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Title:
METHOD FOR CONTROLLING AN ELECTRIC FENCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/110684
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a method for controlling an electric fence (1) including a first capacitor (C1) and at least another capacitor(C2 to Cn), that comprises the following steps: discharging said first capacitor (C1) and determining the resistance equivalent to the transformer terminals; depending on the comparison of the equivalent resistance with a predetermined threshold, controlling or preventing the discharge of the other capacitor (C2 to Cn) and initiating a time-out and, during the time-out, preventing the discharge of the other capacitor, and when the time-out has elapsed, controlling the discharge of the other capacitor (C2 to Cn).

Inventors:
HAMM VALERY (FR)
MULET-MARQUIS YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000111
Publication Date:
September 18, 2008
Filing Date:
January 30, 2008
Export Citation:
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Assignee:
LACME HOLDING SA (FR)
HAMM VALERY (FR)
MULET-MARQUIS YVES (FR)
International Classes:
H05C1/04
Domestic Patent References:
WO2000035253A12000-06-15
WO1996036203A11996-11-14
Foreign References:
US20060087178A12006-04-27
US20020079909A12002-06-27
Attorney, Agent or Firm:
LAGET, Jean-Loup (161 rue de Courcelles, Paris, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Procédé de contrôle d'un électrificateur (1) de clôture électrique à impulsion périodique comportant un premier condensateur (C 1 ) et au moins un autre condensateur (C 2 à

C n ), ledit premier condensateur (Ci) et ledit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) étant aptes à être déchargés quasi simultanément au primaire (4) d'un transformateur dudit électrificateur (1) de façon à former une macro- impulsion du point de vue d'un animal, caractérisé en ce que, pour une série de cycles consécutifs de fonctionnement de l'électrificateur ou pour tous ses cycles, il comprend les étapes consistant à :

a) commander (100) la décharge dudit premier condensateur (Ci) dans le primaire (4) dudit transformateur, déterminer (101), à partir de la décharge dudit premier condensateur (Ci), une estimation de la résistance équivalente (R) aux bornes du secondaire (5) dudit transformateur, et comparer (105) la valeur de ladite résistance équivalente (R) avec un seuil prédéterminé (R 0 ), et

b) tant que la valeur de ladite résistance équivalente (R) est supérieure audit seuil prédéterminé (R 0 ), commander (106) à chaque cycle la décharge dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) dans le primaire (4) dudit transformateur, ou

c) dès que la valeur de ladite résistance équivalente (R) devient inférieure audit seuil prédéterminé (R 0 ), lancer (107) une temporisation et empêcher (108) la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) dans le primaire (4) dudit transformateur pendant le cycle courant, et

d) pendant ladite temporisation, empêcher (113) à chaque cycle la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) dans le primaire (4) dudit transformateur, et

e) lorsque ladite temporisation est terminée et tant qu'elle ne se déclenche pas à nouveau, commander (106 ou 109) à chaque cycle la décharge dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) dans le primaire (4) dudit transformateur.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape d) comprend une sous-étape f) consistant à terminer (111) ladite temporisation lorsque ladite résistance équivalente (R) redevient supérieure audit seuil prédéterminé (R 0 ).

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les étapes c) et d) sont effectuées en commandant le non déclenchement de la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ).

4. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les étapes c) et d) sont effectuées en dérivant tout ou partie de la décharge dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) vers un shunt.

5. Procédé selon la revendicatios 1 ou 2, caractérisé en ce que les étapes c) et d) sont effectuées en interrompant la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur (C 2 à C n ).

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que aux étapes c) et d) la partie dudit au moins un autre condensateur dont la décharge est empêchée varie à l'occasion d'un ou plusieurs cycles consécutifs de la temporisation.

7. Electrificateur de clôture comportant un premier condensateur (Ci), au moins un autre condensateur (C 2 à C n ) et un module électronique de commande apte à exécuter les étapes du procédé de contrôle selon l'une quelconque des revendications 1 à 6.

8. Electrificateur de clôture selon la revendication 7, comprenant un ou plusieurs condensateurs de décharge supplémentaire(s) (C x à C 2 ) pour lesquels il existe au moins une plage de résistances équivalentes (R) sur laquelle lesdits

condensateurs de décharge supplémentaire(s) C x (à C z ) ne sont jamais autorisés à se décharger dans le primaire (4) dudit transformateur.

9. Electrificateur selon la revendication 7 ou 8 pour lequel ledit seuil prédéterminé (R 0 ) est supérieur à 250 Ohm et inférieur à 2000 Ohm.

10. Electrificateur selon la revendication 9 pour lequel ledit seuil prédéterminé (R 0 ) est sensiblement égal à 500 Ohm.

11. Electrificateur selon l'une quelconque des revendications 7 à 10 pour lequel le taux de charge de l'un au moins des condensateurs (Ci, C 2 à C n , C x à C z ) peut être contrôlé en supplément du contrôle de la décharge.

12. Electrificateur selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage permettant de régler la durée de ladite temporisation.

13. Electrificateur selon l'une des revendications 7 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage permettant de régler la valeur dudit seuil (R 0 ).

Description:

PROCEDE DE CONTROLE D'UN ELECTRIFICATEUR DE CLOTURE ELECTRIQUE

La présente invention a pour objets un procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique et un électrificateur de clôture électrique pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Les clôtures électriques sont destinées à protéger des espaces, et notamment des champs, contre l'intrusion ou la sortie d'un animal.

Pour augmenter la sécurité de garde en cas de végétation très intense (c'est à dire de présence de pertes parallèles très importantes induisant une résistance équivalente très faible aux bornes de l' électrificateur), le document WO 88/10059 décrit un électrificateur de clôture électrique comportant deux condensateurs de stockage, le deuxième condensateur étant destiné à être déchargé lorsque l'énergie délivrée par la décharge du premier condensateur ne suffit plus.

Cependant, la sécurité de garde doit être conciliée avec la sécurité des personnes. En effet, les clôtures électriques peuvent être, dans de très rares cas, à l'origine d'accidents mortels. Parmi ces accidents mortels, on distingue les accidents « normaux » et les accidents « anormaux ».

Les accidents « normaux » sont des accidents qui s'expliquent :

- par une erreur d'installation, ou

par une anomalie au sein de l'électrificateur, par exemple suite à un coup de foudre pouvant mener à la présence anormale d'un courant secteur 230 V sur la clôture électrique, ou

- par le fait que la victime, généralement sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue, s'est empêtrée dans l'enclos au point de ne jamais

réussir à se dégager physiquement de la clôture après l'avoir touchée et est morte d'épuisement au bout d'un temps prolongé à force de contracter à chaque impulsion tout ou partie des muscles de son corps.

