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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR DETECTING A POSITION CHANGE OF A RADIO RECEIVER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/188227
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the detection of a position change of a radio receiver, characterized by: - said receiver acquiring (P1) a radio signal at a given time, - determining (P2) a set of at least one radio transmitter from the radio signal, - comparing (P3) said set of at least one radio transmitter with at least two sets of previously recorded radio transmitters, - determining (P4) whether the radio receiver has changed position on the basis of said comparison.

Inventors:
KOUNTOURIS APOSTOSLOS (FR)
SURBAYROLE PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050605
Publication Date:
September 24, 2020
Filing Date:
March 20, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ORANGE (FR)
International Classes:
G01S5/02
Domestic Patent References:
WO2018000881A12018-01-04
Foreign References:
US20170134899A12017-05-11
US20160021499A12016-01-21
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio (REC), caractérisé en ce qu’il comprend ce qui suit :

acquérir (PI) par ledit récepteur un signal radio à un instant donné,

déterminer (P2) un ensemble d’ au moins un émetteur radio à partir du signal radio, comparer (P3) ledit ensemble d’au moins un émetteur radio avec au moins deux ensembles d’émetteurs radios préalablement enregistrés,

en fonction de ladite comparaison, déterminer (P4) si le récepteur radio a changé de position.

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel, la détermination d’un ensemble d’au moins un émetteur radio (E_T) comprend :

sur la base dudit signal radio acquis, calculer (P21 ou P21’) au moins une information (I_Ex_T) caractérisant au moins un émetteur radio présent dans ledit ensemble d’au moins un émetteur radio,

rechercher (P22) ladite au moins une information dans une pluralité d’informations enregistrées préalablement,

selon le résultat de la recherche, générer et enregistrer (P23) au moins un identifiant associé à ladite au moins une information.

3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel la détermination d'un ensemble d’au moins un émetteur radio (E_T) utilise une analyse de trame radio contenant au moins un identifiant d’un émetteur radio (R2G).

4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, dans lequel ladite au moins une information (I_Ex_T) caractérisant au moins un émetteur radio est enregistrée en correspondance avec ledit instant donné (P23).

5. Procédé selon la revendication 1, dans lequel lesdits au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés sont sélectionnés dans une plage temporelle comprise entre un instant antérieur audit instant donné et ledit instant donné (P31).

6. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ladite comparaison (P32) comprend la détermination d’un second ensemble d’au moins un émetteur, ce second ensemble étant commun à la fois audit ensemble d’au moins un émetteur radio et auxdits au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés.

7. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ladite détermination, si le récepteur radio a changé de position, est fonction d’au moins un seuil (P41 ou P42).

8. Procédé selon la revendication 1, dans lequel le résultat de ladite détermination, si le récepteur radio a changé de position, définit un instant d’acquisition d’un prochain signal radio (P44).

9. Récepteur radio (REC) comprenant un processeur (PROC_REC) qui est configuré pour mettre en œuvre ce qui suit :

acquérir (PI) par ledit récepteur un signal radio à un instant donné,

déterminer (P2) un ensemble d’ au moins un émetteur radio à partir du signal radio, comparer (P3) ledit ensemble d’au moins un émetteur radio avec au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés,

en fonction de ladite comparaison, déterminer (P4) si le récepteur radio a changé de position.

10. Programme d'ordinateur (PG_REC) comprenant des instructions de code de programme pour l’exécution des étapes du procédé de détection selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur.

11. Support d'informations (MEM_REC) lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur selon la revendication 10.

Description:
DESCRIPTION

Procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio

La présente invention se rapporte au domaine de la localisation d’un objet et plus particulièrement de la détection de changement de position d’un objet par analyse du signal radio environnant.

Dans le cadre des futures évolutions vers l’internet des objets (IoT), le nombre des objets connectés déployés va augmenter de façon considérable. Une très grande partie de ces objets seront des dispositifs très contraints d’une part au niveau matériel, avec un hardware simple et peu coûteux à produire, et, d’autre part, au niveau consommation d’énergie pour ne pas avoir à les charger trop régulièrement.

Ces objets devront cependant être connectés à des réseaux radio afin de pouvoir communiquer des informations sur leur statut, leurs mesures, leur état etc. Ces objets pourront également avoir besoin de connaître leur position ou, tout du moins, une information de changement de position afin d’en informer en temps réel ou en temps différé un service ou un tiers. Prenons l’exemple d’un objet communiquant installé sur une bicyclette qui détecte un changement de position, il pourra déclencher un système d’alerte qui pourra informer son propriétaire ou un opérateur afin de signaler ce changement de position.

De plus, d’une part les accès via Wifi ou de radiocommunication mobile (EDGE, UMTS et LTE etc.) ne sont pas toujours disponibles et, d’autre part, ces réseaux n’ont pas été conçus afin d’optimiser la consommation des terminaux. Ceci pose donc un problème pour les objets connectés qui doivent réduire fortement leur consommation car ils doivent rester autonomes sur de longues durées. Les solutions de géolocalisation utilisant un module GPS ou même des solutions de triangulation via les stations de base mobiles ne sont donc pas recommandées dans ces cas-là car également trop consommatrices en termes d’énergie.

Dans ces cas-là, il serait donc utile que l’objet puisse déterminer par ses propres moyens un changement de localisation sans forcément devoir connaître ce changement dans les détails et sans même connaître précisément sa localisation. En effet, il serait utile que l’objet soit en mesure de répondre à la question suivante : est-ce que l’objet a bougé ? Oui ou non. Il serait même utile d’intégrer un certain niveau de statut de mobilité de l’objet lié à ses actions passées comme : l’objet se déplace encore, l’objet vient de s’arrêter de se déplacer, l’objet est toujours stationnaire, l’objet vient de se déplacer.

Des solutions ont été pensées et réalisées afin de palier à ces problèmes et notamment en utilisant le protocole Bluetooth© Low Energy (aussi appelé BLE) qui optimise la consommation du terminal et permet de communiquer avec d’autres terminaux équipés de ces modules. Dans ce registre, on peut citer la méthode décrite dans le document US 20160021499 Al qui permet de déterminer un changement de position d’un terminal équipé d’un module BLE par un scan de ce dernier vers d’autres terminaux BLE dans son entourage. Le terminal sollicite donc les autres terminaux pour connaître leur identité et leur position dans des cas où le GPS n’est pas disponible ou que l’on souhaite économiser la batterie du terminal.

Cette solution bien qu’efficace reste perfectible dans le contexte de l’internet des objets car elle nécessite un certain nombre de conditions pour fonctionner correctement comme :

la mise en place de protocole(s) entre le ou les terminaux proches comme le BLE ou le Wifi, ce qui, d’une part, limite le spectre des terminaux pouvant être contactés ainsi que la portée et, d’autre part, implique la mise en place d’un protocole de communication entre le terminal cherchant à déterminer sa mobilité et les terminaux environnants, ce qui peut être un facteur de consommation d’énergie et de coûts,

la transmission d’informations de localisation des terminaux dans l’environnement du terminal cherchant à déterminer sa mobilité, ce qui réduit encore le périmètre d’utilisation de ces méthodes car elles sont tributaires de terminaux externes ayant une connaissance de leurs coordonnées de localisation ce qui nécessite qu’ils aient un système automatique de détermination de leur localisation en fonctionnement ou, le cas échéant, qu’ils aient été paramétrés de façon à connaître leurs coordonnées,

l’identification explicite des terminaux qui se trouvent dans le périmètre du terminal cherchant à connaître sa mobilité.

