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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND ASSEMBLY FOR PRODUCING A SEPARATION GAP BETWEEN TWO PARALLEL WALLS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/075376
Kind Code:
A1
Abstract:
This method involves: - producing at least one first wall (1), - applying to this wall at least one spacer member (20), comprising a body (30) made from a rigid material surrounded by a flexible peripheral envelope (40), - producing the second wall (2) and - extracting the spacer member, by lifting it by means of gripping means (44) provided on the envelope, in such a way as to produce this gap. The lifting operation is simplified, because the gripping means can be accessed easily by the lifting appliance. Moreover, the latter does not need to be moved to the immediate vicinity of the concrete walls. Finally, prior tearing of the envelope is not necessary.

Inventors:
AUCOUTURIER RENÉ (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/052961
Publication Date:
May 28, 2015
Filing Date:
November 19, 2014
Export Citation:
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Assignee:
MABAMURE (FR)
International Classes:
E04G11/18
Foreign References:
FR2734010A11996-11-15
FR2899839A12007-10-19
EP0072168A11983-02-16
GB1586767A1981-03-25
GB1102599A1968-02-07
US4278232A1981-07-14
FR2734010A11996-11-15
Other References:
LE TOUQUET ET AL: "Produits et solutions techniques pour le béton armé, SNAAM catalogue 2010", 31 January 2010 (2010-01-31), 23, Rue de progres BP269-69 802 Saint Priest Cedex, France, pages 1 - 112, XP055119051, Retrieved from the Internet [retrieved on 20140520]
Attorney, Agent or Firm:
CABINET LUERN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 .- Procédé de réalisation d'un intervalle de séparation (10) entre deux parois parallèles (1 , 2), notamment en béton, dans lequel :

· on réalise une première paroi (1 ),

·· on applique contre cette paroi au moins un organe intercalaire (20 ; 200 ; 220), comprenant un corps (30 ; 300 ; 230) en un matériau rigide entouré par une enveloppe souple (40 ; 400 ; 140 ; 240), cet organe intercalaire étant pourvu de moyens de préhension,

- on réalise la seconde paroi (2) contre chaque organe intercalaire et

·· on extrait chaque organe intercalaire, en le soulevant par ses moyens de préhension, de façon à réaliser cet intervalle,

caractérisé en ce que l'enveloppe une enveloppe périphérique souple pourvue des moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243).

2 - Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'on extrait l'organe intercalaire par traction sur les moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243) de l'enveloppe, sans déchirer l'enveloppe au préalable.

3. ~ Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on humidifie le corps de l'organe intercalaire, après avoir réalisé la seconde paroi et avant d'extraire l'organe intercalaire.

4. - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise des moyens de levage (250) comprenant des moyens (262, 272) de coincement de l'enveloppe (240) et on coince, dans les moyens de coincement, un bord libre (243) de l'enveloppe faisant saillie par rapport a une face du corps, pendant l'extraction de l'organe intercalaire.

5. - Ensemble pour la réalisation d'un intervalle de séparation entre deux parois parallèles ( 1 , 2), notamment en béton, cet ensemble comprenant au moins un organe intercalaire (20 ; 200 ; 220), destiné à être interposé entre les deux parois, cet organe intercalaire comprenant un corps (30 ; 300 ; 230) en un matériau rigide entouré par une enveloppe souple (40 ; 400 ; 140 ; 240), et étant pourvu de moyens de préhension,

caractérisé en ce que l'enveloppe souple est pourvue des moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243).

8.- Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243) sont prévus sur un bord libre (43 ; 143 ; 243) de l'enveloppe, faisant saillie par rapport à une face (31 ) du corps.

7. ~ Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de préhension comprennent au moins un œillet (44) ménagé dans le bord libre (43) de l'enveloppe.

8. - Ensemble selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de préhension comprennent au moins une sangle (144 ; 401 ) équipant le bord libre (143) de l'enveloppe.

9. · Ensemble selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de préhension sont formés par le bord libre (243), cet ensemble comprenant en outre des moyens de levage (250) comprenant des moyens (282, 272) de coincement de ce bord libre.

10. - Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de levage comprennent deux organes tubuîaires (260, 270) propres à former une zone de coincement de ce bord libre.

