La présente invention a pour objet un procédé et u dispositif de finition par galetage d'un filet hélicoïdal taillé sur une pièce cylindrique, et plus particulièrement un procédé et un dispositif permettant la finition d'une vis hélicoïdale d'engrenage à un ou plusieurs filets.

L'opération de galetage permet, d'une manière géné¬ rale, d'améliorer l'état de surface des pièces, qui y sont soumises et d'augmenter la résistance superficielle du méta dont ces pièces sont constituées. Selon cette technique, on appuie contre une surface à finir, avec une pression relati vement élevée, une pièce dont une partie présente un profil correspondant ou une forme com lémentaire de la surface à finir, et cette partie de profil correspondant est roulée et éventuellement glissée sur la surface à finir. Il en résulte que les défauts de surface dus à l'usinage sont plu ou moins écrasés, et que l'état de la surface à finir est notablement amélioré. Dans le cas particulier des filets hélicoïdaux d'en grenage, l'opération de galetage s'effectue en utilisant de molettes de galetage comportant des filets hélicoïdaux complémentaires de ceux dont on désire améliorer l'état de surface. L' entraînement en rotation de la (ou des) molette (s), d'une part, et de la pièce à surfacer, d'autre part, s'effectue, dans l'état de la technique, par un seul de ces éléments et généralement par la (ou les) molette (s) de galetage ; l' entraînement en rotation de l'autre de ces éléments résulte de la coopération du filet hélicoïdal de la pièce et de la partie de profil correspondant de la (ou des) molette(s) .

Cependant, l' entraînement du filet hélicoïdal à surfacer par les molettes de galetage s'effectue toujours

avec un certain glissement, qui crée un léger décalage en¬ tre les molettes et le filet à surfacer, de sorte que, si le temps de coopération par roulement est important, il se produit un déplacement de la pièce à surfacer par rapport au molettes ou une déformation des pièces en présence ; en outre, le galetage produit une légère déformation plastique, qui ne peut qu'augmenter le glissement relatif des pièces en présence ; pour éviter ces inconvénients, la demande de brevet français n° 80-06 582, au nom de la Demanderesse, a décrit un procédé de ce type, dans lequel on serre la pièce à finir entre une molette de galetage, comportant un filet hélicoïdal complémentaire de celui de la pièce, et une contr pièce, et dans lequel on entraine en rotation la pièce à finir en synchronisme avec la molette de galetage. Dans la demande précitée, on utilise avantageusement comme contre-pièce au moins une molette de galetage, de sort que la pièce à finir est serrée entre plusieurs molettes de galetage identiques, régulièrement réparties autour de l'axe de la pièce à finir, les axes desdites molettes étant paral- lèles à l'axe de la pièce à finir. Cette dernière peut être serrée entre deux molettes de galetage, disposées de part et d'autre de la pièce à finir, de sorte que les axes des deux molettes et l'axe de la pièce soient coplanaires, et le deux molettes de galetage peuvent être serrées contre la piè- ce au moyen d'un vérin, ou par le rapprochement, au moyen d'un vérin, des deux branches d'un compas aux extrémités desquelles sont montées les deux molettes.

Bien que le procédé et la machine de finition par galetage décrits dans la demande de brevet précitée procu- rent un résultat satisfaisant, en raison des entraînements en rotation qui s'effectuent en synchronisme et avec un repérage de positionnement angulaire entre la pièce à finir et les molettes de galetage, ce procédé et cette machine

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présentent l'inconvénient d'être d'une mise en oeuvre coû¬ teuse et délicate. En effet, chacune des molettes de gale¬ tage utilisées a la forme d'un galet cylindrique qui porte, sur sa surface latérale qui agit sur la vis, un filet héli- coîdal complémentaire du filet taillé sur la vis. De ce fai afin d'obtenir un bon état de surface du filetage de la vis après l'opération de galetage, les filetages complémentaire des molettes cylindriques de galetage doivent être usinés avec une très grande précision, de l'ordre de 2 microns. La réalisation des molettes de galetage est donc une opération délicate et très coûteuse. De plus, la structure de la ma¬ chine doit être rigide et relativement encombrante pour soutenir le vérin hydraulique de serrage des molettes de galetage contre la vis avec une force de serrage suffisante (de l'ordre de 500 N) ou pour rapprocher les deux branches d'un compas aux extrémités desquelles sont portées les molettes.

