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Patent Searching and Data


Title:
METAL PRESERVING CAN COMPRISING A METAL CAN BODY AND A METAL LID WHICH ARE JOINED TOGETHER BY A PEELABLE TAB
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/003036
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a metal preserving can comprising a metal can body (2), a metal lid (3) and a peelable tab (4) which is sealed by means of a hot-melt adhesive material. The peelable tab (4) comprises: - a first longitudinal segment (45) of which an inner face (451) is sealed with the pair consisting of the metal lid (3) and the metal can body (2), - a second longitudinal segment (46) which covers an upstream portion (453) of said first longitudinal segment (45), the inner face (461) of said second longitudinal segment (46) being sealed to an outer face (4532) of said upstream portion (453) of said first longitudinal segment (45), which peelable tab (4) comprises a transverse portion (47) that acts as a spacer and corresponds to the transition between said first longitudinal segment (45) and said second longitudinal segment (46), and said metal preserving can (1) comprises sealing means (6) which are arranged so as to close off a transverse space (E1) created between the inner face (471) of said transverse spacer portion (47) and the pair consisting of the metal lid (3) and the metal can body (2).

Inventors:
LEBOUCHER FABRICE (FR)
DELTOUR BERNARD (FR)
CHEVALIER JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/068027
Publication Date:
January 06, 2022
Filing Date:
June 30, 2021
Export Citation:
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Assignee:
TRIVIUM PACKAGING GROUP NETHERLANDS B V (NL)
International Classes:
B65D8/00; B21D51/26; B65D6/00; B65D43/02; B65D55/08
Foreign References:
US3334776A1967-08-08
US3231078A1966-01-25
FR1424292A1966-01-07
US0424982A1890-04-08
FR2571338A11986-04-11
US3403810A1968-10-01
US3516852A1970-06-23
US2747345A1956-05-29
Attorney, Agent or Firm:
LE CACHEUX, Samuel et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Boîte de conserve métallique comprenant :

- un corps de boîte métallique (2) comprenant une paroi latérale (21) dont une première extrémité (211) est raccordée à un fond (22) et dont une seconde extrémité (212) délimite une ouverture d’accès (23),

- un couvercle métallique (3) adapté à obturer ladite ouverture d’accès (23), lequel couvercle métallique (3) comporte une jupe périphérique (31) qui comporte une bande d’emboîtement (311) adaptée à coopérer par emboîtement avec ladite seconde extrémité (212) de la paroi latérale (21), et

- une languette pelable (4) qui est scellée, par un matériau thermocollant, sur la circonférence de la jupe périphérique (31) du couvercle métallique (3) et de la seconde extrémité (212) de la paroi latérale (21) du corps de boîte métallique (2), caractérisée en ce que la languette pelable (4) comporte :

- un premier tronçon longitudinal (45) dont une face intérieure (451) est scellée avec le couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2),

- un second tronçon longitudinal (46) recouvrant une portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45), la face intérieure (461) dudit second tronçon longitudinal (46) étant scellée avec une face extérieure (4532) de ladite portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45), laquelle languette pelable (4) comporte une portion transversale intercalaire (47), correspondant à la transition entre ledit premier tronçon longitudinal (45) et ledit second tronçon longitudinal (46), et en ce que ladite boîte de conserve métallique (1) comporte des moyens d’étanchéité (6) qui sont ménagés pour obturer un espace transversal (E1) ménagé entre la face intérieure (471) de ladite portion transversale intercalaire (47) et le couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2).

[Revendication 2] Boîte de conserve métallique, selon la revendication 1, caractérisée en ce que la languette pelable (4) comporte deux bordures longitudinales (4a), parallèles, en ce que la portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45) comporte une bordure transversale (4d1) s’étendant de manière non-perpendiculaire par rapport auxdites bordures longitudinales (4a), et en ce que les moyens d’étanchéité (6) sont formés par le matériau thermocollant qui comble l’espace transversal (E1). [Revendication 3] Boîte de conserve métallique, selon la revendication 2, caractérisée en ce que la bordure transversale (4d1) de la portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45) comporte au moins une portion en Vé, de préférence une portion en Vé ou deux portions en Vé juxtaposés.

[Revendication 4] Boîte de conserve métallique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens d’étanchéité (6) sont formés par au moins une moulure (63), de préférence au moins deux ou trois moulures (63), ménagée au moins dans la portion transversale intercalaire (47), laquelle au moins une moulure (63) consiste en une moulure (63) convexe du côté de la face intérieure (4c) de languette pelable (4).

[Revendication 5] Boîte de conserve métallique, selon la revendication 4, caractérisée en ce que ladite portion transversale intercalaire (47) comporte plusieurs moulures (63) parallèles, réparties sur la circonférence de ladite languette pelable (4), lesquelles moulures (63) parallèles sont de préférence inclinées par rapport aux deux bordures longitudinales (4a).

[Revendication 6] Boîte de conserve métallique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d’étanchéité (6) comprennent un matériau thermoscellant additionnel rapporté au moins dans l’espace transversal (E1), lequel matériau thermoscellant additionnel est de préférence rapporté encore entre la face intérieure (461) du second tronçon longitudinal (46) et la face extérieure (4532) de ladite portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45).

[Revendication 7] Boîte de conserve métallique, selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau thermoscellant additionnel est rapporté de manière localisée, ou de manière homogène sur la circonférence du couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2).

[Revendication 8] Boîte de conserve métallique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu’elle comprend une bande adhésive (9) qui rapportée entre la face intérieure (461) du second tronçon longitudinal (46) et la face extérieure (4532) de ladite portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45), voire dans l’espace transversal (E1).

[Revendication 9] Boîte de conserve métallique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la languette pelable (4) et le couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2) définissent ensemble au moins une chambre (7), et en ce qu’un joint de remplissage (8) remplit ladite au moins une chambre (7) au moins sur la longueur de la portion transversale intercalaire (47). [Revendication 10] Boîte de conserve métallique, selon la revendication 9, caractérisée en ce que le joint de remplissage (8) s’étend en outre :

- en regard de la face intérieure (451) du premier tronçon longitudinal (45) et/ou

- entre la face intérieure (461) du second tronçon longitudinal (46) et la face extérieure (4532) de ladite portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45).

