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Title:
METHOD AND DEVICE FOR FORMING A VOLATILE SUBSTANCE BY EVAPORATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/053248
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method and a device for forming by evaporation a volatile substance comprising at least a predetermined number of elementary constituents, wherein are provided means (205) for circulating in parallel fluxes of a gas controlled or regulated in flow rate through receptacles containing each at least an elementary constituent to be evaporated, and means (208) for the mixing gas streams loaded with evaporated constituents derived from said receptacles, so as to obtain an output gas stream containing predetermined or controlled concentrations of said evaporated constituents.

Inventors:
LECOFFRE YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/000027
Publication Date:
July 11, 2002
Filing Date:
January 04, 2002
Export Citation:
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Assignee:
LECOFFRE YVES (FR)
International Classes:
A61L9/03; A61L9/04; A61L9/12; A61L9/14; B01D1/00; B01D1/14; B01F23/10; (IPC1-7): B01D1/00; B01D1/14; B01F3/02; B01F15/04
Foreign References:
US6162734A2000-12-19
US4035451A1977-07-12
GB1513080A1978-06-07
Other References:
DATABASE WPI Week 197906, Derwent World Patents Index; AN 1979-10034B, XP002192956
DATABASE WPI Week 199617, Derwent World Patents Index; AN 1996-170351, XP002192957
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 4, no. 133 18 September 1980 (1980-09-18)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1999, no. 12 29 October 1999 (1999-10-29)
See also references of EP 1347812A1
Attorney, Agent or Firm:
Bureau, Casalonga Josse D. A. (8 avenue Percier Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour constituer par évaporation une substance volatile comprenant au moins un nombre prédéterminé de composants élémentaires caractérisé par le fait qu'il consiste : à faire circuler en parallèle des flux contrôlés ou réglés en débit d'un gaz au travers de conteneurs (101,201, 301,511) contenant chacun au moins un composant élémentaire à évaporer imprégné dans une substance perméable (102,304,528), et à mélanger les flux de gaz chargés des composants évaporés issus desdits conteneurs, de façon à obtenir un flux sortant de gaz contenant des concentrations prédéterminées ou contrôlées desdits composants évaporés.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il consiste à contrôler ou régler le débit de gaz dans chaque conteneur en faisant passer ce gaz au travers d'au moins un orifice calibré ou réglable (108, 204,303,519,550).
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il consiste à faire passer le flux sortant au travers d'au moins un orifice calibré ou réglable (110,210,309,404,525).
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à placer dans au moins certains desdits conteneurs des composants élémentaires de volatilités différentes imprégnés dans des substances perméables (102,304,528).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à régler de façon indépendante les flux de gaz circulant dans chacun des conteneurs.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à générer un flux de gaz dont une partie traverse les conteneurs (201,511) et est dirigée vers une chambre de mélangeage (208,521a) et dont une autre partie est dirigée directement vers cette chambre de mélangeage, cette dernière comportant une sortie.
7. Dispositif pour constituer par évaporation une substance volatile comprenant au moins un nombre prédéterminé de composants élémentaires, caractérisé par le fait qu'il comprend : des moyens (106,120,205,305,401, 508) pour faire circuler en parallèle des flux contrôlés ou réglés en débit d'un gaz au travers de conteneurs (101,201,301,5'lu) contenant chacun au moins un composant élémentaire à évaporer imprégné dans une substance perméable (102,304,528), et des moyens (130, 208,308,407,521a) pour mélanger les flux de gaz chargés des composants évaporés issus desdits conteneurs, de façon à délivrer à la sortie desdits moyens de mélangeage un flux de gaz contenant des concentrations prédéterminées ou contrôlées desdits composants évaporés.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (104,108,204,303,519,550) pour calibrer et/ou contrôler le débit des flux de gaz traversant lesdits conteneurs.
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (110,210,309,404,525,527) pour calibrer et/ou contrôler le débit du flux sortant desdits moyens de mélangeage.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que lesdits moyens de mélangeage comprennent au moins une chambre (130,208,308,407,521a) reliée aux sorties desdits conteneurs et présentant au moins une sortie.
11. Dispositif selon l'une des revendications 8 et 10, caractérisé par le fait que lesdits moyens de calibrage et/ou de contrôle comprennent au moins un orifice calibré et/ou réglable.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé par le fait que lesdits moyens de circulation comprennent au moins un ventilateur (106,205,305,401,508).
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé par le fait que lesdits conteneurs présentent des orifices (110, 517, 519) calibrés ou réglables d'entrée et/ou de sortie des flux de gaz les traversant.
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisé par le fait qu'au moins certains des conteneurs sont équipés de moyens de chauffage (111).
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (114) pour chauffer les flux de gaz traversant au moins certains des conteneurs avant qu'il n'entre en contact avec les composants à évaporer.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 15, caractérisé par le fait que lesdits moyens de circulation comprennent un ventilateur (205,508) générant un flux de gaz dont une partie traverse les conteneurs (201,511) et est dirigée vers une chambre de mélangeage (208, 521 a) et dont une autre partie (520) est dirigée directement vers cette chambre de mélangeage, cette dernière comportant une sortie.
17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 16, caractérisé par le fait qu'il comprend une boîte (501) adaptée pour recevoir une cartouche amovible (511) délimitant des conteneurs (512) présentant des orifices d'entrée (517) et des orifices de sortie (519) de gaz, une chambre de mélangeage (521 a) dans laquelle débouche les orifices de sortie (519) des conteneurs et présentant au moins un orifice de sortie (525, 527) vers l'extérieur, des canaux d'amenée de gaz (530) reliant une chambre d'entrée de gaz (SOSa) aux orifices d'entrée des conteneurs et à la chambre de mélangeage et un ventilateur (508) d'amenée de gaz dans la chambre d'entrée.
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait qu'il comprend un couvercle (521,526) monté sur ladite boîte et présentant ledit orifice de sortie vers l'extérieur de ladite chambre de mélangeage.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait que ledit couvercle comprend deux parties (521,526) comprenant des orifices (525,527) et tournant l'une par rapport à l'autre de façon à régler la correspondance entre ces orifices.
20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 19, caractérisé par le fait que lesdits composants élémentaires sont imprégnés dans des subtances perméables constituées par des rubans (528) enroulés en spirales, dont les spires sont espacées et disposées de telle sorte que les flux de gaz traversant les conteneurs passent entre ces spires.
Description:
Procédé et dispositif pour constituer par évaporation une substance volatile.

