L'invention concerne le domaine des connexions mécaniques fixes pour profilés rigides tels que ceux adaptés et destinés à la réalisation de structures porteuses modulaires adaptées et destinées à la réalisation d'ensembles fonctionnels avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing ».

Plus précisément, l'invention a d'abord pour objet, une pièce de connexion mécanique fixe, en tant que moyen général pour toute pièce ou ensemble propre à assurer une connexion mécanique fixe de profilés, et de tout assemblage mécanique fixe en résultant.

Le terme « pièce » de l'expression « pièce de connexion mécanique fixe » doit être compris comme désignant un élément unitaire qui est adapté et destiné, soit en tant que tel soit moyennant son association avec un ou plusieurs autres éléments, à assurer la fonction et procurer le résultat attendu, à savoir une connexion mécanique fixe.

Le terme « ensemble » de l'expression « ensemble de connexion mécanique fixe » doit être compris comme désignant un tout complet et entier en soi, adapté et destiné, en tant que tel, à assurer la fonction et procurer le résultat attendu, à savoir une connexion mécanique fixe. Ainsi, dans certains cas, un ensemble de connexion mécanique fixe peut n'être constitué que d'une seule pièce de connexion mécanique fixe ou comporter plusieurs pièces de connexion mécanique fixe.

Le terme « assemblage » doit être compris comme désignant le tout qui comprend les profilés considérés et la ou les pièces et/ou le ou les ensembles de connexion mécanique fixe assurant une connexion mécanique fixe des profilés entre eux par leurs extrados.

L'invention a ensuite pour objet, dans une première réalisation, une pièce de connexion mécanique fixe particulière (dénommée conventionnellement « pièce de connexion mécanique fixe subordonnée ») destinée à être associée à une autre pièce de connexion analogue, les deux pièces faisant partie d'un ensemble de connexion mécanique fixe destiné à un assemblage dans lequel, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre d'un moyen de serrage, de l'ensemble de connexion sur l'extrados des profilés.

L'invention a également pour objet, dans une seconde réalisation, une autre pièce de connexion mécanique fixe particulière (dénommée conventionnellement « pièce de connexion mécanique fixe autonome») destinée à un assemblage dans lequel, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, par le poids d'un élément sur un autre élément en-dessous.

L'invention a également pour objet, une structure porteuse modulaire, comprenant une pluralité de profilés et une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe et/ou un ou plusieurs ensembles de connexion mécanique fixe, agencés pour assurer une connexion mécanique fixe des profilés entre eux par leurs extrados.

L'invention a également pour objet, un ensemble fonctionnel comprenant une telle structure porteuse modulaire et un ou des dispositifs fonctionnels complémentaires spécifiques associés à la structure porteuse.

L'invention a enfin pour objet, l'utilisation d'une paroi composite pour former de telles pièces de connexion mécanique fixe. L'expression « connexion mécanique fixe » appliquée à deux profilés doit être comprise comme signifiant que les deux profilés sont reliés et joints entre eux de façon mécanique par une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe (notamment subordonnée ou autonome) et/ou un ou plusieurs ensembles de connexion mécanique fixe, de sorte à être rigidement solidaires, l'assemblage ainsi réalisé étant indéformable.

Les qualificatifs « rigide », « fixe », « indéformable », « solide » et « solidaire » doivent être compris en référence à un contexte correspondant aux conditions normales d'utilisation. De façon typique, les deux profilés sont disposés l'un par rapport à l'autre soit de façon transversale - à angle droit ou avec une inclinaison - soit de façon parallèle - coaxiale en prolongation l'un de l'autre ou écartés transversalement l'un de l'autre - soit encore côte à côte avec une certaine inclinaison.

Le terme « profilé » doit être compris, sauf s'il est dit autrement, comme visant aussi bien un profilé ouvert - par exemple ayant une section transversale en forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U - qu'un profilé fermé latéralement périphériquement, comme un tube, ou une autre réalisation permettant une application périphérique d'une pièce de connexion mécanique fixe.

Une structure porteuse modulaire telle qu'elle a été définie, est rigide et adaptée et destinée à la réalisation d'ensembles fonctionnels avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing ». Une telle structure porteuse modulaire se présente globalement comme une ossature ajourée, solide, formée à partir de profilés et de pièces et/ou d'ensembles de connexion mécanique fixe reliant les profilés entre eux et assurant leur connexion fixe entre eux par leurs extrados. Sa forme est adaptée et destinée à la fonction de l'ensemble fonctionnel auquel elle appartient, et à cet effet, elle est adaptée et destinée à être associée à un ou plusieurs dispositifs fonctionnels complémentaires spécifiques, tels que réceptacles, rails, galets, butées, glissières, roues, moyens d'entraînement ou de déplacement, etc., cette liste n'étant pas limitative.

De tels ensembles fonctionnels sont variés quant à leur fonction, les résultats qu'ils visent à procurer, la réalisation, la taille, les consommables ou les utilitaires auxquels ils sont destinés, etc., et, in fine, le processus qu'ils visent à mettre en oeuvre. Selon les besoins, de tels ensembles fonctionnels peuvent être adaptés et destinés à être fixes ou déplacés. Ils peuvent aussi être adaptés et destinés à un fonctionnement statique ou dynamique.

La figure 1 illustre un agencement de tels ensembles fonctionnels connus ou du personnel s'affaire à proximité d'une table de travail reposant sur une embase A, à proximité de laquelle se trouvent différentes étagères B comportant des réceptacles et un chariot C tractant des wagons.

Le terme « consommable » doit être compris dans son acception la plus générale comme signifiant partie élémentaire ou complexe - y compris sous-ensemble ou ensemble -, d'un objet, produit, dispositif, mécanisme, engin, machine, etc., utilisé dans le cadre du processus envisagé avec l'ensemble fonctionnel adéquat. Le terme « utilitaire » doit être compris, quant à lui, comme signifiant outil, partie d'outil, sous-ensemble et ensemble, mis en oeuvre dans le cadre d'un tel processus pour son accomplissement.

De tels ensembles fonctionnels sont par exemple des rayonnages (le terme « rayonnage » devant être compris dans son acception la plus générale) pour le maintien, le déplacement, l'amenée, l'enlèvement, la présentation, etc., des embases (par exemple pour plan de travail), des dessertes, des dispositifs de convoyage, guidage, « picking », des dispositifs de déchargement, des chariots, des wagons, des postes de travail, etc., cette liste n'étant pas limitative.

Les ensembles fonctionnels comprenant les structures porteuses modulaires dont il est ici question sont destinés à des processus de production industrielle ou de logistique ou bien encore de distribution, cette liste n'étant pas limitative. Par exemple, ils peuvent être mis en oeuvre dans l'industrie automobile, ferroviaire, spatiale, électronique, pharmaceutique et médicale, dans la fabrication de produits grands publics, de produits de luxe, pour l'emballage, dans le secteur de la grande distribution, etc. De tels ensembles fonctionnels sont destinés à être placés dans des ateliers, des unités de fabrication, des centres de logistique ou de distribution, etc., cette liste n'étant pas limitative, et ils sont utilisés par le personnel qui est placé ou se déplace à proximité et le plus souvent doit y accéder, et même éventuellement par le public ou les clients. Pour ces raisons, il importe aujourd'hui que de tels ensembles fonctionnels présentent une apparence qui soit, sinon esthétique, du moins qui ne soit pas disgracieuse. Il importe également qu'ils soient, autant que possible, exempts de pièges à saletés et de saillies source d'accrochage. Par ailleurs, de tels ensembles fonctionnels doivent pouvoir être adaptés en fonction des besoins de flexibilité des processus mis en oeuvre, ce qui suppose leur montage facile et sûr, leur démontabilité et le réemploi de leurs éléments constitutifs.

Tel est le domaine de l'invention.

Les exigences requises pour de tels ensembles fonctionnels et, par voie de conséquence pour de telles structures porteuses modulaires, ainsi que leurs profilés, pièces et/ou ensembles de connexion mécanique fixe constitutifs, sont, tout spécialement, la solidité, la polyvalence (ce qui inclut tout à la fois la possibilité d'utiliser les profilés, les pièces et ensembles de connexion mécanique fixe autrement, la démontabilité et le réemploi), la durabilité (et la non dégradabilité) dans le temps et dans un environnement agressif ou difficile, la facilité de montage, la légèreté pour le transport, et bien entendu le coût, toutes choses égales par ailleurs.

