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Title:
METHOD AND DEVICE FOR SCRAMBLING AND DESCRAMBLING COMPOSITE VIDEO SIGNALS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1991/007849
Kind Code:
A1
Abstract:
In order to scramble in a most efficient way prepayment television programs, the emitter (1) sends both access messages and authorization messages, all crypted and corresponding to a control word periodically charged into a pseudo-random generator (6). In each receiver, the decoder is provided with a control unit (22) which processes the various messages and sends them to a security processor (23) which provides a control word to a pseudo-random generator (24) controlling the descrambling (14).

Inventors:
DANIEL PATRICK (FR)
GUILLON JEAN-CLAUDE (FR)
RENARD FRANCIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1989/000579
Publication Date:
May 30, 1991
Filing Date:
November 08, 1989
Export Citation:
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Assignee:
EUROP DE RECH ELECTRONIQUES A (FR)
International Classes:
H04N7/167; (IPC1-7): H04N7/167
Domestic Patent References:
WO1985000491A11985-01-31
WO1983001881A11983-05-26
Foreign References:
FR2320676A11977-03-04
US4292650A1981-09-29
EP0127381A11984-12-05
FR2583946A11986-12-26
FR2631193A11989-11-10
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé d'embrouillage et de désembrouillage de signaux vidéo composites, l'embrouillage se faisant par permutation de ligne et étant commandé par une séquence pseudoaléatoire, le désembrouillage étant commandé par une séquence pseudo aléatoire identique à et synchronisée avec celle d'embrouillage, la séquence pseudoaléatoire d'embrouillage dépendant d'un mot de commande (CW) dont la valeur encryptée est incorporée au signal vidéo composite, caractérisé par le fait que l'on inclut dans les lignes inutilisées d'au moins une 10 partie des images émises des paquets de données encryptées correspondant au mot de commande, ces données étant des messages d'autorisation (EMM) spécifiques à chaque utilisateur, et des messages d'accès (ECM) communs à tous les utilisateurs.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par ^ le fait que les messages d'accès comportent des messages d'accès courants (ECM ) et des messages d'accès immédiatement consécutifs aux messages courants (ECM + 1 ) .
3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on compte le nombre de trames 0 émises (FCNT) et que l'on charge dans le générateur pseudoaléatoire un nouveau mot de commande à chaque fois que ce nombre atteint une valeur déterminée.
4. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que dans chaque paquet de données les 5 données sont entrelacées .
5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'un des paquet de données complet est inclus à chaque image.
6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, 0 caractérisé par le fait que les différents paquets de données comportent une partie d'identification (A5,E.
7. ou 99) , une partie donnant la date courante, et une partie contenant la valeur cryptée du message correspondant.
8. 7 Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque paquet de messages d'autorisation comporte au moins une adresse particulière d'un décodeur (UA) .
9. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque paquet de message d'accès comporte en outre une partie donnant la valeur (FCNT) courante du nombre de trames émises depuis le dernier chargement du mot de commande dans le générateur pseudo aléatoire d'émission.
10. Dispositif d'embrouillage et de désembrouillage de signaux vidéo composites, pour un système de transmission d'images comportant un émetteur et des récepteurs, la partie embrouillage du dispositif comportant, dans l'émetteur, un circuit numérique d'embrouillage (4) relié à un générateur de séquences pseudoaléatoires (6) commandé par une unité de commande (5) , et la partie désembrouillage comportant dans chaque récepteur un décodeur comprenant un circuit numérique de désembrouillage (14) relié à un générateur de séquences pseudoaléatoires (24) commandé par une unité de commande (22) , caractérisé par le fait que l'unité de commande de l'émetteur comporte des moyens produisant des messages d'autorisation (EMM) cryptés spécifiques à chaque décodeur, ces moyens étant reliés à la voie d'émission (7) de l'émetteur, et par le fait que l'unité de commande de chaque décodeur est reliée à un processeur de sécurité (23) auquel elle transmet les valeurs cryptées des messages d'autorisation et des messages d'accès (ECM) .
11. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'unité de commande de chaque récepteur reçoit des impulsions de synchronisation de trame, et qu'elle comporte un compteur en roue libre synchronisable par ces impulsions. ΕUfLLE DE REMPLACEMENT.
Description:
PROCÈDE D'EMBROUILLAGE ET DE

DESEMBROUILLAGE DE SIGNAUX VIDEO

COMPOSITES, ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE.

