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Title:
METHOD AND DEVICE FOR BRAKING A ROTATING PART
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/009480
Kind Code:
A1
Abstract:
A method and a device for braking the motion of a moving body. The device essentially includes an intermediate ring (7) housed in a ring-shaped chamber (6) in a circular rotating part (1) wherein it is radially movable by means of actuating members (17, 18, 19, 21) between a position in which it is coaxial with a rotational axis (5) and a position in which it is offset therefrom and thus compresses a bag (11) at two spatially diametrically opposed choke points (51, 52) located between an outer ring (3) and the intermediate ring (7), and between the intermediate ring (7) and the core (2) of the part (1), respectively. The device may be used as a fall-arresting device for a person.

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Inventors:
CALANDRA GILLES DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR1995/001201
Publication Date:
March 28, 1996
Filing Date:
September 19, 1995
Export Citation:
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Assignee:
CALANDRA GILLES DANIEL (FR)
International Classes:
A62B1/12; B61K7/02; F16D57/06; (IPC1-7): F16D57/06; A62B1/12; B61K7/02; F16D31/06
Foreign References:
US1541273A1925-06-09
US2151198A1939-03-21
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Claims:
Revendications
1. Procédé de freinage du mouvement d'un corps mobile (1), caractérisé en ce qu'il consiste à coupler le corps mobile (1) à un volume constant de fluide incompressible (12) susceptible de s'écouler selon une veine en circuit fermé (11) dont la section transversale libre de passage est uniforme en mouvement normal du corps mobile (1) et à provoquer une circulation dudit fluide (12) par étranglement sélectivement variable de la veine en deux points espacés (SI, S2) de celleci, produisant un ralentissement dudit mouvement par laminage concomitant de la veine fluide en ces points d'étranglement (SI, S2) et accroissement correspondant de la pression dans celleci, et éventuellement un arrêt dudit mouvement par interruption de la veine fluide, chaque point d'étranglement (SI, S2) se trouvant sensiblement sur une normale de direction fixe au point de tangence de la veine fluide avec la trajectoire dudit corps (1).
2. Dispositif de freinage d'un organe de révolution tournant (1) tel que par exemple une roue de roulement ou de transmission, caractérisé en ce que ledit organe (1) est creux et comprend un moyeu radialement interne (2) et une couronne radialement externe (3) délimitant avec le moyeu (2) une chambre annulaire (6) coaxiale à l'axe de rotation (5) et contenant une couronne intermédiaire radialement fendue (7) montée parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (5) et tournant avec ledit organe (1), cette couronne intermédiaire (7) délimitant respectivement avec le moyeu (2) et la couronne externe (3) deux espaces annulaires (13, 14) reliés entre eux par la fente radiale (8) de la couronne intermédiaire (7) ; une poche continue souple et élastique (11) remplie d'un fluide incompressible (12) et montée dans lesdits espaces communicants radialement interne (14) et externe (13) en épousant les parois latérales respectivement radialement interne de la courone externe (3) et radialement externe du moyeu (2) ainsi que les parois en regard (15, 16) de la fente radiale (8) de la couronne intermédiaire (7) ; des moyens de commande déplaçant sélectivement et radialement la couronne intermédiaire (7) dans une direction fixe dans l'espace d'une valeur arbitrairement réglable pour passer d'une position coaxiale à l'axe de rotation (5) à une position excentrée en déformant ainsi la poche (11) par étranglement en deux points de striction (SI, S2) diamétralement opposés fixes dans l'espace et situés respectivement entre lesdites couronnes externe (3) et intermédiaire (7) et entre la couronne intermédiaire (7) et le moyeu (2) .
3. Dispositif selon la revendication 2 , caractérisé en ce que les moyens de commande du déplacement de la couronne intermédiaire (7) comprennent un manchon cylindrique (17) monté à rotation commandée relativement à l'axe de rotation (5) et portant à ses deux extrémités extérieures au moyeu (2) respectivement deux excentriques primaires (18) pouvant déplacer radialement et simultanément, lors de la rotation du manchon cylindrique (17) à une valeur d'angle déterminée, respectivement deux excentriques secondaires (19) maintenus fixes en rotation par rapport à l'axe de rotation (5), lesquels excentriques secondaires (19) provoquent le déplacement radial précité de la couronne intermédiaire (7) d'une valeur correspondant à l'angle déterminé de rotation des excentriques primaires (19).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le manchon cylindrique (17) est monté entre le moyeu (2) de l'organe tournant (1) et l'axe de rotation (5) qui est fixe, ledit moyeu (2) étant monté à rotation sur le manchon cylindrique (17) et en ce que la couronne intermédiaire (7) est fixée à deux flasques externes (21) transversaux à l'axe de rotation (5) par l'intermédiaire d'un certain nombre d'axes (22) parallèles à l'axe de rotation (5), traversant des lumières circulaires (23) réalisées dans les deux parois transversales (4) de l'organe tournant (1) reliant la couronne externe (3) au moyeu (2) et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire (7), les deux flasques transversaux (21) étant montés à rotation respectivement par deux moyeux (24) respectivement sur les deux excentriques secondaires (19), chacun en forme de bague à alésage décentré (26) montée sur l'excentrique primaire correspondant, la surface cylindrique externe de chaque bague d'excentrique secondaire (19) étant coaxiale à l'axe de rotation (5) en position de la couronne intermédiaire (7) coaxiale à l'axe de rotation (5).
5. Dispositif selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens permettant le maintien en rotation et le déplacement radial des excentriques secondaires (19) comprennent deux ergots radiaux parallèles (28) solidaires de l'axe de rotation (5) et de même orientation, traversant respectivement les deux bagues des excentriques secondaires (19) et une clavette (30) montée à coulissement, parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (5), dans une rainure de forme conjuguée (31) de chaque ergot radial (30) en étant logée à faible jeu dans une lumière (29) de la bague d'excentrique secondaire correspondante (19) de façon à servir de guidage en direction radiale de l'excentrique secondaire (19) lors de la rotation de l'excentrique primaire correspondant (18) dans l'alésage décentré correspondant (26) de la bague d'excentrique secondaire (19) .
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque excentrique primaire (19) est conformé de façon à présenter deux parois de butée (32, 33) coopérant avec chaque ergot (28) pour définir respectivement deux positions angulaires extrêmes de l'excentrique primaire (19), l'une correspondant à la position coaxiale précitée de la couronne intermédiaire (7) et l'autre correspondant à la position excentrée de celleci.
7. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le manchon cylindrique (17) précité est monté à rotation sur la couronne externe (3) de l'organe tournant (1) dans un boîtier fixe (37), en ce que la couronne intermédiaire (7) est fixée à deux flasques externes (21) transversaux à l'axe de rotation (5) par l'intermédiaire d'un certain nombre d'axes (22) parallèles à l'axe de rotation (5), traversant des lumières circulaires (23) réalisées dans les deux parois transversales (4) de l'organe tournant (1) reliant la couronne externe (3) au moyeu (2) et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire (7), les deux flasques (21) comprenant respectivement deux rebords annulaires externes (24) perpendiculaires aux flasques et montés à rotation respectivement dans deux alésages cylindriques décentrés (39) des deux excentriques secondaires (19) en forme de bague, les deux alésages (39) étant coaxiaux à l'axe de rotation (5) en position coaxiale précitée de la couronne intermédiaire (7), en ce que chaque bague d'excentrique secondaire (19) est logée dans un alésage cylindrique décentré (40) de l'excentrique primaire (18) correspondant pour permettre le déplacement radial précité de l'excentrique secondaire (19) lors d'une rotation de l'excentrique primaire (18) relativement à 1'organe tournant (1) et en ce que l'axe de rotation (5) est solidaire du moyeu (2) de l'organe tournant (1).
