Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé et un dispositif permettant d'engager et de dégager l'élément de suspension d'un véhicule du porte-moyeu.

En effet, parmi les différents types de suspensions, certaines présentent un élément de suspension constitué d'un combiné ressort-amortisseur, lié à un porte-moyeu faisant office de pivot par l'intermédiaire du corps de l'amortisseur.

Le porte-moyeu est lui-mme associé à un moyeu sur lequel est montée la roue du véhicule.

Lorsque l'élément de suspension est usé ou endommagé (et plus particulièrement l'amortisseur), il convient de le remplacer.

Selon les procédés connus, cette opération est longue et complexe car elle nécessite le démontage et le remontage d'un certain nombre de pièces, d'accès difficile, et exige parfois l'intervention de plusieurs personnes vues les masses manipulées.

On connaît notamment un procédé demandant la dépose de l'élément de suspension et du porte-moyeu lui-mme, afin de pouvoir extraire le dit élément de suspension, ce qui réclame du temps et beaucoup d'efforts.

D'autres procédés connus prévoient l'utilisation d'outils spécifiques, tels que des tiges de maintien aptes à coopérer avec des boutonnières de l'élément de suspension ou des compresseurs de ressort équipés de coupelles.

Ces coupelles sont conformées en étriers de manière à venir en prise sur le ressort afin de le comprimer pour démonter l'élément de suspension du véhicule.

Ces outils connus, développés spécifiquement, ne sont pas adaptables à tous les types de véhicules, ce qui entraîne une multiplication des outils pour pouvoir couvrir les différentes architectures de suspension. De plus, dans le cas des compresseurs de ressorts à coupelles, l'outil de montage/ démontage reste solidaire de l'élément de suspension lorsque ce dernier est ôté du véhicule, impliquant un effort physique très important pour l'opérateur.

Dans ce contexte, la présente invention pallie les inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé ainsi qu'un dispositif permettant, de façon aisée, de dégager puis engager un élément de suspension dans son pivot en démontant un minimum d'organes périphériques et pour tous types de véhicule.

A cette fin, selon l'invention, le procédé de montage et démontage d'un système de suspension de véhicule comprenant un ressort combiné à un amortisseur apte à tre engagé dans un porte-moyeu, ledit procédé comportant une étape de compression dudit système de suspension, est caractérisé en ce que l'on comprime le système de suspension en agissant directement sur l'amortisseur, afin d'engager ou de dégager le système de suspension du porte-moyeu.

Avantageusement, l'étape de compression comporte une étape de fixation temporaire, directement sur l'amortisseur. En outre, la compression est opérée par rapport à un point d'appui indépendant du système de suspension.

L'invention concerne également un dispositif apte à permettre le montage et le démontage d'un système de suspension de véhicule comprenant un ressort combiné à un amortisseur apte à tre engagé dans un porte- moyeu, ledit. ~dispositif comportant des moyens de compression dudit système de suspension, caractérisé en ce que les moyens de compression sont aptes à agir directement sur l'amortisseur.

Selon une forme avantageuse de réalisation, le dispositif comporte des moyens de fixation temporaire aptes à coopérer avec l'amortisseur, ainsi que des moyens de déplacement relatif des dits moyens de fixation temporaire par rapport à un socle fixe.

De préférence, les moyens de fixation temporaire comprennent des mâchoires conformées de manière à porter directement l'amortisseur, et les moyens de déplacement comportent au moins deux tubes associés de manière télescopique et se déplaçant en translation l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un système vis-écrou.

Avantageusement, les moyens de déplacement sont sensiblement perpendiculaires aux moyens de fixation temporaire.

Selon une forme particulière de réalisation, les moyens de déplacement comportent des moyens de positionnement des dits moyens de déplacement dans une direction sensiblement parallèle à celle de l'amortisseur, les dits moyens de positionnement comprenant une rotule.

En outre, le dispositif comporte des moyens d'immobilisation des moyens de déplacement comportant une bride amovible, apte à coopérer avec la rotule des moyens de positionnement, ainsi que des moyens de blocage de la dite bride comprenant une came.

L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à un exemple de réalisation illustratif mais en aucun cas limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une forme de réalisation du dispositif selon l'invention ; - la figure 2 est une coupe de côté du dispositif selon l'invention ; - les figures 3 à 14 sont des vues en perspective détaillant les différentes étapes du procédé selon l'invention.

Dans toute la description, le terme « proximal » défini un élément se trouvant proche du sol ou de la surface où repose le dispositif selon l'invention, à l'opposé d'un élément défini par le terme « distal ».