Pour diminuer le risque d'accident mortel "normal", le document WO 00/35253 propose un électrificateur de clôture électrique comportant un ou plusieurs condensateur(s) dont le niveau de charge est contrôlé de manière que, lorsque le taux de variation de la résistance équivalente observée aux bornes de l' électrificateur prend une valeur supérieure à un seuil prédéterminé pendant une période prédéterminée, le niveau de charge du ou des condensateur(s) est modifié pour augmenter les chances, par exemple, de dégagement d'un animal empêtré dans la clôture.

L 'électrificateur décrit dans ce document présente l'inconvénient que l'électronique nécessaire à la gestion du niveau de charge d'un condensateur est relativement coûteuse de même, dans une moindre mesure, que celle nécessaire pour suivre de façon précise le taux de variation de la résistance équivalente.

De plus, la modification du niveau de charge ne permet pas de modifier instantanément l'impulsion courante et ne peut donc s'appliquer que sur les cycles suivants.

Les accidents « anormaux » sont des accidents dus à une valeur particulièrement basse (nettement inférieure à 500 ω et dans certains cas aussi basse que 50 ω) de l'impédance du corps de la victime, ce qui est le cas lorsque l'impulsion circule à travers la tête de la victime.

Jusqu'à récemment, l'industrie de la clôture électrique considérait la valeur 500 ω comme un minorant de l'impédance possible du corps

humain. Mais une étude récente par la CEI (Instance internationale de normalisation - www.iec.ch) d'une série d'accidents mortels non "normaux" (Document CEI 61H/212/MTG - sous document n°3) a conclu qu'à l'évidence ces accidents non "normaux" s'étaient produits avec des impédances de corps humain beaucoup plus basses que 500 ω. La Norme CEI TS 60479-1 dans sa 4ème édition de juillet 2005 complète cette nouvelle perspective en précisant (dans l'exemple 4 de l'Annexe D) que des valeurs d'impédance du corps humain aussi basses que 50 ω sont possibles. Bien que les seuils létaux n'aient pas pu être déterminés de façon certaine, il est très probable que pour de si faibles impédances, une première impulsion, parfois trop puissante, suffise dans certains cas à être mortelle.

Le risque létal n'est pas le seul contre lequel il faut lutter. Des informations apparues lors de l'étude de la CEI permettent de soupçonner que pour ces mêmes impédances de corps humain très basses, des impulsions d'énergie inférieure à 5 Joules pourraient parfois suffire à assommer un être humain. Bien que celui-ci reprenne rapidement connaissance, la multiplication de ce type d'incidents n'est pas souhaitable. Or il semble que plus les impulsions circulant à travers la tête sont puissantes, plus le risque d'évanouissement et/ou la durée de celui-ci sont importants.

Cette récente prise de conscience du risque létal d'impulsions trop puissantes en très basse impédance s'est traduite par deux approches philosophiques différentes au sein des nouvelles normes subséquemment révisées par les pays de l'hémisphère Sud d'un côté (Australie et Nouvelle-Zélande) et par les pays Européens de l'autre.

En Nouvelle-Zélande et en Australie, la norme d'installation des clôtures électriques AS/NZS 3014:2003 a été mise à jour par un amendement du 10 Mars 2006, qui prévoit un ajout à l'Annexe A 5.1. relative au mode d'emploi des électrificateurs. Il informe l'utilisateur de certains électrificateurs potentiellement dangereux qu'il doit mettre en place un, ou plusieurs (suivant le nombre de conducteurs et/ou de branches à son enclos) limiteurs de puissance locaux (sous forme de résistance(s) de 500 Ohm) en amont de tout point de l'enclos où il juge possible que se présente un enfant non encadré et/ou non sensibilisé aux risques de la clôture électrique. Sont spécifiquement exemptés les enclos reliés à des électrificateurs pour lesquels un moyen équivalent au(x) limiteur(s) de 500 Ohm est directement incorporé dans l'électrificateur: ces électrificateurs sont intrinsèquement sûrs. En pratique cela revient à dire que ne devraient être concernés par l'obligation de mettre en place des limiteurs que des électrificateurs dont le maximum d'énergie est obtenu sur une résistance inférieure à 500 Ohm. Les représentants à la CEI du comité de normalisation Néo-Zélandais ont aussi fait savoir qu'ils allaient organiser dans leur pays une campagne systématique d'information des agriculteurs et du grand public pour faire connaître cette évolution récente de leur norme locale.

En Europe, la norme EN est en cours de mise à jour. Son nouvel amendement vient d'atteindre la phase de publication sous le numéro EN 60335-2-76:2005/Al l:200X. Il prévoit qu'au lieu de vérifier qu'un électrificateur ne dépasse pas 5 Joules sur le seul point 500 Ohm, il sera maintenant vérifié qu'il ne dépasse pas 5 Joules sur la plage allant de 50 à 500 Ohm. De cette façon la sécurité du grand public circulant à proximité d'une clôture électrique restera principalement du ressort des fabricants d'électrificateurs et non du propriétaire de la clôture électrique.

L'approche européenne consiste à considérer comme plus efficace d'organiser la sécurité au niveau des quelques fabricants qu'au niveau des centaines de milliers d'utilisateurs et des millions de membres du grand public.

Pour diminuer le risque d'accident mortel « anormal », le brevet FR 2 857 554 propose un électrificateur de clôture électrique contrôlé de manière que, lorsque la résistance équivalente aux bornes de Pélectrificateur se trouve dans la zone de 'haute impédance' (> 2000 ω) ou dans la zone de 'basse impédance' (500 à 2000 ω) la décharge du condensateur est systématiquement interrompue pour maintenir une impulsion faiblement énergétique, et, lorsque la valeur de la résistance équivalente aux bornes de l' électrificateur se trouve pour la première fois dans la zone 'd'ultra basse impédance' (0 à 500 ω), une temporisation est lancée pendant laquelle l'énergie de l'impulsion reste inchangée, puis, à l'issue de la temporisation, l'énergie de la décharge est augmentée. Ce procédé de contrôle permet de faire face à une éventuelle poussée végétative progressive tout en diminuant le risque d'accident lorsque la baisse de la résistance est due au contact inopiné d'une personne, avec impulsion traversant sa tête.

