UIS USITIF MECANISE ET AUTOMATISE DE PROTEC I IUN UU ut SUBSTITUTION RAPIDE DES SOLS FRAGILES, NOTAMMENT DES PELOUSES

DES STADES ET AUTRES COURTS DE JEUX DE BALLES

Domaine technique :

La présente invention relève du domaine de la Mécanique et particulièrement des dispositifs destinés à déplacer et à immobiliser des charges.

Les dispositifs de l'invention permettent à une charge, entre deux situations données, d'être alternativement entraînée ou immobilisée, en toute sécurité et avec précision, dans des mouvements linéaires ou circulaires, généralement d'élévation ou de translation, dont l'amplitude excède largement les dimensions minimales du dispositif.

La présente invention trouve des applications préférentielles dans les équipements de lieux dont les activités nécessitent de porter et de maintenir à des niveaux variables des planchers accueillant du public ou des charges inertes. On citera à titre d'exemple les ateliers de montage ; les plates-formes de travail en hauteur ; les ascenseurs domestiques ; les dispositifs de machinerie scénique et en particulier les fosses d'orchestres ; les passerelles mobiles destinées aux éclairages, à la sonorisation ou encore à la mise à niveau d'écrans électroniques dans les studios de cinéma ou de télévision, suspendues dans les charpentes ou mobiles sur un sol de référence rigide ; ou encore les espaces récréatifs polyvalents dont les planchers mobiles peuvent être alternativement utilisés en gradins, avec ou sans sièges, ou en larges plateaux plans ; mais également les gradins télescopiques avec ou sans pente variable ; dans le domaine des menuiseries métalliques, des baies vitrées de grandes dimensions à effacement vertical dans le plafond pour rendre totalement libre les surfaces au sol ; tous les systèmes de stockage en sous sol, en plafond ou encore rétractable dans les murs, particulièrement appropriés aux magasins de vente au public ; les élévateurs de très grandes dimensions nécessaires à la manutention en mode automatique des planchers de substitution des arènes sportives, pour protéger les aires de jeu particulièrement fragiles; etc.

Etat de la technique antérieure : L'art antérieur fait trop souvent l'impasse sur la sécurité et davantage encore sur la précision, en ce qu'elle met en œuvre d'encombrantes structures extensibles dites à « ciseaux », mues par des vérins hydrauliques, des câbles, des chaînes ou des bobines à rubans déployables, tous moyens dont la fonction exclusive consiste à fournir une certaine force dans une certaine direction, le plus souvent largement supérieure à la charge à déplacer à cause des leviers en tous genres et toutes directions, qui relient la charge au moyen principal pour le faire. Tout cet attirail ne fait qu'alourdir, agrandir et rendre plus onéreux, le dispositif, réduisant d'autant son efficacité sans aucune contrepartie pour la stabilité, la sécurité et bien évidemment de la précision qui diminue d'autant plus que le nombre de pièces et de liaisons croit.

Il y a donc des avantages incontestables à relier directement la charge et le moyen, une question de fond sur laquelle le demandeur fait porter ses efforts ainsi que le témoignent entre autre, les brevets et demandes de brevets déposés en France, ayant reçu les numéros d'enregistrement nationaux suivants : 04 10393 ; 02 12950 ; 04 11489 et 04 01245 auxquels il est fait ici référence.

Exposé de l'invention : L'art antérieur prend pour base de départ les dimensions mêmes du mécanisme générateur pour en déduire les déplacements possibles. Cette approche produit inévitablement des amplitudes de déplacement notoirement inférieures à l'encombrement du mécanisme générateur puisque le mécanisme et son « produit » pourraient on dire, doivent rester structurellement liés pour former un tout capable de maintenir la charge qui lui est imposée.

Le « produit », autrement dit, le déplacement ou encore la course représente généralement une « fraction » du mécanisme générateur, un rendement limité auquel on a cru palier par une profusion de leviers et ciseaux en tous genres. La présente invention se propose de remédier aux insuffisances de l'art antérieur et entend multiplier et non diviser « le produit » du mécanisme générateur, tout en le débarrassant de l'encombrant attirail de leviers, d'autant plus redondants que le principe fondateur de la Mécanique est déjà lui-même un levier : la rotation d'un arbre fileté provoque le déplacement selon son axe longitudinal d'un écrou complémentaire, à la condition que le dit écrou soit « prisonnier ».

