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Title:
MEASUREMENT DEVICE WITH TEMPERATURE SENSORS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/082360
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a measuring device (1), comprising a plurality of temperature measuring sensors (2), connected to a calculation unit (3). According to the invention, the sensors (2) are suitable for being arranged at different heights in a volume (V) of a building. The calculation unit (3) comprises a means (5) for calculating an average temperature (Tmoy) and a second temperature (T02), a means (6) for determining the volume (V), a means (9) for obtaining the value of a coefficient (G) of energy loss in the volume of the building, the parameter (MES) being an energy gain (MES) from air destratification in the volume (V) of the building calculated by the first calculation means (4) at least from the average temperature (Tmoy), the second temperature (T02), the volume (V) and the coefficient (G).

Inventors:
RIGNAC JEAN-PAUL (FR)
BARROIS SERGE (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/076004
Publication Date:
June 11, 2015
Filing Date:
November 28, 2014
Export Citation:
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Assignee:
ELECTRICITE DE FRANCE (FR)
International Classes:
G01K17/20
Other References:
PHILIPPE DESWARTE ET AL: "Réaliser des économies de chauffage par la destratification des locaux de grande hauteur", 1 April 2012 (2012-04-01), pages 1 - 10, XP055137360, Retrieved from the Internet [retrieved on 20140829]
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de mesure, comportant une pluralité de capteurs (2) de mesure de température, connectés à une unité (3) de calcul comportant des premiers moyens (4) de calcul d'au moins un paramètre (MES) à partir des mesures (T) de température fournies par les capteurs (2),

caractérisé en ce que les capteurs (2) de mesure de température sont aptes à être disposés à des hauteurs différentes dans un volume (V) d'un bâtiment (B),

l'unité (3) de calcul comporte :

un deuxième moyen (5) de calcul d'une température moyenne (Tmoy) dans le bâtiment (B) et d'une deuxième température (T02) dans une zone inférieure (Z02) dudit volume (V), à partir des mesures (T) de températures fournies par les capteurs (2),

un troisième moyen (6) de détermination d'une valeur du volume (V) à partir de premières données (L, 1, h) entrées par une première interface (7),

un quatrième moyen (9) d'obtention de la valeur d'un coefficient (G) de déperdition énergétique en volume du bâtiment (B),

le paramètre (MES) étant un gain énergétique (MES) de dé-stratification de l'air dans le volume (V) du bâtiment (B), calculé par les premiers moyens (4) de calcul au moins à partir de la température moyenne (Tmoy), de la deuxième température (T02), de la valeur du volume (V) et du coefficient (G) de déperdition énergétique.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'unité (3) de calcul comporte au moins une sortie (12) pour la fourniture vers l'extérieur du gain énergétique (MES) ayant été calculé.

3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le gain énergétique (MES) de dé-stratification de l'air est proportionnel à la valeur du volume (V).

4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le gain énergétique (MES) de dé-stratification de l'air est proportionnel au coefficient (G) de déperdition énergétique.

5. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième température (T02) est calculée par le deuxième moyen (5) par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures (T) mesurées par les différents capteurs (2) en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température (T02) correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure (Z02) du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres, le gain énergétique (MES) de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre la température moyenne (Tmoy) et la deuxième température (T02).

6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est égal à

MES = G. V. (Tmoy - T02).232.24, où

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m3.K), V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m3,

Tmoy est la température moyenne,

T02 est la deuxième température.

7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens (4) de calcul comportent un moyen (41) de calcul d'un premier degré jour unifié DJUT par rapport à une température prescrite TREF de référence et en fonction d'une température T, avec

DJUT = DJUTREF + (T- TREF).232,

où DJUTREF est un degré jour unifié prescrit pour la température prescrite TREF de référence.

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que une deuxième température (T02) est calculée par le deuxième moyen (5) par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures (T) mesurées par les différents capteurs (2) en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température (T02) correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure (Z02) du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre le premier degré jour unifié DJUTmoy calculé pour la température moyenne (Tmoy) et le premier degré jour unifié DJUTo2 calculé pour la deuxième température (T02).

9. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que une deuxième température (T02) est calculée par le deuxième moyen (5) par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures (T) mesurées par les différents capteurs (2) en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température (T02) correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure (Z02) du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres,

le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est égal à

MES = (G. V. DJUxmoy - G.V. DJUT02)*24

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m3.K),

V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m3,

DJUimoy est le premier degré jour unifié calculé pour la température moyenne

DJUTo2 est le premier degré jour unifié calculé pour la deuxième température

10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que la température prescrite (TREF) de référence est 18 °C.

11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5, 6, 8 et 9, caractérisé en ce que la deuxième température (T02) correspond à la température à 1 mètre de haut sur la droite représentant les différentes températures (T) mesurées par les différents capteurs (2) en fonction de leurs coordonnées verticales.

12. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les capteurs (2) de mesure de température sont répartis le long d'un câble (10) de transmission de leurs températures mesurées, connecté à l'unité (3) de calcul.

13. Dispositif suivant la revendication 12, caractérisé en ce que le câble (10) s'étend suivant au moins une composante verticale.

14. Dispositif suivant la revendication 12, caractérisé en ce que le câble (10) est vertical.

15. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que le câble (10) est un câble (10) en nappe, chaque capteur (2) étant connecté par l'intermédiaire d'un connecteur (11) par perforation au câble (10).

16. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité (3) de calcul comporte une deuxième interface (13, 120) pour entrer un type (TYP) du bâtiment (B),

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire (9), dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient (G) de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents (TYP) pour le bâtiment (B), les premiers moyens (4) de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen (9) d'obtention la mémoire (9) pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type (TYP) du bâtiment, fourni par la deuxième interface (13, 120).

17. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité (3) de calcul comporte une deuxième interface (13, 120) pour entrer un secteur d'activité (CH2, CH3) du bâtiment (B),

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire (9), dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient (G) de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs secteurs d'activité différents (CH2, CH3) pour le bâtiment (B),

les premiers moyens (4) de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen (9) d'obtention la mémoire (9) pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au secteur d'activité (CH2, CH3) du bâtiment, fourni par la deuxième interface (13, 120).

18. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité (3) de calcul comporte une deuxième interface (13, 120) pour entrer un type (TYP) du bâtiment (B) et un secteur d'activité (CH2, CH3) du bâtiment (B),

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire (9), dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient (G) de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents (TYP) pour le bâtiment (B) et à plusieurs secteurs d'activité différents (CH2, CH3) pour le bâtiment (B) pour chaque type (TYP) du bâtiment (B),

les premiers moyens (4) de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen (9) d'obtention la mémoire (9) pour obtenir la valeur du coefficient (G) de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type (TYP) du bâtiment et au secteur d'activité (CH2, CH3) du bâtiment, fourni par la deuxième interface (13, 120).

19. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la valeur du coefficient (G) de déperdition énergétique est enregistrée dans une mémoire (9) formée par une base de données distante de l'unité (3) de calcul, des moyens de connexion étant prévus pour connecter l'unité (3) de calcul à la base de données, afin que le quatrième moyen (9) d'obtention puisse obtenir la valeur du coefficient (G) de déperdition énergétique dans la base de données (9).

20. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le quatrième moyen d'obtention comporte un filtre pour ne retenir que les valeurs du coefficient (G) de déperdition énergétique qui sont comprises entre une borne inférieure et une borne supérieure ou sont égales à l'une de ces bornes, et pour éliminer les autres.

21. Dispositif suivant la revendication 20, caractérisé en ce que la borne inférieure est 0, 1 W/(m3.K) et la borne supérieure est 2 W/(m3.K).

Description:
Dispositif de mesure à capteurs de température

L'invention concerne un dispositif de mesure utilisant des capteurs de température.

Un domaine d'application de l'invention concerne les bâtiments de grande hauteur d'air entre le plancher et le plafond.

Dans ces bâtiments de grande hauteur se pose le problème de la stratification de l'air, qui fait que l'air chaud monte et l'air froid descend.

Ce problème est particulièrement gênant pour les personnes, car même dans un bâtiment chauffé, l'air chaud s'accumulera en partie haute du bâtiment au détriment du bas, où les personnes ressentiront du froid.

Il existe des appareils pour déstratifïer l'air, qu'on appelle des déstratifïcateurs.

Divers dispositifs sont connus pour tenir compte de variations de température.

Le document EP-A-366953 décrit un dispositif permettant de calculer le stress causé par des fluctuations thermiques sur des tuyaux. Des mesures de température sont effectuées par des capteurs en différents endroits autour d'un tuyau Puis un ordinateur calcule le stress thermique à partir des données de mesure de température envoyées par les capteurs et à partir d'une base de données contenant des informations sur le capteur, les matériaux, ainsi que des constantes et des tables utilisées dans le calcul du stress. L'ordinateur peut être connecté en temps réel au capteur, ou le système d'acquisition peut enregistrer les mesures des capteurs pour les retransmettre ensuite à l'ordinateur.

Le document US-A-2012/0199568 décrit un système pour atténuer la stratification de la température à l'intérieur d'une armoire mobile chauffée de conservation de nourriture. Deux capteurs de température sont prévus en haut et en bas à l'intérieur de l'armoire. Les mesures de température des capteurs sont envoyées par un contrôleur à un afficheur extérieur. Le contrôleur peut mettre en marche un ventilateur lorsque les capteurs indiquent différentes températures spécifiées, le ventilateur servant à dé-stratifier l'air à l'intérieur de l'armoire.

Le document EP-B- 1988760 porte sur un dispositif de régulation de température et d'humidité dans une armoire, comportant des capteurs de température répartis verticalement à l'intérieur de cette armoire. Les températures mesurées par ces capteurs sont envoyées à une unité de traitement pour commander le fonctionnement d'un ventilateur, afin de réguler la température à une valeur de régulation cible.

Le document EP-A- 1936345 concerne un procédé de mesure de la température ou de la distribution de température avec une résolution inférieure à 1 micromètre, utilisant un thermomètre moléculaire et une mesure de l'intensité lumineuse fournie par le thermomètre suite à une excitation lumineuse.

Le document WO-2009/032776 concerne un système de gestion d'énergie pour des systèmes de stockage de données, utilisant des capteurs de température qui envoient leurs mesures de température à un contrôleur puis à un dispositif de gestion.

L'invention vise à obtenir un dispositif de mesure permettant de mesurer avec fiabilité la stratification de l'air.

