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Title:
METHOD AND DEVICE FOR CONTROLLING A SYSTEM FOR LOCKING A REAR SEAT BACKREST IN A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/180313
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method and a device for controlling a system for locking a backrest (201) of a rear seat (200) in a vehicle. To this end, a request to activate a service giving authorization to access the trunk (20) of the vehicle is received. Upon detection that the trunk lid (20) giving access to the trunk (20) has been opened, a command for blocking the locking system of the backrest (201) of the rear seat (200) is transmitted, for example from an on-board computer to means for blocking the locking system.

Inventors:
ZAIMI MOUNIR (MA)
Application Number:
PCT/FR2022/050060
Publication Date:
September 01, 2022
Filing Date:
January 11, 2022
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
B60J5/10; B60N2/02; B60N2/20; B60N2/36; B60N2/90; B60R25/01; B60R25/20; E05B77/14; E05B81/10; E05B83/18
Foreign References:
US20170136988A12017-05-18
US20200189419A12020-06-18
KR20160011793A2016-02-02
FR2101726A71972-03-31
FR3034723A12016-10-14
Attorney, Agent or Firm:
FELIERS, Antoine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier (201 ) de banquette arrière (200) d’un véhicule (10), ledit procédé étant mis en oeuvre par au moins un calculateur embarqué dans ledit véhicule (10), ledit procédé comprenant les étapes suivantes :

- réception (41) d’une requête d’activation d’un service configuré pour permettre un accès à l’intérieur d’un coffre (20) dudit véhicule (10) ;

- détection (42) d’une ouverture d’un ouvrant donnant accès à l’intérieur dudit coffre

(20) ;

- transmission (43) d’une commande de blocage dudit système de verrouillage du dossier (201) de la banquette arrière (200) dudit véhicule (10) pour prévenir tout déverrouillage dudit dossier (201) de ladite banquette arrière (200).

2. Procédé selon la revendication 1 , comprenant en outre les étapes suivantes :

- détection d’une fermeture dudit ouvrant donnant accès à l’intérieur dudit coffre (20) ;

- transmission d’une commande de libération dudit système de verrouillage du dossier (201) de la banquette arrière (200) dudit véhicule (10) pour autoriser un déverrouillage dudit dossier de ladite banquette arrière.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, pour lequel ladite requête est reçue d’un dispositif de communication mobile (11) via une liaison sans fil entre ledit véhicule (10) et ledit dispositif de communication mobile (11 ).

4. Procédé selon l’une des revendications 1 à 3, pour lequel ladite commande de blocage est transmise à destination de moyens de blocage dudit système de verrouillage.

5. Procédé selon la revendication 4, pour lequel lesdits moyens de blocage comprennent un actionneur électrique et un vérin rotatif, ladite commande de blocage commandant ledit actionneur électrique pour actionner ledit vérin rotatif jusqu’à atteindre une position de blocage dudit vérin rotatif adaptée pour bloquer ledit système de verrouillage et prévenir tout déverrouillage dudit dossier (201 ).

6. Procédé selon la revendication 2, pour lequel ladite commande de libération est transmise à destination de moyens de blocage dudit système de verrouillage.

7. Procédé selon la revendication 6, pour lequel lesdits moyens de blocage comprennent un actionneur électrique et un vérin rotatif, ladite commande de libération commandant ledit actionneur électrique pour actionner ledit vérin rotatif jusqu’à atteindre une position de repos dudit vérin rotatif adaptée pour libérer ledit système de verrouillage et autoriser un déverrouillage dudit dossier (201).

8. Dispositif (3) de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule, ledit dispositif (3) comprenant une mémoire (31) associée à au moins un processeur (30) configuré pour la mise en oeuvre des étapes du procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Véhicule (10) comprenant le dispositif (3) selon la revendication 8.