A cet effet, selon une première caractéristique, le déplacement et l'immobilisation d'une charge dont l'amplitude du déplacement requis, est largement supérieure à l'encombrement du moyen qui doit le générer, est le produit, non d'un membre unique, mais tout au contraire d'une pluralité de membres identiques et longilignes formant un équipage, se déplaçant simultanément les uns par rapport aux autres, selon leurs axes longitudinaux parallèles entre eux, d'une même fraction de cette amplitude, étant tous asservis les uns aux autres et par l'un quelconque d'entre eux à une même source d'énergie rotative par un dispositif de transmission de puissance identique pour chacun des membres de l'équipage, conçu pour les relier les uns aux autres sans solution de continuité, comprenant notamment un arbre fileté portant au moins une rainure de clavette sur toute la longueur de son filetage, et en une de ses extrémités volontairement sans filetage, présente une niche , dans l'alignement avantageux de la rainure , équipée d'une clavette saillante trouvant sa contre forme dans l'alésage interne du moyeu d'une première roue dentée , qui par ces moyens est asservie en rotation avec l'arbre qui la porte, et sur lequel, elle est maintenue fixe en cette position avantageusement déterminée en faisant varier le diamètre de l'arbre et l'alésage du moyeu de cette première roue dentée , et une seconde roue dentée , reflet de la première en ce qu'elle a le même nombre de dents , le même module et dont on a rigoureusement alignée les dents avec celles de la première roue dentée qu'elle prolonge, en concordance avec l'alignement des rainures de clavettes que portent les alésages internes de leurs moyeux respectifs , et dans la rainure de clavette du moyeu de cette seconde roue dentée dont l'alésage excède très légèrement le diamètre de l'arbre fileté, est fermement fixée une clavette qui trouve sa contrepartie dans la rainure continue que porte l'arbre fileté , ce qui permet à cette seconde roue dentée de coulisser le long de l'arbre tout en lui étant asservie en rotation , et c'est avantageusement que cette seconde roue dentée et l'écrou complémentaire de l'arbre fileté sont solidarisés par une liaison rotative permettant à la seconde roue dentée de tourner avec l'arbre fileté et rainuré et simultanément de se déplacer avec l'écrou complémentaire du dit arbre fileté et rainuré , à la condition que le dit écrou soit empêché de tourner, ce qui s'obtient par une liaison rigide avec le membre de l'équipage le plus proche, et le dispositif comprend également au moins une troisième roue dentée , dite libre, dont la fonction est la réalisation de la continuité de la transmission de l'énergie rotative, en ce qu'elle lie la roue dentée coulissante d'un membre à la roue dentée fixe du membre suivant, ce qui induit, du fait de l'étagement de ces deux roues dentées et de leur superposition en leur point de départ , que la longueur de la roue dentée libre doit être au moins égale à la somme des longueurs des deux roues dentées qu'elle doit lier, pour mamtenir actif, tout au long des déplacements selon l'axe longitudinal, le train d'engrenages que forment entre-elles les roues dentées du dispositif, celles asservies à la rotation de l'arbre, la première roue dentée fixe et la seconde roue dentée coulissante , et celles libres , en nombre impairs pour conserver le sens de la rotation de la série des arbres filetés et rainurés, et le premier des nombres impairs, 1, est particulièrement avantageux en terme d'encombrement et de coût.

