On sait qu'un laminoir comprend, d'une façon générale, une cage de maintien ayant deux colonnes écartées entre lesquelles sont disposés un ensemble de cylindres superposés à axes sensiblement parallèles et comportant, au moins, deux cylindres de travail, respectivement supérieur et inférieur qui définissent un entrefer de passage du produit à laminer et prennent appui, du côté opposé au produit, respectivement sur deux cylindres de soutien. Chaque cylindre est monté rotatif, à ses extrémités, sur des paliers portés par des pièces de support appelées empoises, qui sont montées coulissantes dans des fentres ménagées dans les deux colonnes de la cage, parallèlement à un plan de serrage sensiblement vertical dans lequel sont placés sensiblement les axes des cylindres. A cet effet, chaque empoise est munie, de part et d'autre du plan de serrage, de faces de glissement coopérant avec des faces de guidage correspondantes ménagées sur les deux côtés de la fentre correspondante de la cage.

Du fait que les cylindres de travail ont un diamètre plus faible que les cylindres de soutien, leurs empoises sont plus étroites et leurs faces de guidage doivent donc tre plus resserrées. Dans les anciennes cages de laminage, ces faces de guidage sont souvent ménagées sur des jambages solidaires des empoises des cylindres de soutien et s'étendant vers le plan de laminage Plus récemment, on a proposé de ménager les faces de guidage des empoises de travail sur les extrémités de pièces de guidage solidaires de la cage et s'étendant en saillie dans chaque fentre, de part et d'autre du plan de serrage.

Des vérins hydrauliques dits d'équilibrage, permettent de régler les positions relatives des cylindres pour l'engagement du produit ou pour le démontage des cylindres.

Au cours du laminage, les cylindres de travail ont tendance à s'écarter l'un de l'autre et l'entrefer entre les génératrices en regard doit tre maintenu par application d'un effort de serrage entre les empoises des cylindres de soutien. La force de laminage à exercer sur le produit pour obtenir un certain taux de réduction d'épaisseur dépend, en particulier, du diamètre des cylindres de travail qui détermine la longueur de la zone de réduction dans laquelle s'écoule le métal ainsi que des caractéristiques mécaniques et métallurgiques de celui-ci telles que sa limite élastique et sa composition, par exemple acier courant à bas carbone faiblement allié, acier inoxydable, acier allié, etc.

Les cages de laminage utilisées dans l'industrie métallurgique peuvent présenter plusieurs types de configuration selon la nature du produit à traiter.

Les laminoirs les plus courants, en particulier pour les productions importantes, sont de type « quarto » comportant deux cylindres de travail associés, chacun, à un cylindre de soutien de plus grand diamètre, ou bien de type « sexto » dans lesquels des cylindres intermédiaires sont interposés entre chaque cylindre de travail et le cylindre de soutien correspondant. Cette disposition permet, en particulier, de décaler axialement, l'un par rapport à l'autre, les deux cylindres intermédiaires afin d'appliquer l'effort de laminage, non pas sur toute la table des cylindres, mais seulement sur la largeur du produit. On réduit ainsi les déformations des cylindres et l'on obtient un produit de meilleure planéité.

Par ailleurs, l'utilisation de cylindres intermédiaires permet d'utiliser des cylindres de travail de plus petit diamètre et, ainsi, de diminuer la force de laminage nécessaire pour une mme réduction d'épaisseur.

D'autre part, du fait que les efforts de serrage sont appliqués, normalement, entre les deux extrémités des deux cylindres de soutien et que le produit laminé, de largeur variable, ne couvre généralement pas totalement la longueur des cylindres de travail, chaque cylindre peut fléchir sous l'action des efforts appliqués. II en résulte une variation d'épaisseur de l'espace de passage de la bande entre les cylindres de travail qui engendre des défauts de profil et de planéité.

En outre, les efforts appliqués lors du laminage étant extrmement importants, il se produit nécessairement un léger aplatissement de la face externe de chaque cylindre, dû à la pression dite de Hertz.

Il se produit donc, au cours du laminage, des défauts de planéité que l'on peut mesurer en aval du laminoir, afin de les corriger.

A cet effet, depuis quelques années, on a mis au point des systèmes perfectionnés permettant de moduler la répartition des contraintes appliquées sur le produit au cours du laminage.

Dans un système couramment utilisé, on applique des efforts contrôlés de flexion sur les deux extrémités de l'arbre de chaque cylindre de travail afin de réaliser des effets de cambrage permettant de corriger la répartition des contraintes. A cet effet, on peut utiliser les vérins d'équilibrage servant à régler l'écartement des cylindres de travail.

Ces vérins peuvent tre interposés entre les empoises des cylindres de travail. Une telle disposition, cependant, rend plus difficile l'alimentation des vérins en fluide hydraulique et l'on préfère, généralement, monter les vérins dans les pièces de guidage des empoises qui, dans les installations récentes, sont souvent ménagées en saillie sur des pièces massives fixées, de chaque côté de la fentre, sur les deux montants de chaque colonne de la cage. Il est plus facile, en effet, de monter les circuits hydrauliques sur ces pièces qui sont appelées, pour cette raison « blocs hydrauliques ».

Dans ce cas, les vérins coopèrent avec des organes d'appui appelés souvent « oreilles » ménagés sur chaque côté latéral de l'empoise, de part et d'autre du plan de serrage.

Habituellement, on réalise un cambrage dit positif, par écartement des empoises des deux cylindres de travail pour compenser une surépaisseur de la partie centrale du produit mais il est souvent intéressant d'avoir aussi la possibilité de réaliser un cambrage dit négatif, par resserrement de empoises des deux cylindres de travail, pour compenser une surépaisseur des bords du produit.

Pour réaliser un cambrage dans les deux sens, on peut utiliser des vérins à simple effet agissant chacun dans un sens de cambrage mais une telle disposition complique la réalisation des blocs hydrauliques puisque, de chaque côté du plan de serrage, l'empoise doit tre associée à deux vérins agissant chacun dans un sens. Or, au niveau des cylindres de travail et à

proximité de la bande, l'espace disponible est assez limité et rend difficile l'implantation d'un tel nombre de vérins.

Pour réduire le nombre de vérins, on utilise donc souvent des vérins à double effet dont la tige est fixée sur l'empoise, afin d'agir dans les deux sens.

Dans les laminoirs dits « sexto », les efforts de cambrage peuvent aussi tre appliqués sur les cylindres intermédiaires qui sont interposés entre chaque cylindre de travail et le cylindre de soutien associé et peuvent, en outre, tre déplacés axialement, en des sens opposés, afin d'appliquer l'effort de laminage, seulement sur la largeur du produit, ce qui permet d'obtenir un produit de meilleure planéité.

Du fait que les défauts de planéité sont plus faciles à corriger sur un laminoir sexto à petits cylindres, on utilise souvent ce type de laminoir pour le laminage des épaisseurs relativement faibles.

Cependant, il arrive que l'épaisseur du produit à laminoir doive varier sur une grande amplitude, en particulier pour le laminage de métaux non ferreux.

Or, l'utilisation de cylindres de petit diamètre rend plus difficile l'engagement du produit entre les cylindres et peut conduire à un refus d'engagement.

Pour résoudre ce problème, on a proposé, dans le document JP-A- 63 013 603, d'utiliser des cylindres de travail d'assez grand diamètre, en montage quarto, pour les épaisseurs importantes et de remplacer chaque cylindre de travail par un ensemble comportant un cylindre intermédiaire et un cylindre de travail de plus petit diamètre, pour passer ainsi dans une configuration sexto mieux adaptée aux faibles épaisseurs.

Pour utiliser les mmes vérins de cambrage, les empoises des cylindres de travail en quarto et des cylindres intermédiaires en sexto sont adaptées de façon que leurs oreilles d'appui se trouvent sensiblement au mme niveau dans chacune des configurations.

En revanche, les vérins de cambrage des cylindres de travail en sexto ne sont pas utilisés dans le montage quarto.

Une telle disposition permet donc de s'adapter facilement à une variation importante de l'épaisseur du produit à laminer, par exemple pour

le laminage d'une brame de cuivre ou d'aluminium dans une cage réversible.

Or, il est apparu, mme dans le cas où le laminoir n'est pas prévu pour une variation notable de l'épaisseur du produit, il serait intéressant d'avoir la possibilité de modifier rapidement la configuration de la cage afin de s'adapter, non pas à une variation d'épaisseur, mais à une modification des caractéristiques du produit à laminer, par exemple sa dureté.

On a découvert, en effet, qu'un tel changement de configuration permettrait de s'adapter facilement aux besoins des utilisateurs qui évoluent constamment dans le sens d'une diversification des qualités demandées.

C'est ainsi que, dans l'industrie automobile, on s'oriente vers l'utilisation d'aciers ayant des nuances très précises permettant d'obtenir des performances élevées.

En outre, on cherche à diminuer, autant que possible, le poids des produits fabriqués sans en diminuer la résistance et l'on demande donc, pour les mmes performances, des tôles ayant des épaisseurs de plus en plus fines qui nécessitent des taux de réduction élevés, tout en maintenant les mmes exigences de régularité d'épaisseur, de planéité et de qualité de surface.

Par exemple, pour la tôle de carrosserie, on a vu apparaître successivement les nuances appelées, dans le commerce, CQ, DQ, DDQ, EDDQ dont la limite élastique s'étende de Olp 50 p ini que des aciers très durs ayant une haute limite élastique (HSLA) pouvant aller jusqu'à 600 Mpa. A l'opposé, on demande également des aciers très mous (IF) à très bas carbone, dont la limite élastique est de l'ordre de 160 IsAPa.

