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Patent Searching and Data


Title:
METAL POLE AND PRODUCTION METHOD THEREFOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/056706
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a metal pole including a pole body and a pole top which caps the body, characterised in that the pole body and top are integral with one another, said pole top being obtained by bending the merlons forming part of the crenelated edge of the top. The invention also relates to a pole production method.

Inventors:
GALLET PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/001188
Publication Date:
May 07, 2009
Filing Date:
August 12, 2008
Export Citation:
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Assignee:
PETITJEAN SAS (FR)
GALLET PHILIPPE (FR)
International Classes:
E04H12/08; B21D19/16; B21D41/04
Foreign References:
DE3012238A11980-10-23
FR2785933A12000-05-19
Attorney, Agent or Firm:
GUIU, Claude (10rue Paul Thénard, Dijon, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1 - Poteau métallique comprenant un fût et un obturateur de la tête de poteau, caractérisé en ce que le fût et l'obturateur viennent de matière, l'obturateur étant formé par des merlons repliés d'un crénelage ménagé dans la tête de poteau.

2 - Poteau métallique selon la revendication 1, caractérisé en ce que sa section droite est polygonale.

3 - Poteau métallique selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend un merlon par face.

4 - Procédé de fabrication d'un poteau à partir d'une plaque métallique comprenant une base, une tête et deux bords longitudinaux, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : découpage de la tête pour former un crénelage alternant des merlons et des créneaux, pliage de la plaque pour réunir les bords longitudinaux de façon à former un fût, repliage des merlons vers l'intérieur du fût pour obturer la tête de poteau.

5 - Procédé selon la revendication 4, dans lequel les bords longitudinaux sont réunis par soudage.

6 - Procédé selon l'une des revendications 4 ou 5, dans lequel la forme et le nombre des merlons et des créneaux sont choisis pour que, après repliage, la tête de

poteau ne comporte pas d'orifice dont la plus petite dimension excède 8 mm.

7 - Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, dans lequel on forme par découpage deux séries de nierions différentes .

8 - Procédé selon la revendication 7, dans lequel les merlons des deux séries ont des dimensions longitudinales différentes.

9 - Procédé selon l'une des revendications 4 à 8, dans lequel le pliage est effectué de façon à produire un fût à section droite polygonale.

10 - Procédé selon la revendication 9, dans lequel on forme un merlon par face du fût polygonal.

Description:

POTEAU METALLIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN POTEAU

METALLIQUE

La présente invention concerne un poteau métallique, notamment un poteau téléphonique. Elle concerne également un procédé de fabrication de ce poteau.

Les poteaux, notamment les poteaux supports de lignes téléphoniques, sont actuellement obturés à l'aide d'une pièce rapportée formant obturateur.

Une fonction importante de cet obturateur est la protection de l'avifaune, en rendant impossible l'accès des oiseaux à l'intérieur du poteau installé. En effet, si cet accès était possible, le poteau installé verticalement constituerait un piège pour les oiseaux.

L'utilisation d'un obturateur rapporté n'est pas satisfaisante car cet obturateur peut être endommagé ou démonté pendant le transport, la manutention ou l'installation du poteau. De plus, il convient de prévoir des obturateurs de tailles différentes selon la section de la tête de poteau.

L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique.

A cette fin, l'invention a pour objet un poteau métallique comprenant un fût et un obturateur de la tête de poteau, dans lequel le fût et l'obturateur viennent de matière, l'obturateur étant formé par des merlons repliés d'un crénelage ménagé dans la tête de poteau.

Par obturation, on entend ici que la tête de poteau ne comporte pas d'orifice de taille dangereuse pour l'avifaune. Il n'est donc pas nécessaire que l'obturation soit complète. En particulier, dans le cas des poteaux supports de lignes téléphoniques, il n'est pas nécessaire que l'obturateur assure une étanchéité, l'entrée d'eau de pluie dans le poteau ne présentant aucun inconvénient

Dans d'autres applications, il pourra au contraire être nécessaire que l'obturation soit complète. Ceci peut être obtenu par exemple par chevauchement des merlons repliés .

Selon l'invention, l'obturation est donc réalisée par déformation de la matière en continuité avec celle du fût. Cette obturation ne nécessite aucun élément de liaison supplémentaire, ni assemblage par soudure ou autre. Cette disposition garantit la pérennité de l'obturation par l'impossibilité de démontage de pièces.

De manière préférée, le poteau présente une section droite polygonale, notamment hexagonale ou octogonale. D'autres sections, telles que ronde ou ovale, ne sont cependant pas exclues.

Selon un mode de réalisation avantageux, dans le cas d'un poteau à section polygonale, chaque face comporte un merlon.

L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un poteau à partir d'une plaque métallique comprenant une base, une tête et deux bords longitudinaux, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : découpage de la tête pour former un crénelage alternant des merlons et des créneaux, pliage de la plaque pour réunir les bords longitudinaux de façon à former un fût, repliage des merlons vers l'intérieur du fût pour obturer la tête de poteau.

Selon un mode de réalisation préféré, les bords longitudinaux sont réunis par soudage.

Avantageusement, la forme et le nombre des merlons et des créneaux sont choisis pour que, après repliage, la tête

de poteau ne comporte pas d'orifice dont la plus petite dimension excède 8 mm.

Selon un mode de réalisation préféré, on forme par découpage deux séries de merlons différentes. De préférence, les séries de merlons ont des dimensions longitudinales différentes.