10. Programme d’ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, lorsque ces instructions sont exécutées par un processeur.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE D’UN SYSTEME DE VERROUILLAGE D’UN DOSSIER DE BANQUETTE ARRIERE D’UN

VEHICULE

Domaine technique

La présente invention revendique la priorité de la demande française 2101726 déposée le 23.02.2021 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence. L’invention concerne les procédés et dispositifs de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de siège ou de banquette arrière d’un véhicule, par exemple un véhicule automobile. L’invention concerne également un procédé et un dispositif de contrôle du verrouillage / déverrouillage d’un dossier de siège ou de banquette arrière d’un véhicule.

Arrière-plan technologique

Les véhicules automobiles comprennent généralement dans la partie arrière de leur habitacle une banquette destinée à accueillir plusieurs passagers et comportant un ou plusieurs dossiers rabattables selon un axe de pivotement transversal afin de permettre une modularité de l’espace de chargement. Un rabattement du ou des dossiers sur les assises du ou des sièges arrière permet ainsi d’obtenir une augmentation de l’espace de chargement pour transporter des objets longs ou volumineux dans le véhicule.

Chaque dossier rabattable est associé à un système ou dispositif de verrouillage qui permet de solidariser le dossier à un élément de structure du véhicule, tel que par exemple la traverse de plage arrière, afin d’empêcher que le dossier ne se rabatte accidentellement sur un passager assis sur le siège en cas de choc du véhicule.

Un tel système de verrouillage comprend classiquement un support destiné à être fixé sur l’armature du dossier, un verrou monté sur le support, une gâche prévue pour être fixée à la structure du véhicule et comprenant un organe d’accroche destiné à venir en prise avec un pêne que comprend le verrou pour solidariser le dossier à la structure du véhicule. Le système de verrouillage comprend également un levier de déverrouillage manuel monté pivotant sur le support, lequel permet de désengager le pêne de la gâche de sorte à libérer le dossier de la structure du véhicule pour rabattre le dossier sur l’assise du siège et ainsi augmenter l’espace de chargement.

Le support et le levier de déverrouillage sont ainsi généralement accessible depuis le coffre du véhicule. Par ailleurs, certains véhicules contemporains sont équipés d’un deuxième support avec levier de déverrouillage localisé dans le coffre, par exemple sur une paroi latérale intérieure du coffre, pour faciliter l’accès au levier de déverrouillage du ou des dossiers depuis le coffre pour rabattre les dossiers.

Un des problèmes associés à un tel arrangement est qu’une personne qui a accès au coffre peut facilement accéder au levier de déverrouillage, rabattre un ou plusieurs dossiers et ensuite accéder à l’habitacle du véhicule.

Résumé de l’invention

Un objet de la présente invention est d’améliorer la sécurité des véhicules contre le vol.

Un autre objet de la présente invention est de sécuriser l’accès à l’habitacle d’un véhicule depuis le coffre du véhicule.

Selon un premier aspect, l’invention concerne un procédé de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule, le procédé étant mis en œuvre par au moins un calculateur embarqué dans le véhicule, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- réception d’une requête d’activation d’un service configuré pour permettre un accès à l’intérieur d’un coffre du véhicule ;

- détection d’une ouverture d’un ouvrant donnant accès à l’intérieur du coffre ;

- transmission d’une commande de blocage du système de verrouillage du dossier de la banquette arrière du véhicule pour prévenir tout déverrouillage du dossier de la banquette arrière.

Selon une variante, le procédé comprend en outre les étapes suivantes :

- détection d’une fermeture de l’ouvrant donnant accès à l’intérieur du coffre ; - transmission d’une commande de libération du système de verrouillage du dossier de la banquette arrière du véhicule pour autoriser un déverrouillage du dossier de la banquette arrière.

Selon une autre variante, la requête est reçue d’un dispositif de communication mobile via une liaison sans fil entre le véhicule et le dispositif de communication mobile.

Selon une variante supplémentaire, la commande de blocage est transmise à destination de moyens de blocage du système de verrouillage.

Selon encore une variante, les moyens de blocage comprennent un actionneur électrique et un vérin rotatif, la commande de blocage commandant l’actionneur électrique pour actionner le vérin rotatif jusqu’à atteindre une position de blocage du vérin rotatif adaptée pour bloquer le système de verrouillage et prévenir tout déverrouillage du dossier.