Selon une seconde caractéristique, l'enveloppe structurelle de chaque membre d'un équipage, un profil droit et creux, dont on peut décider à volonté de la longueur optimale pour chaque équipage, offre une section transversale remarquable par les reliefs structurels que présentent ses cotés , tant externes qu'internes , dont les symétries par rapport à chacun de ses deux axes orthogonaux distribuent et servent efficacement les deux fonctions principales pour lesquelles le profil a été conçu : accueillir en ses extrémités les plus éloignées, un dispositif de guidage et dans la partie centrale tubulaire, le dispositif mécanique de déplacement et d'immobilisation de la charge, fonctions éminemment complémentaires permettant de décharger le dit dispositif mécanique de tous les efforts latéraux pouvant compromettre le rigorisme absolu requis pour la transmission continue de l'énergie rotative d'un dispositif mécanique à son suivant . Les cannelures, judicieusement inversées et appairées, que portent les extrémités en forme de C du profil, sont des formes « femelles » destinées à accueillir les formes complémentaires maies de poulies épaulées avantageusement solidaires du profil en forme de C symétrique d'un membre mais appartenant au membre suivant, un accouplement, là encore sans solution de continuité, dans lequel les cannelures peuvent indistinctement servir de guidage continu aux poulies ou d'ancrage aux bases de ces poulies et par simple inversion systématique de ces deux rôles de guidage ou de base, se réalise une puissante et précise liaison coulissante entre la série des membres consécutifs qui ne peuvent alors se déplacer que selon l'axe longitudinal interdisant les autres déplacements selon les deux axes orthogonaux de la section transversale du profil droit et creux. Selon une troisième caractéristique, dans la partie centrale tubulaire du profil droit et creux, de chacun des membres de l'équipage, sont réalisées, selon l'axe longitudinal, des ouvertures, l'une courte et l'autre longue se développant tout au long du dit axe longitudinal, ouvertures par lesquelles la roue dentée libre et l'écrou qui la porte, d'un membre relie la roue dentée coulissante de ce membre à la roue dentée fixe de l'arbre fileté et rainuré du membre suivant ; l'ouverture courte est dimensionnée pour accueillir la roue dentée libre et l'écrou qui lui sert de support et sur la face opposée, l'ouverture longue permet à la roue dentée libre et à l'écrou qui la porte de se déplacer selon l'axe longitudinal du dispositif pris dans son ensemble, et de déborder les parois de la partie centrale d'un membre pour pénétrer dans la partie centrale du membre suivant par l'ouverture courte qui lui fait face et ce double franchissement de parois, opéré avec précision, suffît à lui seul à immobiliser l'écrou en rotation et forcer son déplacement le long de l'axe longitudinal de l'arbre, fileté et rainuré, dont il est complémentaire, entraînant dans son déplacement les roues dentées qui lui sont asservies mais également et surtout le membre qui le retient «prisonnier », par des moyens connus.

Selon une quatrième caractéristique, les extrémités les plus éloignées , en forme de C du profil droit et creux de chacun des membres d'un équipage débordent les niveaux supérieur et inférieur de la partie tubulaire centrale pour avantageusement accueillir les indispensables paliers de rotation des arbres filetés et rainures, mais également tout système de renvoi d'angle, d'arbres de transmissions de grandes longueurs, d'accouplements , permettant de lier mécaniquement ou de synchroniser électroniquement plusieurs équipages identiques à une même source d'énergie rotative . Les différences de niveaux entre les extrémités du profil droit et creux et la partie centrale , ne limite pas le recouvrement des membres successifs nécessaire à la stabilité de l'ensemble de l'équipage, mais tout au contraire profite au guidage longitudinal et permet d'inscrire l'équipage dans une enveloppe globalement parallélépipédique particulièrement propice aux opérations de logistique tant en amont qu'en aval de la fabrication et du montage des membres qui composent les équipages, telles les gammes dimensionnelles standardisées, pour aisément adapter les performances d'un équipage à la demande ou à l'évolution de cette demande après la mise en service ou à toute opération de service après vente.

Selon une cinquième caractéristique, l'ouverture longue pratiquée sur une des faces de la partie centrale tubulaire du profil droit et creux , est limitée par deux dispositifs d'occultation différents dans le but protéger le dispositif mécanique des nuisances liées à l'environnement dans lequel l'équipage évolue; l'un statique consiste à doter la paroi opposée à la dite ouverture longue d'un membre qui n'est autre que la paroi porteuse de l'ouverture courte du membre voisin , d'une contre forme qui réalise l'occultation lors des déplacements dans l'un des sens, toujours selon les axes longitudinaux des membres . Le second est un dispositif simple, un film protecteur, coulissant dans des guides latéraux et judicieusement aménagés le long des parois de l'ouverture longue, s'enroulant et déroulant sur un tambour avantageusement monté en une position fixe sur le palier de rotation en amont des roues dentées asservies à l'arbre fileté et rainuré, et solidaire de l'écrou complémentaire qui l'entraîne dans ses déplacements selon l'axe longitudinal. Le dispositif de rappel comprend au moins une courroie montée en boucle entre le tambour d'enroulement cité et un tambour symétrique conçu pour rester vide, monté sur le second palier de rotation de l'arbre fileté et rainuré. Un segment de cette courroie est solidarisé à l'écrou pour l'asservir aux déplacements de ce dernier selon l'axe longitudinal.