A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de mesure, comportant une pluralité de capteurs de mesure de température, connectés à une unité de calcul comportant des premiers moyens de calcul d'au moins un paramètre à partir des mesures de température fournies par les capteurs,

caractérisé en ce que les capteurs de mesure de température sont aptes à être disposés à des hauteurs différentes dans un volume d'un bâtiment,

l'unité de calcul comporte :

un deuxième moyen de calcul d'une température moyenne dans le bâtiment et d'une deuxième température dans une zone inférieure dudit volume, à partir des mesures de températures fournies par les capteurs,

un troisième moyen de détermination d'une valeur du volume à partir de premières données entrées par une première interface, un quatrième moyen d'obtention de la valeur d'un coefficient de déperdition énergétique en volume du bâtiment,

le paramètre étant un gain énergétique de dé-stratification de l'air dans le volume du bâtiment, calculé par les premiers moyens de calcul au moins à partir de la température moyenne, de la deuxième température, de la valeur du volume et du coefficient de déperdition énergétique.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, l'unité de calcul comporte au moins une sortie pour la fourniture vers l'extérieur du gain énergétique ayant été calculé.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le gain énergétique de dé- stratification de l'air est proportionnel à la valeur du volume.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le gain énergétique de déstratification de l'air est proportionnel au coefficient de déperdition énergétique.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, une deuxième température est calculée par le deuxième moyen par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures mesurées par les différents capteurs en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres, le gain énergétique de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre la température moyenne et la deuxième température.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est égal à

MES = G. V. (T moy - T 02 ).232.24, où

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m 3 .K),

V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m 3 ,

T moy est la température moyenne,

T 0 2 est la deuxième température. Suivant un mode de réalisation de l'invention, les premiers moyens de calcul comportent un moyen de calcul d'un premier degré jour unifié DJU T par rapport à une température prescrite T REF de référence et en fonction d'une température T, avec

DJUT = DJUTREF + (T- T REF ).232,

où DJU TREF est un degré jour unifié prescrit pour la température prescrite

T REF de référence.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, une deuxième température est calculée par le deuxième moyen par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures mesurées par les différents capteurs en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres,

le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre le premier degré jour unifié DJU T m oy calculé pour la température moyenne et le premier degré jour unifié DJU T o2 calculé pour la deuxième température.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, une deuxième température est calculée par le deuxième moyen par interpolation à partir de la droite qui représente les différentes températures mesurées par les différents capteurs en fonction de leurs coordonnées verticales, la deuxième température correspondant à la température d'un point situé sur la droite, dans une zone inférieure du volume, située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres,

le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est égal à

MES = (G. V. DJU TMOY - G.V. DJU T02 )*24

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m 3 .K),

V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m 3 ,

DJU T m o y est le premier degré jour unifié calculé pour la température moyenne,

DJU T o2 est le premier degré jour unifié calculé pour la deuxième température. Suivant un mode de réalisation de l'invention, la température prescrite de référence est 18 °C.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, la deuxième température correspond à la température à 1 mètre de haut sur la droite représentant les différentes températures mesurées par les différents capteurs en fonction de leurs coordonnées verticales.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, les capteurs de mesure de température sont répartis le long d'un câble de transmission de leurs températures mesurées, connecté à l'unité de calcul.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le câble s'étend suivant au moins une composante verticale.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le câble est vertical.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le câble est un câble en nappe, chaque capteur étant connecté par l'intermédiaire d'un connecteur par perforation au câble.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, l'unité de calcul comporte une deuxième interface pour entrer un type du bâtiment,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents pour le bâtiment,

les premiers moyens de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen d'obtention la mémoire pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type du bâtiment, fourni par la deuxième interface.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, l'unité de calcul comporte une deuxième interface pour entrer un secteur d'activité du bâtiment,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs secteurs d'activité différents pour le bâtiment,

les premiers moyens de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen d'obtention la mémoire pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au secteur d'activité du bâtiment, fourni par la deuxième interface.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, l'unité de calcul comporte une deuxième interface pour entrer un type du bâtiment et un secteur d'activité du bâtiment,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents pour le bâtiment et à plusieurs secteurs d'activité différents pour le bâtiment pour chaque type du bâtiment,

les premiers moyens de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen d'obtention la mémoire pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type du bâtiment et au secteur d'activité du bâtiment, fourni par la deuxième interface.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, la valeur du coefficient de déperdition énergétique est enregistrée dans une mémoire formée par une base de données distante de l'unité de calcul, des moyens de connexion étant prévus pour connecter l'unité de calcul à la base de données, afin que le quatrième moyen d'obtention puisse obtenir la valeur du coefficient (G) de déperdition énergétique dans la base de données.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le quatrième moyen d'obtention comporte un filtre pour ne retenir que les valeurs du coefficient de déperdition énergétique qui sont comprises entre une borne inférieure et une borne supérieure ou sont égales à l'une de ces bornes, et pour éliminer les autres.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, la borne inférieure est 0, 1 W/(m 3 .K) et la borne supérieure est 2 W/(m 3 .K).

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 représente un synoptique modulaire du dispositif de mesure du paramètre suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente le dispositif de mesure du paramètre suivant un mode de réalisation de l'invention, disposé dans un bâtiment,

- la figure 3 est une vue schématique d'une interface d'entrée de données dans l'unité de calcul suivant un mode de réalisation de l'invention,

- la figure 4 est un graphe représentant la hauteur du bâtiment en fonction de sa température, avec et sans dé-stratification de l'air.