La présente invention a pour but de définir un pro¬ cédé et un dispositif de finition par galetage qui permet- tent d'obtenir des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux obtenus grâce au procédé et à la machine décrits dans la demande de brevet français 80-06 582, mais d'une mise en oeuvre facilitée et bien moins coûteuse.

L'invention a donc pour objet un procédé de finition par galetage d'un filet hélicoïdal taillé sur une pièce cylindrique, en particulier une vis d'engrenage à un ou plusieurs filets, dans lequel on introduit dans le filet hélicoïdal une partie de profil correspondant d'une molette de galetage et on serre l'une contre l'autre la pièce et la molette, dont l'une est entrainée en rotation sur elle-même autour de son axe et entraine l'autre également en rotation sur elle-même autour de son axe, par coopération du filet hélicoïdal et de la partie de profil correspondant, et on utilise comme molette de galetage, une roue dont la

périphérie a, en section , un profil correspondant au file¬ tage hélicoïdal , caractérisé par le fait que ladite roue est montée fblle en rota tion surun support auteur d'un BC-_ incliné sur l'are de la pièce ; que l' on entraine la pièce en ro tation sur elle-même autour de son axe ; que l ' on applique élastique- ment la roue de galetage contre la pièce, au niveau d' une extrémité du filetage ; que l' on permet au support de la roue de se dép lacer parallèlement à l' axe de la pièce, de sorte que la périphérie de la roue entrainée en ro tation par la pièce 'se déplace dans le filet hélicoïdal ; que l' on écarte la roue de la pièce au niveau de l' autre extrémité du filetage ; puis , éventuellement, que l ' on dép lace le support de la roue en sens contraire au dép lacement précé¬ dent, afin de reprendre un nouveau cycle d' application élas- tique de la roue contre la pièce , de déplacement puis d' é- cartement de la roue et que l' on répète ce cycle autant de fois qu' il est nécessaire pour l'obtention de la finition désirée .

Le procédé selon l' invention est, de préférence j destiné à être mis en oeuvre selon un cycle automatique ré¬ pétitif , comprenant un nombre prédéterminé de passes de la roue de galetage le long du filet hélicoïdal de la pièce entrainée en rotation ; il se substitue avantageusement au procédé décrit dans la demande de brevet français 80-06 582, selon lequel le galetage est effectué en une seule passe de la pièce filetée entre au moins deux molettes cylindriques de galetage, dont l' une ou moins est entrainée en synchro¬ nisme avec la pièce, car l ' unique roue de galetage est bien moins coûteuse à réaliser et moins encombrante que les deux molettes cylindriques : on peut, en effet, faire l' économie du dispositif d' entrainement synchronisé d ' une molette et de la pièce, et on peut remp lacer un vérin hydraulique et son circuit d ' alimentation et de commande, qui sont des com¬ posants coûteux et encombrants, par des moyens d' application

élastique de la roue de galetage contre la pièce, qui sont constitués, dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, d'un simple ressort de compression.

Selon l'invention, la roue de galetage peut être montée folle en rotation aussi bien autour d'un axe ayant une orientation fixe sur le support qu'autour d'un axe orie table sur ce dernier. Dans ce dernier cas, l'orientation de l'axe de la roue de galetage sur le support peut être bloquée après l'application élastique d'une partie du pro- fil périphérique de la roue dans le filetage hélicoïdal de la pièce ; mais il est également possible de permettre l'auto -a ustement de la roue de galetage au fond du filetage hélicoïdal de la pièce en laissant l'axe de la roue s'orien¬ ter librement, dans une plage de débattement prédéterminée sur le support, après l'application élastique d'une partie du profil périphérique de la roue dans le filetage hélicoïda de la pièce et pendant le déplacement de la roue et de son support parallèlement à l'axe de ladite pièce.

