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Title:
MAST INFRASTRUCTURE ELEMENT AND SUPPORT MODULE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/144321
Kind Code:
A1
Abstract:
Mast infrastructure element and support module. Disclosed is an infrastructure element (1) comprising: - a mast (2) capable of receiving at least one telecommunication antenna (20), - and at least one support module (3) which is closed at the top and capable of receiving electrical equipment (E) within it permanently, the mast (2) being fastened onto the support module (3) without passing through it vertically, and - at least one non-supporting accessory module (4,5) capable of receiving electrical equipment (E), the accessory module (4,5) being joined laterally to the support module (3).

Inventors:
ROLLAND ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/087631
Publication Date:
July 07, 2022
Filing Date:
December 24, 2021
Export Citation:
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Assignee:
STATIONS E (FR)
International Classes:
E04H5/02; E04H12/08; E04H12/22; H01Q1/12
Domestic Patent References:
WO1998039537A11998-09-11
WO2002056411A22002-07-18
WO2003080965A12003-10-02
Foreign References:
GB2358030A2001-07-11
Attorney, Agent or Firm:
CABINET NONY (FR)
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Claims:
Revendications

1. Elément d’infrastructure (1) comportant : un mât (2) pouvant accueillir au moins une antenne de télécommunication (20), au moins un module porteur (3) fermé supérieurement et pouvant accueillir intérieurement des équipements électriques (E) à demeure, le mât (2) étant fixé sur le module porteur (3) sans le traverser verticalement, et au moins un module annexe (4 ;5) non porteur pouvant accueillir des équipements électriques (E), le module annexe (4,5) étant assemblé latéralement au module porteur (3).

2. Elément selon la revendication 1, le module porteur (3) ayant une forme généralement parallélépipédique et comportant une ossature à quatre colonnes porteuses (30), notamment métalliques.

3. Elément selon l’une des revendications 1 et 2, le mât (2) ayant une hauteur comprise entre 4 et 10 mètres et une section de diamètre compris entre 80 mm et 350 mm, le mât étant de préférence métallique.

4. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) comportant au moins un panneau d’habillage vertical (9), de préférence métallique.

5. Elément selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 et selon la revendication 4 , le module porteur (3) comportant au moins une porte (10) de dimensions sensiblement identiques à celle du panneau d’habillage (9), la porte (10) étant de préférence métallique.

6. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) et ledit au moins un module annexe (4 ;5) étant assemblés par vissage.

7. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) et ledit au moins un module annexe (4 ;5) présentant une continuité de façade dans leur assemblage (6), les modules étant notamment étant de même hauteur.

8. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’un au moins des modules annexes étant un module simple (4), c’est-à dire présentant des dimensions sensiblement identiques de celles du module porteur (3).

9. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’un au moins des modules annexes étant un module présentant des dimensions différentes de celles du module porteur, notamment étant un module double (5) présentant une largeur sensiblement double de celle du module porteur (3).

10. Elément selon la revendication précédente, comportant un assemblage latéral (6) d’un module porteur (3) avec un ou plusieurs modules annexes (4, 5), l’assemblage (6) étant choisi parmi : un module double (5) assemblé sur l’un des côtés du module porteur (3), un module simple (4) assemblé sur l’un des côtés du module porteur (3), un module double (5) et un module simple (4) assemblés de part et d’autre du module porteur (3).

11. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) et ledit au moins un module annexe (4 ;5) définissant chacun un volume interne pouvant accueillir des équipements électriques (E), les volumes internes de deux modules assemblés côte à côte communiquant entre eux.

12. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit au moins un module annexe (4 ;5) et ledit module porteur (3) comportant chacun au moins un panneau d’habillage (9), ces panneaux (9) étant identiques.

13. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit au moins un module annexe (4 ;5) comportant au moins une porte (10), notamment deux portes (10) pour le module double (5), identique à au moins une porte du module porteur (3).

14. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (30) comportant une platine de support (32) sur laquelle le mât est fixé, l’assiette de cette platine (32) étant réglable relativement au reste du module porteur (3).

15. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) et/ou le(s) module(s) annexe(s) (4 ;5) accueillant un ou plusieurs équipements (E) se fixant dans des coffrets ou des armoires électriques, de préférence des armoires 19 pouces, présents à l’intérieur du ou des modules.

16. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module porteur (3) et/ou ledit au moins un module annexe (4 ;5) étant prééquipés avec des gaines, gouttières, rails, guides de câbles électriques ou similaires.

17. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, les équipements accueillis dans le module porteur (3) et/ou ledit au moins un module annexe (4 ;5) ou fixés sur le mât : Ayant des fonctionnalités de télécommunication, notamment des modules radios, des serveurs, des équipements de stockage de données, le ou les équipements pouvant être reliés à l’antenne portée par le mât, et/ou ayant des fonctionnalités d’alimentation électrique, par exemple de chargement de batterie, et /ou étant des caméras ou serveurs vidéo, de l’éclairage, des casiers connectés, des antennes GPS ou autres systèmes de localisation, et /ou des capteurs utiles à une utilisation urbaine, notamment des capteur de bruit, luminosité, chaleur, UV ou pollution.

18. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre un massif en béton sur lequel au moins le module porteur (3) est fixé.

19. Elément selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un toit (7) recouvrant au moins une partie du module porteur (3), le module porteur (3) comportant un tablier (11), le toit (7) étant porté à distance du tablier (11) du module porteur (3).

20. Elément selon la revendication précédente, le toit (7) étant modulaire avec un module (74) présentant une ouverture (73) pour le passage du mât (2).

21. Elément selon la revendication précédente, le toit (7) étant relié au module porteur (3) et/ou audit au moins un module annexe (4 ;5) par un support (8), notamment de forme rectangulaire, définissant une ouverture (80) plus longue que large de manière à permettre au moins deux configurations d’agencement du module du toit (74) comportant l’ouverture (73) relativement au reste des modules (72) du toit (7).

22. Elément selon la revendication précédente, le toit (7) présentant un débord (70) sur au moins un coté du module porteur (3) et/ou d’au moins un module annexe (4 ;5) assemblé au module porteur (3).

23. Elément d’infrastructure (1) comportant au moins un module (3, 4, 5) destiné à recevoir des équipements électriques (E), ce module comportant une ossature (12), et fixé à l’ossature au moins un panneau métallique vertical d’habillage à double paroi (9), ce panneau d’habillage comportant : une paroi intérieure (91), une paroi extérieure (90) définissant une lame d’air (92) avec la paroi intérieure (91), au moins une ouverture (94) en partie inférieure et au moins une ouverture (93) en partie supérieure permettant une circulation d’air entre lesdites ouvertures, le module étant fermé supérieurement par un panneau horizontal (11) surplombant ledit au moins un panneau vertical (9), avec un jeu (111) permettant la circulation d’air, son extrémité (110) se situant de préférence à l’aplomb de la face extérieure du panneau vertical (9).

24. Elément selon la revendication précédente, ledit au moins un panneau (9) étant de forme sensiblement rectangulaire, et ayant une hauteur comprise entre 1,90 et 2,10m.

25. Elément selon l’une des revendications 23 et 24, ledit au moins un panneau (9) étant vissé sur l’ossature (12).

26. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 25 , les deux parois dudit au moins un panneau (9) étant assemblées après leur découpe, ayant notamment des épaisseurs différentes.

27. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 26, ledit au moins un panneau (9) comportant une grille horizontale supérieure (95) définissant ladite au moins une ouverture (93) en partie supérieure.

28. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 27, le au moins un panneau (9) comportant une grille horizontale inférieure définissant ladite au moins une ouverture (94) en partie inférieure.

29. Elément selon l’une quelconque des revendications 27 et 28, la grille horizontale supérieure (95) et/ou la grille horizontale inférieure étant d’un seul tenant avec au moins l’une des parois extérieure (91) ou intérieure (90) du panneau.

30. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 29, le panneau (9) comportant au moins un renfort interne (96) disposé entre la première et la deuxième paroi, notamment un renfort vertical.

31. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 30, la paroi intérieure présentant des bords latéraux relevés (90d) définissant une surface plane parallèle à la surface intérieure en regard de la paroi extérieure (91), la profondeur du décrochement formant par chaque bord relevé définissant sensiblement l’épaisseur de la lame d’air (92).

32. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 31, comportant un toit (7) recouvrant au moins une partie dudit module et porté à distance de son panneau supérieur (11) grâce à un support (8) définissant une ouverture centrale (80), ce support présentant des parois verticales (81) ajourées de manière à permettre à l’air de circuler.