D'autre part, mme le processus de laminage doit pouvoir s'adapter à la qualité des aciers traités, par exemple pour tenir compte du fait que, dans un laminoir tandem, le laminage détermine, par écrouissage, une augmentation progressive de la dureté du produit et, par conséquent, de l'effort de laminage à appliquer pour une mme réduction d'épaisseur, d'une cage à la suivante.

De ce fait, les moyens d'application de l'effort de serrage risquent d'tre saturés en effort si la dureté du produit de départ est trop élevée.

Dans le cas, par exemple, d'un laminoir tandem, on a la possibilité d'adapter la configuration des cages successives à une augmentation de dureté du produit en utilisant d'abord une ou plusieurs cages quarto suivies de cages sexto ou de cages dites Z. High qui permettent, comme on le sait, de diminuer encore le diamètre des cylindres de travail.

Cependant, la cage elle-mme doit tre adaptée à la configuration, car la hauteur de la fentre dans laquelle doivent tre enfilées les empoises superposées dépend du nombre de cylindres et de leurs diamètres.

De plus, la hauteur des blocs hydrauliques dépend également de la configuration puisqu'il faut prévoir, dans une cage sexto, des pièces d'appui et de guidage pour les cylindres intermédiaires.

Par ailleurs, comme indiqué plus haut, il est nécessaire de disposer de différents moyens pour améliorer la planéité et la qualité de surface du produit laminé. Par exemple, outre les dispositifs de cambrage décrits plus haut, il est intéressant d'avoir la possibilité de moduler la force de laminage le long de la génératrice de contact avec le cylindre de travail ou le cylindre intermédiaire, en transmettant l'effort de laminage au moyen d'un cylindre comprenant une enveloppe montée tournante autour d'un arbre fixe et prenant appui sur celui-ci par l'intermédiaire d'une série de vérins permettant de faire varier la répartition des contraintes le long de la génératrice d'appui.

Tous ces dispositifs, ainsi que d'autres perfectionnements, développés depuis plusieurs années, ont permis, dans la technique du laminage à froid, en particulier en laminoir tandem, d'améliorer sans cesse la qualité du produit final. Toutefois, ces dispositifs sont coûteux et ne sont donc rentables qu'à partir d'un certain volume de production, d'autant plus que cette rentabilité doit se maintenir pendant plusieurs années pour justifier le montant des investissements.

Pour résoudre un tel problème, l'invention va permettre d'étendre la gamme de production d'une installation de laminage, en donnant la possibilité d'adapter la configuration du laminoir aux caractéristiques structurelles et dimensionnelles du produit à traiter afin de passer, par exemple, d'une configuration quarto à une configuration sexto ou, mme, à une configuration dite « Z. High ».

Cependant, ce changement de configuration doit s'effectuer très rapidement car on a tendance, dans les installations modernes, à travailler en ligne continue en soudant bout à bout des bandes métalliques de qualités différentes et il faut donc que le temps de changement de configuration soit compatible avec les autres opérations à effectuer en ligne.

Or, dans la disposition du document JP-A-63 013 603, il est nécessaire d'utiliser des vérins à double effet pour réaliser un cambrage dans les deux sens, respectivement positif et négatif.

De ce fait, les tiges des vérins doivent tre fixées de façon amovible sur les empoises et ces opérations de démontage et remontage des vérins allongent le temps nécessaire au changement de configuration. Un tel inconvénient peut tre accepté lorsque l'on doit simplement s'adapter à un changement d'épaisseur du produit. En revanche, si la configuration du laminoir est modifiée, selon l'invention, de façon à s'adapter à un changement du produit à laminer, il est nécessaire de réduire au maximum le temps de remplacement des cylindres.

Pour ne pas avoir à démonter les vérins de cambrage, il est donc préférable d'utiliser uniquement des vérins à simple effet qui prennent appui dans un seul sens sur les empoises sans tre reliés à celles-ci.

Cependant, comme indiqué plus haut, ceci double le nombre de vérins et il est alors difficile de trouver l'espace nécessaire au niveau des cylindres de travail et à proximité de la bande dont le défilement doit, normalement, tre poursuivi.

Or, il faut autant que possible, que les vérins de cambrage restent fixés sur la cage.

Par ailleurs, les cylindres et en particulier les cylindres de travail s'usent en service et doivent tre périodiquement retirés pour nettoyage et rectification de leur surface. Leur diamètre varie donc sur un certain plage.

Pour permettre un remplacement immédiat, on dispose donc, pour chaque catégorie, d'un ensemble de cylindres ayant sensiblement le mme diamètre, à la plage d'usure près.

Ces cylindres sont, cependant, très coûteux et il faut, autant que possible, en limiter le nombre.

De plus, chaque cylindre est porté par deux empoises qui sont également des organes complexes et coûteux. Leur démontage est assez long et il est donc préférable, pour un remplacement, de retirer en bloc le cylindre avec ses empoises pour le remplacer par un nouveau cylindre muni à l'avance de ses empoises. Ceci impose, cependant, de disposer d'un grand nombre d'empoises.

L'invention a pour objet de résoudre l'ensemble de ces problèmes grâce à un procédé et une installation permettant de changer facilement et rapidement la configuration d'un laminoir afin de mieux s'adapter à la nature du produit à laminer. L'invention permet, en outre, d'utiliser les mmes cylindres avec leurs empoises dans plusieurs configurations et, ainsi, de limiter le nombre de cylindres et d'empoises dont l'installation doit tre équipée.

Conformément à l'invention, on équipe le laminoir d'au moins deux types de cylindres de travail ayant au moins deux diamètres différents, respectivement un plus grand et un plus petit diamètre et, en conservant la mme cage, les mmes moyens d'application d'efforts de serrage et de cambrage et le mme type de cylindres de soutien, on fait passer le laminoir d'une configuration quarto à une configuration sexto et inversement, en changeant seulement la disposition des cylindres interposés entre les cylindres de soutien, les cylindres de plus grand diamètre étant utilisés, dans la configuration quarto comme cylindres de travail et, dans la configuration sexto comme cylindres intermédiaires interposés respectivement entre chaque cylindre de soutien resté en place et un cylindre de plus petit diamètre utilisé comme cylindre de travail.

De façon particulièrement avantageuse, on équipe le laminoir de trois types de cylindres de travail ayant respectivement un grand, un moyen et un petit diamètre et l'on donne au laminoir l'une ou l'autre d'au moins trois configurations, respectivement au moins une configuration quarto dans laquelle les cylindres de grand ou de moyen diamètre sont utilisés comme cylindres de travail, une configuration sexto dans laquelle les cylindres de moyen diamètre sont utilisés comme cylindres de travail et les cylindres de grand diamètre comme cylindres intermédiaires et une configuration sexto de type Z. High dans laquelle les cylindres de petit diamètre sont utilisés comme cylindres de travail et les cylindres de moyen

diamètre comme cylindres intermédiaires entre chaque cylindre de travail de petit diamètre et un cylindre de soutien.

Selon une autre caractéristique préférentielle du procédé, on utilise, comme vérins de cambrage positif ou négatif, des vérins à simple effet qui prennent appui dans un seul sens sur les empoises.

D'autre part, chaque cylindre reste équipé de ses empoises, celles-ci pouvant tre simplement retournées selon la position du cylindre dans la cage.

Grâce à l'invention, tous les moyens d'application et de réglage de la répartition des efforts de serrage restent en place dans la cage lors d'un changement de configuration. Cependant, dans la mesure où les cylindres d'un mme type ont, après rectification, des diamètres variant sur une certaine plage, il peut tre avantageux, pour une configuration quarto, de mettre en place dans la cage des cylindres de soutien de plus gros diamètre que pour une configuration sexto.

En outre, il est à noter que, pour la maintenance et les rechanges, l'invention permet de superposer les plages d'usures des cylindres de travail et intermédiaires et, ainsi, à avoir une plage d'usure totale des cylindres plus grande mme si un retraitement en surface est à refaire. De mme, pour les cylindres de soutien, l'invention permet d'associer les plages d'usure afin d'augmenter la plage totale.

L'invention couvre également un laminoir perfectionné pour la mise en oeuvre du procédé, comprenant, d'une façon générale, une cage de maintien, un ensemble de cylindres superposés montés rotatifs, chacun, sur deux empoises, des moyens d'application d'un effort de serrage et des moyens d'application d'efforts verticaux de cambrage, au moins sur les empoises des cylindres de travail, respectivement dans un sens positif d'écartement desdites empoises par rapport au plan de laminage et dans un sens négatif de rapprochement et comprenant, de chaque côté du plan de serrage, deux ensembles de vérins hydrauliques de cambrage, respectivement supérieur et inférieur, qui coopèrent avec des organes d'appui ménagés sur les côtés de chaque empoise, de part et d'autre du plan de serrage.

Conformément à l'invention, le laminoir est équipé d'au moins deux paires de cylindres de travail ayant au moins deux diamètres différents et

utilisables comme cylindre de travail à l'intérieur d'une mme cage dans au moins deux configurations du laminoir, respectivement une configuration quarto dans laquelle les deux cylindres de plus grand diamètre sont utilisés comme cylindre de travail et une configuration sexto dans laquelle les deux cylindres de plus petit diamètre sont utilisés comme cylindre de travail et les cylindres de plus grand diamètre comme cylindres intermédiaires disposés, respectivement, entre chaque cylindre de travail de plus petit diamètre et le cylindre de soutien correspondant, en conservant, dans les deux configurations, la mme cage, le mme type de cylindres de soutien et les mmes moyens d'application d'efforts de serrage et d'efforts de cambrage.

