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Title:
MEDICAL OR NON-MEDICAL VARIABLE-HEIGHT DOUBLE BED MADE UP OF TWO PARTS JOINED TOGETHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/035430
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a medical or non-medical variable-height double bed (1) which comprises a base (2) equipped with a frame (3) in two distinct parts (4, 5) on each of which are mounted a backrest (6, 8) and a leg rest (7, 9), the said frame (3) comprising removable first connecting pieces (24, 25) designed to join the said two parts (4, 5) together, keeping them snugly one beside the other. A chassis (35) comprises two parts (36, 37). Two scissor-stays (38, 39) are arranged respectively between the parts (4, 5) of the frame (3) and the parts (36, 37) of the chassis (35). The bed comprises two remote controls and an electronic interface system configured so that the first remote control can control actuation of the first backrest (6) and of the first leg rest (7) and the second remote control can control the actuation of the second backrest (8) and of the second leg rest (9) and so that the two remote controls can jointly and/or separately control the actuation of the two scissor-stays (38, 39) synchronously. The two parts of the chassis are preferably fixed together.

More Like This:
Inventors:
JUDE PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/071534
Publication Date:
February 20, 2020
Filing Date:
August 12, 2019
Export Citation:
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Assignee:
HOME MEDICAL SERVICE H M S (FR)
International Classes:
A61G7/012; A61G7/015; A61G7/018; A47C19/02; A47C19/04; A61G7/08
Foreign References:
DE102011085669A12013-05-08
EP3222170A12017-09-27
DE202011050361U12011-07-11
US20140259396A12014-09-18
DE102011085669A12013-05-08
EP3222170A12017-09-27
DE202011050361U12011-07-11
Attorney, Agent or Firm:
CABINET RIFFLART VANDENBOSSCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Lit double (1) à hauteur variable, médicalisé ou non, lequel comprend un sommier (2) qui comprend une première place et une seconde place, la première place comportant un premier relève-buste (6) et un premier relève-jambes (7) et la seconde place comportant un second relève-buste (8) et un second relève-jambes (9) caractérisé en ce que ledit lit double (1) comprend :

- un cadre (3) qui comprend deux parties (4, 5) distinctes s’étendant dans le sens de la longueur du lit (1) et comportant, l’une, le premier relève-buste (6) et le premier relève- jambes (7) et, l’autre, le second relève-buste (8) et le second relève-jambes (9), ledit cadre (3) comprenant au moins une première pièce de liaison (24, 25, 57, 58) amovible agencée pour solidariser lesdites deux parties (4, 5) du cadre (3) en les maintenant collées l’une à côté de l’autre,

- un châssis (35) qui comprend deux parties (36, 37) distinctes s’étendant dans le sens de la longueur,

deux croisillons (38, 39) motorisés qui sont agencés, le premier (38), entre la première partie (4) du cadre (3) et la première partie (36) du châssis (35) et, le second (39), entre la seconde partie (5) du cadre (3) et la seconde partie (37) du châssis (35) et, deux organes de commande, de préférence deux télécommandes, et un système d’interface électronique comprenant des moyens de commande configurés pour que les deux organes de commande puissent contrôler l’un et l’autre l’actionnement des deux croisillons (38, 39) de manière synchronisée.

2. Lit double (1) selon la revendication 1, dans lequel le premier relève-buste (6) est motorisé et le second relève-buste (8) est motorisé, les moyens de commande du système d’interface électronique étant configurés pour que le premier organe de commande puisse contrôler l’actionnement du premier relève-buste (6) et que le second organe de commande puisse contrôler l’actionnement du second relève buste (8).

3. Lit double (1) selon la revendication 2, dans lequel le premier relève-jambes (7) est motorisé et le second relève-jambes (9) est motorisé, les moyens de commande du système d’interface électronique étant configurés pour que le premier organe de commande puisse contrôler l’actionnement du premier relève-jambes (7) et que le second organe de commande puisse contrôler l’actionnement du second relève-jambes

(9)·

4. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le cadre (3) comprend deux premières pièces de liaison (24) qui sont agencées entre lesdites deux parties (4, 5) du cadre, respectivement au niveau de ses deux extrémités longitudinales (3a, 3b).

5. Lit double (1) selon la revendication 4, dans lequel chaque partie (4, 5) du cadre (3) comprend deux longerons (20, 21, 22, 23), chaque première pièce de liaison (24) étant configurée pour s’emboîter dans les deux extrémités longitudinales (21a, 22a, 2lb, 22b) attenantes des longerons (21, 22) des deux parties (4, 5) du cadre (3).

6. Lit double (1) selon la revendication 5, dans lequel chaque première pièce de liaison (24) comprend une platine (26) et deux premières broches (27, 28) s’étendant parallèlement sur une même face (29) de la platine, les deux premières broches étant configurées pour s’emboîter respectivement dans les deux extrémités longitudinales (21a, 22a, 21b, 22b) attenantes des longerons (21, 22) des deux parties (4, 5) du cadre (3).

7. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel chaque partie (4, 5) du cadre (3) comprend deux longerons (20, 21, 22, 23) , l’au moins une première pièce de liaison (25) comprenant une chape de connexion (30) en forme de U inversé configurée pour réceptionner les deux longerons (21, 22) attenants des deux parties du cadre, ladite chape de connexion (30) étant munie de moyens de verrouillage (34) en sorte de maintenir lesdits deux longerons (21, 22) loger dans la forme en U inversé.

8. Lit double (1) selon la revendication 7, dans lequel le cadre (3) comprend deux premières pièces de liaison (25) sur les longerons (21, 22) attenants des deux parties (4, 5) du cadre.

9. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel le châssis (35) comprend au moins une seconde pièce de liaison (43) agencée pour être montée entre les deux parties (36, 37) dudit châssis (35) afin de les solidariser en les maintenant l’une à côté de l’autre.

10. Lit double (1) selon la revendication 9, dans lequel chaque partie (36, 37) du châssis (35) comprend deux longerons (44, 45, 46, 47), l’au moins une seconde pièce de liaison (43) étant agencée entre les longerons (45, 46) avoisinants des deux parties (36, 37) du châssis (35), lorsque les deux parties (4, 5) du cadre (3) sont juxtaposées.

11. Lit double (1) selon la revendication 10, dans lequel l’au moins une seconde pièce de liaison (43) comprend une plaque (430) disposée transversalement et de longueur adaptée pour être fixée grâce à des moyens de fixation entre les longerons (45, 46) avoisinants des deux parties (36, 37) du châssis (35).

12. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, dans lequel le châssis (35) comprend deux secondes pièces de liaison (43).

13. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, lequel comprend un panneau (57) de tête de lit agencé à une première extrémité (3a) du cadre (3) et un panneau (58) de pied de lit agencé à une seconde extrémité (3b) du cadre (3), des premiers moyens d’assemblage étant agencés entre le panneau (57) de tête de lit et les deux parties (4, 5) du cadre (3) et des seconds moyens d’assemblage étant agencés entre le panneau (58) de pied de lit et les deux parties (4, 5) du cadre (3).

14. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel le système d’interface électronique comprend un seul boîtier d’interface (55) électronique sur lequel sont connectés le premier et le second organes de commande, le premier et le second croisillons (38, 39), éventuellement le premier et le second relèves-bustes (6, 8) lorsque ceux-ci sont motorisés et éventuellement le premier et le second relèves-jambes (7) lorsque ceux-ci sont également motorisés, le boîtier d’interface (55) incorporant lesdits moyens de commande.

15. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel les deux parties (36, 37) du châssis (35) sont montées chacune sur quatre roulettes (42).

16. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, dans lequel chaque partie (4, 5) du cadre (3) comprend deux portions (10, 11) qui s’étendent longitudinalement et sont assemblées entre elles de manière amovible grâce à des moyens d’emboîtement (16a, l7a, l8a, l9a).

17. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, lequel comprend deux chariots de transport (63), chaque chariot de transport (63) étant configuré pour recevoir et supporter en position allongée sur le flanc une des deux parties (36, 37) du châssis (35) à laquelle restent assujettis un des croisillons (38, 39) et une des deux parties (4, 5) du cadre (3).

18. Lit double (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel le système d’interface électronique est configuré pour neutraliser l’actionnement simultané des deux croisillons (38, 39) lorsqu’une information de monter ou de descente du cadre (3) est reçue concomitamment par les deux télécommandes.

Description:
LIT DOUBLE A HAUTEUR VARIABLE, MEDICALISE OU NON, CONSTITUE DE

DEUX PARTIES ASSUJETTIES

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des lits doubles à hauteur variable équipés d’un châssis, d’un sommier et d’un système de réglage en hauteur du sommier. L’invention porte en particulier sur un lit double médicalisé, sa mise en œuvre à d’autres lits doubles présentant des caractéristiques comparables étant toutefois envisageable.

Un tel lit double médicalisé permet notamment à un couple, dont au moins l’une des deux personnes dudit couple doit être alitée, d’occuper le même lit.

Etat de la technique

Un lit double médicalisé se compose habituellement d’un sommier deux places, d’un châssis et d’un croisillon motorisé agencé entre le châssis et un cadre du sommier, ledit croisillon motorisé étant conçu pour modifier la hauteur du sommier. Les deux places du sommier sont agencées l’une à côté de l’autre sur le cadre. Chacune des deux places sur le sommier comporte un relève-buste et un relève-jambe qui sont indépendants et éventuellement motorisés, les deux relèves-bustes et les deux relèves-jambes étant montés sur le cadre. On entend par « cadre », la structure du sommier qui comporte des longerons et des traverses recevant les deux relèves-bustes et les deux relève-jambes.

Sur un tel lit double médicalisé, les motorisations du croisillon, des relèves-bustes et des relèves-jambes sont activées au moyen deux télécommandes. La première télécommande permet à la première personne, occupant la première place du lit, de commander le premier relève-buste et le premier relève-jambes pour modifier leur inclinaison et de commander le croisillon pour modifier la hauteur du cadre du sommier. De même, la seconde télécommande permet à la seconde personne, occupant la seconde place du lit, de commander le seconde relève-buste et le second relève-jambes pour modifier leur inclinaison et de commander le croisillon pour modifier la hauteur du cadre du sommier.

Un inconvénient essentiel des lits doubles médicalisés actuels concerne leur livraison et leur installation chez les patients. En effet, les normes de conception d’un lit double médicalisé imposent des caractéristiques de dimensionnement et de résistance rendant ledit lit difficilement transportable dans une fourgonnette et impossible à manipuler par un seul installateur, du fait de son encombrement et de son poids. En outre, le sommier peut verser sur un des côtés latéraux lorsque les deux personnes occupant le lit double médicalisé ont une différence de poids importante ou lorsqu’une seule personne sur les deux est couchée.

Il est aussi connu les antériorités publiées sous les numéros DE102011085669A1, EP3222170A1 et DE2011050361U1 portant sur des lits.

L’antériorité DE 102011085669A1 porte sur un lit comprenant un châssis qui est constitué d’une seule partie s’étendant dans le sens de la longueur et deux croisillons motorisés qui sont agencés respectivement au niveau de la tête et du pied sur ledit châssis en une seule partie. Ces deux croisillons reçoivent ensemble un ou deux cadres s’étendant dans le sens de la longueur du lit, l’un des deux cadres pouvant être retiré pour transformer le lit double en lit simple. Ces deux croisillons motorisés permettent d’incliner le ou les cadres lorsqu’ils ne sont pas commandés de manière synchrone et, au contraire, de modifier la hauteur du ou des cadres lorsqu’ils sont commandés de manière synchrone.

L’antériorité EP3222170A1 porte sur un lit jumelé qui comprend au moins deux châssis. Chaque châssis dispose d’une structure de bras articulée et motorisée qui reçoit un sommier, ladite structure permettant de modifier la hauteur du sommier, et d’un boîtier de contrôle permettant d’actionner la motorisation pour modifier la hauteur du sommier. Les boîtiers de contrôle des châssis sont connectés entre eux par des moyens de liaison, un des boîtiers de contrôle est un boîtier Maître et les autres boîtiers de contrôle étant des boîtiers Esclaves, de sorte que le boîtier Maître puisse contrôler les autres boîtiers Esclaves et commander de manière synchronisée la montée et la descente de tous les sommiers disposés dans un même plan horizontal.

L’antériorité DE2011050361U1 porte sur un lit double qui comprend deux châssis équipés chacun d’une structure de bras articulés qui est munie de deux moteurs disposés du côté pied et du côté tête du lit. Chaque structure de bras articulés reçoit un cadre sommier. Les deux moteurs sur le premier châssis et les deux moteurs sur le second châssis sont actionnés par un boîtier de contrôle muni d’un seul organe de commande afin d’assurer un déplacement simultané et da s un même plan des deux cadres sommiers.

Résumé de l’ invention

La présente invention pallie ces inconvénients précités en concevant un lit double médicalisé dont le démontage est optimisé de sorte qu’une fois démonté, il peut être transporté dans une fourgonnette et un seul opérateur est capable de le manipuler et de le monter chez les personnes devant être alitées.