33. Elément selon l’une quelconque des revendications 23 à 32, comportant au moins un deuxième module destiné à recevoir des équipements électriques (E), ce deuxième module étant assemblé latéralement au premier module.

34. Elément selon la revendication précédente, le deuxième module comportant au moins un panneau d’habillage (9) identique à celui du premier module.

35. Elément selon l’une des revendication 33 ou 34, les équipements électriques accueillis par le ou les modules étant reçus dans des coffrets ou armoires électriques présents à l’intérieur des modules, notamment des armoires 19 pouces.

36. Elément selon la revendication précédente, les équipements électriques accueillis par le ou les modules :

Ayant des fonctionnalités de télécommunication, notamment des modules radios, des serveurs, des équipements de stockage de données, et/ou ayant des fonctionnalités d’alimentation électrique, par exemple de chargement de batterie, et /ou étant des caméras, de l’éclairage, des casiers connectés, des antennes GPS ou autre système de localisation, et /ou des capteurs utiles à une utilisation urbaine, notamment des capteur de bruit, luminosité, chaleur, UV ou pollution.

37. Elément d’infrastructure (1) comportant au moins un premier module (3, 4, 5) destiné à recevoir des équipements électriques (E), ce premier module comportant un châssis (12) et au moins une première porte (10) reliée au châssis sur un côté vertical par des charnières (100), la porte (10) comportant une paroi extérieure métallique (91) définissant la face principale de la porte et présentant le long dudit côté un retour dirigé vers le châssis (12) et s’étendant à une faible distance (112) de celui-ci lorsque la porte est fermée, chaque charnière (100) comportant :

• Un chamon fixe (101) dont au moins un nœud est relié par une liaison au châssis, notamment en U comportant une aile (103a) s’étendant parallèlement au châssis (12),

• un chamon mobile (102) relié à la porte, le retour de la porte présentant une encoche (911) dans laquelle ladite liaison s’engage lorsque la porte (10) est en position ouverte, la liaison comportant une équerre (103) ayant une aile fixée (103a) au châssis, de préférence par des vis (108), et dont l’autre aile (103b) est fixée au chamon fixe (101), de préférence par des rivets (105).

38. Elément selon la revendication 37, la porte (10) comportant une paroi intérieure (90) ménageant une lame d’ air (92) avec la paroi extérieure (91 ), la paroi intérieure portant une cornière (106) munie d’un joint (107) s’appliquant contre le châssis (12) lorsque la porte est fermée.

39. Elément selon la revendication précédente, la paroi intérieure (90) comportant des ailettes de positionnement (900) dont l’écartement correspond à la longueur du chamon mobile (102).

40. Elément selon l’une quelconque des revendications 37 à 39, comportant au moins un deuxième module (3,4,5) assemblé latéralement au premier, avec au moins une deuxième porte (17) sur ce deuxième module, cette deuxième porte étant dépourvue de serrure apparente (150).

41. Elément selon la revendication précédente, comportant des tringleries (151) haute et basse de verrouillage de la deuxième porte (17), actionnables depuis le premier module une fois la première porte (16) ouverte pour verrouiller ou déverrouiller la deuxième porte (17).

42. Elément selon la revendication précédente, chaque tringlerie de verrouillage (151) comportant une tringle guidée (156) à coulissement horizontal à travers une succession de guides (157), et portant au moins une languette de verrouillage (158) pouvant s’engager ou non selon la position de la tringle (156) dans au moins un logement (121) correspondant d’une patte (120) portée par la deuxième porte (17), et un levier d’actionnement (155) de la tringle relié à celle-ci.

43. Elément selon la revendication 42, comportant une barre de blocage (152) reçue de façon amovible dans des ouvertures du châssis, agencée de façon à bloquer le mouvement d’ouverture du levier (155) lorsqu’on place sur le châssis.

44. Elément selon l’une quelconque des revendications 40 à 43, les modules comportant un caisson inférieur (40) et au moins une ouverture (161) sur chacune des faces latérales de ce caisson pour le passage de la tringle (156).

45. Elément selon l’une quelconque des revendications 42 à 44, les tringles (156) comportant plusieurs sections (159) assemblées les unes à la suite des autres.

46. Elément selon la revendication 45, une section de tringle (159) traversant au moins une des ouvertures (161) des faces latérales du caisson inférieur d’un module, une extrémité de la section (159a) dépassant sensiblement de l’ouverture (161), l’assemblage d’au moins deux sections consécutives de tringle s’effectuant avec une pièce de jonction (160) reliant l’extrémité dépassant de l’ouverture à une autre section de tringle (159b) d’un module adjacent.

47. Elément selon l’une quelconque des revendications 40 à 46, la ou les portes (17) dépourvues de serrure extérieure apparente comportant un verrou (167) actionnable de l’intérieur de l’élément seulement, notamment un verrou à claquer situé de préférence sensiblement à mi-hauteur de la porte.

48. Procédé de d’ouverture d’un élément d’infrastructure (1) tel que défini dans l’une des revendications 40 à 47, comportant une porte (16) présentant une serrure visible de l’extérieur sur un premier module et une porte (17) sans serrure apparente sur un deuxième module assemblé au premier, le procédé comportant les étapes consistant à :

Déverrouiller et ouvrir la porte (16) présentant la serrure visible à l’extérieur grâce à une clé, déverrouiller au moins la porte (17) ne comportant pas de serrure visible à l’extérieur en agissant sur les tringleries (151) haute et basse depuis l’intérieur de l’élément.

Description:
Description

Titre : Élément d’infrastructure à mât et module porteur

Domaine technique

La présente invention concerne les éléments d’infrastructure de télécommunications, de recharge de véhicules électriques et/ou de mesure de paramètres d’environnement ou de vidéo-surveillance.

Technique antérieure

Les antennes des réseaux de télécommunications sont classiquement portées par des mâts directement fixés au sol, en liaison avec un massif en béton. Les dimensions et propriétés du massif sont contraintes par les caractéristiques du mât, son exposition aux conditions atmosphériques et les conditions nécessaires au bon fonctionnement des équipements installés sur le mât. Par exemple, un mât accueillant des équipements de télécommunications de type antenne radio présente une limite relativement forte de dépointage maximum, de l’ordre de 1°, ce qui entraîne des contraintes à la fois sur le mât et sur le massif, sur lequel les efforts sont ramenés en pied de mât sans être répartis sur l’ensemble du massif.

En outre, il est souvent nécessaire d’adjoindre à un mât directement lié à un massif en béton une trémie latérale proche de sa base pour y passer des câbles ou insérer des équipements liés à la destination du mât. Cette trémie vient fragiliser le mât et nécessite l’installation de renforts en compensation, dont la réalisation est relativement onéreuse et complexe.

De plus, un mât directement lié au sol présente l’inconvénient de limiter sensiblement l’espace et les possibilités d’implémentation d’équipements à proximité du mat. En outre, le placement du mât est figé à la construction, quelques soient les besoins ultérieurs, rendant difficile sinon impossible un changement de configuration.

Il est par ailleurs connu d’accueillir des équipements électriques dans un élément de mobilier urbain de type kiosque. Ces éléments sont généralement équipés de moyens de refroidissement actifs du type ventilateur, afin d’éviter leur dégradation à la suite de problèmes de surchauffe, notamment en raison de l’exposition au soleil. L’ajout de ventilateurs augmente la consommation électrique et rend l’élément de mobilier relativement bruyant. De plus, la présence de ventilateurs augmente les probabilités de panne et d’intervention sur site.

Enfin, les éléments d’infrastructure étant généralement situés sur la voie publique, ils sont exposés à un risque de vandalisme et/ou de vol des équipements qu’ils renferment.

Exposé de l’invention

L’invention vise à remédier à tout ou partie des problèmes ci-dessus, et notamment à perfectionner encore les éléments d’infrastructure, plus particulièrement mais non exclusivement ceux comportant un mât, afin de faciliter leur installation, améliorer leur refroidissement et/ou renforcer leur résistance à l’effraction.

Résumé de l’invention

Elément d’infrastructure à mât et module porteur

L’invention a pour objet, selon un premier de ses aspects, un élément d’infrastructure comportant : un mât pouvant accueillir au moins une antenne de télécommunication, et au moins un module porteur fermé supérieurement et pouvant accueillir intérieurement des équipements électriques à demeure, le mât étant fixé sur le module porteur sans le traverser verticalement.