[Revendication 11] Procédé pour la fabrication d’une boîte de conserve métallique selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, lequel procédé de fabrication comprend :

(i) une étape de fourniture des pièces suivantes :

- le corps de boîte métallique (2) comprenant une paroi latérale (21) dont une seconde extrémité (212) délimite une ouverture d’accès (23),

- le couvercle métallique (3), adapté à obturer ladite ouverture d’accès (23), et

- la languette pelable (4),

(ii) une étape de fermeture de ladite boîte de conserve métallique (1) au cours de laquelle :

- ledit couvercle métallique (3) est positionné au niveau de ladite ouverture d’accès (23) du corps de boîte métallique (2), et

- le couvercle métallique (3) est scellé au niveau de l’ouverture d’accès (23) du corps de boîte métallique (2), par thermocollage de ladite languette pelable (4) sur la circonférence de la jupe périphérique (31) du couvercle métallique (3) et de la seconde extrémité (212) de la paroi latérale (21) du corps de boîte métallique (2), laquelle languette pelable (4) est agencée pour comporter :

- un premier tronçon longitudinal (45) dont une face intérieure (451) est ménagée en regard et sur la circonférence du couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2),

- un second tronçon longitudinal (46) recouvrant une portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45), la face intérieure (461) dudit second tronçon longitudinal (46) étant scellée avec une face extérieure (4532) de ladite portion amont (453) dudit premier tronçon longitudinal (45), et

- une portion transversale intercalaire (47), correspondant à la transition entre ledit premier tronçon longitudinal (45) et ledit second tronçon longitudinal (46), lequel procédé comprend encore une étape d’étanchéité qui est conçue pour obturer l’espace transversal (E1) ménagé entre la face intérieure (471) de ladite portion transversale intercalaire (47) et le couple couvercle métallique (3) / corps de boîte métallique (2). [Revendication 12] Procédé selon la revendication 11, en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que l’étape d’étanchéité est une étape de fourniture d’une languette pelable (4) dont la portion amont (453) du premier tronçon longitudinal (45) comporte une bordure transversale (4d1) s’étendant de manière non-perpendiculaire par rapport auxdites bordures longitudinales (4a).

[Revendication 13] Procédé selon la revendication 11, en combinaison avec la revendication 4, caractérisé en ce que l’étape d’étanchéité est une étape de moulurage de la languette pelable (4) pour former au moins une moulure (63) ménagée au moins dans la portion transversale intercalaire (47). [Revendication 14] Procédé selon la revendication 11, en combinaison avec la revendication 9, caractérisé en ce que l’étape d’étanchéité est une étape de remplissage d’une chambre longitudinale (7) avec le joint de remplissage (8).

[Revendication 15] Procédé selon la revendication 11, en combinaison avec la revendication 6, caractérisé en ce que l’étape d’étanchéité est une étape d’application d’un matériau thermocollant additionnel, avantageusement localisé ou homogène.

Description:
Description

Boîte de conserve métallique comprenant un corps de boîte métallique et un couvercle métallique, assemblés par une languette pelable

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne le domaine technique des boîtes de conserve métallique.

Elle concerne en particulier les boîtes de conserve métalliques comprenant un corps de boîte métallique et un couvercle métallique adapté à obturer une ouverture d’accès dudit corps de boîte métallique, assemblés par une languette pelable.

Etat de la technique

Les boîtes de conserve métalliques sont couramment utilisées pour le conditionnement de denrées alimentaires. De telles boîtes de conserve peuvent aussi être utilisées pour le conditionnement d’autres produits industriels, comme par exemple des peintures.

Certaines boîtes de conserve métalliques comprennent :

- un corps de boîte métallique comprenant une paroi latérale dont une première extrémité est raccordée à un fond et dont une seconde extrémité délimite une ouverture d’accès,

- un couvercle métallique adapté à obturer ladite ouverture d’accès, lequel couvercle métallique comporte une jupe périphérique qui comporte une bande d’emboîtement adaptée à coopérer par emboîtement avec ladite seconde extrémité de la paroi latérale, et

- une languette pelable qui est scellée, par un matériau thermocollant, sur la circonférence de la jupe périphérique du couvercle métallique et de la seconde extrémité de la paroi latérale du corps de boîte métallique.

L’étanchéité entre le corps de boîte métallique et le couvercle métallique est souvent essentielle pour assurer une conservation optimale du produit conditionné dans la boîte de conserve métallique.

En pratique, il est intéressant d’assurer cette étanchéité directement au moyen de la languette pelable.

Or, les solutions actuelles de positionnement de la languette pelable n’offrent malheureusement pas une étanchéité optimale sur l’ensemble de la circonférence du corps de boîte métallique.

Il serait ainsi intéressant d’offrir une boîte de conserve métallique dans laquelle la languette pelable assurerait une étanchéité efficace sur l’ensemble de cette circonférence.

Présentation de l'invention Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose une nouvelle structure de boîte de conserve métallique dans laquelle la languette pelable assure une étanchéité efficace sur l’ensemble de sa circonférence.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention une boîte de conserve métallique comprenant :

- un corps de boîte métallique comprenant une paroi latérale dont une première extrémité est raccordée à un fond et dont une seconde extrémité délimite une ouverture d’accès,

- un couvercle métallique adapté à obturer ladite ouverture d’accès, lequel couvercle métallique comporte une jupe périphérique qui comporte une bande d’emboîtement adaptée à coopérer par emboîtement avec ladite seconde extrémité de la paroi latérale, et

- une languette pelable qui est scellée, par un matériau thermocollant, sur la circonférence de la jupe périphérique du couvercle métallique et de la seconde extrémité de la paroi latérale du corps de boîte métallique.