Le document FR 2 779 782 décrit un élément de liaison du type selon la première réalisation précédemment identifiée, destiné à être fixé à un autre élément de liaison similaire en vue de former une pièce de liaison elle- même destinée à être associée, grâce à un moyen de serrage, à des tubes ayant un revêtement extérieur thermoplastique, de sorte à constituer une structure tubulaire modulable. Les éléments de liaison comprennent des rainures de serrage étendues visant à coopérer avec le revêtement thermoplastique des tubes. Mais il a été constaté que ces rainures ne permettaient pas une fixation efficace des tubes par rapport aux pièces de liaison. Selon un perfectionnement objet du document EP 1 795 766, il est prévu de pourvoir les éléments de liaison non de rainures, comme précédemment, mais de saillies agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique, de sorte à assurer ainsi un ancrage des éléments de liaison sur les tubes. Le document EP 2 123 919 concerne également des éléments de liaison du même type que ceux précédemment décrits et porte sur un perfectionnement relatif au moyen de serrage des deux éléments de liaison face à face. Les dispositifs de connexion selon les documents FR 2 779 782 et EP 1 795 766 précédemment cités sont connus pour avoir été fabriqués et vendus par la société TRILOGIQ. Dans les réalisations correspondantes, les tubes ont été proposés avec un diamètre extérieur de 28,6 mm et deux épaisseurs, à savoir 1 mm pour les applications légères et 2 mm pour les applications renforcées. Les tubes sont métalliques, galvanisés à l'intérieur et à l'extérieur, puis ils sont revêtus de leur revêtement thermoplastique extérieur de 0,8 mm d'épaisseur. Quant aux éléments de liaison, ils se présentent sous la forme de pièces métalliques en forme de paroi, conformées, et elles comportent un revêtement en zinc appliqué en finition, ce qui assure une esthétique agréable, une garantie d'absence de corrosion même en environnement sévère, et une grande résistance aux chocs. De telles pièces de connexion mécanique rigide s'inscrivent dans une enveloppe ayant, dans une réalisation typique, une longueur de l'ordre d'une petite dizaine de centimètres, une largeur de l'ordre de trois à quatre centimètres et une hauteur de l'ordre du centimètre et demi et elles ont une masse de l'ordre de 65 grammes.

Le document EP 2 123 578 décrit une pièce d'accrochage, qui est une pièce de connexion mécanique fixe du type selon la seconde réalisation précédemment identifiée, destinée à être reçue et supportée par un profilé et à supporter un rail à galets, l'ensemble fonctionnel étant ici un système de support, manutention, logistique, distribution ou stockage comportant un système de rails à galets, la connexion mécanique fixe étant assurée par une application ferme, du profilé sur la pièce de connexion en-dessous, de par son poids, et de la pièce de connexion sur le profilé en-dessous, de par son poids. La pièce d'accrochage est rigide et comporte une partie de réception d'une partie extrême libre d'un premier profilé en forme de gouttière support ouverte faisant partie du rail à galets, ayant une forme de berceau en U et une partie d'accrochage au second profilé tel qu'un tube, prolongeant le berceau en U de la partie de réception, conformée en fonction de la forme du second profilé de manière à pouvoir s'appliquer dessus. Selon les cas, la partie d'accrochage se présente sous la forme d'une patte d'accrochage médiane ou sous la forme de deux pattes d'accrochage latérales séparées par un espace libre médian, ce qui permet de placer la patte d'accrochage médiane d'une pièce d'accrochage associée à un rail à galets dans l'espace libre médian d'une autre pièce d'accrochage associée à un autre rail à galets, les deux rails à galets pouvant alors être placés dans le prolongement l'un de l'autre.

Comme précédemment, une pièce d'accrochage selon le document EP 2 123 578 précédemment cité est connue pour avoir été fabriquée et vendue par la société TRILOGIQ. Une telle pièce est métallique et revêtue d'un traitement à base de zinc anticorrosion, assurant durabilité et esthétique. Le document WO 2006/078087 n'apporte rien de plus que les documents FR 2 779 782 et EP 1 795 766 précédemment cités.

Bien que les pièces de connexion mécanique fixe et les ensembles de connexion mécanique fixe précédemment décrits, fruits d'innovations et d'améliorations successives, peuvent être considérés comme aboutis, et apportent satisfaction, l'inventeur s'est posé le problème d'améliorer les qualités techniques de solidité, de polyvalence (utilisation différente, démontabilité, réemploi), de durabilité, de facilité de montage, et de légèreté pour le transport. En outre, dans le cas de la pièce d'accrochage selon le document EP 2 123 578, qui est maintenue par application par pesanteur, il y a un risque de glissement si la pièce d'accrochage n'est pas par ailleurs empêchée de se déplacer par rapport au profilé ouvert en U, d'une part, au tube, d'autre part.

L'état de la technique antérieur est également illustré par le document JP 2000 283123. Ici, l'on observera que l'ensemble de connexion comprenant deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées face à face et un moyen de serrage entre elles, est tel qu'il existe un jour important visible entre les deux pièces vers le premier profilé. Ce jour est gênant, étant disgracieux pour laisser voir le profilé, constituant un piège à saletés, formant une saillie source d'accrochage.

L'état de la technique antérieur est également illustré par le document DE 20 2007 001 480. Ici, l'on observera que les pièces de connexion mécanique fixe subordonnées sont de forme complexe avec des saillies de rigidification extérieures et un moyen de serrage comprenant pas moins de quatre boulons par paire de pièces de connexion. Cette réalisation a pour inconvénients un poids élevé, des pièges à saleté, des saillies sources d'accrochage, et une difficulté de montage. L'état de la technique antérieur est également illustré par le document US 2004 0101354. Ici, l'on observera que les pièces de connexion mécanique fixe subordonnées sont également de forme complexe avec une tête de boulon en saillie, des parties creuses disgracieuses, un jour important visible entre les deux pièces.

L'état de la technique antérieur est également illustré par le document US 6 565 279. Ici, l'on observera que les pièces de connexion mécanique fixe subordonnées sont d'une conception différente en ce que le moyen de serrage comprend deux boulons traversant non seulement les pièces de connexion, mais également les profilés eux-mêmes. Cette réalisation a pour inconvénients la complexité, un poids élevé, des saillies sources d'accrochage, une difficulté de montage et un manque d'esthétique.

Dans un domaine technique différent, on peut citer également le document US 6 343 891 qui décrit un système de connexion à deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées qui ne pourrait être appliqué dans le domaine technique de l'invention tel qu'il a été précédemment défini.

Le problème à la base de l'invention est donc, dans le domaine technique de l'invention tel qu'il a été précédemment défini, de proposer une pièce de connexion mécanique fixe (subordonnée ou autonome), ou bien un ensemble de connexion mécanique fixe ou bien un assemblage, comme précédemment définis, qui, d'une part, gardent les avantages des éléments décrits dans les documents FR 2 779 782, EP 1 795 766, EP 2 123 919, et EP 2 123 578 et présentent des qualités techniques au moins égales et même supérieures, en termes de solidité, polyvalence (utilisation différente, démontabilité, réemploi), durabilité, facilité de montage, légèreté pour le transport, et qui, d'autre part, ne présentent pas les inconvénients des éléments décrits dans les documents JP 2000 283123, DE 20 2007 001 480, US 2004 0101354 et US 6 565 279, comme par exemple la nécessité de saillies devant mordre un revêtement dont sont pourvus les profilés et donc la dégradation des profilés, l'existence d'un jour visible entre deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, une apparence disgracieuse, des piège à saletés, des saillies source d'accrochage, des formes complexes, le poids, un moyen de serrage complexe, une difficulté de montage, la nécessité de percer les profilés, etc.

Ci-après, un exposé de l'invention telle qu'elle est caractérisée.

Selon un premier aspect, l'invention a pour objet une pièce de connexion mécanique fixe, destinée à connecter mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, un premier profilé rigide et un second profilé rigide, qui :

- comporte un premier berceau incluant une première paroi dont l'intrados est adapté à recevoir, coopérer et venir au contact avec l'extrados d'un tronçon longitudinal du premier profilé,

- comporte un second berceau incluant une seconde paroi dont l'intrados est adapté à recevoir, coopérer et venir au contact avec l'extrados d'un tronçon longitudinal du second profilé,

- comporte une liaison fixe entre le premier berceau et le second berceau,

- est globalement rigide,

- moyennant une force d'application permanente berceau / profilé associé dans le sens du contact entre l'intrados du berceau et l'extrados du profilé, le berceau et le profilé associé sont joints de manière fixe, et qu'ainsi le premier profilé et le second profilé sont assemblés l'un avec l'autre de manière fixe.