Grâce à l’invention, le mât n’est plus relié directement au massif en béton, ce qui présente des avantages.

Tout d’abord, comparativement à une solution dans laquelle le mât traverse le module où sont logés les équipements électriques, l’invention permet de gagner de l’espace pour accueillir davantage d’équipements ou d’optimiser l’espace au sein du module afin de limiter son emprise au sol.

Par ailleurs, l’arrivée des câbles électriques dans le module se fait plus simplement, sans la trémie précitée, ce qui permet de simplifier la structure du mât, et évite d’avoir à prévoir des renforcements liés à la présence de la trémie.

Ensuite, la hauteur du mât est réduite car l’on bénéficie de celle du module porteur, ce qui permet de réduire son poids et son coût de fabrication.

Enfin, la présence du module porteur simplifie la fabrication du massif en béton car les efforts sont davantage répartis du fait que le module dispose d’une plus large assise au sol que le mât, et de plus la liaison entre le mât et le module porteur peut facilement être réalisée de manière à permettre de régler la verticalité du mât.

Ensemble modulaire

Le module porteur peut avoir toute forme adaptée à supporter le mât et à recevoir les équipements électriques nécessaires au fonctionnement des équipements portés par le mât.

De préférence, le module porteur présente un agencement qui le rend compatible avec l’assemblage à d’autres modules pour former un ensemble modulaire.

Le module porteur peut ainsi avoir une forme généralement parallélépipédique et comporter une ossature à quatre colonnes porteuses, notamment métalliques. Les colonnes porteuses peuvent reposer sur un socle reposant lui-même sur un piétement fixé au sol, par exemple un ou plusieurs profilés métalliques.

Le module porteur peut comporter au moins un panneau d’habillage vertical, de préférence métallique. Le module porteur comporte de préférence au moins une porte de dimensions sensiblement identiques à celle du panneau d’habillage, la porte étant de préférence métallique. En réalisant la porte et les panneaux d’habillage avec des dimensions sensiblement identiques, on peut bénéficier d’une économie d’échelle dans leur réalisation, la porte étant de préférence réalisée en adjoignant à la structure du panneau d’habillage divers composants additionnels, tels qu’une serrure et des charnières, par exemple.

L’élément d’infrastructure peut comporter au moins un module annexe non porteur pouvant accueillir des équipements électriques, le module annexe étant assemblé latéralement au module porteur. Le module porteur et ledit au moins un module annexe sont de préférence assemblés par vissage.

Le module porteur et ledit au moins un module annexe peuvent présenter une continuité de façade dans leur assemblage, les modules étant notamment étant de même hauteur. Cela donne à l’ensemble l’aspect d’un kiosque unitaire, et préserve l’esthétique de l’assemblage.

Les modules qui sont assemblés peuvent être simple ou double. Par « module double » il faut comprendre un module qui fait sensiblement deux fois la largeur d’un module simple. Les modules qui sont assemblés peuvent par ailleurs comporter une paroi supérieure ajourée, notamment pour permettre une circulation d’air. De préférence, le module porteur est un module simple, et le mât est alors avantageusement centré sur le panneau qui ferme supérieurement le module porteur.

Lorsque l’élément d’infrastructure comporte au moins deux modules, l’un au moins des modules annexes peut être un module présentant des dimensions différentes de celles du module porteur, notamment étant un module double présentant une largeur sensiblement double de celle du module porteur.

De façon générale, l’élément d’infrastructure peut comporter un assemblage latéral d’un module porteur avec un ou plusieurs modules annexes, l’assemblage étant choisi parmi : un module double assemblé sur l’un des côtés du module porteur, un module simple assemblé sur l’un des côtés du module porteur, un module double et un module simple assemblés de part et d’autre du module porteur, entre autres possibilités.

Le module porteur et ledit au moins un module annexe peuvent définir chacun un volume interne pouvant accueillir des équipements électriques, les volumes internes de deux modules assemblés côte à côte communiquant entre eux. Le ou les modules peuvent comporter des rails verticaux formant crémaillère, permettant de fixer ces équipements à diverses hauteurs, au sein des modules.

De préférence, ledit au moins un module annexe et ledit module porteur comportent chacun au moins un panneau d’habillage, ces panneaux étant identiques. On limite ainsi le nombre de composants différents servant à réaliser l’élément d’infrastructure.

Ledit au moins un module annexe peut comporter au moins une porte, notamment deux portes pour le module double, cette ou ces portes étant sensiblement identiques à la porte du module porteur. Les portes sont par exemple les mêmes à la serrurerie près, comme détaillé plus loin.

Le module porteur peut comporter une platine de support sur laquelle le mât est fixé, l’assiette de cette platine étant réglable relativement au reste du module porteur. Par exemple, la platine est fixée au panneau supérieur du module porteur par des vis portant des écrous dont le réglage de la position sur les vis permet de régler l’inclinaison de la platine relativement au tablier.

Le module porteur et/ou ledit au moins un module annexe peuvent être pré-équipés avec des gaines, gouttières, rails, guides de câbles électriques ou similaires. Cela peut faciliter l’installation de l’élément et de ses équipements, et ainsi minimiser la gêne occasionnée par les travaux. De préférence, les modules de comportent pas de vitrage.

Mât

Le mât peut avoir une hauteur comprise entre 4 et 10 mètres et une section de diamètre compris entre 80 mm et 350 mm.

Le mât est de préférence métallique. Il peut être cylindrique, notamment de section circulaire, ou conique.

Le mât peut porter divers équipements en plus de l’antenne de télécommunication au sommet, par exemple, des faisceaux hertziens latéraux, des capteurs ou caméras, ainsi qu’une ou plusieurs lampes pour l’éclairage de l’élément ou de son environnement.

L’antenne peut être logée dans une coiffe.

Equipements des modules

Le module porteur et/ou le ou les modules annexes précités peuvent accueillir un ou plusieurs équipements se fixant dans des coffrets ou des armoires électriques, de préférence des armoires 19 pouces, présents à l’intérieur du ou des modules.

Ces armoires peuvent être pré-équipées avant intégration à la structure de liaison.

Les équipements accueillis dans le module porteur et/ou ledit au moins un module annexe ou fixés sur le mât peuvent :

Avoir des fonctionnalités de télécommunication, notamment être des modules radios, des serveurs, des équipements de stockage de données, le ou les équipements pouvant être reliés à l’antenne portée par le mât par un ou plusieurs câbles, et/ou avoir des fonctionnalités d’alimentation électrique, par exemple de chargement de batterie, et /ou être des caméras ou serveurs vidéo, de l’éclairage, des casiers connectés, des antennes GPS ou autres systèmes de localisation, et /ou des capteurs utiles à une utilisation urbaine, notamment des capteurs de bruit, luminosité, chaleur, UV ou pollution.

Les coffrets ou armoires peuvent se fixer à la hauteur souhaitée sur les modules grâce à la présence de rails verticaux formant crémaillère, faisant partie du châssis des modules.

Toit De préférence, l’élément d’infrastructure comporte un toit recouvrant au moins une partie du module porteur ou tout ou partie de l’ensemble modulaire.

Ce toit assure une protection supplémentaire du ou des modules sous-jacents, notamment vis-à-vis du soleil ou des intempéries, et peut permettre la création de passages d’air de refroidissement.

Le module porteur comportant un tablier, le toit est de préférence porté à distance de ce tablier. On ménage ainsi une possibilité de circulation de l’air entre les deux.

De préférence, le toit est modulaire, étant réalisé avec plusieurs sections assemblées bout-à-bout, l’une d’elles présentant une ouverture pour le passage du mât. Une telle construction modulaire du toit autorise une interversion des sections composant le toit pour adapter la configuration du toit à celle des modules sous-jacent, et notamment la position du mât au sein de l’ensemble modulaire. La section comportant l’ouverture pour le passage du mât peut comporter une partie amovible qui est enlevée pour permettre la mise en place de cette section sur le mât déjà posé sur le module porteur, et remise en place ensuite. Ainsi, l’ouverture de passage du mât présente un contour fermé une fois le toit posé, ce qui contribue à la rigidité du toit et à l’esthétique de l’ensemble.

