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Title:
METHOD AND APPARATUS FOR INDIVIDUAL DESTRUCTION OF SYRINGE NEEDLES BY MELTING UNDER THE EFFECT OF ELECTRIC CURRENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/024096
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method and an apparatus for individual destruction of syringe needles by melting under the effect of a high intensity electric current. Said apparatus comprises a lower electrode (15) adapted to receive the free end of a needle (12) and to form with it an electric contact, electrically connected to a first terminal (35) of an electric power source (2), a first upper electrode (18) electrically connected to a second terminal (34) of an electric power source (2), and a second upper electrode (27) adapted to be placed in electric contact with the needle (12) surface substantially radially opposite the first upper electrode (18), said second upper electrode (27) being electrically connected to the first terminal (35). The needle (12) is destroyed by being melted flush with the hub (41) between the two electrodes (18, 27).

Inventors:
CEBOLLERO JEAN (FR)
BOUNAIX FABRICE (FR)
GOLLIARD BRUNO (FR)
MARCANDELLI JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/002357
Publication Date:
May 20, 1999
Filing Date:
November 04, 1998
Export Citation:
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Assignee:
HYPODEST PATENT DEV COMPANY AR (PT)
CEBOLLERO JEAN (FR)
BOUNAIX FABRICE (FR)
GOLLIARD BRUNO (FR)
MARCANDELLI JACQUES (FR)
International Classes:
A61L11/00; A61G12/00; A61M5/32; A61M5/31; (IPC1-7): A61M5/32
Domestic Patent References:
WO1993000121A11993-01-07
WO1996038255A11996-12-05
WO1994028852A11994-12-22
Foreign References:
FR2745187A11997-08-29
US5468928A1995-11-21
GB2260707A1993-04-28
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BARRE LAFORGUE & ASSOCIES (95 Rue des Amidonniers Toulouse, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1/Procédé pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité à l'aide d'électrodes reliées par un circuit de puissance à une source d'énergie électrique (2), dans lequel, dans une première étape de destruction, on applique l'extrémité libre (40) d'une aiguille (12) en contact électrique avec une électrode inférieure (15) reliée électriquement à une première borne (35) de la source d'énergie électrique (2), on applique la surface extérieure de l'aiguille (12) en contact électrique avec une première électrode supérieure (18) reliée électriquement à une deuxième borne (34) de la source d'énergie électrique (2) qui est distincte de la première borne (35) à laquelle l'électrode inférieure (15) est reliée, la distance entre le contact électrique de la surface extérieure de l'aiguille (12) avec la première électrode supérieure (18) et l'extrémité libre (40) de l'aiguille (12) en contact électrique avec l'électrode inférieure (15) étant adaptée pour que le courant électrique établi entre l'électrode inférieure (15) et la première électrode supérieure (18) via une portion d'extrémité (43) d'aiguille s'étendant entre ces électrodes (15,18) soit apte à provoquer la fusion de cette portion d'extrémité (43) d'aiguille, et on fond progressivement l'aiguille (12) en faisant glisser axialement sa surface extérieure en contact avec la première électrode supérieure (18) au fur et à mesure de la fusion de sa portion d'extrémité (43), caractérisé en ce que : on utilise une première électrode supérieure (18) qui présente une face libre supérieure (44) contre laquelle un embout (41) de seringue peut venir en butée axiale, dans une première étape de destruction, on fond progressivement l'aiguille (12) en faisant glisser axialement sa surface extérieure au contact avec la première électrode supérieure (18) jusqu'à ce qu'un embout (41) de seringue portant l'aiguille (12) arrive en butée axialement contre la première électrode supérieure (18), dans une deuxième étape subséquente de destruction, on applique une deuxième électrode supérieure (27) en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille (12) au moins sensiblement à l'opposé radialement de la première électrode supérieure (18), cette deuxième électrode supérieure (27) étant reliée électriquement à la mme première borne (35) de la source d'énergie électrique qui est distincte de la deuxième borne (34) à laquelle la première électrode supérieure (18) est reliée, de sorte qu'un courant électrique est établi entre la première électrode supérieure (18) et la deuxième électrode supérieure (27) à travers la section de l'aiguille (12) au ras de 1'embout (41) de seringue en butée contre la première électrode supérieure (18), ce par quoi on réalise une destruction par fusion électrique au ras de 1'embout (41) de seringue, de la portion d'extrémité (43) résiduelle de l'aiguille (12) s'étendant en saillie de 1'embout (41) de seringue, cette portion d'extrémité (43) résiduelle étant détruite par fusion entre la première électrode supérieure (18) et la deuxième électrode supérieure (27), le résidu de fusion étant en outre détaché de l'embout (41) de seringue qui ne présente plus ultérieurement, d'aspérités en saillie. 2/Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise une deuxième électrode supérieure (27) qui présente une face libre supérieure (48) contre laquelle un embout (41) de seringue peut venir en butée axiale. 3/Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lors de la deuxième étape de destruction, on applique la première électrode supérieure (18) et la deuxième électrode supérieure (27) contre la surface extérieure de l'aiguille (12) en exerçant, par une action manuelle, une pression radiale entre elles tendant à les rapprocher en prenant la section de l'aiguille (12) en tenaille. 4/Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on applique la deuxième électrode supérieure (27) avec une pression radiale contre la surface extérieure de l'aiguille (12) alors que la surface extérieure de l'aiguille (12) est, à l'opposé, en butée radialement contre la première électrode supérieure (18) portée par un bâti (1) d'appareil. 5/Appareil pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité, comprenant une source d'énergie électrique (2) et des électrodes reliées à la source d'énergie électrique (2) par un circuit de puissance, ces électrodes étant adaptées pour pouvoir tre placées en contact avec une aiguille (12) de façon à établir entre elles, via une portion d'aiguille s'étendant entre ces électrodes, un courant électrique apte à provoquer la fusion de cette portion d'aiguille, ces électrodes comprenant : une électrode inférieure (15) adaptée pour recevoir l'extrémité libre (40) d'une aiguille (12) et former avec elle un contact électrique, cette électrode inférieure (15) étant reliée électriquement à une première borne (35) de la source d'énergie électrique (2), une première électrode supérieure (18) adaptée pour pouvoir tre placée en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille (12) à une distance axiale de l'extrémité libre (40) de l'aiguille (12) en contact avec l'électrode inférieure (15) adaptée pour que le courant électrique établi entre l'électrode inférieure (15) et la première électrode supérieure (18) via une portion d'extrémité (43) d'aiguille s'étendant entre ces électrodes (15,18), soit apte à provoquer la fusion de cette portion d'extrémité (43) d'aiguille, cette première électrode supérieure (18) étant reliée électriquement à une deuxième borne (34) de la source d'énergie électrique (2) qui est distincte de la première borne (35) à laquelle l'électrode inférieure (15) est reliée, caractérisé en ce que : la première électrode supérieure (18) présente une face libre supérieure (44) contre laquelle un embout (41) de seringue peut venir en butée axiale, les électrodes comprennent une deuxième électrode supérieure (27) adaptée pour pouvoir tre placée en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille (12) au moins sensiblement à l'opposé radialement de la première électrode supérieure (18), cette deuxième électrode supérieure (27) étant reliée électriquement à la mme première borne (35) de la source d'énergie électrique (2) qui est distincte de la deuxième borne (34) à laquelle la première électrode supérieure (18) est reliée, de sorte qu'un courant électrique peut tre établi entre la première électrode supérieure (18) et la deuxième électrode supérieure (27), à travers la section de l'aiguille, ce par quoi une portion d'extrémité (43) résiduelle d'aiguille s'étendant en saillie d'un embout (41) de seringue portant l'aiguille (12) après avoir effectué la fusion progressive de l'aiguille (12) entre la première électrode supérieure (18) et l'électrode inférieure (15), peut tre détruite par fusion électrique entre la première électrode supérieure (18) et la deuxième électrode supérieure (27), au ras de 1'embout (41) de seringue en butée contre la première électrode supérieure (18), le résidu de fusion de cette portion d'extrémité résiduelle d'aiguille étant en outre détaché de 1'embout (41) de seringue qui ne présente plus ultérieurement, d'aspérités en saillie. 6/Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que la face libre supérieure (44) de la première électrode supérieure (18) présente une arte vive droite (29) contre laquelle la surface extérieure de l'aiguille (12) peut tre appliquée radialement pour établir un contact tangentiel avec cette arte vive droite (29). 7/Appareil selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que la deuxième électrode supérieure (27) présente une face libre supérieure (48) contre laquelle un embout (41) de seringue peut venir en butée axiale, et une arte vive droite (30) qui est définie par cette face libre supérieure (48), et qui peut tre appliquée radialement contre la surface extérieure de l'aiguille (12) pour établir un contact tangentiel avec cette arte vive droite (30). 8/Appareil selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la première électrode supérieure (18) et/ou la deuxième électrode supérieure (27) est formée d'une plaquette montée de façon démontable sur un support d'électrode (19,22). 9/Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que la plaquette présente plusieursnotamment quatreartes vives droites (29,30) et est montée sur le support d'électrode (19,22) de façon à permettre le changement de l'arte vive droite (29,30) destinée à venir en contact électrique avec la surface extérieure d'une aiguille (12). 10/Appareil selon l'une des revendications 5 à 9, caractérisé en ce que la première électrode supérieure (18) et/ou la deuxième électrode supérieure (27) sont en carbure de tungstène. 11/Appareil selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que la première électrode supérieure (18) est montée fixe par rapport à un bâti (1) de l'appareil et en ce que la deuxième électrode supérieure (27) est montée de façon à pouvoir tre déplacée radialement en translation entre une position éloignée de la première électrode supérieure (18) où seule cette première électrode supérieure est en contact avec la surface extérieure d'une aiguille (12), et une position rapprochée de la première électrode supérieure (18) où ces deux électrodes (18,27) sont en contact électrique avec la surface extérieure d'une aiguille (12). 12/Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que la deuxième électrode supérieure (27) est montée solidaire en translation d'un bouton poussoir (4) pouvant tre actionné manuellement. 13/Appareil selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que : la distance axiale entre l'électrode inférieure (15) et le contact électrique établi entre la surface extérieure d'une aiguille (12) et la première électrode supérieure (18) est comprise entre 3 mm et 5 mm, notamment est de l'ordre de 4 mm, la source d'énergie électrique (2) comprend une source de tension délivrant entre les deux bornes (34,35) une tension continue comprise entre 1,8 V et 2,5 V, le circuit de puissance présente une résistance interne totale entre l'électrode inférieure (15) et la première électrode supérieure (18) via la source d'énergie électrique (2), qui est inférieure à 50 mQ de sorte que l'appareil peut notamment tre portatif.
2. 14/Appareil selon la revendication 13, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (2) comprend au moins une paire de piles ou d'accumulateurs, les deux piles ou accumulateurs d'une mme paire étant montés en série, chaque pile ou accumulateur délivrant une tension de l'ordre de 1,.
3. V. 15/Appareil selon la revendication 14, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (2) comprend plusieursnotamment troispaires de piles ou d'accumulateurs montées en parallèle, chaque pile ou accumulateur présentant une capacité supérieure à 1500 mAh, notamment de l'ordre de 1800 mAh. 16/Appareil selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (2) est formée d'accumulateurs au CadmiumNickel rechargeables. 17/Appareil selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce que le circuit de puissance comprend au moins un circuit de commutation (33) électronique commandé permettant d'alimenter ou d'isoler au moins l'une (15,27) des électrodes de la borne (35) correspondante de la source d'énergie électrique (2), et en ce que ce circuit de commutation (33) électronique commandé est adapté pour présenter une résistance interne, à l'état fermé où l'électrode (15,27) est alimentée, qui est inférieure à 15 mQ, notamment de l'ordre de 10 mQ. 18/Appareil selon la revendication 17, caractérisé en ce que le circuit de commutation (33) électrique commandé comprend un transistor MOS, et en ce qu'il comprend un circuit élévateur de tension permettant de polariser le transistor à partir de la source d'énergie électrique (2). 19/Appareil selon l'une des revendications 5 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit électronique secondaire (38) permettant notamment de commander le fonctionnement de l'appareil, et en ce que ce circuit électronique secondaire (38) comprend un circuit (39) à condensateur (s) d'alimentation électrique relié à la source d'énergie électrique (2), et adapté pour alimenter les composants électroniques de l'appareil pendant la fusion d'une aiguille (12).
Description:
PROCEDE ET APPAREIL POUR LA DESTRUCTION INDIVIDUELLE DES AIGUILLES DE SERINGUE PAR FUSION SOUS L'EFFET D'UN COURANT ELECTRIQUE L'invention concerne un procédé et un appareil pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité.

