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Title:
MECHANISM FOR AUTHORISING A CONTROL MEMBER MOVEMENT BY FORMING A CODE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/067485
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a mechanism for authorising a control member movement by forming a code, comprising a body (20), several stop elements (24) each arranged in a hole of the body (20), an elongated slide (28) sliding in a sliding space and having a series of cuts along each of its lateral edges, push-buttons (14) for moving a corresponding stop element and bearing different signs displayed outside the mechanism such that the sequential control corresponds to a series of signs forming a code, a return tilting plate, and a linking device for transforming a control member movement into a movement translating the slide (28). The invention is applicable to locks.

Inventors:
BRETON JACQUES PAUL (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/001478
Publication Date:
December 29, 1999
Filing Date:
June 18, 1999
Export Citation:
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Assignee:
BRETON JACQUES PAUL (FR)
International Classes:
E05B37/16; (IPC1-7): E05B37/16
Domestic Patent References:
WO1990013721A11990-11-15
WO1990013721A11990-11-15
Foreign References:
CH437035A1967-05-31
CH437035A1967-05-31
Attorney, Agent or Firm:
Arnaud, Jean (rue Saint-Lazare Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Mécanisme d'autorisation d'un mouvement d'un organe de commande par composition d'un code, caractérisé en ce qu'il comporte un corps (20) formant glissière de guidage en trans lation et délimitant un espace allongé de coulissement ayant deux parties latérales, le corps (20) ayant deux séries de trous (22) de guidage d'arrt, chaque série comportant plu sieurs trous (22) qui recoupent chacun partiellement l'une des parties latérales de l'espace de coulissement, plusieurs arrts (24), disposés chacun dans un trou d'une série de trous (22) du corps (20), chaque arrt (24) ayant une longueur efficace supérieure à la longueur du trou correspondant dans lequel il peut coulisser et possédant un dégagement (26) tel que, dans une première position de blo cage, une partie de l'arrt se trouve dans 1'espace de coulissement, et, dans une seconde position de passage, le dégagement (26) se trouve au niveau de la partie latérale correspondante, si bien qu'aucune partie de l'arrt ne se trouve alors à l'intérieur de 1'espace de coulissement, un coulisseau allongé (28) guidé par la glissière afin qu'il coulisse dans l'espace allongé de coulissement et ayant une série d'encoches le long de chacun de ses bords latéraux, la disposition des encoches étant telle que, dans une première position du coulisseau (28), les encoches sont en face des trous (22) du corps (20) afin que les arrts (24) puissent se déplacer librement dans les trous (22) correspondants sans tre gnés par le coulisseau (28), cette première position étant une position de blocage du coulis seau (28) lorsqu'une partie au moins d'un arrt (24) se trouve dans l'espace de coulissement, et telle que, dans une seconde position du coulisseau (28), des parties de bord du coulisseau (28) pénètrent dans les dégagements (26) des arrts (24) si bien que le coulisseau (28) peut se déplacer en translation dans 1'espace de coulissement, des poussoirs (14) mobiles par rapport au corps (20) afin que chaque poussoir puisse déplacer un arrt corres pondant dans un premier sens dans le trou correspondant du corps (20), les poussoirs (14) portant des signes différents apparaissant à l'extérieur du mécanisme afin que leur manoeuvre séquentielle corresponde à une suite de signes composant un code, une plaquette basculante (32) de renvoi mobile entre deux positions extrmes telles que, lorsque la plaquette (32) bascule vers l'une de ses positions extrmes, elle pousse les arrts (24) placés dans une première série de trous (22) du corps (20), en sens opposé au premier sens, et, lorsque la plaquette (32) bascule vers l'autre de ses positions extrmes, elle pousse les arrts (24) placés dans l'autre série de trous (22) du corps (20), en sens opposé au premier sens, le basculement de la plaquette (32) étant commandé par le déplacement d'un arrt (24) lorsque celuici est poussé par le poussoir correspondant, et un dispositif de liaison destiné à transformer un mouvement de l'organe de commande en un mouvement de trans lation du coulisseau (28), et tel que, lorsque le coulisseau (28) est dans sa première position et une partie au moins d'un arrt (24) se trouve dans 1'espace de coulissement, le mouvement de l'organe de commande est bloqué.
2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que la course de déplacement du coulisseau (28) comporte une première partie dans laquelle l'organe de commande effectue sa commande, et une seconde partie qui prolonge la première, et le mécanisme comporte un dispositif de réar mement destiné à empcher le déplacement en translation du coulisseau (28) dans la seconde partie de sa course.
3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de réarmement comporte un organe de réarmement destiné à déplacer au moins un arrt (24) afin n qu'une partie de l'arrt se trouve dans 1'espace de coulis sement.
4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'organe de réarmement est constitué par la plaquette basculante (32) de renvoi.
5. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de réarmement comporte un organe de blocage du coulissement du coulisseau (28).
6. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que il comporte en outre un dispositif de libre passage destiné à empcher le fonction nement du dispositif de réarmement.
7. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mouvement de l'organe de commande est une rotation qui commande une serrure.
8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de liaison destiné à transformer un mouvement de rotation de l'organe de commande en un mouve ment de translation du coulisseau (28) est réversible.
9. Mécanisme selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que, en position de blocage, la rotation de l'organe de commande est interdite par contact de celui ci avec le coulisseau (28) en direction perpendiculaire à la direction de déplacement du coulisseau (28).
10. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme comporte en outre un capot (10) ayant des trous de passage pour les poussoirs (14), et les poussoirs (14) n'ont pas tous la mme dimension dans leur direction de déplacement.
Description:
Mécanisme d'autorisation d'un mouvement d'un organe de commande par composition d'un code La présente invention concerne un mécanisme d'auto- risation d'un mouvement d'un organe de commande par compo- sition d'un code, et plus précisément, elle concerne un mécanisme utile pour la commande d'une serrure.