En outre, dans le cadre de la présente invention, on entend par système de suspension un élément de suspension comportant un amortisseur associé à un ressort, le dit amortisseur pouvant tre à cartouche, monobloc serti, etc.

La figure 1 représente, en perspective de trois quarts, une forme de réalisation du dispositif^1 selon l'invention, apte à mettre en oeuvre le procédé de l'invention.

Le dispositif 1 comporte, dans sa partie inférieure, un socle 2 présentant sensiblement une forme de « H » vu de dessus auquel est associé, par des moyens décrits ultérieurement, un montant sensiblement vertical 3 perpendiculaire au socle 2. L'extrémité distale 3a du montant 3 est reliée à un bras 4 sensiblement perpendiculaire au dit montant 3 et comprenant des moyens aptes à saisir l'amortisseur.

Le socle 2 est constitué de deux pieds 2a, 2b parallèles entre eux, en forme de tube creux, par exemple métallique, et de section sensiblement quadrangulaire.

Les deux pieds 2a, 2b du socle 2 sont reliés entre eux par une traverse centrale 2c, de forme également tubulaire de section sensiblement quadrangulaire, et disposée transversalement entre les deux pieds 2a, 2b.

Les deux pieds 2a, 2b et la traverse centrale 2c du socle 2 sont liés rigidement entre eux à l'aide de tous moyens connus tels qu'une soudure par exemple.

Sous chacun des deux pieds 2a, 2b et de la traverse centrale 2c du socle 2 est disposé un tapis 21 réalisé dans une matière telle (caoutchouc par exemple) que ledit tapis 21 permet d'assurer une adhérence suffisante au dispositif 1 lorsque ce dernier est disposé sur le sol, ou tout autre support tel qu'un pont élévateur pour véhicules automobiles.

Sur la traverse centrale 2c du socle 2 est disposé le montant 3 constituant des moyens de déplacement permettant de faire varier la hauteur du bras 4 disposé à l'extrémité distale 3a des dits moyens de déplacement 3.

Les moyens de déplacement 3 comportent un tube intérieur 31, creux et sensiblement cylindrique, monté de manière concentrique dans un tube extérieur 32 de forme complémentaire.

Les tubes intérieurs 31 et extérieurs 32 des moyens de déplacement 3 s'étendent selon une direction X, sensiblement perpendiculaire au plan défini par le socle 2.

Le tube extérieur 32 présente, au niveau de son extrémité proximale 32a un filetage extérieur apte à coopérer avec le filetage intérieur d'un écrou de manoeuvre 33 de forme sensiblement cylindrique.

Ledit écrou de manoeuvre 33 est apte à entrer en contact avec une butée à rouleau 34, de forme sensiblement annulaire et d'axe X, permettant de faciliter l'actionnement de l'écrou de manoeuvre 33.

Le tube intérieur 31 présente, sur près de la totalité de sa longueur, des séries de paires de trous 31 a, tes trous d'une paire étant diamétralement opposés afin de pouvoir coopérer avec une goupille 35 traversant le tube intérieur 31.

Ladite goupille 35 permet un réglage grossier des moyens de déplacement 3 et supporte la butée à rouleau 34 ainsi que le tube extérieur 32 auquel est associé l'écrou de manoeuvre 33.

L'extrémité proximale 31b du tube intérieur 31 est solidaire d'une rotule 36 disposée dans un logement 37 de forme sensiblement complémentaire et solidaire lui-mme de ta traverse centrale 2c du socle 2.

Le détail des dispositions relatives du tube intérieur 31, de la rotule 36, du logement 37 ainsi que du pied central 2c sera vu en liaison avec la figure 2.

La traverse centrale 2c du socle 2 supporte également des moyens d'immobilisation 5 permettant de supprimer tous degré de liberté aux moyens de déplacement 3.

A cette fin, tes moyens d'immobilisation comportent une bride 51 montée à rotation sur un palier 52 selon un axe 52a sensiblement parallèle au plan du socle 2.

La bride 51 comporte un alésage 51 a traversé par la rotule 36 ainsi que l'extréni, ité proximale 31 b du tube intérieur 31.

L'extrémité de la bride 51, opposée à celle à laquelle est associé le palier 52, est apte à coopérer avec un étrier 53 en forme de « U ». La dite extrémité de la bride 51 présente en effet des décrochements 51 b aptes à lui permettre de venir s'insérer dans l'évidemment défini par les branches 53a et 53b du « U » défini par l'étrier 53.