Les aiguilles de seringue usagées sont des déchets dangereux.

Elles constituent notamment un vecteur de transmission de virus.

On a déjà proposé des appareils permettant de détruire les aiguilles de seringue usagées par fusion sous 1'effet d'un arc électrique. Par exemple, WO-A-9300121 décrit un dispositif incinérateur d'aiguilles comprenant une paire d'électrodes fixes pour la fusion progressive de l'aiguille, et des moyens de pinçage permettant d'obturer le résidu d'aiguille en fin de fusion. Ce dispositif comprend un piston présentant une ouverture à travers laquelle l'aiguille est introduite. Cette ouverture ne peut pas tre traversée par 1'embout portant l'aiguille, de diamètre plus important, qui vient en butée contre le piston en fin de course. Le piston est déplacé vers les électrodes jusqu'à actionner un micro-interrupteur qui active un moteur électrique entraînant le pinçage et la déformation plastique du résidu d'aiguille entre une paire de mâchoires de pinçage mues par le moteur. La paire de mâchoires de pinçage peut aussi tre reliée à une source d'énergie électrique, de façon à permettre l'application d'un courant électrique entre elles, après que l'aiguille a été pincée, pour sceller l'intérieur de l'extrémité résiduelle de l'aiguille. Ce dispositif complexe et motorisé nécessite une source d'électricité de forte capacité et est lourd et encombrant. Il n'est pas portatif et a une durée de vie limitée à celle des électrodes.

