Outil de mesure et/ou de guidage comprenant deux branches formant un T et un curseur mobile susceptible d'être placé en position de dégagement.

Le domaine de l'invention est celui de l'outillage professionnel. Plus précisément, l'invention concerne un outil de mesure destiné à faciliter les opérations de mesure, de traçage et de découpe effectués notamment par les plaquistes.

Plus généralement, l'outil selon l'invention s'adresse à des professionnels tels que : - plaquistes ;

- menuisiers ;

- menuisiers agenceurs ; décorateurs staffeurs ; vitriers ; - distributeurs de verre à la coupe ;

- couvreurs ; coffreurs ; cuisinistes (préparation des murs, ajustage des habillage, ...);

- poseurs de revêtements de sol en plaques ; - fabricants d'habitations légères de loisir (panneaux bois et isolation) ; carrossiers spéciaux (isolation des véhicules) ; fabricants de bateaux ; bricoleurs (travaux d'aménagement de la maison, et utilisations diverses). Les plaquistes (poseurs de plaques de plâtre et de cloisons préfabriquées), comme tous les professionnels devant, dans le cadre de leur activité, découper des matériaux en plaques ou en feuilles, doivent aujourd'hui réaliser une suite d'opérations pour mesurer, tracer, puis découper les plaques.

Ces plaques peuvent être par exemple les coffrages, panneaux de plafonds suspendus, placoplâtre, carton, verre et autres matériaux rigides ou semi-rigides.

Pour réaliser ces opérations, une méthode traditionnelle consiste à prendre les mesures à l'aide d'un mètre ruban, d'y appliquer une règle, et enfin de tracer et/ou de couper selon une droite.

D'autres outils, largement répandus, sont également disponibles pour réaliser des traces, et notamment : les trusquins à placoplâtre, qui présentent l'inconvénient de ne pas permettre de tracer à plus de quelques dizaines de centimètres du bord de plaques ;

- les trusquins de façon générale, mais qui sont pour la plus part de petites dimensions, et non adaptés spécifiquement au travail des plaques minces (dimensions, outils associés aux trusquins, ...) ; - le T de dessinateur, qui, seul, ne permet que des tracés suivant la direction de la grande branche.

Pour les plaquistes, tous ces outils imposent des opérations successives de prise de mesure, de traçage et de découpe, et nécessitent le recours à des outillages complémentaires. De tels outils impliquent donc des pertes de temps et, pour certains, de précision.

Par ailleurs, dans le cas de règles à dessin, il a été proposé des systèmes à curseur mobile le long d'une branche (ou sur chacune des branches) pour faciliter la prise de mesure. Toutefois, ces systèmes peuvent constituer une gêne lors des opérations de traçage le long de la branche sur laquelle ils sont montés.

L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur.

Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un outil de mesure et de traçage intégrant un système de curseur qui évite toute gêne en phase de traçage.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un outil qui permette de réaliser des opérations de mesure et/ou de traçage et/ou de découpe plus rapidement qu'avec les outils de l'art antérieur.

En ce sens, un objectif de l'invention est de fournir un tel outil qui permette d'effectuer une mesure, un tracé et/ou une découpe en une seule opération.

L'invention a également pour objectif de fournir un tel outil qui assure une précision satisfaisante, voire supérieure à celle des outils classiques.

L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel outil qui permet de réaliser, en fonction de son association avec un autre outil (outil de découpe ou de traçage), une variété d'opération telles que :

- de prendre de mesures ; de tracer des perpendiculaires aux bords de plaques à bord droit ; de tracer et de couper des parallèles ou perpendiculaires aux bords de plaques à bords droits (sans avoir à déplacer l'outil) ;

- de tracer ou couper des parallèles à un plan de référence sur des plaques posées à proximité de ce plan ; de tracer ou de couper des cercles ou arcs de cercle sur des plaques. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel outil qui soit simple d'utilisation.

Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel outil qui soit simple de conception, facile à mettre en œuvre et peu coûteux à réaliser.