Selon l’invention, le lit double médicalisé comprend un sommier qui comprend une première place et une seconde place. La première place comporte un premier relève-buste et un premier relève-jambes et la seconde place comporte un second relève-buste et un second relève- jambes.

Selon l’invention, le sommier comprend un cadre qui comprend deux parties distinctes s’étendant dans le sens de la longueur du lit. On entend par « cadre », la structure du sommier sur laquelle sont montés les deux relèves-bustes et les deux relèves-jambes. La première partie du cadre comporte le premier relève-buste et le premier relève-jambes et la seconde partie du cadre comprend le second relève-buste et le second relève-jambes. En outre, le cadre comprend au moins une première pièce de liaison amovible agencée pour solidariser lesdites deux parties du cadre en les maintenant collées l’une à côté de l’autre.

Selon l’invention, le lit double médicalisé comprend un châssis qui comprend deux parties distinctes s’étendant également dans le sens de la longueur.

Selon l’invention, le lit double médicalisé comprend deux croisillons motorisés qui sont agencés, le premier, entre la première partie du cadre et la première partie du châssis et, le second, entre la seconde partie du cadre et la seconde partie du châssis.

Selon l’invention, le lit double médicalisé comprend deux organes de commande, de préférence deux télécommandes, et un système d’interface électronique. Le système d’interface électronique comprend des moyens de commande configurés pour que le premier organe de commande puisse contrôler l’actionnement du premier relève-buste et, de préférence, du premier relève-jambes et le second organe de commande puisse contrôler l’actionnement du second relève buste et, de préférence, du second relève-jambes. En outre, ces moyens de commande sont configurés pour que les deux organes de commandes puissent contrôler, l’un et/ou l’autre, l’actionnement des deux croisillons de manière synchronisée.

Selon une réalisation du lit double médicalisé, le premier relève-buste et le second relève- buste sont motorisés. En outre, les moyens de commande du système d’interface électronique sont configurés pour que le premier organe de commande puisse contrôler l’actionnement du premier relève-buste et que le second organe de commande puisse contrôler l’actionnement du second relève buste. Selon une réalisation préférentielle du lit double médicalisé, le premier relève-jambes et le second relève-jambes sont également motorisés. En outre, les moyens de commande du système d’interface électronique sont configurés pour que le premier organe de commande puisse contrôler ractionnement du premier relève-jambes et que le second organe de commande puisse contrôler l’actionnement du second relève-jambes.

De préférence, les organes de commande sont des télécommandes mais on peut envisager, par exemple, un système de reconnaissance vocale ou un système de reconnaissance optique.

De préférence, outre les croisillons, les relèves-bustes et les relèves-jambes sont motorisés. Cependant, on peut envisager que seuls les relèves-bustes et les croisillons soient motorisés, les relèves-jambes étant alors actionnés manuellement. A l’extrême limite, on peut aussi envisager que seuls les croisillons soient motorisés, les relèves-bustes et les relèves-jambes étant alors actionnés manuellement.

L’homme du métier comprendra que les caractéristiques précitées, avec une constitution du cadre en deux parties et une constitution du châssis en deux parties, permettent de diviser en deux les dimensions du lit double médicalisé avant son montage, ce qui réduit par deux la largeur et le poids du sommier et du châssis. La présence de l’au moins une première pièce de liaison assure le maintien collées l’une contre l’autre des deux parties du cadre, ce qui permet avantageusement de conserver une continuité du cadre, sans risque de créer un écartement entre les deux parties du cadre, même lorsqu’une seule personne est allongée à sa place dans le lit ou lorsqu’une différence de poids considérable existe entre les deux personnes allongées chacune à leur place. En outre, la présence des deux croisillons agencés chacun entre une partie du cadre et une partie du châssis permet une meilleure répartition des efforts, ce qui évite que le cadre s’incline lorsqu’une seule personne est allongée à sa place dans le lit ou lorsqu’une différence de poids considérable existe entre les deux personnes allongées chacune à leur place ; les deux parties du cadre solidarisées restent ainsi dans un même plan horizontal. Par ailleurs la présence du système d’interface garantit un actionnement simultané et synchronisé des deux croisillons pour la montée ou la descente du cadre du sommier, ce qui contribue également au maintien des deux parties du cadre l’une à côté de l’autre dans un plan horizontal. En outre, cela évite qu’un décalage en hauteur entre les deux parties du cadre puisse se produire, ce qui pourrait engendrer un risque de cisaillement d’un bras ou d’une jambe au cas où l’un des occupants du lit positionnerait son bras ou sa jambe entre les deux parties du cadre écartée l’une de l’autre, alors que l’autre occupant serait en train de régler la hauteur de sa partie du sommier. Selon une réalisation du lit double médicalisé, le cadre comprend deux premières pièces de liaison qui sont agencées entre lesdites deux parties du cadre, respectivement au niveau de ses deux extrémités longitudinales. Cela assure un maintien convenable entre les deux parties du cadre et, en outre, facilite la mise en place de ces deux premières pièces de liaison du fait de leur positionnement aux extrémités du cadre.

De préférence, selon cette réalisation précitée du lit double médicalisé, chaque partie du cadre comprend deux longerons. En outre, chaque première pièce de liaison est configurée pour s’emboîter dans les deux extrémités longitudinales attenantes des longerons des deux parties du cadre. En d’autres termes, une des deux premières pièces de liaison est emboîtée dans les extrémités longitudinales attenantes des deux longerons à une première extrémité longitudinale du lit et l’autre des deux premières pièces de liaison est emboîtée dans les extrémités longitudinales attenantes des deux longerons à une seconde extrémité longitudinale du lit. De préférence, chaque première pièce de liaison comprend une platine et deux premières broches s’étendant parallèlement sur une même face de la platine, les deux premières broches étant configurées pour s’emboîter respectivement dans les deux extrémités longitudinales attenantes des longerons des deux parties du cadre.

Bien entendu, on pourrait prévoir une ou deux premières pièces de liaison disposées ailleurs qu’aux extrémités longitudinales du cadre et présentant une conception différente de celle précitée, voire également prévoir plus de deux premières pièces de liaison réparties sur la longueur entre les deux parties du cadre et présentant diverses conceptions adaptées pour coopérer avec les deux parties du cadre.