Selon une sixième caractéristique, des équipages composés d'un même nombre de membres identiques et librement distribués en plan, peuvent être avantageusement contreventés par des plans rigides, droits, courbes ou brisés, judicieusement fixés sur les flancs des membres respectifs et de dimensions telles à former des écrans de protection non seulement continus mais également hermétiques grâce à leurs amples recouvrements.

Selon une septième caractéristique, l'ensemble des moyens de motorisation peut avantageusement être installé sur une quelconque structure porteuse solidaire des membres terminaux dans le but de rendre ces moyens accessibles et opérables tout au long des déplacements des équipages, quelle que soit leur direction spatiale.

Selon une huitième caractéristique, le profil droit et creux des membres est adaptable à d'infinies variations dimensionnelles et de formes, notamment les formes ayant des génératrices courbes.

Brève présentation des figures :

Figure 1 :

Schéma d'une certaine amplitude (1), de son encombrement de départ (2), et de la pluralité de membres (3) d'un équipage (4), distribués les uns par rapport aux autres, selon leurs axes longitudinaux parallèles entre eux (5), d'une même fraction (6) de cette amplitude, par une même source d'énergie rotative (7).

Figure 2 :

Vue en perspective d'un arbre fileté (8) portant une rainure de clavette (9) sur toute la longueur de son filetage, et à une extrémité (10) ayant un diamètre (15), une niche (11), dans l'alignement de la rainure (9), équipée d'une clavette saillante (12) trouvant sa contre forme (13) dans l'alésage interne du moyeu (16) d'une première roue dentée (14). Figure 3 :

Vue en perspective de la seconde roue dentée (17), mettant en évidence les caractéristiques qu'elle partage avec la première roue dentée (14), le nombre de dents (18), le même module (19) et l'alignement de leurs dentures (20), l'alignement (21) des rainures de clavettes (14a) et (17a) que portent les alésages internes de leurs moyeux respectifs.

Figure 4 :

Détail du moyeu (22) de cette seconde roue dentée (17), de son alésage (23) légèrement supérieur au diamètre de l'arbre fileté (24), de la clavette (25) solidaire du dit moyeu (22), et de sa contrepartie, la rainure (9) continue de l'arbre fileté (8), permettant à cette seconde roue dentée (17) de coulisser le long de l'arbre (8) tout en lui étant asservie en rotation, Figure 5 :

Détail de la liaison rotative (27) de la seconde roue dentée (17) et l'écrou (26) complémentaire de l'arbre fileté (8).

Figure 6 :

Détail de la liaison rigide entre l'écrou (26) et le membre de l'équipage le plus proche

(28).

Figure 7:

Détail de la troisième roue dentée (29), dite libre, liant la roue dentée coulissante (17) d'un membre (3) à la roue dentée fixe (14) du membre suivant (3 ').

Figure 8 :

Détail mettant en évidence la relation entre les longueurs (33), (34) et (35) respectivement des trois roues dentées (29), (17) et (14) en leur situation de départ (32), position initiale ou se forme le train d'engrenages (36).

Figure 9 :

Schéma illustrant l'importance du nombre impair de roue dentée libre (29) pour préserver le sens de la rotation (37) de la série (38) des arbres filetés et rainurés (8). Figure 10 :

Vue en coupe transversale (42) du profil doit et creux (40') de l'enveloppe structurelle (40) de chaque membre (3) d'un équipage (4), de longueur fixe (41) pour chaque équipage , mettant en évidence les reliefs structurels (43) de ses cotés (44),(45),(46),(47), tant externes qu'internes (44'), (45') (46') (47') , les symétries par rapport à chacun de ses deux axes orthogonaux (48), (49), la distribution des deux fonctions principales pour lesquelles le profil a été conçu : accueillir en ses extrémités (50), (51) , un dispositif de guidage (52) et dans la partie centrale tabulaire (53), le dispositif mécanique (54) de déplacement et d'immobilisation de la charge.