La languette pelable comporte :

- un premier tronçon longitudinal dont une face intérieure est scellée avec le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique, et

- un second tronçon longitudinal recouvrant une portion amont dudit premier tronçon longitudinal, la face intérieure dudit second tronçon longitudinal étant scellée avec une face extérieure de ladite portion amont dudit premier tronçon longitudinal.

Cette languette pelable comporte encore une portion transversale intercalaire, correspondant à la transition entre ledit premier tronçon longitudinal et ledit second tronçon longitudinal.

Et ladite boîte de conserve comporte des moyens d’étanchéité qui sont ménagés pour obturer un espace transversal qui est ménagé entre la face intérieure de ladite portion transversale intercalaire et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique.

Un tel agencement de la languette pelable assure ainsi une étanchéité optimale sur l’ensemble de la circonférence de la boîte de conserve métallique, y compris au sein de l’espace transversal.

D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du produit/procédé conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- la languette pelable comporte deux bordures longitudinales, parallèles, la portion amont dudit premier tronçon longitudinal comporte une bordure transversale s’étendant de manière non-perpendiculaire par rapport auxdites bordures longitudinales et les moyens d’étanchéité sont formés par le matériau thermocollant qui comble l’espace transversal ; la bordure transversale de la portion amont dudit premier tronçon longitudinal comporte avantageusement au moins une portion en Vé, de préférence une portion en Vé ou deux portions en Vé juxtaposés ;

- les moyens d’étanchéité sont formés par au moins une moulure (de préférence au moins deux ou trois moulures) ménagée au moins dans la portion transversale intercalaire, laquelle au moins une moulure consiste en une moulure convexe du côté de la face intérieure ; ladite portion transversale intercalaire comporte avantageusement plusieurs moulures parallèles, réparties sur la circonférence de ladite languette pelable ; les moulures parallèles sont de préférence inclinées par rapport aux deux bordures longitudinales ;

- les moyens d’étanchéité comprennent un matériau thermoscellant additionnel rapporté au moins dans l’espace ménagé entre la face intérieure de la portion transversale intercalaire et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique ; lequel matériau thermoscellant additionnel est encore avantageusement rapporté entre la face intérieure du second tronçon longitudinal et la face extérieure de ladite portion amont dudit premier tronçon longitudinal ; le matériau thermoscellant additionnel est avantageusement rapporté de manière localisée, ou de manière homogène, sur la circonférence du couple couvercle métallique / corps de boîte métallique ;

- la boîte de conserve métallique comprend une bande adhésive qui est rapportée entre la face intérieure du second tronçon longitudinal et la face extérieure de ladite portion amont dudit premier tronçon longitudinal, voire dans l’espace ménagé entre la face intérieure de la portion transversale intercalaire et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique ;

- la languette pelable et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique définissent ensemble au moins une chambre ; un joint de remplissage remplit ladite au moins une chambre au moins sur la longueur de la portion transversale intercalaire ; le joint de remplissage s’étend avantageusement en outre en regard de la face intérieure du premier tronçon longitudinal et/ou entre la face intérieure du second tronçon longitudinal et la face extérieure de ladite portion amont dudit premier tronçon longitudinal ;

- le second tronçon longitudinal est prolongée par un tronçon terminal pour former un élément de traction pour l’utilisateur (comportant éventuellement un orifice traversant ou un gaufrage).

La présente invention comporte encore un procédé pour la fabrication d’une boîte de conserve métallique.

Le procédé de fabrication selon l’invention comprend :

(i) une étape de fourniture des pièces suivantes :

- le corps de boîte métallique comprenant une paroi latérale dont une seconde extrémité délimite une ouverture d’accès, - le couvercle métallique, adapté à obturer ladite ouverture d’accès, et

- la languette pelable,

(ii) une étape de fermeture de ladite boîte de conserve métallique au cours de laquelle :

- ledit couvercle métallique est positionné au niveau de ladite ouverture d’accès du corps de boîte métallique, et

- le couvercle métallique est scellé au niveau de l’ouverture d’accès du corps de boîte métallique, par thermocollage de ladite languette pelable sur la circonférence de la jupe périphérique du couvercle métallique et de la seconde extrémité de la paroi latérale du corps de boîte métallique, laquelle languette pelable est agencée pour comporter :

- un premier tronçon longitudinal dont une face intérieure est ménagée en regard et sur la circonférence du couple couvercle métallique / corps de boîte métallique,

- un second tronçon longitudinal recouvrant une portion amont dudit premier tronçon longitudinal, la face intérieure dudit second tronçon longitudinal étant scellée avec une face extérieure de ladite portion amont dudit premier tronçon longitudinal, et

- une portion transversale intercalaire, correspondant à la transition entre ledit premier tronçon longitudinal et ledit second tronçon longitudinal.

Le procédé comprend encore une étape d’étanchéité conçue pour obturer l’espace transversal ménagé entre la face intérieure de ladite portion transversale intercalaire et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique.

De préférence, l’étape d’étanchéité est choisie parmi l’une au mois des étapes suivantes :

(i) une étape de fourniture d’une languette pelable dont la portion amont du premier tronçon longitudinal comporte une bordure transversale s’étendant de manière non- perpendiculaire par rapport auxdites bordures longitudinales,

(ii) une étape de moulurage de la languette pelable pour former au moins une moulure ménagée au moins dans la portion transversale intercalaire,

(iii) une étape de remplissage d’une chambre longitudinale avec le joint de remplissage (avantageusement encore pour servir de support et réunir les conditions d’un thermoscellage optimal ; de préférence, le joint de remplissage adhère aux autres éléments),

(iv) une étape d’application d’un matériau thermocollant additionnel, avantageusement localisé ou homogène.

Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

Description détaillée de l'invention De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives, de réalisation de l'invention et où :

[Fig. 1] est une vue générale et schématique, selon un plan de coupe transversal, d’une boîte de conserve métallique conforme à l’invention ;

[Fig. 2] est une vue schématique, partielle et agrandie, de la boîte de conserve métallique selon la figure 1, montrant la languette pelable scellée sur la circonférence du couple couvercle métallique / corps de boîte métallique ;

[Fig. 3] est une vue schématique partielle et agrandie de la languette pelable, selon un plan de coupe longitudinal, au niveau de sa portion transversale intercalaire ;

[Fig. 4] est une vue schématique illustrant des variantes (4A., 4B., 4C. et 4D.) de la bordure transversale amont de la languette pelable, recouverte par la portion transversale intercalaire ;

[Fig. 5] est une vue très schématique qui illustre l’opération de thermocollage de la languette pelable sur la circonférence du couple couvercle métallique / boîte métallique ;

[Fig. 6] est une vue schématique montrant (6A., 6C. ou 6D.) des moulures ménagées notamment dans la portion transversale intercalaire de la languette pelable et (6B.) un outil adapté à l’obtention de telles moulures ;

[Fig. 7] est une vue schématique, partielle et agrandie, de la boîte de conserve métallique selon la figure 1 , montrant un joint de remplissage qui remplit les chambres formées entre la languette pelable et le couple couvercle métallique / corps de boîte métallique ;

[Fig. 8] est une vue schématique, partielle et agrandie, de la boîte de conserve métallique selon la figure 1 , montrant un joint de remplissage qui s’étend entre le second tronçon longitudinal et la portion amont du premier tronçon longitudinal ;

[Fig. 9] est une vue schématique partielle et agrandie de la languette pelable, selon un plan de coupe longitudinal, au niveau de sa portion transversale intercalaire et dans laquelle une bande adhésive est rapportée entre le second tronçon longitudinal et la portion amont dudit premier tronçon longitudinal.

Il est à noter que, sur ces figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.

La boîte de conserve métallique 1 selon l’invention, illustrée notamment sur les figures 1 et 2, comprend :

- un corps de boîte métallique 2 (dit encore « corps de boîte 2 ») comprenant une paroi latérale 21 raccordée à un fond 22 et comportant une ouverture d’accès 23, - un couvercle métallique 3 (dit encore « couvercle 3 ») adaptée à coopérer par emboîtement avec la paroi latérale 21 dudit corps de boîte métallique 2 pour obturer ladite ouverture d’accès 23, et

- une languette pelable 4 qui est scellée, par un matériau thermocollant, sur la circonférence du couple formé par le couvercle métallique 3 / la paroi latérale 21 du corps de boîte 2.

De manière générale, le matériau thermocollant est encore appelé « matériau de thermoscellage ».

Par « matériau thermocollant », on entend encore un matériau apte à être activé pour assurer une fonction de scellage (ou collage) lorsqu’il est soumis à un chauffage (par exemple un chauffage local par conduction ou induction).

Ce matériau thermocollant est par exemple choisi parmi le polypropylène ou le polyéthylène (par exemple sous la forme d’un vernis thermoscellant qui est avantageusement constitué d’une matrice polymère et d’une dispersion de polypropylène).

Une telle languette pelable 4 est ainsi avantageusement rapportée sur le couple formé par le couvercle métallique 3 / la paroi latérale 21 du corps de boîte 2, par une action combinant chaleur et pression, pendant un temps adapté.

L’ouverture de la boîte de conserve 1 va consister avantageusement à exercer une traction sur la languette pelable 4, avantageusement au niveau d’une portion terminale (formant organe de saisie / traction) décrite par la suite.

Lors de cette traction, la languette pelable 4 se détache progressivement de la circonférence de la boîte de conserve 1 par propagation de fissure, par un phénomène de rupture cohésive ou adhésive (en fonction de la nature et de la composition du matériau thermocollant utilisé).

Une fois la languette pelable 4 désolidarisée, le couvercle métallique 3 est libéré et peut être dissocié du corps de boîte métallique 2.

Selon l’invention, la languette pelable 4 assure ici également une étanchéité efficace sur l’ensemble de la circonférence de boîte de converse métallique 1.

Ces différentes caractéristiques techniques de la boîte de conserve métallique 1 selon l’invention sont décrites ci-dessous en relation avec les figures.

Corps de boîte métallique

Le corps de boîte métallique 2, illustré de manière générale sur les figures 1 et 2, comprend donc une paroi latérale 21 , définissant un axe longitudinal 2’, délimitée par deux extrémités :

- une première extrémité 211 est raccordée au fond 22, et

- une seconde extrémité 212 délimite l’ouverture d’accès 23 (à l’opposé du fond 22). La paroi latérale 21 peut par exemple présenter une forme générale cylindrique ou parallélépipédique / oblongue.

La paroi latérale 21 et le fond 22 peuvent être monoblocs (formant une boîte deux pièces). De manière alternative, le fond 22 est rapporté sur la paroi latérale 21 , par exemple par sertissage (formant une boîte trois pièces).

La seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 (à l’opposé du fond 22) comporte avantageusement un roulé 25 (figure 2).

Par « roulé », on entend en particulier un enroulement de la matière sur elle-même.

Le roulé 25 de la paroi latérale 21 est ici orienté (dit encore « enroulé ») vers l’extérieur (de la boîte de conserve 1).

De manière alternative, non représentée, le roulé 25 de la paroi latérale 21 peut être orienté (dit encore « enroulé ») vers l’intérieur (de la boîte de conserve 1).

La seconde extrémité 212 peut encore comporter une bande d’extrémité 26, avantageusement de section horizontale constante circulaire ou oblongue (perpendiculairement à l’axe longitudinal 2’), raccordée au roulé 25. Cette bande d’extrémité 26 est ainsi sous-jacente du roulé 25.

Cette bande d’extrémité 26 présente avantageusement une forme générale identique à la paroi latérale 21, par exemple une forme générale cylindrique ou parallélépipédique / oblongue.

Cette bande d’extrémité 26 forme avantageusement une bande de scellage 26, pouvant être scellée avec la languette pelable 4.

En effet, la seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 (via le roulé 25 et/ou la bande d’extrémité 26) est avantageusement destinée à être scellée avec une bande inférieure 41 de la languette pelable 4.

Couvercle métallique

Le couvercle métallique 3 est adapté à obturer l’ouverture d’accès 23 du corps de boîte métallique 2.