Dans un mode de réalisation préférentiel, le laminoir est équipé d'au moins trois paires de cylindres ayant respectivement un grand, un moyen et un petit diamètre et utilisables comme cylindres de travail à l'intérieur d'une mme cage dans au moins trois configurations du laminoir, respectivement au moins une configuration quarto dans laquelle les cylindres de grand ou de moyen diamètre sont utilisés comme cylindres de travail, une configuration sexto dans laquelle les cylindres de moyen diamètre sont utilisés comme cylindres de travail et les cylindres de grand diamètre comme cylindres intermédiaires et une configuration sexto de type Z. High dans laquelle les cylindres de petit diamètre sont utilisés comme cylindres de travail associés à des moyens d'appui latéraux et les cylindres de moyen diamètre comme cylindres intermédiaires.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, pour le changement de configuration, les cylindres restent équipés de leurs empoises et les organes d'appui des empoises, au moins des cylindres de plus grand diamètre, sont décalés en hauteur par rapport à l'axe de rotation du cylindre, de façon que, après déplacement en hauteur du cylindre de plus grand diamètre et retournement de 180° de ses empoises autour de l'axe, les organes d'appui dudit cylindre se trouvent sensiblement au mme niveau par rapport au plan de laminage, respectivement dans la configuration quarto et dans la configuration sexto, et que les mmes vérins de cambrage agissent dans le sens positif sur les mmes empoises, respectivement en position de travail dans la

configuration quarto et, après retournement, en position intermédiaire dans la configuration sexto.

Dans un mode de réalisation préférentiel, les organes d'appui des empoises des deux cylindres de travail qui, de façon classique, s'étendent en saillie par rapport aux faces de glissement correspondantes, sont placés, dans chaque configuration, sensiblement au niveau du plan de laminage et chaque organe d'appui d'une première empoise de travail placé sur un premier côté du plan de laminage est muni d'un évidement de passage de la tige d'un vérin de cambrage placé sur ledit premier côté et traversant le plan de laminage pour prendre appui, dans le sens positif, sur un organe d'appui correspondant de la seconde empoise de travail placée sur le second côté de plan de laminage et munie d'un évidement de passage de la tige d'un vérin de cambrage placé sur ledit second côté et traversant le plan de laminage pour prendre appui, dans le sens positif, sur l'organe d'appui de la première empoise de travail.

Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, les ensembles de vérins de cambrage, respectivement supérieur et inférieur, sont centrés sensiblement dans deux plans parallèles au plan de serrage et écartés symétriquement de part et d'autre de celui-ci.

Comme on l'a indiqué plus haut, chaque colonne de la cage est munie de deux blocs hydrauliques fixés, de part et d'autre du plan de serrage, sur les côtés de la fentre correspondante et comportant des pièces de guidage dans lesquelles sont logées des vérins de cambrage, respectivement supérieur et inférieur, et qui s'étendent en saillie, vers l'intérieur de la cage, jusqu'à une face de guidage parallèle au plan de serrage et coopérant, dans les configurations quarto et sexto, avec une face de glissement correspondante d'une empoise de travail.

Selon une autre caractéristique de l'invention, dans la configuration sexto, les faces de glissement des empoises de plus grand diamètre servant d'empoises intermédiaires, coopèrent avec des faces de guidage ménagées sur des pièces de support montées de façon amovible à l'intérieur de la fentre correspondante de la cage, respectivement, au- dessus et en dessous des deux pièces en saillie du bloc hydraulique, ces pièces de support pouvant tre des jambages fixés, de façon amovible, sur les empoises des deux cylindres de soutien.

Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, chaque pièce en saillie d'un bloc hydraulique porte deux groupes de vérins agissant respectivement vers le plan de laminage et du côté opposé à celui-ci, en prenant appui sur ladite pièce en saillie, et les organes d'appui des empoises sont placés sensiblement sur trois niveaux qui restent les mmes dans toutes les configurations, respectivement un niveau central d'appui des empoises de travail, correspondant sensiblement au plan de laminage, et deux niveaux, respectivement supérieur et inférieur, d'appui des cylindres intermédiaires, placés respectivement au-dessus et en dessous des pièces en saillie des blocs hydrauliques.

De préférence, chaque pièce en saillie d'un bloc hydraulique porte, dans une zone centrale, au moins une paire de vérins opposés agissant respectivement dans le sens de'rapprochement et d'éloignement du plan de laminage et, de part et d'autre de cette zone centrale, deux vérins latéraux agissant dans le sens d'éloignement du plan de laminage.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, chaque empoise d'un cylindre de grand ou moyen diamètre, est constituée de trois parties accolées, respectivement une partie centrale de support d'un palier de centrage du cylindre correspondant et deux parties extrmes de support, chacune, de deux organes d'appui s'étendant de part et d'autre du plan de serrage, fixées sur deux côtés latéraux, perpendiculaires à l'axe, de la partie centrale, d'une façon amovible permettant, d'une part, de solidariser la partie centrale avec les deux parties extrmes pour la transmission des efforts de serrage et, d'autre part, de faire tourner les parties extrmes par rapport à la partie centrale, après désolidarisation des trois parties.

Par ailleurs, la partie centrale de chaque empoise est munie, de chaque côté du plan de serrage, d'un organe d'appui pour au moins un vérin central de cambrage placé sur un premier côté du plan de laminage, ledit organe d'appui comportant au moins un évidement pour le passage de la tige d'au moins un vérin central de cambrage placé de l'autre côté du plan de laminage.

Dans ce cas, chaque bloc hydraulique de cambrage placé sur un côté du plan de serrage, comporte avantageusement un groupe central de vérins comportant au moins deux paires de vérins opposés agissant

respectivement sur les organes d'appui des parties centrales des deux empoises de travail placées de part et d'autre du plan de laminage, chaque paire comprenant deux vérins agissant respectivement dans le sens positif et dans le sens négatif sur un organe d'appui de l'une des empoises, et chaque vérin de cambrage positif d'une première empoise placée sur un premier côté du plan de laminage prend appui de l'autre côté sur le bloc hydraulique et traverse ledit plan de laminage en passant dans un évidement ménagé dans l'organe d'appui correspondant d'une seconde empoise placée de l'autre côté dudit plan de laminage.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la partie centrale d'une première empoise de travail placée sur un premier côté du plan de laminage comprend, sur un premier côté du plan de serrage, un organe d'appui comportant une partie d'appui unique coopérant avec une paire de vérins de cambrage opposés et encadrée par deux évidements, et, sur le second côté du plan de laminage, un organe d'appui comportant deux parties d'appui écartées de part et d'autre d'un évidement unique et coopérant respectivement avec deux paires de vérins opposés commandées en synchronisme, la disposition des organes d'appui et des vérins étant inversée pour la seconde empoise de travail placée de l'autre côté du plan de laminage.

De plus, les dispositions selon l'invention sont applicables à un laminoir comportant des moyens de déplacement axiat, t'un par rapport à l'autre, des cylindres intermédiaires afin d'adapter à la largeur du produit la longueur des cylindres sur laquelle s'exerce l'effort de laminage.

A cet effet, dans un mode de réalisation préférentiel, chaque pièce en saillie, respectivement supérieure ou inférieure d'un bloc hydraulique comporte une partie centrale fixe par rapport à la cage et deux parties latérales mobiles placées de part et d'autre de la partie centrale et montées coulissantes axialement sur le bloc hydraulique, et chaque ensemble de vérins de cambrage, respectivement supérieur ou inférieur, comporte au moins un vérin central prenant appui sur la partie centrale fixe de la pièce en saillie et agissant vers le plan de laminage, et au moins deux vérins latéraux prenant appui respectivement sur les deux parties latérales mobiles de la pièce en saillie et agissant du côté opposé au plan de laminage, chaque empoise comprenant une partie centrale munie, sur

chaque côté, d'un organe d'appui pour au moins un vérin central, et deux parties extrmes accolées de part et d'autre de la partie centrale et munies chacune, de chaque côté du plan de serrage, d'un organe d'appui pour un vérin latéral monté sur une partie mobile correspondante de la pièce en saillie.

D'autres caractéristiques particulièrement avantageuses, qui entrent dans le cadre de protection de l'invention, apparaîtront au cours de la description qui va suivre d'un mode dé réalisation particulier, donné à titre de simple exemple et représenté sur les dessins annexés.

La figure 1 montre, en coupe transversale, un laminoir permettant, selon l'invention, le montage des cylindres en trois configurations, respectivement quarto (a), sexto (b) et Z. High (c).

La figure 2 montre, à échelle agrandie, la disposition des cylindres et de leurs moyens de cambrage, en position de laminage, dans une configuration quarto (a).

La figure 3 montre la disposition des cylindres dans une configuration sexto (b).

La figure 4 montre la disposition des cylindres dans une configuration Z. High (c).

La figure 5 montre, à échelle agrandie, la disposition des cylindres et de leurs moyens de cambrage, en position de démontage dans la configuration sexto (b).

La figure 6 montre, en perspective, un type d'empoise adapté à un cylindre de grand diamètre.

La figure 7 montre, en perspective, un type d'empoise adapté à un cylindre de moyen diamètre.

La figure 8 montre, en perspective, un type d'empoise utilisable pour un cylindre de petit diamètre, dans une configuration Z. High.

La figure 9 et la figure 10 sont des vues partielles en perspective, respectivement, du cambrage positif et du cambrage négatif des cylindres de travail dans une configuration quarto.

La figure 11 et la figure 12 sont des vues partielles, en perspective, des moyens de cambrage, respectivement positif et négatif des cylindres dans une configuration sexto, avec décalage axial des cylindres intermédiaires.