L'évaporation de substances telles que les parfums d'intérieur se fait en général à partir de milieux poreux préalablement imprégnés du produit à diffuser, lesdits milieux poreux pouvant tre pas exemple des supports cellulosiques ou des pièces en poterie non totalement vernie.

Cette technique d'évaporation, pourtant largement répandue, donne des résultats médiocres lorsque les substances à évaporer sont constituées de plusieurs composants élémentaires dont les tensions de vapeur sont différentes. En effet, dans une telle situation, les composants les plus volatils tendent à s'évaporer plus rapidement, ce qui conduit à un enrichissement du parfum en ses composants les moins volatils, que l'on qualifie de lourds.

La conséquence de ces phénomènes est que l'odeur dégagée évolue avec le temps, tant en puissance qu'en qualité, ce qui n'est pas le but recherché par les utilisateurs qui souhaitent en général conserver une odeur constante pendant toute la durée de l'évaporation.

Pour éviter ces phénomènes, on a eu recours à des techniques de dosage du parfum, de telle sorte que l'évaporation soit régulière et intéresse l'ensemble de ses constituants. On peut également utiliser des sprays, mais leur utilisation nécessite une action manuelle ou automatique qui peut, dans certains cas, constituer soit une contrainte, soit un coût élevé.

L'objet de la présente invention est en particulier de perfectionner les procédés et dispositifs de fabrication et de diffusion de substances volatiles telles que des parfums.

L'idéal serait en effet de faire en sorte que le diffuseur de parfums permette d'évaporer pendant toute sa durée de vie un débit constant de parfum dont les proportions relatives en ses divers constituants seraient égales à celles que souhaite obtenir le parfumeur. L'odeur est en effet caractérisée par les concentrations dans l'air des divers corps constituant le parfum. Pour un mélange donné de constituants, il existe une composition idéale de ces concentrations dans l'air. Un bon évaporateur doit donc tre capable de fournir en permanence dans l'air cette composition idéale.

Par conséquent, le but recherché serait que les proportions initiales du

produit à évaporer en ses différents constituants soient identiques à cette composition idéale dans l'air. Outre la constance de l'odeur produite, on optimise ainsi les quantités des divers composants du parfum mises en oeuvre puisque ces proportions relatives des divers constituants du produit à évaporer resteraient ainsi constantes.

Pour résoudre les problèmes exposés ci-dessus, la présente invention a tout d'abord pour objet un procédé pour constituer par évaporation une substance volatile comprenant au moins un nombre prédéterminé de composants élémentaires.

Selon l'invention, ce procédé consiste : à faire circuler en parallèle des flux contrôlés ou réglés en débit d'un gaz au travers de conteneurs contenant chacun au moins un composant élémentaire à évaporer, et à mélanger les flux de gaz chargés des composants évaporés issus desdits conteneurs, de façon à obtenir un flux sortant de gaz contenant des concentrations prédéterminées ou contrôlées desdits composants évaporés.

Selon l'invention, ce procédé consiste, de préférence, à contrôler ou régler le débit de gaz dans chaque conteneur en faisant passer ce gaz au travers d'au moins un orifice calibré ou réglable.

Selon l'invention, ce procédé consiste de préférence à faire passer le flux sortant au travers d'au moins un orifice calibré ou réglable.

Selon l'invention, les composants élémentaires à évaporer sont de préférence imprégnés dans une substance perméable.

Selon l'invention, ce procédé consiste de préférence à placer dans au moins certains desdits conteneurs des composants élémentaires de volatilités différentes.

Selon l'invention, ce procédé consiste de préférence à régler de façon indépendante les flux de gaz circulant dans chacun des conteneurs.

La présente invention a également pour objet un dispositif pour constituer par évaporation une substance volatile comprenant au moins un nombre prédéterminé de composants élémentaires.