En outre, il est à noter que les mâchoires de pinçage étant interposées entre le piston et les électrodes, une longueur résiduelle d'aiguille est toujours nécessairement laissée à l'extrémité de 1'embout d'aiguille ou de seringue. Or, les inventeurs ont déterminé que cette portion résiduelle d'aiguille est aussi dangereuse, sinon plus, qu'une aiguille complète. En effet, il s'avère en pratique que les petites dimensions

de cette portion résiduelle d'aiguille, loin de diminuer les risques de blessure comme on pourrait s'y attendre, sont en pratique la cause de nombreux accidents dus au fait qu'elle est quasiment invisible et présente un aspect faussement inoffensif.

D'autres dispositifs semblables ont été proposés. Dans tous les cas néanmoins, une portion résiduelle d'aiguille persiste en saille à l'extrémité de 1'embout de la seringue. Cette portion d'extrémité peut bien sûr tre sectionnée mécaniquement à l'aide d'un outil spécifique. Néanmoins, le problème se pose alors encore du danger représenté par la portion résiduelle détachée qui n'est pas détruite et est au contraire acérée et potentiellement contaminée.

Par ailleurs, la plupart des dispositifs de destruction d'aiguilles à l'aide d'un courant électrique proposés antérieurement sont soit volumineux et non portatifs (notamment alimentés par le secteur électrique), soit portatifs mais présentent une autonomie insuffisante ou ne sont pas suffisamment efficaces pour faire fondre toutes les aiguilles. En outre, tous ces appareils sont extrmement coûteux, et ont une durée de vie limitée du fait d'une usure rapide des électrodes de sorte qu'il n'est pas raisonnablement envisageable de les utiliser pour équiper les personnels des professions de santé (infirmières, médecins, dentistes, personnels hospitaliers, pharmaciens, ambulanciers, secouristes, pompiers, vétérinaires...) ou les patients (diabétiques...) à grande échelle.

Dans tout le texte, 1'expression"embout de seringue"désigne, dans une seringue comprenant un corps de seringue portant une aiguille, l'embout qui porte la tige creuse métallique effilée, dite tige d'aiguille, formant l'aiguille proprement dite. La notion"d'embout de seringue"englobe également de façon semblable le cas où l'aiguille est connectée à un tube souple faisant office de corps de seringue (ligne de dialyse ou de prélèvement,...). Plus généralement, dans tout le texte, le terme"seringue"s'applique à tout dispositif pour l'injection ou le prélèvement de liquides dans l'organisme et auquel une aiguille est associée et saille d'un embout, dit embout de seringue. Le plus souvent, 1'embout de seringue est formé de 1'embout femelle de l'aiguille portant la tige d'aiguille, et qui est connecté sur un embout mâle conjugué du corps de seringue. L'embout de seringue présente, à

son extrémité par laquelle la tige d'aiguille débouche, un épaulement s'étendant au moins sensiblement radialement vers l'extérieur par rapport à la tige d'aiguille, et cet embout est légèrement évasé vers le corps de seringue, l'assemblage entre les embouts mâle et femelle étant en général de type conique. Cet épaulement est de plus fort diamètre que la tige d'aiguille.

L'invention vise donc à pallier les inconvénients sus- mentionnés en proposant un procédé et un appareil de destruction grâce auxquels chaque aiguille peut tre intégralement détruite sans déchets dangereux ni portion résiduelle acérée saillant par rapport à 1'embout de seringue.

Plus particulièrement, l'invention vise à proposer un appareil portatif permettant de détruire intégralement les aiguilles sur toute leur longueur axiale dépassant des embouts de seringue.

L'invention vise plus particulièrement à proposer un appareil pouvant tre utilisé avec toutes les aiguilles, quelles que soient leurs dimensions, notamment jusqu'à un diamètre de l'ordre de 1,2 mm.

L'invention vise également à proposer un appareil présentant une autonomie importante permettant la destruction d'un grand nombre d'aiguilles, notamment de plus de 80 aiguilles d'un diamètre de 0,6 mm entre deux recharges ou deux renouvellements de la source d'énergie électrique.

L'invention vise en outre à proposer un tel appareil qui soit particulièrement simple, fiable, de grande durée de vie, sûr d'utilisation, et dont le coût est beaucoup plus faible-notamment de trois à cinq fois plus faible-que celui des dispositifs antérieurs connus.

L'invention vise en outre à proposer un appareil portatif qui soit particulièrement ergonomique, facile et peu coûteux à utiliser et à entretenir, et de faibles poids et dimensions.

Dans tout le texte, le terme"axial"et ses dérivés désignent une direction parallèle à l'axe d'une aiguille à détruire, et le terme"radial"et ses dérivés désignent une direction perpendiculaire à la direction axiale. En outre, l'appareil est supposé tre globalement horizontal et l'aiguille globalement verticale avec son

extrémité libre vers le bas, bien qu'en pratique cette position ne soit, bien sûr, pas obligatoire. En outre, les expressions"portion d'extrémité d'aiguille"et"portion d'extrémité résiduelle de l'aiguille"désignent des portions d'extrémité de la tige creuse métallique effilée formant l'aiguille proprement dite, et n'englobent donc pas l'embout de seringue.

L'invention concerne donc un procédé pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité à l'aide d'électrodes reliées par un circuit de puissance à une source d'énergie électrique, dans lequel, dans une première étape de destruction, on applique l'extrémité libre d'une aiguille en contact électrique avec une électrode inférieure reliée électriquement à une première borne de la source d'énergie électrique, on applique la surface extérieure de l'aiguille en contact électrique avec une première électrode supérieure reliée électriquement à une deuxième borne de la source d'énergie électrique qui est distincte de la première borne à laquelle l'électrode inférieure est reliée, la distance entre le contact électrique de la surface extérieure de l'aiguille avec la première électrode supérieure et l'extrémité libre de l'aiguille en contact électrique avec l'électrode inférieure étant adaptée pour que le courant électrique établi entre l'électrode inférieure et la première électrode supérieure via une portion d'extrémité d'aiguille s'étendant entre ces électrodes soit apte à provoquer la fusion de cette portion d'extrémité d'aiguille, et on fond progressivement l'aiguille en faisant glisser axialement sa surface extérieure en contact avec la première électrode supérieure au fur et à mesure de la fusion de sa portion d'extrémité, caractérisé en ce que : -la première électrode supérieure présente une face libre supérieure contre laquelle un embout de seringue peut venir en butée axiale, -dans une première étape de destruction, on fond progressivement l'aiguille en faisant glisser axialement sa surface extérieure au contact avec la première électrode supérieure jusqu'à ce que 1'embout de seringue portant l'aiguille arrive en butée axialement contre la première électrode supérieure,

