec ledit dispositif d’aspiration, ledit module de soin étant agencé de manière détachable de la platine. En outre, ladite tête de massage comprend un élément de filtration inséré entre la platine et le module de soin, au moins en regard de l’orifice d’aspiration. De plus, les moyens d’entrainement de l’élément de massage actif comprennent des premiers moyens d’entrainement menants disposés dans la platine et agencés pour être actionnés par le moteur et des seconds moyens d’entrainement mécaniques menés disposés dans le module de soin et agencés pour coopérer avec les premiers moyens d’entrainement menants et pour entraîner l’élément de massage actif.

L’élément de massage actif peut être un clapet monté pivotant dans le module de soin autour d’un axe de pivotement et/ou un rouleau monté en rotation dans le module de soin autour d’un axe de rotation.

D’une manière avantageuse, les moyens d’entrainement menants comprennent des trains d’engrenage menants actionnés par le moteur et les moyens d’entrainement menés comprennent au moins un train d’engrenage mené coopérant avec lesdits trains d’engrenage menants.

De préférence, la platine comprend une base agencée pour constituer l’interface avec le module de soin, ladite base comprenant des ouvertures à travers lesquelles sont rendus accessibles les derniers pignons moteurs des trains d’engrenage menants, lesdits derniers pignons moteurs étant agencés pour pouvoir entraîner les premiers pignons récepteurs du train d’engrenage mené rendus accessibles dans le module de soin.

D’une manière avantageuse, les moyens d’entrainement menés du clapet comprennent un dispositif bielle-manivelle agencé pour actionner l’axe de pivotement du clapet et pour être entraîné par le train d’engrenage mené.

Les moyens d’entrainement menés du rouleau comprennent un train d’engrenage mené agencé pour actionner l’axe de rotation du rouleau.

Ainsi, du fait de cet agencement particulier des moyens d’entrainement, le module de soin ne renferme aucun élément électrique ni aucun composant électronique.

D’une manière particulièrement avantageuse, l’élément de filtration est amovible pour permettre un usage unique. La tête de massage comprend également des moyens de verrouillage agencés pour assurer un maintien mécanique étanche entre la platine et le module de soin.

La présente invention concerne également un appareil de massage mettant en œuvre une tête de massage telle que définie ci-dessus. Cet appareil de massage comprend également un boîtier de commande agencé pour être fixé sur la platine de la tête de massage et un système de connexion à un dispositif d’aspiration et à des sources d’énergie électriques et pneumatiques.

Brève description des dessins

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante d’un mode de réalisation de l’invention, donné à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue isométrique d’un appareil de massage selon l’invention ;

- la figure 2 une vue isométrique d’un appareil de massage selon l’invention, avec une vue éclatée de la tête de massage ;

- la figure 3 est une vue isométrique de dessous de la platine de la tête de massage selon l'invention ;

- la figure 4 est une vue isométrique du module de soin de la tête de massage selon l'invention, montrant plus spécifiquement les moyens d’entrainement menés du clapet ;

- la figure 5 représente le module de soin de la figure 4, la partie latérale du côté des moyens d’entrainement menés ayant été retirée ;

- la figure 6 est une vue isométrique du module de soin de la tête de massage selon l'invention, montrant plus spécifiquement les moyens d’entrainement menés du rouleau ; - la figure 7 représente le module de soin de la figure 6, la partie latérale du côté des moyens d’entrainement menés ayant été retirée ; et

- la figure 8 est une vue isométrique de la platine de la tête de massage et du boîtier de l’appareil de massage selon l'invention.

Modes de réalisation de l’invention

La présente invention concerne un appareil de massage 1 comprenant une tête de massage 2 agencée pour former un pli cutané par aspiration lorsqu'elle est appliquée sur la peau d'un patient. La tête de massage 2 est composée d’une platine 3 et d’un module de soin 4 amovible ou détachable, et un boîtier de commande 6 fixé sur la platine 3 (Figure 1). Le boîtier de commande 6 intègre la carte électronique de commande, un système de connexion 8 à un dispositif d’aspiration comprenant un circuit d’aspiration et à des sources d’énergie électriques et pneumatiques via un flexible 10, et un clavier de commandes 12 permettant de modifier les paramètres du soin. Ce boîtier de commande 6 est la zone privilégiée de préhension.

Comme le montre la figure 8, la platine 3 renferme au moins un moteur 14 et les premiers moyens d’entrainement menants 16 agencés pour être actionnés par ledit moteur 14. Ces moyens d’entrainement menants 16 comprennent plus particulièrement des trains d’engrenage menants actionnés par le moteur 14.