L'invention a également pour objet un dispositif destiné à la mise en oeuvre du procédé de finition par galetage d'un filet hélicoïdal taillé sur une pièce cylin¬ drique, tel que présenté ci-dessus ; le dispositif selon l'invention comprend un mécanisme de maintien de la pièce et une molette de galetage, dont une partie du profil pé- riphérique correspond au filetage de la pièce et est desti¬ née à être introduite dans ce dernier, et il est caractérisé par le fait que le mécanisme de maintien de la pièce cylin¬ drique assure simultanément l' entraînement en rotation de cette pièce sur elle-même, autour de son axe ; que la molet- te de galetage est une roue, dont la périphérie a, en sec¬ tion, un profil correspondant au filetage hélicoïdal, ladi¬ te roue étant montée folle en rotation sur un axe, l'axe de la roue de galetage étant incliné sur l'axe de la pièce et porté par un support sollicité, dans une direction sensible-

ment perpendiculaire à l' axe de la pièce, par des moyens élastiques d ' app lication de la roue de galetage contre la pièce ; que le support est monté mobile sur -un chariot, dans un p lan perpendiculaire à l ' axe de la roue de galetage, ledit chariot étant mobile en translation parallèlement à l' axe de la pièce .

Dans une première forme de réalisation avantageuse, le support de la roue de galetage est monté pivotant sur le chariot autour d' un arbre parallèle à l' axe de la roue de galetage . Le déplacement du support de la roue par rapport au chariot, nécessaire à l' obtention d' une application de la roue contre la pièce, est alors obtenu par pivotement du support sollicité par des moyens élastiques, ces moyens pouvant être constitués d' au moins un ressort de compres- sion s ' appuyant, d' une part, contre un chapeau fileté vissé dans le chariot et, d' autre part, contre le support ; des moyens de réglage très simples, comprenant par exemple une vis de réglage montée sur le chariot et dont l ' extrémité de la tige vient s ' appuyer contre un plat usiné dans le support, permettent d' exercer sur ce dernier une action - antagoniste au moment exercé par le ressort, afin de blo¬ quer le support dans une position , où l' engagement de la roue de galetage dans le filetage hélicoïdal de la pièce peut se faire de façon convenable . Dans une seconde forme avantageuse de réalisation, le support de roue est monté coulissant en translation sur le chariot, dans une direction perpendiculaire aux axes de la roue de galetage et de la pièce . Dans ce dernier cas , il est avantageux que le support soit monté coulissant en translation dans une douille montée elle-même pivotante dans le chariot, autour d' un axe perpendiculaire aux axes de la pièce et de la roue, et qu' un mécanisme de blocage permette d' immobiliser la douille en position voulue par rapport au chariot, après introduction de la roue dans le JRÎ O PI

filetage hélicoïdal de la pièce ; de la sorte, la roue s ' ajuste d' elle-même en position par rapport au filet de l pièce au moment de son engagement dans le filet puis elle est bloquée dans cette position . Pour mieux faire comprendre l' obj et de l ' invention , on va en décrire maintenant, à titre d ' exemp le purement illustratif et non limitatif , deux modes de réalisation représentés sur le dessin annexé . Sur ce dessin : - la figure 1 est une vue schématique d ' un cycle automatique répétitif de galetage au moyen d ' une roue monté folle en rotation sur un support qui peut être rapproché et éloigné de la pièce filetée à finir, dans une direction sensiblement perpendiculaire à l' axe de cette dernière, et qui peut également être déplacé parallèlement à l' axe de cette pièce, dans un sens ou dans l ' autre ;

- la figure 2 est une vue schématique en bout d'un dispositif selon l' invention destiné à la finition d' une vis d' engrenage portant deux filetages de pas inverses ; - la figure 3 est une vue en élévation , à plus grande échelle, d' une partie de la figure 2, relative à un premier exemple de réalisation du dispositif selon l' invention, cette vue étant perpendiculaire à l ' axe de la vis à usiner ; - la figure 4 est une vue de dessous selon IV-IV de la figure 3 ;

» la figure 5 est une coupe selon V-V de la figure 4 ;

- la figure 6 est une coupe partielle selon VI -VI de la figure 4 ;

- la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un second exemple de réalisation de dispositif selon l' in¬ vention, cette coupe étant perpendiculaire à l' axe de la zone de galetage ; et

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- la figure 8 est une vue de dessous, selon VIII-VI de la figure 7 .