De préférence, le toit est relié au module porteur et/ou audit au moins un module annexe par un support, notamment de forme rectangulaire, qui définit une ouverture plus longue que large de manière à permettre au moins deux configurations différentes d’agencement du toit relativement à l’ensemble modulaire. Ces configurations différent par la place au sein du toit de la section présentant l’ouverture pour le passage du mât. De plus, il est facile d’allonger le toit en disposant bout-à-bout un nombre plus élevé de sections.

De préférence, le toit présente un débord sur au moins un coté du module porteur et/ou d’au moins un module annexe assemblé au module porteur. On forme ainsi une sorte d’auvent pour protéger davantage le ou les modules sous-jacents du soleil ou des intempéries. On peut également abriter de la pluie une borne séparée des modules avec ce débord du toit, cette borne comportant une interface utilisateur, étant par exemple une borne de recharge rapide d’un véhicule électrique.

Massif porteur en béton

L’élément d’infrastructure peut comporter un massif en béton sur lequel au moins le module porteur est fixé. L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un module porteur en tant que tel, comportant quatre colonnes porteuses fixées sur un socle et maintenues en partie supérieure par un panneau supérieur, lequel présente des moyens de fixation d’une platine de support d’un mât. Les colonnes porteuses sont de préférence réunies, sur au moins deux côtés du module, de préférence sur les côtés latéraux, par des jambes de contreventement. Un tel module peut porter au moins un panneau d’habillage et une porte réalisés à partir d’une même structure à double paroi.

L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un module simple en tant que tel, comportant quatre rails verticaux formant crémaillère fixés sur un caisson en partie inférieure et maintenus en partie supérieure par un cadre de maintien, le caisson et le cadre de maintien étant de préférence pourvus sur au moins deux de leurs côtés, notamment leur côtés latéraux, d’ouvertures permettant le passage de tringleries de verrouillage d’une porte du module.

L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un module double en tant que tel, comportant quatre rails verticaux formant crémaillère fixés sur un caisson en partie inférieure et maintenus en partie supérieure par un cadre de maintien, les grands côtés du cadre de maintien étant de préférence reliés par un pont de liaison central. De préférence, le module double comporte des montants intermédiaires à l’avant et à l’arrière, sur lesquels sont fixés des rails formant crémaillère.

Elément d’infrastructure à ventilation passive améliorée

L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un élément d’infrastructure comportant au moins un module destiné à recevoir des équipements électriques, notamment un module porteur ou annexe tel que défini plus haut, ce module comportant une ossature, et fixé à l’ossature au moins un panneau métallique vertical d’habillage à double paroi, ce panneau d’habillage comportant : une paroi intérieure, une paroi extérieure définissant une lame d’air avec la paroi intérieure, au moins une ouverture en partie inférieure et au moins une ouverture en partie supérieure, permettant une circulation d’air entre lesdites ouvertures, entre les parois intérieure et extérieure. Selon cet aspect de l’invention, l’élément d’infrastructure peut comporter ou non un mât, et comporter un module porteur ou non.

Le panneau peut comporter au moins un renfort interne disposé entre les parois intérieure et extérieure, notamment un renfort vertical.

L’élément d’infrastructure selon ce deuxième aspect de l’invention, présente l’avantage de permettre une ventilation passive réduisant la température à laquelle les équipements électriques présents à l’intérieur de l’élément sont susceptibles d’être exposés, sous l’effet de la chaleur du soleil notamment.

Ainsi, le besoin de prévoir une ventilation forcée de l’espace intérieur au(x) module(s) pour refroidir les équipements est réduit, et l’on diminue également la consommation électrique et l’émission de bruit de fonctionnement.

De préférence, le panneau est de forme sensiblement rectangulaire, avec une hauteur comprise entre 1,90 et 2,10m par exemple.

Le panneau peut être fixé à l’ossature du module associé en étant vissé dessus, mais en variante la fixation s’effectue autrement, par exemple à l’aide de rivets ou par soudure.

De préférence, les deux parois du panneau sont réalisées avec des tôles d’épaisseur supérieure ou égale à 1,0mm, notamment 1,5mm, en particulier comprise entre 1 et 3mm. De préférence, la tôle est en acier.

De préférence, les deux parois du panneau sont assemblées après découpage de tôles, en étant soudées entre elles. On peut utiliser des tôles d’épaisseurs différentes, avec une épaisseur plus faible pour la paroi intérieure, par exemple 1,5mm pour la paroi intérieure et 2mm pour la paroi extérieure. En variante, on utilise une tôle de 1,5mm pour la paroi extérieure et de 1mm pour la paroi intérieure, ou une tôle de 1,5mm pour la paroi intérieure et pour la paroi extérieure.

De préférence, le panneau comporte une grille horizontale supérieure, définissant ladite au moins une ouverture en partie supérieure. Le panneau peut comporter une grille horizontale inférieure définissant ladite au moins une ouverture en partie inférieure. La grille horizontale supérieure et/ou la grille horizontale inférieure sont de préférence réalisées d’un seul tenant avec au moins l’une des parois extérieure ou intérieure du panneau.

Le module étant fermé supérieurement par un tablier, ce dernier peut surplomber ledit au moins un panneau vertical, de préférence avec un jeu permettant la circulation d’air, l’extrémité du tablier se situant de préférence à l’aplomb de la face extérieure du panneau vertical.

Comme mentionné plus haut, l’élément d’infrastructure comporte avantageusement un toit recouvrant au moins une partie du module et porté à distance de son tablier grâce à un support définissant une ouverture centrale, ce support présentant des parois verticales ajourées de manière à permettre à l’air de circuler.

Le panneau peut éventuellement être muni de moyens d’affichage, notamment d’un écran. Chaque porte ou panneau peut également être remplacé par un écran d’affichage, sous réserve de prévoir par ailleurs une ventilation suffisante.

L’élément d’infrastructure peut comporter au moins un deuxième module destiné à recevoir des équipements électriques, ce deuxième module étant assemblé latéralement au premier module. Le deuxième module peut comporter au moins un panneau d’habillage identique à celui du premier module. L’ensemble modulaire peut ainsi comporter des panneaux d’habillage arrière identiques, des panneaux latéraux identiques, et une ou plusieurs portes réalisées à partir des mêmes panneaux, ce qui permet de bénéficier d’une économie d’échelle dans la réalisation des panneaux.

L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un panneau d’habillage en tant que tel, comportant une paroi intérieure et une paroi extérieure définissant une lame d’air avec la paroi intérieure, les parois intérieure et extérieure étant notamment assemblées après leur fabrication, le panneau présentant des découpes de réception de charnières, notamment au nombre de quatre, et des reliefs de positionnement desdites charnières. Les découpes de réception des charnières sont formées sur un retour de la paroi extérieure. Les reliefs de positionnement des charnières peuvent être formés par des extensions de la paroi intérieure. La paroi intérieure peut présenter des bords latéraux relevés, qui définissent une surface plane parallèle à la surface intérieure de la paroi extérieure en regard. La profondeur du décrochement formé par chaque bord latéral définit sensiblement l’épaisseur de la lame d’air entre la paroi intérieure et la paroi extérieure.

Elément d’infrastructure à sécurité renforcée

Selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l’invention a encore pour objet un élément d’infrastructure comportant au moins un premier module, notamment un module porteur ou annexe tel que défini plus haut, destiné à recevoir des équipements électriques, ce premier module comportant un châssis et au moins une première porte reliée au châssis sur un côté vertical par des charnières, la porte comportant une paroi extérieure métallique définissant la face principale de la porte et présentant le long dudit côté un retour dirigé vers le châssis et s’étendant à une faible distance de celui-ci lorsque la porte est fermée, chaque charnière comportant :

• Un chamon fixe dont au moins un nœud est relié par une liaison au châssis, de préférence une liaison en U comportant de préférence une aile s’étendant parallèlement au châssis,

• un chamon mobile relié à la porte, le retour de la porte présentant une encoche dans laquelle ladite liaison s’engage lorsque la porte est en position ouverte.

Par « faible distance » il faut comprendre un intervalle de moins de 2 mm, de préférence 1mm ou moins.

L’élément d’infrastructure selon cet aspect de l’invention présente une résistance accrue au vandalisme, grâce au jeu réduit existant entre la porte et le châssis en position fermée, qui ne permet pas d’introduire aisément entre les deux un outil tel qu’un pied de biche. Un tel montage de la porte permet également de limiter le jeu avec la porte adjacente, lorsque celle-ci est présente, grâce au fait que l’axe de rotation de la charnière est proche de l’arête formée à la jonction du retour précité et de la paroi extérieure de la porte.

