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Title:
METHOD FOR CLOCKING ATHLETES AND CORRESPONDING BIB
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/000771
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for clocking competing athletes on a predetermined track, and the corresponding bib for implementing the method. The invention is characterised in that each athlete carries a normally passive electronic label (16) emitting a predetermined signature in response to an activation by an electromagnetic field. The track comprises at least a first marker arranged at the track start and a second marker at the track finish, the two markers emitting a substantially permanent an electromagnetic field and comprising a receiver for each bib (10) signature, the receiver outputs of the markers being connected to computing and memorising means determining for each label (16) at least the time elapsed between the passage perpendicular to the first and second markers. Each bib (10) carries an electronic label whereof the signature is paired with an information with visual and/or optic reading (12, 14) in response to an activation by an electromagnetic field.

Inventors:
LECHEVALLIER THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001356
Publication Date:
January 07, 1999
Filing Date:
June 26, 1998
Export Citation:
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Assignee:
LECHEVALLIER THIERRY (FR)
International Classes:
G07C1/24; (IPC1-7): G07C1/24
Domestic Patent References:
WO1993013500A11993-07-08
Foreign References:
DE4443402A11996-06-13
US5436611A1995-07-25
US5511045A1996-04-23
EP0432801A21991-06-19
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 016, no. 309 (P - 1382) 8 July 1992 (1992-07-08)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 095, no. 010 30 November 1995 (1995-11-30)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 096, no. 007 31 July 1996 (1996-07-31)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 018, no. 098 (M - 1562) 17 February 1994 (1994-02-17)
Attorney, Agent or Firm:
Lejet, Christian (69 rue Victor Hugo, -Courbevoie, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de chronométrie de sportifs en course sur une piste déterminée, chaque sportif portant sur lui une étiquette électronique (16) normalement passive et émettant une signature déterminée en réponse à une activation par un champ électromagnétique, et la dite piste comportant au moins une première balise disposée à l'entrée de la piste et une deuxième balise disposée à la sortie de la piste, les dites balises émettant de façon sensiblement permanente un champ électromagnétique et comportant un récepteur de la dite signature, les sorties du récepteur des dites balises étant connectées à un moyen de calcul et de mémorisation déterminant pour chaque étiquette (16) au moins la durée écoulée entre le passage au droit des dites première et deuxième balises, caractérisé en ce que chacune des dites étiquettes électroniques (16) est incorporée à un dossard (10) porté par le dit sportif.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un jeu d'antennes (32) est fixé au bandeau (30) d'une porte de commande d'une balise, les dites antennes (32) étant disposées de façon inclinée par rapport à l'horizontale.
3. Dossard (10) pour la mise en ouvre du procédé selon l'une des revendications précédentes et formant support imprimé comportant, notamment, au moins une information à lecture visuelle et/ou à lecture optique (12,14), caractérisé en ce que il porte une étiquette électronique normalement passive (16) et émettant une signature déterminée apairée avec la dite information à lecture visuelle et/ou optique (12,14) en réponse à une activation par un champ électromagnétique.
4. Dossard (10) pour sportif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la dite étiquette (16) est fixée au dit dossard (10) au moyen d'un adhésif ou par thermo. collage.
5. Dossard (10) pour sportif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la dite étiquette (16) est apairée avant d'tre fixée au dit dossard (10).
6. Dossard (10) pour sportif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la dite étiquette (16) est apairée lors de l'étape d'impression de la dite information à lecture visuelle et/ou optique (12,14) sur le dit dossard (10).
7. Dossard (10) pour sportif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la dite étiquette (16) est apairée après impression de la dite information à lecture visuelle et/ou optique (12,14) sur le dit dossard (10), un moyen de lecture (42) de la dite information imprimé permettant de donner l'instruction d'apairage biunivoque.
Description:
PROCEDE DE CHRONOMETRIE DE SPORTIFS ET DOSSARD CORRESPONDANT La présente invention concerne un procédé de chronométrie de sportifs en course sur une piste déterminée, et un dossard pour la mise en oeuvre du procédé précité.

La chronométrie de sportifs en course sur une piste déterminée est généralement effectuée par des moyens relativement empiriques comprenant des moyens photo-électriques pour déterminer les moments respectifs où la ligne de départ et où la ligne d'arrivée sont coupées. Des moyens équivalents sont, en outre, mis en oeuvre pour suivre l'évolution intermédiaire des sportifs. Ces moyens sont d'un faible coût, mais requièrent des courses dans lesquelles chaque sportif court séparément et successivement les uns par rapport aux autres.

Dans une course telle qu'une course à pieds, un marathon ou équivalent, il y a simultanément plusieurs sportifs au départ et il n'est pas matériellement possible d'utiliser des moyens photo- électriques pour déterminer un gagnant parmi plusieurs coureurs arrivant presque en mme temps au but. De ce fait, on utilise généralement, de façon additionnelle, des moyens vidéo ou photographiques pour déterminer le gagnant avec une plus grande fiabilité.

Dans cet esprit, on connait de FR-A-2 673 740 un moyen pour imprimer un code à barres sur le dossard d'un sportif, de manière à

permettre une détermination à distance du porteur du dossard par un moyen de type à laser ou à infrarouge. Cependant, un tel moyen ne permet pas de chronométrer la durée de la course, puisque le moment exact auquel le code à barres est lu ne peut pas tre fixé avec précision. En outre, il est possible que le code à barres ne puisse pas tre lu dès le premier essai parce que son support est plissé ou sali. Enfin, la difficulté de mise en oeuvre d'un tel procédé croit avec le nombre de coureurs passant quasiment simultanément devant le lecteur correspondant.

On connait, par ailleurs, les étiquettes électroniques interrogeables à distance. Le document FR-A-2 741 978 décrit un exemple de telles étiquettes. L'étiquette électronique est un élément normalement passif qui comprend un bobinage destiné à capter un champ électromagnétique Lorsque l'étiquette entre dans un tel champ électromagnétique, est engendrée localement une tension suffisante qui est redressée pour alimenter un circuit électronique intégré dans l'étiquette. Ce circuit comprend une mémoire et un émetteur. Dans le champ, la mémoire est alors lue et son contenu est émis par voie hertzienne à une balise prévue à cet effet à proximité immédiate de l'étiquette. Le document FR-A-2 738 370 décrit un autre exemple d'une telle étiquette.

La présente invention met en oeuvre une telle étiquette électronique.

Par ailleurs, on connait notamment des documents DE-A-44 43 402 et WO-A-93/13500, un procédé de chronométrie de sportifs en course sur une piste déterminée, dans lequel chaque sportif porte sur lui une étiquette électronique normalement passive et émettant une signature déterminée en réponse à une activation par un champ électromagnétique.

La piste comporte au moins une première balise disposée à l'entrée de

la piste et une deuxième balise disposée à la sortie de la piste, les deux balises émettant de façon sensiblement permanente un champ électromagnétique et comportant un récepteur de la signature précitée.

Les sorties du récepteur de chacune des balises sont connectées à un moyen de calcul et de mémorisation déterminant pour chaque étiquette au moins la durée écoulée entre le passage au droit des première et deuxième balises.

De préférence, chaque étiquette a sa propre signature déterminée de façon biunivoque, le moyen de calcul et de mémorisation effectuant, en outre, un classement temporel de la durée pour 1'ensemble des étiquettes des coureurs.

Le problème posé dans un tel système tient dans le fait que cette étiquette doit impérativement pouvoir tre interrogée et lue quelques soient les conditions de port (orientation par rapport aux balises), les conditions de l'environnement (présence de masses métalliques telles que des bicyclettes) et les conditions atmosphériques (présence de boues sur une étiquette).

En outre, l'étiquette doit tre à usage unique et, donc, ne pas pouvoir tre réutilisée au cours d'un événement sportif ultérieur.

Enfin, l'étiquette ne doit en aucun cas apporter une gne physique au sportif.

La présente invention se situe dans ce contexte et a pour but un procédé de chronométrie permettant d'apporter une solution à ces problèmes et de chronométrer simultanément plusieurs coureurs de façon extrmement fiable sans nécessiter de moyens additionnels.

Selon l'invention, chacune des étiquettes électroniques est incorporée à un dossard porté par le sportif.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un dossard pour la mise en oeuvre du procédé précité et formant support imprimé comportant, notamment, au moins une information à lecture visuelle et/ou à lecture optique. Le dossard porte une étiquette électronique normalement passive et émettant une signature déterminée apairée avec l'information à lecture visuelle et/ou optique en réponse à une activation par un champ électromagnétique.

De préférence, l'étiquette électronique est fixée au dossard au moyen d'un adhésif ou par thermo-collage.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit d'un mode préféré de réalisation donnés à titre non limitatif, et à laquelle deux planches de dessins sont annexées sur lesquelles : la Figure 1 représente schématiquement un dossard conforme à l'invention ; la Figure 2 représente schématiquement une étiquette électronique destinée au dossard de la Figure 1 ; la Figure 3 illustre un procédé de réalisation des dossards conformes à l'invention ; et la Figure 3 illustre une porte de commande d'une balise.

En référence maintenant aux dessins, on a représenté sur la Figure 1 un dossard 10 portant, de façon classique, un numéro d'ordre distinctif 12 directement lisible à l'oeil (le numéro 5158 sur la Figure 1 est un numéro pris ici à titre d'exemple et totalement au hasard). Chaque dossard porte, bien sûr, un numéro différent. De façon

préférée, mais non nécessaire, le numéro d'ordre est répété sous forme d'un ensemble de code à barres 14 destiné à une lecture optique par laser ou par infrarouge du numéro d'ordre du dossard, de manière à automatiser l'identification du sportif portant un dossard déterminé.

Un tel dossard 10 porte généralement, en outre, des inscriptions publicitaires ou équivalentes qui n'ont pas été représentées sur le dessin. A noter également que le dossard 10 qui a été représenté sur la Figure 1 n'est pas au format classique pour plus de clarté.

Conformément à l'invention, le dossard 10 porte, en outre, une étiquette électronique 16 que l'on va décrire plus en détails ultérieurement. Cette étiquette 16 porte en mémoire une signature correspondant au numéro d'ordre du dossard 10 et est lisible au moyen d'une balise (non représentée sur cette Figure).

En référence maintenant à la Figure 2, l'étiquette électronique 16 est normalement passive, puisqu'elle ne porte aucune source de puissance autonome embarquée. Elle est activée lorsqu'elle rentre dans un champ électromagnétique à haute fréquence. Pour ce faire, elle comporte fondamentalement une bobine 22 engendrant, lorsqu'elle est dans un champ inducteur, une tension induite alternative qui est d'abord redressée, par exemple au moyen d'un pont de diodes 24, pour alimenter sous tension continue les étages suivants de l'étiquette 16.

Lorsque la tension continue est appliquée, une mémoire 26 contenant la signature ou le numéro d'ordre précité qui constitue une signature biunivoque du dossard 10, est lue et l'information est transmise à un émetteur 28 d'un signal hertzien. Bien évidemment, la

mémoire 26 peut tre constituée par une mémoire de type ROM, par une simple mémoire logique câblée, ou par toute autre mémoire équivalente.

Lorsqu'il s'agit d'une mémoire de type ROM, l'information qu'elle doit contenir peut tre inscrite bien avant la fixation de l'étiquette sur le dossard. Cette opération d'apairage est alors, par exemple, réalisée par le fabricant des étiquettes très en amont de l'utilisation de l'étiquette, et l'apairage doit tre vérifié au moment de la réalisation du dossard correspondant.

D'une façon pratique, dans ce cas, il peut tre avantageux que la machine de fabrication du dossard active l'étiquette pour en connaître la signature, laquelle est alors imprimée sous forme du numéro d'ordre correspondant 12 et/ou d'un code à barres 14 sur le dossard 10.

D'une façon alternative, la machine de fabrication des dossards qui génère le numéro d'ordre, peut imprimer la signature de l'étiquette, et l'inscrire en mémoire 26 lors de l'impression du dossard. L'apairage est alors effectué de façon sensiblement simultanée à la fabrication du dossard.

On a représenté un système sur la Figure 3 selon lequel l'apairage est effectué après impression du dossard. Le dossard 10 est porté sur une bande sans fin 40 et comporte donc déjà les éléments imprimés à 1'encre, un numéro à lecture directe 12 et, éventuellement un code à barres 14. Ce numéro ou code est lu par un moyen de lecture 42, par exemple une caméra à laser ou à infrarouge, permettant de donner une instruction d'apairage biunivoque. Ce moyen de lecture 12 transmet l'information à un ordinateur 44 qui traite alors l'information et délivre à un moyen électronique 46 l'instruction

d'apairage de l'étiquette électronique 16 lorsqu'elle va se présenter devant le moyen électronique 46.

L'étiquette électronique 16 est fixée au dossard soit au moyen d'un adhésif simple connu dans le métier et résistant suffisamment à un milieu sensiblement hostile (transpiration, acidité, chaleur, pluie, etc...), soit par thermo-collage si la température à laquelle doivent tre portées les pièces en regard n'est pas susceptible d'affecter négativement les caractéristiques techniques de l'étiquette.

La durée de vie d'un tel dossard, donc d'une telle étiquette électronique, doit impérativement tre le temps d'une unique course, pouvant cependant comporter plusieurs épreuves sportives successives, c'est à dire de l'ordre de quelques secondes pour une courte course et de quelques heures au maximum, par exemple pour un marathon ou une course à épreuves multiples. Après quoi, le dossard est jeté et l'étiquette doit tre détruite pour éviter tout risque de ré-emploi ultérieur. De ce fait, l'étiquette 16 doit tre la plus simple et la moins coûteuse possible.

En course, le sportif porte le dossard 10. Lorsqu'il passe à côté d'une balise d'activation, l'étiquette électronique est automatiquement activée et lue. Une telle balise 36 comporte, bien sûr, un générateur d'un champ électromagnétique de fréquence élevée, mais de très faible portée, relié à une antenne appropriée. Elle comporte, en outre, un récepteur de la signature hertzienne émise par l'étiquette électronique.

Sur la Figure 4, on a représenté une porte de commande d'une balise 36. Une telle porte est connue des sportifs en ce qu'elle comporte deux mâts 34 disposés de part et d'autre d'un bandeau 30

qu'ils supportent. Le bandeau 30 comporte de nombreuses informations, généralement publicitaires. A ce bandeau 30 est fixé un jeu d'antennes 32 disposées de façon inclinée par rapport à l'horizontale, de manière à pouvoir activer et lire l'étiquette électronique 16 quelque soit la position et l'inclinaison du dossard 10. En effet, ces positions et inclinaisons peuvent varier en fonction du sport pratiqué, course à bicyclette, à ski, à pieds, à cheval, etc... Bien évidemment, le jeu d'antennes 32 est relié à la balise correspondante 16.

Le jeu d'antennes 32 a été ici représenté au-dessous du bandeau 30 pour plus de clarté. Bien évidemment, il peut tre disposé sur l'une des faces du bandeau 30, par impression, thermo-collage ou par toute autre technique connue de l'homme de l'art. Il peut également tre incorporé au bandeau 30, par exemple, par incrustation, ou bien tre disposé entre deux films parallèles constituant le bandeau final 30.

La piste empruntée par le sportif comprend une première balise à l'entrée de la piste et une deuxième balise à l'arrivée de la piste. Les deux balises émettent le champ électromagnétique inducteur sensiblement en permanence. Lorsque le sportif passe devant la première balise, la signature est, d'abord, vérifiée pour tre certain que le sportif est dûment enregistré pour la course. Ensuite, la signature est enregistrée dans un moyen de calcul et de mémorisation, ainsi que 1'heure précise du passage du sportif au droit de la première balise. Lors du passage du sportif au droit de la deuxième balise, la signature et 1'heure précise sont à nouveau enregistrées dans le mme moyen de calcul et de mémorisation (généralement constitué par un ordinateur).

Il est alors aisé de calculer en temps réel la durée de la course pour une signature déterminée par simple soustraction des heures précises de passage au droit des deux balises.

Lorsque la course implique plusieurs sportifs, le moyen de calcul peut aisément effectuer un tri pour délivrer un classement temporel de tous les sportifs. Les signatures des étiquettes sont alors biunivoques, c'est à dire qu'à une signature correspond un unique dossard, donc un unique sportif.

En outre, le procédé de l'invention permet d'assurer la chronométrie en temps réel de la course d'un grand nombre de sportifs passant quasiment simultanément devant les balises, au moins au droit de la balise de départ, ceci sans aucune gne pour les sportifs.

De préférence, des balises intermédiaires sont disposées le long de la piste entre les première et deuxième balises pour déterminer et afficher des durées intermédiaires pour chacun des coureurs.

Bien que l'on ait représenté et décrit ce que l'on considère actuellement tre le mode de réalisation préféré de la présente invention, il est évident que l'Homme de l'Art pourra y apporter différents changements et modifications sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini ci-après.