-dans une deuxième étape subséquente de destruction, on applique une deuxième électrode supérieure en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille au moins sensiblement à l'opposé radialement de la première électrode supérieure, cette deuxième électrode supérieure étant reliée électriquement à la mme première borne de la source d'énergie électrique qui est distincte de la deuxième borne à laquelle la première électrode supérieure est reliée, de sorte qu'un courant électrique est établi entre la première électrode supérieure et la deuxième électrode supérieure à travers la section de l'aiguille au ras de l'embout de seringue en butée contre la première électrode supérieure, ce par quoi on réalise une destruction par fusion électrique, au ras de l'embout de seringue, de la portion d'extrémité résiduelle de l'aiguille s'étendant en saillie de l'embout de seringue, cette portion d'extrémité résiduelle étant détruite par fusion entre la première électrode supérieure et la deuxième électrode supérieure, et le résidu de fusion étant en outre détaché de 1'embout de seringue qui ne présente plus ultérieurement, d'aspérités en saillie.

Avantageusement et selon l'invention, lors de la deuxième étape de destruction, on applique la première électrode supérieure et la deuxième électrode supérieure contre la surface extérieure de l'aiguille en exerçant, par une action manuelle, une pression radiale entre elles tendant à les rapprocher en prenant la section de l'aiguille en tenaille.

Avantageusement et selon l'invention, on applique, la deuxième électrode supérieure avec une pression radiale contre la surface extérieure de l'aiguille alors que la surface extérieure de l'aiguille est, à l'opposé, en butée radialement contre la première électrode supérieure portée par un bâti d'appareil.

Ainsi, selon le procédé de l'invention, lors de la deuxième étape subséquente de destruction, on réalise une destruction par fusion électrique de la portion d'extrémité résiduelle de la tige d'aiguille, au ras de 1'embout de seringue, entre les deux électrodes supérieures. Le résidu de fusion est en outre détaché de 1'embout de seringue qui ne présente plus, ultérieurement, d'aspérités acérées en saillie. Au contraire, la chaleur produite par la fusion de la portion d'extrémité par les

deux électrodes supérieures tend à faire fondre, au moins partiellement, l'extrémité de 1'embout de seringue, ce qui a pour effet de le colmater et de présenter un aspect de surface particulièrement inoffensif.

La portion d'extrémité résiduelle étant détruite par fusion électrique, aucun dispositif mécanique complexe motorisé de sectionnement mécanique n'est à prévoir, le contact des électrodes supérieures avec cette portion résiduelle de l'aiguille pouvant tre obtenu par une action manuelle. Rien n'empche néanmoins de prévoir des moyens permettant d'assister ou de faciliter cette action manuelle, par exemple un ressort de rappel dans le sens de l'écartement, ou au contraire du rapprochement des électrodes supérieures.

Il est en outre à noter que la fusion progressive de l'aiguille à haute température (pratiquement à une température supérieure à 1300° C) a pour effet de porter toute l'aiguille métallique à haute température, y compris dans la portion de l'aiguille qui s'étend à l'intérieur de 1'embout de seringue. On obtient ainsi une destruction des micro-organismes et virus, et donc une stérilisation de l'embout de seringue.

L'invention s'étend également à un appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

L'invention concerne donc également un appareil pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité, comprenant une source d'énergie électrique et des électrodes reliées à la source d'énergie électrique par un circuit de puissance, ces électrodes étant adaptées pour pouvoir tre placées en contact avec une aiguille de façon à établir entre elles, via une portion d'aiguille s'étendant entre ces électrodes, un courant électrique apte à provoquer la fusion de cette portion d'aiguille, ces électrodes comprenant : -une électrode inférieure adaptée pour recevoir l'extrémité libre d'une aiguille et former avec elle un contact électrique, cette électrode inférieure étant reliée électriquement à une première borne de la source d'énergie électrique,

-une première électrode supérieure adaptée pour pouvoir tre placée en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille à une distance axiale de l'extrémité libre de l'aiguille en contact avec l'électrode inférieure adaptée pour que le courant électrique établi entre l'électrode inférieure et la première électrode supérieure via une portion d'extrémité d'aiguille s'étendant entre ces électrodes, soit apte à provoquer la fusion de cette portion d'extrémité d'aiguille, cette première électrode supérieure étant reliée électriquement à une deuxième borne de la source d'énergie électrique qui est distincte de la première borne à laquelle l'électrode inférieure est reliée, caractérisé en ce que : -la première électrode supérieure présente une face libre supérieure contre laquelle un embout de seringue peut venir en butée axiale, -les électrodes comprennent une deuxième électrode supérieure adaptée pour pouvoir tre placée en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille au moins sensiblement à l'opposé radialement de la première électrode supérieure, cette deuxième électrode supérieure étant reliée électriquement à la mme première borne de la source d'énergie électrique qui est distincte de la deuxième borne à laquelle la première électrode supérieure est reliée, de sorte qu'un courant électrique peut tre établi entre la première électrode supérieure et la deuxième électrode supérieure, à travers la section de l'aiguille, ce par quoi une portion d'extrémité résiduelle d'aiguille s'étendant en saillie de 1'embout de seringue portant l'aiguille après avoir effectué la fusion progressive de l'aiguille entre la première électrode supérieure et l'électrode inférieure, peut tre détruite par fusion électrique entre la première électrode supérieure et la deuxième électrode supérieure, au ras de l'embout de seringue en butée contre la première électrode supérieure, cette portion d'extrémité résiduelle d'aiguille, le résidu de fusion étant en outre détaché de 1'embout de seringue qui ne présente plus ultérieurement, d'aspérités en saillie.

Avantageusement et selon l'invention, la face libre supérieure de la première électrode supérieure contre laquelle 1'embout de seringue peut venir en butée axiale présente une arte vive droite contre laquelle la surface extérieure de

l'aiguille peut tre appliquée radialement pour établir un contact tangentiel avec cette arte vive droite.

De mme, avantageusement et selon l'invention, la deuxième électrode supérieure présente une face libre supérieure contre laquelle un embout de seringue peut venir en butée axiale, et une arte vive droite qui est définie par cette face libre supérieure, et qui peut tre appliquée radialement contre la surface extérieure de l'aiguille pour établir un contact tangentiel avec cette arte vive droite.

Avantageusement et selon l'invention, la première électrode supérieure et/ou la deuxième électrode supérieure est formée d'une plaquette montée de façon démontable sur un support d'électrode conducteur.

Avantageusement et selon l'invention, la plaquette présente plusieurs-notamment quatre-artes vives droites et est montée sur le support d'électrode de façon à permettre le changement de l'arte vive droite destinée à venir en contact électrique avec la surface extérieure d'une aiguille. Avantageusement, la plaquette présente une face libre supérieure carrée.