L’élément d’infrastructure selon ce troisième aspect peut comporter ou non un mât et le premier module peut être ou non porteur. De même, l’élément d’infrastructure, notamment le premier module, peut comporter ou non un panneau d’habillage selon le deuxième aspect de l’invention.

Ladite liaison peut comporter une équerre ayant une aile fixée au châssis, de préférence par des vis, et une autre aile fixée au chamon fixe, de préférence par des rivets.

La porte peut comporter une paroi intérieure, notamment une paroi intérieure ménageant avec la paroi extérieure une lame d’air conformément au deuxième aspect de l’invention. Une cornière peut être fixée sur la paroi intérieure de la porte et munie d’un joint s’appliquant contre le châssis lorsque la porte est fermée. De préférence, la paroi intérieure de la porte comporte des ailettes de positionnement dont l’écartement correspond à la longueur du charnon mobile. Ces ailettes servent de repère pour permettre la fixation du charnon mobile sur la porte sans avoir besoin de prise de côtes.

Lorsque l’élément d’infrastructure comporte au moins un deuxième module assemblé latéralement au premier, avec au moins une deuxième porte sur ce deuxième module, cette deuxième porte peut être dépourvue de serrure apparente. On diminue ainsi le nombre de serrures exposées aux actes de vandalisme.

L’élément d’infrastructure peut comporter des tringleries haute et basse de verrouillage de la deuxième porte, actionnables depuis le premier module une fois la première porte ouverte, pour verrouiller ou déverrouiller la deuxième porte, voire une ou plusieurs autres portes.

Chaque tringlerie de verrouillage peut comporter une tringle guidée à coulissement horizontal à travers une succession de guides, et portant au moins une languette de verrouillage pouvant s’engager ou non, selon la position de la tringle, dans au moins un logement correspondant d’une patte portée par la deuxième porte, et de préférence un levier d’actionnement de la tringle, relié à celle-ci. L’élément d’infrastructure peut comporter une barre de blocage reçue de façon amovible dans des ouvertures du châssis, agencée de façon à bloquer le mouvement d’ouverture du levier lorsqu’on place sur le châssis.

L’élément d’infrastructure peut comporter au moins un module assemblé au premier, notamment un module double, ce ou ces deux modules additionnels présentant au moins une porte dépourvue de serrure apparente. Par exemple, le premier module est assemblé à un module double comportant deux portes disposées côté-à-côte et dépourvue chacune de serrure apparente. Les tringles peuvent comporter plusieurs sections assemblées les unes à la suite des autres. Une telle construction facilite l’association de modules, en choisissant le nombre de sections ainsi assemblées en fonction du nombre ou de la dimension des modules disposés côté-à-côte.

De préférence, une section de tringle traverse au moins une ouverture d’une face latérale d’un module, l’ouverture pouvant se situer sur le caisson inférieur du module ou sur son cadre de maintien. La section présente de préférence une extrémité qui dépasse sensiblement de l’ouverture. L’assemblage d’au moins deux sections consécutives de tringle peut s’effectuer avec une pièce de jonction reliant l’extrémité dépassant de l’ouverture à une autre section de tringle d’un module adjacent. La ou les portes dépourvues de serrure extérieure apparente peuvent comporter un verrou actionnable de l’intérieur de l’élément seulement, notamment un verrou à claquer situé de préférence sensiblement à mi-hauteur de la porte.

L’invention a encore pour objet un procédé d’ouverture d’un élément d’infrastructure selon ce troisième aspect de l’invention, comportant une porte présentant une serrure visible de l’extérieur sur un premier module et une porte sans serrure apparente sur un deuxième module assemblé au premier, le procédé comportant les étapes consistant à :

Déverrouiller et ouvrir la porte présentant la serrure visible de l’extérieur grâce à une clé, déverrouiller au moins la porte ne comportant pas de serrure visible de l’extérieur en agissant sur les tringleries haute et basse depuis l’intérieur de l’élément.

Brève description des dessins

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[Fig 1] représente de façon schématique et partielle un exemple d’élément d’infrastructure selon l’invention,

[Fig 2] représente de façon schématique et partielle un exemple de module porteur selon l’invention,

[Fig 3] représente de manière partielle et schématique un exemple de module annexe simple selon l’invention,

[Fig 4] représente de manière partielle et schématique un exemple de module annexe double selon l’invention,

[Fig 5] représente de manière partielle et schématique un exemple d’assemblage d’un module porteur avec un module annexe double,

[Fig 6] représente de manière partielle et schématique un autre exemple d’assemblage d’un module porteur avec un module annexe double,

[Fig 7] représente de manière partielle et schématique un exemple d’assemblage d’un module porteur avec un module annexe simple,

[Fig 8] représente de manière partielle et schématique un autre exemple d’assemblage d’un module porteur avec un module annexe simple, [Fig 9] représente de manière partielle et schématique un exemple d’assemblage d’un module porteur avec un module annexe simple et un module annexe double,

[Fig 10] est une vue de face d’un exemple d’élément d’infrastructure illustrant de manière partielle et schématique un exemple d’agencements d’équipements au sein des modules et le gain d’espace obtenu lorsque le mât est porté par le module porteur.

[Fig 11] illustre de manière partielle et schématique un exemple de fixation du mât sur le haut du module porteur,

[Fig 12] illustre de manière partielle et schématique un exemple de module comportant un panneau d’habillage vertical,

[Fig 13] est une vue de face partielle et schématique d’un panneau d’habillage vertical d’un module,

[Fig 14a] est une coupe horizontale partielle et schématique selon XIV de la figure 13 du panneau d’habillage de cette figure,

[Fig 14b] est une vue de haut partielle et schématique du panneau d’habillage de la figure 13,

[Fig 14c] est une vue de côté partielle et schématique du panneau d’habillage de la figure 13,

[Fig 15] illustre de manière partielle et schématique un exemple de module comportant une porte sur l’une de ses faces verticales, la paroi intérieure des panneaux et de la porte n’étant pas représentée sur cette figure, de manière à faire apparaître le renfort central vertical,

[Fig 16] est une vue de face partielle et schématique d’un exemple d’une porte d’un module,

[Fig 17a] est une vue de haut partielle et schématique de la porte de la figure 15, [Fig 17b] est une vue de côté partielle et schématique de la porte de la figure 15, [Fig 18] est une vue en perspective partielle et schématique de la partie supérieure d’un exemple de module,

[Fig 19] est une vue de côté, partielle et schématique, de l’ensemble modulaire,

[Fig 20] est une vue en perspective partielle et schématique d’un exemple d’élément d’infrastructure comportant un toit modulaire recouvrant au moins une partie des modules de l’élément, [Fig 21] est une coupe verticale partielle et schématique de l’élément de la figure 20 illustrant l’ouverture du toit permettant le passage du mât.

[Fig 22] illustre de manière schématique et partielle un exemple de support ajouré portant le toit à distance des tabliers du ou des modules qu’il recouvre,

[Fig 23] est une vue de face partielle et schématique de plusieurs modules assemblés, illustrant le faible jeu entre les portes des modules lorsqu’elles sont fermées,

[Fig 24] est une vue en perspective schématique et partielle de la partie supérieure d’un exemple de panneau d’habillage ou de porte selon l’invention,

[Fig 25] est une vue en perspective schématique et partielle d’un exemple de charnière d’une porte d’un module selon l’invention, lorsque la porte est en position ouverte, [Fig 26a] est une coupe horizontale schématique et partielle de la charnière de la figure 25 à mi-hauteur,

[Fig 26b] est une coupe horizontale schématique et partielle de la charnière de la figure 25 à mi-hauteur, lorsque la porte est en position fermée,

[Fig 27] est une vue en perspective partielle et schématique d’un verrou trois points d’une porte avec serrure apparente,

[Fig 28] est une vue en perspective partielle et schématique du bas de la porte de la figure 27,

[Fig 29] est une vue en perspective partielle et schématique de l’ensemble de la partie basse d’un élément d’infrastructure selon l’invention comportant une tringlerie basse de déverrouillage,

[Fig 30] illustre de manière schématique et partielle l’aspect modulaire de la tringlerie de déverrouillage de la figure 29,

[Fig 31] représente de manière partielle et schématique un exemple de verrou à claquer situé à l’intérieur des portes sans serrure visible de l’extérieur, et

[Fig 32 ] représente de façon schématique et partielle une variante du module porteur de la figure 2,

Description détaillée

On a illustré à la figure 1 un exemple d’élément d’infrastructure 1 (encore appelé kiosque) selon l’invention. Dans cet exemple, l’élément 1 comporte un mât 2 porté par un module porteur 3 sur lequel sont assemblés, de part et d’autre, deux modules annexes 4 de dimensions sensiblement identiques à celle du module porteur 3. Les modules 3 et 4 logent des équipements électriques E, dont un exemple d’agencement est visible sur la figure 10.