La présente invention se rapporte à un procédé d'embrouillage et de désembrouillage de signaux vidéo composites, et dispositif de mise en oeuvre.

Les procédés actuellement mis en oeuvre pour embrouiller des signaux vidéo, en particulier dans le domaine de la télévision à péage, ont pour particularité de transmettre d'une part des messages d'accès, valables pour tous les récepteurs, simultanément avec les signaux vidéo, et d'autre part de transmettre périodiquement des messages d'autorisation

10 spécifiques à chaque récepteur par une voie différente, par exemple par le poste ou par voie téléphonique. Du fait de leur mode de transmission, la périodicité de transmission de ces messages d'autorisation ne peut être que relativement grande, par exemple d'un mois. Une période aussi longue peut être i 5 facilement mise à profit par des "pirates" qui disposent ainsi de suffisamment de temps pour retrouver la clé d'embrouillage et pour en profiter.

La présente invention a pour objet un procédé d'embrouillage et de désembrouillage de signaux de vidéo 0 composite permettant de modifier la clé d'embrouillage selon une période suffisamment courte pour exclure pratiquement toute possibilité de la retrouver entre deux changements consécutifs.

La présente invention a également pour objet un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé . ,5 Le procédé conforme à l'invention consiste à inclure dans les lignes inutilisées d'au moins une partie des images émises des paquets de données correspondant aux messages d'autorisation et aux messages d'accès .

Selon un aspect avantageux de l'invention, les paquets 0

de données comportent également des messages d'accès immédiatement consécutifs à ceux en cours, utilisés lors de la mise en route du désembrouilleur.

De façon avantageuse, on inclut un paquet de données au début de chaque image complète.

Selon un mode de réalisation de l'invention, on inclut, au début de chaque image pour chaque période d'au moins une dizaine d'images consécutives, au moins un message d'accès pour la période en cours, au moins un message d'accès pour la période immédiatement consécutive, et pour chacune de toutes les autres images, un message d'autorisation.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris comme exemple non limitatif, illustré par le dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est un bloc -diagramme simplifié d'un émetteur de programmes de télévision à péage embrouillés selon le procédé de l'invention et d'un des récepteurs recevant ces programmes et comportant un dispositif de désembrouillage correspondant , - la figure 2 est un chronogramme de signaux montrant la disposition des différentes données nécessaires au désembrouillage par rapport à certaines des premières lignes des images émises par l'émetteur de la figure 1,

- la figure 3 est un chronogramme montrant la structure des paquets de données émis par l'émetteur de la figure 1 sur une période de 20 secondes , et

- la figure 4 est un chronogramme de signaux produits pendant une image complète envoyée par l'émetteur de la figure 1. Le système de diffusion de programmes de télévision à péage décrit ci-dessous se rapporte à un standard de diffusion européen à 25 images complètes par seconde, mais il est bien entendu qu'il peut s'appliquer à tout autre standard en y apportant des modifications évidentes pour l'homme du métier. Par ailleurs, il est bien entendu que les émissions peuvent

n'être embrouillées que pour certains programmes et être diffusées en clair pour les autres programmes.

L'émetteur et le récepteur de télévision 1 ne sont décrits que succinctement ci-dessous, car la plupart de leurs circuits sont bien connus en soi. Seuls font partie de l'invention, dans l'émetteur les circuits de production de paquets de messages d'autorisation et d'accès, et les circuits d'insertion de ces paquets de données dans certaines des lignes des images à embrouiller, et dans le récepteur les circuits de désembrouillage .

