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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR COATING A SILICON CHIP AND ELECTRONIC CARD COMPRISING AT LEAST ONE CHIP COATED BY SUCH METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/017367
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns the mechanical protection of a chip by means of a coating product poured on the chip and then allowed to set. The method consists in depositing only a fine layer of the coating product on the chip (P) and its wire connections (L1-L4), so as not to disrupt the functioning of the chip. In order to control said layer, the chip is mounted on a bump (T) whereof the height is selected such that the difference in height between the chip top (hp) and the top of the neighbouring printed circuits (hc) is equal to the thickness required for the coating. The coating product (R) is then poured onto the chip until it reaches, without exceeding it, the upper level of the printed circuits. The invention is particularly applicable to silicon chips operating in microwave frequencies.

Inventors:
CACHIER GERARD (FR)
DADEN JEAN-YVES (FR)
GRANCHER ALAIN (FR)
MICHEL LUDOVIC (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/002035
Publication Date:
April 08, 1999
Filing Date:
September 22, 1998
Export Citation:
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Assignee:
THOMSON CSF (FR)
CACHIER GERARD (FR)
DADEN JEAN YVES (FR)
GRANCHER ALAIN (FR)
MICHEL LUDOVIC (FR)
International Classes:
G06K19/077; H01L23/13; H01L23/31; H01L23/66; (IPC1-7): H01L23/66; H01L23/498
Foreign References:
FR2348574A11977-11-10
EP0249378A21987-12-16
FR2337381A11977-07-29
EP0387955A11990-09-19
Attorney, Agent or Firm:
Thomson-csf, Propriete Intellectuelle (avenue du Président Salvador Allende Arcueil Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé d'enrobage d'une puce électronique dans le cas où, d'une part, cette puce est disposée sur un support mécanique comportant une face plane et où, d'autre part, une partie en circuit imprimé d'épaisseur supérieure à l'épaisseur de la puce, est également disposée sur le support et entoure, au moins partiellement, la puce, caractérisé en ce qu'il consiste à prévoir un bossage (T ; T', St) dans le support (1), en saillie de la surface plane (F1), à surélever la puce en la disposant sur ce bossage, à choisir une épaisseur de bossage telle que, par rapport à la face plane, la hauteur (hc) du dessus de la partie en circuit imprimé (C1, C2 ; C) soit supérieure à la hauteur (hp) du dessus de la puce et que la différence entre ces deux hauteurs soit inférieure à une valeur prédéterminée, à remplir avec un produit d'enrobage (R) t'espace entre la partie en circuit imprimé et la puce, jusqu'au niveau supérieur de la partie en circuit imprimé, et à faire durcir (Th) le produit d'enrobage.
2. Procédé selon la revendication 1, mis en oeuvre dans le cas où la partie en circuit imprimé (C1, C2) n'entoure que partiellement la puce, caractérisé en ce qu'il consiste à compléter l'entourage de la puce au moyen de parois (A1, A2) à usage temporaire qui sont retirées après durcissement (Th) du produit d'enrobage.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie en circuit imprimé (C) entoure totalement la puce (P).
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie en circuit imprimé comporte un circuit imprimé (C) percé d'un trou (Oc) dont les bords entourent la puce (P).
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bossage (T) fait partie intégrante de la plaque (1).
6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bossage (T', St) est une pièce métallique rapportée sur la plaque (1).
7. Carte électronique comportant au moins une puce électronique, caractérisée en ce que la puce (P) est protégée par un enrobage réalisé selon un procédé d'enrobage décrit dans l'une au moins des revendications précédentes.
Description:
Procédé d'enrobage d'une puce électronique et carte électronique comportant au moins une puce enrobée selon ce procédé.

La présente invention concerne la protection des puces électroniques, chips dans la littérature anglo-saxonne, en particulier dans le cadre de leur utilisation en hyperfréquences.

II est connu de réaliser des cartes électroniques comportant un support ou semelle, une fiche de raccordement et au moins une puce avec ses circuits de raccordement. Le support est une plaque plane, généralement en laiton, sur laquelle sont disposées la puce et une partie en circuit imprimé qui comporte les circuits de raccordement de la puce ; cette partie en circuit imprimé est connectée à la puce par des liaisons filaires.

