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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR BUILDING RETAINING STRUCTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/101158
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for building a retaining structure built against a surface (6) of an existing structure (2), such as an embankment, a wall, a rock surface, surface wherein are provided distributed anchoring points (18). The invention is characterised in that it consists in: putting up a facing structure (10) comprising fixing points (18) at some distance from the surface (6), so as to delimit a space between said surface and the facing structure; successively connecting the anchoring points (18) of the surface (6) to the fixing points (22) of the facing structure (10) with at least a continuous flexible connection (24); backfilling the space included between the surface (6) and the facing structure. The facing structure can be produced in a single panel. It can also consists of modular elements (30) and put up by successive banks.

Inventors:
JAILLOUX JEAN-MARC (FR)
ZIAI FAHIM (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/001962
Publication Date:
December 19, 2002
Filing Date:
June 07, 2002
Export Citation:
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Assignee:
JAILLOUX JEAN-MARC (FR)
ZIAI FAHIM (FR)
International Classes:
E02D17/18; E02D17/20; E02D29/02; (IPC1-7): E02D29/02
Domestic Patent References:
WO1996004430A11996-02-15
Foreign References:
US5002436A1991-03-26
US5797706A1998-08-25
GB2292763A1996-03-06
Attorney, Agent or Firm:
Placais, Jean-yves (Avenue Hoche Paris, FR)
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Claims:
Revendications
1. Procédé de construction d'un ouvrage de soutènement adossé à une paroi (6) d'une structure existante (2), paroi dans laquelle sont prévus des points d'ancrage (18) répartis, caractérisé en ce que : on érige une structure de parement (10) comportant des points de fixation (22) à une certaine distance (12) de la paroi (6) de manière à délimiter un espace entre cette paroi (6) et la structure de parement (10). ; on relie successivement les points d'ancrage (18) de la paroi (6) aux points de fixation (22) de la structure de parement par au moins un lien flexible continu (24) ; et on remblaie l'espace compris entre la paroi (6) et la structure de parement (10).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la structure de parement (10) est constituée d'éléments de structure modulaires (30), et en ce que l'on érige la structure de parement (10) par levées successives du remblai de l'espace compris entre la paroi (6) et la structure de parement (10).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que : on fixe une première rangée d'éléments de structure (301) à des points d'ancrage (181, 182) de la paroi (6) par au moins un lien flexible continu (241, 242) ; on remblaie l'espace compris entre la paroi (6) et la première rangée d'éléments de la structure (301) ; et on répète les mmes opérations pour réaliser des rangées superposées successives (302) jusqu'à achèvement de l'ouvrage.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que pour chaque rangée d'éléments de structure (30), on maintient les éléments de structure (30) espacés de la paroi (6) par au moins un élément (34) appelé"buton"que l'on retire après avoir remblayé l'espace compris entre la paroi (6) et les éléments de structure (30).
5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que pour chaque rangée d'éléments de structure (30) : on maintient les éléments de structure espacés de la paroi (6) par un guide extérieur (36) accroché (38) aux éléments de structure (30) de la rangée immédiatement inférieure ; on remblaie l'espace compris entre la paroi (6) et les éléments de structure (30) ; on pose un lien flexible continu (24) au bord supérieur des éléments de structure (30) ; et on retire le guide (36).
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les points d'ancrage (18) prévus dans la paroi (6) sont constitués par des clous (20) implantés dans la structure existante (2).
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les points d'ancrage (18) comportent au moins un élément incurvé servant d'appui au lien flexible (24).
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'élément incurvé est une tte moulée à plusieurs branches.
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les points de fixation (22) de la structure de parement (10) sont constitués par des étriers accrochés à la structure de parement.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que les étriers (22) sont prévus suffisamment allongés pour traverser une zone externe de remblai (26) mécaniquement agressive pour le lien flexible continu.
11. Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le lien flexible continu est constitué dans un matériau choisi dans le groupe comprenant l'acier galvanisé, l'acier inoxydable, les polymères à haute ténacité, les polyamides et les aramides, les fibres de verre ou de carbone, et en ce que le lien flexible présente la forme d'un ruban ou d'un feuillard.
12. Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les éléments de parement modulaires (30) sont choisis parmi des panneaux de treillis soudés et des pièces en béton.
Description:
PROCEDE DE CONSTRUCTION D'UN OUVRAGE DE SOUTENEMENT