Comme le montre la figure 3, la platine 3 comprend une base 3a sur laquelle sont montés le moteur 14 et les trains d’engrenage menants 16, ladite base 3a étant agencée pour constituer l’interface avec le module de soin 4. A cet effet, ladite base 3a comprend des ouvertures 18 à travers lesquelles sont rendus accessibles les derniers pignons moteurs 16a des trains d’engrenage menants 16, lesdits derniers pignons moteurs 16a étant agencés pour pouvoir entraîner les premiers pignons récepteurs 20a du train d’engrenage mené 20 rendus accessibles dans le module de soin 4. La base 3a comprend également l’orifice d’aspiration 21 agencé pour communiquer avec le circuit d’aspiration de l’appareil de massage.

Le module de soin amovible 4 intègre les éléments de massage actifs, par exemple un clapet 22 d’une part et un rouleau 24 d’autre part (Figure 5). Il est bien évident que d’autres éléments de massage actifs qui permettent de créer une cinématique de mobilisation du pli tissulaire peuvent être intégrés dans le module de soin 4.

D’une manière avantageuse, les éléments de massage actifs, étant en contact avec la peau, sont réalisés dans des matériaux plastiques, utilisés par exemple pour l’injection thermoplastique, lesdits matériaux plastiques étant modifiés à l’aide d’additifs qui possèdent des propriétés biocides (trioxyde de molybdène par exemple).

Le module de soin amovible 4 intègre également les seconds moyens d’entrainement mécaniques menés 20 agencés pour coopérer avec les premiers moyens d’entrainement menants 16 et pour entraîner l’élément de massage actif 22, 24 (Figure 4). Les moyens d’entrainement menés 20 comprennent au moins un train d’engrenage mené coopérant avec lesdits trains d’engrenage menants, et plus particulièrement des premiers pignons récepteurs 20b rendus accessibles dans le module de soin 4, agencés pour engrener avec les derniers pignons moteurs 16a.

L’interface mécanique entre la platine 3 et le module de soin amovible 4 permet l’engrènement des pignons moteurs 16a et récepteurs 20a et donc transmettre le couple moteur au clapet 22 et au rouleau 24 (Figures 3 et 4).

Le module de soin amovible 4 est constitué de deux parties latérales parallèles 4a entre lesquelles sont montés le clapet 22 et le rouleau de massage 24 (Figures 4 et 5).

Le massage est assuré d’une part par le pivotement du clapet 22 autour de son axe supérieur 22a. Le pivotement du clapet 22 est entraîné par un système bielle 25a-manivelle 25b, lui-même entraîné par le train d’engrenage mené 20 comprenant le pignon récepteur 20b engrenant avec le pignon moteur 16b porté par la platine 3 (Figure 5).

Le massage est assuré d’autre part par la rotation du rouleau 24 autour de son axe de rotation 24a. La rotation du rouleau 24 est entraînée par le jeu de pignons du train d’engrenage mené 20, lui-même entraîné par le pignon récepteur 20a engrenant avec le pignon moteur 16a porté par la platine 3 (Figures 6 et 7). Le sens de rotation du rouleau 24 peut être inversé afin de changer la direction principale de déplacement de la tête de massage 2 durant le soin.

Le module de soin amovible 4 est fixé sur la platine 3 grâce à des moyens de verrouillage 26 tels que deux clips (Figure 2).

Ce système de verrouillage 26 permet le maintien mécanique et l’étanchéité entre les deux parties 3, 4 de la tête 2.

Comme le montre la figure 2, un élément de filtration, tel qu’un filtre 28, garantissant également l’étanchéité entre la platine 3 et le module de soin 4 est inséré entre ces derniers avant le clipsage, au moins en regard de l’orifice d’aspiration 21 prévu sur la platine 3. Ce filtre 28 est amovible et est prévu pour être jetable et changé à chaque soin, et garantir ainsi la protection du circuit d’aspiration. Il est constitué d’une structure ou support 28a en matériau plastique avec une dureté adaptée pour garantir l’étanchéité, et d’un média filtrant 28b qui sert à la protection du circuit d’aspiration tout en permettant l’aspiration. Cet ensemble combiné dit « filtre à usage unique » sera constitué de matériaux entièrement biodégradables. Le support 28a est par exemple en plastique biodégradable injecté et le média filtrant 28b est par exemple en cellulose.

Différents paramètres peuvent être ajustés en fonction de l’action recherchée et des tissus cutanés à traiter. Ce sont notamment la vitesse et le sens du rouleau 24, la vitesse de battement du clapet 22, la puissance d’aspiration, la fréquence de battement de l’aspiration ainsi que le ratio entre le temps d’aspiration et de relâchement durant chaque cycle.