Ce couvercle métallique 3, illustré sur les figures 1 et 2 notamment, comporte une jupe périphérique 31 , définissant un axe longitudinal 3’, qui comporte :

- une bande d’emboîtement 311 , adaptée à coopérer par emboîtement avec la seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 du corps de boîte métallique 2 et, de préférence,

- une bande de scellage 312 destinée à être scellée avec une bande supérieure 42 de la languette pelable 4.

La bande d’emboîtement 311 présente avantageusement une forme générale complémentaire du roulé 25 du corps de boîte métallique 2, par exemple une forme générale circulaire ou oblongue. La bande d’emboîtement 311 comporte ici une surface concave 311a (extérieure), ici mâle, qui est complémentaire d’au moins une partie du roulé 25 du corps de boîte 2.

La bande de scellage 312 de ce couvercle métallique 3 présente avantageusement une forme générale identique à la paroi latérale 21 du corps de boîte métallique 2, par exemple une forme générale cylindrique ou parallélépipédique / oblongue.

Cette bande de scellage 312 (sus-jacente) est de préférence raccordée à la bande d’emboîtement 311 (sous-jacente) et s’étend dans le prolongement du roulé 25 du corps de boîte 2 (voire dans l’encombrement de la bande d’extrémité 26 du corps de boîte 2).

La bande d’emboîtement 311 forme alors un retreint par rapport à la bande de scellage

312.

Encore de manière générale, le couvercle métallique 3 comporte un disque 34 prolongé par la jupe périphérique 31.

Ce disque 34 comporte deux faces opposées :

- une face inférieure 341 , destinée à être orientée vers l’intérieur de la boîte de conserve métallique 1 , et

- une face supérieure 342, destinée à être orientée vers l’extérieur de la boîte de conserve métallique 1.

La jupe périphérique 31 s’étend ici avantageusement du côté de la face supérieure 342 du disque 34, pour former ensemble un couvercle métallique 3 en forme de coupelle.

Ce couvercle métallique 3 est avantageusement réalisé par des opérations de formage d’un flanc métallique.

Encore de manière générale, la jupe périphérique 31 se termine par un roulé 37 (supérieur).

Là encore, par « roulé », on entend en particulier un enroulement de la matière sur elle- même.

Ce roulé 37 présente avantageusement, vue de dessus, une forme générale identique à la jupe périphérique 31 , par exemple une forme générale circulaire ou oblongue.

Le roulé 37 est ici orienté (dit encore « enroulé ») vers l’extérieur (de la boîte de conserve 1), à l’opposé du disque 34 (et de l’axe longitudinal 2’).

De manière alternative, non représenté, le roulé 37 est orienté (dit encore « enroulé ») vers l’intérieur (de la boîte de conserve 1), en regard du disque 34 (et de l’axe longitudinal 2’). Une telle forme de réalisation permettrait de réduire l’encombrement radial du couvercle métallique 3.

Languette pelable La languette pelable 4 assure (ou au moins « participe à ») l’assemblage, hermétique (aux fluides, y compris les gaz et les liquides), entre le couvercle métallique 3 et la paroi latérale 21 du corps de boîte 2.

Cette languette pelable 4 est pour cela scellée, par le matériau thermocollant, sur la circonférence, d’une part, de la jupe périphérique 31 du couvercle métallique 3 et, d’autre part, de la seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 du corps de boîte 2.

La languette pelable 4 peut être choisie parmi les languettes pelables 4 classiques en soi.

De manière traditionnelle, la languette pelable 4 comprend plusieurs couches :

- une couche de base, appelée encore « couche barrière », extérieure, constituée d’un matériau résistant et flexible, par exemple de l’aluminium, et

- une couche de scellage, intérieure, adaptée en particulier pour assurer le scellage avec les pièces métalliques 2, 3 (corps de boîte 2 et couvercle 3) et pour assurer le scellage de la languette métallique 4 sur elle-même (tel que décrit par la suite en lien avec la figure 3).

La couche de base possède avantageusement une fonction structurelle mécanique (tenue des deux pièces métalliques 2, 3 lors de la stérilisation face à la pression, éviter une perforation intempestive, etc.).

Cette couche de base possède par exemple une épaisseur d’aluminium allant de 20 à 150 pm.

La couche de scellage peut être composée de différentes sous-couches (non représentées), à savoir :

- une sous-couche adhésive, constituée par exemple de polypropylène greffé à l’anhydride maléique et ayant une épaisseur de 2 à 15 micromètres,

- une sous-couche de pelage, constituée par exemple d’un mélange de polyéthylène et de polypropylène, ayant une épaisseur de 15 à 80 micromètres.

Pour faciliter son pelage, cette languette pelable 4 peut comporter encore une patte de préhension ou de traction (figure 3), destinée à faciliter la séparation de la languette pelable 4 par rapport aux pièces métalliques 2, 3 par le consommateur.

En l’espèce, par « languette pelable 4 », on entend en particulier un organe allongé, avantageusement de contour rectangulaire.

La languette pelable 4 est délimitée, avantageusement, par :

- deux bordures longitudinales 4a, avantageusement parallèles entre elles (figure 2),

- une face intérieure 4b, destinée à être scellée avec le couple couvercle métallique 3 / paroi latérale 21 du corps de boîte 2 et ici sur une face extérieure 4c de cette languette pelable 4 enroulée sur elle-même (figure 2),

- la face extérieure 4c, opposée, précitée (figure 2), et - deux bordures transversales 4d, dites « amont » 4d1 et « aval » 4d2 (figure 3).

Cette languette pelable 4 s’étend sur toute la circonférence, et de manière continue, du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte 2.

De manière générale, cette languette pelable 4 s’étend avantageusement dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal 2’, 3’ du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte 2.

La languette pelable 4 est ainsi scellée, par le matériau thermocollant, sur :

- la circonférence de la jupe périphérique 31 du couvercle métallique 3 (avantageusement sur la bande de scellage 312), et

- la seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 du corps de boîte métallique 2 (avantageusement sur la bande d’extrémité 26).