L'invention concerne un procédé de construction d'un ouvrage de soutènement adossé à une paroi d'une structure existante, telle qu'un talus, un mur ou une paroi rocheuse, paroi dans laquelle sont prévus des points d'ancrage répartis. Une telle paroi est habituellement soit sensiblement verticale, soit inclinée.

De nombreux ouvrages de soutènement anciens qui portent des voies de circulation ou des charges statiques ont été construits il y a parfois plus de cent ans pour un trafic dont la charge et la fréquence étaient bien plus faibles de celles d'aujourd'hui. Il en résulte une surcharge et une fatigue de ces ouvrages, dues notamment aux vibrations, qui se traduit fréquemment par des dislocations ou des déformations.

Ces ouvrages de soutènement sont fréquemment constitués d'un empilement de pierres posées avec ou sans mortier. Leur section est le plus souvent trapézoïdale, large à la base et se réduisant en haut du mur. Ces ouvrages fonctionnent comme des murs poids. En d'autres termes, le poids de l'assemblage de pierres équilibre la poussée des terres. De nombreux désordres affectent ces ouvrages anciens : déformations, éboulements locaux de pierres ou mme ruine d'une portion de l'ouvrage par basculement ou glissement.

Diverses techniques ont été utilisées pour recréer les conditions d'usage des murs de soutènement des terres. On connaît en particulier une technique récente appelée clouage qui consiste à enfoncer ou sceller des éléments linéaires résistants, communément appelés clous, capables de constituer avec le sol un matériau composite par frottement entre le sol et la surface externe du clou ou de son enrobage. Cette technique confère au sol de nouvelles propriétés mécaniques.

Elle est bien définie dans des documents tels que les "Recommandations Clouterre".

Selon la technique actuelle la plus fréquemment utilisée, les ttes des clous sont reliées par un treillis soudé. Un béton projeté recouvre l'ensemble de la paroi pour constituer un nouveau parement en béton projeté qui ne fait qu'épouser les formes de cette paroi. La paroi de béton est généralement assez inclinée par rapport à la verticale, souvent davantage que la paroi de pierres d'origine. Son esthétique est peu plaisante.

C'est pourquoi, pour redonner l'aspect attrayant des pierres, il faut construire une nouvelle paroi de pierres ou de cailloux devant la paroi de béton projeté.

Enfin, l'espace de terre-plein en tte de mur est égal ou plus réduit que l'espace d'origine en raison du recul de la crte de mur.

L'invention a pour objet un procédé de construction d'un ouvrage de soutènement adossé à une paroi d'une structure existante, notamment d'un talus, d'un mur ou d'une paroi rocheuse, qui remédie à ces inconvénients. Ce procédé doit tre économique et rapide à exécuter. Il doit permettre de construire un ouvrage de soutènement plus raide, c'est-à-dire plus proche de la verticale, que la paroi d'origine s'il est nécessaire d'agrandir l'espace du terre-plein.

Enfin, dans certaines variantes d'exécution, ce procédé doit permettre de conserver un aspect extérieur de l'ouvrage de soutènement proche de l'esthétique originale du mur de pierres.

Ces buts sont atteints conformément à la présente invention par le fait que : - on érige une structure de parement comportant des points de fixation à une certaine distance de la paroi de manière à

délimiter un espace entre cette paroi et la structure de parement ; - on relie successivement les points d'ancrage de la paroi aux points de fixation de la structure de parement par au moins un lien flexible continu ; et on remblaie l'espace compris entre la paroi et la structure de parement.