Cette pièce est telle que :

- la première paroi, la seconde paroi, du premier berceau, du second berceau, est composite et comporte, superposées en un tout solidaire : o une partie en forme de couche extérieure, vers l'extrados du premier berceau, du second berceau, ayant une rigidité élevée et une résistance élevée comparables à celles d'un acier rigide et résistant, limitée d'un côté par l'extrados de la pièce de connexion mécanique fixe et limitée de l'autre côté par une interface de solidarisation rigide avec une partie en forme de couche intérieure, et

o ladite partie en forme de couche intérieure, limitée d'un côté par une interface de solidarisation rigide avec l'interface de solidarisation rigide de la couche extérieure et limitée de l'autre côté par l'intrados du premier berceau, du second berceau, en polyuréthane thermoplastique ou analogue, ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique,

moyennant ladite force d'application, l'intrados du premier berceau, du second berceau, est appliqué de façon intime sur l'extrados du premier profilé / second profilé, à la manière d'une ventouse, participant ainsi à la connexion mécanique fixe de la pièce de connexion mécanique fixe et des deux profilés.

Selon une réalisation, la première paroi du premier berceau et la seconde paroi du second berceau comportent, l'une et l'autre, une partie en forme de couche extérieure, en un même matériau, et une partie en forme de couche intérieure, en un même polyuréthane thermoplastique ou analogue.

Selon une réalisation, la totalité de l'intrados destiné à venir au contact avec l'extrados du premier profilé, du second profilé, est, comme la couche intérieure, en polyuréthane thermoplastique ou analogue. Selon une réalisation, la paroi du berceau est réalisée par injection d'une matière plastique formant la couche extérieure et du polyuréthane thermoplastique ou analogue formant la couche intérieure, en particulier par bi- injection.

Selon une réalisation, la matière plastique formant la couche extérieure est un thermoplastique polyamide partiellement aromatique, en particulier renforcé de fibres de verre, de carbone ou analogue.

Selon une caractéristique, la paroi du berceau est exempte de couche métallique.

Selon une réalisation, l'intrados du berceau est uniforme et lisse, notamment dépourvue de saillies pour mordre dans le profilé, et présente un frottement au glissement élevé.

Selon une première réalisation possible, l'interface de solidarisation rigide de la couche extérieure du premier berceau et/ou du second berceau est uniforme, sans inégalités substantielles, et l'interface de solidarisation rigide de la couche intérieure du premier berceau et/ou du second berceau est uniforme, sans inégalités substantielles. Selon une seconde réalisation possible, l'interface de solidarisation rigide de la couche extérieure du premier berceau et/ou du second berceau comporte des reliefs, en particulier des creux et des saillies alternées transversales, et l'interface de solidarisation rigide de la couche intérieure du premier berceau et/ou du second berceau comporte des reliefs, en particulier des creux et des saillies alternées transversales. Selon une réalisation, la couche intérieure du premier berceau, du second berceau, se prolonge par une extension formant rebord latéral de la couche intérieure, qui est solidaire au contact d'un chant longitudinal de la couche extérieure du premier berceau, du second berceau, en particulier dans laquelle un chant longitudinal de la couche extérieure du premier berceau, du second berceau, est couvert substantiellement en totalité, par une telle extension formant rebord latéral, et dans laquelle une telle extension formant rebord latéral forme le chant du premier berceau, du second berceau. Selon une réalisation, une telle extension formant rebord latéral du premier berceau, du second berceau, se prolonge par un développement solidaire au contact de la face libre extérieure de la couche extérieure du premier berceau, du second berceau, en particulier au contact d'une partie en creux ménagée dans la face libre extérieure de la couche extérieure du premier berceau, du second berceau.

Selon une réalisation, l'extrados de la pièce de connexion mécanique fixe, à l'endroit du premier berceau, du second berceau, est uniforme et lisse, notamment dépourvue de saillies et d'inégalités substantielles. Selon une réalisation, le premier berceau comporte à l'intérieur une saillie ou cloison transversale vers la liaison fixe, entre le premier berceau et le second berceau, le premier profilé s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe.

Selon une première réalisation possible, le second berceau s'étend d'un bord à l'autre bord de la pièce de connexion mécanique fixe en la traversant de part en part, la pièce de connexion mécanique fixe étant apte à être connectée à un second profilé unique s'étendant tout entier d'un même côté ou des deux côtés de la pièce de connexion mécanique fixe ou à être connectée à deux seconds profilés en prolongement l'un de l'autre, s'étendant chacun tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe à l'opposé l'un de l'autre. Selon une deuxième réalisation possible, le second berceau s'étend d'un bord à l'autre bord de la pièce de connexion mécanique fixe en la traversant de part en part, et comporte à l'intérieur une saillie ou cloison transversale, la pièce de connexion mécanique fixe étant apte à être connectée à un second profilé unique s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe ou à être connectée à deux seconds profilés en prolongement l'un de l'autre, s'étendant chacun tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe.

Selon une troisième réalisation possible, le second berceau s'étend sur une partie seulement entre les deux bords de la pièce de connexion mécanique fixe sans la traverser de part en part, la pièce de connexion mécanique fixe étant apte à être connectée à un second profilé unique s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe.

Selon les réalisations, le premier axe de berceau du premier berceau, et le second axe de berceau du second berceau, sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon transversale, à angle droit ou avec une inclinaison, ou de façon parallèle, coaxiale en prolongation l'un de l'autre ou écartés transversalement l'un de l'autre.

L'invention a pour également objet, dans une première réalisation, une pièce de connexion mécanique fixe dite « subordonnée » telle que celle décrite précédemment et qui, en outre, est destinée à être associée rigidement à une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée analogue, de part et d'autre du premier profilé et du second profilé, telle que le premier berceau et le second berceau sont tournés d'un même côté de la pièce de connexion mécanique subordonnée vers un axe orthogonal aux axes des berceaux, dont les chants longitudinaux du premier berceau et du second berceau sont sensiblement coplanaires ou tangents, et qui comprend dans la liaison fixe entre les berceaux, un trou traversant épaulé, apte et destiné à permettre le montage d'une partie d'un moyen de serrage - tel qu'un boulon - de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, ledit trou traversant s'étendant dans une direction sensiblement orthogonale au premier axe de berceau et au second axe de berceau, les deux trous traversant de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée étant aptes et destinés à être en correspondance, dans laquelle, dans laquelle pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du moyen de serrage, des deux pièces de connexion subordonnées sur l'extrados des deux profilés. Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, celle-ci comporte un seul trou traversant épaulé disposé en position médiane.

Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, celle-ci comporte une liaison fixe entre le premier berceau et le second berceau qui s'étend de sorte à être attenante au premier berceau dans son prolongement axial et au chant longitudinal proximal du second berceau, dans laquelle est ménagé, d'une part, le trou traversant épaulé et, d'autre part, de façon symétrique par rapport au trou traversant, une saillie de positionnement et un trou de positionnement, s'étendant dans la même direction que l'axe du trou traversant, de sorte que, lorsque la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnées sont associées, la saillie de positionnement de l'une coopère avec le trou de positionnement de l'autre et inversement.

Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, celle-ci est telle que le trou traversant épaulé est apte à destiné à recevoir un écrou du moyen de serrage, et comprend, dans le trou, une garniture en un matériau ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, en polyuréthane thermoplastique ou analogue, dans lequel l'écrou peut être enfoncé à force et maintenu lors du montage du moyen de serrage.

Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, le premier berceau, le second berceau, et la liaison fixe entre les berceaux comportent une extension formant rebord latéral de la couche intérieure, de sorte que lorsque la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée est associée rigidement à une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée analogue, les deux extensions formant rebord latéral des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées soient en contact l'une avec l'autre ou à proximité immédiate l'une de l'autre, aucun jour, ou aucun jour substantiel visible, n'existant entre les deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées.

Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, l'extrados de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée est essentiellement uniforme et lisse, moyennant, le cas échéant, la présence d'une zone fonctionnelle localisée en creux en relation avec une bague de verrouillage. Selon une réalisation, cette zone fonctionnelle localisée en creux forme une rainure de verrouillage s'étendant à partir du chant transversal libre du premier berceau, en étant apte et destinée à coopérer avec un téton d'une bague de verrouillage.

Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, la largeur du premier berceau est du même ordre de grandeur que longueur du second berceau. Selon une réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, l'intrados du premier berceau et/ou l'intrados du second berceau a, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire, la première paroi du premier berceau et/ou la seconde paroi du second berceau ayant en section droite transversale, une forme générale sensiblement semi circulaire. Dans le cadre de la première réalisation avec la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, l'invention a également pour objet un ensemble de connexion mécanique fixe, destiné à connecter mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, un premier profilé et un second profilé, qui comprend une première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée analogue, telles qu'elles ont été décrites, et un moyen de serrage - tel qu'un boulon - de la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, sur le premier profilé et sur le second profilé.