Pour assurer la protection mécanique d'une puce ainsi montée dans une carte électronique il est connu de l'enrober dans un produit tel qu'une résine. Pour cela de la résine est déposée sur la puce et ses liaisons filaires avec les circuits de raccordement ; après durcissement la résine constitue une sorte de carapace qui protège efficacement la puce et ses liaisonsfilaires.

Mais ces puces sont conçues pour fonctionner avec propagation radioélectrique dans un milieu hétérogène qui est, par exemple, I'air et I'Asga ; or la résine transforme ce milieu en un milieu air, résine, Asga et il en résulte une modification de la propagation et donc du comportement électrique de la puce. Cette modification est d'autant moins acceptable que les fréquences de travail sont plus élevées et, en pratique, le procédé d'enrobage indiqué ci-avant ne permet que des fonctionnements à des fréquences inférieures à 10 GHz.

La présente invention a pour but de proposer un procédé d'enrobage qui permet des fonctionnements pouvant aller jusqu'à 50 GHz.

Ceci est obtenu par une maîtrise de la quantité de résine déposée, afin de réduire t'épaisseur de cette dernière à une fine couche et donc de réduire, par ta mme, les effets perturbateurs.

Selon l'invention, il est proposé un procédé d'enrobage d'une puce électronique dans le cas où, d'une part, cette puce est disposée sur un support mécanique comportant une face plane et où, d'autre part, une partie en circuit imprimé d'épaisseur supérieure à t'épaisseur de la puce, est

également disposée sur le support et entoure, au moins partiellement, la puce, caractérisé en ce qu'il consiste à prévoir un bossage dans le support, en saillie de la surface plane, à surélever la puce en la disposant sur ce bossage, à choisir une épaisseur de bossage telle que, par rapport à la face plane, la hauteur du dessus de la partie en circuit imprimé soit supérieure à la hauteur du dessus de la puce et que la différence entre ces deux hauteurs soit inférieure à une valeur prédéterminée, à remplir avec un produit d'enrobage 1'espace entre la partie en circuit imprimé et la puce, jusqu'au niveau supérieur de la partie en circuit imprimé, et à faire durcir le produit d'enrobage.

Selon l'invention, il est également proposé une carte électronique comportant au moins une puce électronique, caractérisée en ce que la puce est protégée par un enrobage réalisé selon un procédé d'enrobage décrit dans le paragraphe précédent.

La présente invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques apparaîtront à I'aide de la description ci-après et des figures s'y rapportant qui représentent : -la figure 1 une vue partielle en coupe d'un élément de carte électronique utilisé dans une mise en oeuvre du procédé selon l'invention -les figures 2a, 2b, des vues partielles de dessus et en coupe d'une carte électronique dont la conception constitue une étape du procédé selon l'invention, -les figures 3a, 3b, des vues correspondant à celles des figures 2a, 2b mais lors de la phase d'enrobage proprement dit, telle que proposée dans le procédé selon l'invention, -la figure 4, une variante, dans le cadre de l'invention, à la réalisation de l'élément selon la figure 1, -la figure 5, une variante, dans le cadre de l'invention, à la réalisation de la carte électronique des figures 2a, 2b.

La figure 1 représente, en vue partielle limitée entre deux traits d'axe, une plaque en laiton, 1, à deux faces planes parallèles F1, F2. L'une, F1, de ces faces présente un bossage ou tab, T, qui constitue un parallélogramme dont la face supérieure, Ft, est un rectangle parallèle aux

faces F1, F2. La plaque est destinée à constituer le support mécanique, aussi appelé semelle, d'une carte électronique sur laquelle est montée une puce électronique. Le bossage est prévu pour la mise en oeuvre du procédé d'enrobage qui est décrit dans ce document et son rôle apparaîtra dans ce qui suit ; les semelles classiques ne comportent pas de bossages.

La figure 2a représente, en vue partielle de dessus, la semelle 1 de la figure 1 mais telle qu'elle se présente après que des composants aient été disposés par brasure sur celle, F1, de ses faces qui présente le bossage T ; la figure 2a est donc une vue partielle d'une carte électronique. Les composants visibles sur la figure 2a sont constitués de deux circuits imprimés C1, C2, d'une puce P avec ses éléments de découplage B1 à B4 et de conducteurs, tels que L1 à L4, qui assurent des liaisons entre les composants.