Selon une variante additionnelle, la commande de libération est transmise à destination de moyens de blocage du système de verrouillage.

Selon une autre variante, les moyens de blocage comprennent un actionneur électrique et un vérin rotatif, la commande de libération commandant l’actionneur électrique pour actionner le vérin rotatif jusqu’à atteindre une position de repos du vérin rotatif adaptée pour libérer le système de verrouillage et autoriser un déverrouillage du dossier.

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un dispositif de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule, le dispositif comprenant une mémoire associée à un processeur configuré pour la mise en oeuvre des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention.

Selon un troisième aspect, l’invention concerne un véhicule, par exemple de type automobile, comprenant un dispositif tel que décrit ci-dessus selon le deuxième aspect de l’invention.

Selon un quatrième aspect, l’invention concerne un programme d’ordinateur qui comporte des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention, ceci notamment lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur. Un tel programme d’ordinateur peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme d’un code source, d’un code objet, ou d’un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.

Selon un cinquième aspect, l’invention concerne un support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention.

D’une part, le support d’enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique ou un disque dur.

D'autre part, ce support d’enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d’ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.

Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d’ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description des modes de réalisation non limitatifs de l’invention ci-après, en référence aux figures 1 à 4 annexées, sur lesquelles :

[Fig. 1] illustre schématiquement un système de communication comprenant un véhicule et un dispositif de communication mobile, selon un exemple de réalisation particulier de la présente invention ; [Fig. 2] illustre schématiquement une partie du coffre du véhicule de la figure 1 , selon un exemple de réalisation particulier de la présente invention ;

[Fig. 3] illustre schématiquement un dispositif configuré pour contrôler un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière du véhicule de la figure 1 , selon un exemple de réalisation particulier de la présente invention ;

[Fig. 4] illustre un organigramme des différentes étapes d’un procédé de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière du véhicule de la figure 1 , selon un exemple de réalisation particulier de la présente invention.

Description des modes de réalisation

Un procédé et un dispositif de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule vont maintenant être décrits dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 4. Des mêmes éléments sont identifiés avec des mêmes signes de référence tout au long de la description qui va suivre.

Selon un exemple particulier et non limitatif de réalisation de l’invention, le contrôle d’un système de verrouillage d’un ou plusieurs dossiers d’une banquette arrière d’un véhicule comprend la réception d’une requête d’activation d’un service prévoyant une autorisation d’accès au coffre du véhicule. A la détection de l’ouverture de l’ouvrant du coffre (porte de coffre ou hayon) donnant accès au coffre, une commande de blocage du système de verrouillage du ou des dossiers de la banquette est transmise, par exemple depuis un calculateur du véhicule à destination de moyens de blocage.

Les moyens de blocage empêchent tout déverrouillage du système de verrouillage et empêche quiconque ayant accès au coffre de rabattre le ou les dossiers et ainsi d’accéder à l’habitacle du véhicule. La sécurité du véhicule contre les intrusions s’en trouve améliorée.

[Fig. 1] illustre schématiquement un environnement 1 de communication entre un dispositif de communication mobile 11 et un véhicule 10, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention. Le véhicule 10 est un véhicule à moteur thermique, à moteur(s) électrique(s) ou encore un véhicule hybride avec un moteur thermique et un ou plusieurs moteurs électriques.

Le dispositif 11 est un dispositif de télécommunication mobile, par exemple un téléphone intelligent ou « smartphone », une tablette, une montre connectée, un ordinateur ou un ordinateur portable.

Le véhicule 10 et le dispositif mobile 11 sont connectés l’un à l’autre, par exemple par l’intermédiaire d’une liaison radio, soit directement ou via une infrastructure de réseau mobile terrestre, tel qu’un réseau de type cellulaire par exemple. L’infrastructure de réseau comprend une ou plusieurs antennes 12. Les données échangées entre le véhicule 10 et le dispositif mobile 11 transitent par exemple par l’intermédiaire d’un ou plusieurs serveurs, par exemple dans le « cloud » (ou « nuage » en français), ce ou serveurs ayant la charge de gérer le réseau cellulaire. Le réseau mobile correspond par exemple à un réseau 4G (ou LTE Advanced selon 3GPP release 10 - version 10) ou 5G.