REVENDICATIONS MODIFIÉES reçues par le Bureau international le 04 mai 2015 (04.05.2015)

1. - Procédé de réalisation d'un intervalle de séparation (10) entre deux parois parallèles (1 , 2), notamment en béton, dans lequel :

- on réalise une première paroi (1 ),

- on applique contre cette paroi au moins un organe intercalaire (20 ; 200 ; 220), comprenant un corps (30 ; 300 ; 230) en un matériau rigide entouré par une enveloppe souple (40 ; 400 ; 140 ; 240), cet organe intercalaire étant pourvu de moyens de préhension;

- on réalise la seconde paroi (2) contre chaque organe intercalaire et

- on extrait chaque organe intercalaire, en le soulevant par ses moyens de préhension, de façon à réaliser cet intervalle,

caractérisé en ce que l'enveloppe est une enveloppe périphérique souple (40 ; 400 ; 140 ; 240) délimitant un volume fermé et entourant complètement le corps (30 ; 300 ; 230) en l'isolant de l'extérieur, ladite enveloppe étant pourvue des moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243) et en ce qu'on extrait uniquement l'organe intercalaire par traction sur les moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243) de l'enveloppe.

2. - Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'on humidifie le corps de l'organe intercalaire, après avoir réalisé la seconde paroi et avant d'extraire l'organe intercalaire.

3. - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise des moyens de levage (250) comprenant des moyens (262, 272) de coincement de l'enveloppe (240) et on coince, dans les moyens de coincement, un bord libre (243) de l'enveloppe faisant saillie par rapport à une face du corps, pendant l'extraction de l'organe intercalaire.

4. - Ensemble pour la réalisation d'un intervalle de séparation entre deux parois parallèles (1 , 2), notamment en béton, cet ensemble comprenant au moins un organe intercalaire (20 ; 200 ; 220), destiné à être interposé entre les deux parois, cet organe intercalaire comprenant un corps (30 ; 300 ; 230) en un matériau rigide entouré par une enveloppe périphérique souple (40 ; 400 ; 140 ; 240) délimitant un volume fermé et entourant complètement le corps (30 ; 300 ; 230) en l'isolant de l'extérieur et étant pourvu de moyens de préhension,

caractérisé en ce que l'enveloppe souple est seule pourvue des moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243).

5. - Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de préhension (44 ; 401 ; 144 ; 243) sont prévus sur un bord libre (43 ; 143 ; 243) de l'enveloppe, faisant saillie par rapport à une face (31) du corps.

6. - Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de préhension comprennent au moins un œillet (44) ménagé dans le bord libre (43) de l'enveloppe.

7. - Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de préhension comprennent au moins une sangle (144 ; 401 ) équipant le bord libre (143) de l'enveloppe.

8.- Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de préhension sont formés par le bord libre (243), cet ensemble comprenant en outre des moyens de levage (250) comprenant des moyens (262, 272) de coincement de ce bord libre.

9.- Ensemble selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de levage comprennent deux organes tubulaires (260, 270) propres à former une zone de coincement de ce bord libre.

Description:
PROCEDE ET ENSEMBLE POUR LA REALISATION D'UN INTERVALLE DE SEPARATION ENTRE DEUX PAROIS PARALLELES

La présente invention concerne un procédé et un ensemble pour la réalisation d'un intervalle de séparation entre deux parois parallèles.

La présente invention vise plus particulièrement, mais non exclusivement, la réalisation d'un tel intervalle de séparation à des fins antisismiques. Un tel intervalle est également dénommé joint antisismique et permet d'éviter la transmission des ondes de choc entre deux parois. En effet, dans les régions pouvant présenter un risque sîsmique, il est connu de ménager un espace vide, formant intervalle de séparation, entre les parois en regard, de bâtiments adjacents ou dans un même bâtiment. Un tel espace vide est typiquement voisin de quatre à vingt centimètres, en fonction de la sismicité de la région considérée, de la nature du terrain asseyant la construction et/ou de la réglementation en vigueur. Néanmoins, l'invention trouve aussi son application à la réalisation d'un tel intervalle par exemple pour des raisons acoustiques, ou encore pour répondre à la réglementation relative aux joints de dilatation en général.

