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Title:
METHOD FOR ANTICIPATING DOWNSHIFTING AND FOR MONITORING AN AUTOMATIC TRANSMISSION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/079275
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for anticipating downshifting upon uphill drive on a vehicle provided with an automatic transmission and including change laws imposing a change to the lower gear based on pre-established downshifting curves, characterised in that the change to a lower gear (R-1) is imposed to the transmission independently from the gear setpoint established by the change laws when the acceleration that can be reached at the maximum torque aest(Cm_max) on the current gear (R) is lower than an acceleration threshold necessary for maintaining the vehicle speed.

Inventors:
VANDEKERKHOVE REMI (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/052471
Publication Date:
July 15, 2010
Filing Date:
December 10, 2009
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SA (FR)
VANDEKERKHOVE REMI (FR)
International Classes:
F16H61/02; F16H59/14; F16H59/40; F16H59/48; F16H59/52; F16H59/56
Domestic Patent References:
WO2006074760A12006-07-20
Foreign References:
US6123644A2000-09-26
US5672139A1997-09-30
DE102004002813A12005-08-11
FR2842579A12004-01-23
FR2737761A11997-02-14
Attorney, Agent or Firm:
RENAULT S.A.S. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé d' anticipation des rétrogradages en montée sur un véhicule équipé d'une transmission automatique disposant par ailleurs de lois de passage lui imposant des passages sur le rapport inférieur en fonction de courbes de rétrogradage préétablies, caractérisé en ce que le passage sur le rapport inférieur (R-I) est imposé à la transmission indépendamment de la consigne de rapport établie par les lois de passage, lorsque l'accélération atteignable au couple maximal aest (Cm maχ) sur le rapport courant (R) est inférieure au seuil d'accélération nécessaire au maintien de la vitesse du véhicule.

2. Procédé d'anticipation selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'accélération atteignable aest (Cm max) est estimée par calcul de la différence entre le couple à la roue correspondant au couple moteur maximal Cr(Cm_max) atteignable sur le rapport courant lors d'une demande de relance par enfoncement de la pédale, et le couple appliqué à la roue correspondant au couple moteur courant Cr (Cm) .

3. Procédé d'anticipation selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'accélération atteignable au couple maximal est estimée par une relation du type :

(r Λ_ î cr(cm_^)-CΛCJ aest \^ m _max> ames ~*~ , , M r 1 dans laquelle, ames est accélération mesurée du véhicule, M est la masse du véhicule, et r est le rayon des pneus du véhicule.

4. Procédé d' anticipation selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le couple à la roue correspondant au couple moteur maximal Cr(Cm maχ) est lié au couple maximal théorique du moteur sur le régime courant par un facteur de correction (Fcorr) .

5. Procédé d'anticipation selon la revendication 3, caractérisé en ce que le facteur de correction (Fcorr) est fonction du rapport entre une estimation du couple moteur par son calculateur, et la consigne de couple appliquée par le calculateur du moteur.

6. Procédé d'anticipation selon la revendication 4, caractérisé en ce que le facteur de correction (Fcorr) est une moyenne des valeurs de ce rapport calculées lors des précédentes demandes de relance du véhicule par le conducteur.

7. Procédé d'anticipation selon la revendication 6, caractérisé en ce que le calcul de la moyenne n'est activé que si le couple de consigne appliqué par le moteur est supérieur à un seuil fixe représentatif de la limite de la plage atmosphérique du moteur.

8. Procédé de contrôle des changements de rapports sur une transmission automatique disposant de lois de passage imposant une consigne de rapport (R) selon des lois de passage préétablies, caractérisé en ce que les rétrogradages sont déclenchés d'une part par application des lois de passage de la transmission, et d'autre part par anticipation conformément à l'une des revendications précédentes .