Ce procédé présente de nombreux avantages. Tout d'abord, au moment de la construction, le lien souple s'adapte facilement aux variations de distance entre les points d'ancrage de la paroi et les points de fixation de la structure de parement. En effet, il n'est pas aisé d'implanter les clous dans le sol à des endroits précis. Par suite, la position des ttes de clous dans les trois dimensions est imprécise. Le lien souple s'adapte facilement à cette imprécision de la position des ttes de clous.

En outre, le lien souple offre une grande résistance en traction pour un prix modeste. Il constitue une alternative avantageuse par rapport à des liens mécaniques de traction réglable de type connu, comme des lanternes à vis à pas inversé.

Le procédé de l'invention offre aussi l'avantage de ne pas nécessiter de fondation.

Un autre avantage du procédé de l'invention réside dans le fait que la paroi de soutènement peut aisément tre plus raide que la pente de la structure d'origine. Cela permet d'agrandir la surface de terre-plein disponible si le besoin s'en fait sentir.

La structure de parement peut tre constituée d'une seule pièce, particulièrement si les dimensions de l'ouvrage ne sont pas très importantes. Toutefois, de préférence, la structure de

parement est constituée d'éléments modulaires. Ces éléments sont assemblés les uns aux autres, ce qui permet de constituer un ouvrage de grande dimension.

De préférence, on érige la structure de parement par levées successives du remblai de l'espace compris entre la paroi et la structure de parement. En d'autres termes, on construit d'abord une première rangée d'éléments modulaires sur le sol, on comble l'espace compris entre cette première rangée et la paroi, puis on pose une seconde rangée d'éléments modulaires au dessus de la première et ainsi de suite jusqu'à l'achèvement de la construction.

Conformément au procédé de l'invention, la structure de parement est disposée à une certaine distance de la paroi.

Cette distance peut varier d'environ 0,5 mètre à plusieurs mètres.

Conformément au procédé de l'invention : - on fixe une première rangée d'éléments de structure à des points d'ancrage de la paroi par au moins un lien flexible continu ; - on remblaie l'espace compris entre la paroi et les éléments de structure ; et - on répète les mmes opérations pour réaliser des rangées superposées successives jusqu'à l'achèvement de l'ouvrage.

Il est nécessaire de maintenir les éléments modulaires de la structure de parement jusqu'à ce que le remblai soit achevé. Ce maintien peut tre obtenu de différentes manières. Selon une première variante de réalisation du procédé, on maintient les éléments de structure espacés de la paroi par au moins un élément appelé"buton"que l'on retire après avoir remblayé l'espace compris entre la paroi et les éléments de structure.

Selon une variante de réalisation du procédé, on maintient les éléments de la structure de parement espacés de la paroi inclinée par un guide extérieur accroché aux éléments de structure de la rangée immédiatement inférieure ; on remblaie l'espace compris entre la paroi et les éléments de la structure de parement ; et on pose un lien flexible continu au bord supérieur des éléments de la structure de parement.

Les points d'ancrage peuvent tre constitués par toute structure capable de supporter les efforts requis, par exemple un talus, un mur existant en béton armé ou non, une paroi rocheuse ou toute autre structure. Toutefois, dans une réalisation préférée, les points d'ancrage prévus dans la paroi sont constitués par des clous enfoncés dans le sol à consolider. La mise en place des clous s'effectue soit par battage, c'est-à-dire par enfoncement de force, soit par forage, c'est-à-dire par mise en place du clou dans un forage et scellement par un coulis. A la place de clous, on peut également utiliser des tirants ancrés à leur extrémité opposée à la tte de clou.

Dans une réalisation particulière, les points d'ancrage, qui peuvent tre par exemple des clous ou des tirants, comportent au moins un élément incurvé servant d'appui au lien flexible.

Cet élément incurvé peut tre une barre incurvée ou encore une une tte moulée incurvée à plusieurs branches. La courbure de la barre ou de la tte moulée a pour fonction de retenir le lien en l'empchant de glisser.