L' électrificateur décrit dans ce document présente l'inconvénient que l'énergie de l'impulsion, qui est de l'ordre de 500 mJ, ne suffit pas toujours à assurer une bonne sécurité de garde en zone de 'haute impédance' ou de 'basse impédance' car l'énergie peut s'y consommer dans des proportions importantes du fait du choix initial d'un médiocre conducteur ou de l'apparition progressive de pertes 'séries' (par exemple dégradations au niveau des jonctions, des conducteurs et/ou de la prise de terre). Ces dégradations - qui peuvent apparaître au fil du temps, par exemple suite aux intempéries - sont dites 'séries' car elles se comportent

comme des résistances montées en série tout au long de la clôture électrique. Les pertes 'séries' sont donc un passage obligé de la partie de l'impulsion émise par l'électrificateur qui va effectivement traverser l'animal.

Un autre inconvénient de l'électrificateur décrit dans ce document est que l'interruption de la décharge d'un condensateur, une fois qu'elle a débuté, ne peut être réalisée qu'avec des solutions électroniques particulièrement coûteuses.

Pour prévenir un autre type de risque d'accident mortel - très hypothétique car jamais rencontré à ce jour - le brevet FR 2 818 868 propose un électrifïcateur contrôlé de manière que, lorsque la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur est descendue particulièrement bas pour se trouver dans la zone 'd'ultra basse impédance', l'électrificateur emmagasine et délivre une impulsion de très haute énergie, puis, lorsque la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur remonte soudainement pour revenir dans la zone de 'basse impédance' ou dans la zone de 'haute impédance', suite par exemple à l'ouverture par un utilisateur d'un passage barrière en aval sur l'enclos, l'électrificateur empêche la délivrance de cette impulsion de trop haute énergie. A chaque cycle une impulsion est préparée en fonction de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent, et, lorsque l'électrificateur détecte pendant le cycle courant une énergie ou une tension supérieure à une limite prédéterminée dépendant de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent, l'électrificateur bloque ou dérive une partie de l'impulsion du cycle courant.

Le type d'accident contre lequel cherche à lutter ce document est un accident ou le corps humain présente une impédance classique c'est à

dire supérieure à 500 Ohm. Le procédé de contrôle de Pélectrificateur décrit dans ce document ne permet pas de diminuer le risque d'accident "anormal" car il ne décrit pas la détection d'une diminution de la résistance équivalente aux bornes de Pélectrificateur. De plus, la préparation d'une impulsion en fonction de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent entraîne une limitation de la puissance disponible, ce qui peut être préjudiciable en termes de sécurité de garde et/ou d'optimisation économique des coûts de l'appareil.

En conclusion, aucun de ces documents ne permet de concilier efficacement la sécurité de garde, la sécurité des personnes et la maîtrise des coûts.

La présente invention a pour but de proposer un procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique qui évite, ou au moins réduise, certains des inconvénients précités, qui permette de diminuer le risque d'accident mortel "anormal" - et/ou dans une moindre mesure d'évanouissement - tout en conservant une sécurité de garde maximale, et qui offre au consommateur un véritable choix en étant simple à mettre en oeuvre et économique. L'invention a également pour but de proposer un électrificateur de clôture électrique apte à mettre en oeuvre le procédé.

A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique à impulsion périodique comportant un premier condensateur et au moins un autre condensateur, ledit premier condensateur et ledit au moins un autre condensateur étant aptes à être déchargés quasi simultanément au primaire d'un transformateur dudit électrificateur de façon à former une macro-impulsion du point de vue d'un animal, caractérisé en ce que, pour une série de cycles

consécutifs de fonctionnement de l'électrificateur ou pour tous ses cycles, il comprend les étapes consistant à :

a) commander la décharge dudit premier condensateur dans le primaire dudit transformateur, déterminer, à partir de la décharge dudit premier condensateur, une estimation de la résistance équivalente aux bornes du secondaire dudit transformateur, et comparer la valeur de ladite résistance équivalente avec un seuil prédéterminé, et

b) tant que la valeur de ladite résistance équivalente est supérieure audit seuil prédéterminé, commander à chaque cycle la décharge dudit au moins un autre condensateur dans le primaire dudit transformateur, ou

c) dès que la valeur de ladite résistance équivalente devient inférieure audit seuil prédéterminé, lancer une temporisation et empêcher la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur dans le primaire dudit transformateur pendant le cycle courant, et

d) pendant ladite temporisation, empêcher à chaque cycle la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur dans le primaire dudit transformateur, et

e) lorsque ladite temporisation est terminée et tant qu'elle ne se déclenche pas à nouveau, commander à chaque cycle la décharge dudit au moins un autre condensateur dans le primaire dudit transformateur.

Ainsi selon le procédé de l'invention, hormis pendant la temporisation, le premier et ledit au moins un autre condensateur se déchargent systématiquement tous sur la résistance équivalente présente aux bornes du secondaire que celle-ci évolue en 'haute impédance', en 'basse impédance 1 ou en 'ultra basse impédance 1 . Cette configuration est économique en ce qu'elle utilise simplement, et quasiment tout le temps, tous les condensateurs.

Avantageusement, l'étape d) comprend une sous-étape f) consistant à terminer ladite temporisation lorsque ladite résistance équivalente redevient supérieure audit seuil prédéterminé.

Avantageusement, ledit électrificateur comporte des moyens de réglage permettant de régler la durée de ladite temporisation.

Avantageusement, ledit électrificateur comporte des moyens de réglage permettant de régler la valeur dudit seuil.

Selon un mode de réalisation de l'invention, les étapes c) et d) sont effectuées en ne déclenchant pas la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les étapes c) et d) sont effectuées en dérivant la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur vers un shunt.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les étapes c) et d) sont effectuées en interrompant la décharge de tout ou partie dudit au moins un autre condensateur.

Selon une variante des modes de réalisation précédents la partie dudit au moins un autre condensateur peut varier à l'occasion d'un ou plusieurs cycles subséquents de la temporisation (sans jamais revenir à une situation où ledit au moins un autre condensateur serait entièrement déchargé pendant l'un des cycles de la temporisation).

L'invention a également pour objet un électrificateur de clôture comportant un premier condensateur, au moins un autre condensateur, et un module électronique de commande apte à exécuter les étapes du procédé de contrôle.