9. Procédé de contrôle selon la revendication 8, caractérisé en ce que les passages montants sur le rapport immédiatement supérieur sont interdits lorsque l'accélération atteignable sur le rapport supérieur est inférieure à un premier seuil d'accélération, et que la pente est aussi supérieure à un seuil. 10. Procédé de contrôle selon la revendication 9 caractérisé en ce que les passages montants sur le rapport immédiatement supérieur sont autorisés à nouveau lorsque l'accélération atteignable sur le rapport supérieur devient supérieure à un deuxième seuil d'accélération plus grand que le premier seuil, ou si la pente devient inférieure à un deuxième seuil de pente inférieur au premier.

11. Procédé de contrôle selon la revendication 8, caractérisé en ce que les passages montants sur le rapport immédiatement supérieur sont déclenchés par anticipation conformément à la revendication 9 ou 10.

Description:
PROCEDE D'ANTICIPATION DES RETROGRADAGES ET DE CONTROLE D'UNE TRANSMISSION AUTOMATIQUE

La présente invention concerne le contrôle d'une transmission automatique, et notamment celui des rétrogradages en montée, sur un véhicule équipé d'une transmission automatique disposant de lois de passage qui lui imposent déjà des passages sur le rapport inférieur, en fonction de courbes de rétrogradage préétablies. Lorsqu'un véhicule équipé d'une transmission automatique roule en montée, la transmission adapte son fonctionnement, afin de fournir plus de réserve de couple au conducteur. De manière classique, la transmission estime le pourcentage de pente, et applique une loi de passage de rapports adaptée à la pente : en montée les changements de rapports s'effectuent ainsi à plus haut régime.

Cependant, la mise au point des lois de passage adaptées aux différents profils de route, est une opération complexe . Pour cette raison, la publication FR 2 842 579 propose une autre méthode pour adapter le fonctionnement d'une transmission automatique en montée. Cette méthode se fonde sur l'estimation de l'accélération que le véhicule peut potentiellement atteindre après un passage montant. Une telle estimation permet de décider de l'opportunité d'effectuer ou non ce passage montant, s'il est demandé par la loi de passage appliquée dans la transmission.

Selon cette publication, l'accélération atteignable après le changement de rapport est calculée en fonction de l'accélération actuelle, du couple moteur actuel, et de la différence de couple prévue avant/après le passage. Le passage montant n'est alors autorisé que si l'accélération potentiellement atteignable après le changement de rapport, est supérieure à un seuil, dit de confort. Les deux principaux inconvénients de cette méthode, sont d'une part les faiblesses de l'estimation d'accélération atteignable après un passage montant, et d'autre part le fait que seuls les changements de rapport montants s'adaptent à la pente. En effet, les rétrogradages sont fondés, soit sur la loi de passage, soit sur un critère de perte de vitesse en levé de pied, qui est difficile à appliquer.

La présente invention vise à améliorer l'estimation de l'accélération dans une méthode d'anticipation des passages .

Elle propose notamment une méthode d'adaptation automatique des rétrogradages à la pente, qui permet de s'affranchir de la mise au point de lois adaptées à la montée .

Dans ce but, elle prévoit que le passage sur le rapport inférieur soit imposé à la transmission indépendamment de la consigne de rapport établie par les lois de passage, lorsque l'accélération atteignable au couple maximal sur le rapport courant est inférieure au seuil d'accélération nécessaire au maintien de la vitesse du véhicule.

De préférence, l'accélération atteignable est estimée par calcul de la différence entre le couple à la roue correspondant au couple moteur maximal atteignable sur le rapport courant lors d'une demande de relance par enfoncement de la pédale d'une part, et le couple appliqué à la roue correspondant au couple moteur courant d' autre part . L' invention propose aussi un procédé de contrôle des changements de rapports sur une transmission automatique disposant de lois de passage imposant une consigne de rapport selon des lois de passage pré établies, où les rétrogradages sont déclenchés à la fois par application des lois de passage de la transmission, et par anticipation. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 montre un exemple de courbe de rétrogradage d'une loi de passage la figure 2 est une illustration schématique du temps de réponse d'un moteur suralimenté,

- la figure 3 est un l'algorithme de contrôle des passages de la transmission automatique, et

- la figure 4 est une illustration schématique de la réponse en couple d'un moteur suralimenté lors d'une demande de relance en montée.