Selon une réalisation de l'ensemble de connexion mécanique fixe, dans le cas où la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée comprennent une rainure de verrouillage apte et destinée à coopérer avec un téton d'une bague de verrouillage, l'ensemble de connexion mécanique fixe comporte en outre une bague de verrouillage de forme annulaire avec au moins un téton radial vers l'intérieur, ladite bague de verrouillage étant apte et destinée à être disposée autour de la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, du côté de leurs premiers berceaux, et autour du premier profilé, de sorte à coopérer avec frottement avec les extrados des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, un téton étant apte et destiné à coopérer avec une rainure de verrouillage.

Dans le cadre de la première réalisation avec la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée et l'ensemble de connexion mécanique fixe, l'invention a également pour objet un assemblage de profilés comprenant un premier profilé et un second profilé connectés mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, par un ensemble de connexion mécanique fixe tel qu'il a été décrit.

Selon une réalisation de cet assemblage de profilés, le premier profilé et/ou le second profilé est un profilé fermé tel qu'un tube creux, en particulier un tube en matière plastique armé à extrados lisse, en particulier dépourvu d'un revêtement thermoplastique extérieur pouvant être enfoncé localement.

Selon une réalisation de cet assemblage de profilés, l'extrados du premier profilé et/ou du second profilé a, en section droite transversale, une forme circulaire, et la face libre formant l'intrados du premier berceau et/ou la face libre formant l'intrados du second berceau a, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire, la première paroi du premier berceau et/ou la seconde paroi du second berceau ayant en section droite transversale, une forme générale sensiblement semi circulaire.

Selon une caractéristique de cet assemblage de profilés, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du moyen de serrage, des deux pièces de connexion subordonnées sur l'extrados des deux profilés.

L'invention a pour également objet, dans une seconde réalisation, une pièce de connexion mécanique fixe dite autonome telle que celle décrite précédemment (avant la description de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée), dans laquelle le premier berceau et le second berceau sont tournés d'un côté et de l'autre de la pièce de connexion mécanique fixe autonome vers un axe orthogonal aux axes des berceaux, dont les chants longitudinaux du premier berceau et la face extérieure du second berceau vers la liaison fixe sont sensiblement coplanaires ou tangents, dans laquelle pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du poids du profilé sur le berceau en-dessous et du poids du berceau et de la pièce de connexion mécanique fixe autonome sur le profilé en-dessous. Dans le cadre de la seconde réalisation avec la pièce de connexion mécanique fixe autonome, l'invention a également pour objet un assemblage de profilés comprenant un premier profilé et un second profilé connectés mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, par une pièce de connexion mécanique fixe autonome telle qu'elle vient d'être décrite.

Selon une réalisation de cet assemblage de profilés, le premier profilé est un profilé ouvert ayant une section transversale en forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U et le second profilé est un profilé fermé tel qu'un tube, en particulier un profilé ouvert et un tube en matière plastique armé à extrados lisse, en particulier dépourvus d'un revêtement thermoplastique extérieur pouvant être enfoncé localement.

Selon une réalisation de cet assemblage de profilés, l'extrados du premier profilé a, en section droite transversale, une forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U et l'intrados du premier berceau a, en section droite transversale, une forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U, et dans lequel l'extrados du second profilé a, en section droite transversale, une forme circulaire, et l'intrados du second berceau a, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire. Selon une caractéristique de cet assemblage de profilés, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du poids du profilé sur le berceau en-dessous et du poids du berceau et de la pièce de connexion mécanique fixe autonome sur le profilé en-dessous.

L'invention a également pour objet une structure porteuse modulaire comprenant une pluralité de profilés et une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe telles que décrites précédemment, et/ou une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe subordonnées telles que décrites précédemment, et/ou un ou plusieurs ensembles de connexion mécanique fixe tels que décrits précédemment, et/ou une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe autonomes telles que décrites précédemment, agencés pour assurer une connexion mécanique fixe entre les profilés, ladite structure porteuse modulaire étant ajourée, rigide, et étant adaptée et destinée à la réalisation d'ensembles fonctionnels avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing », comme des rayonnages, des embases (par exemple pour plan de travail), des dessertes, des dispositifs de convoyage, de guidage, de « picking », des dispositifs de déchargement, des chariots, des wagons, des postes de travail.

L'invention a également pour objet un ensemble fonctionnel pour un processus de production industrielle ou de logistique ou de distribution avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing », comme un rayonnage, une embase, une desserte, un dispositif de convoyage, de guidage, de « picking », un dispositif de déchargement, un chariot, un wagon, un poste de travail, comprenant une structure porteuse modulaire telle que décrite précédemment et un ou plusieurs dispositifs fonctionnels complémentaires spécifiques, tels que réceptacles, rails, galets, butées, glissières, roues, moyens d'entraînement ou de déplacement.

Enfin, selon un autre aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'une paroi composite qui comporte, superposées en un tout solidaire une partie en forme de couche extérieure, vers l'extrados, ayant une rigidité élevée et une résistance élevée comparables à celles d'un acier rigide et résistant, et une partie en forme de couche intérieure, en polyuréthane thermoplastique ou analogue, ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, pour former une pièce de connexion mécanique fixe, une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée, une pièce de connexion mécanique fixe autonome, destinée à connecter mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, un premier profilé et au moins un second profilé.

La réalisation de la première paroi, la seconde paroi, du premier berceau, du second berceau, de la pièce de connexion mécanique fixe, de façon composite avec une partie en forme de couche extérieure et une partie en forme de couche intérieure en polyuréthane thermoplastique ou analogue ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, permet de réaliser pièce de connexion mécanique fixe ayant les avantages, ainsi qu'une solidité et une durabilité au moins égales à celles des pièces de connexion mécanique fixe métalliques connues décrites dans les documents FR 2 779 782, EP 1 795 766, et EP 2 123 919. Si, comme pour ces pièces de connexion mécanique fixe métalliques connues, l'on prévoit l'application d'une force permanente berceau / profilé associé dans le sens du contact entre l'intrados du berceau et l'extrados du profilé, le moyen de la connexion mécanique fixe est cependant différent. Dans ces pièces connues, il y a lieu de pourvoir les berceaux de rainures de serrage étendues propres à coopérer avec le revêtement thermoplastique des profilés ou de saillies propres à mordre ponctuellement dans ce revêtement. La réalisation de telles rainures ou saillies est complexe car celles-ci doivent être précises. D'autre part, cela nécessite de disposer de profilés ayant un revêtement extérieur thermoplastique pouvant être entamé par les saillies. La réalisation de tels profilés est complexe. A l'usage, les profilés comportent des marques à l'endroit de l'ancrage des saillies, ce qui limite, voire empêche le réemploi des profilés. En outre, les saillies peuvent se détériorer à l'usage, ce qui, également limite ou empêche le réemploi des pièces de connexion mécanique fixe. Dans tous les cas, le maintien le plus important est assuré de façon très localisé à l'endroit des saillies.

Avec l'invention, on pallie ces inconvénients. Il n'y a pas lieu de prévoir les rainures ou saillies antérieures, avec les avantages inhérents. Il n'y a pas lieu de disposer de profilés ayant un revêtement extérieur thermoplastique pouvant être entamé, avec les avantages inhérents. L'on ne mord pas dans les profilés qui gardent leur intégrité et peuvent être réemployés. Il en est de même des pièces de connexion mécanique fixe. Le maintien est assuré non pas de façon très localisé mais au contraire de façon étendue à la manière d'une ventouse formée par l'intrados de la couche intérieure des berceaux appliqué de façon intime sur l'extrados des profilés grâce à la réalisation de la couche intérieure en polyuréthane thermoplastique ou analogue ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, avec un intrados lisse. Par suite de cette application intime, à la manière d'une ventouse, le montage des pièces de connexion mécanique fixe est facilité. Par exemple, le réglage est aisé, peut être continu, et n'affecte pas l'intégrité des pièces ou bien celle des profilés.

Avec l'invention, le montage des pièces de connexion mécanique fixe est facilité, tout spécialement s'agissant des pièces subordonnées, dans la mesure où, selon une réalisation possible, il est prévu que la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée comprenne un trou traversant épaulé pour l'écrou du moyen de serrage, et, dans le trou, une garniture en un matériau ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, en polyuréthane thermoplastique ou analogue, dans lequel l'écrou peut être enfoncé à force et maintenu lors du montage du moyen de serrage. Ainsi, la personne qui monte les deux pièces de connexion mécaniques subordonnées n'est pas obligée de tenir l'écrou.