L’utilisation de moteurs brushless dotés de tachymètres permettra en outre de garantir une grande précision des vitesses de battement du clapet 22 et de rotation du rouleau 24.

L’invention concerne donc également l’appareil de massage 1 permettant de commander la tête de massage 2 décrite ci-dessus, en la connectant à l’aide d’un flexible 10 qui achemine les énergies électrique et pneumatique et intègre un bus de communication. L’appareil de massage 1 comporte entre autres une source de vide, un système de régulation du vide, un système de filtration de l’air aspiré par la tête, l’ensemble des cartes de commande et une interface homme-machine.

Cette interface homme-machine comporte les différents programmes utilisables par le praticien et tous les réglages spécifiques permettant l’obtention des résultats.

Une base de données permet en outre de stocker les profils des sujets, de suivre les programmes de soins et d’adapter les réglages de façon individuelle.

On peut également imaginer associer d’autres modes d’actions sur la peau comme la vibration, les infrarouges, un laser. Ces technologies seraient alors embarquées dans la platine de la tête afin de conserver les bénéfices du module amovible simple à nettoyer ou stériliser.

L’invention concerne donc une tête de massage perfectionnée qui reproduit le palper-rouler manuel grâce à un clapet 22 motorisé, éventuellement combiné à un rouleau pouvant lui-même être motorisé ou non.

Au moins un élément de massage actif, tel que le clapet 22, et la pièce en regard (paroi fixe, rouleau motorisé ou non) constituent, avec les deux parties latérales 4a du module de soin 4 dans lesquelles ils sont fixés, une chambre interne 23 au sein de laquelle est formé ledit pli cutané par aspiration. C’est alors l’action du vide qui est fait dans cette chambre interne 23 qui permet la saisie du pli tissulaire. Ainsi la chambre interne 23 est formée au sein du module de soin 4. Plus spécifiquement, la chambre interne 23 est définie par deux parois latérales formées par une partie des parties latérales 4a du module de soin 4, deux parois transversales constituées par le clapet 22 et par une paroi fixe et/ou le rouleau 24, et un fond comprenant ou formant une ouverture 23a sur laquelle est positionné le support 28a du filtre 28. Ledit support 28a présente notamment une partie 28c en forme de canal (cf. figure 2) conformée pour épouser la forme de la partie haute du clapet 22 afin de garantir l’étanchéité. La face opposée au fond de la chambre interne 23 est également ouverte et est prévue pour venir en contact avec la peau d’un patient. L’orifice d’aspiration 21 de la platine 3 est agencé pour mettre en communication l’ouverture 23a du fond de la chambre interne 23 du module de soin 4 avec le dispositif d’aspiration au travers du filtre 28.

C’est l’action du clapet motorisé 22 en regard d’une paroi fixe, d’un rouleau motorisé 24 ou non, qui réalise la stimulation mécanique du pli cutané, et reproduit le palper-rouler manuel.

Ce clapet 22 est actionné par un système simple de bielle-manivelle, qui permet, entre autres, de déporter le moteur et son électronique. Cela permet alors d’embarquer le clapet 22 dans un module de soin amovible 4 dont l’interface avec la platine 3, constituant la partie supérieure de la tête 2, est seulement de type mécanique grâce à l’utilisation de moyens d’entraînements menants et menés du type engrenages.

La tête 2 est alors constituée de deux parties 3, 4 solidarisées entre elles par un système de verrouillage 26.

Un filtre 28 à usage unique, participant à l’étanchéité entre les deux parties 3, 4 de la tête 2 et le clapet 22, est inséré avant la fixation du module de soin amovible 4.

Ce filtre à usage unique est constitué de matériau biodégradable et possède aussi une étiquette de type RFID afin de détecter sa présence et indiquer son remplacement après usage.

La tête 2 ainsi conçue en deux parties permet :

- un module de soin amovible 4 à interface mécanique simple, via des pignons 20, 20a, simple à fabriquer et donc peu coûteux, permettant de proposer son changement à chaque patient traité

- des variantes de modules de soin 4

- réserver un module de soin 4 exclusif par sujet et ainsi limiter les risques de contamination croisée

- de rendre le nettoyage et la stérilisation plus facile par l’absence d’électronique et de moteur dans le module de soin 4 - d’intercaler un filtre à usage unique 28 pour protéger le circuit d’aspiration

- de reproduire de façon simple et efficace le palper-rouler en réalisant une action de stimulation mécanique optimale, tout en permettant d’utiliser des cosmétiques, crèmes ou gels pendant le soin

- de se passer de tenue de traitement fastidieuse à enfiler et à enlever

- de faciliter l’intégration de l’appareil dans des protocoles utilisant d’autres techniques.