Selon l’invention, tel qu’illustré partiellement sur la figure 3, la languette pelable 4 est agencée sur la circonférence de la boîte de conserve métallique 2 avec un recouvrement partiel sur elle-même.

La languette pelable 4 comporte ainsi au moins deux tronçons :

- un premier tronçon longitudinal 45 qui est scellée avec le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2 (via les bandes inférieure 41 et supérieure 42 précitées), et

- un second tronçon longitudinal 46 qui recouvre partiellement ce premier tronçon longitudinal 45.

Le premier tronçon longitudinal 45 s’étend sur la circonférence du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2 (avantageusement sur 360° ou au moins approximativement sur 360°).

Le premier tronçon longitudinal 45 comporte deux faces opposées (figure 3) :

- une face intérieure 451 , scellée avec le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2, et

- une face extérieure 452 opposée.

Ce premier tronçon longitudinal 45 comporte encore :

- une portion amont 453 dont la face extérieure 4532 est recouverte par (scellée avec) le second tronçon longitudinal 46, et

- une portion aval 454 dont la face extérieure 4542 est libre (non recouverte) par rapport au second tronçon longitudinal 46.

Ce premier tronçon longitudinal 45 (et en particulier cette portion amont 453) se termine encore par la bordure transversale amont 4d1 de la languette pelable 4 (figures 3 et 4).

Le second tronçon longitudinal 46 comporte deux faces opposées :

- une face intérieure 461 , scellée avec la face extérieure 4532 de la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45, et

- une face extérieure 462 opposée. Le second tronçon longitudinal 46 est avantageusement prolongé par un tronçon terminal 48 qui est prévu pour former un élément de traction pour l’utilisateur.

Au moins une partie de ce tronçon terminal 48 est avantageusement libre par rapport au premier tronçon longitudinal 45 pour sa préhension.

Ce tronçon terminal 48 comporte pour cela par exemple :

- un orifice traversant, ou

- un gaufrage.

En pratique, tel que décrit ci-après en relation avec la figure 5, le thermocollage est avantageusement activé par des actions combinées de chaleur et de pression, pendant un temps adapté.

De manière avantageuse, le thermocollage de la languette pelable 4 peut être obtenu au moyen d’au moins un outil d’appui 10, avantageusement une roulette d’appui 10.

Ledit au moins un outil d’appui 10 est avantageusement destiné à cheminer sur la circonférence de la languette pelable 4, le long de sa face extérieure 4c.

Le matériau thermocollant forme alors avantageusement un bourrelet de matériau thermocollant, ou une accumulation de matériau thermocollant, qui progresse en amont de cet outil d’appui 10.

En pratique, l’ouverture de la boîte de conserve 1 va consister avantageusement à exercer une traction sur la languette pelable 4, au niveau de son second tronçon longitudinal 46 (voire le cas échéant au niveau de son tronçon terminal 48) formant organe de saisie / traction.

Lors de cette traction, la languette pelable 4 se détache progressivement de la circonférence de la boîte de conserve 1 par propagation de fissure, par un phénomène de rupture cohésive ou adhésive (en fonction de la nature et de la composition du matériau thermocollant utilisé), depuis le second tronçon longitudinal 46 puis le long du premier tronçon longitudinal 45.

Portion transversale intercalaire et moyens d’étanchéité

Selon l’invention, la languette pelable 4 comporte encore une portion transversale intercalaire 47, correspondant à la transition entre le premier tronçon longitudinal 45 et le second tronçon longitudinal 46.

Cette portion transversale intercalaire 47 forme ainsi une sorte de marche ou de déport radial.

La portion transversale intercalaire 47 s’écarte / diverge ainsi par rapport au couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2, depuis le premier tronçon longitudinal 45 jusqu’au second tronçon longitudinal 46. Cette portion transversale intercalaire 47 s’étend encore en regard de la bordure transversale amont 4d1.

La portion transversale intercalaire 47 comporte deux faces opposées (figure 3) :

- une face intérieure 471, en regard et à distance du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2, et

- une face extérieure 472 opposée.

Un espace transversal E1 est ainsi ménagé entre, d’une part, la face intérieure 471 de ladite portion transversale intercalaire 47 et, d’autre part, le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2.

L’espace transversal E1 est encore délimité ici par la bordure transversale amont 4d1 de la languette pelable 4.

Cet espace transversal E1 débouche transversalement, au niveau des deux bordures longitudinales 4a de la languette pelable 4.

Des moyens d’étanchéité 6 sont ménagés pour obturer l’espace transversal E1.

Par « obturer », on entend avantageusement une étanchéité aux fluides. Cette étanchéité empêche ainsi une circulation des fluides (air et liquide) au travers de cet espace transversal E1, entre l’intérieur de la boîte de conserve métallique 1 et l’environnement.

Cette circulation au sein de l’espace transversal E1 est encore appelée « circulation transversale », dans une direction « verticale » (coaxiale à l’axe général 2’, 3’ de la boîte de conserve métallique 1).

Encore selon l’invention, les moyens d’étanchéité 6 peuvent également être ménagés pour participer à obturer un espace longitudinal E2 qui est défini entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45.

Ces moyens d’étanchéité 6 peuvent être utiles pour optimiser le thermoscellage de la languette pelable 4 sur elle-même (entre le second tronçon longitudinal 46 et le premier tronçon longitudinal 45), notamment en présence d’un manque d’appui / pression de thermoscellage susceptible de générer cet espace longitudinal E2.

Par « obturer », on entend là encore une étanchéité aux fluides. Cette étanchéité empêche ainsi une circulation des fluides (air et liquide) au travers de cet espace longitudinal E2, entre l’intérieur de la boîte de conserve métallique 1 et l’environnement.

De tels moyens d’étanchéité 6 peuvent prendre différentes formes de réalisation, décrites en relation avec les figures ci-après.

Ces formes de réalisation peuvent être mises en œuvre indépendamment les unes des autres, ou en combinaison les unes avec les autres. Selon un mode de réalisation, les moyens d’étanchéité 6 sont formés par une répartition particulière du matériau thermocollant qui comble l’espace transversal E1.