Selon l'invention, ce dispositif comprend : des moyens pour faire circuler en parallèle des flux contrôlés ou réglés en débit d'un gaz au travers de conteneurs contenant chacun au moins un composant élémentaire à évaporer, et des moyens pour mélanger les flux de gaz chargés des composants évaporés issus desdits'conteneurs, de façon à délivrer à la sortie

desdits moyens de mélangeage un flux de gaz contenant des concentrations prédéterminées ou contrôlées desdits composants évaporés.

Selon l'invention, le dispositif comprend de préférence des moyens pour calibrer et/ou contrôler le débit des flux de gaz traversant lesdits conteneurs.

Selon l'invention, le dispositif comprend de préférence des moyens pour calibrer et/ou contrôler le débit du flux sortant desdits moyens de mélangeage.

Selon l'invention, lesdits moyens de mélangeage comprennent de préférence au moins une chambre reliée aux sorties desdits conteneurs et présentant au moins une sortie.

Selon l'invention, lesdits moyens de calibrage et/ou de contrôle comprennent de préférence au moins un orifice calibré et/ou réglable.

Selon l'invention, lesdits moyens de circulation comprennent de préférence au moins un ventilateur.

Selon l'invention, lesdits conteneurs présentent de préférence des orifices calibrés ou réglables d'entrée et/ou de sortie des flux de gaz les traversant.

Selon l'invention, au moins certains des conteneurs peuvent avantageusement tre équipés de moyens de chauffage.

Selon l'invention, ce dispositif peut avantageusement comprendre des moyens pour chauffer les flux de gaz traversant au moins certains des conteneurs avant que le gaz n'entre en contact avec les composants à évaporer.

Selon une variante de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une boîte adaptée pour recevoir une cartouche amovible délimitant des conteneurs présentant des orifices d'entrée et des orifices de sortie de gaz, une chambre de mélangeage dans laquelle débouche les orifices de sortie des conteneurs et présentant au moins un orifice de sortie vers l'extérieur, des canaux d'amenée de gaz reliant une chambre d'entrée de gaz aux orifices d'entrée des conteneurs et à la chambre de mélangeage et, un ventilateur d'amenée de gaz dans la chambre d'entrée.

Selon l'invention, le dispositif comprend de préférence un couvercle monté sur ladite boîte et présentant ledit orifice de sortie vers l'extérieur de ladite chambre de mélangeage.

Selon l'invention, ledit couvercle comprend de préférence deux

parties comprenant des orifices et tournant l'une par rapport à l'autre de façon à régler la correspondance entre ces orifices.

Selon l'invention, lesdits composants élémentaires sont de préférence imprégnés dans des subtances perméables constituées par des rubans enroulés en spirales, dont les spires sont espacées et disposées de telle sorte que les flux de gaz traversant les conteneurs passent entre ces spires.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit des principes et de plusieurs modes de mise en oeuvre de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles : - La figure 1 illustre, selon une vue schématique en coupe, le principe de fonctionnement d'une pluralité de conteneurs dans lesquels sont placés des éléments poreux imprégnés d'un seul composant chimiquement pur, ces conteneurs-étant munis d'un dispositif de réglage du débit d'air qui les traverse, ledit réglage pouvant tre ajustable ou non selon les besoins de l'utilisateur. Ce dispositif est particulièrement bien adapté à l'élaboration des parfums.

- La figure 2a montre une coupe horizontale schématique Iia-IIa et la figure 2b montre une coupe verticale selon IIb-IIb, d'un autre exemple de réalisation de l'invention dans lequel sont mis en oeuvre des conteneurs en nombre limité dont les éléments poreux sont saturés par un mélange de corps élémentaires de volatilité voisine, le passage de l'air dans chacun de ces conteneurs selon un débit réglé permettant d'évaporer une quantité de parfum définie selon des critères préétablis. Ce dispositif est particulièrement bien adapté à la diffusion de parfums dans des pièces d'habitation.

- La figure 3 montre, selon une coupe verticale, un exemple d'un ensemble de diffuseurs de parfums selon l'invention dans lequel les débits de matière évaporée sont très importants et sont par exemple adaptés au parfumage de très grands espaces comme, par exemple les halls de gares de transports en commun.

- La figure 4 montre, selon une vue schématique en coupe, un présentoir de produits parfumés dans lequel on place une collection d'odeurs qui seront exactement dosées selon l'invention par simple mise en oeuvre de l'un ou l'autre des ensembles de conteneurs permettant la diffusion du

parfum souhaité.

-La figure 5 représente, en coupe verticale médiane, une exemple de réalisation d'un évaporateur selon l'invention.

- La figure 6 représente, une coupe horizontale selon VI-VI de l'évaporateur de la figure 5.

- La figure 7 représente une coupe horizontale d'un conteneur de l'évaporateur de figure 5.

La figure 8 représente une coupe verticale du conteneur de la figure 7.

Et la figure 9 repésente une coupe correspondant à celle de la figure 6 d'une variante de réalisation de l'évaporateur des figures 5 à 8.

Sur la figure 1, on a représenté un ensemble de n conteneurs 101 dans chacun desquels on a placé une ouate de cellulose 102 imprégnée d'un corps pur constitutif d'un parfum.