Figure 11 :

Détails du dispositif de guidage, des cannelures (55) (56) (57) (58), inversées et appairées, (55')(56')(57')(58') portées par les extrémités en forme de C (50), (51) du profil (40'), des formes « femelles » (59) et des formes complémentaires maies (59') de poulies épaulées (60) des profils en forme de C (50),(51), symétrique d'un membre (3) mais appartenant au membre suivant (3'). Mise en évidence du double rôle des dites cannelures : guidage continu (61) des poulies épaulées (60) ou d'ancrage (62) aux bases (63) de ces poulies épaulées (60).

Figure 12 :

Détails des ouvertures, courte (64) et longue (65) pratiquées, selon l'axe longitudinal (5) dans la partie centrale tabulaire (53) du profil (40') droit et creux, de chacun des membres (3),(3n)de l'équipage (4),

Figure 13 :

Détails mettant en évidence les fonctions respectives des deux ouvertures : l'ouverture courte (64) accueille la roue dentée libre (29) et l'écrou (26), l'ouverture longue (65) permet à la roue dentée libre (29) et à l'écrou (26) de se déplacer selon l'axe longitudinal (5).

Figure 14 :

Détails mettant en évidence une méthode d'immobilisation de l'écrou (26) par le débordement des parois (66)et (66') de la partie centrale (53) d'un membre (3) pour pénétrer dans la partie centrale (53') du membre suivant (3n) par l'ouverture courte (64), provoquant son déplacement le long de l'axe longitudinal (5) de l'arbre, fileté et rainuré (8), dont il est complémentaire, lorsque celui tourne, entraînant dans son déplacement les roues dentées qui lui sont asservies (17) et (29), mais également et surtout le membre (3n) qui le retient «prisonnier », par des moyens connus.

Figure 15 :

Vue frontale d'un membre (3) dont les extrémités les plus éloignées (50) et (51) en forme de C du profil droit et creux (40') de chacun des membres (3) (3n) d'un équipage (4) débordent les niveaux supérieur (67) et inférieur (67') de la partie tubulaire centrale (53) pour avantageusement accueillir les indispensables paliers de rotation (68) et (68') des arbres filetés et rainures (8), mais également tout système de renvoi d'angle (69), d'arbres de transmissions de grande longueurs (70), d'accouplements (71), permettant de lier mécaniquement ou de synchroniser électroniquement plusieurs équipages identiques (4), (4n) à une même source d'énergie rotative (7).

Figure 16 :

Vue mettant en évidence que l'enveloppe (72) d'un équipage (4) est globalement parallélépipédique dans le but de faciliter sa manutention. Figure 17 :

Détails du système statique d'occultation de l'ouverture longue (65) par une contre forme (73)

Figure 18 :

Détails du système d'occultation rétractable de l'ouverture longue (65) par un film protecteur (74), coulissant dans des guides latéraux (66a) et (66b) aménagés le long des parois de l'ouverture longue (65), s'enroulant et déroulant sur un tambour (75) avantageusement monté en une position fixe sur le palier de rotation (68) en amont des roues dentées (14) et (17) asservies à l'arbre fileté et rainuré (8), et solidaire de l'écrou complémentaire (26) qui l'entraîne dans ses déplacements selon l'axe longitudinal (5).

Figure 19 :

Vue du dispositif de rappel du film protecteur (74) qui comprend au moins une courroie (76) montée en boucle entre le tambour d'enroulement cité (75) et un tambour symétrique (75') conçu pour rester vide, monté sur le second palier (68') de rotation de l'arbre fileté et rarnuré (8). Un segment (77) de cette courroie est solidarisé à l'écrou (26) pour l'asservir aux déplacements de ce dernier selon l'axe longitudinal (5). Figure 20 :

Vues en plan et en élévation des contreventements rigides possibles doits (78), courbes (79) ou brisés (80) des membres (3) d'une pluralité d'équipages identiques (4) librement distribués en plan, peuvent être avantageusement contreventés par des plans rigides, droits (77), courbes (78) ou brisés (79), solidaires des flancs respectifs (3f), (3nf) des membres (3), (3n) et de dimensions telles à former des écrans de protection non seulement continus mais également hermétiques grâce à leurs amples recouvrements (81).