Les éléments de découplage B1 à B4 constituent des filtres passe-bas branchés sur les bornes d'alimentation de la puce. Ces éléments de découplage et la puce sont mises en place par brasure sur la face supérieure du bossage T et les dimensions de cette face supérieure correspondent à la surface juste nécessaire pour une mise en place aisée de la puce et des quatre éléments de découplage.

Les circuits imprimés C1, C2 portent, sur leur face supérieure, c'est-à-dire sur leur face opposée à la face F1 de la semelle 1, des circuits de raccordement faits de rubans conducteurs : M11, M12 pour le circuit imprimé C1 et M21, M22 pour le circuit imprimé C2 ; quant à leur face inférieure elle est entièrement constituée par un plan de masse en cuivre.

Ces deux circuits imprimés sont disposés de part et d'autre et au voisinage immédiat du bossage T.

La figure 2b est une vue en coupe correspondant à la vue partielle de la carte électronique selon la figure 2a ; le plan de coupe est un plan perpendiculaire au plan de la figure 2a et la trace de ce plan de coupe dans la figure 2a a été repéré par une droite en traits interrompus XX ; c'est un plan de coupe semblable qui est utilisé pour les coupes des figures 1,3b et 4. Sur cette vue en coupe apparaissent, outre la semelle 1, la puce P, les éléments de couplage B1, B2, les conducteurs L1 à L4 et les soudures S1,

S2, Sp entre la semelle 1 et, respectivement, les circuits imprimés C1, C2 et l'ensemble constitué par la puce P et ses éléments de découplage.

Sur cette figure ont été notées : -la hauteur hc, au-dessus de la face F1 de la semelle 1, des faces supérieures des circuits imprimés C1, C2, -la hauteur hp, au-dessus de la face F1 de la semelle 1, de la face supérieure de la puce 1, -les épaisseurs E des circuits imprimés et e de la puce.

II est à noter sur la figure 2b que, grâce au bossage T, la valeur hc est légèrement supérieure à la valeur hc et que la différence hc-hp est notablement inférieure à une valeur prédéterminée qui sera explicitée dans ce qui suit.

Dans une disposition classique où la puce est soudée sur une semelle sans bossage, la résine n'est pas versée sur la puce en prenant pour repère de fin de remplissage le bord supérieur d'un circuit imprimé et ne peut tre dosée avec précision ; pour acquérir la certitude d'un enrobage correct il est nécessaire que la couche de résine au-dessus de la puce soit relativement épaisse, en particulier pour couvrir les conducteurs de liaison ; il en résulte, comme cela a été indiqué plus avant, une modification de la propagation radioélectrique telle, que les fréquences de fonctionnement, pour éviter les perturbations, doivent toujours tre choisies en dessous de 10 GHz.

Au contraire dans une réalisation comme celle des figures 2a, 2b il est possible de maîtriser l'épaisseur de résine au-dessus de la puce 1 ; il suffit pour cela de choisir convenablement la valeur à donner à hc-hp, c'est- à-dire en fait la hauteur à donner au bossage T ; la résine à l'état fluide peut alors tre versée sur la puce en utilisant comme repère pour le niveau supérieur, le bord supérieur des circuits imprimés.

Les figures 3a et 3b illustrent un tel remplissage. Ces figures reprennent les figures 2a et 2b avec en plus la résine, R, représentée par des points noirs. Sous cette résine les constituants cachés, tels la puce, ont été représentés comme vus par transparence.