Dans cet esprit, FR-A-2 734 010 a proposé un procédé dans lequel on réalise tout d'abord une première paroi en béton, puis on applique contre celle-ci un ou plusieurs organes intercalaires placés bord à bord, présentant une épaisseur correspondant à celle de l'intervalle de séparation. Chaque organe comprend un corps, sous la forme d ' un panneau rigide, présentant typiquement une structure alvéolaire. Ce panneau est enserré par un feuillard-donc un produit plat en forme de bande métallique ou plastique- qui forme de facto une sangle de levage. Le feuiilard est équipé de boucles de préhension et il est lui-même entouré par un sac étanche formé d'une feuille souple de matière plastique.

Après avoir appliqué les organes intercalaires contre la première paroi, on réalise la seconde paroi de béton. Enfin on élimine ces organes, en les soulevant par les moyens de préhension précités, grâce a un engin de levage. Les organes intercalaires ainsi extraits délimitent alors un espace vide, qui forme l'intervalle de séparation souhaité.

Ce procédé connu présente cependant certains inconvénients.

En effet, le fait de lever le panneau par les boudes de préhension montées sur ie feuillard entourant le panneau à la manière d'une sangle, donc n'entourant le panneau que sur une certaine zone de ce dernier, induit des efforts de traction sur le réseau alvéolaire du panneau en comprimant, à partir du bas, les alvéoles. Ceci génère une compression selon la hauteur du panneau et donc des efforts de- poussée latérale du panneau sur les parois en béton, ce qui provoque un blocage du panneau lors de son extraction, entraînant des efiorts de traction excessifs et dangereux. Ce problème peut être amplifié par la présence de bosses de béton sur les parois, créées accidentellement lors du coulage du béton.

Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus.

A cet effet l'invention a pour objet un procédé de réalisation d'un intervalle de séparation entre deux parois parallèles, notamment en béton, dans lequel :

· on réalise une première paroi,

- on applique contre cette paroi au moins un organe intercalaire, comprenant un corps en un matériau rigide entouré par une enveloppe souple, cet organe intercalaire étant pourvu de moyens de préhension,

- on réalise la seconde paroi contre chaque organe intercalaire, et

· on extrait chaque organe intercalaire, en le soulevant par ses moyens de préhension, de façon à réaliser cet intervalle,

caractérisé en ce que l'enveloppe est une enveloppe périphérique souple pourvue des moyens de préhension.

Selon l'invention, chaque organe intercalaire comprend un corps et une enveloppe périphérique étanche, de nature souple. De façon typique, on forme la première paroi, on dispose l'organe intercalaire contre cette paroi, puis on coule la deuxième paroi. Une fois cette deuxième paroi formée, on retire l'organe intercalaire pour délimiter l'espace intercalaire désiré.

A cet effet, le corps est réalisé en un matériau dit rigide, à savoir qu'il possède une tenue propre qui est suffisante pour assurer la fonction d' écarte ur, lors de la coulée de la seconde paroi. Ce matériau est cependant adapté pour permettre l'extraction de cet organe intercalaire, à savoir qu'il a une possibilité de déformation sous contrainte mécanique, en particulier lorsqu'il est humidifié ou lorsqu'il est légèrement rétracté sous l ' effet de la traction.

Ceci étant précisé l'homme du métier pourra choisir, pour le corps de l'organe intercalaire, tout matériau approprié aux fonctions ci-dessus. Ce corps peut par exemple être de nature alvéolaire, c'est-à-dire être formé d'une plaque de carton alvéolaire, notamment du type à nid d'abeille, ou encore de plusieurs plaques de polypropyiène alvéolaire. Ce corps peut aussi être formé de laine de mousse synthétique ou tout matériau adapté.

L'enveloppe périphérique est souple, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de tenue mécanique propre. Elle doit être suffisamment étanche, à savoir qu ' elle délimite un volume fermé et qu'elle empêche la pénétration du béton en direction du corps et qu'elle n'adhère pas au béton, lorsque ce dernier est sec, pour permettre de faire glisser cette enveloppe le long des parois, lors de l'extraction de l'organe intercalaire. Elle doit également présenter une résistance mécanique suffisante, afin de résister à l'opération de levage intervenant lors de l'extraction précitée. Cette enveloppe présente une épaisseur bien inférieure à celle de l'organe intercalaire, typiquement comprise entre 20 μηι et 1 mm.