Le mât 2 peut être, comme illustré, de forme générale cylindrique ou conique et sa hauteur est par exemple comprise entre 4 et 10m.

Le mât 2 porte à son sommet une antenne de réseaux de télécommunications, contenue dans une coiffe de protection 20, ainsi éventuellement que d’autres équipements, tels que des capteurs ou caméras de surveillance. Une potence 21 peut par ailleurs être fixée sur le mât 2 afin d’accueillir des équipements supplémentaires, par exemple des éclairages L’antenne peut aussi accueillir des faisceaux hertziens latéraux.

L’antenne est par exemple destinée à un réseau de télécommunications pour téléphones mobiles, par exemple un réseau dit 4G, 5G ou de génération ultérieure.

Le mât 2 ne traverse pas verticalement le module porteur 3 sur lequel il est fixé, conformément au premier aspect de l’invention.

Les modules 3 ou 4 comportent chacun un châssis 12, de préférence métallique, et des panneaux verticaux d’habillage 9, latéraux ou arrière, ainsi qu’une porte 10.

Comme illustré à la figure 2, le module porteur 3 est de préférence de forme générale parallélépipédique et son châssis 12 comporte par exemple une ossature à quatre colonnes porteuses 30, de préférence métalliques.

Les colonnes porteuses 30 peuvent être de section rectangulaire, comme dans l’exemple considéré, ou sous forme de cornières, comme illustré dans la variante de la figure 32.

Les colonnes porteuses 30 peuvent être fixées inférieurement à un socle 38, reposant par un piétement 39 sur un massif en béton, ce piétement étant constitué par exemple par un ou plusieurs profilés en acier affleurant la surface du massif.

En variante, comme illustré à la figure 32, des cornières 380, reposant sur le piétement 39, peuvent servir d’entretoises entre les colonnes porteuses 30 à la base du module 3. Le module porteur 3 présente une construction lui permettant de supporter et répartir les contraintes exercées sur le mât et qui lui sont retransmises, et les colonnes 30 sont de préférence réunies, sur au moins deux côtés du module, de préférence sur les côtés latéraux, par des jambes de contreventement 31, comme visible sur la figure 2. Ces jambes 31 sont par exemple orientées vers l’avant et vers le haut sur l’un des côtés, et vers l’avant et vers le bas de l’autre côté, ce qui peut améliorer la rigidité. En variante, les jambes 31 sont horizontales, ce qui simplifie la fabrication. En particulier, comme illustré à la figure 32, le module porteur 3 peut comporter uniquement deux jambes 31 horizontales sur chacune de ses faces latérales. En particulier, pour chaque face latérale, le châssis peut comporter une jambe inférieure 31 disposée de préférence à un tiers environ de la hauteur à partir du bas (notamment entre *4 et * de la hauteur) et une jambe 31 supérieure disposée à faible distance de l’extrémité supérieure des colonnes 30, (notamment à moins d’un *4 de l’extrémité supérieure), de manière à pouvoir supporter optimalement le mât lorsqu’il est exposé à des contraintes de vent relativement élevées.

Les jambes 31 sont par exemple des cornières d’épaisseur environ 5 à 6 mm.

Une telle structure bénéficie d’un coût de fabrication réduit et d’une exploitation facilitée, puisque le faible nombre de jambes de contreventement 31 permet de libérer de l’espace pour installer les équipements au sein de l’élément d’infrastructure 1.

Dans l’exemple considéré à la figure 2, le module porteur 3 comporte par ailleurs, sur sa partie supérieure 32, des renforts 321 qui servent d’entretoises entre les colonnes porteuses 30, et quatre trous 320 qui viennent accueillir des moyens de fixation du mât 2, comme détaillé plus loin.

Dans la variante de la figure 32, le module porteur 3 comporte en outre des renforts 322 sur ses faces frontale et arrière, dans sa partie inférieure (notamment dans le quart inférieur), qui contribuent à la répartition des contraintes retransmises du mât sur le module. Ces renforts sont de préférence horizontaux et relient chacun deux colonnes 30 entre elles.

La partie supérieure 32 du module porteur 3 permet de fixer le mât 2 sur le module porteur, comme cela est décrit plus bas. Il peut s’agit d’un tablier recouvrant le module porteur 3, comme illustré à la figure 2, ou d’un ensemble de cornières 321 formant entretoises entre les colonnes porteuses 30, et sur lesquelles sont par exemple fixées comme illustré des profilés en métal 323 permettant d’accueillir la platine de support 34 du mât, comme illustré à la figure 32. Ces profilés 323 sont par exemple au nombre de deux, et disposés parallèlement entre eux entre les cornières 321 s’étendant le long des côtés avant et arrière du module 3.

L’élément 1 comporte un toit 7 recouvrant le module porteur 3 et l’un des modules annexes 4. Ce toit 7 présente un débord 70 sur un côté, pour abriter par exemple une borne de recharge de véhicules électriques (non représentée) et servir de pare-soleil aux modules. La longueur du débord 70 est par exemple de l’ordre de 50 cm à 100 cm en fonction des besoins.

L’une des portes 10 présente une serrure 100 accessible de l’extérieur.

L’élément 1 présente une construction modulaire et diverses combinaisons de modules sont possibles, en fonction par exemple de la nature des équipements logés dans les modules, comme illustré aux figures 2 à 4.

Pour former l’élément 1, on peut assembler latéralement au module porteur 3 des modules annexes 4 de différents types. On peut par exemple lui adjoindre un module annexe simple 4 tel qu’illustré à la figure 3. Par « simple », on désigne un module dont les dimensions sont sensiblement identiques à celle du module porteur 3.

Le module annexe simple 4 est de préférence de forme générale parallélépipédique et comporte quatre montants verticaux 46 reposant sur un caisson inférieur 40. Ce dernier peut comporter des bandeaux 400 maintenus en partie supérieure par un cadre 43. Des traverses 42 peuvent être fixées entre les montants 46 pour renforcer la structure du module, notamment sur ses faces latérales. Le cadre de maintien 43 peut notamment comporter une ouverture 44 permettant une circulation d’air dans le module. Le caisson 40 et le cadre de maintien 43 comportent de préférence des ouvertures 161 sur leurs côtés latéraux, pour permettre le passage de tringles de verrouillage.

Des rails verticaux 41 formant crémaillère sont disposés sur chacun des montants 46 pour permettre la fixation des panneaux verticaux 9, d’une partie des charnières des portes et de certains éléments de verrouillage des modules. Des rails 41 similaires sont fixés sur les colonnes porteuses 30 du module porteur 3. Les rails 41 sont par exemple fixés en partie inférieure grâce une platine 410 qui est par exemple vissée sur un rebord supérieur horizontal 401 des bandeaux 400 du caisson inférieur 40 des modules.

On peut aussi assembler au module porteur 3 un module annexe double 5 tel qu’illustré à la figure 4. Par « double », on désigne ici un module présentant une largeur sensiblement double de celle du module porteur 3.

Le module annexe double 5 peut présenter une structure similaire à celle du module annexe simple 4, avec par exemple quatre montants verticaux 46, un caisson inférieur 40, un cadre de maintien 43 et des rails verticaux 41 fixés sur les montants 46. Il peut de plus comporter des montants intermédiaires 52 à l’avant et à l’arrière et sur lesquels sont aussi fixés des rails 4L Un pont 51 peut relier les deux grands côtés du cadre supérieur 43. Ces éléments supplémentaires permettent de fixer des panneaux 9, portes 10 ou/et tabliers 11 identiques à ceux qui peuvent être fixés sur le module porteur 3 et le module annexe simple 4.

Le module double 5 peut de plus comporter des équerres de rigidification 53 entre le fond et les parois verticales du caisson inférieur 40, fixées par exemple par soudure.

Les modules 4 et 5 reposent par exemple sur le sol par un piétement comportant deux traverses 45 s’étendant d’avant en arrière des modules.

Le caisson inférieur 40 peut être réalisé par l’assemblage de deu pièces en U sur des bandeaux latéraux 400, ou d’une autre manière.

Tous les modules 3, 4 et 5 présentent sur leurs faces latérales des moyens de fixation 50 leur permettant d’être assemblés latéralement entre eux pour former l’ensemble modulaire 6, notamment entre étant vissés entre eux. Tous les modules présentent sensiblement la même hauteur H et la même profondeur P ; par conséquent, l’ensemble modulaire 6 ainsi obtenu présente une continuité de surface, notamment de façade et de dessus.

L’ensemble modulaire 6 peut présenter diverses configurations, dont certains exemples sont représentés aux figures 5 à 9.

Un module annexe simple 4 est par exemple être assemblé sur la gauche du module porteur 3, tel qu’illustré à la figure 5.

En variante, il peut être assemblé sur la droite du module porteur 3, comme représenté à la figure 6. On peut aussi assembler un module annexe double 5 sur la gauche du module porteur 3, comme représenté à la figure 7, ou sur sa droite, comme représenté à la figure 8.

En variante, on peut assembler un module annexe 4 de chaque côté du module porteur 3, par exemple un module simple 4 à sa gauche et un module double 5 à sa droite, comme illustré à la figure 9.

Bien entendu, les possibilités d’assemblage des modules ne sont pas limitées à ce qui vient d’être décrit. Le nombre de modules assemblés pour former l’ensemble modulaire 6 n’est pas limité, du moment qu’il comporte au moins un module porteur 3, et tout autre agencement est envisageable, tant que les modules sont assemblés latéralement. On peut par exemple ajouter un ou plusieurs modules annexes à l’un quelconque des assemblages décrits ci-dessus. L’ensemble modulaire 6 peut accueillir en son sein des équipements électriques E de types variés.

Dans l’exemple illustré à la figure 10, un premier module annexe simple 4 accueille une armoire 19 pouces El, ayant par exemple été pré-équipée avant intégration dans le module. D’autres modules annexes 4 accueillent des équipements radio E2 et E3 de tailles variées, et par exemple une réservation R4 pour un équipement d’un fournisseur d’électricité ou une autre armoire 19 pouces. Le module porteur 3 n’étant pas traversé par le mât 2, il définit un volume interne 38 pouvant avantageusement accueillir des équipements, et permet de relier facilement certains équipements à l’antenne 20 portée par le mât 2, si cela est souhaité.

Comme illustré à la figure 11, le mât 2 peut être fixé sur la partie supérieure 32 du module porteur 3 grâce à une platine de support 34, dont l’assiette est réglable relativement au reste du module porteur grâce par exemple à quatre vis 35, insérées dans les trous de fixation 320 précités, et portant des écrous 36 situés sur le dessus de la platine 34 et sous le tablier 32 du module porteur 3. Cela permet de régler la verticalité du mât 2 lors de l’installation de l’ensemble modulaire 6 et d’en corriger le dépointage éventuel lorsque l’assise de l’ensemble modulaire 6 n’est pas parfaitement horizontale.

Les modules 3, 4 ou 5 formant l’ensemble modulaire 6 comportent chacun au moins un panneau vertical d’habillage 9, tel qu’illustré à la figure 12. Les modules 3, 4 ou 5 sont par ailleurs fermés supérieurement par un tablier 11, par exemple métallique. Dans l’exemple de la figure 12, le panneau 9 est fixé sur le châssis 12 d’un module simple 4, mais il peut de la même façon habiller un module porteur 3 ou un module double 5. Un module double 5 peut comporter deux panneaux d’habillage 9 disposés côte-à-côte sur sa largeur. Les panneaux d’habillage 9 sont fixés sur le châssis 12 d’un module 3, 4 ou 5 de manière à laisser un espace au pied du module, entre le sol et le bas des panneaux, facilitant l’entrée et la circulation de l’air.

Chaque panneau d’habillage 9 est de préférence de forme rectangulaire, comme illustré à la figure 13, et de préférence métallique. Sa hauteur est par exemple comprise entre 1,90m et 2,10m. Il comporte par exemple des moyens de fixation 97 lui permettant d’être vissé sur le châssis du module correspondant. Il peut en outre comporter un support 98, par exemple à mi-hauteur, permettant la fixation de la gâche 130 d’un verrou, dans le cas où le panneau est utilisé comme porte 10, comme décrit plus loin. Comme représenté sur les figures 14a, 14b et 14c, le panneau d’habillage 9 est à double paroi ; il comporte une paroi intérieure 90 et une paroi extérieure 91 définissant une lame d’air 92 avec la paroi intérieure. Les parois 90 et 91 sont de préférence fabriquées séparément puis assemblées par soudure, comme illustré à la figure 14c. La paroi intérieure peut présenter des bords relevés 90d sur les côtés, qui viennent en appui contre la surface intérieure de la paroi extérieure. Les bords relevés 90d définissent une surface plane parallèle à la surface en regard de la paroi extérieure 91. La profondeur du décrochement formé par chaque bord relevé correspond à l’épaisseur de la lame d’air que l’on souhaite ménager entre les parois intérieure et extérieure.

Le panneau d’habillage 9 présente au moins une ouverture 93 en partie inférieure et au moins une ouverture 94 en partie supérieure, permettant une circulation d’air par convection naturelle entre les parois 90 et 91. Comme illustré à la figure 14b, l’ouverture supérieure 94 est de préférence définie par une grille horizontale 95. Cette dernière peut être réalisée d’un seul tenant avec au moins l’une des parois 90 ou 91 du panneau 9. En variante, elle est rapportée sur l’ouverture 94 une fois la double paroi réalisée. Le panneau 9 peut en outre comporter une grille similaire, disposée dans l’ouverture inférieure 93.

Le panneau 9 peut par ailleurs comporter un ou plusieurs renforts internes, de préférence métalliques, entre les parois 90 et 91, notamment un renfort vertical 96 tel qu’illustré à la figure 14a.

Le module porteur 3 ou un module annexe 4, simple ou double, comporte de préférence au moins une porte verticale 10, comme illustré à la figure 15, fixée sur le châssis 12 grâce à des charnières 100.

Un module annexe double 5 peut comporter deux portes 10 adjacentes sur sa largeur.

Les portes 10 dépourvues de serrure visible de l’extérieur peuvent être réalisées à partir de structures identiques à celles de panneaux 9 sur lesquelles on vient fixer des charnières 100 et des éléments permettant leur verrouillage.

Les éléments de verrouillage peuvent comporter une patte de verrouillage 120, tel qu’illustré aux figures 17a et 17b, et à mi-hauteur de la porte une gâche 130 pour recevoir le pêne d’un verrou, par exemple de type verrou à claquer. Comme représenté à la figure 18 pour un module simple, le tablier 11 peut présenter un débord 110 qui surplombe les panneaux verticaux 9 du module correspondant ou la porte 10 de ce module.

Dans l’exemple considéré, et comme illustré sur la figure 19, l’extrémité du débord 110 du tablier 11 peut présenter un retour vertical 110a se situant sensiblement à l’aplomb de la face extérieure des panneaux verticaux latéraux 9. Un jeu 111 relativement faible est ménagé entre la grille 95 couvrant la partie supérieure des panneaux 9 et le retour 110a afin de permettre à l’air chaud circulant de façon ascendante dans la double paroi des panneaux d’habillage 9 ou de la porte 10, de s’échapper vers l’extérieur.

Dans l’exemple illustré à la figure 20, le toit 7 recouvre sensiblement le module porteur 3 et le module annexe 4 assemblé sur sa gauche. Il présente en outre un débord 70 pouvant par exemple servir de pare-soleil ou de pare-pluie à un utilisateur de l’ensemble modulaire 6 ou d’une borne placée à côté.

Le toit 7 présente une structure modulaire avec des sections 72 assemblées latéralement entre elles, permettant d’adapter la taille du toit à la taille de l’ensemble modulaire 6, quel que soit l’agencement et le nombre de modules 3, 4 et/ou 5 le constituant.

Une des sections 74 peut comporter comme illustré une ouverture 73 permettant le passage du mât 2. De préférence, la section 74 comporte une partie amovible 75 qui, lorsqu’elle est enlevée, fait déboucher latéralement l’ouverture 73 à l’extérieur, ce qui permet la mise en place du toit alors que le mât 2 est déjà fixé le module porteur 3. Les différents modules du toit sont par exemple assemblés par vissage entre eux.

Le toit 7 est de préférence porté à distance des tabliers 11 des modules qu’il recouvre par un support 8, représenté à la figure 21. Le toit 7 est par exemple vissé sur ce support 8.