On décrit l'invention dans son application à la commande d'une serrure permettant l'ouverture d'une porte, par exemple d'une porte de bureau. Cependant, elle a d'autres applications et convient à la commande d'accès à des locaux de façon générale.

On connaît déjà des dispositifs à code destinés à autoriser ou interdire l'ouverture d'une porte, par exemple utilisés à l'entrée d'un bâtiment où un clavier est incor- poré à proximité de la porte. La personne qui veut entrer compose un code sur le clavier qui comporte habituellement une douzaine de touches. Si le code composé est convenable, un circuit électrique déclenche la gâche de la porte, montée sur le dormant de celle-ci, si bien que la personne peut pénétrer en poussant la porte.

Ces systèmes présentent plusieurs inconvénients. Le plus important est que leur installation est compliquée car il existe une liaison électrique entre le clavier, la gâche et une alimentation électrique. En outre, le clavier et la gâche sont distants l'un de l'autre et doivent tre reliés par un câblage électrique. Lorsque le passage par la porte doit tre autorisé librement, il faut que la gâche puisse fonctionner en permanence. En conséquence, en cas de panne d'alimentation électrique, l'accès à la porte peut tre impossible. Le changement de code et la mise à un état de libre passage nécessitent une manoeuvre à distance de la porte. En conséquence, une telle installation est coûteuse.

Compte tenu des inconvénients de ces dispositifs élec- triques, il est avantageux d'utiliser un mécanisme qui ne nécessite pas d'alimentation électrique. Un tel mécanisme ne nécessite pas de modification de la gâche ou du dormant de la porte, ni de la serrure de celle-ci. En outre, il est

souhaitable qu'un tel mécanisme ait une faible largeur pour pouvoir tre monté sur une porte de verre à bâti étroit.

On connaît déjà des mécanismes destinés à commander une serrure à l'aide d'un code composé de manière purement méca- nique. Ainsi, les documents WO 90/13 721 et CH-A-437 035 concerne des serrures dans lesquelles des touches permettent un déplacement de crémaillères autorisant la manoeuvre d'une poignée. Cependant, ces serrures présentent des inconvé- nients. Les principaux sont d'une part la complexité du mécanisme qui est en conséquence relativement onéreux, peu robuste et peu fiable, et d'autre part la difficulté du changement de la combinaison qui commande le mécanisme.