8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de commande du déplacement de la couronne intermédiaire (7) comprennent deux leviers (43) montés pivotants respectivement sur deux axes fixes coaxiaux (44) situés de part et d'autre de l'organe tournant (1) et supportant à leurs extrémités inférieures respectivement deux manchons cylindriques (45) normalement coaxiaux à l'axe de rotation (5) précité et pouvant être excentrés par rapport audit axe de rotation (5) par pivotement commandé des leviers (43) sur leurs axes respectifs de pivotement (44) ; et deux flasques transversaux (21) situés chacun entre un levier de commande (43) et l'organe tournant (1) et fixés à la couronne intermédiaire (7) par un certain nombre d'axes (22) parallèles à l'axe de rotation (5), traversant des lumières circulaires (23) réalisées dans les deux parois transversales (4) de l'organe tournant (1) reliant la couronne externe (3) au moyeu (2) et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire (7) , chaque flasque transversal (21) étant solidaire d'un moyeu (24) monté à rotation sur le manchon cylindrique correspondant (45) d'un levier de commande (43).
9. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que l'organe tournant (1) et les flasques transversaux (21) précités sont également accouplés entre eux par un plateau intermédiaire (47) interposé entre un flasque transversal (21) et l'organe tournant (1) pour former un joint du type de Oldham.
10. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque ou cloison rigide (53) logée radialement coulissante dans la fente radiale (8) de la couronne intermédiaire (7) en étant maintenue latéralement par les parois de liaison (4) de la couronne externe (3) au moyeu (2) de l'organe tournant (1) et en appui par ses bords radialement supérieur et inférieur respectivement sur la paroi latérale radialement interne (3a) de la couronne externe (3) et la paroi radialement externe (2a) du moyeu (2).
11. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que la poche (11) est fixée, par exemple par collage, à toute ou partie des parois latérales dont elle épouse la forme.
12. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que la poche (11) est logée dans une cartouche de conditionnement (55) comprenant deux parois cylindriques internes coaxiales (56, 57) délimitant un espace annulaire radialement interne et deux parois cylindriques externes coaxiales (58, 59) délimitant un espace radialement externe communiquant avec l'espace radialement interne par une fente radiale (60) délimitée par deux parois radiales paralllèles (61) reliant la paroi cylindrique externe (57) des deux parois cylindriques internes (56, 57) et la paroi cylindrique interne (58) des deux parois cylindriques externes (58, 59), la poche (11) remplie de fluide incompressible (12) étant montée dans les espaces communicants radialement interne et externe en épousant les parois cylindriques internes (56, 57) et externes (58, 59) et en étant de préférence fixée par exemple par collage à cellesci et en ce que la couronne intermédiaire (7) est logée dans la partie évidée de forme conjuguée (62) définie entre les parois cylindriques internes (56, 57) et externes (58, 59), le moyeu (2) est logé dans l'evidement central (63) défini par la paroi cylindrique interne (56) des deux parois cylindriques internes (56, 57) en étant solidaire en rotation de celleci par un élément formant dent ou clavette de liaison (64) et la couronne externe (3) est disposée sur la paroi cylindrique externe de la paroi externe (59) des deux parois cylindriques externes (58, 59) en étant solidaire en rotation de celleci par un élément formant dent ou clavette de liaison (65).
13. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il est utilisé comme dispositif antichute d'une personne et comprenant une sangle d'amortissement (70) fixée et enroulée sur l'organe tournant en forme de poulie (1) tournant autour de l'axe fixe de rotation (5) solidaire d'un boîtier (71) portant à sa partie supérieure un anneau d'accrochage (72) d'un mousqueton lié à un point fixe solide, la sangle (70) ayant son extrémité libre comportant un autre anneau d'accrochage à un autre mousqueton d'une autre sangle de liaison à un harnais porté par la personne ; et une poulie de commande (73) montée à rotation dans le boîtier (71) pour entraîner en rotation un pignon de commande (74) engrenant avec un pignon commandé (27) solidaire d'une extrémité du manchon portant les excentriques primaires (18) coaxialement à l'axe fixe de rotation (5), un câble (75) étant fixé et enroulé sur la poulie de commande (73) et ayant son extrémité libre fixée en un point (76) de la portion de sangle déroulée (70) reliée au harnais.
14. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il est utilisé comme embrayage comprenant un arbre moteur (77) équipé d'une couronne à denture conique (78) engrenant avec au moins une roue dentée (79) constituant l'organe tournant (1) précité supportée par l'axe fixe de rotation (5) solidaire d'un arbre rotatif récepteur (80) perpendiculairement à celuici ; une crémaillère coulissante (81) en engrènement avec un pignon (27) solidaire du manchon (17) portant les excentriques primaires (19) et normalement sollicitée dans un sens amenant les excentriques primaires en position de blocage en rotation de la roue dentée (79) relativement à l'axe fixe (5) ; et une pédale d'embrayage commandant la crémaillère (81) dans le sens opposé pour libérer la roue dentée (79) qui tourne ainsi librement relativement à l'axe fixe de rotation (5).
15. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il est utilisé comme dispositif de freinage et/ou d'arrêt d'un véhicule (90), tel qu'un wagon de train, comprenant au moins un organe de capture (91) du véhicule, tel qu'un butoir mobile, relié à au moins un élément de liaison (93) résistant à la traction, tel qu'un câble ou une chaîne, fixé et enroulé sur au moins un tambour (94) constituant l'organe tournant (1) précité monté sur l'axe de rotation (5) fixé au sol et en ce que le manchon portant les excentriques primaires (18) est préalablement déplacé en rotation à une valeur d'angle déterminée correspondant à une valeur de référence d'une force de traction sur l'élément de liaison pour une vitesse déterminée d'un véhicule de masse minimale ; un calculateur auquel est transmis la valeur mesurée d'un pic de traction sur l'élément de liaison (93) induit par un véhicule heurtant l'organe de capture (91) et/ou la valeur de vitesse de défilement de l'élément de liaison (93) proportionnels à la masse du véhicule et en ce que le calculateur, en fonction d'une distance d'arrêt programmée ou préintroduite, commande la rotation des excentriques primaires à une valeur d'angle correspondant à un niveau de freinage souhaité permettant une diminution de vitesse du véhicule à une valeur souhaitée.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs organes de capture constitués par des butoirs mobiles (91), fixés à l'élément de liaison (93) constitué par une chaîne ou une bande sans fin enroulée sur un tambour mené (95) et le tambour (96) constituant l'organe tournant (1) de sorte que le véhicule à freiner heurtant l'un des butoirs mobiles (91) met en place le butoir de freinage (91) du véhicule suivant, l'ensemble constitué par les tambours (95, 96) et la chaîne ou bande sans fin (93) étant logé verticalement dans une fosse (97) de façon qu'au moins une butée (91) fasse saillie audessus de la fosse (97) pour capturer un véhicule (90).
17. Dispositif selon l'une des revendications 2,3 , 7 caractérisé en ce qu'il est utilisé pour le freinage de l'arbre moteur de transmission (98) d'une roue d'un véhicule automobile, lequel arbre moteur (98} est solidaire en rotation du moyeu (2) de l'organe tournant (1) précité, et en ce qu'il comprend un vérin de commande (102) fixé dans un boîtier de support (99) de l'arbre moteur (98) perpendiculairement à celuici ; un pignon (27) solidaire du manchon portant les excentriques primaires (19) ; une crémaillère mobile (100) en engrènement avec le pignon (27) et solidaire de la tige (101) du vérin de commande (102) déplaçant la crémaillère (100) de façon à amener les deux excentriques primaires (19) en position de freinage ou de blocage de l'arbre moteur (98).
Description:
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FREINAGE D'UN ORGANE TOURNANT.