Ceci étant précisé, l'homme du métier pourra choisir tout matériau suffisamment étanche et résistant, pour réaliser l'enveloppe. On citera notamment une matière plastique, par exemple le poiyéthylène, le polypropyiène, le vinyle, un polyamide, un tissu enduit, le polyester, le PVC ou plus généralement toute matière permettant de réaliser une enveloppe étanche, de faible épaisseur, souple et résistante.

L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés.

En effet, puisque l'enveloppe est équipée des moyens de préhension, ces derniers peuvent être déportés par rapport au sommet du corps de l'organe intercalaire. L'opération de levage se trouve donc simplifiée par rapport à l ' art anÎêrieur, puisque ces moyens de préhension sont plus facilement accessibîes pour rengin de levage.

En outre, dans l'invention, il n'est pas nécessaire de déchirer au préalable l'enveloppe comme cela est prévu dans l'art antérieur, puisque les moyens de préhension sont directement accessibles. Enfin l'invention s'affranchit de l'utilisation d'un feuillard. qui est équipé des moyens de préhension dans la technique connue.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel procédé peu! comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- on extrait l'organe intercalaire par traction sur les moyens de préhension de l'enveloppe, sans déchirer l'enveloppe au préalable.

- on humidifie le corps de l'organe intercalaire, après avoir réalisé la seconde paroi, et avant d'extraire l'organe intercalaire.

- Les moyens de préhension comprennent au moins un œillet ménagé dans un bord libre de l'enveloppe, et on introduit un organe de levage, notamment un crochet de levage, dans chaque œillet avant d'extraire l'organe intercalaire.

- Les moyens de préhension comprennent au moins une sangle équipant un bord libre de l'enveloppe, et on enserre chaque sangle au moyen d'un organe de- levage, notamment une boucle de levage, pendant l ' extraction de l ' organe intercalaire.

· On utilise des moyens de levage comprenant des moyens de coincement de l'enveloppe et on coince, dans les moyens de coincement, un bord libre de l'enveloppe faisant saillie par rapport à une face du corps, avant d'extraire l'organe intercalaire.

- On extrait l'organe intercalaire par des moyens de levage comprenant deux organes tubulaires propres à former une zone de coincement d'un bord libre de l'enveloppe et on fait passer ce bord libre tout d'abord du côté intérieur du premier puis du second organe tubulaire, ensuite autour du second organe tubulaire, et enfin à nouveau du côté intérieur du premier organe tubulaire.

L'invention a aussi pour objet un ensemble pour la réalisation d'un intervalle de séparation entre deux parois parallèles, noÎammeni en béton, cet ensemble comprenant au moins un organe intercalaire, destiné à être interposé entre ies deux parois, cet organe intercalaire comprenant un corps en un matériau rigide entouré par une enveloppe souple, et étant pourvu de moyens de préhension, caractérisé en ce que l'enveloppe souple est pourvue de moyens de préhension.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tei ensemble peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: · les moyens de préhension sont prévus sur un bord libre de l ' enveloppe, taisant saillie par rapport à une face du corps.

- Les moyens de préhension comprennent au moins un œillet ménagé dans le bord libre de l'enveloppe.

- Les moyens de préhension comprennent six œillets ménagés dans le bord libre de l'enveloppe.

- Les moyens de préhension comprennent au moins une sangle équipant le bord libre de l'enveloppe.

· Les moyens de préhension comprennent six sangles équipant le bord libre de l'enveloppe,

- Les moyens de préhension sont formés par le bord libre, cet ensemble comprenant en outre des moyens de levage comprenant des moyens de coincement de ce bord libre,

· Les moyens de levage comprennent deux organes tubulaires propres à former une zone de coincement de ce bord libre.

- Les moyens de levage comprennent deux cadres tubulaires de forme rectangulaire, la zone de coincement étant délimitée par les faces en regard des tubes inférieurs de ces cadres.

