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Title:
METHOD FOR CONTROLLING THE GOOD OPERATION OF THE AIR ASSISTANCE TO A FUEL INJECTOR OF AN INTERNAL COMBUSTION ENGINE, AND CORRESPONDING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/004473
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a method for controlling the good operation of an air-assisted injector (17) during the start-up phase of an internal combustion engine (11). Said injector is adapted to deliver a predetermined amount of fuel to the engine. The method according to the invention is characterized in that it comprises a posteriori checking, during a stabilized idle phase, that a predetermined amount of air can be injected during the air assistance phase. The present invention also relates to a device implementing such method and is particularly applicable to the motor vehicle electronics.

Inventors:
ATANASYAN ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/EP1995/002989
Publication Date:
February 15, 1996
Filing Date:
July 27, 1995
Export Citation:
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Assignee:
SIEMENS AUTOMOTIVE SA (FR)
ATANASYAN ALAIN (FR)
International Classes:
F02M69/00; F02D7/02; F02D31/00; F02D35/00; F02D41/00; F02D41/06; F02D41/08; F02D41/12; F02D41/18; F02D41/22; F02D45/00; F02M69/08; F02M69/32; (IPC1-7): F02D7/02; F02D41/12; F02M69/08
Foreign References:
EP0529642A21993-03-03
US5289808A1994-03-01
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 18, no. 34 (M - 1544) 19 January 1994 (1994-01-19)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. ] Procédé de contrôle du bon fonctionnement d'un injecteur (17) assisté par air pendant la phase de mise en action d'un moteur à combustion interne (11 ), le dit injecteur étant adapté pour délivrer une quantité de carburant déterminée au moteur, le dit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à vérifier a posteriori, pendant une phase de ralenti stabilisée, qu'une quantité d'air déterminée peut être injectée pendant la phase d'assistance en air 2] Procédé de contrôle selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il consiste en outre à vérifier que le moteur à combustion interne est alimenté avec un mélange air / carburant dit pauvre, pendant la phase d'assistance en 3] Procède selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à *s'assurer que le moteur suit un régime de ralenti depuis un temps déterminé et que le dit moteur est à une température (T) supérieure à une température dite de mise en action, •ouvrir la vanne d'assistance en air (19), Mesurer la quantité d'air (Qm) passant par une vanne de ralenti (24) pendant un temps prédéterminé, comparer cette quantité d'air (Qm) à une quantité d'air limite (Ql) et, en déduire si le système d'assistance en air fonctionne ou non 4] Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que dans le cas où la quantité d'air mesurée Qm, est inférieure à la quantité d'air limite Ql, on envoie vers un calculateur (20) de commande du moteur un code de panne du système d'assistance en air (18, 19) 5] Procédé selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que la mesure de la quantité d'air (Qm) traversant la vanne de régulation de ralenti (24) est déterminée par la prise en compte d'un terme intégral apparaissant dans le calcul d'un rapport cyclique d'ouverture (RCO) de la vanne de régulation de ralenti (24) 6] Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la vérification du fait que le moteur est alimenté en mélange pauvre est effectuée pendant la phase d'assistance en air de l'injecteur 7] Procédé selon la revendication 6 caractérisé en ce que pendant la phase d'assistance en air et des qu'une sonde (31 ) de mesure de la quantité d'oxygène est opérationnelle • on détermine si la richesse du mélange injectée est inférieure ou supérieure à 1 , on détermine le nombre de fois où la richesse à été inférieure à 1 et le nombre de fois où cette richesse a été supérieure à 1, en effectuant un échantillonnage de mesures pendant la phase d'assistance en air, on forme le rapport correspondant au nombre de fois où la richesse a été inférieure à 1 , sur le nombre de mesures effectuées pendant la phase d'assistance en air et, *si ce rapport est supérieur à un rapport minimum on en déduit que le moteur a été alimenté en mélange pauvre pendant la phase d'assistance en air 8] Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que lorsque le rapport est inférieur au rapport minimum un code de panne du système d'assistance en air est émis vers le calculateur 9] Dispositif de contrôle mettant en oeuvre le procédé selon les revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente des moyens de vérification (20) qu'une quantité d'air déterminée peut être injectée pendant la phase d'assistance en air, les dits moyens comportant des moyens d'ouverture d'une vanne d'assistance en air ( 19), des moyens adaptés pour s'assurer que le moteur (11 ) suit un régime de ralenti stable depuis un temps prédéterminé, «des moyens pour mesurer la quantité d'air (Qm) traversant la vanne de régulation de ralenti (24) et, des moyens de comparaison adaptés pour comparer la quantité d'air mesurée Qm à une quantité d'air limite Ql et, •des moyens de vérification (31 ) de la richesse λ du mélange air / carburant pendant la phase d'assistance en air.
Description:
Procédé de contrôle du bon fonctionnement de l'assistance en air d'un injecteur de carburant pour moteur à combustion interne et dispositif correspondant.