La présente invention concerne un procédé et un dispositif de freinage d'un organe de révolution tournant tel que par exemple une roue de roulement ou de transmission.

On connaît de nombreux dispositifs de freinage du mouvement d'un corps mobile absorbant de l'énergie, motrice ou cinétique, pour ralentir, amortir, arrêter, contenir le mouvement du corps mobile.

Ainsi, les appareils d'exercices musculaires, tels que les bicyclettes d'appartement, utilisent un volant d'inertie, parfois en combinaison avec la déformation élastique d'un matériau souple, pour absorber de l'énergie motrice.

Cependant, ces appareils connus sont lourds du fait de la présence du volant d'inertie, délicats à mettre en oeuvre lorsque de l'énergie motrice importante est impliquée et ont un temps de réponse lent.

On connaît également des dispositifs de freinage par friction de véhicules au sol, tels que des véhicules automobiles, absorbant tout ou partie de l'énergie cinétique des véhicules.

Ces dispositifs de freinage à friction travaillent toutefois avec un dégagement de chaleur important, ce qui en affecte les caractéristiques de fonctionnement et la courbe d'absorption est peu progressive, instable et peu fidèle. De plus, ces dispositifs connus sont source de pollution à cause de la dispersion de poussières dans l'environnement résultant de l'usure des patins de freinage et leur entretien est contraignant puisqu'il faut changer les pièces usées.

On connaît de plus des dispositifs de sécurité anti¬ chute de personnes portant un harnais muni d'une sangle de liaison à un point fixe ou à un câble tendu horizontalement et devant absorber l'énergie accumulée durant une phase de chute libre de manière à amortir cette chute. Le harnais anti-chute fonctionne sur le principe de base d'absorption d'énergie par allongement élastique, permanent, voir rupture d'un élément en matériau textile.

Toutefois, ces dispositifs anti-chute connus à allongement, déformation ou rupture de l'élément en matériau textile fonctionnent de manière ponctuelle par destruction de l'élément, les matériaux textiles utilisés sont sensibles au vieillissement et leurs caractéristiques sont affectées par la température et l'hygrométrie ambiantes.

La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des dispositifs de freinage connus.

A cet effet, la présente invention propose un procédé de freinage du mouvement d'un corps mobile et qui est caractérisé en ce qu'il consiste à coupler le corps mobile à un volume constant de fluide incompressible susceptible de s'écouler selon une veine en circuit fermé dont la section transversale libre de passage est uniforme en mouvement normal du corps mobile et à provoquer une circulation dudit fluide par étranglement sélectivement variable de la veine en deux points espacés de celle-ci, produisant un ralentissement dudit mouvement par laminage concomitant de la veine fluide en ces points d'étranglement et accroissement correspondant de pression dans celle-ci, et éventuellement un arrêt dudit mouvement par interruption de la veine fluide, chaque point d'étranglement se trouvant sensiblement sur une normale de direction fixe au point de tangence de la veine fluide avec la trajectoire du corps mobile.

L'invention propose également un dispositif de freinage d'un organe de révolution tournant tel que par exemple une roue de roulement ou de transmission et qui est caractérisé en ce que ledit organe est creux et comprend un moyeu radialement interne et une couronne radialement externe délimitant avec le moyeu une chambre annulaire coaxiale à l'axe de rotation et contenant une couronne intermédiaire radialement fendue montée parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation et tournant avec ledit organe, cette couronne intermédiaire délimitant respectivement avec le moyeu et la couronne externe deux espaces annulaires reliés entre eux par la fente radiale de la couronne intermédiaire ; une poche continue souple et élastique remplie d'un fluide incompressible et montée dans lesdits espaces communicants radialement interne et externe en épousant les parois latérales respectivement radialement interne de la couronne externe et radialement externe du moyeu ainsi que les parois en regard de la fente radiale de la couronne intermédiaire ; des moyens de commande déplaçant sélectivement et radialement la couronne intermédiaire dans une direction fixe dans l'espace d'une valeur arbitrairement réglable pour passer d'une position coaxiale à l'axe de rotation à une position excentrée en déformant ainsi la poche par étranglement en deux points de striction diamétralement opposés fixes dans l'espace et situés respectivement entre lesdites couronnes externe et intermédiaire et entre la couronne intermédiaire et le moyeu.

Selon un mode de réalisation, les moyens de commande du déplacement de la couronne intermédiaire comprennent un manchon cylindrique monté à rotation commandée relativement à l'axe de rotation et portant à ses deux extrémités extérieures au moyeu respectivement deux excentriques primaires pouvant déplacer radialement et simultanément, lors de la rotation du manchon cylindrique à une valeur d'angle déterminée, respectivement deux excentriques secondaires maintenus fixes en rotation par rapport à l'axe de rotation.

lesquels excentriques secondaires provoquent le déplacement radial précité de la couronne intermédiaire d'une valeur correspondant à l'angle déterminé de rotation des excentriques primaires.

Selon une variante de réalisation, le manchon cylindrique est monté entre le moyeu de l'organe tournant et l'axe de rotation qui est fixe, ledit moyeu étant monté à rotation sur le manchon cylindrique et la couronne intermédiaire est fixée à deux flasques externes transversaux à l'axe de rotation par l'intermédiaire d'un certain nombre d'axes parallèles à l'axe de rotation, traversant des lumières circulaires réalisées dans les deux parois transversales de l'organe tournant reliant la couronne externe au moyeu et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire, les deux flasques transversaux étant montés à rotation respectivement par deux moyeux respectivement sur les deux excentriques secondaires chacun en forme de bague à alésage décentré montée sur l'excentrique primaire correspondant, la surface cylindrique externe de chaque bague d'excentrique secondaire étant coaxiale à l'axe de rotation en position de la couronne intermédiaire coaxiale à l'axe de rotation.

Les moyens permettant le maintien en rotation et le déplacement radial des excentriques secondaires comprennent deux ergots radiaux parallèles solidaires de l'axe de rotation et de même orientation, traversant respectivement les deux bagues des excentriques secondaires et une clavette montée à coulissement, parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation, dans une rainure de forme conjuguée de chaque ergot radial en étant logée à faible jeu dans une lumière de la bague d'excentrique secondaire correspondante de façon à servir de guidage en direction radiale de l'excentrique secondaire lors de la rotation de chaque excentrique primaire dans l'alésage décentré correspondant de la bague d'excentrique secondaire.

Chaque excentrique primaire est conformé de façon à présenter deux parois de butée coopérant avec chaque ergot pour définir respectivement deux positions angulaires extrêmes de l'excentrique primaire, l'une correspondant à la position coaxiale précitée de la couronne intermédiaire et l'autre correspondant à la position excentrée de celle-ci.

Selon une autre variante de réalisation, le manchon cylindrique précité est monté à rotation sur la couronne externe de l'organe tournant dans un boîtier fixe, la couronne intermédiaire est fixée à deux flasques externes transversaux à l'axe de rotation par l'intermédiaire d'un certain nombre d'axes parallèles à l'axe de rotation, traversant les lumières circulaires réalisées dans les deux parois transversales de l'organe tournant reliant la couronne externe au moyeu et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire, les deux flasques comprenant respectivement deux rebords annulaires externes perpendiculaires aux flasques et montés à rotation respectivement dans deux alésages cylindriques décentrés des deux excentriques secondaires en forme de bague, les deux alésages décentrés étant coaxiaux à l'axe de rotation en position coaxiale précitée de la couronne intermédiaire, chaque bague d'excentrique secondaire étant logée dans un alésage cylindrique décentré de 1'excentrique primaire correspondant pour permettre le déplacement radial précité de l'excentrique secondaire lors d'une rotation de l'excentrique primaire relativement à l'organe tournant, l'axe de rotation étant solidaire du moyeu de l'organe tournant.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens de commande du déplacement de la couronne intermédiaire comprennent deux leviers montés pivotants respectivement sur deux axes fixes coaxiaux situés de part et d'autre de l'organe tournant et supportant à leurs extrémités inférieures respectivement deux manchons cylindriques

normalement coaxiaux à l'axe de rotation précité et pouvant être excentrés par rapport audit axe de rotation par pivotement commandé des leviers sur leurs axes respectifs de pivotement ; et deux flasques transversaux situés chacun entre un levier de commande et l'organe tournant et fixés à la couronne intermédiaire par un certain nombre d'axes parallèles à l'axe de rotation, traversant des lumières circulaires réalisées dans les deux parois transversales de l'organe tournant reliant la couronne externe au moyeu et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire, chaque flasque transversal étant solidaire d'un moyeu monté à rotation sur le manchon cylindrique correspondant d'un levier de commande.

L'organe tournant et les flasques transversaux précités sont également accouplés entre eux par un plateau intermédiaire interposé entre un flasque transversal et l'organe tournant pour former un joint du type de Oldham.

Le dispositif comprend de plus une plaque ou cloison rigide logée radialement coulissante dans la fente radiale de la couronne intermédiaire en étant maintenue latéralement par les parois transversales précitées de liaison de la couronne externe au moyeu de l'organe tournant et en appui par ses bords radialement supérieur et inférieur respectivement sur la paroi latérale radialement interne de la couronne externe et la paroi latérale radialement externe du moyeu.