En outre, avantageusement et selon l'invention, la première électrode supérieure et/ou la deuxième électrode supérieure est en carbure de tungstène.

Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, l'appareil est caractérisé en ce que la première électrode supérieure est montée fixe par rapport à un bâti de l'appareil et en ce que la deuxième électrode supérieure est montée de façon à pouvoir tre déplacée radialement en translation entre une position éloignée de la première électrode supérieure où seule cette première électrode supérieure est en contact avec la surface extérieure d'une aiguille, et une position rapprochée de la première électrode supérieure où ces deux électrodes sont en contact électrique avec la surface extérieure d'une aiguille.

Avantageusement et selon l'invention, la deuxième électrode supérieure est montrée solidaire en translation d'un bouton poussoir adapté pour pouvoir tre actionné manuellement.

En outre, l'invention concerne également un appareil pour la destruction individuelle des aiguilles de seringue par fusion sous 1'effet d'un courant électrique de forte intensité, comprenant une source d'énergie électrique et des électrodes reliées à la source d'énergie électrique par un circuit de puissance, ces électrodes comprenant une électrode inférieure adaptée pour recevoir l'extrémité libre d'une aiguille et former avec elle un contact électrique, cette électrode inférieure étant reliée électriquement à une borne de la source d'énergie électrique, et une première électrode supérieure adaptée pour pourvoir tre placée en contact électrique avec la surface extérieure de l'aiguille, cette première électrode supérieure étant reliée électriquement à une borne de la source d'énergie électrique qui est distincte de la borne à laquelle l'électrode inférieure est reliée, caractérisé en ce que : -la distance axiale entre l'électrode inférieure et le contact électrique établi entre la surface extérieure d'une aiguille et la première électrode supérieure est comprise entre 3 mm et 5 mm, notamment est de l'ordre de 4 mm, -la source d'énergie électrique comprend une source de tension délivrant entre deux bornes une tension continue comprise entre 1,8 V et 2,5V, -le circuit de puissance présente une résistance interne totale entre l'électrode inférieure et la première électrode supérieure via la source d'énergie électrique, qui est inférieure à 50 mQ de sorte que l'appareil peut notamment tre portatif.

On a en effet constaté qu'avec ces valeurs, il est possible de porter à haute température (supérieure à 1300° C) la portion d'aiguille comprise entre l'électrode inférieure et la première électrode supérieure et à fondre cette portion d'aiguille, et ce avec les formes et dimensions des aiguilles les plus courantes du commerce. En particulier, on constate que malgré la faible tension continue utilisée (moins de 2,5 V), on arrive à créer une intensité supérieure à 60 A entre les deux électrodes.

Avantageusement et selon l'invention, la source d'énergie électrique comprend au moins une paire de piles ou d'accumulateurs en série, chaque pile ou accumulateur délivrant une tension de l'ordre de 1,2 V.

Avantageusement et selon l'invention, la source d'énergie électrique comprend plusieurs-notamment trois-paires de piles ou d'accumulateurs montées en parallèle, chaque pile ou accumulateur présentant une capacité supérieure à 1500 mAh, notamment de l'ordre de 1800 mAh.

De préférence et selon l'invention, la source d'énergie électrique est formée d'accumulateurs au Cadmium-Nickel rechargeables.

Par ailleurs, il est important que la résistance interne du circuit de puissance soit inférieure à 50 mQ, et soit aussi faible que possible, pour éviter toutes les pertes résistives et les chutes de tension avant l'alimentation des électrodes. Avantageusement et selon l'invention, l'appareil est en outre caractérisé en ce que le circuit de puissance comprend au moins un circuit de commutation électronique commandé permettant d'alimenter ou d'isoler au moins l'une des électrodes de la borne correspondante de la source d'énergie électrique, et en ce que ce circuit de commutation électronique commandé est adapté pour présenter une résistance interne, à l'état fermé où l'électrode est alimentée, qui est inférieure à 15 mQ, notamment de l'ordre de 10 mQ.

Avantageusement et selon l'invention, le circuit de commutation électrique commandé comprend un transistor MOS, et l'appareil comprend un circuit élévateur de tension permettant de polariser le transistor à partir de la source d'énergie électrique. Le circuit élévateur de tension permet de polariser le transistor MOS à une tension supérieure à la tension délivrée par la source d'énergie électrique. A titre de circuit élévateur de tension, on peut utiliser par exemple, un montage multiplicateur de tension, notamment de type Latour ou de type Schenkel constitué de diodes et de condensateurs.

Par ailleurs, l'appareil selon l'invention, comprend avantageusement un circuit électronique secondaire permettant notamment de

commander le fonctionnement de l'appareil (avec un bouton de mise en fonctionnement et d'arrt, des indicateurs lumineux, un circuit chargeur permettant de recharger les accumulateurs à partir d'un transformateur connecté au secteur, un circuit temporisateur permettant de limiter la durée de polarisation des électrodes dans l'attente d'une aiguille à détruire, un circuit de commande du circuit de commutation électronique (commande et polarisation de la commutation du transistor MOS appliquée sur sa grille...)). Avantageusement et selon l'invention, ce circuit électronique secondaire comprend un circuit à condensateur (s) d'alimentation électrique relié à la source d'énergie électrique, et adapté pour alimenter les composants électroniques de l'appareil pendant la fusion d'une aiguille. De la sorte, pendant qu'un courant électrique est établi entre les électrodes et que l'aiguille est en cours de fusion, toute l'intensité délivrée par la source d'énergie électrique peut tre fournie aux électrodes, le circuit électronique secondaire étant alimenté à partir de l'énergie électrique stockée préalablement dans le circuit à condensateur (s) d'alimentation électrique.

En pratique, on constate que l'appareil selon l'invention est extrmement simple, efficace, peu encombrant (ses dimensions typiques étant de 170 mm x 70 mm x 43 mm), de faible poids (moins de 550 g), présente une autonomie électrique importante notamment permettant de détruire plus de 80 aiguilles d'un diamètre de 0,6 mm entre deux recharges, peut tre réalisé à faible coût, présente une grande durée de vie, est particulièrement ergonomique et simple à utiliser et à entretenir, et permet de détruire intégralement chacune des aiguilles après usage sans laisser aucune portion résiduelle en saillie par rapport à 1'embout de la seringue ni aucun résidu acéré dangereux et contaminé. Il est ainsi possible d'envisager d'équiper l'ensemble des personnels des professions de santé et/ou les patients, d'un appareil selon l'invention.

L'invention concerne également un procédé et un appareil caractérisés en combinaison en tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci- dessus ou ci-après.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : -la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un appareil selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, -les figures 2 et 3 sont des vues schématiques en perspective extérieures d'un appareil selon un mode préférentiel de l'invention, respectivement selon deux angles de vue différents, -la figure 4 est une vue schématique de détail en perspective éclatée d'une cassette porte-électrodes et d'un bouton poussoir d'un appareil selon l'invention, -les figures Sa et 5b sont des vues schématiques en coupe verticale illustrant respectivement deux étapes d'un procédé selon l'invention, -la figure 6 est un schéma de principe des circuits électroniques d'un appareil selon un mode de réalisation de l'invention.