La figure 1 représente une pièce à surfacer, qui est une vis d' engrenage 10 sur laquelle on a taillé autour un filetage hélicoïdal 12 à pas tourné dans un sens, sur la partie d' extrémité de gauche, et un filetage hélicoïdal 14 à pas tourné dans le sens contraire, sur la partie d' ex¬ trémité de droite de la vis 10. Cette vis hélicoïdale à deux filetages 12 et 14 a été taillée dans un arbre cylin- drique en acier mi-dur, sur un poste de travail d'un tour multibroche ; sur ce tour, après son taillage, la vis 10 est entrainée en rotation sur elle-même autour de son axe longitudinal par l 'une des broches .

Une roue de galetage 16 est montée folle en rotatio sur un support 18 autour d' un axe incliné par rapport à l' a xe longitudinal de la vis 10 ; la partie périphérique de la roue 16 présente un profil de forme complémentaire à celle des filets 12 et 14 .

A partir d' une position de repos, représentée en bas et à gauche sur la figure 1, et dans laquelle le suppor 18 et la roue 16 sont écartés de la vis 10, le support 18 est déplacé par rapport à un chariot (non représenté sur la figure 1 mais qui est, par exemple, le chariot du tour) ver la vis 10 dans une direction sensiblement perpendiculaire à l' axe de cette dernière, jusqu' à ce que la roue 16 soit appliquée contre la vis 10 au début du filet 12. Le chariot est monté coulissant en translation sur un rail (non repré¬ senté) parallèlement à l ' axe de la vis 10 ; le support 18 est tout d' abord déplacé vers la vis 10, selon la flèche F, , et la roue 16 est appliquée élastiquement contre ladite vis 10 par des moyens élastiques qui prennent appui d' une part contre le chariot et d' autre part contre le support 18 . Ces moyens élastiques assurent la pénétration de la partie périphérique de la roue 16 dans le filetage 12 de la vis 10,

et l'appui de la roue 16 à fond de filet avec une force prédéterminée, par exemple de 300 N, déterminée par le tarage des moyens élastiques.

En raison de l'entraînement de la vis 10 en ro- tation sur elle-même, dès la venue en contact de la roue 16 avec la vis 10, la roue 16 est également entrainée en rotation sur elle-même autour de son axe, et assure la fi¬ nition par galetage de la surface du filet 12 en roulant sur cette dernière. Simultanément, le support 18 et le chariot qui le porte se déplacent en translation parallèle¬ ment à l' axe de la vis 10 jusqu' au niveau de la fin du fi¬ let 12, selon la flèche F„ . Puis le support 18 et la roue 16 sont écartés de la vis 10 par un déplacement du support 18 par rapport au chariot, qui s ' effectue sensiblement dans une direction perpendiculaire à l' axe de la vis 10, selon la flèche F_ . Cette opération de retrait de la roue 16, à la fin d'une opération de galetage, est suivie d' une trans¬ lation du chariot parallèlement à l ' axe de la vis 10, selon la flèche F, -, en sens inverse de la translation précédente du chariot, afin de replacer la roue 16 et le support 18 en position initiale, pour que puisse débuter une nouvelle opération de galetage .

Une excellente finition par galetage du filet 12 est obtenue à la fin du déroulement en 11 secondes d'un cycle automatique répétitif de 20 passes de la roue 16 le long du filet 12, avec une force d' application de la roue 16 à fond de filet de l' ordre de 300- N .