En conséquence, il est souhaitable de réaliser un méca- nisme d'autorisation du mouvement d'un organe de commande, par exemple d'une poignée de serrure, par composition d'un code, qui ne présente pas ces inconvénients, c'est-à-dire dont le mécanisme est simple et robuste et dont le chan- gement de combinaison est facile. De plus, il est souhai- table que ce mécanisme puisse tre réalisé avec une faible largeur afin qu'il puisse tre monté sur un bâti de faible largeur, par exemple un bâti de porte en verre.

L'invention concerne un mécanisme d'autorisation qui présente tous les avantages précités et qui met en oeuvre un mécanisme original d'une grande simplicité et surtout d'une grande robustesse.

Plus précisément, l'invention concerne un mécanisme d'autorisation d'un mouvement d'un organe de commande par composition d'un code, qui comporte un corps formant glissière de guidage en translation et délimitant un espace allongé de coulissement ayant deux parties latérales, le corps ayant deux séries de trous de guidage d'arrt, chaque série comportant plusieurs trous qui recoupent chacun partiellement l'une des parties latérales de 1'espace de coulissement, plusieurs arrts, disposés chacun dans un trou d'une série de trous du corps, chaque arrt ayant une longueur efficace supérieure à la longueur du trou correspondant dans lequel il peut coulisser et possédant un dégagement tel que,

dans une première position de blocage, une partie de l'arrt se trouve dans 1'espace de coulissement, et, dans une seconde position de passage, le dégagement se trouve au niveau de la partie latérale correspondante, si bien qu'aucune partie de l'arrt ne se trouve alors à l'intérieur de l'espace de coulissement, un coulisseau allongé guidé par la glissière afin qu'il coulisse dans 1'espace allongé de coulissement et ayant une série d'encoches le long de chacun de ses bords latéraux, la disposition des encoches étant telle que, dans une première position du coulisseau, les encoches sont en face des trous du corps afin que les arrts puissent se déplacer librement dans les trous correspondants sans tre gnés par le coulis- seau, cette première position étant une position de blocage du coulisseau lorsqu'une partie au moins d'un arrt se trouve dans l'espace de coulissement, et telle que, dans une seconde position du coulisseau, des parties de bord du coulisseau pénètrent dans les dégagements des arrts si bien que le coulisseau peut se déplacer en translation dans 1'espace de coulissement, des poussoirs mobiles par rapport au corps afin que chaque poussoir puisse déplacer un arrt correspondant dans un premier sens dans le trou correspondant du corps, les poussoirs portant des signes différents apparaissant à 1'extérieur du mécanisme afin que leur manoeuvre séquen- tielle corresponde à une suite de signes composant un code, une plaquette basculante de renvoi mobile entre deux positions extrmes telles que, lorsque la plaquette bascule vers l'une de ses positions extrmes, elle pousse les arrts placés dans une première série de trous du corps, en sens opposé au premier sens, et, lorsque la plaquette bascule vers l'autre de ses positions extrmes, elle pousse les arrts placés dans l'autre série de trous du corps, en sens opposé au premier sens, le basculement de la plaquette étant commandé par le déplacement d'un arrt lorsque celui-ci est poussé par le poussoir correspondant, et un dispositif de liaison destiné à transformer un mouvement de l'organe de commande en un mouvement de

translation du coulisseau, et tel que, lorsque le coulisseau est dans sa première position et une partie au moins d'un arrt se trouve dans l'espace de coulissement, le mouvement de l'organe de commande est bloqué.

De préférence, le coulisseau est une plaque allongée d'épaisseur pratiquement constante, chaque arrt est une broche cylindrique de section circulaire, et le dégagement d'un arrt est une gorge formée à la périphérie de la broche et ayant une hauteur un peu supérieure à l'épaisseur de la plaque du coulisseau.

Il est avantageux que les arrts soient interchan- geables, de sorte que la modification de la combinaison du code à composer comprend simplement l'échange des positions des arrts dans leur trou. De préférence, la plaquette basculante de renvoi est alors amovible afin qu'elle permette facilement le changement de la combinaison du code.

De préférence, la course de déplacement du coulisseau comporte une première partie dans laquelle l'organe de commande effectue sa commande, par exemple d'une serrure, et une seconde partie qui prolonge la première, et le mécanisme comporte un dispositif de réarmement destiné à empcher le déplacement en translation du coulisseau dans la seconde partie de sa course.