Avec l'invention, on évite que les assemblages soient d'apparence disgracieuse. En effet, les pièces de connexion mécanique peuvent sans grande difficulté avoir une forme attractive, ce qui n'est guère possible avec des pièces métalliques conformées et en forme de paroi. Il est possible également de prévoir que la face extérieure des pièces de connexion mécanique fixe soit uniforme et lisse. En outre, dans le cas tout spécialement des pièces subordonnées, on peut éviter l'existence d'un jour ou d'un jour substantiel visible entre les deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées disposées face à face.

Plus généralement, la réalisation de la pièce de connexion mécanique fixe avec une partie en forme de couche extérieure et une partie en forme de couche intérieure ouvre la possibilité d'effets visuels tels qu'un contraste de couleur. Par suite, avec l'invention, l'on peut éviter les pièges à saletés, de même que les saillies source d'accrochage intempestif. Dans le cas des pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, la prévision d'une bague de verrouillage est un facteur de sécurité supplémentaire, rendu possible par la prévision dans les pièces de rainures de verrouillage, ce qui ne peut être envisagé avec les pièces de connexion mécanique fixe métalliques connues.

Egalement, avec l'invention, il est possible de réaliser des pièces de connexion mécanique fixe plus légères que celles métalliques connues. Par exemple, au lieu d'une masse de l'ordre de 65 grammes, comme précédemment indiqué, il est possible d'avoir une masse de l'ordre de 35 grammes. Cette légèreté est un avantage important s'agissant de pièces devant être transportées.

On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.

La figure 1 vise à illustrer le domaine de l'invention et montre un agencement connu d'ensembles fonctionnels avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing ».

La figure 2 est une vue en perspective d'un assemblage de deux profilés (représentés en traits mixtes) avec un ensemble de connexion mécanique fixe comprenant deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, sans la bague de verrouillage. La figure 3 est une vue en coupe de l'une des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées de la figure 1 , selon la ligne de coupe ll-l l s'étendant axialement par rapport au premier berceau et transversalement par rapport au second berceau illustrant, notamment, que la paroi du premier, second, berceau, comporte une partie en forme de couche extérieure et une partie en forme de couche intérieure, respectivement vers l'extrados et l'intrados, que l'intrados de la couche intérieure, intrados du berceau, est uniforme, lisse et dépourvue de saillies, que la couche intérieure des berceaux se prolonge par une extension formant rebord latéral, que le premier berceau comporte à l'intérieur une cloison transversale vers la liaison fixe avec le second berceau, que le premier axe de berceau et le second axe de berceau sont à angle droit, qu'il est prévu, dans la liaison fixe, un trou traversant épaulé unique et une saillie de positionnement, qu'il est prévu une garniture dans laquelle un écrou peut être enfoncé à force et maintenu.

Les figures 4 et 5 sont deux vues en coupe de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée de la figure 3, selon les lignes de coupe l ll-ll l et IV-IV, respectivement, illustrant, en plus, notamment, que l'interface de solidarisation rigide de la couche extérieure, intérieure, du premier berceau est uniforme, que l'interface de solidarisation rigide de la couche extérieure, intérieure, du second berceau comporte des creux et des saillies alternées transversales, que la couche intérieure des berceaux se prolonge par une extension formant rebord latéral et que cette extension formant rebord latéral se prolonge par un développement solidaire au contact de la face libre extérieure de la couche extérieure du second berceau, que le second berceau s'étend d'un bord à l'autre bord de la pièce de connexion mécanique fixe en la traversant de part en part, qu'il est prévu, dans la liaison fixe, outre le trou traversant épaulé unique et la saillie de positionnement, un trou de positionnement.

La figure 6 est une vue en perspective d'une bague de verrouillage montrant un téton de verrouillage.

La figure 7 est une vue en perspective de deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, montrant une rainure de verrouillage.

La figure 8 est une vue en perspective de l'assemblage de la figure 2, avec la bague de verrouillage. La figure 9 est une vue en perspective d'une variante d'une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée telle que précédemment représentée, dont la première paroi composite comporte une partie en forme de couche intérieure qui comprend une extension formant le chant transversal distal de la première extrémité de la pièce.

La figure 10 est une vue en perspective avant d'un assemblage de deux profilés (représentés en traits mixtes) avec une pièce de connexion mécanique fixe autonome.

La figure 1 1 est une vue en perspective arrière d'une pièce de connexion mécanique fixe autonome selon une variante avec une saillie.

Les figures 12 et 13 sont deux vues, respectivement en perspective et de dessus, illustrant une autre réalisation d'un ensemble de connexion mécanique fixe comprenant deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées, destiné à assurer une liaison mécanique fixe de profilés disposés l'un par rapport à l'autre côte à côte avec une inclinaison entre eux.

Ci-après un exposé détaillé de plusieurs modes de réalisation de l'invention assorti d'exemples et de référence aux dessins. Les définitions précédemment données s'appliquent à cet exposé et ne sont pas nécessairement répétées.

Dans le domaine de l'invention, tel que précédemment défini, une pièce de connexion mécanique fixe 1 , est destinée à connecter mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, un premier profilé 2a, rigide, et un second profilé 2b, rigide. Entrent dans le cadre de l'invention, les réalisations dans lesquelles une pièce de connexion mécanique fixe 1 est destinée à connecter mécaniquement de manière fixe plus de deux profilés.

Lorsque l'on veut désigner un profilé de façon générique, l'on utilise la référence numérique 2.

Dans une première réalisation (figures 2 à 5 et 7 à 9), la pièce de connexion mécanique fixe 1 est une pièce de connexion mécanique fixe dite subordonnée 3a. Une telle pièce est qualifiée de « subordonnée » car elle fonctionne avec une autre pièce analogue : une première telle pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa est destinée à être associée à une seconde telle pièce de connexion analogue, 3ab, les deux pièces 3aa et 3ab faisant partie d'un ensemble de connexion mécanique fixe 4.

Dans une seconde réalisation (figures 10 et 1 1 ), la pièce de connexion mécanique fixe 1 est une pièce de connexion mécanique fixe dite autonome 3b. Une telle pièce est qualifiée d'« autonome » car elle fonctionne seule.

Une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a et une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b, comportent nombre de caractéristiques communes. Dans sa généralité, une pièce de connexion mécanique fixe est assortie de la référence numérique 1 , ses caractéristiques étant en principe applicables aux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3a et autonomes 3b.

La pièce de connexion mécanique fixe 1 comporte, tout d'abord, un premier berceau 5a, ayant un premier axe D, incluant une première paroi 6a dont l'intrados 7a est adapté à recevoir, coopérer et venir au contact avec l'extrados 8a d'un tronçon longitudinal 9a du premier profilé 2a. Dans la réalisation des figures 2 à 5 et 7 à 1 1 , ce tronçon longitudinal 9a du premier profilé 2a est un tronçon d'extrémité. Dans la réalisation des figures 12 et 13, ce tronçon longitudinal 9a du premier profilé 2a est ou non un tronçon d'extrémité.

La pièce de connexion mécanique fixe 1 comporte, ensuite, un second berceau 5b, ayant un second axe E, incluant une seconde paroi 6b dont l'intrados 7b est adapté à recevoir, coopérer et venir au contact avec l'extrados 8b d'un tronçon longitudinal 9b du second profilé 2b. Dans la réalisation des figures 2 à 5 et 7 à 13, ce tronçon longitudinal 9b du second profilé 2b peut être un tronçon autre qu'un tronçon d'extrémité et, typiquement n'est pas un tronçon d'extrémité. Lorsque l'on veut désigner de façon générique un berceau, on utilise la référence numérique 5.

De même on utilise la référence numérique 6 pour une paroi, la référence numérique 7 pour l'intrados, la référence numérique 8 pour l'extrados.

Le profilé 2 peut être réalisé en matière plastique armé, présenter un extrados 8 lisse, et être dépourvu d'un revêtement thermoplastique extérieur pouvant être enfoncé localement, comme cela est connu de l'état de la technique antérieur. Comme décrit, la connexion mécanique fixe des profilés 2 entre eux est assurée par leurs seuls extrados 8. D'autre part, il n'est pas nécessaire de prévoir que l'un ou/et l'autre des profilés 2 soit spécialement agencé dans sa portion où il est associé à la pièce de connexion mécanique fixe 1 . Par exemple, il n'est pas nécessaire de prévoir que l'un ou/et l'autre des profilés 2 soit échancré ou percé pour le passage d'un organe de serrage tel qu'un boulon.

La pièce de connexion mécanique fixe 1 comporte, également, une liaison fixe 19 entre le premier berceau 5a et le second berceau 5b. L'expression « liaison fixe » doit être comprise comme désignant une partie de la pièce de connexion mécanique fixe 1 structurellement plus ou moins distincte des berceaux 5a, 5b, qui relie ces berceaux 5a, 5b de sorte qu'ils forment ensemble et avec la liaison fixe 19, un pièce globalement rigide, les berceaux 5a, 5b ayant une position relative fixe l'une par rapport à l'autre.