La présente invention concerne un procédé de contrôle du bon fonctionnement de l'assistance en air d'un injecteur de carburant.

Dans un moteur à combustion interne il est important que le mélange air / carburant soit le plus homogène possible pour garantir une bonne combustion et un bon rendement du moteur.

Il est bien connu pour améliorer l'homogénéité du mélange air / carburant d'insuffler de l'air au niveau du nez de l' injecteur. Cette assistance en air crée une zone de turbulence qui permet de casser les gouttelettes de carburant injecté. Ainsi les gouttelettes de carburant sont de tailles plus réduites et sont plus nombreuses pour une quantité de carburant donnée. La surface de contact entre l'air et les gouttelettes est notablement accrue. Il résulte de cette assistance en air, une meilleure combustion du mélange, une pollution moindre, un temps d'amorçage du catalyseur réduit, un couple moteur maintenu à un niveau optimal même lorsque la richesse du mélange est inférieure à 1 (pendant la phase de mise en action du moteur).

De ce fait l'assistance en air est de plus en plus utilisée dans la stratégie de pilotage d'un moteur à combustion interne. Cette assistance en air se limite très souvent à la phase de mise en action du moteur et n'est pas poursuivie lorsque le moteur est chaud, car elle entraîne dans ce cas un débit d'air additionnel qui peut perturber le moteur (par exemple lors de retour en mode de ralenti moteur).

Les nouvelles normes (américaines notamment) en matière de contrôle de l'émission des polluants par les véhicules automobiles imposent non seulement que les conditions de combustion du mélange air / carburant soient optimales, mais encore que l'on vérifie en permanence le bon fonctionnement des dispositifs permettant cette combustion optimale. De ce fait il convient de s'assurer que le dispositif d'assistance en air à l'injection fonctionne de manière correcte.

Le but de la présente invention est de concevoir un procédé et un dispositif de contrôle du bon fonctionnement de l'assistance en air. On cherche d'autre part à ne pas ajouter de capteurs supplémentaires de manière à ne pas augmenter le coût et à ne pas compliquer la réalisation du calculateur électronique associé au moteur.

A cet effet la présente invention concerne un procédé de contrôle du bon fonctionnement d'un injecteur assisté par air pendant la phase de mise en action d'un moteur à combustion interne. Cet injecteur est adapté pour délivrer une quantité de carburant déterminée au moteur. Le procédé selon l'invention se caractérise en ce qu'il consiste à:

•Vérifier, a posteriori pendant une phase de ralenti stabilisée, qu'une quantité d'air déterminée peut être injectée pendant la phase d'assistance en air.