Dans un premier mode de réalisation, le dispositif de réarmement comporte un organe de blocage du coulissement du coulisseau. De préférence, l'organe de blocage est dégagé de sa position de blocage par la plaquette de renvoi lorsqu'elle subit un basculement.

Dans un second mode de réalisation, le dispositif de réarmement comporte un organe de réarmement destiné à déplacer au moins un arrt afin qu'une partie de l'arrt se trouve dans 1'espace de coulissement.

Dans un exemple d'exécution, l'organe de réarmement est alors constitué par la plaquette basculante de renvoi qui est déplacée par basculement d'un côté au moins lors du réarmement.

Dans un autre exemple d'exécution, la plaquette de renvoi est déplacée en translation pendant la seconde partie

de la course du coulisseau, de préférence par commande du déplacement en translation d'un support de la plaquette.

Il est avantageux que le mécanisme comporte en outre un dispositif de libre passage destiné à empcher de fonc- tionnement du dispositif de réarmement. De préférence, le dispositif de libre passage comporte une saillie et un dégagement destinés à coopérer pour limiter la course du coulisseau à sa première partie.

Dans un mode de réalisation, le mouvement de l'organe de commande est une rotation qui commande une serrure. Il est alors particulièrement avantageux que le dispositif de liaison destiné à transformer un mouvement de rotation de l'organe de commande en un mouvement de translation du coulisseau soit réversible, c'est-à-dire puisse tre monté pour une rotation dans un sens ou dans l'autre sens.

Il est avantageux que, en position de blocage, la rotation de l'organe de commande soit interdite par contact de celui-ci avec le coulisseau en direction perpendiculaire à la direction de déplacement du coulisseau.

Dans un autre exemple de réalisation, en position de blocage, la rotation de l'organe de commande est interdite par contact du coulisseau avec au moins un arrt.

Dans un mode de réalisation avantageux, le mécanisme comporte en outre un capot ayant des trous de passage pour les poussoirs, et, de préférence, les poussoirs n'ont pas tous la mme dimension dans leur direction de déplacement.

De préférence, chaque poussoir est rappelé par un res- sort placé entre le corps et lui-mme, et les signes portés par les poussoirs sont des signes alphanumériques.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un mécanisme d'autorisation à code incorporé à un organe de commande de serrure ; la figure 2 est une vue de l'arrière du mécanisme représenté sur la figure 1 ;

la figure 3 est une vue en perspective d'une partie des éléments contenus dans le mécanisme des figures 1 et 2, représentant certains éléments du mécanisme ; la figure 4 est une coupe du mécanisme des figures 1 à 3 illustrant le principe de fonctionnement du mécanisme ; la figure 5 représente un exemple d'organe de commande du mécanisme représenté sur les figures 1 à 4 ; la figure 6 est une vue très schématique représentant un autre dispositif de commande ; la figure 7 représente une partie du système de commande du second mode de réalisation ; et la figure 8 est une coupe d'une partie d'un système dans lequel le réarmement du mécanisme est obtenu par dépla- cement de la plaquette basculante de renvoi.

On décrit d'abord un exemple de mécanisme dans lequel des poussoirs commandent des arrts qui permettent ou non le déplacement en translation d'un coulisseau.

Plus précisément, le mécanisme comporte un capot 10 sur lequel est montée une poignée 12 destinée à commander une serrure par l'intermédiaire d'un carré habituel, comme l'indique la cavité 18 de section carrée représentée sur la figure 2, au dos du mécanisme. Le capot fait apparaître des poussoirs 14 qui, bien que cette caractéristique ne soit pas représentée, portent chacun un signe, par exemple un chiffre ou une lettre.

La référence 16 désigne deux poussoirs destinés à commander un mécanisme de libre passage décrit dans la suite. Dans ce mode de réalisation, aucun autre élément n'apparaît à la face avant. La figure 2, qui représente l'arrière de la serrure, indique une partie du mécanisme interne qui est mieux représentée sur les figures 3 et 4.

Le mécanisme possède un corps 20 dont la forme apparaît plus clairement sur la figure 4. Le corps 20 comporte plusieurs trous 22 dans lesquels peuvent se déplacer des arrts 24 qui possèdent chacun une gorge circulaire 26 formant un dégagement.