La courbe de rétrogradage dans un plan N, α (N régime moteur en tours par minute, et α angle d'enfoncement pédale en pourcentage), reproduite à titre d'exemple sur la figure 1, peut se décomposer en deux parties. Une partie basse verticale dite « pied de loi », et une partie courbe supérieure dite « cœur de loi ». Le franchissement de cette courbe provoque un rétrogradage. Il peut s'effectuer de deux façons. Suite à une décélération, lorsque le conducteur a le pied levé, la courbe est franchie dans sa partie basse. Sur un enfoncement de la pédale d'accélération, c'est-à-dire une demande de relance de la part du conducteur, la courbe est franchie dans sa partie haute .

Le « cœur de loi » est généralement positionné au-delà de l'atteinte du couple maximum. En effet, lors d'une demande d' accélération du conducteur par appui sur sa pédale, le moteur atteint son couple maximum avant un éventuel rétrogradage, pour augmenter la puissance disponible .

Ainsi, lorsque le véhicule est en décélération pied levé, et que le régime approche du régime de rétrogradage, si le conducteur accélère, il atteint normalement le couple maximal du moteur disponible à ce régime, avant de croiser le cœur de loi. S'il continue d'enfoncer la pédale, il déclenche un rétrogradage . Mais si le conducteur se contente d'enfoncer la pédale au niveau de l'atteinte du couple max, il faut garantir que ce couple lui suffira au moins à maintenir la vitesse du véhicule .

Le « pied de loi » de rétrogradage est donc positionné en principe à suffisamment haut régime pour garantir que l'accélération au couple moteur max atteignable à ce régime soit suffisant pour avoir une accélération positive sur la pente gravie par le véhicule.

Dans le procédé connu de la publication FR 2 842 579, seuls les changements de rapport montants s'adaptent à la pente, tandis que les rétrogradages sont fondés, soit sur la loi de passage, soit sur un critère de perte de vitesse en levé de pied. Or ce critère n'est pas plus facile à mettre au point qu'une la loi de passage, et ne constitue pas une adaptation fiable à la pente.

Le procédé d'anticipation des rétrogradages proposé, permet d'automatiser le respect de ce critère par le calcul de l'accélération atteignable au couple maximum au régime courant sur la pente rencontrée. Selon ce procédé, le passage sur le rapport inférieur (R-I) est imposé la transmission indépendamment de la consigne de rapport établie par les lois de passage, lorsque l'accélération atteignable au couple maximal a e st (C m max) sur le rapport courant (R) est inférieure au seuil d'accélération nécessaire au maintien de la vitesse du véhicule.

Ceci nécessite de calculer l'accélération atteignable au couple max, au régime et à la pente courants (accélération atteignable sur demande de relance) , et d'avoir un algorithme pour forcer un rétrogradage, lorsque cette accélération est trop faible.

Le procédé d' anticipation de rétrogradages proposé peut donc s'intégrer dans un procédé de contrôle global de transmission automatique, où les rétrogradages sont déclenchés, soit par application des lois de passage de la transmission, soit par anticipation.

Le calcul de l'accélération atteignable sur demande de relance, au régime moteur et à la pente courante peut être estimée à partir du calcul de la différence entre le couple à la roue correspondant au couple moteur maximal C r (C m _ max ) atteignable sur le rapport courant lors d'une demande de relance par enfoncement de la pédale, et le couple appliqué à la roue correspondant au couple moteur courant C r (C m ) . Dans ce cas, le calcul peut s'effectuer à l'aide d'une relation du type :

1 C r (C m _ m J-C r (CJ

•st y m _ rαax ^ mes M ou a est (C m _ max ) est l'accélération atteignable au couple moteur maximal, - a mes est l'accélération mesurée, obtenue par dérivation de la vitesse véhicule, elle-même fournie au calculateur de gestion de la boite, par exemple par le calculateur de l'ABS via le réseau multiplexe,

- M est la masse du véhicule, estimée par exemple par un procédé d'estimation de masse, tel que décrit dans la publication FR 2 737 761.