L’invention cherche à améliorer l’état de la technique en proposant un procédé et un dispositif permettant de savoir si un terminal a changé de position et même de donner une information sur la dynamique de ce terminal sans prérequis sur le protocole radio utilisé et les informations véhiculées dans le signal radio des émetteurs environnants. Ce procédé n’a pas les inconvénients listés plus hauts car il n’est pas restreint à un ou deux protocoles radio, ce qui rend son périmètre d’utilisation plus large. Ce procédé ne nécessite pas non plus de devoir activer un module d’émission radio pour communiquer avec d’autres terminaux, ce qui permet de réaliser des gains substantiels en termes de consommation.

Un des buts de l'invention est de remédier à des inconvénients de l'état de la technique précité.

À cet effet, un objet de la présente invention concerne un procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio, mis en œuvre par un dispositif de calcul, caractérisé en ce qu’il comprend ce qui suit :

acquérir par ledit récepteur un signal radio à un instant donné,

déterminer un ensemble d’au moins un émetteur radio à partir du signal radio,

comparer ledit ensemble d’au moins un émetteur radio avec au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés,

en fonction de ladite comparaison, déterminer si le récepteur radio a changé de position. Grâce à l’invention, il est possible de déterminer la présence ou non d’au moins un émetteur radio et d’utiliser cette information afin d’estimer un changement de position d’un récepteur radio, sans que ce récepteur n’ait besoin de lancer une communication ni même de solliciter d’autres terminaux pour récupérer des informations utiles, telles que l’identifiant des émetteurs et leur localisation. Comparativement avec les solutions existantes, le fait de ne pas avoir besoin de lancer de communication avec les autres terminaux optimise la consommation énergétique du récepteur radio.

De plus, l’invention n’est pas dépendante de l’obtention d’une information de la localisation des terminaux environnants afin de pouvoir déterminer si le récepteur radio a bougé ou non. Ceci augmente son périmètre d’utilisation à la détection d’émetteurs ne disposant pas nécessairement d’un module de localisation ou ne connaissant pas leur position. Ainsi l’invention permet avantageusement, suite à l’acquisition d’un signal radio par le récepteur, d’identifier des émetteurs radio à un instant donné et d’en déduire un changement de position.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite détermination d’un ensemble d’au moins un émetteur radio comprend :

sur la base dudit signal radio acquis, calculer au moins une information caractérisant au moins un émetteur radio présent dans ledit ensemble d’ au moins un émetteur radio,

rechercher ladite au moins une information dans une pluralité d’informations enregistrées préalablement,

selon le résultat de la recherche, générer et enregistrer au moins un identifiant associé à ladite au moins une information.

Grâce à ce mode de réalisation, il est possible de caractériser précisément au moins un émetteur radio à partir du signal radio acquis par le récepteur. Les techniques utilisées pour cette caractérisation sont bien connue de l’homme de l’art comme, par exemple, les techniques de type « fingerprinting ». Ces techniques utilisent des algorithmes d’intelligence artificielle afin d’identifier, dans la forme du signal radio, les singularités qui caractérisent un émetteur. Ces singularités permettent de différencier un émetteur d’un autre et donc de l’identifier, par la suite, de manière quasi-certaine. Ce mode de réalisation offre l’avantage de s’affranchir de données externes au récepteur afin de pouvoir identifier un émetteur. Le traitement réalisé par l’invention fonctionne quels que soient la technologie ou les protocoles utilisés par les émetteurs radio. Ce mode de réalisation permet également de créer une base de données qui peut être interrogée pour s’assurer que l’émetteur n’est pas déjà connu du récepteur ou non. En fonction du résultat de l’interrogation, le mode de réalisation permet, soit de nommer un identifiant sur la base d’un identifiant déjà connu du récepteur, soit de générer un nouveau nom si l’émetteur n’est pas connu.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite détermination dudit ensemble d’au moins un émetteur radio utilise une analyse de trames radio contenant au moins un identifiant d’un émetteur radio. Grâce à ce mode de réalisation, il est ainsi possible d’extraire des informations précieuses telles que l’identifiant de l’émetteur, sa position géographique, son état de fonctionnement, etc. Ceci par l’analyse protocolaire du signal selon différentes normes en vigueur comme par exemple les normes de communication sans fil Bluetooth Low Energy© (BLE) ou Wifi. En outre, ces informations peuvent être exploitées pour fiabiliser une prise de décision dans le cas où le traitement réalisé selon le mode de réalisation précédent n’est, ni en mesure de définir une information fiable sur un changement de position du récepteur, ni en mesure d’identifier un émetteur. Un tel traitement par analyse des trames radio s’avère particulièrement efficace moyennant une légère augmentation de la consommation énergétique.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite au moins une information caractérisant au moins un émetteur radio est enregistrée en correspondance avec ledit instant donné.

Grâce à ce mode de réalisation, il est ainsi possible de créer une base de données qui permet de suivre l’évolution dans le temps de la présence des émetteurs radio au voisinage du récepteur. Cette évolution temporelle permet de compléter une base de données utilisée comme ressource afin de calculer un nouvel instant d’acquisition du signal adapté au contexte de mobilité du récepteur. Cette base de données permet également à l’invention de réaliser divers traitements de données liés à la temporalité des acquisitions comme, par exemple, de sélectionner des émetteurs sur une plage temporelle définie.

Selon un mode de réalisation particulier, lesdits au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés sont sélectionnés dans une plage temporelle comprise entre un instant antérieur audit instant donné et ledit instant donné.

Grâce à ce mode de réalisation, et afin d’effectuer ladite comparaison, il est ainsi possible de ne sélectionner que les ensembles d’émetteurs radio associés aux acquisitions récentes. En effet, les résultats de la comparaison sont plus efficaces si le procédé effectue la comparaison avec les émetteurs déterminés dernièrement car cela permet de détecter des changements récents d’émetteurs et donc de déterminer avec une plus forte probabilité un changement de position ou non du récepteur.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite comparaison comprend la détermination d’un second ensemble d’au moins un émetteur, ce second ensemble étant commun à la fois audit ensemble d’au moins un émetteur radio et auxdits au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés.

Grâce à ce mode de réalisation, il est ainsi possible d’identifier les émetteurs communs aux émetteurs déterminés lors de la dernière acquisition et aux émetteurs déterminés lors d’acquisitions préalables. C’est par ce type de comparaison que le procédé de l’invention peut déterminer avec une forte probabilité un changement de position du récepteur.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite détermination, si le récepteur radio a changé de position, est fonction d’ au moins un seuil. Grâce à ce mode de réalisation, le procédé améliore sensiblement la fiabilité du résultat de la détermination lorsque le récepteur radio a changé de position. Un premier cas se présente si le nombre d’émetteurs en commun déterminés dans le mode de réalisation précédent est supérieur ou égal à un premier nombre entier prédéfini. Dans ce cas, le procédé estime donc que les similitudes sont importantes entre l’ensemble d’émetteurs déterminé lors de la dernière acquisition et lors des acquisitions préalables. Les ensembles d’émetteurs sélectionnés lors des acquisitions préalables ont été choisis judicieusement comme, par exemple, les dernières acquisitions réalisées précédemment audit instant donné.