L'émetteur 1 comporte une source d'images fournissant des signaux en vidéo composite. Sa sortie est reliée par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique -numérique 3 à un circuit intermédiaire embrouilleur de vidéo 4 de type connu en soi. Ce circuit 4 est commandé par une unité de commande 5 via un générateur de séquences pseudo-aléatoires 6, et il envole à cette unité centrale des signaux de synchronisation correspondant aux signaux vidéo. Le circuit 4 est relié via un convertisseur numérique -analogique 7 à un émetteur de puissance 8 dont l'antenne d'émission est référencée 9.

Sur la figure 1, on a représenté le bloc -diagramme de l'un des récepteurs de télévision pouvant recevoir les émissions de l'émetteur 1 et muni de circuits de désembrouillage conformes à l'invention. Ce récepteur est référencé 10. Le récepteur 10 comporte une antenne de réception 11 reliée à un syntoniseur

("tuner" en anglais) 12 suivi d'un convertisseur analogique-numérique 13, d'un circuit numérique désembrouilleur vidéo 14, et d'un convertisseur numérique-analogique 15 à la sortie 16 duquel on recueuille les signaux vidéo désembrouillés . La sortie du circuit 12 est également reliée, via un amplificateur 17, un filtre 18 et un détecteur de valeur de crête 19, à l'entrée série d'un registre à décalage 20. Les sorties parallèles du registre 20 sont reliées, via un registre -tampon 21, aux entrées de données d'un calculateur à microprocesseur 22, par exemple un microprocesseur de type

EF6805.

Le calculateur 22 est relié bi-directionnellement à un processeur de sécurité, par exemple un processeur de type 1821 tel qu'utilisé dans les "cartes à puce" (carte à microprocesseur connue également sous l'appellation de "smart card") et les cartes de crédit bancaire. Le calculateur 22 est également relié à un générateur de séquences pseudo-aléatoires 24, lui-même relié au circuit 14.

Dans l'émetteur 1, les signaux vidéo issus de la source 2 et numérisés par le convertisseur 3 sont embrouillés dans le circuit 14 sous la commande de séquences de signaux pseudo-aléatoires produites par le générateur 6. Chacun des nombres binaires successifs d'une séquence apparaissant en synchronisme avec les lignes successives du signal vidéo, détermine un point de coupure dans la ligne correspondante, ce point de coupure pouvant être situé à n'importe quel endroit de la ligne. L'embrσuillage consiste à permuter les parties de la ligne situées de part et d'autre de ce point de coupure. Ce procédé d'embrouillage, dit "par permutation de ligne" étant bien connu en soi, ne sera pas décrit plus en détail.

Les séquences du générateur pseudo-aléatoire 6 ont un cycle relativement long (par exemple 20 secondes) et sont commandées par l'unité de commande 5 en fonction d'un message d'accès au programme, appelé ici ECM (de "Entitlement Checking Message") , commun à tous les récepteurs, et en fonction d'un message d'autorisation, appelé ici EMM (de "Entitlement Management Message") , spécifique à chaque récepteur. Dans les systèmes connus de télévision à péage, les messages d'autorisation sont communiqués aux abonnés par poste, par modem, ou par toute autre voie de télécommunication. Les messages d'accès ne peuvent donc être modifiés qu'à des intervalles de temps relativement longs (quelques semaines en général) , ce qui permet à des "pirates" de les retrouver (on estime que ces messages peuvent être retrouvés en 1 à 2 jours) , bien avant leur modification suivante.

Selon la présente invention, l'émetteur 1 inclut dans la vidéo composite (à l'entrée du convertisseur 7) des messages d'accès et des messages d'autorisation . De façon avantageuse, il inclut également dans cette vidéo composite en même temps le message d'accès courant (ECM ) et le suivant (ECM + 1 ) . Le message courant sert à déchiffrer le signal vidéo à l'allumage du décodeur, et le suivant à synchroniser le décodeur, grâce à la valeur du compteur de trame qui, lorsqu'elle s'incrémente d'une unité en passant de sa valeur maximale (255 dans le cas présent) à zéro, commande le chargement du mot de contrôle (CW) dans le générateur pseudo-aléatoire, de la façon décrite ci-dessous.