Aux figures, le dispositif 1 de mesure comporte des capteurs 2 de mesure de température, à savoir par exemple des capteurs 20, 21, 22, 23, 2(N-1), 2N, 2N étant le capteur destiné à être positionné le plus haut dans le bâtiment (voir figure 1). Les capteurs 2 de mesure de température sont aptes à être disposés à des hauteurs différentes dans un volume V d'un bâtiment B. Ce bâtiment B est par exemple un bâtiment industriel ou autre. Le bâtiment B, ainsi que le volume V d'air dans le bâtiment B ont une grande hauteur H, par exemple supérieure à 3 mètres. La hauteur H s'entend entre le plancher du bâtiment B et le plafond du bâtiment B, par exemple sans interruption par un étage. Bien entendu, le plancher peut être remplacé par le sol.

Les capteurs 2 de mesure de température sont connectés à une unité 3 de calcul.

Suivant un mode de réalisation, chaque capteur 2 de mesure de température a une adresse individuelle, différente de celle des autres capteurs.

Suivant un mode de réalisation, les capteurs 2 de mesure de température sont connectés à l'unité de calcul 3 par des moyens de connexion filaire, pouvant être par exemple le câble 10 décrit ci-dessous.

Suivant un autre mode de réalisation, les capteurs 2 de mesure de température sont connectés à l'unité de calcul 3 par des moyens de connexion sans fil.

Le capteur 20 est disposé à proximité de l'unité 3.

Les capteurs 21 à 2N sont par exemple répartis d'une manière régulière dans la hauteur H du bâtiment B, à une distance en hauteur entre eux inférieure ou égale à 2 mètres ou à 1, 5 mètre, pouvant par exemple être inférieure ou égale à 1 mètre. Par exemple, la distance en hauteur entre les capteurs 2 peut être d'un mètre. L'unité de calcul 3 comporte des premiers moyens 4 de calcul d'au moins un paramètre MES à partir des valeurs T moy et Ύ 02 fournies par un deuxième moyen 5.

L'unité 3 de calcul comporte ce deuxième moyen 5 de calcul d'une température moyenne T moy et d'une deuxième température T 0 2 à partir des mesures T, de températures fournies par les capteurs 2.

L'acquisition des différentes températures T par les capteurs 2 permet d'établir une droite, telle que celle de la figure 4, qui représente les différentes températures T mesurées par les différents capteurs 2 en abscisse en fonction de leurs coordonnées verticales en ordonnées (points représentés par les croix).

Cette droite est établie de façon à passer au plus près de tous les points de mesure.

La droite correspond à l'équation T = aH + b où T représente la température, H la hauteur du bâtiment, a et b des constantes.

Les moyens 4 permettent par interpolation à partir d'une droite de ce type de calculer la température moyenne T moy qui correspond à T moy = aH/2 + b et de calculer la deuxième température Ύ 02 .

Cette deuxième température Ύ 02 correspond à la température régnant dans une zone inférieure Z 02 du volume V du bâtiment B (qui est par exemple la partie basse de la hauteur H). Par exemple, cette zone inférieure Z 02 du volume V du bâtiment B est située à une hauteur supérieure ou égale à 0 mètre et inférieure ou égale à 2 mètres (ou inférieure ou égale à 2,5 mètres) par rapport au plancher du bâtiment B.

Sur la figure 4, on notera que la croix référencée T(20) correspond à la valeur réelle de température mesurée par le capteur 20 le plus bas, tandis que T 0 2 correspond à la température calculée à partir de la droite d'équation T = aH + b avec

H supérieur à 0 et inférieur ou égal à 2, de préférence égal à 1 (hauteur de 1 mètre).

L'unité 3 du calcul comporte également un troisième moyen 6 de détermination d'une valeur du volume V du bâtiment B à partir de premières données entrées par une première interface 7. Ces premières données entrées par la première interface 7 peuvent comprendre par exemple au moins une longueur L du bâtiment B, au moins une largeur 1 du bâtiment B et au moins une hauteur H du bâtiment B, ces premières données délimitant le volume V. Bien entendu, ces premières données pourraient également comprendre directement la valeur du volume V ou la valeur de plusieurs sous-volumes formant le volume V du bâtiment B.

L'unité 3 de calcul comporte une deuxième interface 8 de connexion aux capteurs 2, cette deuxième interface 8 étant elle-même connectée au deuxième moyen 5 de calcul.

L'unité 3 de calcul comporte un quatrième moyen 9 d'obtention de la valeur d'un coefficient G de déperdition énergétique en volume du bâtiment B. Ce moyen 9 d'obtention est ou comprend par exemple une mémoire 9 dans laquelle est enregistrée la valeur du coefficient G.

Suivant un mode de réalisation, la valeur du coefficient G de déperdition énergétique est enregistrée dans une mémoire 9 locale à l'unité de calcul 3. Par exemple, l'unité de calcul 3 et la mémoire 9 et/ou le moyen 9 d'obtention sont formés par un même ordinateur 30 ou calculateur 30. Par exemple, l'unité de calcul 3 et la mémoire 9 et/ou le moyen 9 d'obtention sont contenus dans un même boîtier 30.

Suivant un mode de réalisation, la valeur du coefficient G de déperdition énergétique est enregistrée dans une mémoire 9 formée par une base de données distante de l'unité 3 de calcul, des moyens de connexion étant prévus pour connecter l'unité 3 de calcul à la base de données, afin que le quatrième moyen 9 d'obtention puisse obtenir la valeur du coefficient G de déperdition énergétique dans la base de données 9. Ces moyens de connexion peuvent comprendre des moyens de connexion filaire et/ou des moyens de connexion sans fil.