- C r (C m _ max ) est le couple à la roue correspondant au couple moteur maximal,

- C r (C m ) est le couple à la roue correspondant au couple moteur courant, et r est le rayon des pneus, constante qui peut être calibrée . Le couple à la roue correspondant au couple moteur courant, peut être obtenu par une relation du type :

C r (C m ) = C m x K(R) 1 dans laquelle .

- C m est le couple moteur, estimé par le calculateur de gestion du moteur, et transmis au calculateur de gestion de la boite via le réseau multiplexe, et

K(R) est le rapport de démultiplication de la transmission sur le rapport R, donné par une cartographie contenue dans le calculateur de gestion de la transmission automatique.

Le couple maximal à la roue C r (C m _ max ) n'est cependant pas identique au couple moteur maximal C m _ max (N m ). Ils sont liés par un facteur de correction, selon la relation :

C r (C m _ ^ ) = F corr x C 1n ^ (_V m )x K (R) N m est le régime moteur, C m _ max (N m ) est le couple moteur maximal théorique calculé en fonction du régime moteur au moyen d'une cartographie contenue dans le calculateur de gestion de la transmission automatique, et K(R) est un coefficient nécessaire pour la correction, et K(R) est le rapport de démultiplication.

Le facteur de correction F corr est un facteur de correction à appliquer au couple moteur max théorique, égal au couple moteur réel divisé par le couple moteur théorique. Ce couple moteur théorique est estimé par le calculateur de gestion de la transmission, au moyen d'une cartographie fonction du régime moteur, et de l'angle pédale .

Fcorr peut être estimé en fonction du couple moteur C estimé par le calculateur de gestion du moteur et transmis au calculateur de gestion de la boite par le réseau multiplexe, et de la consigne de couple appliquée par le moteur C m _con S1 gne - La consigne de couple C m _ conS igne est issue d'un algorithme interne au calculateur de gestion du moteur prenant en compte l'angle pédale et le régime moteur, et peut être transmise au calculateur de gestion de la boîte par le réseau multiplexe du véhicule.

Cependant, côté calculateur moteur, l'algorithme de calcul du couple de consigne est plus complexe qu'une simple cartographie. De plus, la mise au point de la cartographie de couple dans le calculateur de gestion de la transmission peut différer de la mise au point de l'algorithme dans le calculateur de gestion du moteur, en particulier lorsque le moteur se trouve en phase de mise au point. En conséquence, le couple moteur théorique calculé par la transmission est souvent significativement différent du couple de consigne réellement appliqué par le moteur.

En l'absence de disposition particulière, le facteur correctif F corr (dont le rôle est de rendre compte de tous les facteurs de perte de performance qui amènent le couple moteur réel à être inférieur au couple théorique : altitude, filtre à particules chargé, etc.), serait donc faussé .

Dans le cas particulier d'un moteur suralimenté, le facteur de perte de couple prépondérant à bas régime, est le long temps de réponse de la suralimentation. Le phénomène est le suivant. La figure 2 montre que, lors d'un enfoncement complet de la pédale d'accélérateur (angle d'enfoncement α) par le conducteur, le couple du moteur C m augmente tout d'abord très rapidement tant qu'il évolue dans la plage atmosphérique PA, puis de manière beaucoup plus lente lorsqu'il atteint la plage suralimentée PS.

Pour s'affranchir temps de retard du turboréacteur à la demande de relance du conducteur, l'invention propose de retenir une moyenne temporelle des valeurs du ratio

m _ consigne

Le facteur de correction F oorr est alors :

F corr = moyenne _ temporelle

Cm _ consigne Cette moyenne temporelle est obtenue de préférence par un filtrage classique du premier ordre, avec une longue constante de temps réglable.