Ainsi on vérifie le bon fonctionnement du dispositif d'alimentation en air en vérifiant qu'une certaine quantité d'air peut être introduite. Cette vérification a lieu en dehors de la phase d'assistance en air, pendant une phase de ralenti stabilisée De ce fait il n'est pas nécessaire d'utiliser des capteurs supplémentaires, puisque avantageusement on emploie les capteurs déjà utilisés pour la régulation de ralenti

De manière préférentielle, pour compléter la vérification du bon fonctionnement de l'assistance en air on vérifie en outre que le moteur est alimenté avec un mélange air / carburant pauvre, pendant la phase d'assistance en air A cet effet on utilise une sonde de mesure de la richesse (déjà présente dans tout moteur à commande électronique) pour vérifier que durant toute la phase d'assistance en air le mélange brûlé est pauvre. Bien entendu, lorsque cette sonde détecte un mélange riche un code de panne du système d'assistance en air est émis de manière à en informer le conducteur

D'autres objets caractéristiques et avantages de la présente invention sont décrits, à titre d'exemples non limitatifs, dans la description qui suit en référence aux dessins annexés dans lesquels ' - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne muni d'un système d'assistance en air. dans lequel un capteur de pression est placé après un papillon d'admission,

- la figure 2 est une vue schématique analogue à la figure 1 , dans laquelle un débitmètre d'air d'admission est placé immédiatement en aval d'un filtre à air et,

- la figure 3 représente un graphe de l'efficacité du catalyseur en fonction de la température des gaz d'échappement

Selon la forme de réalisation représentée à la figure 1 , un moteur 11 comporte un cylindre 12, dans lequel est monté à coulissement un piston 13. De manière classique le cylindre 12 est relié d'une part à une tubulure d'admission 14 et d'autre part à une tubulure d'échappement 15

A proximité immédiate d'une soupape d'admission 16 et dans la tubulure d'admission 14 on trouve un injecteur de carburant 17 de type connu Cet injecteur est alimenté en air, par une conduite 18 commandée par une vanne 19 d'assistance en air, de type tout ou rien De manière connue le pilotage de cette vanne 19 est réalisé par un calculateur 20 L'air admis dans cette conduite d'assistance en air 18 est de l'air ambiant (flèche F, figure 1 ) filtré de manière classique par un filtre à air 21

L'air ambiant après filtration par le filtre 21 est également admis dans la tubulure d'admission 14 De manière connue, l'air admis dans la tubulure 14 est régulé par un papillon 22 avant d'arriver au niveau du nez 17a de l'injecteur.

Un circuit de régulation de ralenti établit une dérivation 23, court circuitant le papillon 22. Une vanne de régulation de ralenti 24 est montée dans cette dérivation 23 de manière à réguler le débit d'air circulant dans la dérivation.

De manière connue, un moyen de mesure 30 de la pression d'admission est prévu en aval du papillon 22 Un tel moyen permet de quantifier la quantité d'air entrant dans la tubulure d'admission Une seconde conduite 25 dite de récupération des vapeurs d'huile est également schématisée à la figure 1.

On notera que la vanne d'assistance en air 19 commande également les mjecteurs des autres cylindres du moteur A cet effet des conduites d'assistance en air 18a, 18b, 18c partent également vers ces mjecteurs (non représentés) On a supposé que le moteur à combustion interne équipé du système d'assistance en air à l'injection comportait quatre cylindres. Bien évidemment, ce moteur peut comporter plus ou moins de cylindres sans que cela sorte du cadre de la présente invention

De manière connue, lorsque le moteur est en phase de mise en action (c'est à dire lorsque le moteur est froid) le système d'assistance en air insuffle de l'air au niveau du nez 17a de l'injecteur Pour ce faire la vanne d'assistance en air 19 est commandée par le calculateur 20 de manière à être à pleine ouverture. Dés que le moteur est chaud, le calculateur (renseigné par ailleurs, de manière connue, sur la température T du moteur) envoi un ordre de fermeture à la vanne d'assistance en air 19

Le procédé selon l'invention permet de vérifier que le système d'assistance en air (comportant la vanne d'assistance 19 et la conduite 18) fonctionne correctement, et qu'une quantité d'air déterminée peut être insufflée au niveau du nez de l'injecteur A cet effet, lorsque le moteur est en dehors de la phase d'assistance en air (phase de mise en action), le procédé selon la présente invention consiste à

- s'assurer que le moteur est dans une phase de ralenti stabilisée Pour ce faire on vérifie que le régime N du moteur est inférieur à un régime seuil Ne depuis un temps prédéterminé, et que la température T du moteur est supérieure à une température dite de mise en action. Cette température de mise en action est la température théorique atteinte par le moteur et à laquelle on peut considérer que celui-ci n'est plus en phase de mise en action

- ouvrir la vanne d'assistance en air 19.