Ainsi, selon une autre variante de la première pièce de liaisons, avec un lit double médicalisé sur lequel chaque partie du cadre comprend deux longerons, l’au moins une première pièce de liaison comprend une chape de connexion en forme de U inversé configurée pour réceptionner les deux longerons attenants des deux parties du cadre collées l’une à côté de l’autre. Ladite chape de connexion est munie de moyens de verrouillage en sorte de maintenir lesdits deux longerons attenants loger dans la forme en U inversé. De préférence, selon cette variante, le cadre comprend deux premières pièces de liaison sur les longerons attenants des deux parties du cadre.

Selon une autre variante, on pourra bien entendu prévoir deux premières pièces de liaison du type platine avec broche, emboîtées aux extrémités longitudinales attenantes des longerons des deux parties du cadre disposées l’une à côté de l’autre et, une ou deux autres premières pièces de liaison du type chape de connexion réceptionnant les deux longerons attenants desdites deux parties du cadre disposées l’une à côté de l’autre.

Selon une réalisation préférentielle du lit double médicalisé, le châssis comprend en complément au moins une seconde pièce de liaison amovible agencée pour être montée entre les deux parties dudit châssis afin de les solidariser en les maintenant l’une à côté de l’autre, avec ou sans écartement entre ces deux parties du châssis, selon les diverses variantes de conceptions envisageables de ce châssis. Cela permet de consolider les deux parties du châssis et contribue également à maintenir les deux parties du cadre du sommier l’une contre l’autre en réduisant les efforts sur l’au moins une première pièce de liaison. Cela facilite le déplacement du châssis qui est monté sur roulettes afin de rendre le lit double médicalisé mobile. En outre, cela évite aux deux parties du châssis de s’écarter l’un de l’autre alors que les deux parties du cadre du sommier restent collés l’un à l’autre, ce qui pourrait bloquer mécaniquement des deux croisillons. De préférence, le châssis comprend deux secondes pièces de liaison.

De préférence, selon cette réalisation précitée du lit double médicalisé, chaque partie du châssis comprend deux longerons. En outre, l’au moins une seconde pièce de liaison est agencée entre les longerons avoisinants des deux parties du châssis lorsque les deux parties du cadre sont juxtaposées.

Selon une première réalisation, l’au moins une seconde pièce de liaison comprend une barre disposée transversalement sur le lit et munie à ses extrémités de crochets. Cette barre est de longueur adaptée pour que les crochets viennent s’engager respectivement dans les longerons avoisinants des deux parties du châssis, lorsque les deux parties du cadre sont juxtaposées. La longueur de la barre dépendra de l’écartement existant entre les deux longerons avoisinants des deux parties du châssis.

Selon une seconde réalisation, préférentielle, l’au moins une seconde pièce de liaison comprend une plaque qui est disposée transversalement et de longueur adaptée pour être fixée grâce à des moyens de fixation, par exemple par vissage, entre les longerons avoisinants des deux parties du châssis, lorsque les deux parties du cadre sont juxtaposées. De préférence, selon cette seconde réalisation, deux plaques sont fixées aux extrémités desdits longerons avoisinants.

On pourrait envisager d’autres variantes de secondes pièces de liaison dans le cadre de l’invention. Par exemple on pourrait prévoir une barre avec à ses extrémités deux broches parallèles s’étendant sur une même face de la barre, de manière comparable à celles sur la platine pour la première pièce de liaison précité, ces broches venant s’emboîter dans les extrémités des longerons avoisinantes sur les parties du châssis, l’écartement entre ces deux broches dépendant de l’écartement existant entre les deux longerons avoisinants des deux parties du châssis.

Selon une réalisation, le lit double médicalisé comprend un panneau de tête de lit agencé à une première extrémité du cadre et un panneau de pied de lit agencé à une seconde extrémité du cadre. En outre, des premiers moyens d’assemblage sont agencés entre le panneau de tête de lit et les deux parties du cadre et des seconds moyens d’assemblage sont agencés entre le panneau de pied de lit et les deux parties du cadre. Cela permet de consolider l’assemblage entre les deux parties du cadre, en complément de l’au moins une première pièce de liaison présentée précédemment ; on peut en conséquence considérer que le panneau de tête de lit et le panneau de pied de lit constituent en eux-mêmes une autre variante de deux premières pièces de liaison puisqu’ils participent à la solidarisation des deux parties du cadre en les maintenant collées l’une à côté de l’autre.

Selon cette réalisation précitée du lit double médicalisé, le panneau de tête de lit comprend une première face interne et deux secondes broches qui s’étendent de la première face interne au niveau des côtés latéraux dudit panneau de tête de lit. De même, le panneau de pied de lit comprend une seconde face interne et deux troisièmes broches qui s’étendent de la seconde face interne au niveau des côtés latéraux dudit panneau de pied de lit. Les secondes broches sont configurées pour s’emboîter respectivement dans les longerons distants des deux parties du cadre, à sa première extrémité, et les troisièmes broches sont configurées pour s’emboîter respectivement dans les longerons distants des deux parties du cadre, à sa seconde extrémité.

Selon une première réalisation, le système d’interface électronique comprend un premier boîtier d’interface électronique sur lequel sont connectés les premier et second relèves-bustes et, lorsque ceux-ci sont motorisés, les premier et second relèves-jambes. Le système d’interface électronique comprend également un second boîtier d’interface électronique sur lequel sont connectés les premier et second croisillons. En outre, le système d’interface électronique comprend un boîtier électronique de répartition sur lequel sont connectés les premier et second organes de commande (de préférence, les deux télécommandes). Le boîtier électronique de répartition est connecté au premier boîtier d’interface électronique pour contrôler, d’une part, l’actionnement du premier relève-buste et du premier relève-jambes en fonction des instructions reçues de la première télécommande et, d’autre part, l’actionnement du second relève-buste et du second relève-jambes en fonction des instructions reçues de la seconde télécommande. En outre, le boîtier électronique de répartition est connecté au second boîtier d’interface électronique pour contrôler l’actionnement simultané du premier croisillon et du second croisillon pour la montée ou la descente du sommier, en fonction des instructions reçues de la première télécommande ou de la seconde télécommande.

Selon une seconde réalisation, préférentielle, le système d’interface électronique comprend un seul boîtier d’interface électronique sur lequel sont connectés les premier et second organes de commande (de préférence, les deux télécommandes), les premier et second relèves-bustes lorsque ceux-ci sont motorisés, les premier et second relèves-jambes lorsque ceux-ci sont motorisés, et les premier et second croisillons. Le boîtier d’interface électronique contrôle, d’une part, l’actionnement du premier relève-buste et du premier relève-jambes en fonction des instructions reçues du premier organe de commande et, d’autre part, l’actionnement du second relève-buste et du second relève-jambes en fonction des instructions reçues du second organe de commande. En outre, le boîtier d’interface électronique contrôle l’actionnement simultané du premier croisillon et du second croisillon pour la montée ou la descente du sommier, en fonction des instructions reçues du premier organe de commande ou du second organe de commande.