Lesdites branches 53a et 53b de l'étrier 53 comportent chacune un trou débouchant apte à recevoir un axe supportant une came 54 traversant les deux branches 53a et 53b de part en part, et associée à une poignée 55.

La description des figures ultérieures montre que le profil de la came 54 permet, en étant actionnée en rotation par la poignée 55, d'agir sur la bride 51 qui agit elle sur ta rotule 36 et permet ainsi d'immobiliser en position les moyens de déplacement 3.

Le bras 4, constituant les moyens de fixation temporaire du dispositif 1, est lié rigidement à l'extrémité distale 3a des moyens de déplacement 3 par tous procédé connu tel que soudure.

Les dits moyens de fixation temporaire 4 comprennent un premier tube 41 creux sensiblement cylindrique et disposé concentriquement à l'intérieur d'un second tube 42 de forme complémentaire, d'axe Y perpendiculaire à l'axe X du montant 3.

Le premier tube 41, mobile à l'intérieur du second tube 42 qui lui est fixé sur le montant 3, comporte, sensiblement au niveau de la jonction du tube extérieur 32 avec le second tube 42, un filetage extérieur apte à coopérer avec le filetage intérieur d'un écrou de serrage 43.

Les dispositions relatives des premier et second tubes 41 et 42, ainsi que de l'écrou de serrage 43, seront vues plus en détail en liaison avec la figure 2.

Le bras 4 présente, à son extrémité distale (éloignée du montant 3), des mâchoires 44 comprenant deux platines de serrage 45 et 46 qui, en position de travail, sont disposées en regard l'une de l'autre.

La première platine de serrage 45, sensiblement plane et de forme quadrangulaire, est associée de manière solidaire à l'extrémité distale du premier tube 41.

La seconde platine de serrage 46, de forme également. sensiblement quadrangulaire, est associée de manière solidaire à l'extrémité distale du second tube 42, opposée à celle où se trouve !'écrou 43.

La dite seconde platine de serrage 46 présente, sur sa face disposée en regard de la première platine de serrage 45, deux éléments en forme de vés 46a et 46b parallèles entre eux. La seconde platine de serrage 46 s'étend sensiblement perpendiculairement au plan défini par les axes X et Y.

La disposition relative des ouvertures des deux vés 46a et 46b est telle que les mâchoires 44 permettent de serrer efficacement une pièce cylindrique d'axe longitudinal sensiblement parallèle à l'axe X, telle qu'un corps d'amortisseur.

Le déplacement relatif du premier tube 41 par rapport au second tube 42, par l'intermédiaire de l'écrou de serrage 43, permet ainsi le déplacement relatif de la première platine 45 par rapport à la seconde platine 46 afin d'ouvrir ou fermer les mâchoires 44.

La figure 2 est une coupe transversale du dispositif 1 de la figure 1.

L'écrou de serrage 43 présente un évidement annulaire 43a dans lequel est apte à venir en butée le second tube 42 grâce à ses dimensions complémentaires.

Ainsi, lorsque l'écrou de serrage 43 est actionné dans le sens horaire par référence au sens positif donné à l'axe Y sur la figure 2, le premier tube 41 se déplace dans le sens de la flèche f, ayant pour effet de rapprocher les mâchoires 44.

D'une manière relativement similaire, lorsque l'écrou de manoeuvre 33, disposé sur le tube extérieur 32 des moyens de déplacement 3, est entraîné en rotation dans le sens anti-horaire par référence au sens positif

donné à l'axe X sur la figure 2, ledit tube extérieur 32 se déplace dans le sens de la flèche g, ayant pour effet de faire monter les moyens de fixation temporaire 4.

Par la suite, les sens horaire et anti-horaire de rotation des écrous de manoeuvre 33 et de serrage 43 sont toujours définis par référence au sens positif donné à l'axe correspondant (X ou Y) sur la figure 2 L'écrou de manoeuvre 33 est en contact contre la butée à rouleau 34, elle- mme en butée sur la goupille 35 introduite dans les trous 31a du tube intérieur 31.

La figure 2 illustre en détails les formes complémentaires de la rotule 36 ainsi que du logement 37 et de la bride 51.

En effet, la bride 51 coopère avec la rotule 36 par l'intermédiaire d'un alésage 51a qui présente une forme complémentaire de celle de la rotule 36, tout comme le logement 37 qui possède une forme sensiblement de cuvette également complémentaire de celle de la rotule 36.