L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui va suivre, faite à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente une plaque métallique à partir de laquelle un ou deux poteaux sont fabriqués, les figures 2a, 2b et 2c illustrent un premier mode de réalisation d'un crénelage de la tête de poteau selon l'invention respectivement avant repliage, après repliage en vue de dessus et après repliage en vue de côté, les figures 3a, 3b et 3c illustrent un deuxième mode de réalisation d'un crénelage de la tête de poteau selon l'invention respectivement avant repliage, après repliage en vue de dessus et après repliage en vue de côté, et la figure 4 illustre un moyen d'obturation de la tête de poteau.

Pour la fabrication d'un poteau métallique selon l'invention, on utilise une plaque métallique, par exemple coupée dans une bobine de tôle d'acier. La longueur L de cette plaque correspond à la hauteur du poteau augmentée de la longueur nécessaire pour réaliser les merlons du crénelage. Cette longueur L_ est généralement de 6 à 8 m. Dans le cas d'un poteau de section constante entre sa base et sa tête, la largeur J 1 de la plaque est égale au périmètre du fût. Pour la fabrication d'un poteau dont la section diminue entre la base et la tête, ce qui est le mode de réalisation le plus courant, il est avantageux de

-A- prendre une plaque dont la largeur est égale à la somme du périmètre de la base et du périmètre de la tête et de découper la plaque dans le sens longitudinal en biais pour former deux trapèzes 2, 4 à partir de chacun desquels un poteau sera réalisé, comme représenté sur la figure 1. La base et la tête du trapèze ont dans ce cas généralement une longueur de l'ordre de 60 à 80 cm et de 20 à 30 cm, respectivement .

Selon l'invention, on découpe la tête de la plaque métallique pour former le crénelage. Cette découpe peut être réalisée par tout dispositif connu, et notamment par un dispositif thermique, tel que plasma ou laser, piloté par une commande numérique.

Dans le cas d'une plaque métallique découpée en deux trapèzes comme mentionné plus haut, la découpe des créneaux peut être effectuée avant la découpe des trapèzes ou après celle-ci .

On a représenté sur la figure 2a un premier mode de réalisation du crénelage. Cette découpe correspond à un poteau octogonal .

Elle comprend deux séries de merlons alternés, une première série comprenant des merlons 6 de longueur LJL et une deuxième série comprenant des merlons 8 de longueur LJ2 inférieure à Ll .

On comprend que la longueur des merlons, ou ce qui revient au même la profondeur des créneaux, est liée au périmètre de la tête après repliage, c'est-à-dire à la largeur L3_ de la plaque. De manière préférée, les découpes (les créneaux) sont faites de sorte que, après repliage, les merlons ne laissent subsister que de faibles espaces entre eux, en particulier inférieurs à 12 mm, voire 8 mm, afin de ne pas risquer que des oiseaux s'introduisent dans le poteau.

Il est également envisageable de concevoir des nierions tels que ceux-ci se chevauchent après repliage. Toutefois, cette solution n'est actuellement pas préférée car les merlons sont alors repliés au moins en partie de manière séquentielle, alors qu'ils peuvent être repliés simultanément s'ils ne se chevauchent pas.

L'étape suivante du procédé de fabrication consiste de manière classique à plier la plaque, en effectuant dans le cas d'un poteau octogonal sept plis longitudinaux au moyen d'une presse plieuse, pour réunir ses bords longitudinaux qui sont ensuite rendus solidaires, par exemple par soudage.

Les merlons étant encore dans le prolongement du fût, un traitement de protection est appliqué au poteau, de manière classique, tel qu'un décapage suivi d'une galvanisation par immersion dans un bain de zinc en fusion. Il est avantageux d'effectuer ce traitement avant le repliage des merlons car cela permet une libre circulation des fluides.

La dernière étape du procédé de fabrication consiste à replier les merlons vers l'axe du fût pour obturer la tête. Ceci peut être réaliser de toute manière connue. A titre d'exemple, on peut utiliser une matrice 10 reproduisant en creux la forme de la tête du poteau fini, comme représenté sur la figure 4, et obtenir le formage de la tête par un déplacement relatif du poteau et de la matrice suivant l'axe du poteau.

Avec une plaque présentant un crénelage tel que représenté sur la figure 2a, on obtient alors un poteau dont la tête a la forme représentée sur les figures 2b (vue de dessus) et 2c (vue de côté) .

On comprend que la forme et le nombre des merlons et des créneaux peuvent être choisis librement, le critère

essentiel étant qu'après repliage des merlons la tête de poteau ne comporte pas d'orifice important susceptible de provoquer l'introduction d'un oiseau dans le poteau.

Ainsi, dans le cas d'un poteau polygonal, le nombre de merlons n'a pas à être choisi nécessairement égal au nombre de faces du polygone.

A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 3a un deuxième mode de réalisation du crénelage de la plaque métallique. Celle-ci ne comporte que quatre merlons 12 pour un fût octogonal. Chaque merlon 12 est en fait ici formé d'une première partie ayant la forme du merlon 6 de la figure 2a et d'une deuxième partie ayant la forme du merlon 8 de la figure 2a reliés par une arête 14 après plia.

Après repliage des merlons, la tête de poteau présente une apparence pratiquement identique à celle du premier mode de réalisation, comme on peut le voir sur la figure 3b (vue de dessus) et sur la figure 3c (vue de côté) .