La poche précitée est fixée, par exemple par collage, à toute ou partie des parois latérales dont elle épouse la forme.

La poche est logée dans une cartouche de conditionnement comprenant deux parois cylindriques internes coaxiales délimitant un espace annulaire radialement interne et deux parois cylindriques externes coaxiales délimitant un espace radialement externe communiquant avec l'espace

radialement interne par une fente radiale délimitée par deux parois radiales parallèles reliant la paroi cylindrique externe des deux parois cylindriques internes et la paroi cylindrique interne des deux parois cylindriques externes, la poche remplie de fluide incompressible étant montée dans les espaces communicants radialement interne et externe en épousant les parois cylindriques internes et externes et étant de préférence fixée, par exemple par collage, à celles-ci, la couronne intermédiaire étant logée dans la partie évidée de forme conjuguée définie entre les parois cylindriques internes et externes, le moyeu étant logé dans l'évidement central défini par la paroi cylindrique interne des deux parois cylindriques internes en étant solidaire en rotation de celle-ci par un élément formant dent ou clavette de liaison et la couronne externe étant disposée sur la paroi cylindrique externe de la paroi externe des deux parois cylindriques externes en étant solidaire à rotation de celle-ci par un élément formant dent ou clavette de liaison.

Le dispositif peut être utilisé comme dispositif anti¬ chute d'une personne et comprend à cet effet une sangle d'amortissement fixée et enroulée sur l'organe tournant en forme de poulie tournant autour de l'axe fixe de rotation solidaire d'un boîtier portant à sa partie supérieure un anneau d'accrochage d'un mousqueton lié à un point fixe, la sangle ayant son extrémité libre comportant un autre anneau d'accrochage à un autre mousqueton d'une autre sangle de liaison à un harnais porté par la personne ; et une poulie de commande montée à rotation dans le boîtier pour entraîner en rotation un pignon de commande engrenant avec un pignon commandé solidaire d'une extrémité du manchon portant les deux excentriques primaires coaxialement à l'axe fixe de rotation, un câble étant fixé et enroulé sur la poulie de commande et ayant son extrémité libre fixée en un point de la portion de sangle déroulée reliée au harnais.

Le dispositif peut également être utilisé comme embrayage comprenant un arbre moteur équipé d'une couronne à denture conique en engrènement avec au moins une roue dentée constituant l'organe tournant précité supportée par l'axe fixe de rotation solidaire d'un arbre rotatif récepteur perpendiculairement à celui-ci ; une crémaillère coulissante en engrènement avec un pignon solidaire du manchon portant les deux excentriques primaires et normalement sollicitée dans un sens amenant les excentriques primaires en position de blocage en rotation de la roue dentée relativement à l'axe fixe de rotation ; et une pédale d'embrayage commandant la crémaillère dans le sens opposé pour libérer la roue dentée qui tourne ainsi librement relativement à l'axe fixe de rotation.

Le dispositif peut de plus être utilisé comme dispositif de freinage et/ou d'arrêt d'un véhicule, tel qu'un wagon de train, comprenant au moins un organe de capture du véhicule, tel qu'un butoir mobile, relié à au moins un élément de liaison résistant à la traction, tel qu'un câble ou une chaîne, fixé et enroulé sur au moins un tambour constituant l'organe tournant précité monté sur l'axe de rotation fixé au sol, le manchon portant les deux excentriques primaires étant préalablement déplacé en rotation à une valeur d'angle déterminée correspondant à une valeur de référence d'une force de traction sur l'élément de liaison pour une vitesse déterminée minimale d'un véhicule de masse minimale ; un calculateur auquel est transmis la valeur mesurée d'un pic de traction sur l'élément de liaison induit par un véhicule heurtant l'organe de capture et/ou la valeur de vitesse de défilement de l'élément de liaison proportionnels à la masse du véhicule, le calculateur commandant, en fonction d'une distance d'arrêt programmée ou pré-introduite, la rotation du manchon à excentriques primaires à une valeur d'angle correspondant à un niveau de freinage souhaité permettant une diminution de vitesse du véhicule à une valeur souhaitée.

Le dispositif comprend plusieurs organes de capture constitués par des butoirs mobiles fixés à l'élément de liaison constitué par une chaîne ou une bande sans fin enroulée sur un tambour mené et le tambour constituant 1'organe tournant de sorte que le véhicule à freiner heurtant l'un des butoirs met en place le butoir de freinage du véhicule suivant, l'ensemble constitué par les tambours et la chaîne ou bande sans fin étant logé verticalement dans une fosse de façon qu'au moins un butoir fasse saillie au-dessus de la fosse pour capturer un véhicule.

Le dispositif peut également être utilisé pour le freinage de l'arbre moteur de transmission d'une roue d'un véhicule automobile, lequel arbre moteur est solidaire à rotation du moyeu de l'organe tournant précité, ce dispositif comprenant un vérin de commande fixé dans un boîtier de support de l'arbre moteur perpendiculairement à celui-ci, un pignon solidaire du manchon portant les deux excentriques primaires, une crémaillère coulissante en engrènement avec le pignon et solidaire de la tige du vérin de commande déplaçant la crémaillère de façon à amener les deux excentriques primaires en position de freinage ou de blocage de

1'arbre moteur.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels.

Les figures 1 et 2 représentent un premier mode de réalisation du dispositif de freinage de l'invention respectivement à deux positions inactive et active de freinage.

La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III- III de la figure 1 représentant des moyens de commande de déplacement d'un excentrique secondaire, en position neutre, du dispositif de l'invention.

Les figures 4 et 5 sont des vues en coupe semblables à celle de la figure 3 et représentant les moyens de commande du déplacement de l'excentrique secondaire respectivement à des positions de freinage intermédiaire et finale de celui- ci.

La figure 6 est une vue suivant la flèche VI de la figure 3.

Les figures 7 à 9 sont des vues schématiques montrant le dispositif de freinage respectivement à une position inactive, une position de freinage et une position de blocage.

Les figures 10 à 13 sont des vues schématiques expliquant le principe de freinage du dispositif.

Les figures 14 et 15 représentent en coupe une variante de réalisation du dispositif de freinage respectivement à des positions inactive et active de freinage.

La figure 16 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation du dispositif de freinage de l'invention.

La figure 17 est une vue en coupe suivant la ligne XVII- XVII de la figure 16.

La figure 18 est une demi-vue en coupe suivant la ligne XVIII-XVIII de la figure 19 du dispositif de freinage de la figure 1 muni d'un joint du type de Oldham.

La figure 19 est une vue en coupe suivant la ligne XIX- XIX de la figure 18.

9 480 n P C I 7 FR 95/01201

La figure 20 est une vue en coupe partielle du dispositif de freinage de la figure 1 auquel est ajoutée une cloison coulissante dans la fente radiale de la couronne intermédiaire de celui-ci.

La figure 21 est une vue de dessus suivant la flèche XXI en figure 20.

La figure 22 est une vue en coupe transversale d'une cartouche de conditionnement d'une poche remplie de fluide incompressible faisant partie du dispositif de freinage de l'invention.

La figure 23 est une vue en coupe suivant la ligne XXIII-XXIII de la figure 2.

La figure 24 est une vue en coupe représentant l'application du dispositif de freinage de la figure 1 comme moyen anti-chute d'une personne.

La figure 25 représente en coupe une deuxième application du dispositif de freinage de la figure 1 comme moyen d'embrayage d'un véhicule automobile.

La figure 26 représente une troisième application du dispositif de freinage de la figure 1 comme moyen de ralentissement et/ou d'arrêt d'un véhicule.

La figure 27 est une vue de dessus suivant la flèche XXVII de la figure 26.

La figure 28 est une variante de réalisation de l'application du dispositif des figures 26 et 27.

La figure 29 représente une autre application du dispositif de la figure 14 au freinage d'un arbre moteur de transmission d'une roue motrice d'un véhicule automobile.

Les figures 1 et 2 représentent un premier mode de réalisation du dispositif de freinage de l'invention dont les nombreuses applications non limitatives seront décrites ultérieurement.