Du fait que les messages d'accès et d'autorisation sont transmis avec la vidéo composite, et que les messages d'accès peuvent être modifiés à de courts intervalles de temps

(par exemple toutes les 20 secondes) , il est pratiquement impossible de "pirater" le décodeur.

Dans l'émetteur 1, l'unité centrale 5 assure, entre autres, une fonction de compteur de trames (FCNT) . Ce compteur est incrémenté d'une unité toutes les deux trames, c'est-à-dire à chaque image complète (toutes les 80 ms pour un standard à 50 Hz à trames entrelacées) , grâce aux tops d'images du signal vidéo envoyés par le circuit 4. Dans le cas présent, ce compteur a un état maximal de comptage égal à 255 (compteur à 8 bits) . Après avoir atteint cet état maximal, le compteur repasse à zéro, et ce passage à zéro commande l'envoi au générateur pseudo-aléatoire 6 d'un mot de commande (CW, de

"Control Word") dont la version encryptée est ledit message d'accès. Ce mot de commande peut avoir par exemple une longueur de 60 bits, et il est choisi aléatoirement. Ce mot de commande détermine un nouveau cycle du générateur 6.

Par ailleurs, l'unité de commande 5 envoie au circuit 7 à des instants déterminés les informations suivantes : l'état du compteur (FCNT) , des messages d'autorisation, le message d'accès en cours et le suivant, et la date courante . L'unité

ACE EN

centrale envoie ces informations pendant l'émission de lignes non utilisées par l'image. Selon le standard CETT à 625 lignes, il existe des lignes inutilisées par l'image visible avant la 23ème ligne. Dans le présent exemple, on utilise pour le codage quatre de ces lignes non prises par l'image, par exemple les lignes 17 à 20, comme représenté en figure 2. A chacune de ces lignes, pendant la durée utile de la ligne, l'unité centrale envoie sept octets de données de codage, soit 56 bits par ligne et 28 octets pour ces quatre lignes. Les zéros binaires correspondent au niveau du noir, et les "1" au niveau du blanc.

Ainsi au début de chaque image complète (toutes les 80 ms dans l'exemple précité) , un paquet de données (de 28 octets) est incorporé au signal vidéo composite émis par l'émetteur 1.

Trois sortes différentes de paquets de données sont émises : EMM, ECM et ECM ^ . . Un exemple de structure de

' n n+1 ^ chacun de ces types de paquets a été représenté en figure 2. Avantageusement, ces paquets de données sont codés par exemple en code de Hamming, de façon à être mieux immunisés contre les parasites de transmission. Selon une variante de l'invention, les différents octets de chaque paquet peuvent être entrelacés au sein de ce paquet pour améliorer l'immunité aux parasites . Bien entendu, ils sont tout d'abord désentrelacés en correspondance dans chaque décodeur.

Dans le chronogramme de la figure 2, les différents paquets comportent un en-tête d'identification. Cet en-tête, d'une longueur de deux octets, a, par exemple, la valeur (en hexadécimal) A5,E7 et 99 respectivement pour les paquets EMM,

ECM n et ECM n+i Λ .

Les paquets de données EMM comportent ensuite six octets UA de codage d'adresse d'un décodeur particulier, ce qui permet de coder 2 24 décodeurs différents, puis quatre octets de codage de la date courante, les 16 octets restants étant disponibles pour coder la valeur (encryptée) du message d'autorisation.

Le codage des paquets ECM est de même forme que

celui des paquets ECM . . Après les deux octets d'en-tête, il comporte deux octets donnant la valeur de FCNT. Les trois derniers octets de la première ligne et le premier de la ligne suivante sont inutilisés dans le cas présent. Ensuite quatre -5 octets sont réservés à la date courante, et les 16 derniers octets sont disponibles pour coder la valeur (encryptée) du message d'accès, courant ou suivant.

