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Title:
METHOD FOR DETECTING AND ATTENUATING THE IMPACT OF INTERFERENCE IN A SIGNAL OF A RADIO RECEIVER WITH MULTIPLE TUNERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/140050
Kind Code:
A1
Abstract:
Method for detecting and attenuating the impact of interference in a signal of a radio receiver (10) with multiple tuners, the method comprising the steps consisting of providing a first input signal RF1 to a first tuner T1; simultaneously providing a second input signal RF2 to a second tuner T2; simultaneously producing a first intermediate high injection signal IFH1, by means of the first tuner T1, using the first input signal RF1 filtered on a first frequency fE, and a first intermediate low injection signal IFB2, by means of a second tuner T2, using the second input signal RF2 filtered on the first frequency fE; comparing the first intermediate high injection signal IFH1 and the first intermediate low injection signal IFB2; selecting one out of the first intermediate high injection signal IFH1 and the first intermediate low injection signal IFB2 to be decoded by the radio receiver (10).

Inventors:
LIN CHAO (FR)
THÉRY LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/087999
Publication Date:
July 15, 2021
Filing Date:
December 29, 2020
Export Citation:
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Assignee:
CONTINENTAL AUTOMOTIVE GMBH (DE)
International Classes:
H04B1/10; H04B1/08; H04B7/08
Foreign References:
US20090203342A12009-08-13
Attorney, Agent or Firm:
KAABOUNI, Fatima (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Procédé pour détecter et atténuer l’impact d’interférences dans un signal de récepteur radio (10) à multiple tuners, le procédé comprenant les étapes suivantes : a. fournir un premier signal d’entrée RFi à un premier tuner Ti, b. fournir un deuxième signal d’entrée RF2 à un deuxième tuner T2 de manière simultanée avec l’étape a, c. produire simultanément un premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1, au moyen du premier tuner T 1 , à partir du premier signal d’entrée RF1 filtré sur une première fréquence ÎE, et un premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, au moyen du deuxième tuner T2, à partir du deuxième signal d’entrée RF2 filtré sur la première fréquence ÎE, d. comparer le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, e. sélectionner l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 présentant la meilleure qualité pour être décodé par le récepteur radio (10).

[Revendication 2] Procédé selon la revendication 1 , dans lequel le premier signal d’entrée RF1 et le deuxième signal d’entrée RF2 sont acquis au moyen d’une seule antenne Ai.

[Revendication 3] Procédé selon la revendication 1 , dans lequel le premier signal d’entrée RF1 est acquis au moyen d’une première antenne Ai et le deuxième signal d’entrée RF2 est acquis au moyen d’une deuxième antenne A2, le procédé comprenant des étapes f et g consistant à : f. produire simultanément un deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1, au moyen du premier tuner T 1 , à partir du premier signal d’entrée RF1 filtré sur la première fréquence ÎE, et un deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2, au moyen du deuxième tuner T2, à partir du deuxième signal d’entrée RF2 filtré sur de la première fréquence ÎE, g. comparer le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2, les étapes f et g étant réalisées entre l’étape d et e, l’étape e consistant à sélectionner l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH-i, le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 présentant la meilleure qualité pour être décodé par le récepteur radio (10).

[Revendication 4] Procédé selon la revendication 3, dans lequel l’étape c est réalisée à un premier instant t1, l’étape f est réalisée à un deuxième instant t2, le premier instant t1 et le deuxième instant t2 étant espacés d’un intervalle de temps At pendant lequel le premier signal d’entrée RF1 et le deuxième signal d’entrée RF2 sont invariants, de préférence l’intervalle de temps étant égal à 10 ms.

[Revendication 5] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape c, comprend une étape subsidiaire consistant à numériser le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, et le cas échéant l’étape f comprenant une étape subsidiaire consistant à numériser le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2.

[Revendication 6] Procédé selon l’une quelconques des revendications précédentes, dans lequel l’étape d comprend les sous-étapes suivantes : i. déterminer un premier signal de différence (28) entre une densité spectrale (22) de puissance du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et une densité spectrale (24) de puissance du premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, ii. analyser le premier signal de différence (28), le cas échéant, l’étape g comprenant aussi les sous-étapes suivantes : i. déterminer un deuxième signal de différence (36) entre une densité spectrale (32) de puissance du deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et une densité spectrale (34) de puissance du deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFFI2, ii. analyser le deuxième signal de différence (36).

[Revendication 7] Procédé selon la revendication 6, dans lequel chaque sous- étape ii comprend l’évaluation du premier signal de différence (28), et le cas échéant du deuxième signal de différence (36), par rapport à un seuil d’interférences. [Revendication 8] Procédé selon la revendication 6 ou 7, dans lequel chaque sous-étape ii comprend l’évaluation du signe du premier signal de différence (28), et le cas échéant du deuxième signal de différence (36).

[Revendication s] Récepteur radio (10) de véhicule automobile pour mettre en oeuvre le procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le récepteur radio (10) étant à multiple tuners Ti, T2, le récepteur radio (10) comprenant au moins une première antenne Ai et une deuxième antenne A2 et une partie centrale numérique de traitement de signal (12).

Description:
Description

Titre : Procédé pour détecter et atténuer l’impact d’interférences dans un signal de récepteur radio à multiple tuners

Domaine technique

[0001] La présente divulgation est relative à un procédé pour détecter et atténuer l’impact d’interférences dans un signal de récepteur radio à multiple tuners. La présente divulgation se rapporte également à un récepteur radio à multiple tuners pour mettre en oeuvre un tel procédé.

Technique antérieure

[0002] Un récepteur radio pour véhicule, en particulier pour véhicule automobile, comprend généralement une ou plusieurs antennes captant des signaux sous la forme d’ondes électromagnétiques de radiocommunication, chacune caractérisée par une gamme de fréquences, et les convertissant en signaux électriques. Un récepteur radio peut également comprendre une pluralité de tuners, chacun permettant de sélectionner un signal selon un canal de fréquences désiré parmi les signaux reçus par l’au moins une antenne.

[0003] De manière générale, un tuner de récepteur radio comprend une pluralité de filtres et au moins un mélangeur permettant de combiner un signal radio reçu avec un signal d’un oscillateur local. Un signal intermédiaire, issu du tuner, est ensuite démodulé et amplifié sous la forme d’un signal audio.

[0004] Un récepteur radio actuel à multiples tuners comprend généralement une multitude de mélangeurs, d’oscillateurs locaux et de filtres pour traiter plusieurs signaux simultanément, améliorer la qualité de l’écoute audio, faciliter les changements ou encore fournir des informations aux utilisateurs du véhicule. Néanmoins, l’ensemble de ces composants produit des interférences affectant le signal intermédiaire produit par le tuner.

[0005] Une solution actuelle consiste à séparer ces composants en modules isolés électriquement et magnétiquement les uns des autres, et de les connecter entre eux par des câbles coaxiaux. Cependant, un tel agencement présente l’inconvénient d’être encombrant et peu économique.

[0006] Par ailleurs, dans le but d’atténuer les signaux d’interférences, un récepteur radio à multiple tuners comprend généralement des filtres et des algorithmes de mélange complexes. De tels filtres et algorithmes présentent toutefois des limitations quant à leur efficacité à atténuer les interférences dans un signal et présentent l’inconvénient d’être coûteux.

[0007] En outre, les véhicules automobiles actuels comprennent de plus en plus d’appareils électroniques susceptibles de produire des ondes électromagnétiques parasites compatibles avec les plages de fréquences sélectionnées. Ces ondes électromagnétiques parasites produisent des interférences affectant l’acquisition du signal radio par au moins l’une parmi l’une ou plusieurs antennes du véhicule.

[0008] Dès lors, il existe un besoin d’améliorer la détection et l’atténuation d’interférences dans un signal de récepteur radio.

Résumé

[0009] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0010] Il est proposé un procédé pour détecter et atténuer l’impact d’interférences dans un signal de récepteur radio à multiple tuners, le procédé comprenant les étapes suivant : a. fournir un premier signal d’entrée à un premier tuner, b. fournir un deuxième signal d’entrée à un deuxième tuner de manière simultanée avec l’étape a, c. produire simultanément un premier signal intermédiaire d’injection haute, au moyen du premier tuner, à partir du premier signal d’entrée filtré sur une première fréquence, et un premier signal intermédiaire d’injection basse, au moyen du deuxième tuner, à partir du deuxième signal d’entrée filtré sur la première fréquence, d. comparer le premier signal intermédiaire d’injection haute et le premier signal intermédiaire d’injection basse, e. sélectionner l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute et le premier signal intermédiaire d’injection basse présentant la meilleure qualité pour être décodé par le récepteur radio.

[0011] Ainsi, un tel procédé permet de sélectionner un signal intermédiaire présentant une meilleure qualité diminuant in fine l’impact des interférences sur le signal audio émis par le récepteur radio.

[0012] En particulier, un tel procédé permet de détecter et limiter l’impact d’émissions électromagnétiques internes formant des interférences dans au moins l’un parmi les signaux intermédiaires issus des tuners.

[0013] Par ailleurs, un tel procédé présente l’avantage de réduire l’encombrement et la complexité du récepteur radio.

[0014] On entend par « signal intermédiaire d’injection haute » un signal produit par un mélangeur à partir, notamment par multiplication, d’un signal d’entrée et d’un signal d’oscillateur local dont la fréquence est supérieure à la fréquence du signal d’entrée. Ici, le premier signal intermédiaire d’injection haute est produit par mélange du premier signal d’entrée avec un signal d’oscillateur local dont la fréquence est supérieure à la première fréquence du premier signal d’entrée.

[0015] On entend par « signal intermédiaire d’injection basse » un signal produit par un mélangeur à partir, notamment par multiplication, d’un signal d’entrée et d’un signal d’oscillateur local dont la fréquence est inférieure à la fréquence du signal d’entrée. Ici, le premier signal intermédiaire d’injection basse est produit par mélange du deuxième signal d’entrée avec un signal d’oscillateur local dont la fréquence est inférieure à la première fréquence du deuxième signal d’entrée.

[0016] Selon un premier exemple, le premier signal d’entrée et le deuxième signal d’entrée sont acquis au moyen d’une seule antenne.

[0017] Selon un deuxième exemple, le premier signal d’entrée est acquis au moyen d’une première antenne et le deuxième signal d’entrée est acquis au moyen d’une deuxième antenne, le procédé comprenant des étapes f et g consistant à : f. produire simultanément un deuxième signal intermédiaire d’injection basse, au moyen du premier tuner, à partir du premier signal d’entrée filtré sur la première fréquence, et un deuxième signal intermédiaire d’injection haute, au moyen du deuxième tuner, à partir du deuxième signal d’entrée filtré sur de la première fréquence, g. comparer le deuxième signal intermédiaire d’injection basse et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute, les étapes f et g étant réalisées entre l’étape d et e, l’étape e consistant à sélectionner l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute, le premier signal intermédiaire d’injection basse, le deuxième signal intermédiaire d’injection basse et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute présentant la meilleure qualité pour être décodé par le récepteur radio.