A cet effet, comme illustré sur la figure 4, la languette longitudinale 4 présente avantageusement un contour particulier : la bordure transversale amont 4d1 s’étend de manière non-perpendiculaire par rapport aux bordures longitudinales 4a.

Cette forme de réalisation participe à optimiser l’obturation de l’espace transversal E1.

Sans être limité par une quelconque théorie, cette forme génère une pression locale de scellage accrue (du fait d’une surface d’appui réduite localement), en particulier lors de la mise en œuvre de l’outil d’appui 10 (figure 5) ; le flux de matériau thermocollant est en outre guidé par la bordure transversale amont 4d1 de la languette pelable 4, de sorte qu’il pénètre les interstices et remplisse l’espace transversal E1.

Encore sans être limité par une quelconque théorie, l’espace transversal E1 présente une longueur accrue ; le chemin plus long augmente la chance d’une obturation efficace.

En ce sens, tel qu’illustré sur les figures 4 et 5, la bordure transversale amont 4d1 de la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45 comporte avantageusement au moins une portion en Vé.

Par « portion en Vé », on entend avantageusement :

- une portion en V convexe, dont la pointe (saillante) termine la bordure transversale amont 4d1 (figures 4A. et 4B.), ou

- une portion en V concave, dont la pointe (en retrait) initie la bordure transversale amont 4d1 (figures 4C. et 4D.).

Sans être limitatif, une portion en V concave permet une convergence du flux de matériau thermoscellant vers la pointe (comme illustré par les flèches schématiques des figures 4C. et 4D.), ce qui permet d’optimiser l’étanchéité.

De préférence, la bordure transversale amont 4d1 comporte :

- une portion en Vé (figures 4A. ou 4C.), s’étendant avantageusement sur toute la largeur de la languette pelable 4, ou

- deux portions en Vé juxtaposés (figures 4B. ou 4D.), juxtaposées sur la largeur de la languette pelable 4.

La portion en Vé possède avantageusement une cote angulaire allant de 30° à 90°.

Selon une forme de réalisation illustrée sur les figures 6A., 6C. ou 6D., les moyens d’étanchéité 6 sont formés par au moins une moulure 63 ménagée au moins dans (en travers de) la portion transversale intercalaire 47.

Ladite au moins une moulure 63 consiste en une moulure convexe du côté de la face intérieure 471 de la portion transversale intercalaire 47 (saillant vers le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2). La portion transversale intercalaire 47 est avantageusement coupée par au moins une moulure 63, de préférence encore par au moins deux moulures 63, voire par au moins trois moulures 63.

De préférence, ladite au moins une moulure 63 coupe la portion transversale intercalaire 47 au niveau de la bande inférieure 41 de la languette pelable 4 et de la bande supérieure 42 de la languette pelable 4, de manière à optimiser l’obturation de l’espace transversal E1 (en haut et en bas - du côté de chaque bordure longitudinale 4a).

Par exemple, tel qu’illustré sur les figures 6C. et 6D, la portion transversale intercalaire 47 est avantageusement coupée par deux ou trois moulures 63.

Cette moulure 63 s’étend ainsi avantageusement, pour une première partie, dans le premier tronçon longitudinal 45 et, pour une seconde partie, dans le second tronçon longitudinal 46.

La ou les moulures 63 s’étendent avantageusement de manière non-perpendiculaire, dit encore « inclinée », par rapport aux bordures longitudinales 4a de la languette pelable 4.

En l’espèce, la languette pelable 4, et en particulier le second tronçon longitudinal 46, comporte plusieurs moulures 63 parallèles qui sont réparties sur sa longueur / circonférence.

Les moulures 63 s’étendent avantageusement sur toute la hauteur de la languette pelable 4, d’une bordure longitudinale 4a à l’autre.

Les moulures 63 parallèles sont de préférence inclinées par rapport aux deux bordures longitudinales 4a de la languette pelable 4.

De telles moulures 63 ont l’intérêt d’obturer, ou au moins de participer à obturer, l’espace transversale E1 , voire l’espace longitudinal E2.

Les moulures 63 peuvent présenter tout autre forme adaptée, par exemple une ligne droite (figures 6A. ou 6C.), une forme en Vé (figure 6D.), une ligne ondulée / sinusoïdale (non représentée), agencées de manière juxtaposée ou entrecoupées.

Par ailleurs, de manière générale, tel qu’illustré sur la figure 7, la languette pelable 4 (y compris son premier tronçon longitudinal 45) et le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2 définissent éventuellement ensemble au moins une chambre 7.

Un joint de remplissage 8 remplit avantageusement ladite au moins une chambre 7, de préférence au moins sur la longueur de la portion transversale intercalaire 47.

Ce joint de remplissage 8 apporte une surface supplémentaire de scellage / thermocollage pour la portion transversale intercalaire 47, participant ainsi aux moyens d’étanchéité 6 de l’espace transversal E1.

De préférence, le joint de remplissage 8 s’étend en outre :

- en regard de la face intérieure 451 du premier tronçon longitudinal 45 (figure 7) et/ou - entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45, formant un joint intercalaire (figure 8).

Un tel joint de remplissage 8 confère encore différents avantages :

- le joint de remplissage 8 apporte une surface supplémentaire de scellage / thermocollage pour la languette pelable 4, et en particulier la face intérieure 451 du premier tronçon longitudinal 45 ;

- le joint de remplissage 8 participe à l’étanchéité de la boîte de conserve métallique 1 ;

- le joint de remplissage 8 « intercalaire » apporte une surface supplémentaire de scellage / thermocollage entre le second tronçon longitudinal 46 et la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45.

Le joint de remplissage 8 « intercalaire » est en particulier utile pour participer à assurer un scellage / thermocollage optimal dans l’espace longitudinal E2.

Le joint de remplissage 8 consiste par exemple, sans être limitatif, en une colle chaude polyamide.

Selon encore un autre mode de réalisation, non représenté, les moyens d’étanchéité 6 comprennent un matériau thermoscellant additionnel qui est rapporté au moins dans l’espace transversal E1.