Ces conteneurs sont munis de deux tuyauteries 103 et 104 situées à leurs extrémités opposées, La première de ces tuyauteries 103 est reliée à un deuxième distributeur d'air 105, lui mme relié à un premier distributeur d'air 115 alimenté par un ventilateur 106 commun à l'ensemble des distributeurs 105 et des conteneurs. Elle est munie d'une vanne d'arrt 107 qui est, soit ouverte, soit fermée. La seconde tuyauterie 104 est munie d'une vanne 108 de réglage du débit d'air qui traverse le conteneur. On sait régler cette vanne en fonction des pressions régnant de part et d'autre du conteneur pour imposer un débit ou, à l'inverse, connaissant le réglage et les pressions pour en déduire le débit. Le dispositif est équipé de mesures de pression non représentées et faisant partie de l'art connu qui permettent d'atteindre ces conditions. Ce circuit est appelé premier circuit dans ce qui suit.

Sur la figure 1, les conteneurs ont été distribués en quatre catégories fonction de la tension de vapeur des corps à diffuser. L'ensemble des conteneurs d'une catégorie est relié à l'un des distributeurs 105. On a placé entre le ventilateur et chacun de ces ensembles une vanne de réglage de débit d'air 109 qui permet de faire passer un débit plus important sur les conteneurs contenant les produits les moins volatils et au contraire un débit relativement moins important à mesure que la volatilité des corps augmente.

Les flux d'air sortant des conteneurs passent ensuite dans des collecteurs 128, puis dans un mélangeur 129 commun à l'ensemble des

conteneurs.

On place, à la sortie de l'ensemble des conteneurs, une vanne de réglage commune 110 qui permet d'ajuster le flux d'air total passant dans l'ensemble des conteneurs. En ouvrant plus ou moins la vanne 110, on modifie le débit d'air global passant dans les conteneurs en conservant la proportion du débit au débit total passant dans l'un ou l'autre des conteneurs.

Le flux d'air passant dans chaque conteneur peut tre réchauffé au moyen de résistances électriques 111. Pratiquement, seuls les produits peu volatils nécessiteront un tel chauffage, ce qui explique qu'une seule résistance a été représentée sur la figure 1.

La totalité du débit d'air passant dans les conteneurs est épurée au moyen de cartouches de charbon actif 112 situées sur le flux commun à l'ensemble des conteneurs à l'amont de ceux-ci, à la sortie. du ventilateur. Ce dispositif peut tre complété par une cartouche 113 destinée à abaisser la teneur en vapeur de l'eau de l'air qui traverse l'appareil ainsi que par un conditionneur d'air 114 permettant d'imposer sa température.

L'un des conteneurs utilisés 119 contient de l'eau, qui est un composant particulier d'un mélange parfumé. Il permet de contrôler l'humidité de l'air sortant de l'appareil. En général, ce conteneur particulier qui est traversé par un flux d'air très supérieur à celui des autres conteneurs est alimenté par un ventilateur spécifique 120 dont le débit est très supérieur à celui du ventilateur qui crée le flux d'air traversant les conteneurs. Afin de contrôler le débit d'air, on met en oeuvre deux circuits parallèles 127 et 132 munis de vannes de réglage des débits 124,125 et 126. Ce circuit est appelé deuxième circuit.

L'air humide sortant de ce deuxième circuit est ensuite mélangé à l'-air ayant traversé le premier circuit et qui est chargé de parfums, ce mélange étant effectué dans le mélangeur ou chambrel30. Après mélange, le flux d'air parfumé s'extrait de l'appareil en par l'orifice 131.

Le fonctionnement est alors le suivant.

Le débit d'air passant dans chaque conteneur 101 est suffisamment faible pour qu'il se sature en vapeur du composant du conteneur, c'est à dire que la pression partielle de vapeur dudit composant dans l'air soit quasiment égale à ce qu'elle serait au bout d'un temps très long dans un air stagnant.

On appelle cette pression partielle la tension de vapeur à la température

considérée. Pratiquement, le rapport entre cette pression partielle du composant pur dans l'air et sa tension de vapeur sera au moins égal à 0.8. On obtient une telle condition selon l'invention en mettant en oeuvre des corps poreux dont la surface d'échange est suffisamment grande, qui sont des ouates de cellulose dans notre exemple, ces méthodes étant connues de l'art antérieur.

En jouant sur les vannes de réglage du débit d'air commun à une catégorie de conteneurs et, pour chaque conteneur d'une catégorie, sur le réglage de la vanne qui lui est propre, on comprend qu'il soit possible de doser les quantités de vapeur des différents corps purs entraînées à partir de chaque conteneur.

Les flux d'air sortant ainsi des conteneurs et contenant des quantités de parfums connues sont ensuite mélangés entre eux dans un premier mélangeur 129, puis au flux d'air du circuit secondaire dans un second mélangeur 130.

La disposition de la vanne de réglage générale 110 située entre le premier mélangeur et le second mélangeur permet de conserver les proportions relatives de parfum tout en modifiant le débit total d'air du premier circuit, saturé de parfum, sortant de l'ensemble des conteneurs. On peut ainsi ajuster la puissance du parfum dans le flux d'air de sortie en jouant sur l'ouverture de la vanne 110.