Figure 21 :

Vues en plan et en élévation d'une quelconque structure porteuse (82) des moyens de motorisation, avantageusement distribuée sur une structure solidaire des membres terminaux (3t), pour en faciliter l'accès, en tout point du déplacement des équipages (4) indépendamment de la direction des déplacements.

Figure 22 :

Exemples de variations dimensionnelles et formelles du profil droit et creux (40') des membres (3) et aux formes courbes (83).

Figure 7 : Figure de l'abrégé Description d'une forme de réalisation

En référence à ces figures, selon une forme de réalisation préférentielle, le déplacement et l'immobilisation d'une charge dont l'amplitude (1) du déplacement requis, est largement supérieure à l'encombrement (2) du moyen qui doit le générer, est le produit, non d'un membre unique, mais tout au contraire d'une pluralité de membres identiques et longilignes (3) formant un équipage (4), se déplaçant simultanément les uns par rapport aux autres, selon leurs axes longitudinaux parallèles entre eux (5), d'une même fraction (6) de cette amplitude, étant tous asservis les uns aux autres et par l'un quelconque d'entre eux à une même source d'énergie rotative (7) par un dispositif de transmission de puissance identique pour chacun des membres de l'équipage, conçu pour les relier les uns aux autres sans solution de continuité, comprenant notamment un arbre fileté (8) portant au moins une rainure de clavette (9) sur toute la longueur de son filetage, et en une de ses extrémités (10) volontairement sans filetage, présente une niche (11), dans l'alignement avantageux de la rainure (9), équipée d'une clavette saillante (12) trouvant sa contre forme (13) dans l'alésage interne du moyeu d'une première roue dentée (14), qui par ces moyens est asservie en rotation avec l'arbre (8) qui la porte, et sur lequel, elle est maintenue fixe en cette position avantageusement déterminée en faisant varier le diamètre de l'arbre (15) et l'alésage du moyeu (16) de cette première roue dentée (14), et une seconde roue dentée (17), reflet de la première (14) en ce qu'elle a le même nombre de dents (18), le même module (19) et dont on a rigoureusement alignées les dents (20) avec celles de la première roue dentée (14) qu'elle prolonge, en concordance avec l'alignement (21) des rainures de clavettes (14a) et (17a) que portent les alésages internes de leurs moyeux respectifs , et dans la rainure de clavette du moyeu (22) de cette seconde roue dentée dont l'alésage (23) excède très légèrement le diamètre de l'arbre fileté (24), est fermement fixée une clavette (25) qui trouve sa contrepartie dans la rainure continue que porte l'arbre fileté (9), ce qui permet à cette seconde roue dentée (17) de coulisser le long de l'arbre (8) tout en lui étant asservie en rotation , et c'est avantageusement que cette seconde roue dentée (17) et l'écrou (26) complémentaire de l'arbre fileté sont solidarisés par une liaison rotative (27) permettant à la seconde roue dentée (17) de tourner avec l'arbre fileté et rainure (8) et simultanément de se déplacer avec l'écrou complémentaire (26) du dit arbre fileté et rainuré (8) , à la condition que le dit écrou (26) soit empêché de tourner, ce qui s'obtient par une liaison rigide par des moyens connus, avec le membre de l'équipage le plus proche (28), et le dispositif comprend également au moins une troisième roue dentée (29), dite libre, dont la fonction est la réalisation de la continuité de la transmission de l'énergie rotative, en ce qu'elle lie la roue dentée coulissante (17) d'un membre (3) à la roue dentée fixe (14) du membre suivant (3'), ce , qui induit, du fait de l'étagement de ces deux roues dentées (14) et (17) et de leur superposition en leur point de départ (32), que la longueur (33) de la roue dentée libre (29) doit être au moins égale à la somme des longueurs (34) (35) des deux roues dentées (14) et (17) qu'elle doit lier, pour maintenir actif, tout au long des déplacements selon l'axe longitudinal (5) , le train d'engrenages (36) que forment entre-elles les roues dentées du dispositif, celles asservies à la rotation de l'arbre, la première roue dentée fixe (14) et la seconde roue dentée coulissante (17), et celles libres (29), en nombre impairs pour conserver le sens de la rotation (37) de la série (38) des arbres filetés et rainurés (8), et le premier des nombres impairs, 1, (39) est particulièrement avantageux en terme d'encombrement et de coût.