La figure 13 et la figure 14 sont des vues partielles, en perspective, des moyens de cambrage, respectivement positif et négatif des cylindres dans une configuration Z. High, avec décalage axial des cylindres intermédiaires.

La figure 15 montre, en perspective, un bloc hydraulique avec décalage axial dans un sens ou dans l'autre, d'une partie des vérins de cambrage.

Sur la figure 1, on a représenté en coupe transversale, les trois configurations (a), (b), (c) que l'on peut donner à un laminoir selon l'invention.

Ce laminoir comprend, comme habituellement, une cage de support A comportant deux colonnes reliées par une traverse et reposant sur un massif de fondation. Chaque colonne comporte deux montants A1, A2 limitant une fentre A3 dans laquelle sont enfilées les empoises des cylindres.

Dans la configuration quarto représentée sur la figure la, le laminoir comporte deux cylindres de travail C1, C'1 placés de part et d'autre d'un plan de laminage P1 sensiblement horizontal et prenant appui, du côté opposé, sur deux cylindres de soutien S, S'portés, à leurs extrémités, par des paliers non représentés qui sont logés dans des empoises S1, S'1 montées coulissantes dans les fentres A3 de chaque colonne A, parallblement à un plan de serrage P2, généra) vertical, dans lequel sont placés sensiblement les axes des cylindres. Il en est de mme, dans le mode de réalisation représenté sur les dessins, pour les cylindres de travail C1, C'1 qui sont également portés par des empoises E1, E'1 coulissant verticalement.

Ainsi, il est possible, d'une part, de régler l'écartement, ou entrefer, entre les cylindres de travail C1, C'1 en fonction de l'épaisseur brute du produit à laminer, pour permettre l'engagement de celui-ci et, d'autre part, d'exercer un effort de serrage entre les cylindres pour le laminage du produit.

Comme habituellement, dans l'exemple représenté sur les dessins, on utilise des moyens de serrage D tels que vis ou vérins prenant appui, d'un côté sur la cage, à la partie supérieure de chaque fentre A3 et de l'autre, sur les empoises S1 des cylindres de soutien supérieurs S, alors

que les empoises S'1 des cylindres de soutien inférieurs S prennent appui sur la partie inférieure de chaque fentre A3, par l'intermédiaire de moyens de calage non représentés, dont la hauteur peut varier afin de régler le niveau du plan de laminage P1.

Pour permettre les réglages en hauteur des cylindres, chaque empoise S1, S'1 d'un cylindre de soutien S, S'est munie de faces latérales de glissement S2, S'2 qui coulissent le long de faces de guidage conjuguées A4, parallèles au plan de serrage P2, ménagées sur les faces internes des deux montants A1, A2 de la colonne A.

Les empoises E, E'des cylindres de travail C1, C'1 doivent également coulisser verticalement mais elles ont une largeur plus faible en raison du diamètre réduit des cylindres de travail C1, C'1. C'est pourquoi, chaque fentre A3 de la cage est munie, au niveau du plan de laminage P1, de pièces d'appui et de guidage B1, B2 appelées généralement « blocs hydrauliques » pour les raisons indiquées plus haut. Chaque empoise E est donc montée coulissante le long de faces de guidage ménagées sur les extrémités de parties F, F'des deux blocs hydrauliques qui s'étendent en saillie, à partir des deux côtés de la fentre A3, vers l'intérieur de celle-ci.

Ces parties en saillie F, F'portent, d'autres part, des ensembles de vérins V, V'exerçant des efforts de cambrage sur les empoises E, E'des deux cylindres de travail C1, C'1.

D'une façon générale, ces dispositions sont bien connues et ne nécessitent pas une description détaillée.

Il est à noter, cependant, que, comme le montre chaque dessin en deux demi-coupes, de part et d'autre de l'axe vertical, le diamètre de chaque type de cylindres peut varier sur une certaine plage car, comme indiqué plus haut, il est nécessaire de rectifier périodiquement, par usinage, la face externe des cylindres dont la qualité de surface peut se détériorer à la longue. C'est le cas, en particulier, des cylindres de travail qui sont au contact du produit laminé. Mais les autres cylindres, intermédiaires ou de soutien, doivent aussi tre remplacés après un certain temps d'usage, par de nouveaux cylindres rectifiés.

Une installation de laminage doit donc tre équipée de plusieurs exemplaires de cylindres de chaque type ayant, à l'état neuf, un diamètre déterminé qui peut diminuer ensuite sur une certaine plage d'usure, au fur

et à mesure des rectifications successives. Chaque cage doit donc tre équipée de moyens de serrage et de guidage des cylindres s'étendant sur une plage de réglage qui dépend non seulement de la variation d'épaisseur du produit mais aussi du nombre de cylindres et de leurs diamètres.

Comme le montrent les trois vues, a, b, c, de la figure 1, l'invention permet de donner à un mme laminoir l'une ou l'autre de trois configurations respectivement quarto (a), sexto (b) ou Z. High (c), en conservant la mme cage A, les mmes cylindres de soutien S, S', les mmes moyens D d'application de l'effort de serrage, les mmes blocs hydrauliques B1, B2 et les mmes moyens de cambrage V, V.

Sur les figures 2,3 et 4 on a représenté respectivement, en coupe transversale et pour chaque configuration (a), (b), (c), la partie centrale de la cage, comprise entre les cylindres de soutien.

Dans la position de laminage représentée sur ces figures, les cylindres sont appuyés les uns sur les autres le long d'une génératrice commune, les deux cylindres de travail C1, C'1 étant écartés, simplement, d'un entrefer correspondant à l'épaisseur à donner au produit à laminer.

D'une façon générale l'encombrement en hauteur de l'ensemble des cylindres dépend de la configuration du laminoir. La hauteur H de la fentre A3 doit donc tre suffisante pour permettre l'enfilement de toutes les empoises dans la configuration la plus encombrante, c'est-à-dire la <BR> <BR> configuration se to représentée sur la figure 3, et pour le diamètre maximal des cylindres de chaque type.

Habituellement, la hauteur des blocs hydraulique B1, BS qui portent les parties F, F'de guidage des empoises de travail et les ensembles V, V' de vérins de cambrage, dépend du nombre de cylindres placés entre les cylindres de soutien et de leurs diamètres. Cependant, du fait que ces blocs hydrauliques B1, B2 sont fixés sur les montants A1, A2, de chaque côté de la fentre B, leur hauteur est limitée à l'espace existant entre les empoises S1, S'1 des cylindres de soutien S, S'et doit donc tre réduite dans la configuration quarto pour laquelle seuls deux cylindres de travail C1, C'1 sont interposés entre les cylindres de soutien S, S'.

Jusqu'à présent, par conséquent, une cage de laminoir était prévue pour une configuration déterminée.

L'invention permet, en revanche, de donner à un mme laminoir l'une des trois configurations (a), (b), (c) représentées sur la figure 1 en conservant la mme cage A et les mmes blocs hydrauliques B1, B2. De plus, grâce aux dispositions qui seront décrites plus loin, l'invention permet de donner aux blocs hydrauliques B1, B2, une hauteur (h) minimale, valable pour toutes les configurations et qui, en pratique, peut tre du mme ordre que la somme des diamètres des cylindres de travail C1, C'1 dans la configuration quarto, comme le montre la figure 2.

Cette réduction de la hauteur des blocs hydrauliques B1, B2 résulte en particulier du fait que chacun desdits blocs hydrauliques comporte seulement deux parties en saillie F, F'qui portent des vérins de cambrage V, V'agissant dans le sens positif et dans le sens négatif, ces vérins étant, en outre centrés dans deux plans verticaux Q1, Q2 parallèles au plan de serrage et écartés symétriquement de part et d'autre de celui-ci.

Pour cela, on utilise des empoises particulières, adaptées aux trois configurations et du type représenté, en perspective, sur les figures 4, 5 et 6, le montage desdites empoises entres les blocs hydrauliques étant représenté sur les figures 7 à 12.

Comme indiqué plus haut, les diamètres des cylindres peuvent varier sur une certaine plage d'usure et les différents organes du laminoir, en particulier la cage, les blocs hydrauliques et les vérins de cambrage, sont, normalement, adaptés à un certain type de cylindre. De plus, comme les cylindres doivent tre démontés pour entretien et rectification après usage et qu'il faut réduire les temps d'indisponibilité du laminoir, celui-ci est équipé normalement, de plusieurs jeux de cylindres permettant le remplacement rapide des cylindres en service par de nouveaux cylindres rectifiés.

Les cylindres de travail placés de part et d'autre du plan de laminage doivent tre remplacés plus souvent et, dans la mesure où ils s'usent de la mme façon, on procède habituellement au démontage et au remplacement simultané des deux cylindres de travail.

En revanche, les cylindres de soutien et les cylindres intermédiaires, en configuration sexto, peuvent tre remplacés individuellement.

Une cage de laminoir est donc associée à des moyens de remplacement rapide des cylindres qui vont tre utilisés pour le changement de configuration selon l'invention.

De plus chaque cylindre est démonté avec ses empoises et les nouveaux cylindres doivent donc tre équipés à l'avance, en atelier, de leurs deux empoises avec les paliers.

Selon l'invention, pour permettre le choix d'une configuration adaptée à la nature du produit à traiter, la cage de laminoir représentée sur la figure 1 va tre équipée, d'une part d'un certain type de cylindres de soutien S, S'qui reste le mme dans toutes les configurations et, d'autre part, d'au moins deux et, de préférence, trois types de cylindres de travail ayant des diamètres différents, respectivement des cylindres de grand diamètre C1, des cylindres de moyen diamètre C2 et des cylindres de petit diamètre C3.