Ainsi, comme évoqué en liaison avec la figure 1, la coopération entre la bride 51, la rotule 36 et le logement 37 permet d'immobiliser dans l'espace les moyens de déplacement 3 et de fixation temporaire 4.

Cette immobilisation est obtenue par l'intermédiaire de moyens de blocage comprenant la came 54 dont le profil est tel que, selon sa position, celle-ci appuie sur la surface distale 51c de la bride 51 de manière à bloquer la rotule 36 entre ladite bride 51 et le logement 37 fixé sur le pied central 2c du socle 2.

Le profil de ladite came 54 peut, par exemple, tre tel qu'une rotation de 180° de la poignée 55 (figure 1) permet de libérer ou de bloquer la rotule 36.

En référence aux figures 3 à 14, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre de la manière suivante : Le cas envisagé ici est celui du changement d'un élément de suspension de type Mac~Pherson sur un véhicule automobile placé par exemple sur un pont élévateur.

Dans un souci de clarté des figures, seul l'élément de suspension est représenté sur les figures 4 à 14.

Une fois le véhicule levé et calé, la roue correspondante à l'élément de suspension à changer est démontée. De la mme manière, tous les organes périphériques devant tre retirés sont déposés ou libérés de leur logement (écrou de fixation de la barre stabilisatrice, câbles et flexibles...).

En outre, la vis de bridage de l'amortisseur sur le pivot constitué par le porte-moyeu (non représentés sur les figures) doit tre dévissée et les lèvres du pivot écartées à l'aide d'un outil ad hoc. L'amortisseur reste ainsi solidaire du pivot par frottements et pourra tre libéré par le dispositif 1 selon l'invention.

En référence à la figure 3, avant de mettre en place le dispositif 1 à côté du véhicule (en l'occurrence sur le pont élévateur), l'écrou de serrage 43 doit tre dévissé (rotation dans le sens anti-horaire) afin d'écarter au maximum les mâchoires 44.

Dans le mme temps, l'écrou de manoeuvre 33 est entraîné en rotation dans le sens horaire jusqu'au maximum de sa course de façon le disposer en bout de course sur le tube extérieur 32.

La rotule 36 est, quant à elle, libérée en actionnant la poignée 55, ce qui a pour effet d'annuler la pression exercée par la bride 51 sur la dite rotule 36. La goupille 35, sur laquelle repose la butée à rouleau 34, est disposée dans la paire de trous 31 a du tube intérieur 31 située le plus proche du socle 2.

En référence à la figure 4, le dispositif 1 est ensuite disposé sur le pont, à proximité du véhicule (moteur ou moyeu).

L'élément de suspension 6 du véhicule comporte un ressort 7 combiné à un amortisseur 8 comprenant un corps 8a et une tige 8b. Le ressort 7 est monté de manière connue sur l'amortisseur 8, entre des coupelles inférieure 9 et supérieure 10. L'élément de suspension 6 est monté de manière connue dans le passage de roue d'un véhicule non représenté sur les différentes figures.

Lors de la mise en place du dispositif 1, les deux éléments en forme de vés 46a et 46b de la seconde platine fixe 46 sont mis en contact avec le corps 8a de l'amortisseur 8, en butée contre la coupelle inférieure 9.

L'écrou de serrage 43 est ensuite actionné dans le sens horaire afin de rapprocher la première platine mobile 45 de la seconde platine 46 de manière à ce que les mâchoires 44 viennent serrer le corps 8a de l'amortisseur 8.

Une fois ce serrage opéré, le socle 2 reposant sur le pont est disposé de la manière la plus stable possible, afin que l'axe X des tubes intérieur 31 et extérieur 32 soit sensiblement parallèle à l'axe Z de l'amortisseur 8 pour éviter les risques de blocage de l'amortisseur 8 dans le pivot lors de la compression.

En référence à la figure 5, la butée à rouleau 34 est ensuite amenée en contact avec l'écrou de manoeuvre 33, la goupille 35 étant disposée dans la paire de trous 31 a la plus proche de la butée à rouleau 34.

II est à noter que, dans le cas où l'écrou de manoeuvre 33 est vissé complètement sur le filetage extérieur du tube extérieur 32, la butée à rouleau 34 est en contact direct sur l'extrémité proximale 32a dudit tube extérieur 32.

La poignée 55 est ensuite pivotée de 180° de manière que la came 54 vienne exercer une pression sur la surface supérieure 51c de la bride 51 afin de bloquer la rotule 36 (figure 6).