L'appareil 1 selon l'invention représenté sur les figures comprend un fond de boîtier 1 formant bâti recevant une batterie d'accumulateurs 2, une cassette porte-électrodes 3 associée à un bouton poussoir 4, et une carte électronique 5.

Le boîtier est refermé en partie supérieure par deux capots supérieurs 6,7 dont l'un 6 recouvre la batterie d'accumulateurs 2, tandis que l'autre, 7, recouvre la cassette porte-électrodes 3 et la carte électronique 5. Ce dernier capot 7 est doté d'une ouverture 8 permettant l'accès à la cassette porte-électrodes 3 et aux électrodes par le dessus, et une ouverture latérale 9 permettant de vider la cassette 3 des résidus d'aiguilles fondues par le côté. Les ouvertures 8 et 9 peuvent tre formées d'une seule et mme ouverture, ou de deux ouvertures distinctes. Les ouvertures 8,9 sont coiffées par un cavalier 10 monté amovible sur le capot 7. Ce cavalier 10 est doté d'une lumière 11 circulaire permettant le passage d'une aiguille 12 à détruire. Cette lumière 11 présente une forme et des dimensions transversales

supérieures à celles de 1'embout de seringue, de sorte que ce dernier peut passer à travers la lumière 11.

La cassette porte-électrodes 3 comprend une pièce en matière isolante 13 en forme générale de tunnel, dotée de lumières et d'évidements pour recevoir les différentes électrodes. Cette pièce 13 en forme de tunnel sert à recueillir les résidus d'aiguilles fondues, et présente une ouverture latérale 14 disposée en regard de l'ouverture latérale 9 du boîtier de façon à permettre de vider ces résidus.

L'appareil comprend une électrode inférieure 15 montée fixe dans la cassette porte-électrodes 3 et présentant un pan incliné 16 d'un angle de l'ordre de 45° par rapport à l'horizontale, qui s'étend immédiatement sous la lumière 11 du cavalier 10 lorsque celui-ci est en place. Cette électrode inférieure 15 s'étend au moins sur une partie de la largeur de la cassette porte-outils 3, et présente une patte 17 prolongeant l'électrode inférieure 15 à l'extérieur de la pièce 13 latéralement et vers le bas. L'extrémité inférieure de la face 17 de l'électrode inférieure 15 est reliée électriquement à la carte électronique 5, par exemple par une soudure.

La cassette porte-électrodes 3 comprend également un premier support d'électrode 19 s'étendant selon la largeur de la pièce 13 formant tunnel, à distance de l'électrode inférieure 15 et parallèlement au bord inférieur de son pan incliné 16. Ce premier support d'électrode 19 est prolongé à l'extérieur de la pièce 13 formant tunnel latéralement et vers le bas par une patte 20 dont l'extrémité libre inférieure est reliée électriquement à la carte électronique 5 par exemple par soudure.

Ce premier support 19 est monté fixe par rapport à la pièce 13 formant tunnel et donc sur la cassette porte-outils 3, qui, elle-mme est montée fixe sur le fond de boîtier 1 formant bâti. De mme, l'électrode inférieure 15 est montée fixe par rapport à la pièce 13 et est donc fixe par rapport à la cassette porte-électrodes 3 et au fond du boîtier 1 formant bâti.

Le premier support d'électrode 19 reçoit une première électrode supérieure 18 qui est formée d'une plaquette en carbure de tungstène (métal fritte) fixée par une vis 21 sur le premier support 19.

Un deuxième support d'électrode 22 est monté solidaire du bouton poussoir 4 qui est lui-mme monté et guidé en translation par rapport à la pièce 13 en forme de tunnel grâce à deux pattes horizontales 23 du bouton poussoir 4 coulissant dans des rainures latérales 24 de la pièce 13. Le deuxième support d'électrode 22 est monté sur une potence 25 du bouton poussoir 4 par l'intermédiaire d'une goupille, et est adapté pour pouvoir tre introduit et coulisser en translation dans un rail 26 formé par la pièce 13 en forme de tunnel et sur une face horizontale supérieure 47 de l'électrode inférieure 15. Le deuxième support d'électrodes 22 reçoit une deuxième électrode supérieure 27 qui est formée d'une plaquette en carbure de tungstène (métal fritte) fixée sur ce deuxième support d'électrodes 22 par l'intermédiaire d'une vis 28.

L'électrode inférieure 15, le premier support d'électrode 19, et le deuxième support d'électrode 22 sont formés de pièces en cuivre ou en laiton. Le bouton poussoir 4 est formé d'une pièce de matière synthétique. Un ressort est interposé entre le bouton poussoir 4 et la face verticale en regard de la pièce 13 en forme de tunnel de façon à rappeler le bouton poussoir 4 en position éloignée latéralement de la cassette porte-électrodes 3.

Chacune des électrodes supérieures 18,27 est formée d'une plaquette en forme générale de tronc de pyramide dont la petite base vient au contact du support d'électrodes 19,22 correspondant. La grande base 44,48 de chacune de ces plaquettes forme une face libre 44,48 supérieure polygonale-notamment carrée- définissant plusieurs artes vives droites 29, respectivement 30-notamment quatre artes vives droites 29, respectivement 30 à 90° les unes des autres-. Les plaquettes formant la première électrode supérieure 18 et la deuxième électrode supérieure 27 sont donc démontables par rapport à leur support d'électrodes 19,22 respectifs.

Lorsque l'arte vive 29,30 de la plaquette venant au contact de la surface extérieure des aiguilles à détruire est usée ou détériorée, il suffit de dévisser la vis 21,28 et de tourner la plaquette de 90° pour présenter une nouvelle arte vive à l'état neuf. En outre, lorsque toutes les artes sont usées, il est facile de changer les plaquettes pour des neuves.

La lumière 11 du cavalier 10 est adaptée pour servir de repère pour le début de l'introduction de l'aiguille. Néanmoins, il est à noter qu'une fois l'aiguille engagée dans les électrodes 15,18, la lumière 11 ne fait plus office de guidage, l'aiguille étant guidée uniquement par les électrodes 15,18 et ne venant pas au contact de la lumière 11.

Les deux électrodes supérieures 18,27 sont montées de façon à tre opposées radialement l'une de l'autre. Autrement dit, les artes vives 29,30 des deux électrodes supérieures 18,27 et leurs points de contact avec la surface extérieure de l'aiguille sont situées dans un mme plan qui est au moins sensiblement radial à l'aiguille.

L'appareil comprend en outre une prise de connexion 32 pour une alimentation électrique extérieure (le secteur, ou un transformateur, ou un circuit chargeur d'accumulateurs), ainsi qu'un bouton latéral 31 de mise en fonctionnement.