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un outil de mesure et/ou de guidage du type comprenant deux branches montées l'une par rapport à l'autre de façon à occuper au moins une position selon laquelle lesdites branches forment un T, l'une desdites branches, dite branche de mesure, présentant une portion de mesure s'étendant à partir de l'autre branche, dite branche d'appui, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un curseur monté mobile le long de ladite branche de mesure entre une position d'utilisation le long de ladite portion de mesure et une

position de dégagement selon laquelle il est placé au-delà de ladite portion de mesure et s'inscrit au moins partiellement dans la largeur de ladite branche d'appui.

Ainsi, lors d'opérations de traçage le long de la branche de mesure, la totalité de la portion s'étendant à partir de la branche d'appui peut être exploitée, le curseur étant dans une position de retrait dans laquelle il ne constitue aucune gêne au tracé.

Selon une solution avantageuse, ledit curseur comprend des moyens de blocage en position le long de ladite branche de mesure. Ainsi, l'outil permet de réaliser des reports de largeur sans mesure de cote, dans le cas par exemple où l'on positionne l'outil et le curseur en correspondance avec un espace à combler, puis en reportant cette largeur (le curseur étant bloqué) sur une plaque à découper.

Dans ce cas, lesdits moyens de blocage sont préférentiellement actionnés par au moins un bouton poussoir.

On obtient ainsi un curseur simple à manipuler.

Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de blocage comprennent deux boutons pressoirs, chaque bouton pressoir se prolongeant par un doigt mobile à l'intérieur dudit curseur, lesdits doigts étant susceptibles d'être déplacés l'un vers l'autre à l'encontre de l'action d'un ressort, ou écartés l'un de l'autre sous l'action dudit ressort, lesdits doigts présentant chacun une rampe susceptible de coopérer avec un organe pour autoriser ou bloquer le déplacement du curseur.

On note que les moyens de blocage du curseur pourront prendre une autre forme dans d'autres modes de réalisation envisageables sans sortir du cadre de l'invention.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ledit curseur présente, sur au moins un côté s'étendant parallèlement à ladite règle de mesure, au moins une encoche de guidage pour un outil de traçage ou de découpe.

Ainsi, une fois le curseur positionné à la mesure souhaitée, l'utilisateur peut réaliser directement le tracé en déplaçant l'outil le long du bord de la plaque. Dans le cas d'une découpe, l'opération de traçage peut être supprimée : il suffit de placer l'outil de découpe dans l'encoche du curseur, puis de déplacer l'outil pour réaliser la découpe, ceci sans avoir à effectuer un tracé préalable comme c'est le cas avec les outils classiques

Par ailleurs, on peut envisager grâce à un outil selon l'invention des gains en précision, dans la mesure où l'on évite des reports de cotes et/ou des changements successifs d'instruments (ce qui est le cas avec les solutions de l'art antérieur qui implique le recours à un outil de mesure, puis un instrument pour le traçage puis éventuellement à encore un autre instrument pour guider l'opération de découpe).

Avantageusement, l'une au moins desdites branches présente au moins un logement destiné à accueillir une pièce indépendante formant un axe de rotation dudit outil de telle sorte que ledit outil puisse être placé en appui contre ladite pièce et pivoter autour de celle-ci.

L'outil est ainsi conçu pour faciliter les découpes circulaires.

Dans ce cas, le dispositif présente préférentiellement deux logements pour une pièce indépendante, lesdits logements étant ménagés aux extrémités des bords longitudinaux de ladite branche de mesure, du côté de ladite branche d'appui.

Selon une solution avantageuse, ladite branche de mesure présente une excroissance longitudinale médiane.

Une telle excroissance permet d'une part de faciliter la manipulation de l'outil et, d'autre part, d'inciter à éloigner les doigts de l'outil de coupe pendant le déplacement de l'outil de mesure.

Selon une variante de réalisation, lesdites branches sont articulées l'une par rapport à l'autre de façon à pouvoir former ensemble une fausse-équerre.