La référence 28 désigne un coulisseau qui a la forme d'une plaque d'épaisseur pratiquement constante. Cette

plaque à une largeur supérieure à la largeur séparant les trous 22 formés dans le corps. Cependant, comme l'indique la figure 4, lorsque les dégagements formés par les gorges 26 des arrts 24 sont alignés sur le coulisseau, celui-ci peut se déplacer longitudinalement. Le coulisseau possède des encoches, non représentées car elles sont cachées, par les- quelles peuvent passer les arrts 24 lorsque les encoches sont alignées sur les arrts 24.

Dans le mécanisme selon l'invention, les arrts 24 ont des longueurs différentes et leur gorges 26 ont des empla- cements différents sur leur longueur. Dans l'exemple représenté, tous les arrts 24 ont une longueur supérieure à l'épaisseur du corps 20. En conséquence, lorsque les gorges de tous les arrts 24 sont alignées sur 1'espace de coulissement du coulisseau 28, afin que celui-ci puisse se déplacer longitudinalement, tous les arrts 24 dépassent plus ou moins d'un côté et de l'autre du corps 20.

Lorsque le mécanisme est commandé, un poussoir d'une série, droite ou gauche, est enfoncé, ce poussoir corres- pondant au premier chiffre ou signe du code. Ce poussoir est associé à l'arrt 24 de plus grande longueur de cette série.

En conséquence, cet arrt repousse au maximum la plaquette basculante 32 de renvoi qui repousse alors tous les arrts 24 de l'autre série afin que leurs extrémités inférieures, sur la figure 4, se trouvent toutes au niveau de la surface du corps 20. Ensuite, le poussoir associé à l'arrt 24 le plus long de l'autre série est enfoncé, et il place tous les arrts 24 de la première série en position tangente à la surface inférieure du corps 20. Ces deux opérations ont déjà placé les arrts les plus courts en position dans laquelle leur gorge se trouve au niveau de 1'espace de coulissement du coulisseau 28.

Ensuite, l'arrt de plus grande longueur suivante de la première série est poussé si bien qu'il fait basculer la plaquette 32 de manière moins importante. A ce moment, la plaquette positionne un arrt de la seconde série afin que sa gorge soit au niveau de 1'espace de coulissement.

Ensuite, l'enfoncement du second plus long poussoir de la

seconde série provoque le positionnement d'un autre arrt 24 de la première série afin que sa gorge soit au niveau de l'espace de coulissement.

Ces opérations se poursuivent avec un basculement de plus en plus réduit de la plaquette 32, et finalement les gorges de tous les arrts 24 sont alignées sur l'espace de coulissement. A ce moment, le coulisseau peut se déplacer longitudinalement.

Dans une première position du coulisseau 28, les encoches de celui-ci sont alignées sur les trous dans lesquels les arrts peuvent coulisser. Il suffit qu'un seul arrt ait sa gorge non alignée sur 1'espace de coulissement du coulisseau pour que celui-ci ne puisse pas tre déplacé longitudinalement. Dans cette position, le coulisseau empche la rotation de l'organe de commande et l'ouverture de la porte associée. Lorsque la manoeuvre des poussoirs a provoqué l'alignement des gorges de tous les arrts sur 1'espace de coulissement, le coulisseau 28 est déplacé vers une autre position par l'organe de commande qui peut alors faire tourner le carré de la serrure et ouvrir la porte. Le coulisseau décrit ainsi une course de commande.

On note sur la figure 4 que des ressorts 30 sont placés entre le corps et chaque poussoir afin qu'ils rappellent les poussoirs vers leur position extérieure. Si tous les pous- soirs avaient la mme longueur, il serait possible, par enfoncement d'un poussoir d'une série, de déterminer 1'ordre des longueurs des arrts de l'autre série et de simplifier la découverte du code de commande de la serrure. En consé- quence, dans ce mécanisme, les poussoirs ont des longueurs différentes et, de préférence, trois longueurs différentes, et ils sont placés en position quelconque sur le capot. De cette manière, il n'est pas possible de déterminer l'ordre de longueurs des arrts par simple enfoncement des pous- soirs.