Dans l’exemple considéré, le support 8 est de forme rectangulaire et, comme illustré à la figure 22, définit une ouverture 80 plus longue que large, qui permet de placer la section 72 comportant l’ouverture 73 suivant des configurations multiples, en fonction de l’agencement des modules sous-jacents, et notamment de la position du module porteur 3 par rapport aux modules annexes 4 ou 5. Le support 8 a par exemple une longueur qui permet un positionnement sur deux modules simples consécutifs ou sur un module double, ou sur un module simple et la moitié d’un module double. Le support 8 comporte de préférence des parois verticales ajourées de manière à permettre à l’air de circuler, par exemple des parois verticales 81 présentant des ajours sensiblement rectangulaires et relativement larges recouvertes par des grilles extérieures 82. Une telle structure permet notamment de dissiper la chaleur accumulée dans l’ensemble modulaire 6, due par exemple à réchauffement des équipements électriques ou/et à l’exposition de l’élément 1 au soleil. Le tablier 11 du module annexe 4 situé à gauche sur la figure 22 est ouvert de sorte que le module 4 débouche supérieurement à l’intérieur du support 8. Le module 3 est, dans cet exemple, fermé supérieurement par la platine qui supporte le mat.

Comme illustré à la figure 23, chaque porte 10 de l’ensemble modulaire 6 présente, lorsqu’elle est fermée, un faible jeu 112 avec le châssis 12 sur lequel elle est fixée. De manière similaire, deux portes adjacentes, par exemple d’un module annexe double, présentent un faible jeu 113 entre elles. Le jeu 113 est par exemple inférieur ou égal à 1cm, mieux étant inférieur ou égal à 8mm, étant par exemple de l’ordre de 6 mm.

Ce faible jeu peut être obtenu grâce à un montage spécifique de la porte 10. Comme illustré à la figure 24, la paroi extérieure 91, de préférence métallique, de la porte 10 qui définit la face principale de celle-ci présente le long d’un côté vertical un retour 910 comportant des encoches 911. Ce retour 910 comporte par exemple quatre encoches 911, correspondant aux positions de quatre charnières 100.

Ces dernières comportent chacune un charnon fixe 101 dont au moins un nœud 101a est relié par une liaison en U au châssis 12, la liaison en U comportant une équerre 103 dont une aile 103a est parallèle au châssis 12, et un charnon mobile 102 relié à la paroi intérieure 90 de la porte 10. Le nœud 101a du charnon fixe 101 est entouré par deux nœuds 102a du charnon mobile 102, qui pivote autour d’un axe de rotation 109. Les nœuds 101a et 102a sont non apparents lorsque la porte est fermée, ce qui contribue à la résistance de l’élément 1 à l’effraction et à son esthétique.

Comme illustré sur la figure 25, le charnon fixe 101 s’engage dans l’encoche 911 lorsque la porte 10 est en position ouverte (avec un angle d’ouverture d’environ 90° dans l’exemple illustré).

La porte 10 comporte par ailleurs des ailettes de positionnement 900 formée par découpe de sa paroi intérieure 90, dont l’écartement correspond à la longueur du charnon mobile 102 afin de pouvoir servir de repère pour la fixation du charnon mobile 102 sur la porte 10 sans avoir besoin de prise de côtes. Le chamon mobile 102 est par exemple fixé sur le retour vertical de la paroi extérieure 91 de la porte 10 par soudure.

On a illustré l’une des charnières 100 plus en détail aux figures 26a et 26b.

L’équerre 103 comporte une aile 103a s’étendant parallèlement au châssis 12 et fixée à celui-ci par exemple par des vis 108, et une deuxième aile 103b fixée au charnon fixe 101, par exemple par des rivets 105.

La paroi intérieure 90 porte une cornière 106 munie d’un joint 107 qui s’applique contre le châssis 12 lorsque la porte est fermée, comme illustré à la figure 26b. La porte comporte également des joints horizontaux haut et bas (non apparents sur les figures).

Dans l’exemple suivant on considère un élément d’infrastructure 1 comportant au moins deux portes, une porte 16 présentant une serrure 150 visible de l’extérieur et une porte 17 sans serrure apparente.

La serrure 150 est par exemple une serrure trois points qui se manœuvre par exemple avec une clé triangle. On a illustré à la figure 27 une telle serrure dans une position de déverrouillage. La position de verrouillage correspondante est représentée en pointillés. Dans cet exemple, la serrure trois points comporte un patte de verrouillage coudée 150a pivotant avec un angle de 90° lors du déverrouillage et une pièce en L 150b reliée à deux tringles 150c guidées par des guides 166 solidaires de la porte 16 jusqu’en haut et en bas de celle-ci, respectivement, et pouvant s’engager dans des logements correspondants 165 lorsque la porte est verrouillée.

L’élément d’infrastructure peut comporter un mécanisme de verrouillage des autres portes 17 sans serrure apparente, qui permet une fois la porte d’accès 16 munie de la serrure 150 ouverte, de déverrouiller les autres portes depuis l’intérieur.

Ce mécanisme peut comporter des tringleries 151 hautes et basses à actionner manuellement, comme illustré à la figure 29.

Chaque tringlerie 151 peut comporter une tringle 156 guidée en coulissement horizontal par des guides 157 solidaires du châssis 12 Les guides 157 sont par exemple obtenus par paire grâce à des ouvertures verticales réalisées sur les ailes d’une pièce en U fixée sur le caisson inférieur 40 du module.

Un levier pivotant 155 permet de déplacer la tringle entre une position de verrouillage représentée à la figure 28 et une position déverrouillée. Chaque tringle 156 comporte une ou plusieurs languettes de verrouillage 158 qui viennent en prise lorsque la tringle 156 est en position verrouillée dans des encoches 121 formées sur des pattes solidaires 120 de la porte 17.

Pour s’adapter à la construction plus ou moins longue de l’ensemble modulaire 6, la tringle 156 peut être formée par l’assemblage bout à bout de plusieurs sections 159 ; l’assemblage de deux sections 159 consécutives peut se faire avec une pièce de liaison 160 comme illustré à la figure 29, qui relie les parties 159a et 159b des sections de tringle 159 de deux modules adjacents. Pour ce faire, chaque module est pourvu d’ouvertures 161 sur les côtés latéraux de son caisson inférieur 40, comme illustré à la figure 30, permettant à des parties 159a d’une ou plusieurs sections 159 de dépasser à l’extérieur d’un module pour être connectée à une autre section de tringle présente à l’intérieur du module adjacent. Les modules comportent aussi de préférence des ouvertures 161 sur les côtés latéraux du cadre de maintien 43, pour permettre le passage des tringles 156 des tringleries hautes 151.

Une barre de verrouillage 152 permet de bloquer l’actionnement du levier lorsqu’on place. Cette barre 152 est reçue dans des ouvertures 153 correspondantes du châssis 12 et bloquée par une vis 154. Les ouvertures 153 sont prévues à divers endroits dans le caisson inférieur 40 afin de permettre le montage des tringleries de plusieurs façons, selon le positionnement des modules et les sens d’ouverture des portes.

Les portes 17 comportent par exemple une gâche 130, par exemple à mi-hauteur, comme illustré sur la figure 31, dans laquelle vient par exemple s’engager le pêne d’un verrou à claquer 167, fixé sur le rail 41 du châssis 12 correspondant.

Pour ouvrir la porte 16, on commence par actionner la serrure 100 avec la clé correspondante.

Ensuite, une fois la porte 16 ouverte, on enlève les barres de verrouillage 152 et l’on actionne les leviers 155 pour déplacer les tringles 156 et les languettes de verrouillage 158

On peut alors agir sur les verrous 130 pour ouvrir les portes 17.

Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.

Par exemple, les équipements accueillis par la structure modulaire 6 ou portés par le mât 3 ne sont pas limités à ceux mentionnés. Tout équipement susceptible de s’intégrer dans un environnement urbain et adapté à l’élément 1 peut être envisagé, et notamment des équipements connectés permettant de contribuer à l’établissement d’une « ville intelligente ».

On peut fixer le mât 2 sur le module porteur 3 de toute manière permettant d’assurer la stabilité et la verticalité du mât. L’habillage du châssis peut se faire de différentes manières. Par exemple, les panneaux peuvent ne pas être métalliques et être remplacés au moins pour certains par des panneaux d’affichage électroniques, par exemple de type OLED.