Les premiers moyens 4 de calcul calculent, comme paramètre MES, un gain énergétique MES de dé-stratification de l'air dans le volume V du bâtiment B au moins à partir de la température moyenne T moy , de la valeur du volume V et du coefficient G de déperdition énergétique. La figure 2 montre que la deuxième interface 8 peut être mise en œuvre dans un boîtier 80 apte à être connecté à un calculateur ou ordinateur 30 (par exemple portable) constituant le reste de l'unité 3 de calcul.

Suivant un mode de réalisation, les capteurs 2 de mesure de température sont répartis le long d'un câble 10 de transmission de leur température mesurée, ce câble 10 étant connecté à l'unité 3 de calcul.

Le câble 10 s'étend par exemple suivant au moins une composante verticale et/ou le câble est vertical dans le volume V du bâtiment B. Les capteurs 2 sont en contact avec l'air présent dans le volume V du bâtiment B, afin de mesurer les températures T, de cet air.

Suivant un mode de réalisation, le câble 10 est un câble 10 en nappe.

Suivant un mode de réalisation, chaque capteur 2 est connecté par l'intermédiaire d'un connecteur 1 1 par perforation au câble 10. Le câble 10 en nappe est par exemple du type câble informatique. Les connecteurs 11 par perforation ne nécessitent pas d'outillage pour fixer les capteurs 2 en composants discrets, ce qui fait que le montage est rapide, sans outillage spécifique et robuste pour la mise en œuvre sur site. Chaque capteur 2 utilise par exemple une interface à un fil et ne requiert qu'une broche digitale pour communiquer. Chaque capteur 2 a par exemple un identifiant unique fixé dans celui-ci. Plusieurs capteurs 2 peuvent partager par exemple une seule broche. Chaque capteur 2 peut comporter un système d'alarme sur une limite de température. Par exemple, le câble 10 comporte un conducteur électrique sur lequel s'effectue la communication avec les capteurs 2 et l'interface 8, tous les capteurs 2 étant donc connectés à ce conducteur électrique en commun.

Suivant un mode de réalisation, le capteur 20 est positionné sur le câble 10 à proximité de l'unité de calcul 3, de façon à mesurer la température d'un point situé entre 0 et 2 mètres du sol, tandis que les capteurs 21 à 2N sont positionnés plus loin de cette unité 3. Il existe ainsi, sur le câble 10, un espace intermédiaire 100, s'étendant entre les capteurs 20 et 21, dans lequel il n'y a pas de capteurs de mesure de température. Cet espace 100 peut mesurer plusieurs mètres, par exemple 5 mètres. Le câble 10 peut être prévu pour être accroché au crochet d'un pont roulant, afin d'effectuer les mesures du sol au plafond dans la hauteur H d'un bâtiment B de grande hauteur.

Le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air dans le volume V du bâtiment B est l'opposé de la perte énergétique de stratification de l'air dans le volume V du bâtiment B et a donc la même valeur absolue que cette perte réelle calculée par les premiers moyens 4 de calcul pour les températures réelles T, mesurées par les capteurs 2. Le gain énergétique MES représente la quantité d'énergie qui peut potentiellement ne pas être consommée s'il y avait un système de dé-stratification de l'air dans le volume V du bâtiment B. Le bâtiment B comporte en effet dans son volume V un ou plusieurs systèmes C de chauffage de l'air. Du fait de ce chauffage, l'air chaud monte dans le volume V, tandis que l'air froid descend dans ce volume V, créant ainsi une couche d'air chaud dans la partie supérieure du bâtiment B (qui est la partie supérieure de la hauteur H) et une couche d'air froid dans la partie inférieure du volume V (qui est la partie inférieure de la hauteur H). Le paramètre MES représente donc un gain en puissance de chauffage du bâtiment B et représente également un paramètre physique de perte énergétique réelle du volume V d'air. Par conséquent, le paramètre MES est un gain énergétique réel de déstratification de l'air dans le volume V du bâtiment B.

Suivant un mode de réalisation, le paramètre MES est exprimé en W.h

(Watt.heure), ou kW.h (KiloWatt.heure), ou MW.h (MegaWatt.heure).

Ainsi, suivant l'invention, le dispositif de mesure est un DéStratOMètre (DSM).

Suivant un mode de réalisation, l'unité 3 de calcul comporte au moins une sortie 12 pour la fourniture vers l'extérieur du paramètre MES ayant été calculé.

Cette sortie 12 peut être ou comprendre par exemple un écran d'affichage de la valeur du gain énergétique MES, par exemple un écran de l'ordinateur 30.

Suivant un mode de réalisation, le paramètre MES est un gain énergétique MES de dé-stratification de l'air dans le volume V du bâtiment B, calculé par les premiers moyens 4 de calcul automatique au moins à partir de la température moyenne T moy , de la deuxième température T 0 2, de la valeur du volume V et du coefficient G de déperdition énergétique, l'unité 3 de calcul comportant au moins une sortie 12 pour la fourniture vers l'extérieur du gain énergétique MES ayant été calculé, les capteurs 2 de mesure de température étant répartis le long d'un câble 10 de transmission de leurs températures mesurées, connecté à l'unité 3 de calcul.

Suivant un mode de réalisation, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel à la valeur du volume V du bâtiment B, fournie par le troisième moyen 6.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel au coefficient G de déperdition énergétique, fourni par le quatrième moyen 9.