On a représenté en figure 3, sur la première ligne, un cycle de comptage du compteur de trames FCNT de 0 à 255, 0 c'est-à-dire pour une période de temps de 20 secondes . Pendant ce temps, l'unité centrale 5 produit continuellement les valeurs de ECM et ECM + . au rythme de seize valeurs de chaque pour ladite période de 20 secondes . Donc, pendant cette période de 20s, 480 valeurs, au maximum, de EMM sont produites. -5 Dans l'exemple de réalisation représenté, l'unité centrale envoie en multiplex à l'entrée du circuit 7 les séquences suivantes : l .ECM , 15. EMM, l. ECM + - , 15. EMM, 1ECM , . . . etc. Ainsi, à chaque période de 20 secondes (pendant les états 0 à 255 de FCNT) , l'unité centrale incorpore au signal 0 vidéo composite au total : 16. ECM , 16ECM + . et 480EMM. A un tel rythme, un peu plus de 2 millions d'EMM différents sont émis par l'émetteur 1 en 24 heures.

Dans chaque récepteur, tel que le récepteur 10 représenté en figure 1, le signal composite recueilli à la 5 sortie du circuit 12 est amplifié, filtré, démodulé (en 17, 18 et 19 respectivement) et les octets successifs de données ainsi démodulés sont transmis à l'unité centrale via le tampon 21. Le remplissage du registre à décalage 20 se fait au rythme des signaux d'horloge (CK) produits par l'unité centrale 22. Bien entendu, les données arrivant à l'unité centrale

22 depuis le registre 21 sont : EMM, ECM et ECM +1 > Lorsque l'unité centrale 22 reconnaît des paquets ECM ou ECM . (d'après leur en-tête E7 ou 99) , elle en extrait la valeur FCNT qui lui sert à corriger, le cas échéant, l'état de comptage de son compteur de trames (sou -programmes de cette unité

FÉUΓLLΞ DΞ REΓ/»PI-VCEΓ.CEMT

centrale) . L'unité centrale 22 utilise une roue libre pour produire FCNT et la verrouille sur les octets 3 et 4 de la ligne 17 donnant la valeur courante vraie de FCNT, qui est avantageusement codée en code de Hamming. Comme représenté en figure 4, l'état zéro du compteur de trames (qui revient toutes les 40 ms) détermine les phases de traitement des paquets par l'unité centrale et de chargement du générateur pseudo-aléatoire. Les fenêtres actives du générateur pseudo-aléatoire se produisent pendant les lignes utiles de l'image, c'est-à-dire, pour un standard CEPT à 625 lignes, des lignes 23 à 310 et 336 à 623 (pour les 1ère et 2ème trames respectivement de chaque image) . L'unité centrale 22 produit au moment de chaque passage à zéro de FCNT une boucle d'attente d'une durée d'environ 20 lignes pour être en mesure de recevoir les paquets de données qu'elle reçoit à partir de la ligne 17. La fenêtre de réception de données s'étend de la ligne 17 à la ligne 21. Au-delà de cette fenêtre et à peu près jusqu'au prochain zéro de FCNT, l'unité centrale se consacre à traiter les paquets de données. L'unité centrale envoie, après les avoir reconnues, les valeurs encryptées de EMM et ECM , ECM +1 , au processeur 23 qui les traite de façon connue en soi. Le processeur 23 élabore à partir de ces valeurs encryptées le mot de commande CW (non encrypté) qu'il envoie à l'unité de commande 22, et celle-ci le charge au passage à zéro de FCNT dans le générateur pseudo-aléatoire 24. Ainsi, ce générateur 24 est synchronisé avec le générateur 6 de l'émetteur. Chaque valeur de la séquence pseudo-aléatoire fournie par le générateur 24 pour chaque ligne de l'image donne la valeur correspondante du point de coupure de cette ligne, qui est, bien entendu, le même que celui déterminé par le générateur 6 pour la même ligne.

Du fait que l'émetteur envoie fréquemment . (toutes les

20 secondes) un grand nombre de valeurs de ECM et ECM _,

(16 de chaque pour l'exemple décrit) , le décodeur peut être à même de décrypter très rapidement le signal reçu (en moins de

3s environ).

FEUILLE DE REÏWSPLACE&ÏΞNT