Sur la figure 2, on a représenté en 10 ' la posi¬ tion occupée par la vis 10 après la finition par galetage du filet 12 et au moment où on réalise la finition par galetage du filet 14. Le passage d 'une position à l' autre s ' effectue par un déplacement de la vis 10 parallèlement à elle-même selon un arc de cercle, et le filet 14 est alors surface à l' aide d'un second ensemble constitué d'une

seconde roue de galetage 16 ' , d' un second support 18 ' et d' un second chariot 20 ' , monté de manière analogue mais symétrique par rapport au premier ensemble précédemment décrit et fonctionnant de la même façon . Dans le premier exemp le de réalisation représenté sur les figures 3 à 6, le dispositif de galetage comprend une roue 16, dont la partie périphérique présente un profil de forme comp lémentaire au filet de la vis 10 ; cette roue est montée fo lle en rotation autour de son axe sur un pivot 24. Le pivot 24 est reçu dans deux alésages situés dans le prolongement l' un de l' autre et percés chacun dans l' une des deux pattes 26 d' une chape latérale d'un support 18 . Ce dernier est lui-même monté pivotant sur un arbre 28 paral¬ lèle au pivot 24 et logé dans un alésage d' axe incliné par rapport à l' axe de la vis 10 ; ledit alésage est percé dans les parties antérieure 30 et postérieure 32, d' un corp de chariot 20, les parties 30 et 32 précitées étant reliées entre elles par une partie supérieure 34. Le corps du chariot 20, qui a donc la forme d' une chape, entre les xieux parties 30 et 32 de laquelle le support 18 peut pivoter, est solidaire d'une semelle de glissement 36, en forme d' équerre ; une branche de la semelle 36 est dirigée dans une direction sensiblement parallèle à l ' axe de la vis 10 et présente deux rainures 38 parallèles entre elles et à l' axe de la vis 10. Dans chacune de ces rainures 38 , est reçue une glissière 42 en saillie sur la face en regard d' une branche 40 du rail 22, qui a une section en équerre ; le chariot 20, de forme extérieure générale sensiblement parallélépipédique , peut coulisser parallèlement à l' axe de la vis 10, dans l' angle du rail 22 , en s ' appuyant sur les glissières 42.

L' arbre 28 est immobilisé en position convenable dans son alésage par l ' appui contre un méplat 44 usiné

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sur celle des extrémités de l ' arbre 28 , qui est logée dans la partie antérieure 30 du corps de chariot 20, de l' extrémité de la tige d' une vis de blocage 46 ; la tige 46 est vissée dans un alésage taraudé d ' axe sensiblement perpendiculaire à l ' axe de l ' arbre 28 , ledit alésage étant percé dans la partie an térieure 30 du corps et débouchant dans le logement de l ' arbre 28 , comme cela est clairement représenté sur la figure 6 . La tête de la vis 46 est disposée dans un avant- trou 48 du corps de chariot 20. Un bouchon fileté 50 est vissé dans un alésage taraudé percé dans la partie supérieure 34 du corps de chariot 20 ; cet alésage débouche au-dessus du support pivotant 18 . Ce bouchon 50 présente un évidement 52, qui s ' ouvre vers le support 18 , en regard d' un évidement 54 ménagé dans la face supérieure de ce dernier . Un ressort de compression 56 prend appui par son extrémité supérieure logée dans 1 ' évidement 52, contre le corps de chariot 20, et, par son extrémité inférieure logée dans l ' évidement 54, contre le support 18 ; le support 18 est ainsi repouss en direction de la vis 10, de sorte que la roue de galetag

16 est élastiquement appliquée à fond de filet contre la vis 10, avec une force de l ' ordre de 300 N dirigée sensi¬ blement perpendiculairement aux axes de la vis 10 et du pi¬ vot 24, ladite force ne passant pas par l ' axe de l' arbre 28 mais étant décalée latéralement par rapport à ce dernier de façon à exercer un moment de pivo tement dans le sens vou lu sur le support 18 . La position de pivotement maximal du

_ support 18 peut être ajustée par action sur une vis de ré¬ glage 58 , vissée dans un alésage taraudé d ' axe sensible- ment perpendiculaire à l ' axe du pivot 24, ledit alésage étant percé dans la partie postérieure 32 du corps de cha¬ riot 20. L' extrémité de la tige de la vis de réglage 58 est en appui contre une surface plane 60 usinée sur le sup¬ port 18 , de sorte que, par action sur la vis 58 , Il est

possible d'exercer sur le support 18 un moment antagoniste à celui exercé par le ressort 56.