Ce dispositif comprend un organe de révolution tournant creux 1 constitué dans le cas présent par une poulie comprenant un moyeu radialement interne 2 et une couronne radialement externe 3 liée au moyeu 2 par deux parois 4 transversales à l'axe de rotation 5 qui est fixe.

La couronne externe 3 délimite avec le moyeu 2 une chambre annulaire 6 coaxiale à l'axe de rotation 5 et contenant une couronne intermédiaire 7 coaxiale, en position neutre, à l'axe de rotation 5 et montée parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation 5. La couronne intermédiaire 7 comporte une fente radiale 8, visible par exemple aux figures 7 à 9, et tourne simultanément avec la poulie 1 comme on le décrira ultérieurement.

La couronne intermédiaire 7 délimite respectivement avec le moyeu 2 et la couronne externe 3 deux espaces annulaires 9, 10 reliés entre eux par la fente radiale 8 de la couronne intermédiaire 7.

Le dispositif comprend de plus une poche continue souple et élastique 11 remplie d'un fluide incompressible 12 et montée dans les deux espaces communicants radialement interne 10 et externe 9 en épousant les parois latérales cylindriques respectivement radialement interne 13 de la couronne externe 3 et radialement externe 14 du moyeu 2 ainsi que les parois en regard 15, 16 de la fente 8 de la couronne intermédiaire 7. Le fluide 12 est de préférence de nature liquide, mais il peut cependant être constitué par une matière pulvérulente, une pâte, un gel, une émulsion ou tout autre fluide incompressible.

Le dispositif comprend également des moyens de commande déplaçant sélectivement et radialement la couronne intermédiaire 7 dans une direction fixe dans l'espace d'une valeur arbitrairement réglable pour passer d'une position coaxiale à l'axe de rotation 5 à une position excentrée en déformant de la sorte la poche 11 par étranglement en deux points de striction SI et S2 diamétralement opposés fixes dans l'espace et situés respectivement entre les couronnes externe 3 et intermédiaire 7 et entre la couronne intermédiaire 7 et le moyeu 2.

Ces moyens de commande comprennent, en se référant également aux figures 3 à 5, un manchon cylindrique 17 monté à rotation commandée relativement à l'axe de rotation 5 en étant disposé entre le moyeu 2 et cet axe de rotation 5 et portant à ses deux extrémités extérieures au moyeu 2 respectivement deux excentriques primaires 18 pouvant déplacer radialement et simultanément, lors de la rotation du manchon cylindrique 17 d'une valeur d'angle déterminée, respectivement deux excentriques secondaires 19 maintenus constamment fixes en rotation par rapport à 1'axe de rotation 5 et provoquant le déplacement radial de la couronne intermédiaire 7 d'une valeur correspondant à l'angle déterminé de rotation des excentriques primaires 18. Plus précisément, le moyeu 2 est monté à rotation sur la surface périphérique cylindrique du manchon 17, par exemple par l'intermédiaire d'un roulement à aiguilles 20, et la couronne intermédiaire 7 est fixée à deux flasques circulaires externes 21 transversaux à l'axe de rotation 5 par l'intermédiaire d'un certain nombre d'axes 22 parallèles à l'axe 5, traversant des lumières circulaires 23 réalisées dans les deux parois transversales 4 de la poulie 1 et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire 7. Les deux flasques transversaux 21 comprennent respectivement deux moyeux 24 montés à rotation, par exemple par l'intermédiaire de roulements à aiguilles 25,

respectivement sur les deux excentriques secondaires 19, chacun en forme de bague à alésage décentré 26. Chaque bague d'excentrique secondaire 19 est montée par son alésage décentré 26 sur l'excentrique primaire correspondant 18 et la surface externe de chaque bague d'excentrique secondaire 19 est coaxiale à l'axe de rotation 5 en position de la couronne Intermédiaire 7 coaxiale à l'axe de rotation 5.

L'entraînement en rotation d'un angle déterminé du manchon cylindrique 17 peut s'effectuer par un pignon 27 solidaire de l'une des extrémités du manchon 17 faisant saillie de l'ensemble moyeu 24 et excentrique secondaire 19 correspondants, lequel pignon 27 est entraîné en rotation par des moyens de commande comme cela sera décrit dans au moins l'une des applications du dispositif de freinage.

Les moyens permettant la fixité en rotation et le déplacement radial des excentriques secondaires 19 sont mieux représentés aux figures 3 à 5. Ces moyens comprennent deux ergots radiaux parallèles 28, dont un seul est représenté, solidaires de l'axe de rotation 5, de même orientation, et situés respectivement aux deux extrémités de l'axe 5. Chaque ergot 28 est situé sensiblement dans le même plan médian transversal à l'axe 5 du moyeu 24 et de l'excentrique secondaire 19 et traverse la bague d'excentrique secondaire correspondante 19 par une lumière longiligne 29 transversale à l'axe 5. Une clavette 30 est montée à coulissement, parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation 5, dans une rainure de forme conjuguée 31 traversant l'ergot radial 28 en étant logée à faible jeu dans la lumière 29 de la bague d'excentrique secondaire correspondante 19 de façon à servir de moyen de guidage en direction radiale de l'excentrique secondaire 19 lors de la rotation de l'excentrique primaire 18 dans l'alésage décentré correspondant 26 de la bague 19. Chaque excentrique primaire 18 est conformé de façon à présenter deux parois de butée 32, 33

coopérant respectivement avec les deux parois latérales parallèles 34, 35 de l'ergot correspondant 28 pour définir respectivement deux positions angulaires extrêmes de l'excentrique primaire 18, l'une correspondant à la position coaxiale à l'axe 5 de la couronne intermédiaire 7 comme représenté en figure 3, l'autre correspondant à la position totalement excentrée de la couronne intermédiaire 7 comme représenté en figure 5, la figure 4 représentant une position intermédiaire entre ces deux positions de l'excentrique primaire 18. On comprend ainsi que la combinaison des composantes de mouvement, vertical et horizontal, induite par la rotation de chaque excentrique primaire 18 et contrôlée par la clavette mobile 30, autorise la translation curviligne, sans rotation sur lui-même, de l'excentrique secondaire 19, à quelque moment que ce soit de la position représentée en figure 3 à celle représentée en figure 5.

Le fonctionnement du dispositif de freinage ressort déjà en partie de la description qui en a été faite ci-dessus et va être maintenant détaillé.

Lorsque la poulie 1 est en rotation autour de l'axe 5 à la position représentée aux figures 1 et 7, selon laquelle le manchon cylindrique 17 est en position neutre, l'ensemble constitué par la couronne externe 3, le moyeu 2, la couronne intermédiaire 7, les flasques transversaux 21, la poche 11 formant circuit fermé de fluide, et le fluide 12 tourne librement autour de l'axe fixe 5 sans résistance autre qu'inertielle, de frottement, ou de roulement si l'organe tournant 1 se déplace sur une surface. Ainsi, la section transversale libre de passage du volume constant du fluide incompressible de la poche 11 est uniforme en mouvement normal de l'organe tournant 1.

Lorsque l'on commande une rotation du manchon cylindrique 17 pendant que l'organe 1 est toujours en rotation, les deux excentriques primaires 18 déplacent

radialement respectivement les deux excentriques secondaires 19 qui déplacent radialement la couronne intermédiaire 7 par l'intermédiaire des flasques transversaux 21 dans un sens dépendant du sens de rotation appliqué au manchon 17. Les figures 2 et 8 montrent que la couronne intermédiaire 7 a été radialement déplacée de haut en bas par rapport à ces figures. La translation radiale de la couronne intermédiaire 7 créée les deux zones de striction SI et S2 de la veine fluide. L'effet combiné de la rotation de l'ensemble précité et des points d'étranglement ou de striction SI, S2 localement créés entraîne une circulation du fluide incompressible 12 dans la poche 11 produisant un ralentissement de la rotation de l'organe 1 par laminage concomitant de la veine fluide en ces points d'étranglement et accroissement correspondant de pression dans la veine fluide et, éventuellement, un arrêt de la rotation de l'organe 1 par interruption de la veine fluide comme représenté en figure 9 où la poche 11 est complètement écrasée à l'emplacement des deux points de striction fixes dans l'espace SI et S2 lorsque la couronne intermédiaire 7 est radialement déplacée à sa position extrême correspondant à la position angulaire maximale des excentriques primaires 18 représentée en figure 5.