Avantageusement, l'électrificateur comprend un ou plusieurs condensateurs de décharge supplémentaire(s) pour lesquels il existe au moins une plage de résistances équivalentes sur laquelle lesdits condensateurs de décharge supplémentaire(s) ne sont jamais autorisés à se décharger.

De préférence, ledit seuil prédéterminé est supérieur à 250 Ohm et inférieur à 2000 Ohm.

Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit seuil prédéterminé est sensiblement égal à 500 Ohm.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins :

la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un électrificateur connu ;

la figure 2 est une courbe représentant les diverses valeurs possibles pour l'énergie de l'impulsion émise par l'électrificateur de la figure 1 en fonction de la résistance équivalente entre ses bornes de sortie ;

la figure 3 est une vue schématique simplifiée d'un électrificateur selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

les figures 4a et 4b sont des schémas fonctionnels représentant les étapes d'un procédé de contrôle "de base" et d'un procédé de contrôle "préféré" de l'électrificateur de clôture électrique de la figure 3 ;

la figure 5 est une courbe représentant les diverses valeurs possibles pour l'énergie de l'impulsion émise par l'électrificateur de la figure 3 en fonction de la résistance équivalente entre ses bornes de sortie ; et

la figure 6 est une vue schématique simplifiée d'un électrificateur de clôture électrique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention.

En se référant à la figure 1, on voit un électrificateur I A de clôture électrique comportant deux bornes d'entrée 2 A et 3 A reliées à un circuit d'alimentation connu et non représenté.

L'électrificateur I A comporte un transformateur dont le primaire 4 A est monté entre la borne d'entrée 2 A et un point commun 7 A - Un ensemble de condensateurs de stockage C A,I à C A,n , n étant un entier supérieur ou égal à 2, est monté en parallèle entre le point commun 1 A et la borne d'entrée

3 A .

En parallèle sur le primaire 4A et les condensateurs de stockage d'énergie C A , I à C A , π , est branché un thyristor T A , I avec sa gâchette G A , I -

Une diode 8 A est branchée entre les bornes 2 A et 3 A pour, de façon classique pour l'homme de l'art, protéger le thyristor T A, i lorsque le courant s'inverse dans le circuit L-C formé par le primaire 4A et les condensateurs CA,I à C A ,π-

Le primaire 4 A du transformateur est couplé, par l'intermédiaire d'un circuit magnétique 6 A , au secondaire 5 A du transformateur. Les bornes de

sortie 9 A, 10 A du secondaire 5A alimentent les éléments conducteurs de la clôture (non représentés).

Les condensateurs C A, I à C A,II sont chargés à une même tension V c de plusieurs centaines de volts par un moyen connu (non représenté). Lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur la gâchette GA ,I du thyristor T A ,i, celui-ci devient conducteur et les condensateurs C A, i à C A5H sont déchargés à travers le primaire 4A du transformateur. Une impulsion apparaît alors aux bornes du secondaire 5 A .

L'électrificateur 1 A comporte un module électronique de commande (non représenté) destiné à déclencher le thyristor T A, i par le biais de sa gâchette G A, i pour commander la décharge des condensateurs C A) i à CA -

En se référant à la figure 2, on voit que l'énergie E de l'impulsion de sortie, c'est-à-dire l'énergie délivrée à chaque impulsion par l'électrificateur 1 A , varie en fonction de la résistance équivalente R présente entre les bornes de sortie 9A et 10A-

Or, la résistance équivalente R est la résistance du circuit de bouclage, c'est-à-dire la résistance correspondant aux divers composants de la combinaison de la clôture, des herbes et autres pertes "parallèles", de l'animal et de la prise de terre de retour et autres pertes "séries".

Les pertes "parallèles" sont une conséquence de l'apparition d'une résistance électrique de perte entre le fil haute tension de la clôture électrique et la terre, par exemple du fait d'une poussée végétative, de branches d'arbres tombées sur l'enclos, d'isolateurs devenant progressivement défectueux, de l'accroissement de l'humidité, etc. Ces pertes sont dites "parallèles", car en leur présence, une fraction de l'impulsion électrique qui a été émise par l'électrificateur traverse la

résistance électrique de perte pour revenir à l'électrificateur via la prise de terre sans jamais avoir traversé le corps de l'animal ou de la personne.

Sur la figure 2, on observe que pour les valeurs les plus élevées de la résistance R 5 l'énergie E de l'impulsion sortant de rélectrificateur est inférieure à la valeur maximale possible E max .

On observe également que, lorsque la résistance R diminue depuis ces valeurs les plus élevées (par exemple du fait de pertes parallèles augmentant au fil du temps) l'énergie E s'accroît jusqu'à atteindre la valeur maximale E max .

On observe en outre que, ayant passé la valeur maximale E max , lorsque la résistance R continue à diminuer pour atteindre les valeurs les plus basses, l'énergie E décroît depuis la valeur E max .

On observe enfin que la courbe de la figure 2 ne varie pas en fonction du temps, c'est-à-dire que, pour une valeur de la résistance R donnée, l'électrificateur 1 A délivre les mêmes impulsions à chaque cycle que cela soit celui de la première seconde, celui au bout d'une minute ou d'une heure, par exemple.

En se référant à la figure 3, on voit un électrificateur I B de clôture électrique comportant deux bornes d'entrée 2 B et 3 B reliées à un circuit d'alimentation connu et non représenté. Une diode 8 B est branchée entre les bornes 2 B et 3 B et joue le même rôle que la diode 8 A de l'électrificateur IA- L'électrificateur 1 B comporte un transformateur dont le primaire 4 B est monté entre la borne d'entrée 2 B et un point commun

7 B . Un ensemble de condensateurs de stockage C B ,i à C B)I1 , n étant un entier supérieur ou égal à 2, est monté en parallèle entre le point commun 7 B et la borne d'entrée 3 B . Le condensateur C B ,i et le sous-ensemble de

condensateurs C Bj2 à C B,n sont respectivement montés en série avec une diode D B, i et D B,2> pour éviter que le condensateur C B,I et le sous- ensemble de condensateurs C B ,2 à C B , n puissent se décharger l'un dans l'autre. Le point commun des cathodes des diodes D Bj i et D B 2 est relié d'une part à l'anode de la diode 8 B et d'autre part à la borne d'entrée 3 B .

En parallèle du primaire 4 B et du condensateur de stockage d'énergie C Bj i est branché un thyristor T B) i avec sa gâchette G B; i . De manière similaire, en parallèle du primaire 4 B et du sous-ensemble de condensateurs Cβ,2 à C BjI1 est branché un thyristor T B;2 avec sa gâchette G Bj2 .