- mesurer la quantité d'air Qm passant par la vanne de régulation de ralenti 24 pendant un temps t1 prédéterminé,

- comparer cette quantité d'air Qm à une quantité d'air limite préétablie et,

- en déduire si le système d'assistance fonctionne correctement.

L'explication détaillée du procédé ci-dessus énoncé est indiquée ci- après.

Pour vérifier si le système d'assistance en air fonctionne correctement, il faudrait pouvoir mesurer la quantité d'air passant par la vanne 19 et la conduite 18 et la comparer avec une quantité d'air théorique correspondant à une alimentation sans fuites, ni obstructions, du système d'assistance en air A cet effet des moyens de mesure de la quantité d'air traversant le système d'assistance en air seraient nécessaires Or l'un des objectifs de la présente invention est de ne pas rajouter de moyens de mesure par rapport à ceux qui existent déjà

Avantageusement selon l'invention on se sert des moyens de mesure et de contrôle de la régulation de ralenti (déjà présents sur tout moteur à commande électronique) pour mesurer, de manière indirecte, la quantité d'air passant dans le système d'assistance en air

En effet lorsqu'un moteur suit un régime de ralenti stabilisé, le papillon d'admission d'air 22 est fermé et la vanne de régulation du ralenti 24 régule alors la totalité du débit d'air arrivant dans la conduite d'admission 14.

En régime de ralenti stabilisé la vanne de régulation de ralenti 24 est pilotée par le calculateur 20 Ce calculateur influe sur l'ouverture ou la fermeture de la vanne de régulation 24 en calculant en permanence son Rapport Cyclique d'Ouverture RCO De manière classique ce rapport cyclique d'ouverture, est une fonction de la différence entre le régime réel N- du moteur et le régime Ne de consigne du ralenti Ce rapport RCO comporte un terme proportionnel, un terme intégral et un terme dérivé Le régime réel du moteur N est mesuré en permanence par un capteur approprié, qui transmet cette information de manière usuelle au calculateur 20 Le régime Ne de consigne du ralenti a été établi sur un banc d'essai lors de la mise au point du moteur

Le terme intégral du Rapport Cyclique d'Ouverture (RCO) est égal à ] ( Nι - N')dt

/ = /.'

Or ce terme est représentatif de la quantité d'air passant à travers la vanne de régulation de ralenti pendant un temps déterminé (t1 )

En relevant la valeur de ce terme au bout d'un temps t1 on connaît donc la quantité d'air ayant traversé la vanne de régulation de ralenti, pendant ce temps t1

Sachant ce fait on va mesurer la quantité d'air traversant cette vanne de régulation de ralenti pour en déduire la quantité d'air traversant la vanne d'assistance en air

Ainsi lors de la mise au point du moteur on note la valeur de l'intégrale au bout d'un temps t1 , lorsque l'on se trouve en régime de ralenti stabilisé (vanne

19 d'assistance en air fermée) La valeur de cette intégrale est mémorisée dans la mémoire du calculateur 20 sous le nom de quantité d'air de ralenti Qr. On notera que dans ce cas, tout l'air admis vers le cylindre 12 passe par la vanne de régulation du ralenti En effectuant la mesure du terme intégral du RCO lorsque la vanne d'assistance en air est fermée on connaît donc la quantité d'air maximale admissible par le cylindre 12 pour fonctionner au ralenti. Dans un deuxième temps et toujours lorsque le moteur est sur banc d'essai et que l'on se trouve en régime de ralenti stabilisé, on ouvre alors, la vanne 19 d'assistance en air pendant le même temps t1. Dans ce cas l'air se dirigeant vers le cylindre 12 passe par la dérivation 23 de ralenti, mais aussi par la conduite d'assistance en air 18 La quantité d'air totale devant passer par l'ensemble des conduites 18 et 23 est la quantité d'air Qr (déjà mesurée), qui alimente le moteur en régime de ralenti