Le matériau thermoscellant additionnel peut être identique, ou différent, du matériau thermoscellant adapté au scellage de la languette pelable 4.

Ce matériau thermoscellant additionnel est de préférence rapporté encore entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de ladite portion amont 453 dudit premier tronçon longitudinal 45.

Le matériau thermoscellant additionnel participe alors également à assurer un scellage / thermocollage optimal dans l’espace longitudinal E2.

Pour cela, de préférence, le matériau thermoscellant additionnel est rapporté :

- de manière localisée sur la circonférence du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2, ou

- de manière homogène sur la circonférence du couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2 ou

- de manière localisée, entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de ladite portion amont 453 dudit premier tronçon longitudinal 45.

Selon encore un autre mode de réalisation, illustré par la figure 9, une bande adhésive 9 est rapportée dans l’espace longitudinal E2, entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45. Cette bande adhésive 9 pourrait également s’étendre dans l’espace transversal E1.

Une telle bande adhésive 9 participe à assurer un assemblage optimal dans l’espace longitudinal E2, voire à participer à obturer l’espace transversal E1.

Une telle bande adhésive 9 permet encore un assemblage de la languette pelable 4 sur elle-même, de manière facile (établir un contact avec pression faible / modérée).

Procédé de fabrication

La présente invention concerne encore le procédé pour la fabrication d’une boîte de conserve métallique 1 selon l’invention.

Ce procédé de fabrication comprend :

(i) une étape de fourniture des pièces suivantes :

- le corps de boîte métallique 2 précitée, comprenant une paroi latérale 21 dont une seconde extrémité 212 délimite une ouverture d’accès 23,

- le couvercle métallique 3, adapté à obturer cette ouverture d’accès 23, et

- la languette pelable 4,

(ii) une étape de fermeture de la boîte de conserve métallique 1 au cours de laquelle :

- le couvercle métallique 3 est positionné au niveau de l’ouverture d’accès 23 du corps de boîte métallique 2, et

- le couvercle métallique 3 est scellé au niveau de l’ouverture d’accès 23 du corps de boîte métallique 2, par thermocollage de la languette pelable 4 sur la circonférence de la jupe périphérique 31 du couvercle métallique 3 et de la seconde extrémité 212 de la paroi latérale 21 du corps de boîte métallique 2.

Tel que développé précédemment en relation avec la figure 3, la languette pelable 4 est agencé pour former le premier tronçon longitudinal 45 et le second tronçon longitudinal 46, reliés par la portion transversale intercalaire 47.

Le thermocollage est avantageusement activé par des actions combinées de chaleur et de pression, pendant un temps adapté.

Le chauffage est avantageusement réalisé depuis la face extérieure 4c de la languette pelable 4, pour générer le thermocollage par le biais d’un phénomène de conduction ou d’induction thermique.

De manière avantageuse, le thermocollage de la languette pelable 4 peut être obtenu au moyen d’au moins un outil d’appui 10, avantageusement une roulette d’appui 10.

Ledit au moins un outil d’appui 10 est avantageusement destiné à cheminer sur la circonférence de la languette pelable 4, le long de sa face extérieure 4c.

Le matériau thermocollant forme alors avantageusement un bourrelet de matériau thermocollant, dit encore « un front » ou « une vague » ou « une accumulation » de matériau thermocollant, qui progresse en amont de cet outil d’appui 10. De préférence et tel qu’illustré sur la figure 5, la languette pelable 4 est thermocollée en progressant sur sa longueur :

- le long du premier tronçon longitudinal 45, depuis sa bordure transversale amont 4d1, puis

- le long du second tronçon longitudinal 46, de sorte qu’il recouvre la portion amont 453 du premier tronçon longitudinal 45.

Selon l’invention, le procédé selon l’invention comprend encore une étape d’étanchéité qui est conçue pour obturer l’espace transversal E1, voire aussi l’espace longitudinal E2.

En pratique, l’étape d’étanchéité peut être choisie parmi différentes étapes d’étanchéité, pouvant être prises alternativement ou en combinaison.

Selon un mode de réalisation décrit en relation avec la figure 5, l’étape d’étanchéité s’appuie sur une étape de fourniture d’une languette pelable 4 qui comporte une bordure transversale 4d1 amont s’étendant de manière non-perpendiculaire par rapport aux bordures longitudinales 4a.

Sans être limité par une quelconque théorie, cette forme génère une pression locale de scellage accrue (du fait d’une surface d’appui réduite localement), en particulier lors de la mise en œuvre de l’outil d’appui 10 (figure 5).

Le bourrelet de matériau thermocollant, cheminant en amont de l’outil d’appui 10, est guidé par la bordure transversale amont 4d1 de la languette pelable 4, de sorte qu’il pénètre les interstices et remplisse l’espace transversal E1.

Selon un mode de réalisation décrit en relation avec la figure 6, l’étape d’étanchéité s’appuie sur une étape de moulurage de la languette pelable 4 pour former au moins une moulure 63 ménagée au moins dans la portion transversale intercalaire 47.

Dans ce cas, comme illustré schématiquement sur la figure 6, l’outil d’appui 10 comporte avantageusement au moins une nervure 101 qui est adaptée à former les moulures 63 complémentaires lors de son cheminement le long de la face extérieure 4c de la languette pelable 4.

Selon encore un autre mode de réalisation, non représenté, l’étape d’étanchéité s’appuie sur une étape d’application du matériau thermocollant additionnel, avantageusement localisé ou homogène.

Ce matériau thermocollant additionnel peut être rapporté :

- sur le couple couvercle métallique 3 / corps de boîte métallique 2, juste en amont de la bordure transversale amont 4d1 de la languette pelable 4, pour participer à obturer l’espace transversal E1 par fluage, - voire entre la face intérieure 461 du second tronçon longitudinal 46 et la face extérieure 4532 de ladite portion amont 453 dudit premier tronçon longitudinal 45, pour participer à obturer l’espace longitudinal E2 par fluage.

Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l’invention dans le cadre des revendications annexées.