Selon une solution avantageuse, l'une au moins desdits branches porte au moins un niveau à bulle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention et quelques unes de ses variantes, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs et des dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue d'ensemble d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention ; les figures 2 et 3 sont des vues du curseur d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention, respectivement en vue de côté et en coupe transversale ; la figure 4 est une vue du curseur illustré par les figures 2 et 3, selon une coupe longitudinale ; la figure 5 est une vue en coupe transversale de la branche d'appui d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention ; - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe transversale de variantes de réalisation de la branche d'appui illustrée par la figure 3 ; la figure 8 est une vue permettant d'illustrer une variante de réalisation de la branche de mesure d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention ; - les figures 9 à 16 sont chacune une vue d'un exemple de phase d'utilisation d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention ;

- les figures 17 et 18 sont des vues de dessus et de côté d'un niveau à bulle destiné à équiper un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention ; - les figures 19 et 20 sont des vues d'un système de butées associé au curseur d'un outil de mesure et/ou de guidage selon l'invention. Tel que mentionné précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait d'équiper un outil dont deux branches forment un T d'un curseur pouvant occuper une position de dégagement. Cet outil est de plus conçu pour réaliser des opérations de mesure et de traçage et/ou de découpe en une seule passe.

Selon le mode de réalisation de réalisation illustré par la figure 1, un outil de mesure et/ou de guidage comprend une grande branche, dite branche de mesure 1, et une petite branche, dite branche d'appui 2, ces deux branches 1, 2 étant assemblées pour former un T (la branche de mesure 1 étant centrée sur la longueur de la branche d'appui 2 en formant un angle droit avec celle-ci).

Tel que cela apparaît chacune des branches 1, 2 porte des graduations permettant la prise de mesure.

Selon le principe de l'invention, l'outil comprend en outre un curseur 3

(représenté en traits pointillés) mobile le long de la branche de mesure 1. Le curseur 3 est mobile entre une position d'utilisation (pour la prise d'une mesure et/ou un guidage de découpe) le long de la portion 11 de la branche 1 s 'étendant à partir de la branche d'appui 2, et une position de dégagement (en position haute sur la figure 1) dans laquelle le curseur 3 est en retrait de la portion 11 et s'inscrit essentiellement dans la largeur de la branche d'appui 2 (avec un éventuel dépassement tel qu'illustré par la figure 1).

De plus, le curseur présente, sur chacun de ses côtés parallèles à l'axe longitudinal de la branche de mesure 1, une encoche de guidage 34.

Cette encoche se compose d'un évidement 341 dans lequel l'extrémité d'un outil de traçage peut prendre place et, dans le prolongement de l' évidement 341, une fente dimensionnée de façon à pouvoir recevoir la lame d'un outil coupant.

On note que la section de la branche de mesure et l'inclinaison des fentes 342 permettent l'inclinaison suffisante de l'outil de coupe pour obtenir une coupe franche (par exemple, une lame de cutter). En outre, les cavités 35 sont prévues à l'extrémité de la branche de mesure 1, du côté de la branche d'appui 2, ces cavités étant destinées à former un logement dans lequel on vient placer par exemple une vis ou une pointe rapportée préalablement sur la plaque à travailler. Ainsi, il est possible, en maintenant l'outil selon l'invention contre cette vis ou cette pointe, de faire

pivoter l'outil autour d'un axe correspond à celui de la vis ou de la pointe, ceci en vue d'opérer un tracé ou une découpe circulaire.

Une cavité 35 est ainsi prévue aux deux extrémités des bords longitudinaux de la branche de mesure 1. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif possède des moyens de blocage en position du curseur sur la branche de mesure 1.

En référence aux figures 2 à 4, ces moyens de blocage comprennent deux boutons poussoirs 33 se prolongeant par deux doigts 31 présentant chacun une rampe 311 destinée chacune à coopérer avec un cylindre 32. Un ressort 34 agit en compression entre les deux doigts 31.

Ainsi, en l'absence d'action sur les boutons poussoirs 33, le ressort 34 écarte les deux doigts 31 ce qui amène les rampes 311 en appui sur les cylindres 32, bloquant ces derniers en rotation contre la branche 1. le curseur est bloqué.