Lorsque le véhicule 10 est en communication directe avec le dispositif mobile 11 , la connexion est par exemple de type Wifi® ou Bluetooth®.

[Fig. 2] illustre schématiquement une partir du coffre 20 du véhicule 10, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention.

La figure 2 illustre une partie du coffre 20 vue depuis l’arrière du véhicule 10, l’ouvrant permettant d’accéder au coffre étant ouvert. Le véhicule 10 comprend ainsi une banquette arrière 200 rabattable, la banquette arrière correspondant à une banquette dite 2/3, 1/3 selon l’exemple de la figure 1 , c’est-à-dire à une banquette fractionnable permettant le rabattement d’un seul siège (partie 1/3 de la banquette), de deux sièges (partie 2/3 de la banquette), ou des trois sièges en rabattant les deux parties 1/3 et 2/3 formant la banquette 200.

L’exemple illustré sur la figure 2 montre le dossier 201 du siège de la partie dite 1/3 de la banquette 200 en position rabattue, c’est-à-dire que le dossier 201 du siège de la partie 1/3 pivote dans le sens de la flèche pour aller s’appuyer sur l’assise du siège de la partie 1/3 de la banquette 200.

Un premier système de verrouillage / déverrouillage du dossier 201 comprend avantageusement une poignée 201 et un mécanisme formé notamment des pièces 2010, 2011 coopérant entre elles. Un tel système permet de déverrouiller manuellement le dossier 201 de la structure du véhicule 10 pour rabattre le dossier 201 sur l’assise du siège.

Le rabattement du dossier 201 est avantageusement obtenu par action sur la poignée de déverrouillage 202 (aussi appelé levier de déverrouillage du système de verrouillage du dossier 201) arrangée dans le coffre 20 au niveau de la paroi interne droite habillant le coffre, selon l’exemple particulier de la figure 2.

L’actionnement de la poignée 202 permet de déverrouiller un mécanisme configuré pour solidariser le dossier 201 à la structure du véhicule 10, un tel mécanisme comprenant une première pièce 2010 fixée au dossier 201 sur laquelle s’accroche une deuxième pièce 2011 reliée à la structure du véhicule 10. En position verrouillée du dossier 201 , la deuxième pièce 2011 est accrochée à la première pièce 2010 pour maintenir le dossier 201 fixé à la structure du véhicule 10. En position déverrouillée, la deuxième pièce 2011 libère la première pièce 2010 pour permettre au dossier de se désolidariser de la structure du véhicule 10 et se rabattre sur l’assise.

Un tel système de verrouillage / déverrouillage est bien connu de l’homme du métier et n’est pas décrit avec plus de détail dans la présente description. Un tel mécanisme est par exemple décrit dans la demande de brevet français N°3034723 A1 publiée le 14 octobre 2016.

Un deuxième système de verrouillage / déverrouillage, non illustré sur la figure 2, est également prévu de manière similaire pour le dossier de la partie dite 2/3 de la banquette.

Bien entendu, le positionnement de la poignée 202 n’est pas limité à celui décrit en regard de la figure 2, la poignée 202 pouvant être positionnée à tout autre endroit dans le coffre ou à proximité de la banquette 200. Selon une variante de réalisation, le système de rabattement des dossiers de la banquette 200 correspond à un système électrique à commande électronique. Selon cette variante, un ou plusieurs boutons de commande sont prévus dans le coffre pour commander le rabattement des dossiers par appui sur ce ou ces boutons. Un appui sur un bouton commande dans un premier temps une libération du verrou maintenant le dossier à la structure du véhicule et dans un deuxième temps un rabattement du dossier sur l’assise. L’appui sur un autre bouton permet de remonter le dossier dans sa position verticale jusqu’à verrouiller le dossier avec la structure.