Les figures 10 à 13 représentent schématiquement quatre positions angulaires différentes de l'organe tournant suivant la flèche A avec déplacement radial à une valeur déterminée de la couronne intermédiaire 7. On constate à partir de ces figures que par écrasement mobile de la veine fluide à l'une des zones d'étranglement un écoulement continu de fluide est généré dans la poche 11 (débit d'alimentation du circuit fermé de la poche de confinement 11) et s'oppose d'autre part, simultanément, à cet écoulement au niveau de l'autre zone d'étranglement (débit de fuite). Ceci provoque une résistance s'opposant à la rotation de l'organe tournant 1 et cette résistance augmente avec la diminution de la section de passage de fluide aux deux points

d'étranglement ou de striction SI, S2. Les zones SI et S2 de striction qui génèrent et contrôlent le mouvement et le débit du fluide 12 dans la poche 11 délimitent ainsi deux volumes VI, V2 représentés par des hachures différentes aux figures 10 à 13 et variables alternativement en raison inverse l'un de l'autre. Cette variation de volume s'accompagne d'une variation de pression, cette dernière étant positive dans le volume en phase de compression, c'est-à-dire VI aux figures 10, 11, 12 et 13 et négative dans le volume en phase d'expansion, c'est-à-dire V2 aux figures 10, 11, 12 et 13.

Lorsque le circuit de fluide dans la poche 11 est totalement fermé comme représenté en figure 9, la rotation de l'organe 1 n'est plus possible dans quelque sens que ce soit.

Les figures 10 à 13 montrent clairement que chaque point d'étranglement Si, S2 se trouve sensiblement sur une normale de direction fixe aux points de tangence de la veine fluide avec la trajectoire de l'organe 1, trajectoire qui est fixe et circulaire lorsque l'organe 1 tourne uniquement sur lui-même.

Le dispositif ci-dessus a été décrit selon la situation où un demi-tour des excentriques primaires de commande 18 est nécessaire pour que la longueur de la course de translation Cl des excentriques secondaires 19 soit égale à la longueur de la course de translation C2 de la couronne intermédiaire 7 utile à la fermeture du circuit de fluide dans la poche 11. Pour certaines applications particulières du dispositif, il est possible de lier ces deux courses par d'autres rapports de longueurs. Ainsi, si la course C2 doit être plus petite que la course Cl, la fermeture totale du circuit sera réalisée avec moins d'un demi-tour des excentriques primaires 18. Inversement, si la course C2 doit être plus grande, la fermeture du circuit ne sera que partielle.

Les figures 14 et 15 représentent une variante de réalisation du dispositif des figures 1 et 2 et selon laquelle l'axe 5 est rotatif au lieu d'être fixe.

Les éléments du dispositif de freinage des figures 14 et 15 identiques à ou accomplissant la même fonction que ceux des figures 1 et 2 portent les mêmes références.

Selon cette variante de réalisation, le moyeu 2 est solidaire en rotation de l'axe 5, par exemple par clavettage, et le manchon cylindrique 17 à excentriques primaires de commande 18 est monté à rotation, par exemple par l'intermédiaire d'un roulement à aiguilles 36, sur la couronne externe 3 de l'organe tournant 1 dans un boîtier fixe 37 et est solidaire à l'une de ses extrémités faisant saillie du boîtier 37 d'une couronne dentée 27. La couronne intermédiaire 7 est fixée à deux flasques externes 21 transversaux à l'axe rotatif 5 par l'intermédiaire des axes 22 parallèles à l'axe 5, traversant les lumières circulaires 23 réalisées dans les deux parois transversales 4 reliant la couronne externe 3 au moyeu 2 et autorisant le déplacement radial de la couronne intermédiaire 7. Les deux flasques 21, en forme de couronne, comprennent respectivement deux rebords annulaires externes 24 perpendiculaires aux flasques 21 et montés à rotation, par l'intermédiaire par exemple de roulements à aiguilles 38, respectivement dans deux alésages cylindriques décentrés 39 des deux excentriques secondaires 19 en forme de bague. Les deux alésages 39 des bagues 19 sont coaxiaux à l'axe 5 en position coaxiale de la couronne intermédiaire 7 à l'axe 5. Chaque bague d'excentrique secondaire 19 est logée dans un alésage cylindrique décentré 40 de l'excentrique primaire correspondant 18 pour permettre le déplacement radial de l'excentrique secondaire non rotatif 19 lors d'une rotation commandée du manchon cylindrique 17 par la couronne dentée 17 relativement à l'axe 5.

Le principe de freinage et, éventuellement, d'arrêt de l'organe tournant 1 et donc de l'axe rotatif 5 du

dispositif décrit aux figures 14 et 15 est identique à celui décrit en référence notamment aux figures 1 et 2 et ne sera donc pas à nouveau détaillé sinon qu'une rotation déterminée du manchon 17 par le pignon 27 amène les excentriques primaires 18 à déplacer radialement et simultanément les excentriques secondaires 19 qui déplacent radialement la couronne intermédiaire tournante 7, freinant ainsi cette dernière par écrasement de la poche 11 aux points de striction SI et S2.

Les figures 16 et 17 représentent un autre mode de réalisation du dispositif de freinage de l'invention.

Selon ce dispositif, l'axe 5 est fixé sur une chape de support 41 et le moyeu 2 de l'organe tournant 1, ici constitué par une roue de roulement, est monté librement en rotation sur l'axe 5 par l'intermédiaire par exemple d'un roulement à aiguilles 42.

Le dispositif des figures 16 et 17 diffère des dispositifs précédemment décrits par les moyens de commande du déplacement de la couronne intermédiaire 7 et qui comprennent deux leviers 43 montés pivotants respectivement sur deux axes coaxiaux 44 fixés à la chape 41, situés de part et d'autre des flasques transversaux 21 de la couronne intermédiaire 7 et supportant à leurs extrémités inférieures respectivement deux manchons cylindriques 45 d'un diamètre interne supérieur au diamètre de l'axe 5 et coaxiaux à l'axe 5 en position coaxiale de la couronne intermédiaire 7 relativement à l'axe 5. Les deux flasques transversaux 21 fixés à la couronne intermédiaire 7 comme dans les modes de réalisation précédents, ont leurs parties formant moyeux 24 montées à rotation respectivement sur les deux manchons cylindriques 45 par l'intermédiaire par exemple de roulements à aiguilles 46.

En position inactive du dispositif de freinage représentée en figure 16, la roue 1 tourne librement

autour de l'axe 5. Lorsque l'on déplace les bras de levier 43 dans le sens indiqué par la flèche en figure 17 pendant que la roue 1 tourne, les manchons 45 sont excentrés relativement à 1 'axe 5 de façon à déplacer radialement la couronne intermédiaire 7 relativement à l'axe 5 dans un sens souhaité, ce qui amène le dispositif de freinage en une position active de freinage et, éventuellement, d'arrêt de la roue 1 suivant le même principe de freinage qu'exposé en référence au dispositif des figures 1 et 2.

Le dispositif des figures 16 et 17 peut être modifié en rendant l'axe 5 solidaire du moyeu 2 de la roue 1, par exemple par clavettage, de façon à rendre la roue 1 motrice si l'axe est relié à un organe moteur.

Comme décrit précédemment, l'organe tournant 1 entraîne en rotation simultanément la couronne intermédiaire 7 via les axes parallèles 22 et la lumière circulaire 23. Ce mode d'entraînement convient parfaitement lorsque les efforts à transmettre ne sont pas importants et que le dispositif est destiné à fonctionner de manière ponctuelle et non fréquente.