Entre le point commun 7 B du condensateur C B, i et du sous-ensemble de condensateurs C Bj2 à C B)I1 et le point commun 11 B des anodes des thyristors T B> i et T B;2 est monté le primaire 4 B du transformateur, qui est couplé, par l'intermédiaire d'un circuit magnétique 6 B , au secondaire 5 B du transformateur. Les bornes de sortie 9 B , 10 B du secondaire 5 B alimentent les éléments conducteurs de la clôture.

Le condensateur C B) i et le sous-ensemble de condensateurs C B , 2 à C B>n sont chargés à une même tension V c de plusieurs centaines de volts par un moyen connu et non représenté. Les diodes D B χ et D B;2 assurent que le condensateur C B, i et le sous-ensemble de condensateurs C B ,2 à Cβ, n sont chargés à la même tension et que le condensateur C Bs i d'un côté et le sous-ensemble de condensateurs C B;2 à C BjI1 de l'autre peuvent être déchargés séparément sans modification de l'état de l'autre sous- ensemble restant. Par exemple, lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur la gâchette G B; i du thyristor T B, i, celui-ci devient conducteur et le condensateur C B; i est déchargé à travers le primaire 4 B du transformateur. Une première impulsion apparaît alors aux bornes du secondaire 5 B . Le sous-ensemble de condensateurs C Bs2 à C B;I1 reste

chargé du fait de la présence de la diode D B,2 qui l'empêche de se décharger dans le condensateur C B,I -

Lorsque pendant, ou vers la fin de, ou juste après cette première impulsion, une commande est appliquée sur la gâchette G B)2 du thyristor TB, 2 , le sous-ensemble de condensateurs C B ,2 à C B , π5 est déchargé à travers le primaire 4 B du transformateur et une seconde impulsion apparaît aux bornes du secondaire 5 B .

L'impulsion aux bornes du secondaire 5 B est donc une impulsion complexe composée d'une suite de deux impulsions individuelles successives très rapprochées ou éventuellement partiellement superposées. L'énergie de l'impulsion complexe est la somme des énergies des impulsions individuelles.

Une impulsion individuelle peut avoir une durée comprise entre quelques centaines de microsecondes et 1 à 2 millisecondes. Les phénomènes physiologiques, causes de la sensation douloureuse ressentie par un animal lorsqu'il est en contact avec le fil de clôture, ont des temps de réponse de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millisecondes. En conséquence, tant que la durée totale de l'impulsion complexe reste typiquement inférieure à environ 20 ms la sensation ressentie par l'animal est identique à celle ressentie lorsqu'il reçoit une impulsion unique dont l'énergie est égale à la somme des énergies des impulsions individuelles.

L'électrificateur 1 B comporte un module électronique de commande (non représenté) destiné à déclencher chaque thyristor T B, i et T Bî2 par le biais de sa gâchette G Bj i et G B)2 pour commander la décharge, respectivement, du condensateur C B, i et du sous-ensemble de condensateurs C B;2 à C B n .

En se référant à la figure 4a, on va maintenant décrire les étapes du procédé de contrôle "de base" de Pélectrificateur 1 B , qui est exécuté par le module électronique de commande. On appelle K t un cycle correspondant à une exécution du procédé entraînant la génération d'une impulsion complexe I t à l'instant t.

A l'étape 100, le procédé est initialisé. L'étape 100 est effectuée périodiquement, la période étant par exemple d'environ un petit peu plus d'une seconde. Cette étape 100 s'étale sur la majeure partie de la période et permet au condensateur C B, i et au sous-ensemble de condensateurs C B,2 à C B,π de se recharger. Les étapes suivantes du procédé sont, elles, très peu étalées dans le temps du fait que la norme applicable aux électrifïcateurs de clôture limite en général à un maximum de 10 ms la durée d'une impulsion complexe et requiert un écart d'au moins une seconde entre deux impulsions complexes.

A l'étape 101, le module électronique commande la décharge du premier condensateur C B,I dans le primaire 4 B .

A l'étape 102, le module électronique détermine une estimation de la résistance électrique équivalente R t aux bornes 9 B , 10 B du secondaire 5 B . Le premier condensateur C B, i sert donc de « poisson pilote » permettant de déterminer la résistance R t aux bornes 9 B , 10 B du secondaire 5 B .

Du fait que la courbe des énergies de décharge possibles d'un électrifîcateur en fonction de la résistance R est une courbe en cloche (voir figure 2), le franchissement à la hausse d'un seuil d'énergie prédéfini n'est pas équivalent au franchissement à la baisse d'un seuil de résistance prédéfini R 0 .

En outre, du fait que la tension de pic de l'impulsion de décharge en sortie d'électrificateur présente des sur-oscillations en fonction de la

présence plus ou moins importante de composantes imaginaires dans l'impédance complexe équivalente aux bornes %, 10 B du secondaire 5 B , il est préférable de ne pas assimiler trop grossièrement un recul sous une limite prédéfinie de tension à un passage sous le seuil R 0 .

De préférence, la détermination ou estimation de la résistance R t est réalisée comme décrit dans le document FR 2 863 816. Une telle détermination est économique et relativement fiable.

A l'étape 103, le module électronique teste une condition de temporisation en cours qui est vérifiée lorsqu'une temporisation a été lancée lors d'un passage précédent à l'étape 107. Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 112 sinon le procédé passe à l'étape 104.

On considère par exemple que, au cycle K t , la condition de temporisation en cours n'est pas vérifiée et le procédé passe donc à l'étape 104.

A l'étape 104, le module électronique teste la condition "Depuis la dernière temporisation, R t est (il) remonté au dessus de R 0 C?)". Cette condition est explicitée de la manière suivante : depuis le dernier déclenchement d'une temporisation, la valeur de R t est-elle devenue supérieure à R 0 (même à titre transitoire). Lorsque la condition est vérifiée (ou par condition initiale, suite à la mise en marche de l'électrificateur), le procédé passe à l'étape 105, sinon le procédé passe à l'étape 109.

On considère, par exemple, que depuis la mise en route de l'électrificateur la temporisation n'a jamais eu l'occasion de se déclencher (le procédé n'est pas encore passé par l'étape 107) et donc on passe à l'étape 105.

A l'étape 105, le module électronique teste une condition de résistance suffisante qui est vérifiée lorsque la résistance R t déterminée à l'étape 102 est supérieure au seuil R 0 . Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 106, sinon le procédé passe à l'étape 107.