Un processus de contrôle du système de verrouillage d’un dossier, par exemple le dossier 201 , de la banquette arrière 200 du véhicule 10 est avantageusement mis en oeuvre par un ou plusieurs calculateurs du système embarqué du véhicule 10, par exemple un calculateur de type VSM (de l’anglais « Vehicle Superviser Module » ou en français « Module de supervision véhicule ») en charge de la coordination des fonctions électroniques véhicules de l’habitacle et en charge de fournir l’infrastructure réseau d’interconnexion de l’ensemble des autres calculateurs du véhicule 10.

Dans une première opération, une requête est reçue par le calculateur. Cette requête correspond à une requête commandant l’activation d’un service comprenant une autorisation d’ouverture de l’ouvrant du coffre. Une telle autorisation correspond par exemple à une commande de déverrouillage de l’ouvrant du coffre pour permettre à une personne d’ouvrir le coffre pour accéder à l’intérieur du coffre (par exemple pour y déposer un colis).

Un tel service correspond par exemple à un service de type « livraison dans le coffre » permettant au propriétaire ou au conducteur du véhicule 10 d’autoriser qu’une livraison d’un colis dans le coffre du véhicule 10 soit possible, y compris en l’absence du propriétaire ou du conducteur dans le véhicule 10.

Selon un premier exemple, une telle requête est par exemple reçue du dispositif de communication mobile 11 via une liaison sans fil de type LTE-Advanced, Wifi® ou Bluetooth® établie entre le dispositif de communication mobile 11 et le véhicule 10. Cette requête est par exemple transmise par le dispositif 11 via une liaison directe entre le dispositif mobile 11 et le véhicule 10 (par exemple si la distance entre le dispositif mobile 11 et le véhicule 10 est inférieure à un seuil dépendant de la technologie radio utilisée) ou via l’infrastructure réseau comprenant l’antenne 12. La requête est par exemple reçue par une unité de contrôle télématique, dite TCU (de l’anglais « Telematic Control Unit »), laquelle unité TCU transmet la requête au calculateur VSM. La TCU est avantageusement relié à une ou plusieurs antennes du véhicule 1 et est configurée pour contrôler les différents systèmes de communication du véhicule, tels que par exemple le système de localisation de type GPS (de l’anglais « Global Positioning System » ou en français « Système de localisation global ») et/ou le système de communication mobile (par exemple GSM, GPRS, Wi-Fi, Bluetooth, LTE). La TCU et le VSM font par exemple partie d’une architecture multiplexée pour la réalisation de différents services utiles pour le bon fonctionnement du véhicule 10. Les calculateurs TCU et VSM communiquent et échangent des données entre eux par l’intermédiaire d’un ou plusieurs bus informatiques, par exemple un bus de communication de type bus de données CAN (de l’anglais « Controller Area Network » ou en français « Réseau de contrôleurs »), CAN FD (de l’anglais « Controller Area Network Flexible Data-Rate » ou en français « Réseau de contrôleurs à débit de données flexible »), FlexRay (selon la norme ISO 17458) ou Ethernet (selon la norme ISO/IEC 802-3).

Selon ce premier exemple, la génération et la transmission de la requête sont par exemple déclenchée par une action utilisateur, c’est-à-dire par l’entrée du commande tactile ou vocale. La requête est par exemple générée par une application mobile installée sur le dispositif de communication mobile 11 , le propriétaire ou le conducteur du véhicule 10 activant le service par appui sur un bouton ou une icône d’une interface homme-machine, dite IHM, de l’application mobile affichée sur un écran du dispositif 11 , la requête étant alors générée et transmise automatiquement à destination du véhicule 10.

La requête comprend par exemple des données ou paramètres associés à la commande de déverrouillage de l’ouvrant arrière du véhicule 10, par exemple des données représentatives d’un instant et d’une durée pendant laquelle l’ouvrant arrière reste déverrouillé avant de se verrouiller à nouveau automatiquement. Selon un deuxième exemple, la requête est générée à partir d’une IHM affichée sur un écran arrangé dans l’habitacle du véhicule 10, par exemple au niveau de la planche de bord. Selon ce deuxième exemple, le conducteur du véhicule 10 contrôle l’activation du service depuis le véhicule 10, par exemple avant de quitter le véhicule 10.