Avec une telle pièce de connexion mécanique fixe 1 , moyennant une force d'application permanente berceau 5 / profilé 2 associé, dans le sens du contact entre l'intrados 7 du berceau 5 et l'extrados 8 du profilé 2 associé, le berceau 5 et le profilé 2 associé sont joints de manière fixe. C'est ainsi que le premier profilé 2a et le second profilé 2b sont assemblés l'un avec l'autre de manière fixe.

Selon l'invention, la paroi 6 du berceau 5 est composite et comporte, superposées en un tout solidaire, une partie en forme de couche extérieure 10 et une partie en forme de couche intérieure 1 1 . Par ellipse, la partie en forme de couche extérieure 10 est dénommée « couche extérieure » 10 et la partie en forme de couche intérieure 1 1 est dénommée « couche intérieure » 1 1 . Dans les réalisations représentées, cette disposition constructive se trouve tant pour le premier berceau 5a que pour le second berceau 5b.

Le terme « superposé » doit être compris comme signifiant que les deux parties 10 et 1 1 sont placées l'une sur l'autre et l'expression « tout solidaire » comme signifiant que les deux parties 10 et 1 1 sont indissociables, une fois réalisées.

Le terme « couche » doit être compris comme signifiant que les parties 10 et 1 1 ont une étendue superficielle - qui en l'espèce n'est pas plate - et une épaisseur relativement faible - et qui en l'espèce n'est pas constante - comparativement à l'étendue superficielle. Le terme « intérieur » et le terme « extérieur » doivent être compris en relation avec ce qui, dans l'assemblage de profilé, se trouve, respectivement, vers l'intérieur - c'est-à-dire à proximité ou tourné dans vers les profilés 2 -, et vers l'extérieur - c'est-à-dire distant, séparé, éloigné ou tourné à l'opposé des profilés 2 -. La couche extérieure 10 est située vers l'extrados ou face libre extérieure 12 du berceau 5 et de la pièce de connexion mécanique fixe 1 . Elle est limitée, vers l'extérieur, par cet extrados, face libre extérieure 12, et, vers l'intérieur par une interface de solidarisation rigide 13 avec la couche intérieure 1 1 .

La couche intérieure 1 1 est située vers l'intrados ou face libre intérieure 7, du berceau 5 et de la pièce de connexion mécanique fixe 1 . Elle est limitée, d'un côté (vers l'intérieur), par cet intrados, face libre intérieure 7, et, de l'autre côté (vers l'intérieur) par une interface de solidarisation rigide 15 avec la couche extérieure 10.

La couche extérieure 10 présente une rigidité élevée et une résistance élevée comparables à celles d'un acier rigide et résistant et donc indéformable. Elle peut être réalisée en une matière plastique qui est un thermoplastique polyamide partiellement aromatique, en particulier renforcé de fibres de verre, de carbone ou analogue.

La couche intérieure 1 1 est en polyuréthane thermoplastique ou analogue, ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, mais faible. Pour illustrer le faible degré de souplesse, on peut dire qu'une forte application d'un doigt sur l'intrados, face libre intérieure 7, de la couche intérieure 1 1 est insuffisante pour la déformer, alors qu'une forte application avec un outil pointu (tel qu'un tournevis) conduit à une déformation locale, en l'espèce un enfoncement, circonscrit à l'endroit où l'outil pointu est appliqué. De plus, cette déformation locale, enfoncement, est élastique, l'intrados, face libre intérieure 7, revenant à sa forme initiale une fois qu'a cessé l'application de l'outil pointu. Ainsi, lorsque l'assemblage de profilés est réalisé, la couche intérieure 1 1 n'est pas, ou substantiellement pas, ou que très peu comprimée. En outre, l'intrados, face libre intérieure 7, est uniforme et lisse. Elle est en particulier dépourvue des saillies connues de l'état de la technique antérieur. De plus, elle présente un frottement au glissement élevé par rapport à l'extrados 8 des profilés 2. La souplesse de la couche intérieure 1 1 a essentiellement pour fonction de faire en sorte que lors de la réalisation de l'assemblage de profilés par application respective pièce de connexion mécanique fixe 1 / profilé 2, l'intrados, face libre intérieure 7, de la couche intérieure 1 1 épouse parfaitement et de façon intime l'extrados 8 du profilé 2 considéré. La souplesse de la couche intérieure 1 1 n'a pas donc pour effet un écrasement substantiel de la couche intérieure 1 1 , comme cela serait le cas, par exemple, avec un joint compressible en matière plastique dont l'épaisseur peut être diminuée de façon importante dès lors que l'on exerce sur lui une pression même limitée. Par ailleurs, selon une réalisation, la paroi 6 de berceau 5 peut être, respectivement est, exempte de couche métallique rigide.

L'interface de solidarisation rigide 13 de la couche extérieure 10 et l'interface de solidarisation rigide 15 de la couche intérieure 1 1 sont solidarisées de façon fixe et indissociable.

Pour obtenir une telle structure, on peut réaliser la paroi 6 et la pièce de connexion mécanique fixe 1 par injection d'une matière plastique formant la couche extérieure 10 et du polyuréthane thermoplastique ou analogue formant la couche intérieure 1 1 , en particulier par bi-injection.

Avec une telle réalisation, la force d'application permanente berceau 5 / profilé 2 associé, précédemment mentionnée est telle que l'intrados, face libre intérieure 7, du berceau 5 est appliqué de façon intime sur l'extrados 8 du profilé 2 associé, à la manière d'une ventouse, ce qui participe ainsi à la connexion mécanique fixe de la pièce de connexion mécanique fixe 1 et des deux profilés 2.

Par « à la manière d'une ventouse » appliqué à l'intrados, face libre intérieure 7, du berceau 5 et à l'extrados 8 du profilé 2 associé, l'on doit comprendre que la couche intérieure 1 1 , sans être stricto sensu une ventouse, agit d'une manière qui s'apparente à celle d'une ventouse, en ce sens que par suite de l'application de façon intime de l'intrados, face libre intérieure 7 - qui est uniforme et lisse - sur l'extrados 8, la première (intrados, face libre intérieure 7) tend à adhérer, ou adhère, au second (extrados 8), l'air entre eux ayant tendance à être chassé ou étant chassé, et ce du fait de la certaine souplesse de la couche intérieure 1 1 , de la rigidité du profilé 2, et alors qu'il est possible que la totalité de l'intrados, face libre intérieure 7, destiné à venir être appliqué sur et au contact de l'extrados 8 est, comme la couche intérieure, en polyuréthane thermoplastique ou analogue. Cette réalisation est donc tout à fait différente de celle connue de l'état de la technique antérieur, ou l'intrados, face libre intérieure, comporte des saillies mordant dans un revêtement thermoplastique dont est pourvu le profilé. Dans la réalisation représentée sur les figures 2 à 5, l'interface de solidarisation rigide 13 de la couche extérieure 10 du premier berceau 5a est uniforme, sans inégalités substantielles, et, de même, l'interface de solidarisation rigide 15 de la couche intérieure 1 1 du premier berceau 5a est uniforme, sans inégalités substantielles.

Dans cette même réalisation, l'interface de solidarisation rigide 13 de la couche extérieure 10 du second berceau 5b comporte des reliefs 16a, en particulier des creux et des saillies alternées transversales (par rapport à l'axe E), et l'interface de solidarisation rigide 15 de la couche intérieure 1 1 du second berceau 5b comporte des reliefs 16b, en particulier des creux et des saillies alternées transversales (par rapport à l'axe E), les reliefs 16a et 16b étant complémentaires. Cette disposition constructive assure une solidarisation élevée entre les deux couches 10 et 1 1 .

Selon une réalisation tout spécialement illustrée par les figures 3 à 7 et 9, la couche intérieure 1 1 du berceau 5 se prolonge par une extension 17 formant un rebord latéral assez mince, dirigé à l'opposé de l'axe D, E. Cette extension formant rebord latéral 17 est solidaire au contact d'un chant longitudinal 18 de la couche extérieure 10 du berceau 5. Par « assez mince », l'on doit comprendre que l'épaisseur de l'extension formant rebord latéral 17 est, en valeur relative, une fraction - par exemple de l'ordre de 20% - de l'épaisseur de la paroi 6, et, en valeur absolue, de l'ordre du millimètre. Dans la réalisation représentée, qui n'est pas exclusive d'autres, un chant longitudinal 18 de la couche extérieure 10 du berceau 5, est couvert substantiellement en totalité par une extension formant rebord latéral 17. Avec une telle réalisation, l'extension formant rebord latéral 17 forme le chant du berceau 5.