Selon le lit double médicalisé objet de l’invention, les deux parties du châssis sont montées chacune sur quatre roulettes. Selon une réalisation préférentielle, chaque partie du châssis comprend deux longerons. Deux roulettes sont montées sur chacun des deux longerons avoisinants des deux parties du châssis, à distance des extrémités desdits longerons avoisinants. Deux roulettes sont montées sur chacun des deux longerons distants (ceux sur les côtés latéraux) des deux parties du châssis, de préférence aux extrémités desdits longerons distants. Cet agencement des roulettes sur les deux parties du châssis permet avantageusement de pouvoir fixer sur les extrémités du châssis des panneaux d’habillage au niveau de la tête de lit et du pied de lit, sans aucune gêne des roulettes.

Selon une réalisation du lit double médicalisé, chaque partie du cadre comprend deux portions qui s’étendent longitudinalement et qui sont assemblées entre elles de manière amovible grâce à des moyens d’emboîtement. Cela permet encore de réduire l’encombrement et le poids des parties du cadre démonté lors de son transport et de sa manipulation.

De préférence, selon cette réalisation précitée, le lit double médicalisé comprend deux chariots de transport, chaque chariot de transport étant configuré pour recevoir et supporter en position allongée sur le flanc une des deux parties du châssis à laquelle restent assujetti un des croisillons et une des deux parties du cadre. Selon une réalisation du lit double médicalisé, le système d’interface électronique est configuré pour neutraliser Pactionnement simultané des deux croisillons lorsqu’une information de monter ou de descente du cadre est reçue concomitamment par les deux télécommandes. On pourrait envisager des variantes. Selon une première variante, le système d’interface électronique pourrait être configuré pour que la première des deux télécommandes actionnées prenne la main sur Pactionnement simultané des deux croisillons. Selon une seconde variante, l’une des deux télécommandes pourrait être une télécommande dite « maître », alors que l’autre télécommande serait une télécommande dite « esclave », la télécommande maître étant prioritaire sur la télécommande esclave.

Brève description des figures

Les caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante s’appuyant sur des figures, parmi lesquelles :

La figure 1 illustre une première réalisation de la structure du lit double médicalisé selon l’invention avec le sommier en position relevée et les relèves-bustes et les relèves jambes en positions inclinées ;

La figure 2 illustre la structure du lit double médicalisé selon cette première réalisation de la figure 1 , avec le sommier en position abaissée et les relèves-bustes et les relèves jambes en positions planes, dans le plan du cadre ;

La figure 3 correspond à la figure 2, avec les différentes pièces de liaison illustrées en éclaté ;

La figure 4 illustre un premier mode de réalisation d’une première pièce de liaison s’emboîtant entre les deux parties du cadre ;

La figure 5 illustre un premier mode de réalisation d’une seconde pièce de liaison s’accrochant sur les deux parties du châssis ;

La figure 6 illustre un second mode de réalisation d’une première pièce de liaison s’accrochant sur les deux parties du cadre ;

La figure 7 met en évidence la présence de deux boîtiers d’interface sous les deux parties du cadre du sommier ;

Les figures 8 et 9 illustrent respectivement deux portions permettant de constituer une des deux parties du cadre ;

La figure 10 illustre une partie du lit double médicalisé démontée et stockée sur un chariot de support ; La figure 11 illustre un lit double médicalisé dans son ensemble, avec un panneau de tête de lit et un panneau de pied de lit ;

La figure 12 illustre le panneau de tête de lit ou le panneau de pied de lit, dont les conceptions sont identiques ou apparentées.

La figure 13 illustre une seconde réalisation de la structure du lit double médicalisé, variant légèrement de celle de la figure 1

La figure 14 illustre un second mode de réalisation d’une seconde pièce de liaison s’accrochant sur les deux parties du châssis, tel que mis en œuvre sur la variante de réalisation de la figure 13.

Description détaillée

Dans la suite de la description, le lit double médicalisé objet de l’invention est dénommé « lit », sans indication contraire.

Dans la suite de la description, les mêmes références seront utilisées pour désigner les mêmes caractéristiques ou leurs équivalents, dans le cas de plusieurs variantes de réalisation.

Les termes « longitudinal », « transversal », « latéral », « haut », « bas », « supérieure », « inférieure » ... qui pourraient être utilisés, le seront en considération de la position du lit en mode d’utilisation normal, les personnes alitées étant allongées dans le sens de la longueur dudit lit.

En regard des figures 1 et 2, le lit 1 comprend un sommier 2 qui comprend un cadre 3 se composant de deux parties 4, 5 disposées l’une à côté de l’autre. Sur la première partie 4 du cadre sont montés un premier relève-buste 6 et un premier relève-jambe 7. De même, sur la seconde partie du cadre 5 sont montés un second relève-buste 8 et un second relève-jambe 9. Chaque partie 4, 5 du cadre 3 s’étend dans le sens de la longueur du lit 1. Les relèves-bustes 6, 8 et les relèves-jambes 7, 9 peuvent être inclinés indépendamment les uns des autres, comme cela existe déjà sur les lits doubles médicalisés actuellement connus.

En regard des figures 1, 2, 8 et 9, chaque partie 4, 5 du cadre 3 est composée de deux portions 10, 11 qui s’étendent dans le sens de la longueur du lit 1. Une première portion 10, illustrée en figure 8, est disposée du côté du pied du lit 1 et reçoit le relève-jambe 7, 9 ; une seconde portion 11 , illustrée en figure 9, est disposée du côté de la tête du lit 1 et reçoit le relève- buste 6, 8. On constate sur ces figures 8 et 9 que les relèves-bustes 6, 8 sont actionnés chacun par un vérin électrique motorisé 12, 13 et que les relèves-jambes 7, 9 sont également actionnés chacun par un vérin électrique motorisé 14, 15. La mise en œuvre de relèves-bustes et de relèves-jambes motorisés sur des cadres de lits médicalisés, simple ou double, est bien connue ; l’homme du métier pourra s’y référer pour l’appliquer sur les deux parties 4, 5 du cadre 3. On pourrait envisager une variante du lit 1 selon laquelle seuls les relèves-bustes 6, 8 seraient motorisés, les relèves-jambes 7, 9 étant manipulés manuellement, sans l’assistance d’une motorisation.