Dans une deuxième opération, l’ouverture de l’ouvrant arrière (porte de coffre ou hayon) du véhicule 10 est détectée par le calculateur en charge du processus, par exemple le calculateur VSM. L’ouvrant arrière est par exemple ouvert par un livreur d’un colis commandé par le propriétaire ou le conducteur du véhicule 10 qui a autorisé le déverrouillage de l’ouvrant arrière, par exemple sur une plage horaire déterminée comprenant l’horaire de livraison prévu, dans le cadre du service « livraison dans le coffre ». L’ouverture de l’ouvrant déclenche par exemple la transmission de données représentatives d’ouverture de l’ouvrant arrière au calculateur. De telles données sont par exemple transportées dans ou correspondent à un signal électrique émis par un capteur arrangé dans le mécanisme de verrouillage de l’ouvrant arrière à destination du calculateur.

Une information représentative de la détection d’ouverture de l’ouvrant arrière est par exemple transmise, selon une variante optionnelle de réalisation, à destination du dispositif de communication mobile 11 pour alerter / informer le propriétaire ou le conducteur du véhicule 10. Une telle information prend par exemple la forme d’un message ou d’un contenu graphique affiché sur l’écran du dispositif 11 et/ou d’un contenu sonore ou vocale rendu par un haut-parleur du dispositif 11.

Dans une troisième opération, suivant la détection de l’ouverture de l’ouvrant arrière du véhicule 10 à la deuxième opération, le calculateur transmet une commande de blocage du ou des systèmes de verrouillage du ou des dossiers de la banquette arrière du véhicule 10. Une telle commande est transmise à destination de moyens de blocage du ou des systèmes de verrouillages configurés pour bloquer le(s) mécanisme(s) de verrouillage du ou des dossiers 201 en position verrouillée, empêchant ainsi tout déverrouillage du ou des dossiers 201 et tout rabattement du ou des dossiers 201.

Ainsi, l’accès à l’habitacle à la personne ayant accès au coffre est empêché par le maintien du ou des dossiers 201 de la banquette arrière 200 en position verticale. Selon un exemple de réalisation particulier, les moyens de blocage comprennent :

- un actionneur électrique commandé par le calculateur en charge du processus de contrôle, par exemple le calculateur VSM, et

- un vérin rotatif dont la translation d’une position de repos à une position de blocage (et inversement) est contrôlée par l’actionneur électrique.

Les moyens de blocage sont par exemple prévus dans le mécanisme comprenant les pièces 2010 et 2011 pour bloquer ces pièces en position verrouillée en empêchant le mouvement de la pièce 2011 s’accrochant sur la pièce 2010 lorsque le vérin est dans la position de blocage. Selon une variante de réalisation, les moyens de blocage sont compris dans la poignée de déverrouillage 202 pour empêcher l’actionnement de la poignée 202, empêchant ainsi la libération du dossier 201 de la structure du véhicule 10.

Selon un autre exemple de réalisation, les moyens de blocage correspondent à des moyens de blocage électronique lorsque le système de verrouillage / déverrouillage correspond à un système électrique à commande électronique. Selon cet exemple, les moyens de blocage correspondent par exemple en une inhibition des boutons de commande électrique ou en une inhibition des moyens de verrouillage électrique du dossier 201 avec la structure du véhicule 10.

Tant que l’ouvrant arrière reste ouvert, les moyens de blocage maintiennent le système de verrouillage en position bloquée, empêchant tout déverrouillage du dossier 201 de la structure du véhicule 10.