Dans le second exemple de réalisation, représenté sur les figures 7 et 8, on retrouve une roue de galetage 16 montée folle en rotation autour de son axe sur un pivot 24, et un corps de chariot 20, qui est, dans cet exemple, un élément massif de forme parallélépipédique monté cou¬ lissant dans l'angle d'un rail 22 en équerre, grâce aux rainures 38 du corps de chariot 20 et aux glissières 42 de la branche 40 du rail 22, comme cela a été décrit précédemment à propos du premier exemple de réalisation.

Mais, dans ce second exemple, le pivot 24 est monté entre les deux pattes 66 d'une chape portée à l'ex¬ trémité inférieure d'un support 68, qui a la forme d'un noyau cylindrique monté coulissant axialement dans une douille 70 à collet 72. Le support 68 et la douille 70 sont des éléments coaxiaux solidaires en rotation grâce à me clavette 74 montée dans le support 68 et coulissant dans une rainure 76 de la douille 70 ; la douille 70 est elle-même montée pivotante dans un alésage coaxial du corps de chariot 20. Le* collet 72 solidaire de la partie infé¬ rieure de la douille 70 est reçu dans un autre alésage coaxial 76, de faible profondeur, du corps 20 ; il pivote dans cet alésage 76 en même temps que la douille 70. Ce pivotement est facilité par la forme du collet 72, qui est celle d'un hexagone, dont deux côtés opposés sont ar¬ rondis selon un rayon de courbure légèrement inférieur au rayon de l'alésage 76, comme cela est clairement représenté sur la figure 8. Deux lumières 78 en forme de haricot sont percées dans le collet 72 et sont traversées par les tiges de vis de blocage 80 vissées dans des alésages taraudés 82 du corps 20. Les têtes des vis 80 peuvent ainsi serrer le col¬ let 72 contre le corps 20 et immobiliser le collet 72 et

la douille 70, et donc aussi le support 68 , dans toute po¬ sition angulaire souhaitée par rapport au corps 20 et au¬ torisée par l ' ouverture angulaire des lumières 78 ; ceci permet d' accep ter une gamme de pas pour les filets que l ' on se propose de surfacer . L' alésage, dans lequel es t reçuela douille 70, se prolonge par un avant-trou 84, de diamètre inférieur au diamètre externe de la douille 70 et supérieur au diamètre du support cylindrique 68 . Cet avant- trou 84, qui débouche sur la face supérieure du corps 20 , est taraudé dans sa partie adjacente à cette face supérieure, et un bouchon fileté 86 y est vissé . Une vis à grosse tête 88 est vissée dans l ' extrémité supérieure du support 68 en serrant contre la face supé¬ rieure de ce dernier une rondelle 90, dont le diamètre extérieur est supérieur à celui du support 68 mais infé¬ rieur à celui de l ' alésage 84 ; un ressort de compression 92 prend appui par son extrémité inférieure sur la rondel¬ le 90 et par son extrémité supérieure contre le bouchon 86 . Le bouchon 86 comporte un évidement 94, qui est ouvert en direction de la tête 88 de la vis ; cette tête 88 constitue un élément de centrage pour le ressort 92 et peut être reçue dans 1 ' évidement 94, de sorte que la tête 88 constitue également une butée haute limitant l ' écrase¬ ment du ressort 92 et le coulissement du support 68 vers l' intérieur du corps de chariot 20, quand elle vient en con tact avec le fond de 1 ' évidement 94 ; la partie péri¬ phérique de la rondelle 90 , qui est en saillie radiale par rapport au support 68 , constitue une butée basse limi¬ tant l ' extension du ressort 92 et le coulissement du sup- port 68 vers l ' extérieur du corps 20, quand elle vient en contact avec l' extrémité supérieure de la douille 70.