Lorsque les clous sont très espacés, ou lorsqu'ils sont espacés irrégulièrement, ils comportent à leur extrémité extérieure des éléments de fixation tels que des cosses auxquelles des barres de répartition sont fixées. Des éléments de fixation, tels que des étriers, peuvent alors tre montés sur ces barres de répartition à des emplacements choisis.

Les points de fixation du lien sur la structure de parement peuvent tre constitués de nombreuses façons. A titre d'exemple non limitatif, ils peuvent tre constitués par des barreaux qui prennent appui sur la structure de parement, ou de préférence par des étriers accrochés à la structure de parement. Ces derniers peuvent tre prévus suffisamment allongés pour traverser une zone externe de remblai mécaniquement agressive pour le lien flexible, comme par exemple une couche de cailloux.

De la mme manière, le lien flexible continu peut prendre des formes très diverses. Il peut tre métallique, par exemple en acier galvanisé ou en acier inoxydable. Il peut également tre réalisé en un matériau choisi parmi les polymères à haute ténacité, les polyamides, les aramides ou encore les fibres de verre ou de carbone. De préférence, le lien flexible présente la forme d'un ruban ou d'un feuillard. Cette forme est avantageuse car, à égalité de résistance avec un fil ou un câble de section ronde, un lien de section plane tourne beaucoup mieux autour des points d'ancrage et des points de fixation. Les contraintes sont plus équilibrées dans une section plate que dans une section circulaire.

Dans une réalisation particulière, le lien flexible est constitué par une bande formée de mèches de polyester entourée par un gainage en polyéthylène.

Enfin, de nombreuses solutions s'offrent à l'homme du métier pour constituer la structure de parement. Les éléments de parement modulaires peuvent tre constitués par des panneaux de treillis soudés. Ces panneaux peuvent tre assemblés à une couche de pierres ou de cailloux qui donne un aspect proche du parement original. Les éléments de parement modulaires peuvent également tre constitués par des pièces en béton, notamment des panneaux en béton, par un bardage sur une ossature, ou encore par un empilement de blocs préfabriqués constituant des

jardinières.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la Figure 1 est une vue générale en perspective qui illustre le procédé de construction de l'invention ; - la Figure 2 est une vue latérale en élévation du talus représenté sur la Figure 1 ; - les Figures 3 et 4 illustrent une variante particulière du procédé de l'invention ; - les Figures 5 et 6 illustrent une autre variante particulière du procédé de l'invention ; - les Figures 7 à 9 représentent diverses réalisations d'ancrage du lien flexible dans la paroi au moyen de clous enfoncés dans le talus ; et - les Figures 10 à 13 représentent diverses réalisations de la fixation du lien flexible sur la structure de parement.

On a représenté sur la Figure 1 une vue générale en perspective qui illustre le procédé de l'invention. La référence 2 désigne une structure existante à consolider, dans l'exemple un sol. Ce sol est limité à sa partie supérieure par un terre-plein 4 qui constitue le terre-plein d'origine qui supporte une charge comme une voie de circulation ou une construction. Le terre- plein 4 est limité latéralement par une face 6 très inclinée par rapport à l'horizontale 8. Dans l'exemple représenté, la face 6, que l'on peut appeler aussi paroi, n'est pas doublée par un mur, par exemple un mur de pierre. Elle constitue donc un simple talus. Le sol 2 pourrait également tre soutenu par un empilement de pierres sèches ou maçonnées.

Afin de soutenir le sol 2, on construit, conformément à l'invention, un ouvrage de soutènement. Cet ouvrage comporte

une paroi 10 appelée structure de parement, espacée de la paroi 6 (talus) de manière à délimiter un certain espace entre la paroi 6 et la structure 10. Cette distance 12, mesurée au pied de la structure 10, peut varier d'environ 0,5 mètre à plusieurs mètres. On remarque également que l'angle d'inclinaison de la structure 10 est plus proche de la verticale que l'angle du talus 6. De la sorte, la distance entre la structure et le talus va en augmentant au fur et à mesure que l'on se déplace vers le haut. On note en particulier que le terre-plein 14 compris entre la partie supérieure du talus 6 et la partie supérieure de la structure de parement 10 est plus large que la distance 12. On augmente ainsi l'espace disponible sur le terre-plein 4.