D'autre part, dans une réalisation, l'extension formant rebord latéral 17 est prévue tant pour le premier berceau 5a, que pour le second berceau 5b, ainsi que la liaison fixe 19. Dans ce cas, et pour une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa, cette extension formant rebord latéral 17 se trouve sur la totalité de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa, se trouvant dans le plan de joint P avec une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab analogue. Cette extension formant rebord latéral 17 forme alors la zone de jointure des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et 3ab. Ainsi, lorsqu'une première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa est associée rigidement à une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab analogue, les deux extensions formant rebord latéral 17 formant rebord des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3aa et 3ab peuvent être en contact l'une avec l'autre ou à proximité immédiate l'une de l'autre, de sorte qu'aucun jour, ou aucun jour substantiel, n'existe entre les deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3aa et 3ab. L'extension formant rebord latéral 17 de la couche intérieure 1 1 du berceau 5 peut se prolonger par un développement 20 de la matière constitutive de la couche intérieure 1 1 , lequel développement 20 de matière de la couche intérieure 1 1 est solidaire au contact de l'extrados, face libre extérieure 12, de la couche extérieure 10 du berceau 5. Dans les réalisations représentées, le développement 20 de matière de la couche intérieure 1 1 est prévu sur le second berceau 5b. Dans ces réalisations, ce développement 20 prend la forme de deux languettes s'étendant transversalement sur le second berceau 5b. Egalement dans ces réalisations, le développement 20 de matière de la couche intérieure 1 1 est solidaire au contact et emplit une partie en creux 21 ménagée dans l'extrados, face libre extérieure 12, de la couche extérieure 10 du berceau 5. Ce qui a été décrit plus spécialement pour le second berceau 5b peut être transposé au premier berceau 5a.

La prévision d'une telle partie en creux 21 et la prévision que le développement 20 de matière de la couche intérieure 1 1 emplit la partie en creux 21 , permet que l'extrados, face libre extérieure 12, de la pièce de connexion mécanique fixe 1 , à l'endroit du berceau 5, peut être uniforme et lisse, notamment dépourvue de saillies et d'inégalités substantielles, avec les avantages inhérents.

Selon une réalisation tout spécialement illustrée par la figure 9, la couche intérieure 1 1 du premier berceau 5a se prolonge à l'opposé du premier berceau 5a par une extension 35 dirigée transversalement à l'axe D vers l'extérieur. Cette extension 35 forme le chant transversal distal 29 de la première extrémité de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a. Avec une telle disposition, l'on empêche que la mise en place d'un premier profilé 2a dans les deux premiers berceaux 5a en vis-à-vis d'un ensemble 4 de deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, par coulissement axial le long de l'axe D détériore la couche intérieure 1 1 ou son association avec la couche extérieure 10 à cet endroit.

On se réfère maintenant plus spécialement à la figure 3 qui illustre, dans le cas d'une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, que le premier berceau 5a comporte à l'intérieur une saillie ou cloison transversale 22 situé vers la liaison fixe 19. Le premier profilé 2a, qui s'étend tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a (à l'opposé du second berceau 5b) peut, si nécessaire venir en butée contre cette saillie ou cloison transversale 22. Ce qui a été décrit plus spécialement pour une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a peut être transposé à une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 4 et 9 qui illustrent, dans le cas d'une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, que le second berceau 5b s'étend d'un bord à l'autre bord de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a en la traversant de part en part. Avec une telle réalisation, la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a est apte à être connectée à un second profilé 2b unique s'étendant des deux côtés de la pièce de connexion mécanique subordonnée 3a. Mais cette réalisation permet également une connexion avec un second profilé 2b s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique subordonnée 3a. Elle permet également une connexion à deux seconds profilés 2b disposés en prolongement l'un de l'autre, s'étendant chacun tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a à l'opposé l'un de l'autre. Ce qui a été décrit plus spécialement pour une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a peut être transposé à une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b.

Dans une autre réalisation, non représentée, le second berceau 5b s'étend d'un bord à l'autre bord de la pièce de connexion mécanique fixe 1 en la traversant de part en part, mais il comporte à l'intérieur une saillie ou cloison transversale. Dans ce cas, la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a est apte soit à être connectée à un second profilé 2b unique s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a soit à être connectée à deux seconds profilés 2b en prolongement l'un de l'autre, s'étendant chacun tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a. Cette disposition peut être appliquée tant à une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a qu'à une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b.

Dans une autre réalisation, non représentée, le second berceau 5b s'étend sur une partie seulement entre les deux bords de la pièce de connexion mécanique fixe 1 , sans la traverser de part en part. Dans ce cas, la pièce de connexion mécanique fixe 1 est apte à être connectée à un second profilé unique s'étendant tout entier d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe 1 . Cette disposition peut être appliquée tant à une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a qu'à une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b.

Dans les réalisations représentées sur les figures 2 à 5 et 7 à 9, le premier axe D et le second axe E sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon transversale, à angle droit. Cette réalisation n'est pas limitative, les axes D et E pouvant aussi, dans d'autres réalisations non représentées, être disposés transversalement l'un par rapport à l'autre, mais avec une inclinaison, ou bien être disposés de façon parallèle, soit coaxiale en prolongation l'un de l'autre soit en étant écartés transversalement l'un de l'autre, ou bien encore être côte à côte avec une certaine inclinaison, comme illustré par les figures 12 et 13.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 2 à 5 et 7 à 9 qui illustrent une pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, un ensemble de connexion mécanique fixe 4 comprenant deux telles pièce de connexion mécanique fixe subordonnées 3aa et 3ab et l'assemblage correspondant des profilés 2a et 2b.

Une première pièce de connexion mécanique fixe subordonnées 3aa est apte et destinée à être associée rigidement à une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab, analogue, de part et d'autre des profilés 2a et 2b.

Avec une telle pièce de connexion mécanique fixe subordonnées 3a, le premier berceau 5a et le second berceau 5b sont tournés d'un même côté de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, vers un axe F, orthogonal aux axes D et E.

Les chants longitudinaux du premier berceau 5a et du second berceau 5b, tout spécialement formés par l'extension formant rebord latéral 17 de la couche intérieure 10 sont sensiblement coplanaires ou tangents, et définissent le plan de joint P. Dans la liaison fixe 19, il est prévu un trou traversant épaulé 23, apte et destiné à permettre le montage d'une partie d'un moyen de serrage 24 - tel qu'un boulon - de la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab.

Le trou traversant 23 s'étend selon l'axe F. Dans l'ensemble de connexion mécanique fixe 4, les deux trous traversant 23 de la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab viennent en correspondance, l'agencement du trou 23 sur la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a étant apte et destinés à cette fin.

Avec de telles pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3aa, 3ab, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du moyen de serrage 24, des deux pièces de connexion subordonnées 3aa, 3ab sur l'extrados 8 des deux profilés 2a, 2b. Selon une réalisation, la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a ne comporte qu'un seul trou traversant épaulé 23 disposé en position médiane. Avec une telle pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, la liaison fixe 19 qui s'étend de sorte à être attenante au premier berceau 5a dans son prolongement axial et au chant longitudinal proximal 25 du second berceau 5b.

Dans cette liaison fixe 19 est ménagé le trou traversant épaulé 23 situé en position médiane. Sont ménagés de façon symétrique par rapport au trou traversant épaulé 23, une saillie de positionnement 26a et un trou de positionnement 26b, s'étendant dans la même direction que l'axe du trou, c'est-à-dire selon l'axe F. La disposition de la saillie de positionnement 26a et du trou de positionnement 26b sur la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a est telle que, lorsque la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab sont associées, la saillie de positionnement 26a de l'une coopère avec le trou de positionnement 26b de l'autre et inversement.

Dans une réalisation, le trou traversant épaulé 23 d'une première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa est apte à destiné à recevoir un écrou 24b du moyen de serrage 24 et il est prévu, dans ce trou 23, une garniture 27 en un matériau ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, tel qu'un polyuréthane thermoplastique ou analogue. Ainsi, l'écrou 24b peut être enfoncé à force dans la garniture 27 et maintenu en position par elle lors du montage du moyen de serrage 24, la partie vis 24a du moyen de serrage traversant le trou 23 de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab.

Il est possible que l'extrados, face libre extérieure 12, de la couche extérieure 10 et de la pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a soit essentiellement uniforme et lisse, moyennant, le cas échéant, la présence d'une zone fonctionnelle localisée en creux 28, en relation avec une bague de verrouillage 31 . Une telle zone fonctionnelle localisée en creux 28 formant une rainure de verrouillage 28 peut être prévue sur le premier berceau 5a et s'étendre à partir du chant transversal libre 29 de ce premier berceau 5a. Une telle zone fonctionnelle localisée en creux 28 formant rainure de verrouillage 28 est apte et destinée à coopérer avec un téton 30 d'une bague de verrouillage 31 .