Dans une quatrième opération, la fermeture de l’ouvrant arrière (porte de coffre ou hayon) du véhicule 10 est détectée par le calculateur en charge du processus, par exemple le calculateur VSM. L’ouvrant arrière est par exemple fermé par le livreur ayant effectué la livraison du colis dans le cadre du service « livraison dans le coffre ». La fermeture de l’ouvrant déclenche par exemple la transmission de données représentatives de fermeture de l’ouvrant arrière au calculateur. De telles données sont par exemple transportées par ou correspondent à un signal électrique émis par un capteur arrangé dans le mécanisme de verrouillage de l’ouvrant arrière à destination du calculateur. Une information représentative de la détection de fermeture de l’ouvrant arrière est par exemple transmise, selon une variante optionnelle de réalisation, à destination du dispositif de communication mobile 11 pour alerter / informer le propriétaire ou le conducteur du véhicule 10. Une telle information prend par exemple la forme d’un message ou d’un contenu graphique affiché sur l’écran du dispositif 11 et/ou d’un contenu sonore ou vocale rendu par un haut-parleur du dispositif 11.

Dans une cinquième opération, suivant la détection de la fermeture de l’ouvrant arrière du véhicule 10 à la quatrième opération, le calculateur transmet une commande de libération du ou des systèmes de verrouillage du ou des dossiers 201 de la banquette arrière 200 du véhicule 10. Une telle commande est transmise à destination des moyens de blocage du ou des systèmes de verrouillages pour libérer le(s) mécanisme(s) de verrouillage du ou des dossiers 201 , autorisant un déverrouillage du ou des dossiers 201 et le rabattement du ou des dossiers 201 , manuellement ou électriquement. Ainsi, l’accès à l’habitacle à la personne ayant accès au coffre est de nouveau autorisé en permettant de rabattre le ou les dossiers 201 de la banquette arrière 200 sur les assises du ou des sièges arrière correspondants.

Lorsque les moyens de blocage correspondent aux moyens comprenant l’actionneur électrique et le vérin rotatif, la commande de libération commande l’actionneur électrique pour que ce dernier ramène le vérin en position de repos. Dans une telle position de repos, le vérin n’empêche plus le mouvement de la pièce 2011 s’accrochant sur la pièce 2010 ou n’empêche plus l’actionnement de la poignée 202. Ainsi, la libération du dossier 201 de la structure du véhicule 10 est de nouveau permise pour permettre le rabattement du dossier 201 en position horizontale.

[Fig. 3] illustre schématiquement un dispositif 3 configuré pour contrôler un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention. Le dispositif 3 correspond par exemple à un dispositif embarqué dans le véhicule 10, par exemple un calculateur, par exemple un calculateur de type VSM. La figure 3 illustre également un dispositif 3 correspondant à un dispositif de communication mobile tel que le dispositif 11.

Le dispositif 3 est par exemple configuré pour la mise en oeuvre des opérations décrites en regard des figure 1 et 2 et/ou des étapes du procédé décrit en regard de la figure 4. Des exemples d’un tel dispositif 3 comprennent, sans y être limités, un équipement électronique embarqué tel qu’un ordinateur de bord d’un véhicule, un calculateur électronique tel qu’une UCE (« Unité de Commande Electronique »), un téléphone intelligent, une tablette, un ordinateur portable. Les éléments du dispositif 3, individuellement ou en combinaison, peuvent être intégrés dans un unique circuit intégré, dans plusieurs circuits intégrés, et/ou dans des composants discrets. Le dispositif 3 peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques ou de modules logiciels (ou informatiques) ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels. Selon différents modes de réalisation particuliers, le dispositif 3 est couplé en communication avec d’autres dispositifs ou systèmes similaires et/ou avec des dispositifs de communication, par exemple une TCU (de l’anglais « Telematic Control Unit » ou en français « Unité de Contrôle Télématique »), par exemple par l’intermédiaire d’un bus de communication ou au travers de ports d’entrée / sortie dédiés.

Le dispositif 3 comprend un (ou plusieurs) processeur(s) 30 configurés pour exécuter des instructions pour la réalisation des étapes du procédé et/ou pour l’exécution des instructions du ou des logiciels embarqués dans le dispositif 3. Le processeur 30 peut inclure de la mémoire intégrée, une interface d’entrée/sortie, et différents circuits connus de l’homme du métier. Le dispositif 3 comprend en outre au moins une mémoire 31 correspondant par exemple une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou comprend un dispositif de stockage mémoire qui peut comprendre de la mémoire volatile et/ou non volatile, telle que EEPROM, ROM, PROM, RAM, DRAM, SRAM, flash, disque magnétique ou optique.