L'ensemble ainsi constitué permet donc de réaliser un système de dosage et de mélange de corps purs constitutifs d'un parfum, ce mélange, dont les proportions et le débit total sont continuellement ajustables, étant lui-mme mélangé à un débit d'air variable. Il permet donc de créer une atmosphère contenant un parfum dont les composants sont maîtrisés en proportions et en quantité. En principe, pour peu que le nombre de corps de base soit suffisant, on peut créer à volonté n'importe quelle odeur, l'odeur étant le résultat, agréable ou non d'un mélange de tels corps élémentaires. Ce système est particulièrement bien adapté à la création en parfumerie.

En général, l'appareil sera piloté par un automate permettant de réaliser les opérations de dosages et de mélanges ainsi que les mesures nécessaires à leur contrôle. Cet automate sera muni de moyens de mémorisation de compositions ainsi que de modes automatiques permettant de créer des mélanges particuliers. Il s'agit, de manière générale, de créer dans l'air un mélange homogène de corps élémentaires selon des proportions

définies. Cet automate, qui fait partie de l'art connu, n'est pas représenté sur la figure 1.

Les figures 2a et 2b donnent un autre exemple de réalisation de l'invention dans lequel est mis en oeuvre un nombre limité de conteneurs 201 (201a à 201h), par exemple huit conteneurs. Chacun de ces conteneurs est rempli d'un corps poreux 202 imbibé d'un mélange de plusieurs corps élémentaires de volatilités voisines. Dans cet exemple, ce corps poreux 202 est une ouate de cellulose.

On appelle dans ce qui suit « volatilité d'un corps pur », le produit de la tension de vapeur dudit corps par sa masse molaire.

Le premier conteneur 201a est rempli des corps élémentaires les plus volatils, caractérisés par un rapport maximal de leurs volatilités égal à 2. Le second conteneur 20 lob est rempli de corps un peu moins volatils également dans un rapport maximal de volatilités égal à 2. Les conteneurs successifs sont remplis selon ce mme principe par des corps de volatilités de moins en moins élevées.

On voit qu'en utilisant huit conteneurs, la gamme de volatilités couverte est au minimum égale à 2s (deux à la puissance 8), soit 256. Ceci signifie que le rapport de la volatilité du corps le plus volatil contenu dans le premier conteneur à la volatilité du corps le moins volatil contenu dans un huitième conteneur est au minimum de 256. En général, la gamme couverte sera légèrement supérieure à 256 puisque les volatilités des corps constitutifs d'une substance sont des valeurs discrètes et que le passage d'un conteneur à l'autre ne se fait jamais de manière continue.

La quantité relative de chaque constituant dans l'ensemble des conteneurs est généralement égale aux proportions desdits corps que l'on souhaite obtenir dans l'air.

Comme précédemment, les conteneurs sont munis d'un orifice d'entrée 203 communiquant avec une chambre d'entrée 203a et d'un orifice de sortie 204 communiquant avec une chambre de mélangeage 208, la surface de l'orifice d'entrée 203 étant très supérieure à celle de l'orifice de sortie 204. Un ventilateur 205 entraîné par un moteur 206 permet d'introduire de l'air dans la chambre d'entrée 203a.

On impose un débit d'air dans chacun des conteneurs au moyen du ventilateur 205 en imposant ou calibrant pour chacun d'eux la surface de

l'orifice de sortie 204 de telle sorte que l'on obtienne le débit désiré. Ce type de réglage se fait en appliquant les lois de la mécanique des fluides qui font partie de l'art connu. Ces débits d'air individuels traversant les conteneurs passent ensuite dans une chambre de mélangeage 208 qui permet d'obtenir un mélange homogène d'air et des différents composants parfumés, ces composés parfumés étant dans les proportions finalement souhaitées dans l'air.

Dans l'exemple de réalisation, on mélange ces débits individuels à un flux d'air non parfumé passant autour des conteneurs et en particulier dans les orifices 209 et 207 afin d'éviter des dépôts par condensation.

A la suite de la chambre de mélangeage 208, on dispose un orifice de sortie réglable 210 faisant office de vanne destinée à régler le débit total passant dans l'appareil, cet orifice de sortie 210 étant réglable par rotation de deux disques 210a et 21 Ob présentant des orifices traversants correspondants amenés plus ou moins en coïncidence. On a ainsi les moyens de régler d'une part les proportions relatives des différents corps en imposant les sections de sortie des conteneurs par l'intermédiaire des orifices 204 et d'autre part la quantité totale des corps évaporés en ajustant les orifices de sortie réglable 210.

Dans le cas illustré par des figures 2a et 2b, les dimensions de l'appareil sont petites. Le ventilateur est alimenté par des piles électriques 211.

Les dimensions de l'appareil, à titre d'exemple, sont les suivantes.