Comme on le voit sur le schéma figure 6, la première électrode supérieure 18 est reliée électriquement, par l'intermédiaire du premier support d'électrode 19, à la borne positive 34 de la batterie d'accumulateurs 2. L'électrode inférieure 15 et la deuxième électrode supérieure 27 sont reliées, par l'intermédiaire d'un circuit de commutation 33 électronique commandé, à la borne négative 35 de la batterie d'accumulateurs 2. Le circuit de commutation 33 a pour fonction de relier électriquement les électrodes 15,27 à la borne négative 35 de la batterie d'accumulateurs 2 lorsque l'opérateur appuie sur le bouton 31 de mise en fonctionnement. Le circuit de commutation 33 a également pour fonction d'isoler les électrodes 15,27 de la borne négative 35 de la batterie d'accumulateurs 2 lorsque l'appareil est hors de fonction.

La batterie d'accumulateurs 2 est constituée de trois paires d'accumulateurs 2, les deux accumulateurs d'une mme paire étant montés en série, les différentes paires d'accumulateurs 2 étant montées en parallèle entre les bornes positive 34 et négative 35 de la batterie ainsi constituée. Chaque accumulateur délivre une tension de l'ordre de 1,2 V, de sorte qu'une tension continue de l'ordre de 2,4 V est délivrée entre les bornes 34,35 de la batterie 2. Chaque accumulateur

présente une capacité supérieure à 1500 mAh, notamment de l'ordre de 1800 mAh.

Les accumulateurs sont de préférence et selon l'invention, des accumulateurs cadmium-nickel rechargeables. Ils sont en outre choisis pour présenter une faible résistance interne.

Il est à noter qu'il convient de veiller à la résistance interne des accumulateurs eux-mmes, à la résistance des fils de liaison, et à la résistance interne du circuit de commutation 33,1'ensemble du circuit de puissance devant présenter une valeur inférieure à 50 mQ. En outre, en plaçant les paires d'accumulateurs 2 en parallèle, on divise le courant délivré par chaque accumulateur d'autant. Ainsi, cela permet d'augmenter la durée pendant laquelle le courant peut tre délivré.

Simultanément, le montage des accumulateurs permet de réduire la résistance interne de la batterie d'accumulateurs 2.

Le circuit de commutation électronique commandé 33 comprend, avantageusement et selon l'invention, un transistor MOS à effet de champ de commutation polarisé par un circuit élévateur de tension 45 (multiplicateur de tension de type Latour ou Schenkel) permettant de le polariser à partir de la batterie d'accumulateurs 2.

La sortie du circuit élévateur de tension 45 est reliée à la grille du transistor MOS. La source du transistor est reliée à la borne négative 35 de la batterie 2, tandis que son drain est relié aux électrodes 15,27 qui doivent tre reliées à ou isolées de cette borne 35.

Un circuit électronique secondaire 36 permet de commander le fonctionnement de l'appareil. Ce circuit 36 est relié aux bornes positive et négative de la batterie d'accumulateurs 2 et comprend un circuit à condensateur (s) 39 d'alimentation électrique qui permet d'accumuler l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des différents composants électroniques de l'appareil pendant que les électrodes 15,18,27 sont alimentées lors de la fusion d'une aiguille 12. Ce circuit 39 comprend par exemple un condensateur relié entre les bornes 34,35 par l'intermédiaire d'une diode.

Dans le mode de réalisation représenté figure 6, le circuit électronique secondaire 36 comprend un circuit 37 chargeur de la batterie d'accumulateurs 2, ce circuit 37 étant relié à la prise secteur 32. Ce circuit chargeur 37 est par exemple formé d'un redresseur et d'un circuit formant une source de courant. Le circuit électronique secondaire 36 comprend également un circuit logique de commande 38 du circuit de commutation 33 apte à délivrer un signal de commande lorsque l'opérateur actionne le bouton 31 de mise en fonctionnement. En outre, le circuit 38 comprend le circuit à condensateur (s) 39 qui fournit l'alimentation électrique à ce circuit 38, et les différents circuits gérant le fonctionnement de l'appareil.

Le circuit de puissance formé par la batterie d'accumulateurs 2, et entre la borne positive 34 de la batterie d'accumulateurs 2 et la première électrode supérieure 18 d'une part, et entre la borne négative 35 et l'électrode inférieure 15, via le circuit de commutation 33, d'autre part, est adapté pour présenter une résistance interne totale aussi faible que possible, et qui est inférieure à 50 mQ.

Les figures 5a, Sb et 6 représentent la disposition générale des électrodes lors de la destruction d'une aiguille 12. Comme on le voit, lors de la première étape de destruction, on actionne le bouton de mise en fonctionnement 31, puis on applique l'extrémité libre 40 de l'aiguille 12 au contact de l'électrode inférieure 15, plus exactement au contact du pan incliné 16 de cette électrode inférieure 15. On applique ensuite la surface extérieure de l'aiguille 12 au contact de l'arte vive 29 de la première électrode supérieure 18. L'appareil étant en fonctionnement, un courant électrique s'établit, ce qui entraîne la fusion de la portion d'extrémité 43 de l'aiguille s'étendant entre l'arte 29 de la première électrode supérieure 18 et le pan incliné 16 de l'électrode inférieure 15. Au fur et à mesure de la destruction et de la fusion de l'aiguille, l'opérateur pousse la seringue doucement vers le bas. Il est à noter que l'inclinaison du pan incliné 16 de l'électrode inférieure 15 orientée vers la première électrode supérieure 18 tend à maintenir la surface extérieure de l'aiguille 12 au contact de l'arte vive 29 de la première électrode supérieure 18. L'intensité importante du courant électrique circulant à travers cette

portion d'extrémité 43 d'aiguille a pour conséquence de la porter à très haute température (notamment à une température supérieure à 1300° C) et donc de fondre cette portion d'aiguille. En outre, cette très haute température se propage à l'intérieur de l'aiguille 12 jusque dans 1'embout 41 qui porte l'aiguille 12, voire à l'intérieur mme du corps de la seringue. En pratique, on a pu mesurer que le température à l'intérieur de la portion d'aiguille s'étendant dans 1'embout 41 arrive à tre supérieure à 350° C, et permet une stérilisation de cette portion 49 d'aiguille et de 1'embout 41.

Les résidus de fusion de la portion d'extrémité 43 d'aiguille tombent le long du pan incliné 16 à l'intérieur de la cassette porte-électrodes 3 et sont recueillis à l'intérieur de la pièce 13 en forme de tunnel.

L'aiguille 12 est ainsi détruite jusqu'à ce que 1'embout 41 vienne en butée contre la face libre supérieure 44 de la première électrode supérieure 18 et éventuellement contre la face libre supérieure 48 de la deuxième électrode supérieure 27, selon la distance présentée entre les électrodes supérieures 18,27.