Une caractéristique avantageuse du mécanisme de l'invention est la commodité du changement de la combinaison du code de commande. La figure 4 indique que la plaquette basculante 32 est articulée sur un axe 34 qui est porté par

deux supports 36 qui sont solidaires du corps 20. Un ressort monté dans le support 36 repousse la plaquette 32 vers l'autre support 36. Lorsque la combinaison doit tre modi- fiée, la plaquette est poussée vers le ressort si bien que son axe peut sortir de l'autre support. Lorsque la plaquette est retirée, les axes 34 peuvent tre retirés de leur trou et placés dans un autre trou, par échange de la position des arrts. Les arrts portent à l'extrémité un chiffre qui indique leur ordre de manoeuvre et l'ordre de la combinaison formée. En conséquence, lorsque la combinaison doit tre modifiée, il suffit de démonter le mécanisme de la porte et de retirer la plaquette 32, d'échanger les arrts, et de remonter la plaquette, puis le mécanisme sur la porte.

Lorsque tous les arrts ont été alignés avec leur gorge en face de 1'espace de coulissement, ils sont maintenus en position par des ressorts 38, représentés sur la figure 3, si bien que le coulisseau 28 peut tre ensuite déplacé.

Ainsi, lorsque le code a été composé, le mécanisme peut ensuite tre manoeuvré indéfiniment. Cette caractéristique est un inconvénient lorsque le mécanisme utilisé doit emp- cher l'ouverture de la porte associée sans nécessiter une manoeuvre spécifique de verrouillage. En conséquence, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le mécanisme possède un dispositif de réarmement.

On décrit dans la suite deux modes de réalisation différents de dispositif de réarmement. Le premier dispo- sitif de réarmement empche le déplacement du coulisseau, sans déplacer les arrts, et le second dispositif de réar- mement déplace les arrts si bien que la combinaison est brouillée.

Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 3, on note que le coulisseau, après sa course dans laquelle il a permis la manoeuvre de l'organe de commande, déplace un curseur 40 qui dépasse alors vers l'arrière, du côté de la plaquette 32. Lorsqu'il revient de l'extrémité de sa course (seconde partie), le coulisseau 28 entraine un ressort 42 qui passe sur le curseur 40 et se bloque derrière celui-ci. De cette manière, mme si les arrts 24 sont

convenablement alignés, avec leur gorge dans l'espace de coulissement, le coulisseau est retenu par le curseur 40 et ne peut plus décrire sa course. Il ne peut tre libéré que par déplacement de ce curseur 40. Ce déplacement est obtenu lorsque, au début de la composition du code, un poussoir placé du côté opposé au curseur est enfoncé et fait basculer la plaquette qui repousse alors le curseur 40. Le coulisseau n'est plus bloqué par le curseur, mais par contre il est bloqué par l'arrt qui a été déplacé. La manoeuvre de l'organe de commande nécessite donc une nouvelle composition du code par les poussoirs.

Ce réarmement peut-tre rendu inopérant lorsque la course du coulisseau 28 est limitée afin que celui-ci ne déplace par le curseur 40. Cette limitation de la course permet alors une manoeuvre libre de l'organe de commande.

Cette fonction est appelée"libre passage". Elle est obtenue grâce aux poussoirs 16 représentés sur les figures 1 et 3.

L'un de ces poussoirs au moins, qui sont analogues à la combinaison d'un arrt et d'un poussoir, comporte une gorge qui peut s'aligner sur 1'espace de coulissement pour per- mettre un déplacement libre du coulisseau 28 ou qui peut s'en écarter. Dans ce cas, le coulisseau 28 ne peut se déplacer que sur une course limitée qui correspond à une encoche de longueur convenable formée à son bord au niveau du poussoir 16.

Dans ce premier mode de réalisation, dans lequel le dispositif de réarmement fonctionne par arrt du coulisseau par un curseur, il est souhaitable de limiter la force appliquée au curseur. En conséquence, le dispositif de commande comprend avantageusement, comme 1'indique la figure 5, un plateau qui déplace un levier triangulaire qui repousse une pièce de manoeuvre 51 du coulisseau par l'intermédiaire d'un ressort 53 qui permet de limiter la force appliquée au curseur.