Afin d'équilibrer le poids du remblai 6, la structure de parement 10 doit tre ancrée au sol 2 par des ancrages prévus à la surface du talus 6. Dans l'exemple de réalisation représenté, les ancrages sont constitués par les ttes 18 de clous 20 enfoncés dans le sol 2. Les clous 20 sont constitués par des éléments linéaires mécaniquement résistants comme des barres ou des tubes d'acier. Ils peuvent tre enfoncés à force par battage. On peut également forer des trous dans le sol 2, introduire les clous dans le forage et les sceller par un coulis. Ces clous sont répartis aussi régulièrement que possible sur la surface du talus 6. Ils sont, par exemple, disposés en une série de rangées horizontales. La présence des clous 20 améliore les propriétés de résistance mécanique du sol 2 et contribue à son renforcement.

La structure de parement 10 comporte des points de fixation 22 situés au regard des ancrages 18. Les points de fixation 22 sont répartis sur la surface de la structure de parement en rangées horizontales situées de préférence au mme niveau que les rangées des ttes 18 des clous 20. Un lien flexible continu 24 relie les ancrages 18 du sol 2 aux points de fixation 22 de la structure 10. Le lien 24 est fabriqué en une ou plusieurs

matières résistant aux contraintes mécaniques imposées par les phases de construction et au chargement permanent et aux surcharges pendant une durée de plusieurs dizaines d'années, et mme de l'ordre d'un siècle. Il est également résistant à la corrosion. Il peut tre réalisé en un métal tel que l'acier galvanisé ou l'acier inoxydable. Il peut également tre réalisé en matière plastique, par exemple en polymère (polyester à haute ténacité, polyamide ou aramide) ou encore en fibres de verre ou de carbone. Le lien 24 est continu sur plusieurs mètres, voire sur plusieurs dizaines de mètres. Il est tendu entre la tte 18 des clous 20 et les points de fixation 22. Il présente l'avantage de s'adapter au moment de la construction aux différences de distance et de position entre la paroi 10 à créer et les ttes 18 des clous. De ce fait, il est aisé à mettre en place. Il présente en outre l'avantage d'tre bon marché.

Après la mise en place de la structure de parement 10 et sa fixation au moyen des liens 22, l'espace compris entre le talus 6 et la structure 10 est remblayé avec un matériau de caractéristiques choisies pour achever l'ouvrage. Dans une variante de réalisation, il est possible de prévoir une couche 26 de cailloux ou de pierres sèches juste en dessous de la structure de parement 10 afin de donner à l'ouvrage une esthétique agréable.

On a représenté sur la Figure 2 une vue latérale en élévation du talus représenté sur la Figure 1. Bien que la structure de parement puisse tre réalisée en un panneau unique, elle est, de préférence, constituée de panneaux modulaires assemblés. On a illustré sur la Figure 2 un procédé de l'invention dans lequel le remblai 16 est réalisé en six levées de terre formées l'une après l'autre jusqu'à atteindre la hauteur du talus. La hauteur de chaque levée est égale à la hauteur d'un élément modulaire 30. Dans une première étape, le talus est consolidé par clouage. Le clouage se fait de préférence de haut en bas,

en commençant par la partie supérieure du talus 6. On progresse vers le bas en enlevant les pierres ou les éléments instables (ligne en traits mixtes 32), de manière à obtenir un talus présentant une surface ferme et stable à court terme.