Suivant un mode de réalisation, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre la température moyenne T moy et la deuxième température T 02 .

Par exemple, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est égal à MES = G. V. (T moy - T 02 ).232.24, où

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m 3 .K),

V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m 3 ,

T moy est la température moyenne,

T 02 est la deuxième température.

Bien entendu, le gain MES peut également être exprimé en kWh (valeur précédente divisée par 1000) ou en MWh (valeur précédente divisée par 1 000 000).

Le calcul du gain énergétique MES peut être fait en utilisant différentes fonctions calculées par les premiers moyens 4 de calcul.

Suivant un premier mode de réalisation de ce calcul, les premiers moyens 4 de calcul comportent un moyen 41 de calcul d'un premier degré jour unifié (DJU T ) par rapport à une température prescrite T REF de référence et en fonction d'une température T, avec

DJU T = DJUTREF + (T- T REF ).232,

où DJU TREF est un degré jour unifié prescrit pour la température prescrite

T REF de référence. Par exemple, le gain énergétique MES de dé-stratification de l'air est proportionnel à la différence entre le premier degré jour unifié DJU T mo y calculé pour la température moyenne T moy et le premier degré jour unifié DJU T o2 calculé pour la deuxième température T 0 2.

Un exemple de réalisation de ce premier calcul est le suivant :

MES = (G. V. DJUxmoy - G.V. DJU T02 )*24

MES est exprimé en W.h,

G est le coefficient de déperdition énergétique, exprimé en W/(m 3 .K), V est la valeur du volume du bâtiment, exprimée en m 3 ,

DJUimoy est le premier degré jour unifié calculé pour la température moyenne

DJU T o2 est le premier degré jour unifié calculé pour la deuxième température Bien entendu, le gain MES peut également être exprimé en KWh (valeur précédente divisée par 1000) ou en MWh (valeur précédente divisée par 1 000 000).

Suivant un mode de réalisation, la température prescrite T REF de référence est fournie par le quatrième moyen 9 d'obtention, en étant par exemple mémorisée au préalable dans une mémoire. Par exemple, la température prescrite T REF de référence est l8°C.

Le degré jour unifié prescrit DJU TREF pour la température prescrite T REF de référence est fourni par le quatrième moyen 9 d'obtention, en étant par exemple mémorisé au préalable dans une mémoire.

Grâce à l'invention, le paramètre MES est calculé de manière immédiate et automatique, avec un coût assez bas.

Le boîtier 80 est un boîtier d'acquisition, pouvant par exemple être relié à un port USB de l'ordinateur 30.

L'unité 3 de calcul peut également comporter un moyen de calcul d'un gradient thermique moyen en fonction des températures fournies par les capteurs 2, ce gradient thermique moyen étant exprimé en °C/m. Les différents moyens précités sont par exemple mis en œuvre par un programme d'ordinateur, installé sur l'ordinateur 30.

Ainsi, l'invention prévoit un procédé pour la mise en œuvre du dispositif de mesure suivant l'invention, notamment pour le calcul du paramètre MES.

Le cas échéant, ainsi que cela sera décrit ci-dessous, le coefficient G de déperdition énergétique en volume du bâtiment comporte plusieurs valeurs en fonction du type du bâtiment B, par exemple en fonction du secteur économique et sous-secteur économique auquel est affecté le bâtiment B (par exemple un bâtiment B industriel ou un bâtiment B d'activité tertiaire (bureau)), les valeurs du coefficient G pouvant être différentes suivant le type du bâtiment B. L'unité 3 de calcul peut comporter une quatrième interface 13 pour entrer le type TYP du bâtiment B, le quatrième moyen 9 d'obtention pouvant comporter des valeurs de G associées à différents type TYP de bâtiment B, les premiers moyens 4 de calcul étant prévus pour interroger le quatrième moyen 9 d'obtention pour obtenir de celui-ci la valeur du coefficient G correspondant au type TYP fourni par l'interface 13. L'association entre les valeurs de coefficient G et les différents types TYP dans le quatrième moyen 9 d'obtention est représentée par le signe de référence (G, TYP) à la figure 1.

Suivant un mode de réalisation, les valeurs de G sont comprises entre 0,1 W/(m 3 .K) et 2 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes). Par exemple, une valeur de G peut être égale à 0,5 W/(m 3 .K).

Le boîtier 80 peut être alimenté en énergie électrique par sa connexion à l'ordinateur 80. En variante, le boîtier 80 d'acquisition pourrait être alimenté par une alimentation électrique autonome prévue dans ce boîtier 80, par exemple par pile ou autre. Le boîtier B peut comporter une carte à microcontrôleur pour la communication entre les capteurs 2 et le moyen 5, avec des bibliothèques pour faciliter la programmation des capteurs.

Suivant un mode de réalisation, le boîtier 80 met en œuvre le procédé suivant d'interrogation des capteurs. Au cours d'une étape initiale, on met en marche le boîtier 80 pour alimenter en énergie électrique les capteurs 2 à partir de celui-ci. Puis, au cours d'une étape d'initialisation, on recherche le nombre N de capteurs 2 connectés, ainsi que leur adresse individuelle. On envoie également le début d'une trame XML.