Le code informatique du ou des logiciels embarqués comprenant les instructions à charger et exécuter par le processeur est par exemple stocké sur la mémoire 31. Selon un mode de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif 3 comprend un bloc 32 d’éléments d’interface pour communiquer avec des dispositifs externes, par exemple un serveur distant ou le « cloud », d’autres noeuds du réseau ad hoc. Les éléments d’interface du bloc 32 comprennent une ou plusieurs des interfaces suivantes :

- interface radiofréquence RF, par exemple de type Bluetooth® ou Wi-Fi®, LTE (de l’anglais « Long-Term Evolution » ou en français « Evolution à long terme »), LTE- Advanced (ou en français LTE-avancé) ;

- interface USB (de l’anglais « Universal Serial Bus » ou « Bus Universel en Série » en français) ;

- interface HDMI (de l’anglais « High Définition Multimedia Interface », ou « Interface Multimedia Haute Définition » en français) ;

- interface LIN (de l’anglais « Local Interconnect Network », ou en français « Réseau interconnecté local »).

Des données sont par exemples chargées vers le dispositif 3 via l’interface du bloc 32 en utilisant un réseau Wi-Fi® tel que selon IEEE 802.11 , un réseau ITS G5 basé sur IEEE 802.11 p ou un réseau mobile tel qu’un réseau 4G (ou LTE Advanced selon 3GPP release 10 - version 10) ou 5G, notamment un réseau LTE-V2X.

Selon un autre mode de réalisation particulier, le dispositif 3 comprend une interface de communication 33 qui permet d’établir une communication avec d’autres dispositifs (tels que d’autres calculateurs du système embarqué) via un canal de communication 330. L’interface de communication 33 correspond par exemple à un transmetteur configuré pour transmettre et recevoir des informations et/ou des données via le canal de communication 330. L’interface de communication 33 correspond par exemple à un réseau filaire de type CAN (de l’anglais « Controller Area Network » ou en français « Réseau de contrôleurs »), CAN FD (de l’anglais « Controller Area Network Flexible Data-Rate » ou en français « Réseau de contrôleurs à débit de données flexible »), FlexRay (standardisé par la norme ISO 17458) ou Ethernet (standardisé par la norme ISO/IEC 802-3).

Selon un mode de réalisation particulier supplémentaire, le dispositif 3 peut fournir des signaux de sortie à un ou plusieurs dispositifs externes, tels qu’un écran d’affichage, un ou des haut-parleurs et/ou d’autres périphériques via respectivement des interfaces de sortie non représentées.

[Fig. 4] illustre un organigramme des différentes étapes d’un procédé de contrôle d’un système de verrouillage d’un dossier de banquette arrière d’un véhicule, selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention. Le procédé est par exemple mis en oeuvre par un dispositif embarqué dans le véhicule 10 ou par le dispositif 3 de la figure 3.

Dans une première étape 41 , une requête d’activation d’un service configuré pour permettre un accès à l’intérieur d’un coffre du véhicule est reçue.

Dans une deuxième étape 42, une ouverture d’un ouvrant donnant accès à l’intérieur du coffre est détectée.

Dans une troisième étape 43, une commande de blocage du système de verrouillage du dossier de la banquette arrière du véhicule est transmise, par exemple à destination de moyens de blocage, pour prévenir tout déverrouillage du dossier de la banquette arrière.

Selon une variante de réalisation, les variantes et exemples des opérations décrits en relation avec les figures 1 et 2 s’appliquent aux étapes du procédé de la figure 4.

Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant mais s’étend à un procédé de verrouillage / déverrouillage d’un ou plusieurs dossiers d’une banquette arrière d’un véhicule, ainsi qu’au dispositif ou au système configuré pour la mise en oeuvre d’un tel procédé.

L’invention concerne également un véhicule, par exemple automobile ou plus généralement un véhicule autonome à moteur terrestre, comprenant le dispositif 3 de la figure 3.