En regard de ces figures 1, 2, 8 et 9, la première portion 10 comprend deux premières portions de longerons 16, 17 et la seconde portion 11 comprend deux secondes portions de longerons 18, 19. Les extrémités l6a, l7a des première portions de longerons 16, 17 s’emboîtent respectivement dans les extrémités 18a, l9a des seconde portions de longerons 18, 19, ce qui permet de constituer les deux parties 4, 5 du cadre 3, ces parties 4, 5 présentant chacun deux longerons 20, 21 , 22, 23. On constate sur les figures 1 à 3 que le longeron 21 de la première partie 4 du cadre 3 est attenant au longeron 22 de la seconde partie 5 du cadre 3 et, inversement, que le longeron 20 de la première partie 4 du cadre 3 est distant du longeron 23 de la seconde partie 5 du cadre 3.

Sur la figure 3, on constate que le cadre 3 comprend deux conceptions différentes de premières pièces de liaison 24, 25 participant à la solidarisation des deux parties 4, 5 du cadre 3 de sorte à garantir le maintien de ces deux parties 4, 5 du cadre 3 collées l’une à côté de l’autre dans un même plan, avec le longeron 21 de la première partie 4 du cadre 3 attenant au longeron 22 de la seconde partie 5 du cadre 3.

En regard des figures 1 à 3, deux premières pièces de liaison 24 sont positionnées respectivement aux deux extrémités longitudinales 3 a, 3b du cadre 3. Cette première pièce de liaison 24 comprend une platine 26 et deux broches 27, 28 qui s’étendent perpendiculairement de la face interne 29 de la platine 26, comme l’illustre la figure 4. Au niveau de la première extrémité longitudinale 3a du cadre 3, les broches 27, 28 d’une des deux premières pièces de liaison 24 s’emboîtent respectivement dans les premières extrémités longitudinales 2 la, 22a attenantes des deux longerons 21, 22 appartenant respectivement à la première partie 4 et à la seconde partie 5 du cadre 3. De même, les broches 27, 28 de l’autre des deux premières pièces de liaison 24 s’emboîtent dans les secondes extrémités longitudinales 2lb, 22b attenantes desdits deux longerons 21, 22.

En regard des figures 1 à 3, deux autres premières pièces de liaison 25, d’une conception différente de celle précitée pour les premières pièces de liaison 24, sont positionnées sur les deux longerons 21, 22 attenants appartenant respectivement à la première partie 4 et à la seconde partie 5 du cadre 3. Comme l’illustre la figure 6, cette première pièce de liaison 25 est constituée d’une chape de connexion 30 présentant une forme en U inversé de dimensions adaptées pour recevoir lesdits deux longerons 21, 22 collés l’un à l’autre dans un même plan, comme le montrent les figures 1 et 2. Cette chape de connexion 30 comprend une base 31 et deux branches 32, 33 ; un boulon 34 est mis en place entre les deux branches 32, 33, comme le montre la figure 6. Une fois la chape de connexion 30 positionnée sur les deux longerons 21 , 22, le boulon 34 est mis en place entre les deux branches 32, 33, en passant sous lesdits deux longerons 21, 22. Ainsi, les deux longerons 21, 22 restent parfaitement solidarisés ensemble, collés l’un contre l’autre et dans un même plan. Sur les figures 1 et 2, ces premières pièces de liaison 25 sont placées à proximité des extrémités longitudinales 3a, 3b du cadre 3, par exemple entre 20 cm et 40 cm par rapport auxdites extrémités longitudinales 3a, 3b, ce qui facilitera leur installation sans devoir monter sur le sommier 2. On pourrait toutefois disposer ces premières pièces de liaison 25 à d’autres emplacement le long des deux longerons 21, 22. On pourrait aussi prévoir une première pièce de liaison 25 placée en partie centrale des deux longerons 21, 22, en remplacement ou en complément des deux premières pièces de liaison 25 disposées à proximité des extrémités longitudinales 3a, 3b du cadre 3.

La mise en place des deux premières pièces de liaison 24 aux extrémités longitudinales 21 a, 22a, 2lb, 22b des deux longerons 21, 21 et la mise en place des deux autres premières pièces de liaison 25 sur les deux longerons 21, 22, garantissent une parfaite solidarisation des deux parties 4, 5 du cadre 3 en les maintenant collées l’une à côté de l’autre dans un même plan. Cela empêche un écartement ou un décalage de hauteur entre les deux longerons 21, 21, évitant ainsi tout risque de pincement ou de cisaillement d’un membre (bras, jambe, main, pied ou doigt) d’une des personnes alitées, en particulier lorsque la répartition de la charge sur le cadre 3 n’est pas homogène, ce qui est généralement le cas lorsqu’une seule des deux personnes est alitée ou lorsqu’il existe une différence importante de poids entre les deux personnes alitées.

Tel qu’illustré en regard des figures 1 et 2, le lit comprend un châssis 35 qui est composé de deux parties 36, 37 distinctes, de conceptions identiques. Un premier croisillon 38 est agencé entre la première partie 36 du châssis 35 et la première partie 4 du cadre 3 du sommier 2. De même, un second croisillon 39 est agencé entre la seconde partie 37 du châssis 35 et la seconde partie 5 du cadre 3 du sommier 2. Le premier croisillon 38 et le second croisillon 39 sont actionnés l’un et l’autre au moyen de deux vérins électrique motorisé 40, 41 respectifs. Les deux parties 36, 37 du châssis 35 sont chacune montées sur quatre roulettes 42 assurant une mobilité aisée de chacune des parties 36, 37, aussi bien lorsque le châssis 35 est monté que lorsqu’il est démonté. La mise en œuvre d’un croisillon motorisé entre un châssis et un cadre de sommier est bien connue sur les lits simples médicalisés ; l’homme du métier pourra s’y référer pour mettre en œuvre les croisillons 38, 39 entre les parties 36, 37 du châssis 35 et les parties 4, 5 du cadre 3. La présence de ces deux croisillons 38, 39 permet avantageusement de répartir de manière homogène les appuis sous le cadre 3 formé par l’assemblage des deux parties 4, 5 dudit cadre 3 ; cette homogénéité des appuis sous le cadre 3 permet de le maintenir plus ou moins dans un plan horizontal malgré la présence d’une seule personne sur deux dans le lit ou une différence importante de poids entre les deux personnes dans le lit.