Le support 68 est ainsi monté coulissant en trans¬ lation sur le chariot 20, dans une direction perpendicu-

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laire aux axes de la roue de galetage 16 et de la vis 10 ; la douille 70 , dans laquelle le support 68 es t monté coulis¬ sant, est elle-même mon tée pivotante dans le chario t 20 au¬ tour d' un axe perpendiculaire aux axes de la vis 10 et de la roue 16.

Le ressort de compression 92 assure donc la poussée du support 68 en direction de la vis 10 et l' app lication élas tique, avec une force prédéterminée , de la roue de galetage 16 contre la vis 10. Comme les vis de blocage 80 sont initia- lement légèrement desserrées , la douille 70 et le support 68 peuvent pivoter ; la force du ressort 92 assure donc l' enfon¬ cement de la roue 16 à fond de filet de la vis 10, même si la roue 16 n' est pas initialement convenablement Inclinée par rapport à l' axe de la vis 10 ; la roue 16, ainsi montée sur un axe orientable sur le chario t 20, s ' ajuste d ' elle-même dans une bonne position angulaire . Le serrage des vis 80 as¬ sure ensuite le blocage de la roue 16 dans cette position an¬ gulaire convenable pour le filetage considéré . Bien entendu, il est possible de faire pivo ter le support d' un angle calcu- lé de façon convenable pour que l' orientation de la roue 16 soit réalisée avant que ladite roue vienne en contact avec les filets de la vis .

Dans une autre forme de réalisation, on peut envisage de laisser l' axe de la roue 16 s ' orienter libremen t sur le support 68 , dans une plage de débattement prédéterminée, après l ' application élastique de la roue 16 dans le filetage héli¬ coïdal de la vis 10 et pendant le déplacement du chario t 20 parallèlement à l ' axe de cette vis 10, de sorte que la roue 16 se trouve constamment en position auto -alignement par rap- port à la partie du filetage sur laquelle elle se dép lace .

Il est clair que le second exemple du dispositif que

15 l'on vient de décrire peut être utilisé de la manière décrite en se référant aux figures 1 et 2.

Les dispositifs de galetage selon l' invention présen¬ tent de nombreux avantages par rapport à ceux décrits dans la demande de brevet français 80-06 582. En particulier, alors que la précision d'une molette cylindrique selon l' état de la technique doit être obtenue à 2 microns près sur des hélicoï- des, pour donner un bon résultat, la précision nécessaire pour une roue de galetage 16 est du même ordre de grandeur mais sur une surface cylindrique ; de plus, une roue est bien moins encombrante qu' une molette cylindrique ; en outre, la pression d'appui d' une roue 16 utilisée selon ce procédé est beaucoup plus faible que pour une molette cylindrique . En conséquence, le dispositif selon l' invention est bien moins coûteux que le dispositif antérieur.

Grâce au ressort d' application élastique de la roue contre la vis, le dispositif selon l' invention fonctionne correctement même si le filet de la vis est relativement mal taillé par suite, notamment, du mauvais fonctionnement d' une opération précédente ; ce dispositif permet donc également de tenir compte des éventuels défauts de précision de la machine .

La structure du dispositif de galetage est bien plus légère et moins encombrante lorsque, selon l' invention, elle comprend un ressort au lieu d' un vérin hydraulique, comme cela est le cas dans la demande précitée et, en définitive, on cons¬ tate que le temps d' usinage n' est pas plus long que si l' on emploie un dispositif du type décrit dans la demande précitée . Il est bien entendu que les dispositifs et le procédé ci-dessus décrits pourront donner lieu à toute modification désirable, sans sortir pour cela du cadre de l' invention .

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