Pour terminer la destruction de l'aiguille, l'opérateur actionne alors manuellement le bouton poussoir 4 en vue de rapprocher la deuxième électrode supérieure 27 de l'aiguille 12, comme représenté figure 5b. Il est à noter que cette deuxième électrode supérieure 27 est reliée à la borne négative 35 de la batterie d'accumulateurs 2, le circuit de commutation 33 étant fermé. Pour ce faire, on prévoit de préférence un conducteur 42 directement relié électriquement au deuxième support d'électrode 22, et ce bien que ce deuxième support d'électrode 22 repose en fait sur la face conductrice 47 plane de l'électrode inférieure 15. En effet, on assure ainsi que l'alimentation électrique de la deuxième électrode supérieure 27 est de bonne qualité (faiblerésistance).

De mme, les pattes 17,20 de liaison électrique du premier support d'électrodes 19 et de l'électrode inférieure 15, respectivement, avec la carte électronique 5 sont directement soudées et reliées électriquement au circuit électronique formé par la carte électronique 5. Ainsi, et grâce simultanément à l'utilisation d'un transistor MOS de faible résistance interne, on arrive à réaliser un circuit de puissance de faible résistance interne de sorte que la différence de

potentiel entre les électrodes correspond au moins sensiblement à la tension délivrée par la batterie d'accumulateurs 2 entre ces bornes 34,35.

Dans la position représentée sur la figure Sb, il est à noter que l'extrémité libre 43 de la portion résiduelle d'aiguille 12 n'est plus en contact avec l'électrode inférieure 15 puisque, en général, une certaine fusion de la portion d'extrémité 43 est intervenue préalablement. Dans le mode de réalisation représenté, avantageusement et selon l'invention, les deux électrodes supérieures 18,27 sont diamétralement opposées par rapport à la surface extérieure cylindrique de l'aiguille 12, et leurs artes vives 29,30 en contact électrique avec cette surface extérieure au moins sensiblement parallèles. En rapprochant la deuxième électrode supérieure 27 au contact de la surface extérieure de l'aiguille 12, à l'opposé de la première électrode supérieure 18, le courant électrique s'établit radialement à travers l'épaisseur de l'aiguille 12, ce qui a pour effet de provoquer sa fusion. La portion résiduelle d'aiguille 12 se trouve détruite par fusion au ras de 1'embout 41 sans qu'aucune partie saillante ne soit laissée. Par ailleurs, la chaleur dégagée entre les électrodes 18,27 a pour effet de faire fondre au moins partiellement la portion d'extrémité 43 et la portion 49 d'aiguille encastrée dans 1'embout 41, et la matière synthétique constitutive de 1'embout 41, ce qui vient colmater l'orifice débouchant de la portion résiduelle 49 d'aiguille à l'intérieur de 1'embout 41. Lorsque l'utilisateur relâche le bouton poussoir 4, celui-ci est rappelé latéralement vers l'extérieur de sorte que la deuxième électrode supérieure 27 s'éloigne latéralement et radialement de la première électrode supérieure 18.

Le circuit électronique secondaire 36 comprend avantageusement des voyants lumineux permettant notamment d'indiquer que l'appareil est opérationnel après actionnement du bouton de mise en fonction 31, ou que la charge de la batterie d'accumulateurs 2 est en cours, ou une alarme de dépassement de température du circuit électrique de puissance (transistor MOS). Le circuit 36 électronique secondaire comprend également avantageusement un circuit de temporisation 46 comprenant une temporisation permettant de fermer le circuit de commutation 33 en n'autorisant la destruction d'une aiguille 12 que pendant une

durée prédéterminée, par exemple de l'ordre de 15 secondes, après laquelle le circuit de commutation 33 est automatiquement replacé à l'état ouvert.

En outre, le circuit 38 logique de commande du circuit de commutation 33 comprend des moyens de contrôle de température adaptés pour interrompre l'alimentation électrique des électrodes, c'est-à-dire commander le circuit de commutation 33 à l'état ouvert (en appliquant un signal de blocage du transistor MOS sur sa grille), lorsque la température des accumulateurs 2 dépasse une valeur prédéterminée. Ces moyens de contrôle de température sont adaptés pour autoriser à nouveau l'alimentation électrique des électrodes, c'est-à-dire la fermeture du circuit de commutation 33 (soit l'application sur la grille du transistor MOS d'un signal le plaçant à l'état passant) lorsque la température des accumulateurs redescend en dessous de cette valeur prédéterminée (c'est-à-dire jusqu'à une valeur normale).

Ces moyens de contrôle de température comprennent avantageusement un élément captant la température de fonctionnement du transistor MOS lui-mme. En effet, les échauffements du transistor MOS et des accumulateurs sont des phénomènes liés. Il est à noter que cette protection thermique est favorable à la durée de vie de la batterie d'accumulateurs 2 car, d'une part elle empche une surchauffe des accumulateurs 2 et, de surcroît, elle impose un temps de repos après chaque amorce de surchauffe.

L'invention permet ainsi de réaliser la destruction totale des aiguilles de façon extrmement simple et efficace. En particulier, la destruction de l'aiguille au ras de 1'embout 41 favorise la stérilisation, et obture l'orifice débouchant de la portion résiduelle 49 métallique d'aiguille traversant 1'embout 41. Cette destruction est due à la fusion de l'aiguille par effet Joule. La portion 49 d'aiguille restant incrustée dans l'embout 41 de la seringue est émoussée, n'est plus acérée ni pointue et ne saille pas à l'extérieur de sorte qu'elle est totalement inoffensive. La pression exercée par l'utilisateur sur le bouton poussoir 4 peut aider à la destruction mais n'est pas en fait utile dès lors que le contact électrique entre les électrodes supérieures 18,27 est établi. En pratique, on peut obtenir un contact électrique suffisant pour la destruction, à l'aide de la force d'un seul doigt exerçant une pression

sur le bouton poussoir 4. Les électrodes supérieures 18,27 dotées d'artes vives biseautées 29,30 facilitent également la destruction par fusion de l'aiguille en créant une zone de concentration du courant électrique. Le fait qu'elles soient réalisées en carbure de tungstène est également favorable, notamment pour des questions de longévité.

L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport au mode de réalisation décrit ci-dessus et représenté sur les figures. En particulier, il est possible de prévoir un circuit de commutation supplémentaire pour contrôler l'alimentation de la deuxième électrode supérieure 27.

Il est à noter que les choix dimensionnels retenus, et notamment la distance entre l'électrode inférieure 15 et la première électrode supérieure 18, comprise entre 3 et 5 mm, notamment de l'ordre de 4 mm ; le montage des six accumulateurs et le choix d'une tension délivrée comprise entre 1,8 et 2,5 V, notamment de l'ordre de 2,4 V ; et la réalisation du circuit de puissance avec une faible résistance interne, permettent d'optimiser la dissipation d'énergie électrique par effet Joule au sein de l'aiguille et d'obtenir finalement un bon rendement global de la fusion à partir d'un faible nombre d'accumulateurs de petite taille.