L'opération de clouage et de rectification du talus terminée, on dispose une première rangée d'éléments modulaires 30, constituée par exemple par des panneaux de treillis soudés placés au pied de l'ouvrage. Les panneaux 30 sont placés à une distance 12 de la partie inférieure du remblai, comme on l'a expliqué précédemment (Figure 1). Ils sont ancrés au talus par deux liens souples. Un lien inférieur 241 relie les ttes 18 des clous 201 de la rangée inférieure au point de fixation 22 situé à la partie inférieure des éléments 301 de la première rangée. De la mme manière, un lien flexible 242 relie successivement les ttes 182 des clous 202 de la deuxième rangée au point de fixation 222 prévu à la partie supérieure des éléments modulaires 301 de la première rangée. L'espace compris entre les éléments modulaires 301 de la première rangée et la partie inférieure du talus est alors remblayé. Les éléments 301 sont alors maintenus, d'une part, par la poussée des terres et les fortes tractions exercées sur les liens 241 et 242. On peut alors passer à la réalisation de la seconde levée de remblai.

A cet effet, une seconde rangée de panneaux modulaires 3°2 est disposée au-dessus de la première, la partie inférieure de ces panneaux prenant appui sur le bord intérieur des panneaux de la première rangée. On maintient la partie supérieure des panneaux de la deuxième rangée au moyen d'un lien flexible 243. Il n'est pas nécessaire de prévoir un nouveau lien à la partie inférieure de ces panneaux étant donné qu'ils sont maintenus en appui sur le bord supérieur des panneaux de la première rangée.

On remblaie alors l'espace compris entre les panneaux de la deuxième rangée et la partie inférieure du talus, puis on renouvelle le mme cycle jusqu'à l'achèvement de l'ouvrage. On notera que la dernière rangée de panneaux 306 est maintenue par un lien flexible 247 qui est fixé au mme clou 20 que le lien

flexible 246 qui maintient les panneaux 305 de la rangée inférieure.

Pendant la réalisation des opérations décrites en référence à la Figure 2, il est nécessaire de maintenir provisoirement les panneaux modulaires 301 espacés de la paroi du talus 6 jusqu'à ce qu'ils puissent tre tenus naturellement en recevant la poussée du remblai. Plusieurs méthodes permettent d'atteindre ce résultat. Sur les Figures 3 et 4, un élément allongé 34, appelé"buton", est interposé entre le talus 6 et la face du panneau 30 dirigée vers le talus, de manière à maintenir l'écartement souhaité. Simultanément, la partie supérieure des panneaux 30 est maintenue appliquée contre les butons 34 par le lien flexible 242. Les panneaux 301 sont ainsi maintenus provisoirement jusqu'au comblement du remblai (Figure 4), la poussée du remblai s'exerçant sur la face intérieure des panneaux 30 (voir flèches), les butons 34 peuvent tre retirés et tre réutilisés pour réaliser le blocage des panneaux de la rangée supérieure.

On a représenté sur les Figures 5 et 6 un deuxième procédé pour maintenir provisoirement les panneaux 30. La rangée inférieure ayant été réalisée, un guide 36, par exemple un bastaing de bois, comportant un crochet 38, est accroché à l'extérieur des panneaux 30 de la structure de parement. Les panneaux 302 de la deuxième rangée prennent appui sur le guide 36 pendant le remblaiement de l'espace compris entre le talus 6 et la deuxième rangée de panneaux. Le remblaiement terminé, on pose le lien flexible 243 entre les ancrages 183 constitués par les ttes des clous 203 fichés dans le talus et les points de fixation 223 prévus à la partie supérieure des panneaux 302. La poussée du remblai est alors équilibrée par la traction du lien 243. On peut alors décrocher le guide 36 et le réutiliser pour réaliser le niveau suivant du remblai.

On a représenté sur les Figures 7 à 9 diverses réalisations de

l'ancrage du lien dans le sol 2 du talus. Sur la Figure 7, les clous 20 sont constitués par des tubes enfoncés dans le sol par battage, c'est-à-dire en frappant sur leur extrémité libre. La tte 18 du clou 20 comporte une barre incurvée qui est simplement soudée à l'extrémité du tube 20. Comme on le remarque, le lien flexible 24 passe deux fois sur la barre 18.