Dans la configuration quarto représentée sur les figures 1 (a) et 2, on utilise comme cylindres de travail deux cylindres de grand diamètre C1, C'1. Dans la configuration sexto représentée sur les figures 1 (b) et 3, on utilise comme cylindres de travail deux cylindres de moyen diamètre C2, C'2 et, comme cylindres intermédiaires, deux cylindres de grand diamètre C1, C'1 entre chaque cylindre de travail C2, C'2 et le cylindre de soutien S, S'correspondant.

Dans la configuration Z. High représentée sur les figures 1 (c) et 4, on utilise comme cylindres de travail des cylindres de petit diamètre C3, C'3 et deux cylindres de moyen diamètre C2, C'2 sont utilisés comme cylindres intermédiaires entre chaque cylindre de travail C3, C'3 et le cylindre de soutien correspondant S, S'.

II est à noter que, en configuration quarto, on pourrait aussi utiliser comme cylindres de travail, deux cylindres de moyen diamètre C2, C'2.

Pour ne pas compliquer les dessins, les moyens d'appui latéraux associés, comme on le sait, aux cylindres de travail C3, C'3 dans la configuration Z. High, n'ont pas été représentés sur les figures 1,4, 8,13, 14.

Selon l'une des caractéristiques de l'invention, le changement de configuration peut tre effectué très rapidement, par exemple en utilisant un système de remplacement de type connu dans lequel les cylindres sont

démontés et remis en place par déplacement parallèlement à leur axe, chaque empoise étant munie de galets roulant sur des rails ménagés sur la cage, à un niveau de démontage pour lequel les cylindres sont écartés les uns des autres afin que leur surface ne soit pas détériorée.

Ainsi, pour passer de la configuration quarto de la figure 1 (a) à la configuration sexto de la figure 1 (b), les cylindres de soutien S, S'4 qui peuvent, d'ailleurs, rester dans la cage, sont tout d'abord, vers le. haut et vers le bas, sensiblement jusqu'aux niveaux qu'il doivent occuper en configuration sexto, et les cylindres de travail C1, C'1 sont placés à leur niveau de démontage. Il est avantageux d'utiliser un dispositif de remplacement comportant deux cases, respectivement une case vide dans laquelle sont transférés les deux cylindres de travail C1, C'1 précédemment en service, et une case dans laquelle ont été placés, d'une part deux cylindres de moyen diamètre C2, C'2 au niveau des cylindres de travail et, d'autre part, au niveaux des cylindres intermédiaires, deux cylindres de grand diamètre C1, C'1, du mme type que ceux qui viennent d'tre retirés.

Tous ces cylindres ont été équipés à l'avance de leurs empoises. Après avoir placé les nouveaux cylindres dans l'alignement des rails, on les introduit dans la cage, en position de service et l'on peut resserrer les cylindres de soutien. De façon connue, pour faciliter le démontage et le remplacement, les cylindres et leurs empoises peuvent tre placés dans des cassettes comprenant, soit deux cylindres de travail C1, C'1, soit un ensemble de deux cylindres de travail et de deux cylindres intermédiaires, pour la configuration sexto.

Dans la mesure où le changement de configuration est justifié par un changement de gamme de production, on peut disposer en stock de plusieurs jeux de cylindres et introduire dans la cage des cylindres ayant, par exemple, une qualité de surface mieux adaptée au nouveau produit à laminer.

D'autre part, comme indiqué plus haut, pour un mme type de cylindres, les diamètres peuvent varier sur une certaine plage.

Pour que le changement de configuration soit particulièrement rapide, il est préférable que les cylindres de soutien restent en place dans la cage. Cependant, dans certains cas, il peut tre avantageux de choisir, dans l'ensemble des cylindres de soutien dont on dispose, des cylindres

d'assez grand diamètre pour la configuration quarto et des cylindres de mme type mais de diamètre un peu plus faible en configuration sexto afin de réduire l'encombrement global des cylindres.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, qui sera décrite plus en détail par la suite, les deux cylindres d'un mme type, respectivement de grand diamètre, de moyen diamètre ou de petit diamètre, peuvent tre équipés des mmes empoises qui sont agencées d'une façon telle que, par simple retournement, elles peuvent équiper, soit un cylindre supérieur, soit un cylindre inférieur. On bénéficie, ainsi, d'une disposition modulaire permettant d'avoir en stock, simplement, trois types d'empoises, respectivement pour grands diamètres, pour moyens diamètres et pour petits diamètres et d'équiper à la demande les cylindres neufs en orientant les empoises selon la disposition qu'elles doivent occuper, soit au-dessus, soit en-dessous du plan de laminage.

Les figures 6,7 et 8 montrent, respectivement les trois types d'empoises utilisables pour un cylindre de grand diamètre (figure 6) de moyen diamètre (figure 7) ou de petit diamètre (figure 8).

Dans ce mode de réalisation préférentiel, représenté sur les dessins, chaque empoise est constituée de trois parties accolées, respectivement une partie centrale et deux parties extrmes.

Ainsi, la figure 6 montre une empoise E1 pour un cylindre de grand diamètre, comportant une partie centrale 1 sur les côtés de laquelle sont fixées deux parties extrmes, respectivement 2a, 2b. La figure 6 montre une empoise pour un cylindre inférieur mais une empoise supérieure serait constituée de la mme façon, en la retournant en bloc de 180° pour la monter sur un cylindre supérieur.

Comme on le sait, chaque cylindre est muni à chaque extrémité, d'un tourillon qui tourne dans un palier de centrage logé dans un boîtier constituant l'empoise sur laquelle sont ménagés les organes d'appui des vérins de cambrage et les faces de glissement latérales. Dans l'invention, le palier (non représenté) est logé dans la partie centrale 1 de l'empoise et chaque partie extrme 2a, 2b est constituée d'un flasque muni d'un d'orifice circulaire 25 pour le passage du tourillon. La partie centrale 1 de l'empoise est munie, comme habituellement d'organes d'appui 11,12 pour les vérins de cambrage. Dans l'exemple représenté, ces organes d'appui forment des

oreilles s'étendant en saillie par rapport aux côtés 15 de l'empoise sur lesquels sont ménagées les faces de glissement de celle-ci, qui sont parallèles au plan de serrage P2 (figure 2).

Cependant, la disposition des organes d'appui est particulière. En effet, sur un côté de l'empoise, par exemple le côté droit sur la figure 6, l'organe d'appui 12 comporte un évidement central 14 entre deux parties d'appui écartées 12a, 12b. En revanche, de l'autre côté du plan de serrage, l'organe d'appui 11 comprend une partie d'appui unique entre deux évidements 13a, 13b. De plus, les deux organes d'appui 11,12 sont décalés en hauteur par rapport à l'axe x'x du tourillon enfilé dans l'empoise de telle sorte que, dans la position de travail représentée sur la figure 2, ces organes d'appui se trouvent placés sensiblement au niveau du plan de laminage P1.

De mme, les deux flasques constituant les parties extrmes 2a, 2b fixées de part et d'autre de la partie centrale 1 de l'empoise portent, chacune deux organes d'appui, respectivement 21a, 22a, sur le flasque avant 2a et 21 b, 22b sur le flasque arrière 2b, qui sont décalés en hauteur par rapport à l'axe x'x de l'empoise. En outre, chaque flasque 2a, 2b est muni d'une partie en saillie formant un tenon 23 s'étendant horizontalement et susceptible de s'engager dans une rainure conjuguée de mme section, ménagée sur le côté de la partie centrale 1 de l'empoise et formant une mortaise. Ainsi, il est possible, par retournement des flasques 2a, 2b par rapport à la partie centrale 1, de placer les organes d'appui, soit sur deux plans écartés en hauteur, comme représenté sur la figure 6, soit dans le mme plan, ces plans d'appui étant décalés en hauteur d'un côté ou de l'autre de l'axe x'x de l'empoise.

Grâce à ces dispositions, une empoise du type représenté sur la figure 6, peut tre arrangée de diverses façons, par retournement, soit de l'ensemble de l'empoise, soit des seules parties extrmes.

Tout d'abord, par retournement de 180°, autour de l'axe x'x, de l'ensemble de l'empoise, celle-ci peut tre montée, soit sur un cylindre de travail supérieur C1, soit un cylindre de travail inférieur C'1, dans une configuration quarto.

En outre, par retournement des seules parties extrmes 2a, 2b par rapport à la partie centrale 1, la mme empoise peut tre adaptée à la

configuration sexto en conservant pratiquement le mme écartement des organes d'appui par rapport au plan de laminage P1.

Les figures 9 et 10 montrent la disposition et l'utilisation de deux empoises du type de la figure 6, respectivement pour le cambrage positif et pour le cambrage négatif des cylindres de travail, dans la configuration quarto.

Comme représenté sur la figure 2, le cambrage respectivement positif et négatif des cylindres est effectué par deux ensembles de vérins respectivement supérieur V et inférieur V', qui sont centrés dans deux plans Q1, Q2 parallèles au plan de serrage P2. Comme habituellement, ces vérins de cambrage prennent appui sur des pièces en saillie F, F'des deux blocs hydrauliques B1, B2 fixés sur les deux côtés de la fentre A3.

Cependant, pour la mise en oeuvre de l'invention, il est particulièrement avantageux d'utiliser la disposition particulière des empoises et des blocs hydrauliques représentée sur les dessins, dans laquelle, d'une part, chaque bloc hydraulique comporte seulement deux parties en saillie écartées de part et d'autre du plan de laminage, et, d'autre part, les organes d'appui des empoises peuvent tre placés, par simple retournement de celles-ci, soit entre les deux parties en saillie, sensiblement au niveau du plan de laminage, soit au-dessus et en-dessous de celle-ci. Une telle disposition permet, en effet, de réduire l'encombrement en hauteur des blocs hydrauliques, en définissant seulement trois niveaux d'appui des empoises qui restent les mmes dans toutes les configurations, respectivement un niveau central d'appui des empoises de travail correspondant sensiblement au plan de laminage et deux niveaux, respectivement supérieur et inférieur, d'appui des cylindres intermédiaires placés respectivement au-dessus et en-dessous de pièces en saillie des blocs hydrauliques.