[0018] Selon les dispositions avantageuses du deuxième exemple de procédé, celui-ci permet de détecter lorsque des émissions électromagnétiques externes affectent au moins l’une des antennes de sorte à former des interférences dans l’un des signaux d’entrée, au voisinage de la première fréquence. Ainsi, il est possible de limiter l’impact des interférences dues aux émissions électromagnétiques externes en sélectionnant le signal intermédiaire présentant la meilleure qualité pour être décodé par le récepteur radio.

[0019] Ici, le deuxième signal intermédiaire d’injection basse est produit par mélange du premier signal d’entrée avec un signal d’oscillateur local dont la fréquence est inférieure à la première fréquence du premier signal d’entrée. Le deuxième signal intermédiaire d’injection haute est produit par mélange du deuxième signal d’entrée avec un signal d’oscillateur local dont la fréquence est supérieure à la première fréquence du deuxième signal d’entrée.

[0020] Selon un premier aspect du deuxième exemple de procédé, l’étape c est réalisée à un premier instant, l’étape f est réalisée à un deuxième instant, le premier instant et le deuxième instant étant espacés d’un intervalle de temps pendant lequel le premier signal d’entrée et le deuxième signal d’entrée sont invariants, de préférence l’intervalle de temps étant égal à 10 ms.

[0021] Un tel intervalle de temps permet de détecter en temps réel des interférences affectant au moins l’un parmi les signaux intermédiaires du récepteur radio. Cela permet aussi la mise en œuvre du procédé tout en assurant une continuité du flux audio en sortie du récepteur radio. Un usager du récepteur radio peut alors avoir une écoute continue non perturbée. [0022] Selon un aspect avantageux du procédé tel que décrit avant dans toutes ses combinaisons, l’étape c, comprend une étape subsidiaire consistant à numériser le premier signal intermédiaire d’injection haute et le premier signal intermédiaire d’injection basse.

[0023] Selon un aspect avantageux du deuxième exemple de procédé tel que décrit avant, l’étape f comprend une étape subsidiaire consistant à numériser le deuxième signal intermédiaire d’injection basse et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute.

[0024] La conversion numérique des signaux intermédiaires issus des premier et deuxième tuners permet la mise en mémoire des signaux intermédiaires. Aussi, la conversion numérique des signaux intermédiaires permet de réduire, voire empêcher, le parasitage dû à des interférences lors du traitement des signaux intermédiaires pendant les étapes c à e dans le cas du premier exemple et du deuxième exemple.

[0025] Selon un aspect du procédé tel que décrit avant dans toutes ses combinaisons, l’étape d comprend les sous-étapes suivantes : i. déterminer un premier signal de différence entre une densité spectrale de puissance du premier signal intermédiaire d’injection haute et une densité spectrale de puissance du premier signal intermédiaire d’injection basse, ii. analyser le premier signal de différence.

[0026] Selon un aspect du deuxième exemple de procédé tel que décrit avant, l’étape g comprend aussi les sous-étapes suivantes : i. déterminer un deuxième signal de différence entre une densité spectrale de puissance du deuxième signal intermédiaire d’injection basse et une densité spectrale de puissance du deuxième signal intermédiaire d’injection haute, ii. analyser le deuxième signal de différence.

[0027] Selon un aspect avantageux du procédé tel que décrit avant, la sous-étape ii comprend l’évaluation du premier signal de différence par rapport à un seuil d’interférences. De même, dans le cas du deuxième exemple de procédé, la sous- étape ii comprend l’évaluation du deuxième signal de différence par rapport à un seuil d’interférences. [0028] L’évaluation des signaux de différence par rapport à un seuil d’interférence permet d’éliminer une différence entre un signal intermédiaire issu du premier tuner et un signal intermédiaire issu du deuxième tuner résultant d’un bruit résiduel intrinsèque aux composants du récepteur radio.

[0029] Selon un aspect avantageux du procédé tel que décrit avant, la sous-étape ii comprend l’évaluation du signe du premier signal de différence. De même dans le cas du deuxième exemple de procédé, la sous-étape ii comprend l’évaluation du signe du deuxième signal de différence.

[0030] Cela permet d’identifier quel tuner reçoit des émissions électromagnétiques internes et/ou, au cas échéant, quelle antenne reçoit des émissions électromagnétiques externes.

[0031] Selon un autre aspect, il est proposé un récepteur radio de véhicule automobile pour mettre en oeuvre le procédé tel que décrit avant dans toutes ses combinaisons, le récepteur radio étant à multiple tuners, le récepteur radio comprenant au moins une première antenne et une deuxième antenne et une partie centrale numérique de traitement de signal.

Brève description des dessins

[0032] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[0033] [Fig. 1] représente schématiquement un récepteur radio de véhicule,

[0034] [Fig. 2] représente schématiquement de manière plus détaillée le récepteur radio de la figure 1 ,

[0035] [Fig. 3] représente un ordinogramme d’un premier exemple de procédé de détection et d’atténuation d’interférences dans le signal destiné à être décodé par le récepteur radio des figures 1 et 2,

[0036] [Fig. 4] représente schématiquement le premier exemple de procédé de la figure 3 dans un premier cas,

[0037] [Fig. 5] représente schématiquement le premier exemple de procédé de la figure 3 dans un deuxième cas, [0038] [Fig. 6] représente un ordinogramme d’un deuxième exemple de procédé de détection et d’atténuation d’interférences dans le signal destiné à être décodé par le récepteur radio des figures 1 et 2,

[0039] [Fig. 7] représente schématiquement le deuxième exemple de procédé de la figure 6 dans un premier cas,

[0040] [Fig. 8] représente schématiquement le deuxième exemple de procédé de la figure 6 dans un deuxième cas,

[0041] [Fig. 9a] représente le fonctionnement d’un mélangeur dans le cas d’une injection haute,

[0042] [Fig. 9b] représente le fonctionnement d’un mélangeur dans le cas d’une injection basse.

Description des modes de réalisation

[0043] Les figures et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente divulgation, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

[0044] Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. À fin de concision, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension du mode de réalisation décrit sont représentés sur les figures et sont décrits de manière détaillée dans la suite. Seules les différences entre les exemples présentés sont décrites en détail.

[0045] La figure 1 représente schématiquement un récepteur radio 10 d’un véhicule, notamment d’un véhicule automobile. Le récepteur radio 10 est à multiple tuners en ce qu’il comprend au moins deux tuners. Selon l’exemple de la figure 1, le récepteur radio 10 comprend un premier tuner Ti relié à une première antenne Ai. De même, le récepteur radio 10 comprend un deuxième tuner T2 relié à une deuxième antenne A2. Selon un autre exemple décrit ci-après, le premier tuner Ti et le deuxième tuner T2 peuvent être reliés à une seule et même antenne. Optionnellement, un troisième tuner T3 et un quatrième tuner T4 peuvent être respectivement reliés à une troisième antenne A3 et quatrième antenne A4. [0046] On décrit ci-dessous un tuner T, cela étant applicable à chaque tuner Ti, T2 du récepteur radio 10 de la description. Le tuner T est relié à une antenne A. Le tuner T reçoit un signal d’entrée RF réceptionné par l’antenne A. Le signal d’entrée RF comprend une multitude de fréquences, chacune étant porteuse d’information à décoder. Le tuner T permet tout d’abord de filtrer le signal d’entrée RF selon une fréquence d’entrée ÎE sélectionnée, la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF étant notamment porteuse d’une information à décoder. Dans la suite de la description, on entend par fréquence d’entrée ÎE, la fréquence à laquelle un utilisateur du récepteur radio 10 souhaite décoder l’information portée par la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée. La fréquence d’entrée ÎE peut notamment être comprise entre 88 MHz et 108 MHz par exemple.

[0047] Le tuner T comprend en outre un mélangeur. Le mélangeur combine le signal d’entrée RF filtré avec un signal d’oscillateur local LO pour produire un signal intermédiaire IF dont une fréquence intermédiaire fiF est décalée par rapport à la fréquence d’entrée ÎE. En particulier, la fréquence intermédiaire fiF du signal intermédiaire IF est égale à la valeur absolue de la différence entre la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF et une fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO.

[0048] La fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO du mélangeur est par ailleurs variable. La fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO peut ainsi être commandée de manière à obtenir la fréquence intermédiaire fiF souhaitée du signal intermédiaire IF. Il existe par ailleurs deux fréquences fi_o distinctes permettant d’obtenir une même fréquence intermédiaire fiF souhaitée du signal intermédiaire IF.

[0049] Selon un premier cas illustrée à la figure 9a, la fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO est supérieure à la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF. Dans le premier cas, le signal intermédiaire IF obtenu est appelé signal intermédiaire d’injection haute IFH. La fréquence intermédiaire ÎIFH du signal intermédiaire d’injection haute IFH est égale à la différence entre la fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO et la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF.

[0050] Selon un deuxième cas illustrée à la figure 9b, la fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO est inférieure à la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF. Dans le deuxième cas, le signal intermédiaire IF obtenu est appelé signal intermédiaire d’injection basse IFB. La fréquence intermédiaire ÎIFB du signal intermédiaire IF est égale à la différence entre la fréquence d’entrée ÎE du signal d’entrée RF et la fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO.

[0051] Dans ce qui suit, à défaut de précisions, il sera entendu par signal intermédiaire IF, un signal intermédiaire d’injection haute ou basse sans distinction.

[0052] Par ailleurs, en l’absence d’indications contraires, les tuners Ti, T2 sont ici paramétrés de sorte à produire respectivement des premier et deuxième signaux intermédiaires IF1 et IF2 présentant chacun une fréquence intermédiaire fiF voisine, voire identique, l’une de l’autre. D’ailleurs, la fréquence intermédiaire fiF de chaque signal intermédiaire IF1, IF2 peut être fixée à une valeur standard, par exemple 10,7 Mhz. Cette disposition permet notamment de faciliter un traitement et/ou une comparaison des signaux intermédiaires IF1, IF2.

[0053] En référence à la figure 1, le récepteur radio 10 comprend en outre une partie centrale numérique 12 avec une unité de commande logique (cœur numérique), et une partie aval analogique avec un amplificateur et des haut- parleurs 16. Un convertisseur analogique numérique 14 sépare la partie centrale numérique des tuners T 1 , T2. De même, un convertisseur numérique analogique 15 sépare la partie centrale numérique 12 de la partie aval analogique. Par ailleurs, le système audio comprend une interface utilisateur avec un écran d’affichage 18 (‘Display’) et une surface tactile et/ou des boutons physiques (non représentés), ce qui permet à l'utilisateur de choisir la fréquence d’entrée ÎE.

[0054] La figure 2 représente schématiquement de manière plus détaillée la partie centrale numérique 12 du récepteur radio 10 pour mettre en œuvre un procédé de détection et d’atténuation d’interférences dont il sera question en détail plus loin.

[0055] Comme illustrée en figure 2, la partie centrale numérique 12 comprend notamment un premier bloc 19 pour transposer en bande de base les premier et deuxième signaux intermédiaires IF1, IF2, respectivement issus des premier et deuxième tuners T 1 , T2. Chaque signal intermédiaire IF1, IF2 en bande de base peut alors être mis en mémoire dans un buffer de données du premier bloc 19. À partir des données mémorisées, il est procédé à une analyse de transformée de Fourier qui donne en sortie du premier bloc 19 une courbe de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaires IFi et une courbe de densité spectrale puissance représentative du deuxième signal intermédiaire IF2.

[0056] La partie centrale numérique 12 comprend au moins un premier bloc comparateur Ci. La partie centrale numérique 12 peut aussi comprendre un deuxième bloc comparateur C2. Chaque bloc comparateur Ci, C2 détermine respectivement un premier signal de différence et un deuxième signal de différence. Chaque signal de différence correspond à une différence entre la courbe de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaire IF1 et la courbe de densité spectrale de puissance représentative du deuxième signal intermédiaire IF2.

[0057] La partie centrale numérique 12 comprend un bloc de sélection S permettant ensuite d’analyser les signaux de différence calculés par les blocs comparateurs Ci, C2. Notamment, le bloc de sélection S permet d’évaluer chaque signal de différence par rapport un seuil prédéfini. Le bloc de sélection S permet également d’évaluer le signe de chaque signal de différence. Selon les résultats d’analyse d’un signal de différence entre le signal intermédiaire IF1 et le signal intermédiaire IF2, le bloc de sélection S est alors capable de sélectionner l’un parmi le signal intermédiaire IF1 et le signal intermédiaire IF2 pour être démodulé par un bloc de démodulation D. L’obtention d’un signal audio démodulé par un tel bloc de démodulation D est connue. Par conséquent, le bloc de démodulation D n’est pas décrit plus en détail ici.

[0058] Tout ou partie des opérations de transposition, mise en mémoire, transformée de Fourier, comparaison, analyse, sélection et démodulation peuvent être effectuée par un circuit dédié de type DSP (de l’anglais « digital signal processor »).

[0059] La figure 3 représente un ordinogramme d’un premier exemple de procédé de détection et d’atténuation d’interférences dans le signal destiné à être décodé par le récepteur radio 10 tel que décrit précédemment. Dans la suite, on décrit de manière plus détaillée, en référence à la figure 4, le premier exemple de procédé dans un premier cas de figure. [0060] Une première étape 110 du premier exemple de procédé consiste à acquérir des ondes électromagnétiques de radio-télécommunication au moyen d’une antenne A Un premier signal d’entrée RFi est ainsi transmis au premier tuner Ti. De même, un deuxième signal d’entrée RF2 est transmis au deuxième tuner T2. A cet effet, le premier tuner T1 et le deuxième tuner T2 sont chacun relié à l’antenne Ai. Dès lors, le premier signal RF1 est identique au deuxième signal RF2. Par « identiques », on entend ici et dans ce qui suit que le premier signal RF1 et le deuxième signal RF2 présentent le même spectre fréquentiel et ne diffèrent que d’un bruit résiduel intrinsèque aux composants du récepteur radio 10.

[0061] Lors d’une deuxième étape 120, chaque signal d’entrée RF1, RF2 est d’abord filtré par les tuners T 1 , T2 selon la même fréquence d’entrée ÎE. Le tuner T1 produit ensuite un premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 à partir du premier signal d’entrée RF1 filtré. Simultanément, le tuner T2 produit un premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 à partir du deuxième signal d’entrée RF2 filtré. Le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 présentent ici la même fréquence intermédiaire fiF. On remarquera également que la fréquence d’entrée ÎE du premier signal d’entrée RF1 est porteuse de la même information que la fréquence d’entrée ÎE du deuxième signal d’entrée RF2. Par conséquent, le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 portent également chacun la même information provenant de signaux d’entrée RF1 et RF2.

[0062] Comme cela est représenté à la figure 4, le tuner T1 reçoit des émissions électromagnétiques internes 20. Les émissions électromagnétiques internes 20 sont émises par des composants internes au récepteur radio 10. Les émissions électromagnétiques internes 20 peuvent par exemple être des harmoniques issues d’un mélangeur du deuxième tuner T2. Les émissions électromagnétiques internes 20 perturbent la production du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 par le premier tuner Ti. Par exemple, les émissions électromagnétiques internes 20 présentent une fréquence voisine de la fréquence fiF du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. De ce fait, des interférences se superposent au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH Ou encore, les émissions électromagnétiques internes 20 présentent une fréquence voisine de la fréquence fi_o du signal d’oscillateur local LO du premier tuner Ti. Le signal d’entrée RFi est alors combiné avec le signal d’oscillateur local LO comprenant des interférences, résultant en un premier signal intermédiaire d’injection haute IFHi comprenant aussi des interférences. Les interférences parasitent l’information portée par le premier signal intermédiaire d’injection haute IFHi.

[0063] En revanche, le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est ici dépourvu de toute interférence. Par conséquent, l’information portée par le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est inaltérée.

[0064] Le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 sont ensuite convertis en signaux numériques lors d’une troisième étape 130.

[0065] Une quatrième étape 140, réalisée par le premier bloc 19 de la partie centrale numérique 12, consiste ensuite à transposer en bande de base le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2. Une première courbe 22 de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et une deuxième courbe 24 de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 sont ensuite formées.

[0066] La première courbe 22 diffère de la deuxième courbe 24 en ce que les interférences induisent un surplus de puissance 26 sur une portion du spectre associé au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. Bien entendu, la première courbe 22 représentative du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 peut présenter plusieurs surplus de puissance 26, chacun liée à des interférences superposées au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. La première courbe 22 et la deuxième courbe 24 sont par ailleurs identiques sur les plages de fréquences qui ne sont pas perturbées par les interférences. On notera, qu’en l’absence d’interférences, la première courbe 22 et la deuxième courbe 24 sont identiques sur la totalité du domaine fréquentiel. Ici encore, « identique » signifie que les première et deuxième courbes 22, 24 diffèrent uniquement l’une de l’autre d’un bruit résiduel affectant le premier signal intermédiaire d’injection haute IFHi et/ou le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2.

[0067] Le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 sont alors comparés au moyen du premier bloc comparateur Ci au cours d’une cinquième étape 150. Notamment, le premier bloc comparateur Ci établi un premier signal de différence 28. Le premier signal de différence 28 résulte de la différence entre la première courbe 22 et la deuxième courbe 24.

[0068] Le premier signal de différence 28 obtenu par le premier bloc comparateur C1 montre ainsi un signal proche, voire égal, à zéro sur les plages de fréquences sur lesquelles le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 n’est pas perturbé par les interférences. Par ailleurs, le premier signal de différence 28 comprend un pic de puissance 30 correspondant au surplus de puissance 26 associé aux interférences perturbant le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. Le pic de puissance 30 est ici positif. Comme il sera expliqué plus loin, le pic de puissance 30 peut aussi être négatif dans d’autre cas de figures.

[0069] Lors d’une sixième étape 160, le bloc de sélection S détermine la présence du pic de puissance 30 en comparant le signal de différence 28 à un seuil prédéfini. Le seuil permet notamment de différencier le pic de puissance 30 des plages fréquentielles sur lesquelles le premier signal de différence 28 est proche de zéro mais n’est pas nul, cela résultant d’un bruit résiduel affectant le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et/ou premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2.

[0070] Le bloc de sélection S évalue également le signe du pic de puissance 30 lors de la sixième étape 160. En effet, les interférences se superposent au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. Les interférences induisent uniquement un surplus de puissance 26 à leur fréquence d’émission sur la première courbe 22 de densité spectrale de puissance du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. Ainsi, les interférences superposées au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 induisent ici uniquement un pic de puissance 30 positif sur le premier signal de différence 28. De manière similaire et comme il sera vu ci-après, des interférences se superposant au premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 induisent au contraire uniquement un pic de puissance 30 négatif sur le premier signal de différence 28. Toutefois, ceci dépend dans quel ordre la différence entre le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est établie.

[0071] Par conséquent, l’évaluation du signe du pic de puissance 30 permet au bloc de sélection S de déterminer lequel parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est affecté par des interférences. Dans le cas de la figure 4, le bloc de sélection S détermine que le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 est affecté par des interférences.

[0072] Moyennant quoi, le bloc de sélection S sélectionne avantageusement l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 présentant le moins d’interférences afin d’être décodé. Ainsi, le signal audio issu du signal intermédiaire sélectionné n’est pas parasité par les interférences. Dans le cas de figure de la figure 4, le bloc de sélection S sélectionne le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 pour être décodé. Le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 peut toutefois être utilisé pour des fonctions de plus basse priorité, telle qu’un test de qualité de fréquence alternative par exemple.

[0073] Le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est ainsi démodulé par le bloc de démodulation D lors d’une septième étape 170. Le signal démodulé est converti en un signal analogique pendant une huitième étape 180 pour être envoyé vers l’amplificateur et les hauts parleurs 16.

[0074] La figure 5 illustre le premier exemple de procédé dans un deuxième cas de figure. Le deuxième cas de figure diffère du premier cas de figure essentiellement en ce qu’il s’agit du deuxième tuner T2 qui reçoit des émissions électromagnétiques internes 20. Des interférences se superposent alors au premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 obtenu lors de la deuxième étape 120.

[0075] La deuxième courbe 24 de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2, établie lors de la quatrième étape 140, montre ainsi un surplus de puissance 26 sur une portion du spectre associé au premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2. La première courbe 22 est ici dépourvue de toute interférence.

[0076] Le premier signal de différence 28 obtenu lors de la cinquième étape 150 présente ainsi un pic de puissance 30 négatif. Lors de la sixième étape 160, le bloc de sélection S détermine que le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 est affecté par des interférences et sélectionne donc le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 pour être démodulé à la septième étape 170.

[0077] Les figures 6 à 8 portent sur un deuxième exemple de procédé de détection et d’atténuation d’interférences affectant le signal destiné à être décodé par le récepteur radio 10 tel que décrit précédemment. La figure 6 représente un ordinogramme du deuxième exemple de procédé. En référence à la figure 7, on décrit d’abord dans la suite un premier cas de figure du deuxième exemple de procédé.