On considère par exemple que, au cycle K t , la condition de résistance suffisante est vérifiée et le procédé passe donc à l'étape 106.

A l'étape 106, le module électronique commande la décharge du sous- ensemble de condensateurs C B , 2 à C B , n - L'étape 106 est effectuée de façon quasi simultanée à l'étape 101 de sorte que l'impulsion complexe soit ressentie par l'animal comme une unique impulsion, comme cela a été décrit précédemment. Lorsque l'étape 106 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 100.

Le cycle K t tel que décrit correspond au fonctionnement le plus fréquent de l'électrificateur 1 B , c'est-à-dire au fonctionnement de l'électrificateur 1 B sur une bonne ou une médiocre clôture de taille raisonnable et non complètement envahie par la végétation: la résistance R t est alors au- dessus du seuil critique R 0 . Les étapes 100 à 106 sont ainsi exécutées à chaque cycle K tant que la résistance R reste supérieure au seuil R 0 . L'électrificateur I B délivre une impulsion I dont l'énergie est égale à plusieurs Joules en zone 'basse impédance', l'énergie pouvant même s'approcher de la valeur classique des 5 Joules à condition que les caractéristiques des condensateurs C B ,i à C B , n et du transformateur le permettent, et que les éventuelles conditions fixées par la norme sur la zone d'impédance correspondante soient respectées. La décharge du sous-ensemble de condensateurs supplémentaires C Bj2 à C B , n permet ainsi d'obtenir une sécurité de garde maximale en zone 'haute impédance' et en zone 'basse impédance'. Le fait que tous les condensateurs C B, i à Cβ ,n

soient utilisés lorsque la résistance R t reste supérieure au seuil R 0 confère à l'invention son meilleur rapport sécurité de garde/coût.

On considère maintenant que, par exemple, au cycle K t+5 , la condition de résistance suffisante de l'étape 105 n'est plus vérifiée, c'est-à-dire que la résistance R t vient de passer en dessous du seuil critique R 0 , et le procédé passe donc à l'étape 107.

A l'étape 107, le module électronique lance une temporisation. La temporisation a une durée prédéterminée, qui correspond à un nombre entier N supérieur ou éventuellement égal à 1 de cycles K. Le nombre N correspond à un nombre de cycles postérieurs au cycle en cours. Ils vont permettre à une personne éventuellement sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue ou limitée dans ses capacités de recul et en train de recevoir l'impulsion en cours à travers la tête (donc susceptible d'être partiellement étourdie) de se retirer avec moindre douleur et donc moindre panique, de la clôture. Une valeur de N équivalente à une minute au moins est préférablement envisagée mais des valeurs plus petites ou plus grandes de N peuvent être choisies.

A l'étape 108, le module électronique empêche la décharge de tout ou partie du sous-ensemble de condensateurs C B ,2 à C B , n dans le primaire 4 B , par exemple en commandant le non déclenchement de la décharge du sous-ensemble de condensateurs C B>2 à C B;I1 . En variante, la décharge, ou une partie de la décharge, du sous-ensemble de condensateurs C B;2 à C B;I1 est dérivée dans un shunt (non représenté), ou est interrompue. Une telle interruption peut être réalisée par exemple par un sous-circuit électronique à base d'IGBT (non représenté sur la figure 3) en lieu et place du thyristor T 5 ^. Cette étape permet de diminuer fortement

l'énergie de l'impulsion en cours I t+5 . Lorsque l'étape 108 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 100.

On notera que l'adaptation de l'énergie de l'impulsion I 5 ici l'impulsion I t+5 , est réalisée instantanément en temps réel, c'est-à-dire que le module électronique empêche la décharge du sous-ensemble de condensateurs C B,2 à C B,n dans le cycle courant même, ici le cycle K t+5 , dans lequel le franchissement vers le bas du seuil R 0 a été détecté.

Lors du franchissement vers le bas du seuil R 0 on considère en effet que le risque d'accident mortel "anormal" apparaît et que, tant que l'on n'est pas certain que le franchissement de ce seuil R 0 ne résulte pas uniquement d'un accroissement des pertes parallèles, il est temporairement plus important de privilégier la sécurité des personnes que la sécurité de garde.

Au cycle K t+6 , la condition de l'étape 103 est vérifiée, puisqu'une temporisation a été lancée au cycle K t+5 lors du passage à l'étape 107. Le procédé passe donc à l'étape 112.

A l'étape 112, le module électronique teste une condition de temporisation terminée qui est vérifiée lorsque la durée prévue pour la temporisation, correspondant au nombre N de cycles, est écoulée. Lorsque la condition est vérifiée, le procédé reprend à l'étape 104, sinon le procédé passe à l'étape 113.

On considère par exemple que N=2. Dans l'exemple, la temporisation a été lancée au cycle K t+5 , donc au cycle K t+6 la condition de l'étape 112 n'est pas vérifiée et le procédé passe à l'étape 113.

A l'étape 113, le module électronique empêche la décharge de tout ou partie du sous-ensemble de condensateurs C B,2 à C B,π dans le primaire 4β. Lorsque l'étape 113 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 100.

Au cycle K t+7 , on considère que la condition de l'étape 112 est vérifiée et le procédé reprend donc à l'étape 104.

On suppose alors que, par exemple, jamais depuis le lancement de la temporisation au cycle K t+5 la résistance équivalente observée à l'étape 102 à chaque cycle successif n'est remontée au dessus du seuil R 0 , alors on passe à l'étape 109.

A l'étape 109, le module électronique commande la décharge du sous- ensemble de condensateurs C B , 2 à C B , n - De manière similaire à ce qui a été décrit pour l'étape 106, l'étape 109 est effectuée de façon quasi simultanée à l'étape 101 de sorte que l'impulsion complexe soit ressentie par l'animal comme une unique impulsion. Lorsque l'étape 109 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 100. Et pour les cycles suivants, tant que la résistance équivalente R ne remonte pas au dessus de R 0 - par exemple tant que la végétation ne diminue pas avec le retour des saisons froides -, le procédé continue à boucler par les étapes 100 à 104 puis 109.

Ainsi, on a vu que dès le premier cycle K marquant la fin d'une temporisation, la décharge du sous-ensemble de condensateurs Cβ, 2 à C B,π est à nouveau autorisée - sauf bien sûr dans le cas exceptionnel où ce cycle K remplit à son tour les conditions successives nécessaires pour passer par les étapes 104 puis 105 et 107 et présente dès lors à nouveau un risque trop élevé pour la sécurité des personnes. Hormis selon cette exception, Pélectrifïcateur I B est de nouveau en fonctionnement « classique », ce qui permet de ramener dès ce cycle K la sécurité de garde à son plus haut niveau possible pour cette valeur de la résistance R < R 0 ou R > R 0 tout en sachant la sécurité des personnes respectée.

En effet, si à l'issue de la temporisation la résistance R est restée sous la valeur seuil R 0 , le plus probable est que le passage initial de la résistance R sous le seuil R 0 n'a pas résulté du contact par la tête d'un corps humain avec la clôture électrique, et on peut raisonnablement supposer qu'un être humain se serait déjà retiré. Compte tenu de cette très forte probabilité, la sécurité de garde peut se voir attribuer à nouveau la priorité sur les précautions nécessaires quant à la sécurité des personnes. C'est pourquoi tous les condensateurs C B, i à C B , n se déchargent à nouveau systématiquement. On note qu'un corps humain de trop basse impédance arrivant dans ce contexte au contact de l'enclos ne sera plus soumis à un risque excessif. On est en effet à ce stade assuré que l'impulsion émise par rélectrifîcateur 1 B est consommée pour partie dans des pertes parallèles importantes. L'énergie complémentaire restant disponible pour traverser le corps, les caractéristiques des condensateurs C B, i à Cs 3n et du transformateur ne doivent cependant pas être choisies excessives sur cette plage d'ultra basses impédances si l'on veut que cette proportion résiduelle de l'impulsion - toujours susceptible de circuler un jour via une tête - reste raisonnable.

Ainsi, dans la plage des basses impédances, l'impulsion peut être réduite ou non selon que l'on se trouve dans le cas où l'impédance « devient » inférieure au seuil R 0 ou non. En d'autres termes, lorsque l'impédance devient inférieure au seuil R 0 l'impulsion est réduite, mais lorsque l'impédance reste inférieure au seuil Ro pendant un temps prédéterminé, l'impulsion est de nouveau augmentée.

Cette caractéristique permet de concilier la sécurité des personnes et l'efficacité de garde, notamment en présence de végétation.

Le procédé "de base" a donc pour but de privilégier à moindre coût la sécurité des personnes lorsqu'un risque d'accident a été détecté et d'optimiser la sécurité de garde lorsque le risque d'accident est moindre.

En se référant à la figure 4b, on va maintenant décrire les étapes spécifiques du procédé de contrôle "préféré" de l'électrificateur I B , qui est exécuté par le module électronique de commande.

Toutes les étapes non spécifiques et portant donc les mêmes numéros que sur la figure 4a sont strictement identiques et ne sont donc pas décrites à nouveau si cela n'est pas nécessaire pour la bonne compréhension du procédé "préféré".

On se place donc directement au cycle K t+6 , où la condition de l'étape 103 est vérifiée, puisqu'une temporisation a été lancée au cycle K t+5 lors du passage à l'étape 107. Le procédé passe donc à l'étape 110.

A l'étape 110, le module électronique teste une condition de résistance suffisante qui est vérifiée lorsque la résistance R déterminée à l'étape 102, ici la résistance R t+6 , est supérieure au seuil R 0 . Cette étape est similaire à l'étape 105. Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 111, sinon le procédé passe à l'étape 112.

On considère par exemple que, au cycle K t+6 , la condition de résistance suffisante de l'étape 110 n'est pas vérifiée et le procédé passe donc à l'étape 112 puis, peu après, soit reprend à l'étape 104 soit passe à l'étape 113, toutes deux déjà décrites.

On considère maintenant que par exemple une temporisation a été lancée à l'étape 107 du cycle K t+ i 0 . A l'étape 103 du cycle K t+ π, la condition de temporisation en cours est vérifiée et le procédé passe à l'étape 110.

Mais on considère cette fois que, par exemple, à l'étape 110, la condition

de résistance suffisante est vérifiée. Dans ce cas, le procédé passe à l'étape 111.

A l'étape 111, le module électronique commande l'arrêt de la temporisation et le procédé passe ensuite à l'étape 112 déjà décrite.

Ainsi, dans ce mode "préféré" du procédé, dès le premier cycle de la temporisation où la résistance R repasse au-dessus du seuil R 0 , la décharge du sous-ensemble de condensateurs Cβ ,2 à C B,π est à nouveau autorisée, c'est-à-dire que l'électrificateur 1 B est de nouveau en fonctionnement « classique », ce qui ramène instantanément la sécurité de garde à son plus haut niveau possible.

L'étape 111 est donc, par exemple, effectuée suite au contact d'un corps humain de très basse impédance avec la clôture électrique suivi d'un retrait rapide, ou suite à une fluctuation de R au voisinage du seuil R 0 du fait de pertes parallèles instables comme souvent en présence de vent. On note cependant que si la végétation continue par la suite à progresser, le franchissement vers le bas du seuil R 0 deviendra franc et une temporisation complète réussira finalement à s'écouler: la sécurité de garde pourra alors prendre de façon établie la priorité.

En d'autres termes, le procédé "préféré" de contrôle a pour but de privilégier la sécurité des personnes lorsqu'un risque d'accident a été détecté et de maximiser la sécurité de garde dans tous les autres cas, en particulier dès le premier cycle ou il est détecté que le risque initialement avéré d'accident est devenu moindre.

En se référant à la figure 5, on voit que l'énergie E délivrée à chaque impulsion par l'électrificateur 1 B varie, d'une part, en fonction de la résistance équivalente R, et, d'autre part, pour les résistances inférieures à R 0 , en fonction du temps. L'énergie E des impulsions diffère en effet

dans ce cas selon que l'on se trouve ou non dans la période de temporisation.

En d'autres termes, pendant la temporisation, l'énergie E est momentanément restreinte à celle d'un électrifîcateur nettement moins puissant que ce qui pourrait être délivré si tous les condensateurs C B,I à C B5H se déchargeaient, et, hors de la temporisation, pour toute valeur de la résistance R, l'énergie E est nominale.

Pour une valeur de la résistance R donnée, l'électrificateur 1 B peut donc fournir deux impulsions de sortie très nettement différentes selon que l'on se trouve ou non dans la période de temporisation. Hormis lors de la temporisation, l'énergie de l'impulsion est celle résultant de la décharge de tous les condensateurs présents dans l'électrificateur ce qui confère à l'invention son optimal rapport sécurité de garde/coût.