Cet ensemble peut en particulier être adapté à la mise en œuvre du procédé ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement a la lecture de la description de plusieurs modes de réalisation de l'invention qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

La figure 1 est une vue schématique illustrant deux parois parallèles séparées par un intervalle, obtenues grâce à un procédé selon l'invention,

- la figure 2 est une vue de face, à une autre échelle, illustrant les éléments constitutifs d'un organe intercalaire, selon un mode de réalisation, utilisé dans ce procédé en configuration de pré-montage,

- la figure 3 est une vue de face, à une autre échelle, illustrant les éléments constitutifs d'un organe intercalaire, selon un autre mode de réalisation, les figures 4 et 5 sont des vues de côté, à plus grand échelle, illustrant deux étapes successives du procédé objet de l'invention, selon un mode de réalisation, la figure 8 est une vue de face, partielle et à une autre échelle, illustrant une étape de levage, faisant partie d'une variante de réalisation du procédé de l'invention, les figures 7 et 8 sont, respectivement, des vues de face et de côté, à plus petite échelle, illustrant un outil intervenant dans une autre variante de réalisation du procédé de l'invention et

la figure 9 est une vue de côté, schématique et à une autre échelle, illustrant une étape de levage, faisant partie de la variante de réalisation illustrée aux figures 7 et 8.

Comme le montre la figure 1 , le procédé de l'invention vise à réaliser deux parois 1 et 2, appartenant, par exemple, à deux bâtiments contigus 3 et 4, ces parois étant parallèles et verticales. En variante, les parois 1 et 2 appartiennent à un même bâtiment. Au terme de ce procédé, ces parois sont séparées par un espace 10, de l'ordre de quelques centimètres. Ce procédé est mis en œuvre en utilisant un organe intercalaire 20, visible à la figure 2, qui comprend un corps 30, ainsi qu'une enveloppe périphérique 40. Par enveloppe périphérique, on désigne une enveloppe délimitant un volume fermé et entourant complètement le corps 30, en l'isolant de l'extérieur. De ce fait, le corps 30 n'a pas de contact direct avec les parois 1 et 2.

Comme illustré à la figure 2, le corps 30 est de forme parallélépipédique. Son épaisseur E est légèrement inférieure a la dimension d de l'espace 10, et sa hauteur H correspond sensiblement à la hauteur des parois 1 et 2, soit par exemple entre 1 ,5 m et 8 m, La largeur I du corps est par exemple comprise enÎre 0,40 m et 1 ,25 m. Si les parois 1 et 2 présentent une largeur bien supérieure, on utilisera alors plusieurs organes intercalaires placés les uns à côté des autres.

Le corps 30 est réalisé en tout maÎériau approprié, à la fois suffisamment rigide mais aussi déformable sous contrainte, comme expliqué ci-dessus. A titre non limitatif on utilisera par exemple du carton alvéolaire, de type à nid d'abeille.

L'enveloppe 40 est réalisée en tout matériau approprié, à la fois suffisamment étanche mais aussi mécaniquement résistant, comme expliqué ci-dessus. De plus, l'enveloppe 40 doit être dans un matériau qui n'adhère pas, ou peu, au béton lorsque ce dernier est pris, c'est-à-dire sec. A titre non limitatif on utilisera par exemple du polypropylène. Comme illustré en figure 2 cette enveloppe 40 est par exemple formée à partir d'une feuille 41 , qui est tout d'abord repliée sur elle-même autour du corps 30. Puis les bords latéraux et longitudinaux de cette feuille sont fixés mutuellement, notamment par soudage, de façon à constituer l'enveloppe finale.

L'épaisseur e de la feuille est comprise entre 20 μηι et 1 mm. On notera que la somme (E + 2 * e) correspond à la dimension d de l'espace intercalaire 10. La longueur L de cette feuille 41 est supérieure au double de la hauteur du corps 30. De la sorte, une fois repliée autour du corps 30, la feuille 41 possède deux extrémiÎés libres 42 adjacenles, qui forment un bord libre 43 de l'enveloppe. Ce dernier fait saillie au-delà de la face supérieure 31 , selon une distance D (voir figure 5) qui est comprise entre 200 mm et 600 mm. Deux séries d'oeillets 44, qui sont ménagées dans chaque extrémité 42, sont disposées en regard l'une de l'autre lorsque la feuille est repliée sur elle-même.