Si y (T) est la sortie du filtre passe bas exprimée à l'instant Tt, y (T-I) est la sortie du filtre passe bas exprimée à l'instant T-I, c'est-à-dire au pas de calcul précédent, et x(T) est l'entrée du filtre passe bas exprimée à l'instant T, ces variables sont liées par une relation du type : y(T) = K*x(T) + (l-K)*y(T-ï) f QÙ R représente le gain du filtre. Ce gain est lié à la période de calcul du filtre temps séparant les instants T et T-I « SampleTime », et à la constante de temps du filtre passe bas Tau par la relation K = I- exp(-SampleTimeITau)

Cependant le calcul de la moyenne temporelle c m _ consι g ne ^ n'est activé que si le couple de consigne appliqué par le moteur est supérieur à un seuil fixe, représentatif de la limite de la plage atmosphérique du moteur.

L'anticipation des rétrogradages proposée peut ainsi être mise en œuvre selon le principe de la figure 3. Tout d'abord l'accélération atteignable au couple maximal est comparée au seuil d'accélération nécessaire au maintien de la vitesse (environ 0 m/s 2 , constante calibrable) . Si l'accélération est inférieure à ce seuil, un rétrogradage est demandé. Concrètement, le rapport de consigne de la transmission à l'instant t, sera égal au rapport de consigne de l'instant précédent moins 1.

En parallèle, le rapport de consigne en sortie des lois de passage est évalué. Si la consigne en sortie de lois est une demande de rétrogradage, ce rétrogradage est effectué .

Si aucun rétrogradage n'est demandé, ni par les lois, ni par l'évaluation de l'accélération atteignable au couple max, le rapport de consigne en sortie des lois de passage est de nouveau évalué, afin de voir si un passage montant est demandé, auquel cas la demande de passage est transmise par incrémentation du rapport de consigne final.

Enfin, si aucun montant n'est demandé, le rapport de consigne final reste inchangé. II est également possible de contrôler en fonction de la pente, non seulement les rétrogradages, mais également les passages montants. Comme précédemment, la pente (qui est prise en compte dans le calcul de la masse M) , intervient alors dans le calcul de l'accélération estimée sur le rapport supérieur a es t (R + I)- L'invention prévoit de calculer l'accélération sur le rapport immédiatement supérieur, de façon analogue à l'accélération atteignable sur le rapport inférieur, par une relation telle que :

1 C r (R + l)-C r (R) a est (R + l) = a me

M ou a ms est l'accélération mesurée, obtenue par dérivation de la vitesse véhicule elle-même fournie par exemple par le calculateur de l'ABS, M est masse du véhicule, Cr (R+l) : couple à la roue sur le rapport supérieur, Cr(R) est le couple à la roue sur le rapport courant, et r est le rayon des pneus.

Comme précédemment, le couple à la roue sur le rapport courant es + t. oKb + t-enu par une relia + t-i-on d^u + t-ype C r ( V R) = C m x K( v R) , où C m est le couple moteur, estimé par le calculateur de gestion du moteur, et K(R) est le rapport de démultiplication de la transmission sur le rapport R, donné par une cartographie contenue dans le calculateur de gestion de la transmission automatique.

Le couple à la roue sur le rapport supérieur peut alors être estimé par la relation :

C

C r (R + ï) = x C m _ calcule [N m (R + 1), AP] χ K(R + 1)

C m _ calcule [N m , AP]_

Dans cette expression, C^ ca i^i est le couple moteur théorique calculé en fonction du régime moteur et de l'angle de la pédale d'accélérateur au moyen d'une cartographie, N m est le régime moteur, est l'angle de la pédale d'accélérateur. Enfin, N n , (R+l) , qui est le régime que le moteur atteindra après le passage au rapport supérieur, peut être estimé par la relation

NmiR+ï) = ≡S±R xNm K(R)