Chaque conteneur est muni de ouates hydrophiles imprégnées des composants du parfum à évaporer. Ils ont tous un diamètre de 25 mm et une hauteur de 40 mm. La section de l'orifice d'entrée des conteneurs est de 0.75 cm2. La tension de vapeur du corps le plus volatil placé dans le conteneur 201a est de 10 Pa et sa masse molaire est de 150 g. La volatilité de ce corps est donc égale à 1.5 Pa. kg. La tension de vapeur du corps le moins volatil placé dans le dernier conteneur 201h est de 0.02 Pa et sa masse molaire de 200 g. Sa volatilité est donc de 0.004 Pa. kg.

Le premier conteneur contient initialement une masse totale de composants du parfum de 2 g et le dernier une masse totale de 0.5 g. Les débits d'air mis en oeuvre sont respectivement de 1.5 ml/s pour le premier conteneur et de 90 ml/s pour le dernier conteneur. Ils dépendent pour les autres conteneurs de la composition exacte des mélanges qu'ils contiennent.

L'appareil permet de diffuser un parfum dans une pièce de 25 m3 environ.

La masse totale de parfum après remplissage de l'appareil est de 10g, ce qui correspond à une durée de fonctionnement de un mois.

Le débit total du ventilateur est de 500 ml/s, dont seulement 200 ml/s passent dans le conteneur. Le débit d'air résiduel de 300 ml/s passe dans les conduits spécifiques situés entre les conteneurs avant d'tre mélangé aux débits d'air quasi saturés en vapeur sortant de chacun desdits conteneurs. La puissance théorique (aérodynamique) du ventilateur est de 5 mW, ce qui, compte tenu des rendements conduit à une puissance réelle de 20 mW. Le ventilateur est relié au réseau électrique, ce qui permet de réchauffer l'air pénétrant dans le dernier conteneur 201 h au moyen de la résistance électrique non représentée. Dans une autre version de l'invention, on peut alimenter le moteur par des accumulateurs électriques 211 ou par des prises d'allume cigare de voitures individuelles.

Dans le cas illustré sur la figure 3, l'appareil est utilisé pour parfumer un grand espace, comme par exemple une gare de transports en commun. Le volume de cette gare est par exemple de quinze mille mètres cubes. Pour obtenir, avec la mme intensité de parfum que dans le cas précédent, il faut évaporer un débit de parfum proportionnel au volume.

Dans ce cas particulier, ce débit était de dix grammes par mois pour vingt cinq mètres cube. Il devient donc égal à six mille grammes/mois, soit six kg/mois pour une gare de transports en commun. Afin de disperser les sources de parfum, on met en oeuvre dix appareils de ce type dont la charge initiale totale en parfum est de six cents grammes, donc soixante fois supérieure à la précédente.

Les composants principaux de cet évaporateur restent les mmes que dans le cas précédent illustré sur la figure 2.

Dans l'exemple de la figure 3, les conteneurs 301 sont disposés les uns au dessus des autres dans une colonne cylindrique 306. L'air, qui pénètre dans la colonne au travers des orifices inférieurs d'entrée 310 via une chambre d'entrée 302a, est entraîné par un ventilateur inférieur 305. Il passe ensuite au travers des conteneurs 301 qui sont munis d'orifices latéraux intérieurs d'entrée 302 et d'orifices latéraux extérieurs de sortie 303. Au passage dans les conteneurs 301, l'air, se charge des mélanges parfumés qui imprègnent les ouates 304 contenues dans les conteneurs. Il

passe ensuite dans l'espace annulaire 307 entourant les conteneurs 301 et dans un mélangeur supérieur ou chambre supérieure de mélangeage 308.

Une partie de l'air ne traverse pas les conteneurs, mais est introduit directement dans la chambre de mélangeage 308 au travers des orifices 311 et de l'espace annulaire 307. Le mélange de cet air pur et de l'air chargé étant effectué dans le mélangeur 308, on règle le débit d'air total en ouvrant plus ou moins les orifices à section variable 309 réalisés en mettant plus ou moins en coïncidence des orifices ménagés dans la partie supérieure de la colonne 306 et dans un couvercle rapporté 308a. On retrouve ainsi toutes les fonctions du diffuseur représenté sur la figure 2.

La figure 4 montre un présentoir à parfums 409 équipé de plusieurs ensembles de conteneurs 403, chacun desdits ensembles de conteneurs contenant un parfum spécifique. Chaque ensemble de conteneur est relié à un ventilateur 401 commun au présentoir alimenté en air pur au travers des orifices 409. Chaque ensemble de conteneurs est par ailleurs muni d'une vanne 404 permettant à l'air provenant du ventilateur de le traverser ou non selon qu'elle est ouverte ou fermée.

Dans l'exemple de la figure 4, la vanne ouverte est notée 405. Cet air chargé en parfum est ensuite introduit dans la tubulure 406, puis dans le mélangeur ou chambre 407. Un débit principal de l'air provenant du ventilateur passe directement au mélangeur au travers du conduit 410, ce qui permet de produire un mélange intime du flux d'air principal et du flux d'air parfumé ayant traversé au moins un ensemble de conteneurs.

On crée ainsi à la sortie 408 du présentoir un mélange d'air et de parfum dont l'odeur est exactement semblable à celle qui sera produite dans une pièce d'habitation utilisant un diffuseur à conteneurs multiples contenant le mme mélange de parfums que le conteneur en fonctionnement. Le consommateur pourra ainsi choisir un parfum correspondant à ses goûts.