Tel qu’illustré en regard des figures 1 et 3, les deux parties 36, 37 du châssis 35 sont solidarisées entre elles au moyen de deux secondes pièces de liaison 43. La première partie 36 du châssis comprend deux longerons 44, 45 et la seconde partie 37 du châssis 35 comprend également deux longerons 46, 47. Le longeron 45 de la première partie 36 du châssis 35 est disposé au voisinage du longeron 46 de la seconde partie 37 du châssis 35, à proximité l’une de l’autre, alors que les deux parties 4, 5 du cadre 3 sont maintenues assemblées, collées l’une à côté de l’autre, comme le montre la figure 1. Le longeron 44 de la première partie 36 du châssis 35 est distant du longeron 47 de la seconde partie 37 du châssis 35, comme le montre la figure 1.

Comme l’illustre la figure 5, la seconde pièce de liaison 43 comprend une barre 48 qui est disposée transversalement sous le lit 1 lorsque ladite seconde pièce de liaison 43 est mise en place entre les deux parties 36, 37 du châssis 35. Cette seconde pièce de liaison 43 comprend en outre deux crochets 49, 50 en forme de U inversé, qui sont agencés respectivement aux deux extrémités 48a, 48b de la barre 48. Ces crochets 49, 50 disposent chacun d’une goupille de verrouillage 51, 52. La longueur de la barre 48 est dimensionnée pour que l’écartement entre les deux crochets 49, 50 correspond à l’écartement entre les deux longerons 45, 46 avoisinants des deux parties 36, 37 du châssis 35, de sorte que ces deux crochets 49, 50 viennent se loger respectivement sur lesdits longerons 45, 46 avoisinants, les goupilles de verrouillage 51, 52 étant placées sous lesdits longerons 45, 46 de sorte à fixer la seconde pièce de liaison 43 sur ces deux longerons 45, 46.

Les figures 13 et 14 illustrent une mise en œuvre préférentielle du lit 1, selon laquelle la seconde pièce de liaison 43 est constituée d’une simple plaque 430 disposée transversalement et fixée par vissage entre les premières extrémités 45 a, 46a des deux longerons 45, 46 avoisinants ; il en est de même entre les secondes extrémités 45b, 46b desdits longerons 45, 46 où une autre seconde pièce de liaison 43 est agencée. La plaque 430 et l’entraxe entre les trous 431, 432 servant au passage des vis de fixation 433, 434 sont dimensionnés pour correspondre à l’écartement entre les deux longerons 45, 46 avoisinants des parties 36, 37 du châssis 35, lorsque les deux parties 4, 5 du cadre sont juxtaposées. On constate sur cette variante du lit 1, en figure 13, que les roulettes internes 421, 422 sont agencées sur les deux longerons 45, 46 avoisinants, avec un décalage vers l’intérieur par rapport aux premières extrémités 45a, 46a desdits longerons 45, 46, tandis que les roulettes externes 423, 424 sont agencées aux premières extrémités 44a, 47a des deux longerons 44, 47 disposés sur les côtés latéraux du châssis 35. Cela permet de fixer un panneau d’habillage (non illustré) sur les traverses 53, 54 des parties 36, 37 du châssis 35, au niveau du pied de lit la. Il en est de même avec les quatre autres roulettes 425, 426, 427, 428 agencées sur les parties 36, 37 du châssis 5 au niveau de la tête de lit lb.

Un système d’interface électronique est mis en œuvre sur le lit au moyen d’un boîtiers d’interface 55 électronique fixé par exemple sur une traverse 56 d’une des deux parties 4, 5 du cadre 3 du sommier 2, du côté de la tête de lit lb, comme l’illustrent les figures 1 et 7. Le lit 1 comprend également deux télécommandes (non illustrées) semblables à celles pouvant exister sur des lits doubles médicalisés traditionnels ; ces deux télécommandes sont agencées respectivement des deux côtés du lit 1 pour être accessibles, l’une, par la première personne allongée sur un premier matelas (non illustré) posé sur la première partie 2a du sommier 2 comprenant le premier relève-buste 6 et le premier relève-jambe 7 et, l’autre, par la seconde personne allongée sur un second matelas (non illustré) posé sur la seconde partie 2b du sommier 2 comprenant le second relève-buste 8 et le second relève-jambe 9. Les première et seconde télécommandes sont connectées au boîtier d’interface 55, de préférence au moyen de cordons électriques de raccordement, une connexion sans fil étant toutefois envisageable.

Ces télécommandes comprennent préférentiellement six touches, comme sur les télécommandes traditionnelles. Deux premières touches permettent de contrôler l’inclinaison du relève-buste 6 ou 8 ; deux secondes touches permettent de contrôler l’inclinaison du relève- jambes 7 ou 9 lorsque ceux-ci sont motorisés ; et deux troisièmes touches permettent de contrôler la hauteur du sommier 2. On pourrait prévoir une télécommande à quatre touches dans une variante où seuls les premier et second relèves-bustes 6, 8 et les croisillons 38, 39 seraient motorisés, voire une télécommande à deux touches dans une variante où seuls les croisillons 38, 39 seraient motorisés.

Pour cela, le boîtier d’interface 55 comprend un module de commande électronique muni d’une carte mémoire programmable. Ce module de commande électronique est programmé pour recevoir les informations de la première télécommande lorsque la première personne appuie sur l’une des touches de cette première télécommande et pour actionner en conséquence : le vérin électrique motorisé 12 du relève-buste 6, lorsque l’une des deux premières touches de la première télécommande est actionnée ;

le vérin électrique motorisé 14 du relève-jambe 7, lorsque l’une des deux secondes touches de la première télécommande est actionnée ;

simultanément les deux vérins électriques motorisés 40, 41 des deux croisillons 38, 39, lorsque l’une des deux troisièmes touches de la première télécommande est actionnée.

De même, ce module de commande électronique est programmé pour recevoir les informations de la seconde télécommande lorsque la seconde personne appuie sur l’une des touches de cette seconde télécommande et pour actionner en conséquence : le vérin électrique motorisé 13 du relève-buste 8, lorsque l’une des deux premières touches de la seconde télécommande est actionnée ;

le vérin électrique motorisé 15 du relève-jambe 9, lorsque l’une des deux secondes touches de la seconde télécommande est actionnée ;

simultanément les deux vérins électriques motorisés 40, 41 des deux croisillons 38, 39, lorsque l’une des deux troisièmes touches de la seconde télécommande est actionnée.

La commande simultanée et synchronisée des deux vérins électriques motorisés 40, 41 des deux croisillons 38, 39, garantit de monter et de descendre le cadre 3 en le maintenant dans un plan horizontal et évite de créer un décalage de hauteur entre la première partie 4 et la seconde partie 5 du cadre 3, en sorte d’empêcher tout risque de cisaillement d’un membre de l’une des personnes alitées, ledit décalage en hauteur étant par ailleurs rendu impossible par la présence des premières pièces de liaison 24 mises en place entre lesdites première partie 4 et seconde partie 5 du cadre 3.