Ces calculs permettent de mettre en œuvre la stratégie suivante. Lorsque l'accélération atteignable sur le rapport supérieur est inférieure à un premier seuil calibrable, et que la pente est supérieure à un deuxième seuil calibrable, alors les passages montants sont interdits. Ils redeviennent autorisés si l'accélération atteignable sur le rapport supérieur devient supérieure à un seuil plus grand que le premier seuil d'accélération, où si la pente devient inférieure à un seuil inférieur au premier seuil de pente. L'algorithme de la figure 3 est ainsi applicable comme une stratégie complète de contrôle des changements de rapports d'une transmission automatique disposant de lois de passage imposant une consigne de rapport (R) selon des lois de passage pré établies. Selon ce procédé, les rétrogradages sont déclenchés d'une part par application des lois de passage de la transmission, et d'autre part par anticipation . Ainsi, grâce à l'invention, les rétrogradages, ainsi que les passages montants sur le rapport immédiatement supérieur, peuvent être déclenchés par anticipation conformément aux dispositions proposées. L'invention présente de nombreux avantages. Parmi ceux-ci, il faut noter que l'accélération prise en compte pour déclencher ou non le passage anticipé, est toujours déterminée par calcul d'une différence de couple entre le couple moteur courant, et le couple atteignable. Toutefois, le couple atteignable n'est plus celui qui serait atteint après le passage anticipé, mais le couple qui sera atteint sur le rapport courant, suite à la demande de relance.

Par ailleurs, l'accélération atteignable prend en compte la pente de la route, aussi bien pour l'anticipation des passages montants, que pour celle des rétrogradages. Ainsi, le procédé d'anticipation proposé par l'invention, permet d'adapter automatiquement l'anticipation des rétrogradages et des passages montants, à la pente de la route . Le remplacement du couple moteur calculé C m _ caicuii p ar le couple de consigne du calculateur C m _ conS igne dans le calcul du facteur de correction F corr , présente également un grand intérêt. En effet, on est ainsi certain que le facteur correctif se fonde sur l'exacte valeur de la consigne appliquée par le calculateur de contrôle moteur.

Enfin, il faut noter la disposition particulière introduite par l'invention dans le calcul du facteur de correction F corr , qui est issu désormais de la moyenne temporelle du ratio de perte de couple instantané. En effet, le calcul de cette moyenne peut n'être activé que lorsque le couple de consigne appliqué par le moteur est supérieur à la limite de sa plage atmosphérique, afin d'obtenir le facteur correctif final. Cette amélioration vise à obtenir une estimation plus précise du ratio couple réel / couple théorique qui sera observé lors de la demande de relance.

Comme indiqué plus haut, le ratio instantané couple réel / couple théorique observé lorsque la pédale est relâchée, n'est pas représentatif du ratio qui sera observé lorsque le conducteur aura enfoncé la pédale pour relancer le véhicule. Ce qui peut conduire à une large surestimation de l'accélération atteignable lors de la demande de relance . Une manière de mieux estimer le ratio de perte de couple après la demande de relance, est donc de faire une moyenne temporelle du ratio observé lors des précédentes demandes de relance. Le filtrage de premier ordre est la manière la plus efficace de réaliser cette moyenne temporelle.

Enfin, le calcul de la moyenne n'est activé que si le couple de consigne appliqué par le moteur est supérieur à un seuil fixe, représentatif de la limite de la plage atmosphérique. Le facteur correctif moyen n'est ainsi calculé que lorsque le conducteur effectue une demande de relance, et ne prend en compte que les situations dans lesquelles le temps de réponse du turbo intervient.

La figure 4 illustre cette troisième amélioration : on constate que le facteur de correction moyen, issu des précédentes demandes de relance, est une meilleure estimation du ratio de perte de couple qui est observé lors de la demande de relance, que le facteur de correction instantané en levé de pied. Au final, la surestimation de l'accélération atteignable lors de la demande de relance est moindre.