Puis, dans une étape de conversion, le boîtier 80 d'acquisition interroge par adressage successivement chaque capteur 2. Cette étape de conversion comporte une sous-étape de fourniture par le capteur 2 de sa mesure de température, pouvant comprendre une étape de conversion d'analogique en numérique de la mesure de température par le capteur 2. Cette étape de conversion comporte également une sous-étape d'enregistrement du résultat de la mesure de température du capteur dans un registre ou une mémoire du boîtier 80.

Puis, lors d'une étape de transmission, le contrôleur du boîtier 80 lit son registre ou sa mémoire pour envoyer les mesures de température T, au moyen 5 de calcul. Cet envoi est par exemple effectué en langage XML et peut comporter les adresses des capteurs 2, associées à leur mesure de température T. Cela permet de récupérer les trames XML envoyées au fil du temps par la carte du boîtier 80 d'acquisition. Les données entrées par les interfaces sont par exemple horodatées, traitées et stockées et affichées sur un écran 12 via un graphe permettant à l'utilisateur d'observer le phénomène de stratification.

Suivant un mode de réalisation, il est prévu un moyen de repérage des capteurs 2, par exemple en utilisant leur adresse.

Suivant un mode de réalisation, le repérage peut être manuel par le fait, qu'avant l'installation dans le bâtiment B, l'utilisateur tient entre ses doigts les capteurs 2 les uns après les autres pour repérer sur l'interface graphique 12 ou écran 12 à quelle adresse de capteur correspond la température indiquée sur cette interface 12, du fait que l'une des températures est modifiée brusquement par la chaleur apportée par les mains de l'utilisateur sur le capteur qu'il tient, ce qui est perceptible sur l'interface 12. Il peut être prévu un fichier de sauvegarde pour stocker la configuration (position et adresse de chaque capteur 2). Il peut être prévu que l'unité 3 de calcul comporte un programme pour vérifier, avant de démarrer l'envoi des températures mesurées, que les adresses reçues (par exemple via les trames XML précitées) correspondent aux adresses du fichier de configuration. L'interface 12 peut présenter à l'utilisateur un graphique montrant l'historique des températures ou des tableaux montrant ces températures ou des traitements, montrant par exemple la température moyenne T moy , mais également la température médiane, la température minimale, la température maximale, l'écart-type en température.

Suivant un mode de réalisation, l'unité 3 de calcul comporte une deuxième interface 13 ou 120 pour entrer un type TYP du bâtiment B,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire 9, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient G de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents TYP pour le bâtiment B,

les premiers moyens 4 de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen 9 d'obtention la mémoire 9 pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type TYP du bâtiment, fourni par la deuxième interface 13 ou 120.

Suivant un mode de réalisation, l'unité 3 de calcul comporte une deuxième interface 13 ou 120 pour entrer un secteur d'activité CH2 du bâtiment B ou sous- secteur d'activité CH3 du bâtiment B,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire 9, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient G de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs secteurs d'activité différents CH2, CH3 pour le bâtiment B,

les premiers moyens 4 de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen 9 d'obtention la mémoire 9 pour obtenir la valeur du coefficient de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au secteur d'activité CH2 ou sous-secteur d'activité CH3 du bâtiment, fourni par la deuxième interface 13 ou 120.

Suivant un mode de réalisation, l'unité 3 de calcul comporte une deuxième interface 13 ou 120 pour entrer un type TYP du bâtiment B et un secteur d'activité CH2 du bâtiment B ou sous-secteur d'activité CH3 du bâtiment B,

le dispositif de mesure comportant en outre une mémoire 9, dans laquelle sont enregistrées plusieurs valeurs du coefficient G de déperdition énergétique, associées respectivement à plusieurs types différents TYP pour le bâtiment B et à plusieurs secteurs d'activité différents CH2, CH3 pour le bâtiment B pour chaque type TYP du bâtiment B,

les premiers moyens 4 de calcul étant configurés pour interroger par le quatrième moyen 9 d'obtention la mémoire 9 pour obtenir la valeur du coefficient G de déperdition énergétique, présente dans celle-ci et correspondant au type TYP du bâtiment et au secteur d'activité CH2 du bâtiment B ou sous-secteur d'activité CH3 du bâtiment B, fourni par la deuxième interface 13 ou 120.

Les interfaces 13 et 7, ou 13 et 120, ou 7 et 120 (ou 13, 7 et 120) peuvent être formées par une même interface ou peuvent êtres des interfaces distinctes les unes des autres.

Suivant un mode de réalisation représenté à la figure 3, il est possible d'entrer par la ou les interfaces 120 du type graphique(s) ou image (pouvant par exemple faire partie de l'interface 12) ou par l'interface 13 ou 7 l'une des, plusieurs des ou toutes les données suivantes:

- Le type de bâtiment TYP, pouvant être le type production, stockage ou tertiaire par exemple, ce qui est entré dans un premier champ CH1 de l'interface 120,

Un secteur d'activité dans un deuxième champ CH2 de l'interface 120, pouvant être par exemple aéronautique, agroalimentaire, ...