Les figures 9 et 10 sont des vues partielles, en perspective, montrant, dans une configuration quarto, la disposition des empoises de travail ainsi que des vérins de cambrage, respectivement dans le sens positif sur la figure 9 et dans le sens négatif sur la figure 10.

Dans cette configuration quarto, on utilise des cylindres de grand diamètre associés à des empoises du type représenté sur la figure 6 et l'on voit que, de façon particulièrement avantageuse, les mmes empoises

peuvent, par simple retournement, servir d'empoise supérieure E1, ou d'empoise inférieure E'1, chaque empoise étant symétrique par rapport à un plan médian perpendiculaire à l'axe x'x du tourillon.

Chaque bloc hydraulique B1, B2 comprend une pièce massive 5 fixée sur la face interne du montant correspondant A1, A2 de la colonne A et portant deux pièces 6,6'placées symétriquement par rapport au plan de laminage P1 et qui s'étendent en saillie vers l'intérieur de la fentre jusqu'à une extrémité 61,61'portant une face verticale de guidage de l'empoise correspondante E1, E'1.

Sur chaque pièce en saillie 6,6', les vérins sont disposés en deux groupes, respectivement un groupe central de vérins agissant vers le plan de laminage P1 et un groupe de vérins latéraux placés de part et d'autre du groupe central et agissant du côté opposé au plan de laminage P1. Ces deux groupes de vérins sont placés, respectivement, dans une partie centrale 62 et deux parties latérales 63,64 de la pièces en saillie 6 et sont centrés sur un mme plan Q1, Q2 parallèle au plan de serrage P2, de part et d'autre de celui-ci.

Pour les raisons indiquées plus loin, dans le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures, la partie centrale 62 est solidaire de la pièce massive 5 fixée sur le montant correspondant de la cage alors que les deux parties latérales 63,64 peuvent coulisser axialement dans des rainures 51, 51'ménagées sur cette pièce 5.

Dans le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures, la partie centrale 62 de chaque pièce en saillie 6, 6'porte trois vérins agissant tous vers le plan de laminage mais commandés séparément, les uns pour le cambrage positif et les autres pour le cambrage négatif. En revanche, les vérins placés dans les parties latérales 63,64 agissent du côté opposé au plan de laminage, uniquement pour le cambrage positif.

La figure 9 est une vue partielle, en perspective, représentant uniquement les vérins de cambrage positifs. Comme on l'a indiqué plus haut, l'empoise supérieure E1 placée au-dessus du plan de laminage comprend une partie centrale 1 munie de deux organes d'appui 11,12, s'étendant en saillie de part et d'autre des côtés 15 de l'empoise, respectivement à droite (11) et à gauche (12) sur la figure, ces organes d'appui étant placés à un niveau correspondant, sensiblement, à celui du

plan de laminage. D'autre part, comme le montre la figure 6, les deux organes d'appui s'étendant de part et d'autre de la partie centrale 1 de l'empoise ont des profils en créneaux inversés, l'un comportant, un évidement central encadré par deux parties d'appui alors que, l'autre comporte une partie d'appui centrale encadrée par deux évidements.

Il est à noter que la disposition de la figure 6 correspond à une empoise inférieure E'1, l'empoise supérieure E1 étant retournée en bloc de 180°.

Ainsi, dans le montage de la figure 9, la partie centrale 1 dé l'empoise supérieure E1 placée au-dessus du plan de laminage comporte, à droite, une partie d'appui centrale 11 encadrée par deux évidements 13a, 13b alors que l'oreille d'appui 12 placée du côté gauche et non visible sur la figure, comporte un évidement central encadré par deux parties d'appui.

En revanche, l'empoise inférieure E'1 comporte, sur le côté droit, deux parties d'appui 11'a, 11'b encadrant un évidement central 13', la disposition étant inversée sur le côté gauche. Ainsi, les organes d'appui en vis-à-vis ont des profils en créneau qui se chevauchent.

De la sorte, le cambrage positif de l'empoise supérieure E1 peut tre commandé par un vérin central V'1 monté dans la partie centrale de la pièce en saillie 6'correspondante et traversant le plan de laminage P1 pour exercer un effort de cambrage positif sur la partie d'appui centrale 11 de l'empoise supérieure 1.

A l'inverse, le cambrage positif de l'empoise inférieure E'1 est effectué, sur le côté droit de la figure, par deux vérins V1a, V1b montés dans la partie centrale de la pièce en saillie supérieure 6 et agissant, dans le sens positif, sur les parties d'appui 11'a, 11'b de l'empoise inférieure 11'a entre lesquelles passe le vérin V'1 de cambrage positif de l'empoise supérieure E1.

Dans ce montage, un effort de cambrage positif peut également tre exercé par des vérins latéraux, respectivement V3a, V3b sur le côté droit et V4a, V4b sur le côté gauche, montés dans les parties latérales 63,64 de la pièce en saillie 6 et agissant dans le sens positif, c'est-à-dire du côté opposé au plan de laminage, sur les organes d'appui des deux parties extrmes 2a, 2b de l'empoise, respectivement 21 a, 21 b sur le côté droit et 22a, 22b sur le côté gauche.

Bien entendu, la disposition est inversée pour l'empoise inférieure E'1.

Ainsi, les efforts de cambrage positif peuvent tre appliqués par l'ensemble des vérins et à deux niveaux sur chaque empoise de travail dans la configuration quarto, ce qui permet de disposer d'un effort de cambrage supérieur.

Pour le cambrage négatif, on utilise les vérins agissant vers le plan de laminage et montés dans la partie centrale 62 de chaque pièce en saillie 6,6'de la façon indiquée sur la figure 10.

D'une façon générale, le groupe central de vérins coopérant avec les parties centrales 1, 1'des deux empoises E1, E'1, est constitué d'au moins deux paires de vérins opposés agissant, respectivement dans le sens positif et dans le sens négatif sur les deux faces de l'organe d'appui correspondant de l'empoise. Comme on l'a vu, dans le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures 9 et 10, la partie centrale 1 de l'empoise supérieure E1 est munie d'un organe d'appui central 11 sur lequel prend appui, dans le sens négatif, un vérin central V1 monté dans la partie centrale 62 de la pièce en saillie supérieure 6 du bloc hydraulique et, par conséquent, opposé au vérin de cambrage positif V'1 de la mme empoise, qui est placé de l'autre côté du plan de laminage et traverse celui- ci.

A l'inverse, le cambrage négatif de l'empoise inférieure E'1 est effectué, du côté droit de la figure, par deux verins V'1a et V'1b montes dans la pièce en saillie inférieure 6', qui exercent des efforts de cambrage dirigés vers le plan de laminage sur les parties d'appui 11'a, 11'b passant de part et d'autre du vérin V'1 de cambrage positif de l'empoise supérieure E1, et sont opposés aux vérins V1a, V1b de cambrage positif de la mme empoise inférieure E'1, montés dans la pièce en saillie supérieure 6.

Bien entendu, la disposition est inversée sur le bloc hydraulique B2 placé à gauche du plan de serrage et dont la pièce en saillie supérieure 6 porte, dans sa partie centrale deux vérins de cambrage négatif de l'empoise supérieure E1 et un vérin central de cambrage positif de l'empoise inférieure E'1, la disposition étant inversée sur la partie centrale 62'de la pièce en saillie inférieure 6'du bloc hydraulique B2.

Pour passer de la configuration quarto à la configuration sexto représentée sur la figure 3 et, partiellement, en perspective sur les figures 11 et 12, on utilise, selon l'invention, des cylindres intermédiaires de mme type que les cylindres de travail C1, C'1 de la configuration quarto, qui sont donc écartés l'un de l'autre afin de mettre en place des cylindres de travail de moyen diamètre C2, C'2.

Les extrémités 61 des deux pièces en saillie 6,6'servent alors au guidage des empoises de travail E2, E'2. Etant donné que, selon l'une des caractéristiques de l'invention, la hauteur des blocs hydrauliques B1, B2 doit tre limitée à celle qui est nécessaire pour la configuration quarto, le guidage des empoises intermédiaires E1, E'1, dans la configuration sexto, est assuré par deux pièces de support B3 prenant appui latéralement sur les montants A1, A2 qui limitent les côtés de la fentre A3 et sur lesquels sont ménagées des faces verticales de guidage (f) parallèles au plan de serrage P2.

Dans cette configuration, les blocs hydrauliques B1, B2 définissent encore trois niveaux d'appui des vérins de cambrage, respectivement un niveau central H1 correspondant sensiblement à celui du plan de laminage P1 et deux niveaux, respectivement supérieur H2 et inférieur H'2 placés au- dessus et en-dessous des pièces en saillie 6,6'. Les deux ensembles de vérins V, V'placés dans ces pièces en saillie 6, 6'restent les mmes mais leurs fonctions sont différentes. Comme dans la configuration quarto décrite plus haut, les vérins centraux V1, V2, \/'1, V'2 qui agissent au niveau central H1, dans la direction du plan de laminage P1 vont servir au cambrage positif et négatif des cylindres de travail C2, C'2 alors que les vérins latéraux V3, V4, V'3, V'4 qui agissent aux niveaux H2 et H'2, vers le côté opposé au plan de laminage, servent au cambrage positif des cylindres intermédiaires C1, C'1.