L'espace dans lequel est située la puce P n'est limité latéralement que sur deux côtés, grâce aux circuits imprimés C1, C2. II est donc

nécessaire, avant le remplissage avec la résine à t'état fluide, de fermer les deux autres côtés. Ceci est réalisé à I'aide d'un outil muni d'une sorte de <BR> <BR> <BR> <BR> pince à deux mors A1, A2 et cet outil se guide sur les bords de la plaque 1 et des circuits imprimés C1, C2 pour positionner ses mors ; la réalisation d'un tel outil ou d'un autre outil voire d'un montage capable de jouer le mme rôle étant à la portée de I'homme du métier de la mécanique, afin de simplifier t'exposé et donc de le rendre plus clair, seuls les deux mors ont été représentés et ce, dans la position qu'ils occupent lors du remplissage et pendant le durcissement de la résine. Les mors A1 et A2 sont des plaques parallèles entre elles d'une longueur à peine inférieure à l'écart entre les deux circuits imprimés et d'une hauteur égale à l'épaisseur E des circuits imprimés. Le bord supérieur du mors A1 est repéré par la lettre D sur les figures 3a et 3b.

Par cette façon de régler le niveau de résine, il est loisible de prédéterminer avec précision l'épaisseur de la couche déposée sur une puce électronique en fonction des fréquences de travail à atteindre ; c'est ainsi que, dans les réalisations qui ont servi d'exemples à la présente description, il a été possible de limiter l'altération de transmission due à l'enrobage à moins de 0,7 décibels, à la fréquence de 40 GHz ; pour cela il est apparu que la valeur prédéterminée à ne pas dépasser pour hc-hp était de 100 micromètres.

Une bonne mise en oeuvre du procédé qui vient d'tre décrit nécessite un usinage de la semelle et un contrôle des épaisseurs de brasure et de résine tels que les tolérances sur les cotes soient compatibles avec la valeur prédéterminée à ne pas dépasser. Elle nécessite également de choisir un produit d'enrobage, résine ou autre, qui ne se rétracte que très peu lors de sa solidification.

Cette solidification se fait, de façon classique, à haute température dans un four et est suivie du retrait de l'outil équipé des mors A1, A2 ; elle est figurée sur les figures 3a, 3b par une flèche marquée Th.

Pour compenser, si besoin, un légère rétraction de la résine lors du passage au four, il est possible, en mettant à profit la viscosité de la résine avant durcissement, de doser l'apport de résine de manière que, sans déborder sur les circuits imprimés et les mors, il ait une surface légèrement bombée.

Le dosage de l'apport de résine peut se faire de différentes manières et en particulier :-à vue,-par goutte calibrée déposée sur la puce au moyen, par exemple, d'une seringue,-par application au pinceau, -par pochoir calibré avec une poche souple qui contient la résine et la laisse se déposer par pression,-par centrifugeuse : une rotation rapide de la carte électronique permet de ne garder la résine que sur la puce,-voire en utilisant, au lieu de l'outil à mors représenté sur les figures 3a, 3b, un outil à mors + couvercle afin de constituer un espace clos muni de deux orifices, I'un pour injecter la résine et l'autre pour jouer le role d'évent c'est-à-dire pour laisser échapper le surplus de résine injecté. Dans les réalisations qui ont servi d'exemple à la présente description la première puis la seconde manière ont été utilisées.

L'invention n'est pas limitée à la description qui précède ; c'est ainsi en particulier que, au lieu de faire partie intégrante de la semelle, le bossage peut tre une pièce métallique rapportée sur la plaque par brasure ou à I'aide d'une colle conductrice ; la figure 4 illustre une telle semelle avec une plaque 1 et, sur une des faces de cette plaque, une pièce T'fixée par une brasure St.

Une autre possibilité de mise en oeuvre du procédé passe par une conception de cartes électroniques dans lesquelles la partie en circuit imprimé entoure totalement la puce à enrober. Ceci peut tre réalisé à I'aide de quatre circuits imprimés accotés pour ne laisser libre sur la semelle que la surface nécessaire au branchement de la puce. Ceci peut également tre réalisé, comme illustré sur la figure 5, grâce à un seul circuit imprimé, C, percé d'un trou Oc dont l'emplacement et les dimensions sont déterminés en fonction du branchement de la puce P.

II est à noter que les variantes de mise en oeuvre du procédé dont il est question au paragraphe précédent facilitent 1'enrobage de la puce, par contre, pour des cartes déjà étudiées, elles vont au delà d'une simple modification de la semelle et d'un éventuel replacement de deux circuits imprimés, destiné à rapprocher ces circuits imprimés de la puce ; ces variantes sont donc onéreuses si elles ne sont pas prévues dès la conception de la carte électronique.