- Un sous-secteur d'activité dans un troisième champ CH3 de l'interface

120, pouvant être par exemple l'armement, la construction navale, Une surface horizontale chauffée du bâtiment (L.l) et/ou la longueur L et/ou la largeur 1 dans un quatrième champ CH4 de l'interface 120, La hauteur H du bâtiment B dans un cinquième champ CH5 de l'interface 120,

Le volume V du bâtiment B dans un sixième champ CH6 de l'interface 120,

- Une information de caractéristiques du système C de chauffage, pouvant être par exemple un chauffage combustible seul, un chauffage électrique seul, un chauffage électrique et combustible, dans un septième champ

CH7 l'interface 120, La distance verticale du capteur 20 (le plus près de l'unité 3 ou de l'ordinateur) par rapport au plancher dans la zone inférieure Z 0 2 dans un huitième champ CH8 de l'interface 120,

Le nombre de capteurs 2 inutilisés dans un neuvième champ CH9 de l'interface 120,

La distance verticale du capteur 21 par rapport au plancher du bâtiment B dans un dixième champ CH10 de l'interface 120, le capteur 21 étant le premier capteur après le capteur 20, mais au-delà de l'espace intermédiaire 100, voir figures 1 et 2.

Suivant un mode de réalisation, le quatrième moyen d'obtention comporte un filtre pour ne retenir que les valeurs du coefficient G de déperdition énergétique qui sont comprises entre une borne inférieure et une borne supérieure (ou sont égaux à l'une ou l'autre de ces bornes), ces bornes pouvant être les bornes précitées ou les bornes indiquées ci-dessous, et pour éliminer les autres.

Suivant un mode de réalisation, la borne inférieure est 0,1 W/(m 3 .K) et la borne supérieure est 2 W/(m 3 .K).

D'autres exemples de bornes inférieures et supérieures sont donnés ci- dessous.

Suivant un mode de réalisation, pour un premier type TYP du bâtiment B, qui est le type stockage, les valeurs du coefficient G sont comprises entre 0,12 W/(m 3 .K) et 0,61 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes), et de préférence entre 0,2 W/(m 3 .K) et 0,5 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes) ou entre 0,35 W/(m 3 .K) et 0,45 W/(m 3 .K) en moyenne (pouvant comprendre ces bornes). Par exemple, le type stockage pour le bâtiment B peut correspondre à un stockage d'une marchandise, d'une matière ou d'une énergie dans l'industrie, pour différents secteurs d'activité, pouvant comprendre par exemple Γ agroalimentaire, la métallurgie, la cimenterie, la chimie, la mécanique, l'électrique, l'automobile, l'aéronautique, le plastique, le papier ou autres. Par exemple, pour ce premier type TYP du bâtiment, la valeur du coefficient G peut être égale à 0,39 W/(m 3 .K) en moyenne. Le premier type est différent du ou des autres types. Suivant un mode de réalisation, pour un deuxième type TYP du bâtiment B, qui est le type production, les valeurs du coefficient G sont comprises entre 0,32 W/(m 3 .K) et 1,31 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes), et de préférence entre 0,4 W/(m 3 .K) et 1 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes) ou entre 0,45 W/(m 3 .K) et 0,55 W/(m 3 .K) en moyenne (pouvant comprendre ces bornes). Par exemple, le type production pour le bâtiment B peut correspondre à une production d'une marchandise, d'une matière ou d'une énergie dans l'industrie, pour différents secteurs d'activité, pouvant comprendre par exemple Γ agroalimentaire, la métallurgie, la cimenterie, la chimie, la mécanique, l'électrique, l'automobile, l'aéronautique, le plastique, le papier ou autres. Par exemple, pour ce deuxième type TYP du bâtiment, la valeur du coefficient G peut être égale à 0,51 W/(m 3 .K) en moyenne. Le deuxième type est différent du ou des autres types.

Suivant un mode de réalisation, pour un troisième type TYP du bâtiment B, qui est le type tertiaire, les valeurs du coefficient G sont comprises entre 0,5 W/(m 3 .K) et 1 W/(m 3 .K) (pouvant comprendre ces bornes), et de préférence entre 0,6 W/(m 3 .K) et 0,8 W/(m 3 .K) en moyenne (pouvant comprendre ces bornes). Par exemple, pour ce un troisième type TYP du bâtiment, la valeur du coefficient G peut être égale à 0,7 W/(m 3 .K) en moyenne. Ce troisième type TYP du bâtiment peut comprendre les bâtiments dédiés à des activités autres que le stockage du premier type et autres que la production du deuxième type, et peut comprendre les secteurs d'activité autres que ceux des premier et deuxième types, et peut comprendre par exemple les différents secteurs des services. Le troisième type est différent du ou des autres types.

Comme expliqué précédemment, la figure 4 représente les températures T mesurées par les capteurs 2 en abscisse en fonction de leurs coordonnées verticales Z en ordonnées (points représentés par des croix). On voit qu'en l'absence de dé- stratification du volume V du bâtiment B, la température réelle mesurée T par les capteurs 2 croît avec la coordonnée Z verticale ascendante dans le bâtiment B, ce qui crée un gradient de température DT entre le plancher (0 m) et le plafond H.

Dans l'exemple représenté sur cette figure 4, ce gradient de température

DT/H est égal à 0,65°C/m avec une température moyenne T moy égale à 22,2°C, une température de plafond à la hauteur H estimée à 26,3°C par extrapolation des températures T mesurées, et une deuxième température T 0 2 égale à 19,5°C. Le gain MES a été calculé à 500 MWh par an, aboutissant à la droite en oblique STRAT joignant les mesures réelles T.

En présence d'une dé-stratification du volume V du bâtiment B, les températures mesurées sont uniformes en étant pratiquement égales à la température T 0 2 pour la coordonnée verticale Z allant de 0 jusqu'à la hauteur H, (voir droite DESTRAT sur la figure).