L'enveloppe structurelle (40) de chaque membre (3) d'un équipage (4), un profil droit et creux (40'), dont on peut décider à volonté de la longueur optimale (41) pour chaque équipage , offre une section transversale remarquable (42) par les reliefs structurels (43) que présentent ses cotés (44),(45),(46),(47), tant externes qu'internes (44'), (45') (46') (47') , dont les symétries par rapport à chacun de ses deux axes orthogonaux (48), (49) distribuent et servent efficacement les deux fonctions principales pour lesquelles le profil a été conçu : accueillir en ses extrémités les plus éloignées (50), (51) , un dispositif de guidage (52) et dans la partie centrale tabulaire (53), le dispositif mécanique (54) de déplacement et d'immobilisation de la charge, fonctions éminemment complémentaires permettant de décharger le dit dispositif mécanique (54) de tous les efforts latéraux pouvant compromettre le rigorisme absolu requis pour la transmission continue de l'énergie rotative d'un dispositif mécanique (54) à son suivant (54'). Les cannelures (55) (56) (57) (58), judicieusement inversées et appairées, (55')(56')(57')(58') que portent les extrémités en forme de C (50), (51) du profil (40'), sont des formes « femelles » (59) destinées à accueillir les formes complémentaires maies (59') de poulies épaulées (60) avantageusement solidaires du profil en forme de C (50),(51), symétrique d'un membre (3) mais appartenant au membre suivant (3'), un accouplement, là encore sans solution de continuité, dans lequel les cannelures (55) (56) (57) (58),et (55') (56')(57')(58'), peuvent indistinctement servir de guidage continu (61) aux poulies ou d'ancrage (62) aux bases (63) de ces poulies et par simple inversion systématique de ces deux rôles de guidage ou de base, se réalise une puissante et précise liaison coulissante entre la série des membres consécutifs (3)(3n), qui ne peuvent alors se déplacer que selon l'axe longitudinal (5), interdisant les autres déplacements selon les deux axes orthogonaux (48)et(49) de la section transversale (42) du profil (40') droit et creux.

Dans la partie centrale tabulaire (53) du profil (40') droit et creux, de chacun des membres (3),(3n)de l'équipage, sont réalisées, selon l'axe longitudinal (5), des ouvertures, l'une courte (64) et l'autre longue (65) se développant tout au long du dit axe longitudinal (5), ouvertures par lesquelles la roue dentée libre (29), et l'écrou (26) qui la porte, d'un membre (3), relie la roue dentée coulissante (17) de ce membre (3) à la roue dentée fixe (14) de l'arbre fileté et rainuré (8) du membre suivant (3n) ; l'ouverture courte (64) est dimensionnée pour accueillir la roue dentée libre (29) et l'écrou (26) qui lui sert de support et sur la face opposée, l'ouverture longue (65) permet à la roue dentée libre (29) et à l'écrou (26) qui la porte de se déplacer selon l'axe longitudinal (5) du dispositif pris dans son ensemble, et de déborder les parois (66)et (66') de la partie centrale (53) d'un membre (3) pour pénétrer dans la partie centrale (53') du membre suivant (3n) par l'ouverture courte (64) qui lui fait face et ce double franchissement de parois, opéré avec précision, suffit à lui seul à immobiliser l'écrou (26) en rotation et forcer son déplacement le long de l'axe longitudinal (5) de l'arbre, fileté et rainuré (8), dont il est complémentaire, entraînant dans son déplacement les roues dentées qui lui sont asservies (1 ) et (29), mais également et surtout le membre (3n) qui le retient «prisonnier », par des moyens connus.