De plus, la largeur Γ de la feuille 41 est légèrement supérieure à celle du corps 30. Par conséquent, une fois repliés, les bords latéraux de la feuille recouvrent entièrement les faces latérales du corps. Les bords latéraux sont solidarisés, par exemple, à l'aide d'un adhésif.

Dans l ' exemple de réalisation ci-dessus, on fait référence à une enveloppe 40 formée à partir d'une feuille 41 qu'on replie autour du panneau 30. A titre de variante, on peut réaliser l'enveloppe au préalable, puis y loger le corps, de manière à former l'organe intercalaire. Un tel mode de réalisation est illustré à la figure 3. Une enveloppe 400 est réalisée au préalable, en usine. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 3, un bord de l'enveloppe 400 est équipé d'au moins une, avantageusement six, boucles de levage 401 . De telles boucles sont soit rigides, par exemple en matériau plastique, soit souples lorsqu'elles sont formées par une sangle. En variante, l'enveloppe 400 est pourvue d'œillets similaires aux œillets 44 de l'enveloppe 40. Par exemple, les enveloppes 400 sont livrées prêtes à l'emploi et le corps 300 de l'organe intercalaire 200, illustré en pointillé à la figure 3, est introduit à la demande par l'utilisateur, sur le site d'utilisation, donc de facto sur le chantier. En variante, le corps 300 est introduit en usine dans l'enveloppe 400, l'ensemble étant alors directement utilisable.

Le procédé de l ' invention est maintenant décrit, en référence a l'organe intercalaire 20 représenté à la figure 2, étant entendu que le procédé est le même en utilisant l'organe intercalaire 200 de la figure 3.

Il s'agit tout d'abord de réaliser une première paroi 1 , de façon connue en soi. Ensuite, comme illustré en figure 4, on positionne par tout moyen approprié l'organe intercalaire 20, formé du corps 30 enserré dans l'enveloppe 40, contre cette paroi. On assure avantageusement l'étanchéité entre l'organe intercalaire 20 et les parties à réaliser de la paroi au niveau du passage des tiges de coffrage, non illustrées, par exemple au moyen de rondelles ou de joints en mousse non représentés.

Dans le cas d'une paroi de grande largeur, bien supérieure à la largeur I, on dispose plusieurs organes 20 identiques, placés bord à bord contre cette paroi. Les bords latéraux adjacents de deux organes en regard sont avantageusement solidarisés, par exemple au moyen de ruban adhésif.

Ensuite, on procède au coffrage d ' une seconde paroi 2. On conçoit que les parois 1 et 2 peuvent être réalisées, en variante, simultanément. Pour maintenir le coffrage, non représenté, on peut utiliser de façon connue en soi un système de tiges filetées et d ' écrous, non représentés. Les tiges filetées précitées traversent la première paroi 1 , l'organe intercalaire 20 via des orifices non représentés, ainsi que le coffrage précité, en assurant l'étanchéité au niveau du passage des tiges de coffrage, comme décrit ci-dessus.

On coule alors le béton, de manière à former cette deuxième paroi 2 contre l'organe intercalaire 20, comme cela est illustré en figure 5.

Après la prise du béton, on retire chaque organe intercalaire 20. A cet effet, on utilise un engin de levage, non illustré, qui est pourvu de moyens de levage représentés sous forme d'un crochet de grue 51 sur la figure 5, On prévoit avantageusement une pluralité de tels crochets 51 , qui sont enfilés dans des sangles 510 passant dans les œillets 44.

On déplace ensuite les crochets 51 vers le haut, à l'aide d ' un engin de levage tel un palonnier fixé sur une grue, ce qui met en tension le bord libre 43 et contribue à faire remonter l'organe 20, selon la flèche F. Cette mise en tension s'accompagne d'une mise en compression axiale du corps 30, selon les flèches C à la figure 5. Ceci contribue à comprimer le matériau constitutif du corps, afin de faciliter l'extraction de ce dernier.