On mesure et on mémorise la quantité Ql, dite quantité limite d'air, traversant la vanne de régulation de ralenti lorsque la vanne d'assistance 19 est ouverte pendant le temps t1. Cette quantité est mesurée comme précédemment en relevant la valeur du terme intégral du RCO après le temps t1

On sait que la quantité d'air Qa ayant traversé la conduite 18 d'assistance en air est donnée par la formule suivante

Qa = Qr - QI Ainsi sans mesurer directement la quantité d'air ayant traversé la vanne d'assistance en air 19 on a réussi à déterminer cette quantité.

Bien sûr pour pouvoir faire le diagnostique du bon fonctionnement du système d'assistance en air il ne suffit pas de mesurer la quantité d'air traversant la vanne d'assistance en air, mais il faut encore comparer cette quantité d'air à une valeur de référence Pour l'instant l'ensemble des mesures effectuées (Qr, Ql) l'ont été sur banc d'essai alors que l'on était sûr que le système d'assistance en air fonctionnait correctement De ce fait la valeur Ql mesurée est la valeur de référence représentant la quantité d'air traversant la vanne de régulation de ralenti lorsque le système d'assistance en air fonctionne correctement.

Lorsque le moteur est en fonctionnement normal (mise en place sur véhicule et non plus sur un banc d'essai) et que l'on se trouve en régime ralenti stabilisé, on ouvre la vanne d'assistance en air 19 Simultanément retranche du terme intégral RCO une valeur correspondant à la quantité d'air passant par la vanne d'assistance en air Cette quantité d'air est connue et a déterminée lorsque le moteur se trouvait sur banc d'essai On relève ensuite bout du temps t1 la valeur Qm (quantité d'air mesurée comme passant à traver conduite de régulation de ralenti) On compare cette valeur Qm mesurée ave terme intégral du RCO Comme on a déjà retranché la valeur Qa de ce ter intégral, la valeur de l'intégrale est directement égale à Qr - Qa

Or Qr - Qa = Ql (Ql a déjà été déterminée sur banc d'essai et est valeur limite de référence) Si Qm est supérieur ou égal à Ql on en déduit qu système d'assistance en air fonctionne (c'est à dire qu'il ne comporte ni fuites, obturations) Dans le cas contraire un code de non-fonctionnement du systè d'assistance en air est émis vers le calculateur qui en informe le conducteur tout moyen approprié

Ainsi en effectuant une mesure de la quantité d'air Qm passan travers la conduite de régulation de ralenti durant le temps t1 , lorsque le mot est en régime de ralenti stabilisé, on peut déterminer si le système d'assista en air fonctionne correctement ou pas

L'acquisition de la valeur Ql (quantité limite d'air passant par conduite de régulation de ralenti lorsque le moteur suit un régime de ral stabilisé et que la vanne d'assistance en air est ouverte) peut également ê effectuée avant chaque mesure de la quantité d'air Qm (vanne d'assistance en ouverte) Dans ce cas l'acquisition de la valeur Ql est effectuée pendant fonctionnement normal du moteur, c'est à dire pas uniquement lors de la mise point sur banc d'essai Ainsi si l'usure des éléments mécaniques de la voiture varier la quantité d'air limite Ql il en est tenu compte pour le diagnostique du b fonctionnement du système d'assistance en air On a alors un procé d'apprentissage de la valeur limite Ql

Le procédé ci-dessus indiqué peut également être mis en oeuvre d le cas où le moyen de mesure 30 d'air d'admission est placé immédiatem après le filtre 21 Ce cas est représenté à la figure 2