En pratique, pour déverrouiller le curseur, l'utilisateur appuie sur les deux boutons poussoirs 33, comprimant le ressort de rappel 34 situé entre les doigts

31. Le déplacement des rampes vers le curseur libère les cylindres 32 du serrage provoqué par les rampes.

L'utilisateur peut alors déplacer le curseur d'un côté ou de l'autre, en maintenant la pression sur les boutons poussoirs. Pour empêcher les cylindres 32 de venir se bloquer sous l'extrémité des rampes, leur déplacement vers le centre du curseur est limité par les boutons poussoirs qui viennent en butée contre le curseur.

Pour re-bloquer le curseur, l'utilisateur n'a qu'à relâcher les touches.

Le ressort de rappel 4 écarte les doigts 31, provoquant le coincement des cylindres 32 entre les rampes 311 et le plat de la branche 1. Ce serrage est permis d'une part par la pente des rampes et, d'autre part, par la surface d'appui supérieure des rampes sur le corps du curseur, et enfin par le système de retenue du curseur sur le rail qui empêche son soulèvement.

Si un effort latéral tend à déplacer le curseur d'un côté, le cylindre situé du même côté cherchera à rouler, et à amplifier le coincement, et réciproquement de l'autre côté.

Pour permettre un coincement sans « flou » de positionnement, d'une part le ressort met l'ensemble des composants en position de serrage dès que les boutons poussoirs sont relâchés, et d'autre part, les cylindres sont maintenus latéralement ce qui limite tout risque de déplacement des cylindres vers les extrémités du curseur (ce qui nécessiterait un grand déplacement du curseur pour provoquer le blocage recherché). Ainsi, le blocage du curseur fonctionne dans toutes les positions pour les raisons citées ci-dessus.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la branche d'appui 2 présente une gorge longitudinale 21 ouverte en direction de la branche de mesure 1. Ainsi, le bord d'une plaque 5 à couper est introduite dans la gorge 21 de l'outil, celui-ci pouvant ensuite être coulissé le long de la plaque 5 (figure 5).

La zone de lecture de la dimension de coupe ou de tracé du curseur permet d'adapter la lecture de la cote à cette utilisation.

Cette gorge 21 permet de guider l'outil le long des plaques semi-rigides en forme, et protège l'utilisateur de tout ripage et de risque de coupure de la main (bords coupants des plaques).

A titre indicatif, la gorge 21 est prévue pour recevoir des plaques d'une épaisseur de 7mm environ, et présente une profondeur d'environ 3mm.

Par ailleurs, la surface du champ 211 de la branche d'appui qui vient glisser le long des plaques est soumise à l'usure par frottement avec les matériaux abrasifs des plaques épaisses (carton, plâtre, ...).

Selon une variante envisageable, on équipe la branche d'appui 2 d'un patin de glissement 22 fixé de façon amovible à la branche d'appui pour permettre son remplacement en cas d'usure trop importante (figure 6).

En outre, pour permettre le guidage de l'outil selon l'invention sur des plaques épaisses, il peut être prévu selon une autre variante de permettre la

fixation d'un plat 23 venant en appui contre le champ de la plaque épaisse (figure 7).

La figure 8 montre encore une autre variante de l'outil selon l'invention. Tel que cela apparaît, la branche de mesure 1 présente un bourrelet cylindrique 14 porté par une embase en forme de T inversé. Dans cette version, la préhension de l'outil peut se faire par la partie cylindrique de la branche de mesure. Cette forme permet par ailleurs d'éloigner et de protéger les doits de l'outil de coupe lors de certaines utilisations de l'outil selon l'invention (figure 8).

On note que l'outil qui vient d'être décrit se présente sous la forme d'un T formé par deux branches, celles-ci pouvant, selon une variante avantageuse, être montées articulées entre elles pour pouvoir former une fausse équerre.

Un système de mesure d'angle entre les deux branches est alors préférentiellement intégré à l'outil.

D'autres outillages peuvent également être intégrés à l'outil selon l'invention. A titre d'exemple, un niveau à bulle à trois axes, tel que celui illustré par les figures 17 et 18 peut être associé à l'une ou l'autre des branches de l'outil, voire aux deux branches.

Différents exemples d'utilisations de l'outil sont décrits ci-après.