Un deuxième cas se présente si le nombre d’émetteurs en commun déterminés dans le mode de réalisation précédent est inférieur à un deuxième nombre entier prédéfini. Dans ce cas, le procédé estime que la probabilité que le récepteur ait changé de position est très forte et donc valide un changement de position sans étapes de calcul supplémentaires. Un troisième cas se présente si le nombre d’émetteurs en commun déterminés dans le mode de réalisation précédent est inférieur au premier nombre entier prédéfini et supérieur ou égal au deuxième nombre entier prédéfini. Dans ce cas, le procédé estime que le changement de position du récepteur n’est pas déterminé et que ce changement reste à valider. Ce cas représente une zone de flou pour le procédé qui ne peut décider avec suffisamment de certitude si le récepteur a bougé ou non. Dans ce cas, le procédé peut effectuer de nouvelles étapes afin de déterminer si le récepteur a changé de position ou non. Le procédé affine son évaluation de changement de position afin de déterminer si le récepteur bouge lentement ou est stationnaire. Pour cela, il réalise une recherche des émetteurs communs entre la dernière acquisition de signal et chacune des acquisitions précédentes. L’évolution dans le temps du nombre d’émetteurs en commun permet alors au procédé d’estimer si le récepteur bouge lentement ou est finalement stationnaire. En effet, il se peut que le nombre d’émetteurs en commun varie lentement mais continuellement dans le temps, le procédé déterminant ainsi que le récepteur bouge lentement et donc qu’il a changé de position. A contrario, il se peut que le nombre d’émetteurs en commun soit descendu rapidement suite à une action de maintenance des émetteurs qui a causé le déplacement et le remplacement de deux émetteurs mais qu’il fût stable auparavant. Cet évènement est donc analysé comme étant ponctuel par le procédé et n’est donc pas lié au déplacement du récepteur. Le procédé conclut donc que le récepteur n’a pas bougé. L’avantage d’un tel affinage de l’évaluation du changement de position est de proposer une méthode d’estimation fiable d’un changement de position dans des cas pourtant peu évidents. Par exemple, il se peut qu’un seul émetteur fixe dans un ensemble d’une dizaine d’émetteurs fixes ne soit pas identifié dans la dernière acquisition. Est-ce dû à un mouvement du récepteur ou à un mouvement de cet émetteur fixe ou encore à un arrêt du fonctionnement de cet émetteur fixe ? Avec cette méthode, les incertitudes peuvent être levées par un choix judicieux des valeurs des premier et deuxième nombres. Ce choix de valeur des premier et deuxième nombres peut-être effectué manuellement et ajusté de manière empirique. Il peut être également effectué directement par le procédé par la mise en place de règles qui permettent d’optimiser ces valeurs en fonction du contexte de l’environnement radio autour du récepteur et de son historique (derniers mouvements du récepteur, nombre d’émetteurs fixes et mobiles) et des exigences de l’utilisateur ou du gestionnaire du récepteur (marge d’erreur tolérée).

Selon un mode de réalisation particulier, le résultat de ladite détermination, si le récepteur radio a changé de position, définit l’instant d’acquisition d’un prochain signal radio.

L’invention permet également d’optimiser la consommation d’énergie du récepteur en effectuant seulement les acquisitions utiles à la détermination d’une information de changement de position du récepteur, notamment dans le cas où le récepteur est stationnaire depuis un certain temps. Comme présenté ci-dessus dans l’énoncé de la problématique technique, dans le domaine de l’internet des objets, la consommation d’énergie est un facteur essentiel car certains objets ne peuvent pas être rechargés facilement et nécessitent donc une forte autonomie énergétique. De plus, ce mode de réalisation alternatif permet de fiabiliser les calculs effectués par le procédé, notamment dans les cas où le récepteur est en mouvement.

En effet, dans ce cas, selon le procédé on réalise des acquisitions sur des délais plus rapprochés. Selon l’état dynamique du récepteur, selon le procédé on peut définir plusieurs stratégies de détermination de la prochaine date d’ acquisition comme :

le récepteur est immobile depuis un certain temps (récepteur stationnaire depuis plusieurs acquisitions du signal) et, dans ce cas, le procédé peut décider de procéder à une prochaine mesure dans un délai long car il est peu probable que le récepteur change de position dans un délai court,

le récepteur vient juste de changer de position (récepteur stationnaire au moins lors de l’avant dernière acquisition du signal et mobile lors de la dernière acquisition du signal) et, dans ce cas, le procédé peut décider de procéder à une prochaine mesure dans un délai court car il est probable que le récepteur change de position dans un délai court (il a déjà bougé, donc la probabilité est non négligeable qu’il continue à bouger dans le futur proche),

le récepteur est en mouvement depuis un certain temps (récepteur mobile depuis plusieurs acquisitions) et, dans ce cas, le procédé peut décider de procéder à une prochaine mesure dans un délai encore plus court car il est très probable que le récepteur change de position dans un délai court (il bouge depuis un certain temps, donc la probabilité est forte qu’il continue à bouger dans le futur proche),

le récepteur vient juste de s’arrêter (récepteur mobile lors de l’avant dernière acquisition mais immobile lors de la dernière acquisition) et, dans ce cas, le procédé peut décider d’augmenter le délai de la prochaine mesure car il est très probable que le récepteur ne change pas de position dans un délai court (il vient de s’arrêter, donc il est peu probable qu’il bouge dans un future proche). Les différents modes ou caractéristiques de réalisation précités peuvent être ajoutés indépendamment ou en combinaison les uns avec les autres, au procédé de détection de changement de position d'un récepteur radio, tel que défini ci-dessus.

L'invention concerne également un récepteur radio comprenant un processeur qui est configuré pour mettre en œuvre ce qui suit :

acquérir par ledit récepteur un signal radio à un instant donné,

déterminer un ensemble d’au moins un émetteur radio à partir du signal radio,

comparer ledit ensemble d’au moins un émetteur radio avec au moins deux ensembles d’émetteurs radio préalablement enregistrés,

en fonction de ladite comparaison, déterminer si le récepteur radio a changé de position.

Lin tel récepteur est notamment apte à mettre en œuvre le procédé précité de détection de changement de position, selon l’un quelconque des modes de réalisation précités.

L'invention concerne encore un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio, selon l’un quelconque des modes particuliers de réalisation décrits précédemment, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur.

De telles instructions peuvent être stockées durablement dans un support mémoire non transitoire (du récepteur et/ou d’un serveur communiquant avec le récepteur).

Ce programme peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.

L’invention vise également un support d’enregistrement ou support d’informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d’un programme d’ordinateur tel que mentionné ci- dessus.

Le support d'enregistrement peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une clé USB ou un disque dur.

D'autre part, le support d'enregistrement peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.

Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé de détection de changement de position précité. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :

- la figure 1 représente les principales actions exécutées par le procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio selon un mode de réalisation de l’invention;

- la figure 2 représente plus en détail une des actions exécutées par le procédé de la figure 1 ;

- la figure 3 représente plus en détail une autre des actions exécutées par le procédé de la figure 1 ;

- la figure 4a représente plus en détail une autre des actions exécutées par le procédé de la figure 1 ;

- la figure 4b représente plus en détail une autre des actions exécutées par le procédé de la figure 4;

- la figure 5 représente une description temporelle de différentes phases d’un des modes de réalisation de l’invention;

- la figure 6 illustre la phase d’initialisation du mode de réalisation de la figure 5;

- la figure 7 illustre la phase de détermination de changement de position du récepteur du mode de réalisation de la figure 5;

- la figure 8 représente en détail une des actions effectuées par le procédé dans un autre mode réalisation; et

- la figure 9 représente un dispositif de détection de changement de position d’un récepteur radio, mettant en œuvre le procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio de la figure

1.

Description détaillée

Principe général de l’invention

Le principe général de l’invention est, par l’intermédiaire d’un récepteur radio, d’acquérir un signal radio pendant une durée donnée, de réaliser un traitement adapté de ce signal afin d’identifier les émetteurs qui sont à l’origine du signal radio acquis. La durée d’acquisition du signal dépend de plusieurs paramètres comme par exemple le type et le ou les protocoles sous-jacents du signal radio acquis mais aussi sa qualité ou sa puissance, etc. Dans la suite de la description nous considérerons que la date d’acquisition du signal correspond à un marquage du temps durant la période d’acquisition de ce signal sans déterminer cette date de façon plus précise. De plus, pour des raisons techniques, le signal pourra être enregistré dans une mémoire du récepteur de type RAM (Random Access Memory) ou une mémoire permanente comme par exemple un disque dur ou un disque de type SSD (de l’anglais « Solid State Drive »). Cela permettra de réaliser le traitement soit à la volée, c'est-à-dire directement après l’acquisition du signal, soit à postériori. Cette étape permet d’avoir une estimation des émetteurs au voisinage du récepteur. Pour imager l’invention, on peut appliquer une analogie entre le récepteur radio et l’être humain en expliquant que le récepteur capte un « paysage radio » ou une « carte de l’environnement radio » comme un être humain pourrait voir un paysage ou une carte. Le récepteur réalise une étape de traitement du signal radio acquis. Les traitements pouvant être réalisés ne sont pas décrits dans cette invention mais il n’y pas de restrictions particulières. Le traitement à réaliser est souvent dépendant du type et du protocole sous-jacent du signal radio capté. On considère comme traitement du signal toute méthode de traitement permettant d’identifier un émetteur, que ce soit par l’analyse de trame(s) radio selon un protocole défini (exemple des protocoles Bluetooth® ou Wifi) jusqu’à des techniques de type « fingerprinting » d’analyse de singularités d’un signal radio permettant d’identifier des émetteurs avec certitude. Ces techniques permettent une caractérisation de la singularité de chaque émetteur par l’analyse de leur signal radio. L’invention n’est pas dépendante d’une méthode spécifique d’analyse et de traitement du signal radio, mais est compatible à chacune de ces méthodes du moment qu’elles permettent d’identifier précisément l’émetteur de ce signal.

Le procédé, après avoir identifié et nommé un ensemble d’émetteurs dans son voisinage, enregistre cet ensemble dans une base de données. Il recherche ensuite s’il existe un ensemble d’émetteur similaire dans son historique des ensembles d’émetteurs préalablement enregistrés. Le procédé recherche tout d’abord dans le passé proche et approfondit sa recherche dans les enregistrements préalables s’il n’est pas en mesure de décider d’un changement de position du récepteur sur la base du passé proche.

Le procédé, après avoir déterminé un changement de position ou non du récepteur, calcule une nouvelle date d’acquisition d’un signal radio afin de prendre en compte la fréquence des changements de position ou non du récepteur et ainsi fiabiliser les estimations de détermination de son changement de position.

Modes particuliers de réalisation de l’invention

II est décrit ci-après, en référence aux figures 1 à 9, un procédé de détection de changement de position d’un récepteur radio.

Un tel procédé se déroule de la manière suivante.

Sur la figure 1, il est illustré, de PI à P4, les étapes principales définissant l’invention. En PI, le procédé, par l’intermédiaire du récepteur, acquiert un signal radio à un instant donné. En P2, le procédé, suite à un traitement du signal radio reçu, dénombre les différents signaux radio émis par un ensemble d’émetteur au voisinage du récepteur afin de déterminer cet ensemble. Cet ensemble d’émetteur radio représente une liste d’émetteur radio pouvant contenir un ensemble vide, un ou plusieurs émetteurs radio. Le procédé donne ensuite un identifiant à chaque émetteur et constitue une base de données contenant cet identifiant ainsi qu’une donnée temporelle correspondant approximativement à l’instant d’acquisition du signal radio. L’identifiant peut être déjà présent dans le signal radio ou, le cas échéant, le procédé peut générer un identifiant unique pour chaque émetteur de cet ensemble d’émetteur. De plus, l’identifiant peut être formalisé de toute les façons possibles permettant une identification fiable et simple de l’émetteur. Par exemple, l’identifiant peut prendre la forme d’une suite de caractères numériques ou alphanumériques ou un mélange des deux. Dans le cas où le signal radio acquis ne permet pas une détermination fiable de l’ensemble d’émetteur radio, le procédé peut relancer l’étape PI pour réaliser une nouvelle détermination qui vient confirmer ou infirmer la ou les déterminations d’ensemble d’émetteur radio précédentes. En P3, le procédé compare le ou les noms des émetteurs de l’ensemble déterminé lors de la dernière acquisition avec certains émetteurs déjà enregistrés dans la base de données créée en P2. En P4, le procédé, sur la base de la comparaison réalisée en P3, détermine un changement de position du récepteur ou non. Après cette détermination, le procédé relance l’étape PI d’acquisition de signal radio à un nouvel instant donné. Cet instant étant déterminé par le procédé suivant le ou les résultats de la ou des dernières déterminations de changement de position du récepteur. Il se peut que l’étape en P4 ne permette pas de déterminer un changement de position avec assez de certitude. Dans ce cas, le procédé relance une étape de comparaison en P3 de l’ensemble courant d’émetteur radio avec un autre ensemble ou d’autres groupes d’ensembles d’émetteurs qui ont été enregistrés dans la base de données précitée.

Sur la figure 2, en P2, il est procédé à la détermination d’un ensemble d’émetteur issu dudit signal radio acquis. En P21, il est procédé à la génération d’une information I_Ex_T caractérisant un émetteur Ex issu du signal acquis à un instant T. Cette information peut être générée par des méthodes de type « Fingerprinting » bien connues de l’homme de l’art. En R2G, il est procédé à la génération d’une autre information I’_Ex_T caractérisant l’émetteur Ex issu du signal acquis à l’instant T. Cette information peut être extraite de l’analyse des trames radio du signal radio acquis. Par exemple, l’information extraite peut être l’adresse MAC de l’émetteur Ex qui est, par exemple, disponible dans les trames Wifi ou Bluetooth®. Les deux sous-étapes P21 et P21’ peuvent être réalisées indépendamment l’une de l’autre ou il est également possible de réaliser d’abord l’étape P21 et, afin de fiabiliser la détermination, réaliser également l’étape P21’ ou dans l’ordre inverse. D’autres méthodes d’identification d’un émetteur peuvent faire l’objet de nouvelles étapes P21. Elles peuvent être incorporées sans modifier le principe général de l’invention. Les informations I_Ex_T et I’_Ex_T sont enregistrée dans une base de données BDD1 ou dans une mémoire de type mémoire vive RAM. En P22, il est procédé à la comparaison des informations I_Ex_T et I’_Ex_T générées lors des étapes respectives P21 et P21’ avec les informations déjà disponibles dans la base de données BDD1 si cette base de données BDD1 contient déjà ces informations d’identification des émetteurs déterminés lors des acquisitions préalables de signaux radio selon le procédé de l’invention. Sinon, la comparaison peut être réalisée avec une autre mémoire disposant des informations d’identification des émetteurs déterminés lors des acquisitions préalables de signaux radio selon le procédé de l’invention. Si une des informations I_Ex_T et I’_Ex_T est déjà présente dans la base de données BDD1, alors le procédé peut réutiliser les informations déjà présentes dans la mémoire BDD1 pour nommer l’émetteur Ex. Si ce n’est pas le cas, il est procédé à l’enregistrement de cette information dans la base de données BDD1 et, pour lier les deux informations I_Ex_T et I’_Ex_T à un émetteur, le procédé peut générer un nom pour identifier l’émetteur Ex qui est associé aux informations I_Ex_T et I’_Ex_T. Ce nom peut alors être également enregistré dans la base de données BDD1 de même que les informations d’ identifiants I_Ex_T ou G_Ec_T. En P23, il est procédé à la constitution d’un ensemble d’émetteur(s) E_T qui est soit un ensemble vide 0 si il n’y a pas d’émetteurs déterminés dans le signal radio, soit une liste d’émetteurs. La liste d’émetteurs est constituée d’une des informations I_Ex_T ou F_Ex_T, ou des deux informations, ou d’un nom lié à ces informations et cela pour chaque émetteur. Cet ensemble est associé à un instant T lié à l’acquisition du signal ayant permis de constituer cet ensemble. L’ensemble E_T est ensuite enregistré dans une base de données BDD2. La base de données BDD1 peut également disposer des informations des listes d’émetteurs.

Sur la figure 3 en P3, il est procédé à une étape de comparaison dudit ensemble d’émetteur radio E_T avec au moins deux ensembles d’émetteur radio E_T-1,..., E_T-j, ..., E_T-N préalablement enregistrés dans la base de données BDD2, à des instants respectifs T-l,..., T-j,..., T-N. En P31, il est procédé à la réduction des au moins deux ensembles d’émetteurs radio E_T-1... E_T-j... E_T-N, tel que N>2, en au moins deux ensembles d’émetteurs radio E_T-1,..., E_T-C, tel que N>C>2. Le stockage des informations des au moins deux ensembles d’émetteurs radio E_T-1,..., E_T-C peut être réalisé dans la base de données BDD2 ou dans la mémoire vive du récepteur radio. Cette réduction des ensembles sert de base pour la comparaison avec l’ensemble E_T. Elle permet de comparer les émetteurs de la dernière acquisition à l’instant T avec les émetteurs des acquisitions précédentes sur une période temporelle allant jusqu’à approximativement un instant T-C. En P32, la comparaison est réalisée afin de détecter le ou les émetteurs communs entre l’ensemble E_T et chacun des ensembles E_T-1,..., E_T-C. Un ensemble des émetteurs en commun, Ec_C_T, ainsi qu’un nombre d’émetteurs en commun, Nc_C_T, résultat d’opérations mathématiques de type intersection réalisées entre les différents ensembles, sont enregistrés dans une base de données BDD3.

Sur la figure 4a en P4, il est procédé à la détermination d’un changement de position ou non du récepteur radio. En P41, il est procédé à la comparaison du nombre d’émetteurs en commun Nc_C_T et d’un premier nombre Kl. Si Nc_C_T est supérieur ou égal à Kl (Y sur la figure 4a) ou en variante, strictement supérieur à Kl, alors on considère que le récepteur n’a pas bougé et on enregistre dans une base de données BDD4 une valeur de changement de position VAL_T à 0. Si Nc_C_T est inférieur à Kl (N sur la figure 4a) ou en variante, inférieur ou égal à Kl , alors le procédé passe à l’étape P42. En P42, il est procédé à la comparaison du nombre d’émetteurs en commun Nc_C_T et d’un deuxième nombre K2. Si Nc_C_T est strictement inférieur à K2 (Y sur la figure 4a) ou en variante, inférieur ou égal à K2, alors on considère que le récepteur a bougé et on enregistre dans la base de données BDD4 une valeur de changement de position VAL_T à 1. Dans le cas contraire, (N sur la figure 4a), une nouvelle comparaison P3 est mise en œuvre sur une nouvelle plage temporelle [T ;T-G] , de manière à obtenir au moins deux ensembles d’émetteurs radio E_T-1,..., E_T-C, comme déterminé en P31, à partir d’une réduction des ensembles d’émetteurs radio obtenus entre l’instant T et l’instant T-G. La nouvelle plage temporelle [T ;T-G] est calculée par le procédé ou déterminée manuellement. En P43, à chaque nouvelle comparaison qui n’a pas permis en P41 et P42 de déterminer un changement de position du récepteur, alors le procédé incrémente un compteur d’une unité Ck=k, k représentant le nombre d’incrémentations. Si Ck est supérieur (ou supérieur ou égal) à un nombre prédéfini K, le procédé considère qu’il n’est pas possible de déterminer un changement de position à ce stade et lance donc l’étape P44. En P44, il est procédé à la détermination d’un nouvel instant T+l d’acquisition en PI du prochain signal radio en fonction de l’historique des valeurs de changement de position VAL_T, VAL_T-1, VAL_T-N calculées aux instants correspondants T, T-l,...., T-N.

Sur la figure 4b en P44, il est procédé à la détermination de l’instant T+l de la prochaine acquisition en PI. Le procédé, en P441, extrait de la base de données BDD4 N+l valeurs 0 ou 1 attribuées respectivement aux N+l valeurs de changement de position VAL_T, VAL_T-1, ..., VAL_T-N déterminées lors des acquisitions de signaux entre l’instant T et l’instant T-N. Cette séquence de valeurs associée aux données temporelles permet d’avoir une indication de l’évolution des changements de position donc du déplacement du récepteur. En effet, si par exemple, les 3 dernières déterminations de VAL_T soit VAL_T, VAL_T-1, VAL_T-2 donnent chacune la valeur 0, alors le procédé peut en déduire que le récepteur est dans une dynamique du type : « le récepteur ne bouge plus ». Par contre si les 3 dernières déterminations de VAL_T soit VAL_T, VAL_T-1, VAL_T-2 donnent les valeurs suivantes 1 ;1 ;0, alors le procédé peut déduire que le récepteur est dans une dynamique du type : « le récepteur vient de s’arrêter de bouger ». On peut comme cela dénombrer 4 types de dynamiques types en fonction des informations de la base de données BDD4. DI peut représenter l’état dynamique « le récepteur ne bouge toujours pas », D2 peut représenter l’état dynamique « le récepteur vient de bouger », D3 peut représenter l’état dynamique « le récepteur continue à bouger » et D4 peut représenter l’état dynamique « le récepteur vient de s’arrêter de bouger». En fonction des 4 états dynamiques Dl, D2, D3, D4, le procédé définit des règles afin de déterminer l’instant de la prochaine acquisition. Dans le cas de Dl, comme le récepteur est immobile depuis un certain temps, le procédé décide d’augmenter le temps entre deux acquisitions AT sans pour autant dépasser un temps maximum ATmax. Ceci afin d’économiser la batterie du récepteur. Dans le cas de D2, comme le récepteur vient de bouger, le procédé décide de diminuer le temps entre deux acquisitions AT afin de prendre en compte la probabilité forte d’un changement rapide des émetteurs proches du récepteur, du fait du mouvement du récepteur. Dans le cas de D3, comme le récepteur continue de bouger, le procédé diminue le temps entre deux acquisitions AT sans descendre en dessous d’un temps minimum ATmin. Ceci permet au procédé de pouvoir suivre plus précisément les émetteurs proches du récepteur malgré qu’il soit en mouvement. Dans le cas de D4, comme le récepteur vient de s’arrêter de bouger, le procédé décide d’augmenter le temps entre deux acquisitions AT afin d’économiser la batterie du récepteur.

Selon un mode de réalisation alternatif illustré sur la figure 5 en P5, il est défini un ordonnancement spécifique dans le temps des phases d’un mode de réalisation alternatif du procédé selon l’invention, un tel mode alternatif étant décomposé en deux phases : une première phase d’initialisation et une deuxième phase de détermination d’un changement de position du récepteur. La phase d’initialisation, pour être opérationnelle, nécessite que le récepteur soit stationnaire. L’objectif étant de déterminer si le récepteur a changé de position, le procédé recherche donc tout d’abord à identifier les émetteurs fixes dans l’entourage du récepteur. Au cours de cette phase d’initialisation, le récepteur réalise en PI des mesures périodiques du signal radio et, après traitement, identifie en P2 et P3 le ou les émetteurs communs à l’ensemble de ces mesures. Le procédé définit donc un ensemble d’émetteurs en commun qui sont très probablement fixes vu du référentiel euclidien du récepteur car les émetteurs sont identifiés lors de l’ensemble des acquisitions effectuées en Pl. Les étapes PI, P2 et P3 pourront être reproduites sur une période conséquente Dinit Ti afin que le procédé calcule un ensemble d’émetteur en commun invariable durant chaque acquisition de signal radio dans cette période. Cet ensemble est dit l’ensemble de référence. Pour calculer l’ensemble de référence, le procédé réalise M acquisitions de signaux radio aux instants Ti-M, Ti-(M-l), ... Ti-j... , Ti-1, Ti pendant la durée Dinit_Ti qui doit être la plus proche possible d’une durée fixée par le procédé ou par exemple un utilisateur du récepteur ou un administrateur d’une flotte de récepteurs. Le procédé calcule l’ensemble de référence Ec_M_Ti en comparant comme en P32 les émetteurs communs aux différents ensembles d’émetteurs déterminés lors des acquisitions en Ti-M, Ti-(M-l), ... Ti-j... , Ti-1, Ti . Si l’ensemble de référence est vide (Si Ec_M_Ti = 0), alors le récepteur détermine une nouvelle date d’acquisition Ti selon l’étape décrite en P44. Cet enchaînement d’étapes représente la première phase d’initialisation du procédé selon l’invention. La deuxième phase consiste à déterminer un changement de position du récepteur. Pour cela, le procédé procède à l’acquisition d’un signal à l’instant T (ultérieur à Ti), détermine un ensemble d’émetteurs à son voisinage et le compare à l’ensemble de référence déterminé lors de la phase d’initialisation. S’il y a une différence substantielle entre les deux ensembles, alors il est déterminé en P4 qu’il y a une forte probabilité que le récepteur ait changé de position. Afin d’améliorer la fiabilité du procédé, il peut être définit :

- comme en P4, un nombre minimum d’émetteurs en commun entre l’acquisition la plus récente et l’ensemble d’émetteurs en communs calculés lors de la phase d’initialisation, en dessous duquel le procédé détermine qu’il y a une forte probabilité de changement de position du récepteur, et

- comme en P4, également un autre nombre, supérieur au nombre minimum d’émetteurs, en dessous duquel le procédé détermine qu’il y a un doute sur un changement de position du récepteur. Dans ce cas-là, l’ensemble d’émetteurs identifiés lors de la phase d’acquisition la plus récente est comparé avec l’historique contenu dans la base de données BDD2 des ensembles d’émetteurs identifiés pour chacune des acquisitions antérieures, afin de valider ou non un changement de position du récepteur. Dans le cas où le récepteur était en mouvement précédemment, le procédé compare les ensembles d’émetteurs déterminés lors de N acquisitions de signaux aux instants T-N, T-(N-l) ... T- j... , T-l, T, soit pendant la durée DT. La durée DT correspond au temps entre l’instant T-N de dernière acquisition de signal où le récepteur était encore stationnaire et la dernière acquisition à l’instant T. Après cette phase de détermination de changement de position, si le récepteur est considéré comme stationnaire, alors le procédé relance une phase d’initialisation, sinon il lance une nouvelle phase de détermination de changement de position. Dans tous les cas, le procédé détermine comme en P44 un nouvel instant T+l soit de lancement de la phase d’initialisation soit de lancement d’une nouvelle phase de détermination d’un changement de position selon si le récepteur est respectivement stationnaire ou mobile.

Sur la figure 6, il est illustré une phase d’initialisation telle que mise en œuvre dans le mode de réalisation alternatif de la figure 5. Pour la bonne compréhension de la figure, Les émetteurs mobiles sont reconnaissables par leur fond blanc et par leurs petites flèches représentant leur vecteur de mouvement. Les émetteurs stationnaires sont reconnaissables par leur fond noir. Le récepteur est représenté par une croix sur fond noir et contient une petite flèche quand il est mobile. Le procédé réalise une étape comme définie en PI d’acquisition d’un signal radio à Ti-2. L’étape de détermination définie en P2 détermine la présence de 8 émetteurs El, E2, E3, E4, E6, E7, E8, E9 issus du signal radio acquis à l’instant Ti-2. Le procédé réalise une étape d’acquisition comme définie en PI d’un nouveau signal radio à l’instant Ti-1. L’étape de détermination définie en P2 permet au procédé de déterminer la présence de 10 émetteurs El, E2, E3, E4, E5, E6, E7, E8, E9, E10 issus du signal radio acquis à l’instant Ti-1. Le procédé réalise une étape d’acquisition comme définie en PI d’un nouveau signal radio à l’instant Ti. L’étape de détermination définie en P2 permet au procédé de déterminer la présence de 7 émetteurs E3, E4, E5, E6, E7, E8, E10 issus du signal radio acquis à l’instant Ti. Le procédé considère que la durée Dinit correspondante à la durée entre Ti-2 et Ti est suffisamment longue pour constituer la phase d’initialisation. Comme défini en P3, le procédé compare entre eux les 3 ensembles d’émetteurs déterminés au cours des 3 étapes de détermination et détermine un ensemble d’émetteurs Ec_3_Ti qui est commun à ces 3 ensembles et qui comprend E3, E4, E6, E7, E8, dans l’exemple représenté. Cet ensemble Ec_3_Ti est enregistré en P3 dans une base de données (comme la base de données BDD3 de la figure 3) et constitue l’ensemble de référence qui sera ensuite comparé à différents ensembles déterminés par la suite, afin de déterminer un changement de position ou non du récepteur.

Sur la figure 7, il est illustré une phase de détermination de changement de position ou non du récepteur telle que mise en œuvre dans le mode de réalisation alternatif de la figure 5. Pour la bonne compréhension de la figure, Les émetteurs mobiles sont reconnaissables par leur fond blanc et par leurs petites flèches représentant leur vecteur de mouvement. Les émetteurs stationnaires sont reconnaissables par leur fond noir. Le récepteur est représenté par une croix sur fond noir et contient une petite flèche s’il est mobile. Dans cette phase de détermination, le procédé réalise une première étape comme définie en PI d’acquisition d’un signal radio à T-2. L’étape de détermination définie en P2 détermine un ensemble E_T-2 comprenant 7 émetteurs E2, E3, E4, E6, E7, E8, E10. Cet ensemble E_T-2 est ensuite comparé en P3 avec l’ensemble de référence Ec_3_Ti déterminé dans la phase d’initialisation précitée. Le résultat de cette comparaison permet de déterminer un ensemble Ec_i_T-2 qui est commun à l’ensemble E_T-2 et à l’ensemble de référence Ec_3_Ti. Dans l’exemple représenté, l’ensemble EC_i_T-2 comprend les émetteurs E3, E4, E6, E7, E8 et un nombre Nc_i_T-2 de 5 émetteurs. L’ensemble commun Ec_i_T-2 est similaire à l’ensemble Ec_3_Ti. De plus, comme défini dans l’étape de détermination de changement de position d’un récepteur en P4, le premier nombre Kl est fixé à 5. Or comme Nc_i_T-2 est supérieur ou égal à Kl, le procédé considère donc que le récepteur n’a pas changé de position et affecte donc à VAL_T-2 la valeur 0 correspondant à un état stationnaire du récepteur. Le procédé détermine alors un nouvel instant T-l pour la prochaine phase. Cette prochaine phase est encore une phase de détermination d’un changement de position du récepteur car le procédé considère que la phase d’initialisation est trop récente pour en réaliser une suivante. Dans cette deuxième phase de détermination, le procédé réalise une première étape comme définie en PI d’acquisition d’un signal radio à T-l. L’étape de détermination définie en P2 détermine un ensemble E_T-1 comprenant 8 émetteurs El, E2, E4, E5, E6, E7, E8, E10. Cet ensemble E_T-1 est ensuite comparé en P3 avec l’ensemble de référence Ec_3_Ti. Le résultat de cette comparaison permet de déterminer un ensemble Ec_i_T-l qui est commun à l’ensemble E_T-1 et à l’ensemble de référence Ec_3_Ti. Dans l’exemple représenté, l’ensemble EC_i_T-l comprend les émetteurs E4, E6, E7, E8 et un nombre Nc_i_T-l de 4 émetteurs. L’ensemble commun Ec_i_T-l n’est pas similaire à l’ensemble Ec_3_Ti car il manque l’émetteur E3. De plus, comme défini dans l’étape de détermination de changement de position d’un récepteur en P4 (figure 4), le premier nombre Kl est fixé à 5. Dans cet exemple le deuxième nombre K2 défini en P4 est fixé à 4. Or comme Nc_i_T-l est inférieur à Kl mais supérieur ou égal à K2, le procédé n’est pas en mesure de déterminer un changement de position. Dans ce cas, le procédé compare en P3 l’ensemble courant E_T-1 avec d’autres ensembles précédents comme E_T-2, E_Ti, E_Ti-l afin de pouvoir en déterminer un changement de position. Dans cet exemple, cette nouvelle étape ne permettra pas de déterminer le changement de position comme c’est défini dans l’étape P43 de la figure 4. Le procédé réalise donc une nouvelle phase de détermination d’un changement de position du récepteur en procédant à l’acquisition d’un nouveau signal radio à l’instant T conformément à l’étape P44 de la figure 4. Dans cette troisième phase de détermination, le procédé réalise une première étape comme définie en PI d’acquisition d’un signal radio à T. L’étape de détermination définie en P2 permet de déterminer un ensemble E_T comprenant 7 émetteurs E2, E5, E6, E7, E8, E10, El i. L’ensemble E_T constitué est ensuite comparé en P3 avec l’ensemble de référence Ec_3_Ti. Le résultat de cette comparaison permet de déterminer un ensemble Ec_i_T qui est commun à l’ensemble E_T et à l’ensemble de référence Ec_3_Ti. Dans l’exemple représenté, l’ensemble EC_i_T comprend les émetteurs E6, E7, E8 et un nombre Nc_i_T de 3 émetteurs. L’ensemble commun Ec_i_T n’est pas similaire à l’ensemble Ec_Ti car il manque les émetteurs E3 et E4. Or comme Nc_i_T est inférieur à K2 le procédé considère, comme défini en P42 sur la figure 4, que le récepteur a changé de position et affecte donc à VAL_T la valeur 1 correspondant à un changement de position du récepteur. Le procédé détermine comme en P44 sur la figure 4 un nouvel instant T+l soit de lancement de la phase d’initialisation soit de la phase de détermination d’un changement de position selon si le récepteur est respectivement stationnaire ou mobile. Sur la figure 8, en PA1, il est défini un autre mode de réalisation de la phase d’initialisation décrite en figures 5 et 6, dans laquelle les émetteurs sont exclusivement de type Bluetooth®. De plus le récepteur dispose d’un module de réception de signaux Bluetooth®. En PAU, il est procédé à une étape d’acquisition d’un signal radio à un instant Ti. Dans ce mode de réalisation, le signal acquis est un signal de type Bluetooth® Low Energy (dénommé BLE dans la suite du document). Cependant, le signal acquis peut être de tout type comme un signal Wifi, UMTS ou LTE ou même un signal radio de type FM. En PA12, il est procédé à une étape d’enregistrement d’un signal S_T dans une mémoire comme par exemple une base de données BDDO. L’enregistrement du signal radio permettra au récepteur de réaliser des traitements sur le signal à postériori. Il peut être envisagé d’enregistrer le signal radio acquis dans un équipement externe au récepteur pour des raisons de capacités de stockage limitées du récepteur ou d’autres raisons. II peut également être envisagé d’enregistrer le signal radio acquis dans un équipement de type serveur connecté au récepteur par l’intermédiaire d’un réseau de télécommunication. Cependant, ces deux dernières alternatives nécessitent que le récepteur dispose d’un module de communication pour pouvoir échanger des données avec un autre équipement. Ce module étant une source de consommation d’énergie, il est préférable d’enregistrer le signal directement sur le récepteur. En PA13, il est procédé à une étape de traitement du signal radio acquis. Cette étape vise à appliquer un traitement au signal radio de type filtrage et à analyser le signal radio afin d’en extraire des informations pertinentes pour la bonne mise en œuvre du procédé. L’information essentielle à extraire est la présence des signaux caractéristiques des émetteurs BLE dans le signal radio acquis par le récepteur. Dans l’exemple d’un émetteur équipé d’un module de communication BLE, le récepteur réalise une écoute des signaux radio sur la bande de fréquence utile du BLE, un filtrage du signal et une analyse des trames radio afin de récupérer une information permettant d’identifier l’émetteur. Ces étapes sont bien connues de l’homme de l’art et son décrites dans les spécifications Bluetooth® en tant que Service Discovery. L’information identifiant l’émetteur peut être son adresse MAC ou son Universal Unique Identifier (nommé UUID dans la suite du document) ou toute autre information permettant de l’identifier de manière certaine. Comme l’émetteur BLE émet un signal de manière fréquente, le récepteur analyse plusieurs fois les mêmes trames contenant le même identifiant. Le procédé enregistre, au moins pendant la durée de traitement du signal, cet identifiant en mémoire et s’assure qu’il ne soit pas stocké plusieurs fois. Le procédé, afin d’effectuer des mesures plus précises, peut récupérer les informations liées à la puissance du signal reçu nommées « Received Signal Strenght Indication » (RSSI) dans les spécifications Bluetooth®. Le procédé a donc une indication de la puissance du signal reçu en réalisant une moyenne des RSSI reçus pour définir une puissance moyenne du signal reçu. Un mode de réalisation spécifique à ce mode de réalisation est de tenir compte de la puissance du signal reçu afin d’exclure certains émetteurs car le signal radio acquis est trop faible. De plus, le niveau de puissance du signal permet de donner une indication sur la distance entre l’émetteur et le récepteur. Le procédé analyse donc l’ensemble des trames radio BLE et extraire un ensemble d’ identifiants uniques. Ces identifiant correspondent chacun à un émetteur différent. Cet ensemble E_Ti qui représente la présence ou non d’au moins un émetteur radio contient les informations nécessaires à la bonne mise en œuvre du procédé comme un identifiant pour chaque émetteur et une date d’acquisition du signal radio associé. Pour des besoins de traitement générique de l’invention, l’identifiant qui est initialement une adresse IMAC ou l’UUID, peut être reformulé selon une règle prédéfinie de nommage et sous toute forme possible si nécessaire. L’ensemble peut également contenir des informations additionnelles comme un niveau de RSSI moyen pour chaque émetteur, la durée de l’acquisition du signal etc. Il se peut également que le récepteur ne détermine pas de présence d’un autre émetteur, dans ce cas l’ensemble des émetteurs est vide. L’ensemble E_Ti est ensuite enregistré dans en mémoire. En PA14, il est procédé à une étape de comparaison de l’ensemble E_Ti dernièrement constitué et enregistré avec un groupe de N ensembles E_Ti-l, E_Ti-2,..., E_Ti-N constitués lors d’acquisitions préalables à N différentes dates. Chaque ensemble E_Ti-l, E_Ti-2... E_Ti-N correspond à une liste d’émetteurs ou à un ensemble vide dont le procédé a déterminé la présence lors d’anciennes acquisitions ou non. L’étape PA14 de comparaison revient à comparer les émetteurs en commun entre l’ensemble E_Ti-N et l’ensemble E_Ti-(N-l). Les émetteurs résultant de cette opération sont ensuite comparés à l’ensemble E_Ti(N-2) et ainsi de suite jusque la comparaison avec l’ensemble E_Ti. Cela revient donc à réaliser N+l comparaisons. L’ensemble Ec_N_Ti des émetteurs en commun déterminés représente les identifiants associés aux émetteurs fixes dans l’environnement du récepteur. La période de temps décrite dans le chapitre ci-dessus est nommée Dinit Ti sur la figure 5. Dinit_Ti est déterminée soit par le procédé soit par un utilisateur du récepteur ou un administrateur d’une flotte de récepteurs. Elle doit représenter une durée substantielle pour s’assurer que les émetteurs aux alentours du récepteur ne bougent pas très lentement et seraient donc vus comme des éléments fixes si la durée d’analyse était trop courte. Pour déterminer Dinit_Ti, le procédé peut réaliser des analyses des historiques des anciennes durées Dinit Ti pour déterminer une durée Dinit Ti moyenne. En PA15, il est procédé à une étape d’enregistrement de l’ensemble Ec_N_Ti des émetteurs fixes. Cet ensemble Ec_N_Ti est sauvegardé dans une base de données BDD3 même si l’ensemble est vide (pas d’émetteurs déterminés). Si le procédé considère que le récepteur est en mouvement ou pas assez stationnaire ou que les émetteurs environnants ne sont pas stationnaires, alors le procédé ne peut pas constituer un référentiel d’émetteurs en commun. Dans ce cas, le procédé relance l’étape PA11 pour réaliser de nouvelles acquisitions et analyses pendant la durée Dinit Ti.

Selon un mode particulier de réalisation de l'invention représenté à la figure 9, les actions exécutées par le procédé de détermination sont mises en œuvre par un récepteur radio REC. Le récepteur radio REC est par exemple un capteur de mouvement numérique. Pour cela, le récepteur radio REC a l'architecture classique d'un ordinateur et comprend notamment une mémoire MEM_REC, une unité de traitement UT_REC, équipée par exemple d'un processeur PROC_REC, et pilotée par un programme d'ordinateur PG_REC stocké en mémoire MEM_REC. Le programme d'ordinateur PG_REC comprend des instructions pour mettre en œuvre les actions du procédé de détermination de changement de position du récepteur radio tel que décrit ci-dessus, lorsque le programme est exécuté par le processeur PROC_REC. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur PG_REC sont par exemple chargées dans une mémoire RAM (non représentée) avant d'être exécutées par le processeur PROC_REC. Le processeur PROC_REC de l'unité de traitement UT_REC met notamment en œuvre les actions du procédé de détermination de changement de position du récepteur radio décrit ci-dessus, selon les instructions du programme d'ordinateur PG_REC.

Selon un mode particulier de réalisation de l'invention représenté à la figure 9, les actions exécutées par le procédé de détermination sont mises en œuvre partiellement par un serveur SERV. Le serveur SERV est par exemple un serveur réseau équipé d’une solution de base de données. Pour cela, le serveur SERV a l'architecture classique d'un ordinateur et comprend notamment une mémoire MEM_SERV, une unité de traitement UT_SERV, équipée par exemple d'un processeur PROC_SERV, et pilotée par un programme d'ordinateur PG_SERV stocké en mémoire MEM_SERV. Le programme d'ordinateur PG_SERV comprend des instructions pour mettre en œuvre les actions du procédé de détermination de changement de position du récepteur radio tel que décrit ci-dessus, lorsque le programme est exécuté par le processeur PROC_SERV. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur PG_SERV sont par exemple chargées dans une mémoire RAM (non représentée) avant d'être exécutées par le processeur PROC_SERV. Le processeur PROC_SERV de l'unité de traitement UT_SERV met notamment en œuvre partiellement les actions du procédé de détermination de changement de position du récepteur radio décrit ci-dessus, selon les instructions du programme d'ordinateur PG_SERV. Concernant l’étape PI, en liaison avec la figure 1, comme déjà expliqué plus haut, elle permet d’acquérir un signal radio. Cette étape est réalisée par le récepteur REC par l’intermédiaire du module d’acquisition radio MPI. Les données d’acquisition du signal radio par le module MPI peuvent être stockées dans la mémoire MEM_REC en temps réel et plus particulièrement dans la base de données BDDO. Concernant l’étape P2, en liaison avec la figure 2, comme déjà expliqué plus haut, elle permet de déterminer un ensemble d’émetteurs issus du signal radio. Cette étape peut être réalisée par le récepteur REC par l’intermédiaire de l’unité de traitement UT_REC selon les instructions commandées par le programme PG_REC. Les données issues de l’étape P2 sont stockées dans les bases de données BDD1 et BDD2 comme décrit dans la figure 2. Concernant l’étape P3, en liaison avec la figure 3, comme déjà expliqué plus haut, elle permet de de comparer l’ensemble d’émetteurs déterminé avec au moins deux autres ensembles d’émetteurs déjà déterminés. Cette étape est réalisée par le récepteur REC par l’intermédiaire de l’unité de traitement UT_REC selon les instructions commandées par le programme PG_REC. Les données utilisées dans cette étape sont issues de la base de données BDD2 et le résultat de la comparaison est stocké dans la base de données BDD3. Concernant l’étape P4, en liaison avec les figures 4 et 4bis, comme déjà expliqué plus haut, elle permet de déterminer si le récepteur REC a changé de position. Cette étape est réalisée par le récepteur REC par l’intermédiaire de l’unité de traitement UT_REC selon les instructions commandées par le programme PG_REC. Les données utilisées dans cette étape sont issues de la base de données BDD3 et les résultats de la comparaison sont stockés dans les bases de données BDD3 et BDD4. Les bases de données BDDO, BDD1, BDD2, BDD3, BDD4 définies dans l’invention peuvent être fusionnées en une seule base de données ou en autant de bases de données possibles que de combinaisons possibles entre ces 5 bases de données.

Dans un mode de réalisation particulier, et à partir de l’étape P2 de la figure 1, l’ensemble des calculs réalisés pour mettre en œuvre le procédé de détection de changement de position peut être réalisé par le seul récepteur REC. Dans ce mode de réalisation, le serveur SERV n’est pas sollicité. Dans ce cas, la mémoire MEM_REC inclut l’ensemble des bases de données du procédé.

En variante de ce mode de réalisation, pour davantage de flexibilité, une ou plusieurs de ces bases sont distinctes du récepteur REC et peuvent être gérées par le serveur SERV. De même, une ou plusieurs des étapes de P2 à P4 peuvent être réalisées par le serveur SERV. Dans ce cas, comme prévu dans la figure 9 (cf. les dessins en pointillés), le récepteur peut être en communication avec un serveur SERV. En fonction du mode de réalisation, le récepteur REC et le serveur SERV peuvent être interconnectés et échanger des données sur une ou plusieurs liaison(s) de communication, en utilisant un ou plusieurs réseaux de différents types (« Réseau » sur la figure 9) et différents protocoles. Des exemples de réseau sont un réseau fixe, un réseau cellulaire (par exemple selon la norme 2G (GSM, GPRS, EDGE), 3G (UMTS), 4G (LTE), LTE-A, LTE-M, WCDMA, CDMA2000, HSPA, 5G, ou leurs variantes ou évolutions), un autre type de réseau radio (par ex. WiFi® ou Bluetooth®), un réseau IP, une combinaison de plusieurs de ces réseaux, etc. Pour cela, le récepteur REC et le serveur SERV seront configurés avec des moyens de communication de données adaptés (respectivement COM_REC et COM_SERV sur la figure 9). Afin de généraliser les différentes possibilités de calcul des étapes du procédé de détection de changement de position, et selon respectivement différents modes particuliers de réalisation de l'invention non représentés par un schéma, chaque étape de calcul du procédé, hormis l’étape PI réalisée par le récepteur REC, pourra être réalisée respectivement par le récepteur REC ou le serveur SERV de manière à représenter toutes les combinaisons possibles de configurations de calculs entre le récepteur REC et le serveur SERV.

Il va de soi que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ont été donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l’homme de l’art sans pour autant sortir du cadre de l’invention.