On notera que la mesure de Qm (c'est à dire le diagnostique du b fonctionnement de l'assistance en air) est arrêtée si

- le moteur ne suit plus un mode de régulation de ralenti, et

- si une charge pouvant perturber la régulation de ralenti est appliqu (par exemple mise en route de climatisation etc )

De manière préférentielle (que ce soit dans le cadre du mode de réalisation représenté à la figure 1 ou à la figure 2), on complète la vérification de l'absence de fuites ou d'obturations de la conduite 18 et de la vanne 19, par une vérification que pendant la phase de mise en action le moteur brûle un mélange dit pauvre En effet on diminue le taux de pollution du moteur à sa mise en action si l'on travaille en mélange pauvre, ceci tout simplement parce que le catalyseur se met en action plus rapidement La figure 3 représente la courbe d'efficacité du catalyseur en fonction de sa température La courbe j représente l'efficacité du catalyseur lorsque le mélange brûlé est "riche" et la courbe i représente l'efficacité du catalyseur lorsque le mélange air / carburant brûlé est "pauvre"

Il ressort de ces deux courbes un avantage à fonctionner en mélange pauvre lors de la phase de mise en action du moteur, afin d'activer plus rapidement l'efficacité du catalyseur On notera que l'on atteint 50% d'efficacité du catalyseur 50°C avant lorsque l'on brûle un mélange pauvre Ainsi 50°C de gain représente environ 30% de gain en temps d'amorçage du catalyseur

Il en résulte qu'un moyen direct de vérification que le système d'assistance en air fonctionne bien et atteint son objectif de diminution des polluants émis, est de s'assurer que le mélange à brûler est pauvre

A cet effet pendant la phase de mise en action et dés qu'une sonde de mesure de la quantité d'oxygène 31 est active on mesure la richesse λ du mélange Cette sonde existe sur tout véhicule à commande électronique et n'a pas besoin d'être ajoutée spécifiquement pour cette mesure Pour que le mélange soit dit pauvre il faut que la richesse λ mesurée par la sonde 31 soit inférieure à 1 Dés que cette sonde est active et pendant toute la durée restante de la phase d'assistance en air à l'injection, on mesure par échantillonnage la richesse λ du mélange On effectue ensuite le rapport du nombre de fois où la richesse a été trouvée inférieure à 1 sur le nombre de fois où la richesse a été mesurée Si ce rapport est supérieur à une valeur prédéterminée on en déduit que le moteur a bien fonctionné en mélange pauvre, et donc que le système d'assistance en air a bien fonctionné et a atteint son objectif de réduction des polluants émis Par exemple si le moteur a fonctionné pendant plus de 70% du temps en mélange pauvre (lors de la phase de démarrage) on considère que le système d'assistance en air fonctionne correctement On notera en effet que le moteur ne peut pas fonctionner totalement

(à 100%) en mélange pauvre lors de la phase d'assistance en air En effet pendant cette phase de mise en action le conducteur, à moins d'être à l'arrêt et au ralenti, va solliciter son moteur et donc provoquer des enrichissements en carburant du mélange à brûler

Il est à noter que la vérification de la richesse λ du mélange peut être effectuée de manière complémentaire à la vérification de l'absence de fuites et / ou d'obturations dans le système d'assistance en air Ces deux vérifications peuvent être réalisées indépendamment l'une de l'autre Le bon fonctionnement du système d'assistance en air garantit une bonne atomisation du jet de carburant injecte et par conséquent une meilleure combustion et une pollution moindre

Le fait de travailler en mélange pauvre pendant la phase de mise en action du moteur garanti une diminution des émanations de polluants, puisque le catalyseur fonctionne plus rapidement On diminue ainsi le temps d'amorçage du catalyseur

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits mais englobe toute variante à la portée de l'homme de l'art Notamment, la mesure de la quantité d'air passant dans la conduite de régulation de ralenti peut être réalisée par tous moyens appropriés et non uniquement par la surveillance du terme intégral du rapport cyclique d'ouverture de la vanne de régulation de ralenti