On notera que le seuil R 0 peut avoir été programmé par le fabricant de l'électrificateur ou être enregistré par l'utilisateur à l'aide de moyens de réglage connus de l'homme de l'art (clavier, écran, par exemple.).

De même l' électrifîcateur peut comporter des moyens de réglage (non représentés) de la temporisation permettant à un utilisateur de choisir une nouvelle durée de celle-ci.

Le seuil R 05 est typiquement, mais non nécessairement, inférieur à 2000 Ohm et doit être préférablement égal à, ou de l'ordre de, 500 ω. On notera que le seuil R 0 peut néanmoins être choisi supérieur, ou inférieur, par exemple 400 ω voire 250 ω, de façon que la temporisation ne soit pas lancée inutilement à chaque contact d'un animal avec la clôture alors que le risque d'accident « anormal » n'est pas avéré. Un contact d'un animal "classique" sur une clôture médiocre ou sur une clôture parfaite, ces deux clôtures étant normalement soumises à la végétation, entraîne

en effet une résistance équivalente d'environ 700 ω à 1000 ω. Plus le seuil R 0 est choisi bas, plus la probabilité que la résistance R passe en- dessous du seuil R 0 à l'occasion d'un contact d'un animal est faible. De cette manière, la sécurité de garde est augmentée puisque la probabilité est minime qu'un contact d'un animal déclenche la temporisation, et par conséquent que l'animal ne reçoive une décharge éventuellement trop faible.

Inversement, il vaut mieux en général ne pas abaisser le seuil R 0 trop bas, par exemple plus bas que 250 ω, si on ne veut pas compromettre la sécurité des personnes. En effet, la Norme CEI TS 60479-1 dans sa 4ème édition de juillet 2005 permet d'observer que la résistance d'un corps humain est toujours comprise entre typiquement 50 ω et 250 ω en cas de trajet de l'impulsion à travers la tête.

Les valeurs évoquées pour le seuil R 0 peuvent être adaptées en fonction du type d'animal principalement gardé, du type d'enclos envisagé, des choix technologiques retenus pour les caractéristiques des condensateurs C B , I à C B , n et du transformateur, par exemple. Les valeurs mentionnées pour le seuil R 0 ne sont donc pas limitatives.

Dans le mode "préféré" du procédé de l'invention, à chaque cycle K, tous les condensateurs Ci à C n sont rechargés. De cette manière le potentiel d'impulsion complète est toujours disponible. Cette caractéristique permet un retour instantané à la décharge « normale » de forte énergie dès que la résistance R repasse au-dessus du seuil R 0 pendant une temporisation.

Le condensateur « poisson pilote » Ci est choisi pour, lors d'une temporisation, maximiser la sécurité de garde tout en restant raisonnable en termes de risque, c'est-à-dire en prévenant un accident mortel

"anormal". La baisse de l'énergie de l'impulsion pendant cette phase doit être nette, par exemple d'au moins 20 % et de préférence de 50%, par rapport à l'impulsion « normale » qui aurait été générée si le nombre de condensateurs n'avait pas été momentanément réduit. Cette impulsion doit néanmoins rester suffisamment forte pour limiter au mieux les problèmes de sécurité de garde. Le condensateur « poisson pilote » Ci est par exemple choisi pour permettre une décharge de l'ordre de 1 voire 2 Joules.

Grâce à l'invention, un contact d'un corps humain de trop basse impédance sur la clôture électrique ne présente pas de risque d'être mortel ni de risque excessif d'évanouissement. Le choc s'il déclenche la temporisation, est en effet limité à la seule puissance de l'impulsion de décharge du "poisson pilote" C B, i- On notera que, plus la temporisation est longue plus la sécurité des personnes est élevée (sans que la sécurité de garde ne soit considérablement diminuée car des animaux déjà dressés à la clôture électrique la respectent un long moment même si sa puissance est temporairement réduite).

La figure 6 illustre un deuxième mode de réalisation de l'invention. Les éléments de Pélectrifîcateur l c identiques au premier mode de réalisation sont désignés par le même chiffre de référence et ne sont pas décrits à nouveau. Ici, le condensateur C B, i est remplacé par la réunion de deux condensateurs C'c , i et C" c, i destinés à être déclenchés simultanément par le même thyristor T c, i, ou, en variante (non représentée) par deux thyristors indépendants.

Dans le deuxième mode de réalisation, les condensateurs du sous- ensemble de condensateurs Cc ,2 à Cc ,n sont commandés par plusieurs thyristors T C)2 à T Cjn . L'utilisation de plusieurs thyristors T c,2 à T c,n

permet de faire varier le nombre de condensateurs Cc ,2 à Cc, n à l'occasion d'un ou plusieurs cycles de la temporisation. On notera que dans ce cas au moins un condensateur du sous-ensemble de condensateurs C Q2 à Cc, π n'est pas déchargé pendant chaque cycle de la temporisation (mais ce n'est pas nécessairement toujours le même qui n'est pas déchargé).

L'électrificateur Ic comporte un ou plusieurs condensateur(s) supplémentaire(s) C c,x à Cc ,z dont la décharge dans le primaire (4) dudit transformateur est commandée, par le biais d'un (ou de plusieurs), thyristor(s) T Cx (à éventuellement Tc 2 ) sous certaines conditions de résistance équivalente R et uniquement hors de la période de temporisation. En variante, la décharge des condensateurs C C;X à C c , z peut être commandée systématiquement y compris pendant la temporisation, ou encore seulement pour certains cycles donnés (1 cycle sur N, suite de cycles aléatoires, suite préenregistrée de cycles, par exemple.) de la temporisation et/ou de la post temporisation.

D'autres variantes sont possibles. Par exemple à l'aide d'IGBT peut être commandée l'interruption de la décharge, ou d'une partie de la décharge, du condensateur C } et/ou d'une partie du sous-ensemble de condensateurs C 2 à C n et/ou des condensateurs C x à C z .

En outre, le taux de charge du condensateur Ci et/ou d'une partie du sous-ensemble de condensateurs C 2 à C n et/ou des condensateurs C x à C z peut également être contrôlé, en supplément du contrôle de la décharge, pour certaines ou pour toutes les valeurs possibles de la résistance R, et/ou pendant, ou à l'exclusion de, la temporisation, ou encore pour toute autre raison possible telle que par exemple une fonction aléatoire à

chaque cycle, ou encore l'état de l'alimentation de l'électrificateur, par exemple.

Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.