Les extrémités les plus éloignées (50) et (51) en forme de C du profil droit et creux (40') de chacun des membres (3) (3n) d'un équipage (4) débordent les niveaux supérieur (67) et inférieur (67') de la partie tubulaire centrale (53) pour avantageusement accueillir les indispensables paliers de rotation (68) et (68') des arbres filetés et rainures (8), mais également tout système de renvoi d'angle (69), d'arbres de transmissions de grandes longueurs (70), d'accouplements (71), permettant de lier mécaniquement ou de synchroniser électroniquement plusieurs équipages identiques (4), (4n) à une même source d'énergie rotative (7). Les différences de niveaux entre les extrémités (50) et (51) et le profil droit et creux (40') et la partie centrale (53), ne limite pas le recouvrement des membres (3) successifs nécessaires à la stabilité de l'ensemble de l'équipage (4), mais tout au contraire profite au guidage longitudinal et permet d'inscrire l'équipage (4) dans une enveloppe globalement parallélépipédique (72) particulièrement adaptée aux opérations de logistique tant en amont qu'en aval de la fabrication et du montage des membres (3) qui composent les équipages (4), telles les gammes dimensionnelles standardisées, pour aisément adapter les performances d'un équipage (4) à la demandé ou à l'évolution de cette demande après la mise en service ou à toute opération de service après vente.

L'ouverture longue (65) pratiquée sur une des faces (53a) de la partie centrale tubulaire (53) du profil droit et creux (40'), est limitée par deux dispositifs d'occultation différents dans le but protéger le dispositif mécanique des nuisances liées à l'environnement dans lequel l'équipage évolue; l'un statique consiste à doter la paroi opposée (53b) à la dite ouverture longue (65) d'un membre (3) qui n'est autre que la paroi (53b) porteuse de l'ouverture courte (64) du membre voisin (3n), d'une contre forme (73) qui réalise l'occultation lors des déplacements dans l'un des sens, toujours selon les axes longitudinaux (5) des membres (3),(3n)

Le second est un dispositif simple, un film protecteur (74), coulissant dans des guides latéraux (66a) et (66b) judicieusement aménagés le long des parois de l'ouverture longue (65), s' enroulant et déroulant sur un tambour (75) avantageusement monté en une position fixe sur le palier de rotation (68) en amont des roues dentées (14) et (17) asservies à l'arbre fileté et rainuré (8), et solidaire de l'écrou complémentaire (26) qui l'entraîne dans ses déplacements selon l'axe longitudinal (5). Le dispositif de rappel comprend au moins une courroie (76) montée en boucle entre le tambour d'enroulement cité (75) et un tambour symétrique (75') conçu pour rester vide, monté sur le second palier (68') de rotation de l'arbre fileté et rainuré (8). Un segment (77) de cette courroie est solidarisé à l'écrou (26) pour l'asservir aux déplacements de ce dernier selon l'axe longitudinal (5). Des équipages (4), (4n), composés d'un même nombre (n) de membres (3) identiques et librement distribués en plan, peuvent être avantageusement contreventés par des plans rigides, droits (78), courbes (79) ou brisés (80), judicieusement fixés sur les flancs (3f), (3nf) des membres respectifs (3), (3n) et de dimensions telles à former des écrans de protection non seulement continus mais également hermétiques grâce à leur ample recouvrement (81).

L'ensemble des moyens de motorisation peut avantageusement être installé sur une quelconque structure porteuse (82) solidaire des membres terminaux (3t) dans le but de rendre ces moyens accessibles et opérables tout au long des déplacements des équipages, quelle que soit leur direction spatiale.

Le profil droit et creux (40') des membres (3) est adaptable à d'infinies variations dimensionnelles et de formes, notamment les formes ayant des génératrices courbes (83).

Exploitation Industrielle :

La présente invention est particulièrement adaptée à une exploitation industrielle de par sa modularité même, son adéquation à la production en larges séries, la simplicité et l'abondance de ses composants, les possibilités illimitées de gammes dimensionnelles spécifiques aux nombreuses applications que l'invention peut avantageusement satisfaire, la liberté des formes de réalisation, par la distributivité de sa production auprès de producteurs hautement spécialisés et déjà présent globalement , sans oublier la simplicité de la logistique et du service après-vente, intégrée à chaque étape de sa production jusqu'à sa large diffusion auprès d'une clientèle d'industriels, de collectivités mais également de particuliers.