[0078] Comme représenté à la figure 7, le premier tuner T1 est relié à une première antenne Ai. De même, le deuxième tuner T2 est relié à une deuxième antenne A2.

[0079] Le deuxième exemple de procédé comprend une première étape bis 110’. La première étape bis 110’ consiste en l’acquisition simultanée d’un premier signal d’entrée RF1 au moyen d’une première antenne Ai et d’un deuxième signal d’entrée RF2 au moyen d’une deuxième antenne A2. Le premier signal d’entrée RF1 est transmis au premier tuner Ti. De même, le deuxième signal d’entrée RF2 est transmis au deuxième tuner T2. Le premier signal d’entrée RF1 et le deuxième signal d’entrée RF2 sont acquis de manière simultanée et donc portent chacun les mêmes informations.

[0080] Dans le premier cas de figure représenté à la figure 7, la deuxième antenne A2 reçoit des émissions électromagnétiques externes 31 émises par d’autres composants du véhicule. Les émissions électromagnétiques externes 31 présentent ici une fréquence voisine de la fréquence d’entrée ÎE. L’acquisition du deuxième signal d’entrée RF2 par la deuxième antenne A2 est alors perturbée. Des interférences se superposent au deuxième signal d’entrée RF2, notamment au voisinage de la fréquence d’entrée ÎE. Les interférences parasitent alors l’information portée par la fréquence d’entrée ÎE du deuxième signal d’entrée RF2. [0081] En revanche, la première antenne Ai ne reçoit pas d’émissions électromagnétiques externes. Ceci peut notamment être dû au fait que la première antenne Ai et la deuxième antenne A2 se situent à des positions différentes du véhicule. Le signal RF1 est par conséquent dépourvu de toute interférence. L’information portée par la fréquence d’entrée fEdu premier signal d’entrée RF1 est donc inaltérée.

[0082] Le deuxième exemple de procédé comprend ensuite les deuxième à cinquième étapes 120, 130, 140, 150 telles que décrites précédemment pour le premier exemple de procédé. La deuxième étape 120 est ici réalisée à un premier instant t1

[0083] Comme représenté à la figure 7, la deuxième courbe 24 présente un surplus de puissance 26 sur une portion du spectre associé au premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2. Ce surplus de puissance 26 correspond aux interférences se superposant au deuxième signal d’entrée RF2 lors de son acquisition par la deuxième antenne A2. Par conséquent, le premier signal de différence 28 présente un pic de puissance 30 négatif.

[0084] Le deuxième exemple de procédé comprend en outre une deuxième étape bis 120’. La deuxième étape bis 120’ est réalisée à un deuxième instant t2. Le premier instant t1 et le deuxième instant t2 sont séparés par un intervalle de temps At. Lors de la deuxième étape bis 120’, chaque tuner T 1 , T2 reçoit également les premier et deuxième signaux d’entrée RF1, RF2 respectifs. Ainsi, l’intervalle de temps At est tel que chaque signal d’entrée RF1, RF2 est invariant sur l’intervalle de temps At. En d’autres termes, le spectre fréquentiel de chaque signal RF1, RF2 ne varie pas entre le premier instant t1 et le deuxième instant t2. A cet effet, l’intervalle de temps At est inférieur à 20 ms, de préférence égal à 10 ms.

[0085] Lors de la deuxième étape bis 120’, chaque signal d’entrée RF1, RF2 est ensuite filtré par les tuners T 1 , T2 respectifs selon la même fréquence d’entrée ÎE que lors de la deuxième étape 120. La deuxième étape bis 120’ se distingue de la deuxième étape 120 en ce qu’un deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 est obtenu à partir du premier signal d’entrée RF1 et qu’un deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 est obtenu à partir du deuxième signal d’entrée RF2. [0086] Le deuxième exemple de procédé comprend ensuite des troisième, quatrième et cinquième étapes bis 130’, 140’ et 150’ successives, à la suite de la deuxième étape bis 120’. Les troisième, quatrième et cinquième étapes bis 130’, 140’ et 150’ reprennent respectivement l’ensemble des opérations des troisième, quatrième et cinquième étapes 130, 140 et 150, telles que décrites précédemment, appliquées toutefois au deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFBi et au deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2.

[0087] La figure 7 montre une troisième courbe 32 densité spectrale de puissance représentative du deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et une quatrième courbe 34 de densité spectrale de puissance représentative du deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2, chacune étant produite lors de la quatrième étape bis 140’.

[0088] La quatrième courbe 34 présente un surplus de puissance 26 sur une portion du spectre associé au deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2, ce surplus de puissance 26 correspondant aux interférences superposées au deuxième signal d’entrée RF2 lors de son acquisition par la deuxième antenne A2.

[0089] En revanche, la troisième courbe 32 représentative du deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 est ici dépourvue de toute interférence.

[0090] Par ailleurs, le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 sont comparés au moyen d’un deuxième bloc comparateur C2 lors de la cinquième étape bis 150’. Selon une alternative, le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 peuvent être comparés au moyen du premier bloc comparateur Ci. Dans cette alternative, la partie centrale numérique 12 peut comporter uniquement le premier bloc comparateur Ci.