Toutefois, dans le cas général, le lien 24 n'est fixé qu'une seule fois à un ancrage donné d'un tube 20. On remarquera également que le lien 24 présente la forme d'un ruban qui s'adapte facilement au diamètre extérieur cylindrique de la barre soudée.

Sur la Figure 8, le clou 20 est constitué par une barre pleine, filetée à son extrémité libre. Une tte moulée 18 à deux branches incurvées est fixée à l'extrémité filetée de la barre 20 au moyen d'un boulon 37. Le lien flexible 24 passe sur chacune des deux branches de la tte moulée.

On a représenté sur la Figure 9 une vue en perspective d'un mode de réalisation qui est utilisé de préférence lorsque l'espacement entre les clous 20 est très important, en particulier lorsqu'il est plus important que l'espacement entre les points de fixation de la structure de parement 10. Chaque clou 20 comporte à son extrémité libre une cosse 40 soudée. La cosse 40 se termine par une languette 42 repliée et fixée par un boulon 44, de manière à délimiter une boutonnière dans laquelle une barre ou un tube de répartition 46 également appelé lisse peut tre introduit. Comme on le remarque sur la Figure 9, la lisse 46 présente une longueur importante, par exemple plusieurs mètres, de manière à pouvoir tre retenue par plusieurs clous. Des étriers peuvent alors tre accrochés sur la lisse 46 entre deux clous 20 successifs. Par exemple, sur la Figure 9, deux étriers, constituant deux ancrages 18, sont interposés entre les deux clous 20. Le nombre des ancrages 18 peut ainsi tre égal au nombre des points de fixation 22 de la structure de parement, de telle sorte que le lien flexible 24

prend une forme régulière entre les points de fixation 22 et les ancrages 18. Sur la Figure 9, les points de fixation de la structure de parement sont constitués également par des étriers accrochés aux barres principales des treillis soudés constituant les éléments modulaires 30.

On a représenté sur les Figures 10 à 13 diverses variantes de réalisation des points de fixation du lien flexible 24 sur la structure de parement 10. Sur la Figure 10, le lien flexible 24 est fixé par un étrier 22 aux barres principales 48 des treillis métalliques constituant la structure de parement, de la mme manière que représenté sur la Figure 9. Toutefois, dans cette variante de réalisation, l'étrier présente une grande longueur, de manière que son extrémité sur laquelle passe le lien flexible 24 se trouve à l'extérieur d'une zone de cailloux 26 (voir Figure 1) placée contre la structure de parement 10.

Les cailloux 26 ont pour but de donner un aspect esthétique attrayant à l'ouvrage de soutènement, mais ils sont agressifs pour le lien 24 et ils pourraient l'endommager. C'est pourquoi les étriers sont conçus de manière à tre suffisamment allongés pour que la fixation du lien se trouve dans la terre meuble du remblai.

Sur la Figure 11, le lien flexible 24 est simplement maintenu par un barreau rigide 22 placé à proximité d'une barre principale 48 de la structure de treillis soudé constituant le parement 10. Le barreau peut ne pas tre fixé. Il est alors simplement maintenu contre le treillis par la traction exercée par le lien souple 24.

On a représenté sur les Figures 12 et 13 des points de fixation adaptés à un panneau rigide, par exemple à un panneau de béton.

Sur la Figure 12, deux anneaux 50 sont scellés dans la paroi de béton. Les anneaux 50 sont disposés dans un plan horizontal. Un barreau, constituant un point de fixation 22, est glissé à l'intérieur des deux anneaux 50 et le lien flexible 24

s'enroule autour du barreau 22. Le barreau est maintenu par la traction exercée par le lien souple, sans autre fixation.

Sur la Figure 13, deux anneaux 52 disposés dans un plan horizontal et au mme niveau sont scellés dans la paroi de béton constituant la structure de parement 10. Un étrier 22 similaire aux étriers utilisés dans les variantes de réalisation décrites précédemment est accroché par ses deux extrémités à chacun des anneaux 52. Le lien flexible 24 passe sur l'étrier 22.




 
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