De préférence, le module de commande électronique du boîtier d’interface 55 est programmé pour que lorsque les deux télécommandes sont actionnées simultanément pour commander le réglage en hauteur du lit, l’actionnement des deux vérins électriques motorisés 40, 41 des deux croisillons 38, 39 est neutralisé. On pourrait toutefois programmer le module de commande électronique du boîtier d’interface 55 pour que l’une de ces deux télécommandes soit maître et l’autre esclave, de sorte que l’une des télécommandes est prioritaire sur l’autre sur le réglage en hauteur de la position du sommier 2. On pourrait également programmer le module de commande électronique du boîtier d’interface 55 pour que la première télécommande actionnée devienne prioritaire sur l’autre télécommande quant au réglage en hauteur de la position du sommier 2.

Tel qu’illustré en regard des figures 11 et 12, le lit 1 comprend un panneau 57 de tête de lit qui est monté au niveau de la première extrémité 3 a du cadre 3 et un panneau 58 de pied de lit qui est monté au niveau de la seconde extrémité 3b du cadre 3. Les panneaux 57, 58 comprennent chacun deux broches 59, 60 sur leurs deux côtés latéraux 57a, 57b, 58a, 58b, ces deux broches 59, 60 s’étendant du côté des faces internes 61 , 62 desdits panneaux 57, 58. Les deux broches 59, 60 du panneau 57 de tête de lit s’emboîtent respectivement dans les premières extrémités longitudinales 20a, 23a des deux longerons 20, 23 distants des deux parties 4, 5 du cadre 3. De même, Les deux broches 59, 60 du panneau 58 de pied de lit s’emboîtent respectivement dans les secondes extrémités longitudinales 20b, 23b des deux longerons 20, 23 distants des deux parties 4, 5 du cadre 3. Outre le fait d’habiller le lit 1, on comprend que ces deux panneaux 57, 58 constituent en eux-mêmes deux premières pièces de liaison complémentaires puisqu’ils participent également à maintenir assemblées les deux parties 4, 5 du cadre 3, collées l’une à côté de l’autre dans un même plan.

En regard de la figure 10, le lit 1 est équipé de deux chariots de transport 63 (un seul illustré sur la figure 10). Chaque chariot de transport 63, posé à plat sur un sol, reçoit dans une position allongée sur le flanc une des deux parties 4, 5 du cadre 3 et une des deux parties 36, 37 du châssis 35 à laquelle est assujetti le croisillon 38, 39 correspondant. De préférence, la partie 4, 5 du cadre 3 reste également assujettie croisillon 38, 39, mais on pourrait prévoir une variante de chariot de transport 63 nécessitant un démontage de la partie 4, 5 du cadre 3 vis-à-vis du croisillon 38, 39 pour leur maintien séparément sur ledit chariot 63. Une fois le lit 1 monté, les deux chariots de transport 63 sont évacués pour être stockés dans un placard, par exemple. Chaque chariot de transport 63 comprend deux structures de support 64, 65 indépendantes montées chacune sur roulettes 66, 67 et comprenant chacune un montant vertical 68, 69 sur lequel est fixée une extrémité 4a, 4b, 5a, 5b de la partie 4, 5 du cadre 3 auquel restent assujettis le croisillon 38, 39 respectif et la partie 36, 37 du châssis 35 respective. Pour cela, les montants verticaux 68, 69 comprennent chacun deux broches horizontales (non illustrées), semblables aux deux broches 59, 60 sur le panneau 57, 58 de tête de lit ou de pied de lit illustré sur la figure 12, avec toutefois un agencement vertical et un écartement de moitié entre ces deux broches de sorte qu’elles puissent être emboîtées dans les extrémités 20a, 2la, 22a, 23a, 20b, 2lb, 22b, 23b respectives des longerons 20, 21, 22, 23 d’une des deux parties 4, 5 du cadre 3 montée sur ledit chariot de transport 63 ; des vis papillons 70 (illustrées par exemple en figures 3 et 13) assurent ensuite le blocage entre les deux montants verticaux 68, 69 et les deux extrémités 4a, 4b, 5a, 5b respectives de ladite partie 4, 5 du cadre 3.

La description qui précède met en évidence les caractéristiques et avantages du lit 1 selon l’invention. Cette description n’est pas limitative, des variantes pouvant être envisagées dans le cadre de l’invention.

On peut notamment prévoir un lit 1 avec seulement les relèves-bustes 6, 8 et les croisillons 38, 39 motorisés voire, à l’extrême limite, un lit 1 avec seulement les croisillons 38, 39 motorisés.

On peut aussi prévoir une variante d’un système d’interface électronique comprenant deux boîtiers d’interface électronique connectés à un boîtier électronique de répartition, les vérins électriques motorisés 13, 14, 15, 16 des relèves-bustes 6,8 et des relèves-jambes 7, 9 étant connectés au premier boîtier d’interface électronique, les vérins électriques 40, 41 des croisillons 38, 39 étant connectés au second boîtier d’interface électronique et les télécommandes étant connectées au boîtier électronique de répartition. L’activation de l’une des deux premières touches et/ou de l’une des deux secondes touches de la première télécommande permet d’actionner respectivement le vérin électrique motorisé 12 du premier relève-buste 6 et/ou le vérin électrique motorisé 14 du premier relève-jambe 7 par le biais du boîtier électronique de répartition et du premier boîtier d’interface électronique. De même, l’activation de l’une des deux premières touches et/ou de l’une des deux secondes touches de la seconde télécommande permet d’actionner respectivement le vérin électrique motorisé 13 du second relève-buste 8 et/ou le vérin électrique motorisé 15 du second relève-jambe 9 par le biais du boîtier électronique de répartition et du premier boîtier d’interface électronique. En outre, l’actionnement de l’une des deux troisièmes touches de la première télécommande ou de la seconde télécommande permet d’actionner simultanément les deux vérins électriques motorisés 40, 41 des deux croisillons 38, 39 par le biais du boîtier électronique de répartition et du second boîtier d’interface électronique.

On peut aussi prévoir d’autres organes de commande en remplacement ou en complément des télécommandes, par exemple un système de reconnaissance vocale ou un système de reconnaissance optique, en cas d’incapacité de l’une ou l’autre des personnes alitées de bouger les bras, voire aussi de parler.