La figure 8 représente un autre mode de réalisation de dispositif de réarmement. Dans ce dispositif, le coulisseau est poussé par un ressort afin que, dès que le code conve- nable a été composé, le coulisseau se déplace en translation

et libère l'organe de commande qui peut alors tourner (comme décrit plus en détail dans la suite en référence aux figures 6 et 7). Les supports 36 qui sont solidaires du corps dans le premier mode de réalisation sont remplacés par des supports 43 qui sont mobiles en translation dans le corps.

Ces supports 43 ont un trou 44 pour le logement de l'axe 34 de la plaquette 32. Des ressorts 46, en forme de rondelles Belleville, repoussent le support 43 vers l'arrière du coulisseau 28. Dans sa position normale, le coulisseau maintient les ressorts comprimés si bien que la plaquette 32 est distante du corps. De cette manière, elle peut basculer, comme décrit précédemment, pour déplacer les arrts. A la fin de la course du coulisseau, l'extrémité 50 du support 43, de forme tronconique, peut pénétrer dans un trou tron- conique 48 du coulisseau. En conséquence, les deux supports 43 sont rapprochés du corps 20 et la plaquette pousse tous les arrts dont les gorges ne sont donc plus alignées sur l'espace de coulissement. A cet effet, les encoches du coulisseau 28 sont légèrement allongées, leur longueur correspondant à la plage de déplacement de la fin de course du coulisseau, soit 3 mm par exemple. Dans ce mode de réalisation, c'est la plaquette basculante elle-mme qui constitue l'organe de réarmement.

L'obtention de ce mouvement de réarmement nécessite une course du coulisseau qui comprend deux parties, une première partie dans laquelle l'organe de commande peut faire tourner le carré de la serrure, et une seconde partie de réarmement.

Les figures 6 et 7 représentent un autre organe de commande qui permet l'obtention d'une telle course. La figure 6 représente un plateau 52 ayant un trou carré correspondant au carré de commande de la serrure, et possé- dant un doigt 54. Le doigt 54 pousse un premier bras d'un levier 56 articulé sur un axe 58 solidaire du corps 20.

L'autre bras du levier chevauche un axe 60 solidaire du coulisseau 28. Lorsque le plateau 52 tourne vers la droite, sur la figure 6, il provoque le déplacement en translation du coulisseau 28 dans la première et la seconde partie de sa course.

La figure 7 représente une partie de dispositif de commande comprenant une pièce de coulissement 62 rappelée par un ressort 64 sur un moyeu 66 le long duquel elle peut coulisser. La pièce 62 délimite un évidement rectangulaire dont le bord 68 s'accroche sur l'extrémité du coulisseau 28.

En conséquence, lorsque l'organe de manoeuvre tourne, la pièce 62 vient s'appliquer perpendiculairement contre le coulisseau 28 qui ne subit donc pratiquement pas de force longitudinale, par exemple pouvant agir sur les arrts. Par contre, si le code a été composé, le coulisseau a déjà été déplacé par le ressort associé et est sorti de 1'évidement.

L'organe de commande peut alors tourner.

Le mécanisme selon l'invention donne éventuellement la fonction de libre passage, décrite précédemment en référence aux poussoirs 16. Dans le second mode de réalisation, cette fonction peut tre obtenue par utilisation d'un dispositif qui empche le coulisseau de décrire la seconde partie de sa course (réarmement). Ce dispositif peut simplement comporter une saillie et un dégagement, placés respectivement sur le corps ou le capot et sur le coulisseau et destinés à coopérer pour limiter la course du coulisseau à sa première partie.

Une caractéristique avantageuse du mécanisme selon l'invention, lorsqu'il est utilisé avec une serrure, est qu'il est réversible, c'est-à-dire qu'il peut tre commandé par une poignée (organe de commande) tournant soit à droite, soit à gauche. Par exemple, dans le mode de réalisation illustré par les figures 6 et 7, cette réversibilité est obtenue par retournement et montage du levier 56 du côté opposé du corps et par retournement du plateau 52.

Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite et représentée qu'a titre d'exemple préférentiel et qu'on pourra apporter toute équivalence technique dans ses éléments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre.