On sait qu'il existe plusieurs types de totalisateur pour compteur d'eau : les totalisateurs humides dont le mécanisme ainsi que les rouleaux d'affichage baignent complètement dans le liquide, et les totalisateurs secs ou extra secs pour lesquels les rouleaux d'affichage sont placés dans une chambre étanche. La présente invention s'applique, dans le domaine des compteurs d'eau, aux totalisateurs secs ou extra secs. Pour ces totalisateurs, la lecture des rouleaux d'affichage s'effectue à travers une paroi transparente. Il arrive que l'étanchéité de la chambre sèche ne soit pas parfaite et que de la buée se forme sur la face intérieure de la paroi gnant ou mme interdisant toute lecture de l'affichage des rouleaux. Par ailleurs, le problème de la lecture d'affichage de compteurs à travers une partie transparente d'une paroi se pose également dans les compteurs d'énergie thermique, de gaz, de fluide en général et d'électricité où l'affichage peut se faire par rouleaux ou de manière électronique (ex : affichage à cristaux liquides).

Ce problème peut aussi se rencontrer dans les boîtiers de report d'index qui sont des boîtiers électroniques placés à distance des compteurs et sur lesquels l'affichage des compteurs est reporté.

On connaît par le document EP 0 575 212, un dispositif de type mécanique utilisé pour éliminer la buée sur la face intérieure d'une paroi transparente d'un totalisateur sec ou extra sec. Le dispositif est équivalent à un essuie-glace. Lorsque de la buée se dépose sur la face interne de la vitre, empchant toute lecture des rouleaux indiquant la mesure effectuée par le totalisateur, l'utilisateur actionne l'essuie-glace. Lors du déplacement en rotation du balai de 1'essuie-glace, la buée est éliminée par frottement de la face intérieure de la vitre. Ce dispositif de type d'essuie-glace présente plusieurs inconvénients. D'une

part, l'essuie-glace et son montage au niveau de la paroi complique le processus de fabrication. D'autre part, l'essuie glace n'est pas transparent ; par conséquent, il arrive qu'il masque les rouleaux du totalisateur et en gne la lecture.

Le brevet US 5,528,934 concerne une jauge pour afficher une valeur mesurée, ladite jauge comporte un boîtier formant une chambre avec une base et une extrémité opposée ouverte. L'extrémité ouverte est recouverte par une paire de lentilles. Le boîtier présente aussi une ouverture recouverte d'un filtre qui permet à la chambre de respirer tout en empchant 1'eau et d'autres contaminants d'entrer dans la jauge. L'invention propose d'utiliser un filtre fabriqué dans un matériaux microporeux tel que le Goretex"'. Ce filtre imperméable à 1'eau et perméable à la vapeur d'eau permet de compenser la différence de pression de vapeur d'eau entre l'intérieur et l'extérieur du boîtier réduisant ainsi les chances de formation de buée, en permettant à la vapeur d'eau éventuellement présente dans le boîtier de s'évacuer sous forme gazeuse à travers les micropores du filtre.

Le brevet JP 08219817 concerne un compteur avec des orifices d'aération. Le but de l'invention est d'éviter la formation de la buée sur une lentille du compteur, la corrosion à l'intérieur du compteur, et une augmentation de l'humidité dans le compteur lorsque l'humidité extérieure est élevée pendant une courte durée. L'invention propose de munir le compteur d'un orifice d'aération, un film semi-transmissible laissant passer le gaz mais pas les liquides, étant monté sur l'orifice. Ainsi, la perméabilité pour l'air est maintenue et l'intrusion d'eau est évitée, ce qui empche la formation de buée sur l'intérieur de la lentille du compteur et la corrosion à l'intérieur du compteur.

Néanmoins, on observe une dégradation des performances vis à vis de la formation de buée au fil du temps lorsque les compteurs munis des dispositifs proposés par les deux brevets US 5,528,934 et JP 08219817 se trouve dans un environnement salissant. Ceci est particulièrement vrai pour des compteurs d'eau par exemple, qui peuvent tre montés sur des canalisations d'eau au fond d'un regard dans un environnement poussiéreux et/ou boueux, et qui peuvent tre éventuellement immergés dans de l'eau polluée. En effet, dans un tel environnement, les particules s'insinuent dans les micro-pores des filtres ou

films précités et finissent par colmater un très grand nombre de micro-pores ce qui conduit à une baisse d'efficacité de ces filtres, films ou membranes, et on constate à nouveau l'apparition de buée sur les vitres. Il est alors nécessaire de procéder à un décolmatage du filtre soit par action mécanique de type secouage, soit par air comprimé ou par contre courant. Ces actions de décolmatage conduisent à une maintenance des compteurs, opération coûteuse et parfois impossible lorsque le compteur est difficilement accessible après installation.

Ainsi, il serait intéressant de remédier aux inconvénients précités pour les compteurs d'eau en trouvant une solution qui soit également applicable aux autres types de compteurs.

La présente invention propose un appareil d'affichage de données de comptage de fluide, d'énergie thermique ou d'électricité comportant un dispositif destiné à éviter durablement et dans un environnement salissant, la condensation de buée empchant la lecture desdites données. Un tel dispositif ne comporte, d'une part aucune pièce mécanique en mouvement pour éliminer la buée formée sur la face intérieure de la paroi transparente du boîtier à l'endroit où se fait la lecture de l'affichage, et d'autre part ne comporte aucune membrane dans un matériau susceptible de se colmater et de perdre son efficacité au cours du temps.

La présente invention a ainsi pour objet un appareil d'affichage de données de comptage de fluide, d'énergie thermique ou d'électricité, comprenant un boîtier délimité au moins partiellement par une paroi au moins localement transparente pour la lecture de l'affichage des données, caractérisé en ce qu'au moins une zone de la paroi est constituée d'un matériau non-poreux et hydrophile.

Le terme non-poreux s'entend d'une façon large, et signifie aussi non-microporeux.

Avantageusement, le matériau non-poreux hydrophile est choisi parmi les matériaux suivants : polyamide-polyéther, polyester-polyéther ou polyuréthane.

Selon une caractéristique de l'appareil d'affichage de données, la zone de la paroi comprend une ouverture fermée par une membrane réalisée dans un matériau non-poreux et hydrophile.

La formation de la condensation sur les parois du totalisateur empchant la lecture des données affichées par des rouleaux ou un affichage digital, est lice à la différence de température et de pression de vapeur d'eau entre l'intérieur et l'extérieur du totalisateur.

D'une part, la différence de pression de vapeur d'eau entre t'intérieur et l'extérieur du totalisateur entraîne une reprise en vapeur d'eau du totalisateur. Cet effet est particulièrement sensible lorsque les parois du totalisateur sont dans un matériau plastique donc nécessairement perméable. D'autre part, la différence de température entre l'intérieur et t'extérieur du totalisateur entraîne la formation de condensation sur la paroi du totalisateur lorsque la température à l'intérieur du totalisateur est supérieure à la température extérieure. La constitution d'une partie de la paroi dans un matériau non- poreux et hydrophile conformément à l'invention, permet du fait dc la propriété imper- respirant de ce matériau de favoriser les échanges de vapeur d'eau entre l'intérieur et l'extérieur du totalisateur afin d'en équilibrer les pressions. La transmission de la vapeur d'eau à travers la paroi est liée à sa propriété d'imper-respirabilité, c'est à dire la double tendance de ce type de matériau à adsorber et désorber la vapeur d'eau par un processus chimique.

Selon l'invention, un totalisateur comprenant une partie de paroi constituée d'un matériau non-poreux hydrophile, immergé dans une eau limoneuse conserve son efficacité vis à vis de la condensation au cours du temps, et cela mme lorsque la paroi est entièrement recouverte de limon. Au contraire, un totalisateur selon l'art antérieur comprenant une partie de paroi dans un matériau micro-poreux dans la mme situation perd sa fonctionnalité anti-condensation au fil du temps.

Cette invention présente d'une part l'avantage d'tre simple à fabriquer et à installer dans un compteur d'eau par comparaison avec le dispositif de type essuie-glace de l'art antérieur cité précédemment, et d'autre part de maintenir son efficacité dans un environnement salissant contrairement aux dispositifs pourvus d'une membrane micro-

poreuse de l'art antérieur cité précédemment.

Selon une caractéristique du compteur d'eau, la paroi du totalisateur comporte plusieurs parties dont une première dans laquelle est aménagée une fentre de lecture des rouleaux, une deuxième partie s'étendant à partir de la périphérie de ladite première partie de manière à ce que lesdites parties définissent un logement renfermant notamment lesdits rouleaux.

Selon un mode de réalisation de l'invention, l'ouverture peut tre pratiquée dans la première partie ou dans la deuxième partie de la paroi du totalisateur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, deux membranes réalisées dans un matériau non-poreux et hydrophile ferment respectivement deux ouvertures distinctes pratiquées dans la paroi du totalisateur. La présence de ces deux membranes permet de renforcer l'effet de l'invention.

Les ouvertures correspondantes peuvent tre pratiquées soit toutes les deux dans la mme partie de la paroi du totalisateur, c'est à dire dans la première ou dans la deuxième partie, soit chacune dans une partie différente.

Ces différentes configurations peuvent tre choisies en fonction de la place disponible à proximité des rouleaux.

La membrane est par exemple collée à la paroi du totalisateur, soudée à cette paroi (soudage thermique ou par ultrasons), assemblée par serrage avec des joints d'étanchéité dans la paroi ou bien encore surmoulée sur celle-ci.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une vue de côté en coupe d'un compteur d'eau muni d'un affichage à rouleaux ; -la figure 2 est une vue de dessus du compteur d'eau de la figure 1, sans coiffe ; -la figure 3 est une vue agrandie en coupe transversale de la paroi du totalisateur dans la partie où est placée la membrane 38 ; -la figure 4 est une vue d'une variante de réalisation du montage de la membrane 38 dans la paroi du totalisateur ;

-la figure 5 est une vue schématique de côté d'un compteur d'eau selon un second mode de réalisation de l'invention ; -la figure 6 est une vue schématique de face d'un compteur d'énergie thermique muni d'un affichage digital.

Le compteur d'eau 10 représenté à la figure 1 et 2 est formé, d'une part d'une bâche 12 qui comprend le bloc de mesure (turbine, piston rotatif...) du volume d'eau traversant le compteur dans le sens de la flèche F et qui est équipée d'un conduit d'amenée 14 et d'évacuation 16 d'eau et, d'autre part d'une partie supérieure appelée totalisateur 18. Le totalisateur 18 comporte une chambre étanche dans laquelle sont placés les rouleaux 20 qui affichent le volume d'eau mesuré par le bloc de mesure du compteur. Le totalisateur est réalisé sous la forme d'un boîtier en plastique qui est délimité, d'une part, par une paroi 22 totalement ou localement transparente et, d'autre part, par une plaque d'extrémité 24 qui ferme le boîtier. La paroi 22 comporte deux parties 22a, 22b : l'une 22a a une forme sensiblement plane et circulaire et l'autre 22b s'étend perpendiculairement à la première partie à partir de sa périphérie et forme une cloison périphérique sensiblement cylindrique. Ces deux parties 22a, 22b définissent un logement intérieur 26 qui renferme notamment les rouleaux à affichage 20 ainsi que le mécanisme de transmission du mouvement depuis le bloc de mesure vers lesdits rouleaux. La première partie 22a de la paroi 22 forme la face avant du totalisateur et présente au droit des rouleaux 20 une fentre de lecture 28 qui doit rester visible en toutes circonstances afin de pouvoir lire l'affichage des rouleaux. Il peut se produire que certains totalisateurs soient revtus d'une coiffe en plastique opaque 52 qui laisse au moins visible la fentre de lecture et, par exemple, une roue codée 30 qui sert à un affichage de volume d'eau égal ou inférieur à celui du dernier rouleau.

Comme représenté sur la figure 3, une ouverture 32 de forme circulaire a été pratiquée dans l'épaisseur de la paroi 22. L'ouverture 32 peut tre aménagée dans la partie supérieure du totalisateur (partie 22a de la paroi 22) ou dans la partie périphérique du totalisateur (partie 22b de la paroi 22).

Il convient de noter que la forme de l'ouverture n'est pas limitée à un cercle mais pourrait par exemple tre un carré ou un rectangle ou toute autre forme appropriée.

De façon avantageuse, l'ouverture 32 peut tre placée le plus près possible des rouleaux 20.

Le diamètre de cette ouverture peut tre par exemple de 12nus. Une membrane 38 de diamètre par exemple égal à 15mm positionnée au dessus de 1'ouverture 32 est collée sur la partie de la paroi située à la périphérie de ladite ouverture, par exemple, au moyen d'un joint 39 de colle au silicone. La membrane a une épaisseur par exemple égale à 0,08mm.

La fixation de cette membrane pourrait également tre réalisée par soudage thermique ou au moyen d'ultrasons.

Il faut également souligner que la membrane pourrait tre associée a un joint d'étanchéité et tre assemblée par serrage sur la paroi du totalisateur.

La membrane peut tre placée tournée vers l'intérieur ou vers l'extérieur du logement intérieur 26.

La membrane 38 est réalisée dans un matériau qui est non micro-poreux et hydrophile.

La membrane 38 placée dans l'ouverture 32 conformément à l'invention permet selon un phénomène d'imper-respirabilité de faire diffuser la vapeur d'eau entre l'espace intérieur et l'atmosphère extérieure de manière à équilibrer les pressions de vapeur d'eau de part et d'autre de la paroi du totalisateur.

Le matériau choisi est, par exemple, avantageusement choisi parmi les matériaux suivants : polyamide-polyéther, polyester-polyéther ou polyurétllane. On pourra par exemple choisir comme polyamide-polyéther le Pebax'M, comme polyester-polyéther le SympathexTM ou le Prochimir Type NTm, et comme polyul-éthalle le Walotex, le Porelle, le Pennatex, le Gelanots, le VentflexTN'ou le Faitex'".

Un tel choix du matériau permet d'équilibrer les pressions mme lorsque le compteur est immergé ou recouvert de poussières.

Le fait de placer la membrane à proximité des rouleaux du totalisateur, c'est-à-dire aussi proche desdits rouleaux qu'il est techniquement possible de le faire, permet d'atteindre l'équilibre de pression de vapeur d'eau entre l'intérieur et l'extérieur du totalisateur plus rapidement près de ces rouleaux que dans le reste du totalisateur, ce qui permet d'éviter la formation de buée de nature à gner la lecture.

Des compteurs d'eau traditionnels ainsi que des compteurs d'eau conformes à la description de l'invention qui précède ont été soumis à un essai d'une durée de trois mois

selon lequel les totalisateurs de ces deux types de compteurs ont été immergés aux deux tiers dans de 1'eau à 40°C et la partie émergée de ces totalisateurs a été exposée à la température ambiante de 23°C. Parmi les compteurs d'eau selon l'invention qui ont été testés, les dimensions de l'ouverture circulaire 32 étaient de 5111ni et de 10mm (diamètre) et une ouverture rectangulaire de dimensions 10 x 15mm a également été utilisée. Après un mois d'essai, la lecture des totalisateurs des compteurs d'eau traditionnels est devenue impossible par suite de la formation de buée notamment au droit de la fentre de lecture 28. Ces compteurs d'eau traditionnels ont été pesés avant l'essai et un mois après le début de l'essai et l'on a pu constater que chacun desdits compteurs avait absorbé une masse d'eau d'environ 200mg. La présence de cette masse d'eau dans le compteur s'explique par la perméabilité du plastique constituant la paroi du totalisateur, qui permet aux molécules d'eau d'tre absorbées par cette paroi et ensuite de se condenser dans le logement interne du totalisateur après saturation de l'air présent dans ce logement. Au bout de six mois d'essai, la masse d'eau absorbée par ces compteurs traditionnels était d'environ 1 g.

Au contraire, les compteurs d'eau conformes à l'invention n'ont pas vu leur poids varier au cours des six mois d'essais, il n'y a eu aucune formation de buée visible et la lecture des rouleaux était toujours possible.

Selon une variante de réalisation représentée à la figure 4, une ouverture 40 est pratiquée dans la paroi 22 du totalisateur. Une bague 42 réalisée dans la mme matière que la paroi du totalisateur est surmoulée à la périphérie de la membrane 38 décrite précédemment.

La membrane 38 munie de sa bague 42 est ensuite surmoulée directement dans la paroi du totalisateur au niveau de la périphérie 44 de l'ouverture lors de la fabrication par injection du totalisateur.

L'un ou l'autre des montages décrits précédemment conviennent lorsque la membrane 38 est insérée dans une ouverture pratiquée dans l'épaisseur de la première partie 22a de la deuxième partie verticale 22b de la paroi 22 du totalisateur.

Bien entendu, d'autres variantes d'assemblage connues de l'homme de l'art peuvent tre utilisées, notamment le soudage par ultrasons, le soudage aux hautes fréquences, le soudage à chaud, le collage, les assemblages mécanique du type à enclenchement, Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 5, le compteur

d'eau 50 comporte une coiffe 52, qui vient couvrir le totalisateur 18. Sur cette figure, seule la coiffe 52 est représentée en coupe.

Deux membranes 54,56 réalisées dans un matériau identique à celui décrit précédemment sont insérés dans des ouvertures 58,60 (représentées en pointillés) qui ont été pratiquées dans l'épaisseur de ! a deuxième partie 22b de la paroi 22 du totalisateur.

Le montage des membranes 54,56 est analogue à celui décrit par rapport à la figure 3 mais les autres montages décrits précédemment peuvent également s'appliquer.

L'effet de l'invention est ainsi renforcé par la présence des deux membranes et l'équilibre des pressions de vapeur d'eau est atteint plus rapidement qu'avec une seule membrane.

Il est également envisageable de prévoir plus de deux membranes.

D'une manière générale, la présence de plus d'une membrane permet d'améliorer t'efficacité de l'ensemble du dispositif en réduisant les risques de condensation.

La figure 6 représente un compteur d'énergie thermique 80 qui comprend un bloc de mesure du volume d'eau 86 et deux sondes de température 82,84 pour mesurer la température de 1'eau avant et après dissipation de l'énergie thermique dans un appartement. Un appareil d'affichage de données de comptage d'énergie thermique comporte un boîtier avec un écran d'affichage à cristaux liquides 70. Une ouverture 72 (représentée en pointillé) est pratiquée dans la paroi 74 du boîtier et recouverte d'une membrane 78. Il est également possible de prévoir l'ensemble dcs modes de fixation précédemment décrit, ainsi que l'adjonction de plusieurs ouvertures recouvertes à chaque fois d'une membrane non-poreuse et hydrophile.