L'ouverture des vannes pourra bien entendu tre automatisée et il est possible de tester un mélange de plusieurs parfums, ou d'essences comme par exemple celles qui sont utilisées en aromathérapie. Il suffit pour ce faire d'ouvrir simultanément plusieurs vannes 404.

L'évaporateur 500 représenté sur les figures 5 à 8 comprend une boîte 501 qui comprend une paroi cylindrique verticale 502 et, à faible

distance de son extrémité inférieure, une paroi radiale horizontale 503.

Cette paroi radiale présente un passage central 504 et des passages ou orifices 505 répartis à sa périphérie. La paroi radiale 503 porte par le dessus un moteur 506 dont l'axe 507 traverse le passage 504 et. est muni, en dessous de cette paroi radiale, d'une roue à aubage de ventilateur 508. Une paroi radiale rapportée 509 est fixée au conteneur 501 et s'étend juste au- dessous des pales 508, cette paroi rapporté présentant un passage d'entrée 509a. En-dessous de cette plaque rapportée 509, la paroi périphérique 502 du conteneur 501 présente des orifices d'entrée 502a. Entre la paroi radiale 503 et la paroi radiale rapportée 509 est prévu un aubage redresseur 510 porté par la plaque rapportée 509 et entourant les pales 508.

L'évaporateur 500 comprend en outre une cartouche 511 dont la forme générale est cylindrique et qui délimite 8 conteneurs verticaux 512 réparties autour d'un passage central 513 dans lequel est engagé le moteur 506. Cette cartouche amovible est engagée par le dessus dans la boîte 501, sa paroi radiale inférieure 514 étant maintenue à distance de la paroi radiale 503 grâce à un appui en saillie 515 prévus sur cette paroi radiale autour du moteur 506, de telle sorte qu'une chambre d'entrée 505a est ménagée en- dessous de la cartouche amovible 511.

La partie périphérique de la cartouche 511 présente des rainures verticales 516 formées entre chaque conteneur 512 et dans la paroi radiale inférieure 514. Chaque conteneur 512 présente au moins un orifice latéral traversant d'entrée 517 relié à une rainure 516 adjacente. Cet orifice latéral traversant 516 est placé à peu près à mi hauteur de chaque boite.

La paroi radiale supérieure 518 de la cartouche 511, dont la périphérie est ajustée dans la boîte 501 présente des passages ou orifices traversants calibrés de sortie 519 qui sont placés au centre des conteneurs 512. La paroi supérieure 518 présente en outre des passages ou orifices traversants calibrés 520 situés respectivement au-dessus des rainures.

L'évaporateur 500 comprend en outre un couvercle intermédiaire amovible 521 placé au-dessus de la cartouche amovible 511. Ce couvercle intermédiaire 521 comprend un disque radial 522 dont la périphérie prend appui sur un épaulement intérieur du bord supérieur de la paroi périphérique 502 du conteneur 501 et qui s'étend au-dessus et à distance de la cartouche 511. Le couvercle intermédiaire 521 comprend en outre une jupe cylindrique 523 en saillie vers le bas à partir du disque 522 et qui s'engage

légèrement dans le passage central 513 de la cartouche amovible, cette jupe présentant des passages 524 débouchant au dessus des cartouches.

Le couvercle intermédiaire amovible 521 délimite ainsi une chambre de mélangeage 521 a au-dessus de la cartouche 511, incluant le passage central 513 obstrué à sa parite inférieure par la paroi radiale 503 et le moteur 506.

Le disque 522 présente en outre, par exemple, deux orifices traversants 525 décentrés débouchant à l'intérieur de la jupe 523.

L'évaporateur 500 comprend également un couvercle supérieur amovible 526 qui enveloppe la partie supérieure de la boîte 501 et qui présente deux orifices 527 susceptibles d'tre amenés en coïncidence avec les orifices 525 du couvercle intermédiaire 521.

Comme le montrent plus précisément les figures 7 et 8, des matières perméables constituées par des rubans 528 enroulés en spirale sont disposées dans les conteneurs 512. Les spires des rubans 528 sont maintenues écartées par exemple par des fils enroulés 529. Les rubans s'étendent sur toute la hauteur des conteneurs 512 et sont imprégnés de substances volatiles.

L'évaporateur 500 est destiné en particulier à reconstituer un parfum à partir de l'évaporation de ses composants élémentaires. Pour réaliser cette opération, on imprègne les rubans 528 contenues dans chacun des conteneurs 512 des composants élémentaires du parfum dont les produits de la masse molaire par leur tension de vapeur, qui représentent la volatilité, sont assez proches. Chacun des conteneurs contient donc des mélanges de composants de plus en plus volatils.

Par exemple, si on considère que l'écart maximal entre les volatilités des espèces contenues dans une boite est de 2, on voit qu'en mettant en oeuvre 8 conteneurs, on couvre au minimum une gamme de volatilités égale à 28, soit 256. Les matières perméables étant imprégnées de composants de parfum, l'air qui passe à faible vitesse dans chacun des conteneurs se charge en les composants qu'il contient.