II faut, cependant, que les faces latérales 15 des empoises intermédiaires E1, E'1 coulissent entre les faces de guidage (f) ménagées sur les pièces de support B3, B'3. Pour cela, les parties extrmes 2a, 2b de chaque empoise E1, E'1 sont retournées de 180° par rapport à la partie centrale 1. Ce retournement peut tre effectué facilement du fait que comme on l'a indiqué, les parties extrmes 2a, 2b de l'empoise sont

munies de tenons horizontaux 23 qui s'engagent dans des rainures correspondantes de la partie centrale 1.

Par rapport à la disposition représentée sur la figure 6, après retournement des parties extrmes 2a, 2b, les organes d'appui 21,22 changent de côté en venant se placer sensiblement dans l'alignement des organes d'appui 11,12 de la partie centrale 1. Après soulèvement du cylindre C1, les organes d'appui 21,22 des parties extrmes reviennent sensiblement au mme niveau H2 que dans la configuration quarto.

Comme le montre la figure 11, les vérins V3a, V3b placés sur le côté droit, exercent donc des efforts de cambrage positif sur les organes d'appui 22a, 22b des deux parties extrmes 2a, 2b de l'empoise intermédiaire supérieure E1. De mme, les deux organes d'appui 21 placés à gauche après retournement coopèrent avec les vérins latéraux V4 pour le cambrage positif du cylindre intermédiaire C1.

La disposition est la mme, en sens inverse, pour l'empoise E'1 du cylindre intermédiaire inférieur O'1.

Comme le montre la figure 7, les empoises des cylindres de moyen diamètre qui, dans la configuration sexto, constituent les cylindres de travail C2, C'2, sont analogues aux empoises E1, E'1 des cylindres de grand diamètre et comportent donc une partie centrale 10 sur laquelle sont accolées deux parties extrmes 20a, 20b. Bien entendu, les paliers, non représentés sur les figures, sont adaptés au diamètre des tourillons des cylindres C2, C'2 de moyen diamètre, mais l'écartement entre les faces latérales 150 des empoises de travail E2, E'2 est le mme que l'écartement entre les faces latérales 15 des empoises E1 de grand diamètre. Les faces de glissement 150 des empoises E2, E'2 peuvent donc coulisser le long des mmes faces de guidage 61 ménagées aux extrémités des pièces en saillie 6, 6'des deux blocs hydrauliques B1, B2.

Toutefois, pour permettre un montage en configuration Z. High de la façon qui sera décrite plus loin, les faces de glissement 150 d'une empoise E2 de moyen diamètre, ne s'étendent que sur une partie de la hauteur de l'empoise, celle-ci étant munie, sur la partie restante, de deux faces latérales de glissement 16 dont l'écartement est réduit.

D'autre part, comme pour les empoises des cylindres intermédiaires E1, E'1, les parties extrmes 20a, 20b sont fixées sur la partie centrale 10

de façon que leurs organes d'appui 210,220 se trouvent au mme niveau que les organes d'appui 110,120 de la partie centrale 10.

Les figures 11 et 12 montrent, en perspective, la disposition des vérins de cambrage, à droite du plan de serrage, respectivement dans le sens positif sur la figure 11 et dans le sens négatif sur la figure 12.

Comme on le voit sur les figures 3 et 11, l'empoise de travail supérieure E2 est retournée en bloc par rapport à la figure 7, de façon que ses organes d'appui 210,220 se trouvent sensiblement au niveau du plan de laminage P2, les faces de glissement 150 s'étendant vers le haut pour coulisser entre les extrémités 61 des pièces en saillie supérieures 6.

Comme dans la configuration quarto, le cambrage positif du cylindre de travail C2 est effectué, à droite de la figure, par le vérin central V'1 qui est monté de l'autre côté du plan de laminage et traverse celui-ci pour s'appliquer sur l'organe d'appui 110 de la partie centrale 10.

A l'inverse, le cambrage positif de l'empoise inférieure E'2 est effectué, à droite, par les deux verins 811a, V1b qui passent dans les évidements ménagés de part et d'autre de l'organe d'appui central 110 pour s'appliquer sur les parties d'appui 110'a, 110'b de l'empoise inférieure E'2, s'étendant de part et d'autre du vérin central V'1. Bien entendu, la disposition est symétrique pour le côté gauche.

Dans cette configuration sexto, les organes d'appui 210a, 210b des parties extrmes 20a, ravail ES ne s@rvent done au cambrage mais portent, simplement, des galets G qui, de façon classique, roulent sur des rails R mis en place pour le démontage, ces galets G étant, ainsi, suffisamment écartés pour assurer, dans de bonnes conditions, le maintien coulissant de l'empoise.

Selon l'invention, les cylindres de moyen diamètre C2, C'2 munis de leurs empoises E2, E'2 peuvent tre utilisés comme cylindres intermédiaires dans une configuration sexto de type Z. High, de la façon représentée sur la vue (c) de la figure 1, ainsi que sur les figures 4,13 et 14.

On utilise, dans ce cas, des cylindres de travail C3, C'3 de petit diamètre qui sont associés à des empoises E3, E'3 du type représenté sur la figure 8.

Une telle empoise comprend encore, de préférence, trois parties accolées, respectivement une partie centrale 3 et deux parties extrmes 4a, 4b. La partie centrale 3 porte les paliers de centrage du cylindre et peut avoir une hauteur assez réduite, les tourillons d'un cylindre de travail ayant un faible diamètre dans le cas d'un montage Z. High.

Comme précédemment, cette partie centrale 3 est munie, de part et d'autre de l'axe x'x du palier, de deux faces de glissement 35, dont l'écartement correspond à celui des extrémités en regard 61 des pièces en saillie 6 des deux blocs hydrauliques B1, B2 et deux organes d'appui 31,32 qui s'étendent en saillie par rapport au plan des faces de glissement 35.

Sur la figure 8, on a représenté l'empoise dans sa position E3 correspondant à un cylindre de travail supérieur et elle comporte donc une partie d'appui centrale 31 qui s'étend seulement sur une partie de la longueur de l'empoise et est entourée par deux évidements 33a, 33b. En revanche, sur le côté gauche, l'organe d'appui 32 comprend deux parties écartées de part et d'autre d'un évidement central 34.

Ainsi, comme le montrent les figures 13 et 14, l'empoise E3 du cylindre de travail supérieur C3 est munie, à droite de la figure, d'une partie d'appui 31 qui s'étend sensiblement au niveau du plan de laminage P2 et passe entre les tiges des deux vérins V1, V'1 logés respectivement dans les pièces en saillie 6,6', le vérin inférieur'1 agissant dans le sens positif (figure 13) et le vérin supérieur V1 dans le sens négatif (figure 14).

Inversement, l'empoise E'3 du cylindre inférieur C'3 est munie, à droite de la figure, de deux parties d'appui 31'a, 31'b sur lesquelles agissent deux paires de vérins opposés, respectivement, les vérins supérieurs V1a, V1b dans le sens positif (figure 13) et les vérins inférieurs V'1a, V'1b dans le sens négatif (figure 14).

Comme précédemment, la disposition des vérins et des organes d'appui à gauche de la figure se déduit de celle de droite par une symétrie centrale.

Comme le montre la figure 4, dans cette configuration Z. High, on utilise comme cylindres intermédiaires les cylindres de moyen diamètre C2, C'2 qui sont donc écartés l'un de l'autre pour mettre en place les cylindres de petit diamètre C3, C'3 et dont les empoises E2, E'2 sont retournées en bloc par rapport à la disposition sexto de la figure 3. De la sorte les organes

d'appui 220,210 des parties extrmes 20a, 20b de l'empoise supérieure E2 se trouvent au-dessus du niveau supérieur des pièces en saillie 6 et coopèrent, par conséquent, avec les vérins latéraux V3, V4 des blocs hydrauliques B1, B2, respectivement à droite et à gauche de la figure, la disposition étant symétrique pour l'empoise intermédiaire inférieure E'2.

Dans cette disposition Z. High comme dans la disposition sexto décrite précédemment, l'invention permet d'exercer des efforts de cambrage positif sur les cylindres intermédiaires.

Ces faces de glissement 35 qui s'étendent au-dessus ou en-dessous des organes d'appui 31,32, sont ménagées sur deux jambages verticaux 36 de la partie centrale 3 de l'empoise E3 dont les côtés internes 37 forment des faces de guidage pour l'empoise intermédiaire E2, comme on le verra plus loin.

Comme on l'a indiqué, les faces de glissement 150 d'une empoise de moyen diamètre E2 s'étendent seulement sur une partie de la hauteur de celle-ci et sont prolongées par des faces de glissement plus resserrées 16 qui, dans le montage Z. High coulissent le long des faces internes 37 des jambages 36 de la partie centrale 3 de l'empoise E3 du cylindre de petit diamètre C3.

Ainsi, comme le montre la figure 4, les faces de guidage 61 ménagées aux extrémités des pièces en saillie 6, 6'servent, sur une partie de leur hauteur, au guidage des empoises de travail E3, E'3 et, sur la partie restante, au guidage des empoises intermédiaires ES, E'2 qui sont guidées également, par leurs faces de glissement 16, sur les jambages 36 des empoises de travail E3, E'3.

Les dispositions qui viennent d'tre décrites permettent également un décalage axial des cylindres intermédiaires, dans les configurations sexto ou Z. High.