Cependant, lorsque ces efforts sont importants et/ou que le dispositif est destiné à fonctionner de manière fréquente, voir même continue, les lumières circulaires 23 et les axes 22 sont toujours présents, mais il est préférable également de transmettre le mouvement de rotation par un joint du type de Oldham comme cela est représenté aux figures 18 et 19. Plus précisément, un plateau intermédiaire 47 est interposé entre chaque flasque transversal 21 et l'organe tournant 1. Ce plateau intermédiaire 47, en forme de disque évidé en son centre, comporte sur sa face en face de l'organe tournant 1 deux rainures ou glissières radiales 48 en alignement de part et d'autre de la partie centrale évidée du plateau intermédiaire 47, tandis que la face opposée du plateau 47 comporte également deux rainures ou glissières radiales 49 en alignement de part et

d'autre de la partie centrale évidée du plateau 47 et disposées perpendiculairement aux rainures 48. L'organe tournant 1 comporte deux tenons 50 formant coulisseau s'engageant respectivement dans les deux rainures 48 et le plateau tournant 21 comporte également deux tenons 51 formant coulisseau s'engageant respectivement dans les deux rainures 49. Bien entendu, les rainures 48, 49 peuvent être remplacées par des tenons formant coulisseau tandis que les tenons formant coulisseau 50, 51 peuvent être remplacés par des rainures sans changer le principe du joint de Oldham. Si nécessaire, les rainures 48, 49 ou les tenons formant coulisseau 50, 51 peuvent comporter latéralement des billes ou des rouleaux de glissement. On notera également que le plateau intermédiaire 47 doit comporter des lumières circulaires 52 de même diamètre que les lumières 23 et en regard de celles-ci pour le passage des axes de liaison 22.

Le joint homo-cinétique de Oldham ci-dessus décrit fonctionne lui-même en absorbant de l'énergie, c'est-à- dire qu'il participe également au freinage de l'organe tournant 1, et il en absorbe d'autant plus que le désalignement des axes est important, que la masse de ses éléments constitutifs est grande et la vitesse de rotation élevée. Ceci va dans le sens de l'effet recherché se combinant avec le principe de freinage de base exposé précédemment. Bien entendu, lorsque le dispositif de freinage est en position inactive de repos, le joint homo-cinétique de Oldham ne prélève pas d'énergie, les axes étant alignés, et l'organe tournant 1 tourne librement.

Comme on l'a décrit précédemment, les variations de volume s'accompagnant de variations de pression dans la poche 11 provoquent dans la partie radiale en fente 8 de la couronne intermédiaire 7 où se croisent les tronçons de la poche 11 des déplacements alternatifs des parois en contact de celle-ci du volume en compression vers le volume en expansion (dans ces tronçons de poche 11 se

croisent les courants opposés de fluide confiné dans cette poche, lors de l'activation du dispositif de freinage), ce qui conduit à une diminution du rendement global du dispositif.

Dans le but de supprimer cette perte de rendement, il est nécessaire de supprimer le déplacement des parois de la poche 11 dans la fente 8 en prévoyant, comme représenté aux figures 20 et 21, une plaque ou cloison rigide 53 logée radialement coulissante dans l'axe de la fente radiale 8 de la couronne intermédiaire 7 par deux rainures ouvertes 54 de la couronne intermédiaire 7 dont les bords latéraux font office de glissière. La plaque coulissante 53 est maintenue latéralement en place par les parois transversales 4 de l'organe tournant 1 tout en étant en appui par ses bords radialement supérieur et inférieur respectivement sur la paroi latérale radialement interne 3a de la couronne externe 3 et la paroi radialement externe 2a du moyen 2.

Lorsque le dispositif de freinage est activé pour amener le circuit de fluide en position fermée, les parois courbes de la poche 11, en regard l'une de l'autre, entrent en contact dans les zones de striction SI ezt S2. Le dispositif étant en rotation, la combinaison de ce mouvement avec le niveau de pression de contact nécessaire à la fermeture du circuit, fait que ces parois peuvent être soumises à des contraintes mécaniques importantes. Afin, lorsque nécessaire, d'en éliminer les effets, les parois courbes de la poche 11 sont fixées, en totalité ou en partie, sur les parois rigides qui les maintiennent, par exemple par collage, par adhérisation (thermo-chimique), ou par tout autre moyen convenable.

Par ailleurs, pour faciliter le montage et le démontage de la poche 11 remplie de fluide 12, celle-ci peut être préconditionnée dans une cartouche autonome. Cette cartouche, outre ses fonctions de protection et de facilité de montage, est agencée pour reprendre les

efforts mécaniques à l'interface avec les pièces adjacentes.

Les figures 22 et 23 représentent un mode de réalisation de la cartouche 55 comprenant deux parois cylindriques internes coaxiales 56, 57 délimitant un espace annulaire radialement interne et deux parois cylindriques externes coaxiales 58, 59 délimitant un espace radialement externe communiquant avec l'espace radialement interne par une fente radiale 60 délimitée par deux parois radiales parallèles 61 reliant la paroi cylindrique externe 57 des deux parois cylindriques internes 56, 57 et la paroi cylindrique interne 58 des deux parois cylindriques externes 58, 59, la poche 11 remplie de fluide incompressible 12 étant montée dans les espaces communicants radialement interne et externe en épousant les parois cylindriques internes 56, 57 et externes 58, 59 ainsi que les parois en regard 61 de la fente radiale 60. De préférence, la poche 11 est fixée, par exemple par collage, aux parois cylindriques 56, 57, 58, 59. La couronne intermédiaire 7 est logée dans la partie évidée de forme conjuguée 62 définie entre les parois cylindriques 57 et 58 et délimitée par les deux parois radiales opposées 61 qui jouent le rôle de butée permettant de transmettre le mouvement de rotation de la couronne intermédiaire 7. Le moyeu 2 est logé dans 1'evidement central 63 défini par la paroi cylindrique interne 56 et est solidaire en rotation de celle-ci par un élément formant dent ou clavette de liaison 64 s'engageant dans un evidement de forme conjuguée (non représenté) du moyeu 2. Dans l'evidement central 63, prennent également place les moyens de commande à excentriques ou à leviers décrits précédemment. La couronne externe 3, représentée en traits mixtes aux figures 22, 23 est disposée sur la paroi cylindrique externe 59 en étant solidaire en rotation de celle-ci par un élément formant dent ou clavette de liaison 65 engagée dans un evidement ou rainure de forme conjuguée (non référencé) de la couronne 3. Une plaque ou cloison rigide coulissante 66, ayant la même fonction que la

plaque 53, est maintenue et guidée par les rainures ouvertes 67 formant glissières attenantes respectivement aux deux parois droites 61. Les deux flasques circulaires 68, 69 font partie du mécanisme général et l'un deux est retiré provisoirement pour permettre la mise en place de la cartouche 55 qui est protégée par un emballage (non représenté), avant cette mise en place.

La figure 24 représente l'application du dispositif de freinage des figures 1 et 2 en tant que dispositif anti¬ chute d'une personne.

Ce dispositif anti-chute comprend une sangle d'amortissement 70 fixée et enroulée sur l'organe tournant 1 constitué par une poulie tournant normalement librement autour de l'axe fixe de rotation 5 solidaire d'un boîtier de support 71 portant à sa partie supérieure un anneau d'accrochage 72 d'un mousqueton (non représenté) liant le boîtier 71 à un point fixe solide ou à un câble tendu horizontalement dans lequel le mousqueton pourra coulisser. La sangle 70 a son extrémité libre comportant un autre anneau (non représenté) d'accrochage à un autre mousqueton d'une autre sangle de liaison à un harnais porté par la personne. Le boîtier 71 comprend également une poulie de commande 73 montée à rotation dans celui-ci et entraînant un pignon de commande 74 solidaire de l'axe de rotation de la poulie 13 coaxialement à celui-ci, le pignon 74 étant en engrènement avec le pignon commandé 27 faisant partie du dispositif de freinage des figures 1 et 2. Un câble 75 est fixé et enroulé sur la poulie de commande 73 et a son extrémité libre fixée en un point particulier 76 de la portion de sangle déroulée 70 reliée au harnais.