On voit donc qu'il suffit de régler un débit d'air convenable dans chacune des boites pour faire s'évaporer leur contenu selon un débit en masse proportionnel au débit d'air. En jouant sur les quantités relatives des produits contenus dans chaque conteneur et sur les rapports des débits d'air entre les conteneurs, on peut donc reconstituer n'importe quelle composition de parfum dont les composants élémentaires sont ceux qui sont contenus

dans les boites.

Les débits d'air sortant de chaque boite étant eux-mmes proportionnels à la surface de l'orifice calibré 519 correspondant et à la racine carrée de la différence de pression régnant entre l'intérieur de la rainure 516 et de la chambre de mélangeage 521a, les débits relatifs de chacun des composants sont indépendants du débit d'air total. Lorsque les composants contenus dans les boites sont ceux d'un parfum, on constate que la qualité de celui-ci, son odeur, est constante en fonction du temps puisque celle-ci ne dépend que des quantités relatives des composants élémentaires du parfum.

Comme les évaporateurs décrits en référence aux figures précédentes, l'évaporateur 500 fonctionne de la manière suivante.

Lorsque les pales 508 du ventilateur sont entraînées par le moteur 506, l'air entrant par la partie inférieure du conteneur 501 au travers des passages latéraux 502a est dirigé entre les parois radiales 503 et 509 pour passer via les passages 505 dans la chambre d'entrée 505a. L'air s'engage ensuite dans les canaux verticaux 530 ménagés par les rainures verticales 516 de la cartouche 511 et la paroi cylindrique 502 du conteneur 501. Une partie de l'air pénètre dans les conteneurs 512 au travers des orifices latéraux 517 tandis que l'autre partie passe au travers des orifices traversants calibrés 519. La partie de l'air entrant dans les conteneurs 512 est forcée de passer entre les spires du ruban 528 de substance perméable et ressort des conteneurs par les orifices supérieurs calibrés 519 en étant chargée des vapeurs des composants dont sont imprégnés les rubans 528.

L'air chargé provenant des conteneurs 511 et l'air non chargé provenant des orifices 519 se mélangent lors de leur passage dans la chambre supérieure 521a et le mélange est évacué vers l'extérieur au travers des orifices 525 du couvercle intermédiaire et 527 du couvercle supérieur.

Les orifices calibrés supérieurs de la cartouche 511 sont respectivement ajustés aux substances volatiles contenues dans chacun et les orifices de circulation directe de l'air sont calibrés en fonction des orifices 511 et du débit maximum de matières volatiles souhaité.

En faisant tourner le couvercle supérieur 526, il est possible de régler la section de sortie de l'évaporateur en faisant plus ou moins coïncider les orifices 525 du couvercle intermédiaire 521 et les orifices 527 de ce couvercle supérieur 526.

Lorsque les composants à évaporer contenus dans la cartouche amovible 511 sont épuisés, il suffit d'enlever le couvercle supérieur 526 puis le couvercle intermédiaire 521, d'extraire la cartouche 511, d'installer une nouvelle cartouche 511 à rubans 528 imprégnés et de replacer le couvercle supérieur 526 puis le couvercle intermédiaire 521.

En se reportant à la figure 9, on voit qu'on a représenté une variante de réalisation de l'évaporateur 500 décrit en référence aux figures 5 à 8, dans laquelle cet évaporateur est muni d'un disque annulaire 550 qui est posé à plat sur la face supérieure de la paroi 518 de la cartouche 511. Ce disque 550 présente un passage central engagé avec peu de jeu autour de la jupe 523 du couvercle intermédiaire 521 et présente un diamètre extérieur situé à distance de la paroi cylindrique 502 de la boîte 501 de telle sorte que les orifices 520 de la paroi 518 de la cartouche 511 ne sont pas recouverts.

Le disque 550 présente une languette 551 qui s'étend à plat à partir de sa périphérie et qui traverse une fente 552 ménagée dans la paroi cylindrique 502 de la boîte 501, de telle sorte qu'en agissant sur la languette 551, on peut faire tourner le disque 550 autour de la jupe 523 entre deux positions extrmes dans lesquelles la languette vient en butée contre respectivement les extrémités de la fente 552.

Le disque 550 présente deux séries 553 et 554 de passages traversants 555 et 556 disposés de telle sorte que, lorsqu'il est placé à 1'une des ses positions extrmes, les passages traversants 555 découvrent certains des orifices 519 de la cartouche 511, et, lorsqu'il est placé à son autre position extrme, les passages traversants 556 découvrent les autres orifices 519 de cette cartouche.

L'évaporateur 500 est ainsi adapté pour générer deux substances volatiles. Pour cela, on dispose des composants élémentaires à évaporer dans les conteneurs susceptibles d'tre ouverts par la série 553 de passages traversants 555 du disque 550 différents de ceux disposés dans les conteneurs susceptibles d'tre ouverts par la série 554 de passages traversants 556.

La présente invention ne se limite pas aux exemples ci-dessus décrits. Bien d'autres variantes de réalisation sont possibles sans sortir du cadre défini par les revendications annexées.