Dans une réalisation, la largeur du premier berceau 5a est du même ordre de grandeur que longueur du second berceau 5b, la pièce de connexion mécanique rigide subordonnée 3a pouvant s'inscrire dans une enveloppe ayant, par exemple, une longueur de l'ordre d'une petite dizaine de centimètres, une largeur de l'ordre de cinq centimètres et une hauteur de l'ordre de deux centimètre, non compris la saillie de positionnement, la pièce de connexion mécanique rigide subordonnée 3a pouvant avoir une masse de l'ordre de 35 grammes.

Dans la réalisation représentée, l'intrados 7a du premier berceau 5a et l'intrados 7b du second berceau 5b ont, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire, la première paroi 6a et la seconde paroi 6b ayant en section droite transversale, une forme générale sensiblement semi circulaire. Toutefois, cette réalisation n'est pas exclusive d'autres.

L'ensemble de connexion mécanique fixe 4 comprend une première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et une seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée analogue 3ab. Il comprend également le moyen de serrage 24 et, lorsque cela est prévu, la bague de verrouillage 31 . Cette bague de verrouillage 31 est de forme annulaire avec au moins un téton radial 30 vers l'intérieur. Elle est apte et destinée à être disposée autour de la première pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3aa et de la seconde pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3ab, du côté de leurs premiers berceaux 5a, et autour du premier profilé 2a, de sorte à coopérer avec frottement avec les extrados, faces libres extérieures 12, un téton 30 étant apte et destiné à coopérer avec une rainure de verrouillage 28.

Une autre réalisation possible des deux pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3a et d'un ensemble de connexion mécanique fixe 4 les comportant est illustrée par les figures 12 et 13. Contrairement à la réalisation des figures 2 à 5 et 7 à 9 où le premier axe D et le second axe E sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon transversale, à angle droit, dans la réalisation des figures 12 et 13, le premier axe D du premier berceau 5a et le second axe E du second berceau 5b sont disposés côte à côte avec une petite inclinaison d'un angle aigu pouvant être de l'ordre d'une dizaine de degrés, cette valeur d'inclinaison n'étant toutefois pas limitative. Avec une telle réalisation, chaque pièce de connexion mécanique fixe subordonnée 3a peut être symétrique par rapport à un plan passant par l'axe F, disposé de façon médiane par rapport aux axes D et E. D'autre part, contrairement à la réalisation des figures 2 à 5 et 7 à 9 où le premier profilé 2a est maintenu dans son tronçon longitudinal d'extrémité 9a, dans la réalisation des figures 12 et 13, le premier profilé 2a est maintenu dans un tronçon longitudinal 9a qui, selon les besoins et les réalisations, est un tronçon d'extrémité ou est un tronçon autre qu'un tronçon d'extrémité. Selon une variante particulière de cette réalisation, le premier axe D du premier berceau 5a et le second axe E du second berceau 5b sont disposés côte à côte de façon parallèle, sans inclinaison l'un par rapport à l'autre.

Des pièces de connexion mécanique fixe subordonnées 3a selon les différentes réalisations décrites précédemment permettent de réaliser un tel ensemble de connexion mécanique fixe 4 qui, avec le premier profilé 2a et le second profilé 2b permettent de réaliser un assemblage de profilés, connectés de façon rigide.

Avec un tel assemblage, le premier profilé 2a et/ou le second profilé 2b est un profilé fermé tel qu'un tube creux, en particulier un tube en matière plastique armé à extrados lisse, en particulier dépourvu d'un revêtement thermoplastique extérieur pouvant être enfoncé localement.

Dans une réalisation, l'extrados 8 des profilés 2a, 2b, a, en section droite transversale, une forme circulaire, et l'intrados 7 du premier berceau 5a et du second berceau 5b a, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire, la première paroi 6a et la seconde paroi 6b ayant en section droite transversale, une forme générale sensiblement semi circulaire. Cette réalisation n'est pas exclusive d'autres.

Avec un tel assemblage de profilés, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du moyen de serrage 24, des deux pièces de connexion subordonnées 3aa, 3ab sur l'extrados 8 des deux profilés 2a, 2b. On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 10 et 1 1 qui illustrent une pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b et l'assemblage correspondant des profilés 2a et 2b.

Avec une telle pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b, le premier berceau 5a et le second berceau 5b sont tournés d'un côté et de l'autre de la pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b, vers l'axe F. Dans la réalisation représentée sur la figure 10, les chants longitudinaux 32 du premier berceau 5a et la face extérieure 33 du second berceau vers la liaison fixe 19 sont sensiblement coplanaires ou tangents.

Avec une réalisation telle que celle représentée sur les figures 10 et 1 1 , pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du poids premier profilé 2a sur le premier berceau 5a en-dessous et par le poids du second berceau 5b et de la pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b sur le second profilé 2b en-dessous.

Avec une telle pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b, on peut réaliser un assemblage de profilés comprenant un premier profilé 2a et un second profilé 2b connectés mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, par une pièce de connexion mécanique autonome 3b.

Dans un tel assemblage, et comme illustré par la figure 10, le premier profilé 2a peut être un profilé ouvert ayant une section transversale en forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U et le second profilé 2b peut être un profilé fermé tel qu'un tube. Comme précédemment, le profilé ouvert 2a et le tube 2b peuvent être réalisés en matière plastique armé à extrados lisse, et en particulier être dépourvus d'un revêtement thermoplastique extérieur pouvant être enfoncé localement.

Dans une réalisation, l'extrados 8 du premier profilé 2a a, en section droite transversale, une forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U et l'intrados 7a du premier berceau 5a a, en section droite transversale, une forme de U ou de pseudo U ou comprenant un U. Et l'extrados 8 du second profilé 2a a, en section droite transversale, une forme circulaire, l'intrados 7b du second berceau 5b ayant, en section droite transversale, une forme sensiblement semi circulaire. Cette réalisation n'est pas exclusive d'autres. Avec une telle réalisation, pour la connexion mécanique fixe, il y a application permanente, ferme et intime, et mise en oeuvre du poids premier profilé 2a sur le premier berceau 5a en-dessous et par le poids du second berceau 5b et de la pièce de connexion mécanique fixe autonome 3b sur le second profilé 2b en-dessous.

Les deux pièces de connexion mécanique fixe autonome 3b des figures 10 et 1 1 se distinguent l'une de l'autre par le fait que celle de la figure 1 1 comporte une saillie 34 située sur la face extérieure 33 du second berceau 5b s'étendant parallèlement à l'axe E sur, ici, toute la longueur axiale du second berceau 5b. Cette saillie a une dimension hors tout comptée le long de l'axe F qui est de l'ordre de grandeur de la profondeur du second berceau 5b le long de cet axe F.

L'invention porte également sur une structure porteuse modulaire comprenant une pluralité de profilés 2 et une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe 1 , une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe subordonnée 3a, un ou plusieurs ensembles de connexion mécanique fixe 4, une ou plusieurs pièces de connexion mécanique fixe autonome 3b, agencés pour assurer une connexion mécanique fixe entre les profilés 2. Une telle structure porteuse modulaire est ajourée, rigide, et elle est conçue pour être adaptée et destinée à la réalisation d'ensembles fonctionnels avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing ».

De tels ensembles fonctionnels pour un processus de production industrielle ou de logistique ou de distribution avec mise en oeuvre du « Lean Manufacturing », sont par exemple des rayonnages, des embases (par exemple pour plan de travail), des dessertes, des dispositifs de convoyage, de guidage, de « picking », des dispositifs de déchargement, des chariots, des wagons, des postes de travail. Ils comprennent une structure porteuse modulaire telle que mentionnée précédemment et un ou plusieurs dispositifs fonctionnels complémentaires spécifiques, tels que réceptacles, rails, galets, butées, glissières, roues, moyens d'entraînement ou de déplacement.

Enfin, sous un autre aspect, l'invention porte sur l'utilisation d'une paroi composite 6 qui comporte, superposées en un tout solidaire une partie en forme de couche extérieure 10, vers l'extrados 12, ayant une rigidité élevée et une résistance élevée comparables à celles d'un acier rigide et résistant, et une partie en forme de couche intérieure 1 1 , en polyuréthane thermoplastique ou analogue, ayant une bonne résistance et une certaine souplesse élastique, pour former une pièce de connexion mécanique fixe 1 , 3a, 3b, destinée à connecter mécaniquement de manière fixe, le cas échéant amovible, un premier profilé 2a et un second profilé 2b.