Lorsque la personne équipée du dispositif anti-chute de l'invention chute, elle provoque le déroulement de la sange d'amortissement 70 et la rotation de la poulie 1. La sangle 70 étant reliée au câble 75, entraîne ce câble qui lui-même provoque la rotation de la poulie de

commande 73. La poulie 73 entraîne simultanément en rotation le pignon 74 qui entraîne à son tour le pignon 27 commandant la rotation du manchon des excentriques primaires 18 qui déplacent radialement les deux excentriques secondaires 19. On comprend ainsi que le circuit de fluide du dispositif de freinage est ouvert au début de séquence (position neutre), mais au fur et à mesure de la chute de la personne ce circuit va se fermer progressivement, ralentissant puis arrêtant totalement la chute. Le profil de la courbe d'amortissement est fonction des rapports de diamètres entre poulies 1, 73 et pignons 27, 74.

La figure 25 représente l'application du dispositif de freinage des figures 1 et 2 en tant que dispositif d'embrayage par exemple d'un véhicule automobile.

Ce dispositif comprend un arbre moteur 77 monté à rotation relativement à un boîtier B et équipé d'une couronne à denture conique 78 en engrènement avec au moins une roue dentée conique 79, dans le cas présent au nombre de deux, constituant l'organe tournant 1 supporté par l'axe fixe de rotation 5 solidaire d'un arbre récepteur 80 perpendiculairement à celui-ci, l'arbre 80 étant monté à rotation relativement au boîtier B. Pour la simplicité, tous les éléments du dispositif de freinage des figures 1 et 2 ne sont pas détaillés en figure 25, seul le manchon 17 faisant saillie de la roue dentée 79 et portant les excentriques primaires de commande étant représenté. Le manchon 17 comporte également le pignon 27 en engrènement avec une crémaillère coulissante 81 normalement sollicitée dans un sens amenant les excentriques primaires 18 en position de blocage en rotation relativement à l'axe fixe 5 de la roue dentée 79. A cet effet, une butée mobile 82 est sollicitée élastiquement vers la droite par rapport à la figure 25 par un ressort 83 de façon à maintenir les deux crémaillères 81 en position active de blocage en rotation des roues 79, une butée à billes 84 étant interposée entre la butée mobile 82 et les

extrémités des crémaillères 81. Un levier 85 de la pédale d'embrayage 86 permet de libérer à la demande la pression exercée par le ressort 83 sur la butée mobile

82. Lorsque la pédale d'embrayage 86 est enfoncée, chaque crémaillère 81, libérée de la pression du ressort

83, amène le dispositif de freinage en position neutre sous l'action d'un ressort 87, d'une force inférieure à celle du ressort 83, et interposé entre une collerette 88 de l'arbre récepteur 80 et une rondelle 89 montée coaxialement à l'arbre 80 et reliant les extrémités des deux crémaillères 81. Dans ces conditions, les roues 79 peuvent à cet instant tourner librement sur leurs axes 5 sans entraîner par voie de conséquence l'arbre récepteur 80. Lorsque l'on relâche la pression sur la pédale 86, la butée mobile 82 pousse les crémaillères 81 sous l'action du ressort 83 de façon à activer le dispositif de freinage et immobiliser ainsi sur leurs axes les roues 79 pour entraîner de la sorte la rotation de l'arbre récepteur 80.

Les figures 26 et 27 représentent l'application du dispositif de freinage des figures 1 et 2 en tant que dispositif de freinage et/ou d'arrêt d'un véhicule constitué dans le cas présent par un wagon de train 90 se déplaçant suivant la direction indiquée par la flèche en figure 26.

Ce dispositif comprend un organe de capture du wagon 90 constitué par un butoir mobile 91 sur des rails 92 et relié à au moins un élément de liaison résistant à la traction 93, dans le cas présent en nombre de deux, constitués par deux câbles ou deux chaînes fixés et enroulés respectivement sur deux tambours horizontaux 94 constituant chacun l'organe tournant 1 du dispositif de freinage. Chaque tambour 94 est monté sur l'axe de rotation 5 fixé perpendiculairement au sol. Le manchon portant les excentriques primaires de commande est initialement déplacé en rotation à une valeur d'angle déterminée correspondant à une valeur de référence d'une force de traction minimale sur l'élément de liaison pour

une vitesse déterminée d'un véhicule. Un calculateur (non représenté) reçoit une valeur mesurée d'un pic de traction sur l'élément de liaison induit par un véhicule heurtant le butoir mobile 91 et/ou la valeur de vitesse de défilement de l'élément de liaison proportionnels à la masse du véhicule. Ce calculateur, en fonction d'une distance d'arrêt programmée ou pré-introduite (longueur de voie restant disponible) fournit un signal de commande destiné à entraîner en rotation le manchon à excentriques primaires à une valeur d'angle correspondant à un niveau de freinage souhaité de déroulement des câbles 93 permettant une diminution de vitesse du véhicule à une valeur souhaitée et, le cas échéant, d'arrêter celui-ci à un endroit déterminé. Les moyens capteurs de traction exercée par le véhicule sur le câble et de vitesse de défilement du câble étant connus en soi n'ont pas à être détaillés. La figure 28 représente une variante de réalisation du dispositif de freinage de véhicule des figures 26 et 27. Selon cette variante, plusieurs butoirs 91, dans le cas présent au nombre de trois, sont fixés à l'élément de liaison 93 constitué par une chaîne ou bande sans fin enroulée sur un tambour mené 95 et le tambour 96 constituant l'organe tournant 1 du dispositif des figures 1 et 2. Les butoirs 91 sont fixés à la chaîne ou bande sans fin 93 à des emplacements tels que lorsqu'un véhicule 90 à freiner heurte un butoir mobile 91 en le déplaçant suivant la flèche indiquée en figure 28, ce véhicule met en place le butoir suivant 91 de réception d'un véhicule suivant freiné. L'ensemble constitué par les tambours 95, 96 et la chaîne ou bande sans fin 93 est logé verticalement dans une fosse 97 de façon qu'au moins l'un des butoirs 91 (dans le cas présent deux à la position de wagon 90 représentée en figure 28) fasse saillie au-dessus de la fosse pour réceptionner un véhicule correspondant. A part cette différence de structure, le dispositif de freinage de cette variante fonctionne de manière identique à celui des figures 26 et 27.

La figure 29 représente l'application du dispositif de freinage des figures 14 et 15 pour freiner et, éventuellement arrêter l'arbre moteur de transmission d'une roue de véhicule automobile. Cet arbre moteur 98 est solidaire en rotation du moyeu 2 de l'organe tournant 1 représenté schématiquement comme étant logé dans un boîtier fixe 99 qui correspond au boîtier 37 des figures 14 et 15. La couronne dentée 27 du dispositif de freinage engrène avec une crémaillère 100 montée à coulissement transversalement à l'arbre 98 sous l'action d'une tige 120 d'un vérin de commande 102 solidaire du boîtier perpendiculairement à l'arbre 98. La crémaillère 100 est rappelée par un ressort 103 à une position inactive correspondant à une rotation libre de l'organe tournant 1 et donc de l'arbre 98. Lorsque le vérin de commande 102 est activé, la crémaillère 100 est déplacée à une position permettant le freinage de l'arbre 98 et, si nécessaire, le blocage de celui-ci.

Les applications du dispositif de freinage de l'invention ci-dessus décrites ont été données à titre d'exemples non limitatifs et il est clair que ce dispositif peut donner lieu à de nombreuses autres applications.

Ainsi, le dispositif de freinage de l'invention peut être conçu et intégré en tant que pédalier sur un cadre de vélo d'appartement avec un moyen sélecteur permettant de régler le niveau d'énergie absorbé, avant ou en cours de séquence de pédalage.

Le dispositif de freinage de l'invention peut également être utilisé dans un appareil à ramer d'appartement en étant Intégré au point de rotation de l'aviron sur son support (un par aviron). Dans ce cas, le dispositif est couplé à un mécanisme de roue libre pour autoriser le retour hors charge du mouvement de rame et un sélecteur par point de rotation permet de régler la puissance absorbée.

Le dispositif peut également être utilisé comme amortisseur de fin de course pour cabine d'ascenseur, comme moyen de contrôle de descente sur treuil, comme dispositif d'entraînement au saut de parachutiste etc.

Par ailleurs, le fluide contenu dans la poche du dispositif de l'invention peut avoir des caractéristiques physico-chimiques telles que par exemple de viscosité ou de densité permettant d'introduire un facteur supplémentaire de maîtrise dans le fonctionnement du dispositif.