[0091] Un deuxième signal de différence 36 obtenu lors de la cinquième étape bis 150’ à partir du deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 et du deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 présente donc un pic de puissance 30 négatif correspondant au surplus de puissance 26 présent dans la quatrième courbe 34. [0092] Lors d’une sixième étape bis 160’, le bloc de sélection S détermine que des interférences sont superposées au premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 et au deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2. En outre, le bloc de sélection S est ici apte à reconnaître que le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 sont affectés de la même manière par les interférences. En effet, le pic de puissance 30 négatif du premier signal de différence 28 se situe à la même fréquence que le pic de puissance 30 négatif du deuxième signal de différence 36. Il est ainsi possible d’en déduire que les interférences sont dues à des émissions électromagnétiques externes 20 perturbant l’acquisition du signal d’entrée RF2.

[0093] Moyennant quoi, le bloc de sélection S sélectionne l’un parmi le premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 et le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1, tous deux issus du premier tuner T 1 , pour être démodulé.

[0094] Le deuxième exemple de procédé comprend ensuite les septième et huitième étapes 170 et 180 telles que décrites pour le premier exemple de procédé.

[0095] La figure 8 représente un deuxième cas de figure du deuxième exemple de procédé. Le deuxième cas de figure du deuxième exemple de procédé se distingue du premier cas de figure du deuxième exemple de procédé en ce que le premier tuner T1 et le deuxième tuner T2 sont en outre chacun affecté par des émissions électromagnétiques internes 20.

[0096] En particulier, les émissions électromagnétiques internes 20 perturbent la production du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 par le premier tuner T1 de sorte que des interférences soient superposées au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. La première courbe 22 de densité spectrale de puissance représentative du premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1 présente donc un surplus de puissance 26 dû aux émissions électromagnétiques internes 20 affectant le premier tuner Ti. En revanche, la troisième courbe 32 représentative du deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1, également issu du premier tuner T 1 , est dépourvue de toute interférence.

[0097] De même, les émissions électromagnétiques internes 20 perturbent la production du deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 par le deuxième tuner T2 de sorte que des interférences soient superposées au deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2. La quatrième courbe 34 de densité spectrale de puissance représentative du deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 présente donc un premier surplus de puissance 26a dû aux émissions électromagnétiques internes 20 affectant le deuxième tuner T2.

[0098] Par ailleurs, la quatrième courbe 34 présente aussi un deuxième surplus de puissance 26b associé à des interférences dues à des émissions électromagnétiques externes 31 affectant le deuxième signal d’entrée RF2. De même, la deuxième courbe 24 présente aussi un surplus de puissance 26b associé interférences dues aux émissions électromagnétiques externes 31.

[0099] Par conséquent, le premier signal de différence 28 comprend un pic de puissance 30 positif associé au surplus de puissance 26 de la première courbe 22 et un pic de puissance 30 négatif associé au surplus de puissance 26b de la deuxième courbe 24. De même, le deuxième signal de différence 36 comprend deux pics de puissance 30 négatifs associés aux premier et deuxième surplus de puissance 26a, 26b de la quatrième courbe 34.

[0100] Le bloc de sélection S détermine à partir du premier signal de différence 28 que des interférences sont superposées au premier signal intermédiaire d’injection haute IFH1. En outre, le bloc de sélection S détermine le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFB1 est dépourvu de toute interférence en ce que le deuxième signal de différence 36 ne comprend pas de pic de puissance 30 positif. Par conséquent, il est ici possible d’en déduire que le tuner T1 est affecté par des émissions électromagnétiques internes 20.

[0101] Ensuite, le premier signal de différence 28 et le deuxième signal de différence 36 présentent chacun un pic de puissance 30 négatif à une même fréquence. Le bloc de sélection S détermine donc que le premier signal intermédiaire d’injection basse IFB2 et le deuxième signal intermédiaire d’injection haute IFH2 comprennent des interférences provenant d’émissions électromagnétiques externes 31 affectant le deuxième signal d’entrée RF2. En outre, le bloc de sélection S détermine que le deuxième tuner T2 reçoit des émissions électromagnétiques internes 20 en ce que le deuxième signal de différence 36 comprend un pic de puissance 30 négatif n’ayant pas de semblable dans le premier signal de différence 28.

[0102] Conformément à ces résultats, le bloc de sélection S sélectionne le deuxième signal intermédiaire d’injection basse IFBi pour être démodulé. [0103] Les premiers et deuxième procédés ne se limitent pas aux seuls cas de figure décrits ci-dessus et sont susceptibles d’être mis en œuvre dans de nombreux cas de figures.

[0104] Par ailleurs, le premier exemple de procédé et/ou le deuxième exemple de procédé peuvent chacun être mis en œuvre pendant une utilisation du récepteur radio 10 par un utilisateur. Notamment, le flux audio émis par le récepteur radio n’est pas perturbé par la mise en œuvre de l’un parmi les premier et deuxième exemples de procédé.

[0105] le premier exemple de procédé et/ou le deuxième exemple de procédé peuvent chacun être mis en œuvre de manière répétée pendant l’utilisation du récepteur radio 10. Par exemple, le premier exemple de procédé et/ou le deuxième exemple de procédé peuvent être mis en œuvre selon une récurrence de test égale à 1 s. De préférence, le premier exemple de procédé et/ou le deuxième exemple de procédé sont mis en œuvre lorsque qu’un utilisateur sélectionne une nouvelle fréquence d’entrée ÎE. Ainsi, on limite la charge de calcul à effectuer par la partie centrale numérique 12.