Cette extraction peut être encore plus aisée à mettre en œuvre, en humidifiant le matériau du corps, immédiatement avant l'étape de levage. Cette humidification peut être réalisée par un arrosage de l'intérieur de l'enveloppe 40 et donc du corps 30.

Une fois que chaque organe intercalaire 20 a été extrait par le haut, les parois en regard 1 , 2 sont séparées par un vide, en d'autres termes par l ' espace 10 visible en figure 1 .

La figure 8 illustre une première variante de réalisation, dans laquelle le bord libre 143 de l'enveloppe 140 est dépourvu d'ceiliets, Sur cette figure, seul ce bord libre est représenté, en vue de face.

Les moyens de préhension, dont ce bord libre est équipé, sont formés par au moins une sangle 144 formant une boucle, en l'occurrence deux sangles 144 dans l'exemple illustré, qui sont venues de matière avec ce bord libre. De manière préférée, afin d'assurer une répartition optimale des efforts, six sangles 144 sont réparties régulièrement sur le bord 143. Ces sangles sont dimensionnées afin qu'elles aient une résistance suffisante pour l'opération de levage de l'organe intercalaire. En variante, les moyens de préhension sont des boucles rigides.

Cette opération est mise en œuvre grâce à tout engin de levage approprié, tei qu'un palonnier 150 fixé sur une grue et représenté de façon schématique sur cette figure 8. Cet engin est pourvu de crochets 151 , qui sont en prises avec des sangles 144. ici ils sont représentés aux extrémités de l'engin de levage 150 pour plus de lisibilité. Avantageusement, six crochets 151 sont répartis sur la longueur de l'engin de levage 1 50, afin d'assurer une répartition des efforts et une traction homogène des six sangles 144 réparties sur le bord 143. Puis, comme décrit précédemment, on remonte l'engin de levage, ce qui provoque l'extraction de l'organe intercalaire, qui est facilitée par les efforts de compression s'exerçant sur le corps de cet organe.

Les figures 7 à 9 illustrent une seconde variante de réalisation, dans laquelle le bord libre 243 de l'enveloppe 240 est dépourvu d'oeillets et de sangles. Les moyens de préhension sont formés par le bord libre 243 en tant que tel, qui peut coopérer par coincement avec un engin de levage approprié 250, visible en particulier sur les figure 7 et 8.

Cet engin 250 comprend deux cadres tubulaires 260 et 270, de forme rectangulaire, qui définissent un volume intérieur. Ces cadres sont disposés côte à côte, un de leurs grands côtés s'étendant à l'intérieur de deux anneaux de maintien 280. Ces derniers sont eux-mêmes reliés à deux boucles 282, permettant l'accrochage au châssis de l'engin, non représenté.

La figure 9 illustre la coopération par coincement du bord libre 243 de l'enveloppe 240, avec les deux cadres 280 et 270. Sur cette figure, les tubes inférieurs 282 et 272 des cadres sont visibles en coupe. Afin de solidariser l'enveloppe aux cadres, on fait passer le bord libre tout d'abord du côté intérieur des deux tubes (flèche Ff ), puis autour du deuxième tube 272 (flèche F2) et à nouveau du côté intérieur du premier tube (flèche F3).

Lorsqu'on lève l'engin 250, ceci à tendance à plaquer les deux tubes 262 et 272 l'un contre l'autre, Par conséquent, le bord ilbre 243 est coincé entre ces deux tubes au niveau d'une zone de coincement, de sorte que l'enveloppe est soulevée de façon fiable. Comme dans les autres modes de réalisation, ce ievage est facilité par les forces de compression s'exerçant sur le corps de l'organe intercalaire 220.

Dans un autre mode de réalisation non illustré, on intercale un film d'un matériau plastique entre les parois 1 et 2 et l'enveloppe 40 ; 400 ; 140 ; 240. En d'autres termes, on réalise une double enveloppe, l'enveloppe interne étant mobile par rapport à l'enveloppe externe. Ainsi, lors de la traction, le film reste en position, l'extraction étant facilitée par glissement de l'enveloppe sur le film. Une fois cette dernière retirée, on enlève le film, celui-ci étant avantageusement pourvu d'organes de préhension, par exemple de sangles ou d'oeillets.