En référence à la figure 7, l'écrou de manoeuvre 33, en butée contre la butée à rouleaux 34, est entraîné en rotation dans le sens anti-horaire de manière à faire monter le tube extérieur 32 ainsi que les moyens de fixation temporaire 4 qui lui sont liés. Ce mouvement vers le haut entraîne la compression de l'élément de suspension 6 du fait de la compression de l'amortisseur 8 sur lequel sont serrées les mâchoires 44.

L'écrou de manoeuvre 33 est actionné sur la totalité de sa course afin de pouvoir dégager le pivot dû véhicule du corps 8a de l'amortisseur 8.

Par rapport aux dispositifs et procédés de l'art antérieur, la compression de l'élément de suspension 6 est opérée par rapport à un point d'appui fixe et indépendant du dit système de suspension 6.

Une fois dégagé, ledit pivot est décalé à droite ou à gauche de l'élément de suspension 6 puis, avantageusement, accroché dans le passage de roue du véhicule afin de ne déboîter ni la transmission du différentiel, ni le tripode du joint homocinétique (cas d'un véhicule de type traction avant).

L'écrou de manoeuvre 33 est ensuite entraîné en rotation dans le sens horaire sur la totalité de sa course afin de faire coulisser le tube extérieur mobile 32 vers le bas pour décomprimer l'élément de suspension 6 (figure 8).

En référence à la figure 9, une fois que l'élément de suspension 6 est totalement libre, l'écrou de serrage 43 est dévissé, afin d'écarter les mâchoires 44 du corps 8a de l'amortisseur 8.

L'élément de suspension 6 est ainsi maintenu sur le véhicule uniquement par son extrémité supérieure 6a, associée à la carrosserie. Ledit élément de suspension 6 est alors désolidarisé de la carrosserie et les parties défectueuses sont remplacées (ressort, amortisseur,...).

Comme le montre la figure 10, le nouvel élément de suspension 11 (comportant, dans notre exemple, un nouvel amortisseur 12) est ensuite solidarisé à la carrosserie du véhicule par l'intermédiaire de son extrémité supérieure 11a, de manière connue.

Comme lors de l'étape décrite à la figure 4, l'écrou de serrage 43 est ensuite entraîné en rotation dans le sens horaire afin de serrer les

mâchoires 44 sur le corps 12a de l'amortisseur 12 du nouvel élément de suspension 11.

Le nouvel amortisseur 12 est ensuite comprimé en actionnant l'écrou de manoeuvre 33 dans le sens anti-horaire (figure 11), ce qui entraîne le déplacement vers le haut du tube extérieur mobile 32 et provoque la compression du nouvel élément de suspension 11.

Une fois l'amortisseur 12 comprimé, le pivot du véhicule est décroché du passage de roue pour tre engagé sur le corps 12a de l'amortisseur 12.

Ledit corps 12a de l'amortisseur 12 comporte une butée et des détrompeurs (non représentés) afin de positionner correctement le pivot sur ledit corps 12a.

En référence à la figure 12, une fois le corps 12a de l'amortisseur 12 engagé dans le pivot du véhicule, l'écrou de manoeuvre 33 est actionné dans le sens horaire afin de décomprimer totalement le nouvel élément de suspension 11. Si nécessaire, le pivot est repoussé complètement vers le haut sur le corps 12a de l'amortisseur 12 jusqu'à venir en butée.

L'écrou de serrage 43 est ensuite actionné dans le sens anti-horaire au maximum de sa course, afin de desserrer les mâchoires 44 du corps 12a de l'amortisseur 12 du nouvel élément de suspension 11 (figure 13).

En référence à la figure 14, la poignée de blocage 55 peut alors tre pivotée de 180° afin de supprimer la pression exercée par la bride 51 sur la rotule 36, et ainsi redonner des degrés de liberté aux moyens de déplacement 3 et de fixation temporaire 4 pour retirer le dispositif 1 du pont élévateur.

Enfin, la vis de bridage du pivot est remise en place afin de solidariser le pivot sur le corps 12a de l'amortisseur 12 ainsi que les différents organes périphériques tels que l'écrou de fixation de la barre stabilisatrice ainsi que les différents câbles et flexibles.

Ainsi, grâce au procédé et au dispositif de l'invention, la dépose ainsi que la pose d'un système de suspension de véhicule se révèle tre aisée, rapide, et ce pour tout type de véhicule connu puisque ledit dispositif 1 est adaptable à-chaque type de véhicule. L'invention s'applique particulièrement bien, par exemple, au système de suspension de type Mac Pherson.