En effet, comme le montre la figure 15, les deux parties latérales 63, 64 d'une pièce en saillie 6 sont montées coulissantes axialement dans une rainure 51 de la partie massive 5 du bloc hydraulique B, la partie centrale 62 restant fixe. De la sorte, les vérins centraux V2, V'2 qui agissent vers le plan de laminage B2 restent fixes axialement mais les vérins latéraux, respectivement supérieur V3, V4 et inférieur V'34, V'4 montés, de part et d'autre du plan de serrage, sur les parties mobiles 63,64 des pièces en

saillie 6,6'peuvent se déplacer axialement avec les empoise du cylindre correspondant.

Ce déplacement peut s'effectuer dans les deux sens, comme le montrent les trois vues en perspective (a) (b) (c) de la figure 15.

La figure 11, par exemple, correspond à la vue (c) de la figure 15 avec un décalage vers l'arrière pour le cylindre intermédiaire supérieur C1 et vers l'avant pour le cylindre intermédiaire inférieur C'1. La figure 12, en revanche, correspond à la vue (a) de la figure 15 avec un décalage vers l'avant du cylindre intermédiaire supérieur C1 et vers l'arrière du cylindre intermédiaire inférieur C'1. Sur la vue (b) de la figure 15, qui correspond à la configuration quarto représentée sur les figures 9 et 10, il n'y a pas de décalage axial des cylindres, les pièces mobiles 63,64 étant écartées symétriquement par rapport à la pièce centrale 62, de la façon représentée sur la vue (b) de la figure 15.

Ainsi, dans les configurations sexto ou Z. High, les cylindres intermédiaires C1, O'1 ou C2, C'2 peuvent tre déplacés axialement avec leurs empoises et les vérins de cambrage positif V3, V4, V'3, V'4. En revanche, dans les trois configurations, les empoises des cylindres de travail restent centrées dans le plan médian des blocs hydrauliques B1, B2, de mme que les vérins centraux V1, V2, V'1, V'2.

Comme habituellement, dans chaque configuration, les cylindres peuvent tre démontés et remplacés par déplacement parallelernent à leur axe, en roulant sur des rails amovibles ou éclipsables.

Ces rails peuvent tre constitués, par exemple, de profilés 7 montés coulissants sur des rainures 52 parallèles aux axes des cylindres et ménagés de chaque côté du plan de serrage, sur les parties massives 5 des deux blocs hydrauliques B1, B2.

Comme le montre la figure 15, ces rainures peuvent tre ménagées sur quatre niveaux, de part et d'autre de chaque pièce en saillie 6,6', pour permettre le montage de quatre paires de rails, respectivement supérieurs 71,72 et inférieurs 71', 72'.

Comme on l'a déjà indiqué, les organes d'appui des parties extrmes 2,20, 30, de chaque type d'empoise E1, E2, E3 portent des galets G écartés axialement.

A titre d'exemple, la figure 5 montre les cylindres en position de démontage, pour la configuration sexto. Les deux cylindres supérieurs, respectivement de travail C2 et intermédiaire C1 peuvent tre soulevés par leurs vérins de cambrage positifs, un peu au-dessus des niveaux des rails pour permettre la mise en place de ceux-ci à l'intérieur de la cage, par coulissement axial sur les rainures 52. On peut ensuite abaisser les cylindres de façon que leurs galets G reposent sur les rails 71,72.

Comme le montre la figure 3, en position de laminage, les galets montés aux extrémités des organes d'appui des empoises E'2, E'1 des deux cylindres inférieurs, respectivement de travail C'2 et intermédiaire C'1, se trouvent, de toute façon, au-dessus du niveau des rails inférieurs 72'71' qui peuvent donc tre mis en place, par coulissement axial, pour le démontage des cylindres. Si l'on abaisse le cylindre de soutien inférieur S' grâce à un moyen de calage non représenté, les deux cylindres C'1, C'2 descendent avec lui et leurs galets viennent reposer sur les rails respectifs 72', 71'pour permettre le démontage et le remontage des cylindres par déplacement axial.

Les profilés 7 constituant les rails pourraient aussi tre munis de parties de support éclipsables pour permettre les réglages des niveaux des empoises, en cours de laminage.

Les dispositions qui viennent d'tre décrites permettent donc de <BR> <BR> changer tacitement et rapidement ta configuration d'un laminoir pour passer, selon la nature du produit à laminer, d'une configuration quarto à une configuration sexto ou Z. High et inversement, en utilisant seulement trois types de cylindres ayant, respectivement, un grand, un moyen et un petit diamètre et en conservant tous les organes essentiels du laminoir, c'est-à-dire la cage A, les moyens de serrage D, et les blocs hydrauliques B1, B2 portant les vérins de réglage des niveaux des cylindres. Comme on l'a indiqué, du fait que l'on utilise les mmes blocs hydrauliques dans les trois configurations, la hauteur de ces derniers peut tre limitée, le guidage étant assuré par de simple jambages rapportés B3 qui peuvent tre fixés de façon amovible sur les empoises des cylindres de soutien S, S'.

La hauteur H de la fentre A3 doit, cependant, correspondre à la hauteur totale des empoises dans la configuration sexto et c'est pourquoi il est avantageux, dans les configurations quarto et Z. High représentées

respectivement sur les vues (a) et (c) de la figure 1, de disposer, aux extrémités de chaque fentre A3, deux pièces massives M, M'formant des cales d'épaisseur interposées, d'une part entre les moyens de serrage D et les empoises S1 du cylindre de soutien supérieur et d'autre part entre la partie inférieure de chaque fentre A3 et les moyens de calage non représentés sur lesquels prennent appui les empoises de soutien inférieures S'1. On évite ainsi d'augmenter la course des vérins de serrage D.

Mais l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui vient d'tre décrit à titre d'exemple préférentiel et couvre au contraire les variantes ou les moyens équivalents assurant les mmes fonctions et restant dans l'étendue de la protection revendiquée.

Par exemple, dans le mode de réalisation qui vient d'tre décrit, le cambrage positif et négatif des cylindres est assuré par des paires de vérins opposés à simple effet agissant, respectivement, vers le plan de laminage et du côté opposé à celui-ci. En effet, de tels vérins viennent simplement s'appliquer sur les organes d'appui des empoises et libèrent celles-ci lorsqu'ils sont rétractés. Il serait, cependant, possible d'utiliser des vérins à double effet ayant une tige fixée de façon amovible sur l'organe d'appui de l'empoise et permettant, ainsi, d'assurer le cambrage négatif et positif du cylindre correspondant.

D'autre part, dans les dispositions décrites précédemment, les organes d'appui des empoises, parfois appelés « oreilles » s'étendent en saillie par rapport aux faces de glissement ménagées sur chaque côté de l'empoise. L'invention pourrait, cependant, s'adapter à d'autres dispositions connues. Par exemple, les efforts de cambrages pourraient tre appliqués, de chaque côté de l'empoise, sur une pièce intermédiaire s'engageant dans une rainure ménagée dans la face de glissement correspondante, cette rainure étant décalée par rapport à l'axe de l'empoise de façon à permettre deux positions de celle-ci, par simple retournement.

Par ailleurs, l'invention ne s'applique par nécessairement à une installation neuve mais présente, au contraire, de grands avantages pour la modernisation d'une installation existante.

Dans le cas d'une installation neuve, comme on l'a décrit précédemment, on choisira trois types de cylindres ayant respectivement

un grand, un moyen et un petit diamètre et permettant de traiter une très large gamme de produits, les dimensions de la cage étant déterminées en fonction de la configuration sexto qui présente l'encombrement maximal.

Mais l'invention permet également, dans le cadre d'une modernisation, d'étendre la gamme de produits que l'on peut traiter dans un laminoir existant en conservant la mme cage, celle-ci étant simplement adaptée, par exemple pour y placer des blocs hydrauliques de cambrage.

Par exemple, une cage quarto existante ayant une hauteur de fentre trop faible pour une configuration sexto classique, pourrait tre modernisée, grâce à l'invention, en permettant de passer d'une configuration quarto à une configuration Z. High ou inversement, la gamme de produits laminables étant ainsi étendue.

Par ailleurs, on préfère, habituellement, utiliser des cages symétriques par rapport au plan de laminage mais, dans certains cas, les dispositions qui viennent d'tre décrites, permettraient de réaliser des montages dissymétriques.

En effet, du fait que l'on peut conserver les mmes blocs hydrauliques dans toutes les configurations, il serait possible, par exemple, de réaliser un montage quarto avec un cylindre de travail d'assez grand diamètre sur un côté du plan de laminage et un montage Z. High avec un cylindre de travail de plus petit diamètre, de l'autre côté du plan de laminage.

L'invention donne donc de nombreuses possibilités permettant de répondre de façon très souple à un changement des caractéristiques des produits à laminer.

D'autre part, la construction modulaire qui a été décrite présente l'avantage d'utiliser seulement trois types d'empoises pour toutes les configurations, du fait que chaque empoise est munie, de part et d'autre du plan de serrage, d'organes d'appui ayant des profils inversés et peut tre utilisée d'un côté ou de l'autre du plan de laminage.

II serait possible, cependant, de réaliser des empoises ayant les mmes organes d'appui de part et d'autre du plan de serrage, mais avec des profils en créneau inversés au-dessus et en-dessous du plan de laminage. Par exemple, une empoise supérieure pourrait avoir, de chaque côté, une partie d'appui unique placée entre deux évidements, l'empoise

inférieure ayant, à l'inverse, des organes d'appui comportant, de chaque côté deux parties d'appui encadrant un évidement unique. Une telle disposition permettrait encore de réaliser des blocs hydrauliques de hauteur réduite ayant un profil en C avec deux pièces en saillie de support de vérins de cambrage agissant sur des organes d'appui placés sensiblement au niveau du plan de laminage en traversant celui-ci dans le sens de cambrage positif.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.