En référence aux figures 9 et 10, l'outil selon l'invention est utilisé pour tracer ou découper suivant un plan incliné 6 : la plaque est posée devant le plan incliné, le traçage ou la coupe parallèle s'effectue en maintenant la branche d'appui 2 contre le plan incliné 6, en positionnant le curseur sur la branche de mesure 1 à la cote voulue, puis en déplaçant l'outil selon l'invention et l'outil de traçage ou de coupe (représenté symboliquement par un triangle sur les figures 9 à 12) logé dans l'encoche 34 décrite précédemment.

En référence à la figure 11, on décrit une utilisation selon laquelle l'outil sert à tracer ou découper suivant un bord de la plaque 5 : le traçage ou la coupe parallèle s'effectue en maintenant l'intérieur de la branche d'appui 2 contre le bord de la plaque 5, en positionnant le curseur 3 sur la branche de mesure 1 à la cote voulue, puis en déplaçant l'outil selon l'invention et l'outil de traçage ou de

coupe (symbolisé par un triangle) logés dans l'encoche 34 décrite précédemment.

En référence aux figures 12 et 12a, on décrit une utilisation selon laquelle l'outil sert à tracer ou découper perpendiculairement à un bord de la plaque 5 : le traçage ou la coupe perpendiculaire s'effectue en maintenant l'intérieur de la branche d'appui sur le bord 2, en déplaçant le curseur 3 sur la branche de mesure 1, de manière à le place en position de dégagement, puis en déplaçant l'outil de traçage ou de coupe le long de la branche de mesure 1.

En référence à la figure 13, on décrit une utilisation selon laquelle l'outil sert à tracer ou découper suivant un arc de cercle : le traçage ou la coupe d'un arc de cercle s'effectue en maintenant une des cavités 35 décrites précédemment en appui sur un axe 7 (une vis ou une pointe par exemple), en positionnant le curseur 3 sur la branche de mesure 1 à la cote voulue, puis en déplaçant l'outil selon l'invention et l'outil de traçage ou de coupe (symbolisé par un triangle) logé dans l'encoche 34, ceci suivant un mouvement de rotation autour de l'axe 7.

En référence aux figures 14 et 15, on décrit une utilisation selon laquelle l'outil sert à opérer un report de cote, sans mesure de cote, d'un espace à combler avec la plaque. L'extérieur de la petite branche 2 est en appui sur un des bords de l'espace 140 à combler. La face intérieure du curseur 3 est alignée avec l'autre bord de l'espace 140.

L'outil est placé sur la plaque à découper ou à tracer, la face intérieure de la branche 2 plaquée contre le bord de la plaque. Un outil de tracé ou de coupe est positionné dans l'encoche 34. L'outil guide le déplacement de l'outil sur la distance nécessaire pour tracer ou découper le morceau de plaque à poser. Cette fonctionnalité est améliorée par l'ajout de deux butées 8 escamotables sous le curseur 3.

Ces butées 8 s'effacent automatiquement lorsque le curseur 3 est positionné sur la branche 2 ou lorsque l'outil est posé sur une plaque à découper. Ces butées sont dépliées par un ressort de rappel lorsque l'outil est utilisé pour reporter la cote d'un espace à combler entre deux plaques. Il suffit alors

d'amener le curseur en butée avec le bord de la deuxième plaque pour recopier la cote (les butées amovibles permettent d'aligner la face du curseur avec la plaque).

En référence à la figure 16, on décrit une utilisation selon laquelle l'outil sert à opérer un ajustage des plaques aux rampants.

Pour cela, un niveau 7 tel que celui illustré par les figures 17 et 18 est intégré à la branche 2 de l'outil par exemple.

Un tel niveau est conçu pour permettre le déplacement de la bulle 71 selon les axes X, Y (figure 17) et Z (correspondant à l'épaisseur du niveau ; figure 18). Ce niveau présente également des traits de référence 72.

Ainsi, à l'aide du niveau 7, on repère sur le bord de la plaque une des extrémités de la coupe à effectuer, et on marque ce repère. On procède ensuite au réglage du curseur, l'extérieur de la branche 2 en appui sur le plan à recopier, en alignant le guide de l'outil avec la marque réalisée. Puis on découpe en déplaçant l'outil le long du plan à recopier.