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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND DEVICE FOR SUPERVISING THE TREATMENT OF A CROP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/081998
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for supervising the treatment of a crop combining a field record, plant, disease or insect models, and active products together, and comprises, at least once, the following steps: - a step of determining the risk of disease to which the crop is exposed on the basis of the results of a disease or insect model combined with the plant model, - a step of determining the protection level of the crop according to the latest treatment applied on the basis of results of an active product model combined with the field record and the plant model, - a step of defining the next recommended treatment on the basis of variations in the crop and the disease and/or insect models since the last treatment performed, and – a step of displaying the next recommended treatment.

Inventors:
JALLAS ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/050062
Publication Date:
July 22, 2010
Filing Date:
January 15, 2010
Export Citation:
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Assignee:
ITK (FR)
JALLAS ERIC (FR)
International Classes:
A01G7/00
Domestic Patent References:
WO2002096189A22002-12-05
WO2002096189A22002-12-05
Foreign References:
US7412303B12008-08-12
US6505146B12003-01-07
US5208855A1993-05-04
US5751576A1998-05-12
US4993634A1991-02-19
Other References:
See also references of EP 2387302A1
Attorney, Agent or Firm:
FOURCADE, EMMANUELLE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de supervision de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il associe un carnet de plaine, des modèles plante, maladie ou insecte, et produits actifs couplés entre eux, et comporte, au moins une fois, les étapes suivantes :

- une étape de détermination du risque de maladie auquel est exposée la culture, d'après les résultats d'un modèle maladie ou insecte couplé au modèle plante,

- une étape de détermination du niveau de protection de la culture en fonction du dernier traitement appliqué, d'après les résultats d'un modèle produits actifs couplé au carnet de plaine et au modèle plante,

- une étape de détermination du prochain traitement préconisé, en fonction de l'évolution modélisée de la culture et de la maladie et/ou de l'insecte depuis le dernier traitement réalisé et

- une étape d'affichage du prochain traitement préconisé.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'étape de détermination du prochain traitement préconisé comporte une étape de sélection, par un utilisateur, d'un type de produit actif à appliquer.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction des produits actifs déjà employés sur la culture.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction de la pression parasitaire.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination de décalage de date de stades par lecture de valeurs issues d'observations de terrain, par lecture de valeurs issues de capteurs ou par interrogation d'un modèle informatique distant.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de détermination du prochain traitement préconisé est effectuée, à distance, sur un site accessible sur Internet.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'affichage de stades d'un cycle d'une culture et au moins une fois, les étapes suivantes : o une étape de sélection d'un type de produit actif, o une étape de sélection d'une date de première application dudit produit actif en regard d'un dit stade et, o une étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action dudit produit actif sur ladite culture, en regard d'au moins un dit stade, à la même échelle de temps que celle d'affichage desdits stade, et une étape de mémorisation de chaque type de produit actif et de chaque date sélectionnée.

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'affichage des stades de cycles d'une culture, on affiche les stades en regard des dates calendaires habituelles de ces stades.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination de décalage de date de stades par lecture de valeurs issues d'observations de terrain, par lecture de valeurs issues de capteurs ou par interrogation d'un modèle informatique distant. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que, si, au cours de l'étape de sélection d'au moins une date calendaire de début d'application dudit produit actif, on sélectionne deux dates calendaires séparées d'un intervalle proche de la durée de persistance du premier produit appliqué, lors de l'étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action, on met automatiquement bout à bout les durées de persistance correspondantes.

1 1. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une étape de sélection d'un nom de produit actif et, au cours de l'étape d'affichage automatique de durée de persistance d'action, ledit nom de produit actif est affiché de manière superposée ou juxtaposée à la durée de persistance d'action. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 1 1 , caractérisé en ce que, au cours de l'étape de sélection d'au moins une date calendaire de début d'application dudit produit actif, on met en œuvre un dispositif de pointage commandant l'affichage d'un curseur, une ligne mobile reliant ladite position du point à une ligne de stades d'un cycle d'une culture et une ligne de dates calendaires, selon une projection orthogonale. 13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en ce que si, au cours d'étapes successives de sélection, on sélectionne au moins deux produits actifs dont les périodes d'action se chevauchent, on effectue un contrôle de compatibilité entre lesdits produits actifs. 14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisé en ce que si, au cours d'étapes successives de sélection d'au moins deux produits actifs, on sélectionne des dates calendaires proches, au cours de l'étape d'affichage automatique, on regroupe ces dates d'application.

15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisé en ce que, au cours de l'étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action, si ledit stade de cycle de culture sélectionné n'est pas achevé à la fin de la durée de persistance d'action, on affiche automatiquement un traitement supplémentaire du même produit actif à la fin de la durée de persistance.

16. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de détermination du prochain traitement préconisé, un utilisateur sélectionne un type de produit actif à appliquer, ledit prochain traitement préconisé étant fonction des produits actifs déjà employés sur la culture et/ou fonction de la pression parasitaire. 17. Dispositif de supervision de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il associe un carnet de plaine, des modèles plante, maladie ou insecte, et produits actifs couplés entre eux, et comporte :

- des moyens de détermination du risque de maladie auquel est exposée la culture, d'après les résultats d'un modèle maladie ou insecte couplé au modèle plante,

- des moyens de détermination du niveau de protection de la culture en fonction du dernier traitement appliqué, d'après les résultats d'un modèle produits actifs couplé au carnet de plaine et au modèle plante,

- des moyens de détermination du prochain traitement préconisé, en fonction de l'évolution modélisée de la culture et de la maladie et/ou de l'insecte depuis le dernier traitement réalisé et

- des moyens d'affichage du prochain traitement préconisé.

Description:
PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE SUPERVISION DE TRAITEMENT D'UNE CULTURE

La présente invention concerne un procédé et un dispositif de supervision de traitement d'une culture. Elle s'applique, en particulier à la préconisation faite à un agriculteur pour l'irrigation des cultures et/ou leur traitement, par exemple, par des engrais et/ou des produits phytosanitaires. L'agriculture « raisonnée » est un mode de culture dans lequel on cherche à obtenir le meilleur compromis possible entre productivité agricole et préservation de l'environnement.

Un des objectifs majeurs de l'agriculture raisonnée est d'ajuster la quantité de ses intrants (irrigation, engrais, et produits phytosanitaires) en fonction des besoins réels de la culture. Elle se distingue ainsi de l'agriculture intensive, où ces intrants sont utilisés de façon peu différenciée, à des niveaux déterminés empiriquement et régionalement comme étant suffisants (mais souvent non nécessaires) pour obtenir le rendement maximal possible.

Au sein d'une même exploitation agricole, et pour une même espèce cultivée, les besoins réels peuvent varier considérablement d'une parcelle à l'autre, et d'une année à l'autre. L'agriculture raisonnée suppose donc théoriquement des moyens permettant d'évaluer ces besoins parcelle par parcelle, et en temps réel tout au long de la campagne agricole.

Dans la plupart des cas, plusieurs traitements ou apports d'un même intrant doivent être réalisés dans le courant de la campagne. L'agriculture raisonnée est donc, normalement, un processus itératif où l'on doit tenir compte des apports précédemment réalisés pour savoir s'il faut en réaliser un nouveau, et si oui à quelle date et avec quelle quantité d'intrant.

Pour la mise en œuvre de l'agriculture « raisonnée », les modèles agroclimatiques sont, théoriquement, un des principaux outils. Il s'agit d'algorithmes basés sur la connaissance écophysiologique des cultures et de leurs ravageurs, qui permettent de calculer, à partir d'une description de la culture, du sol de la parcelle et de variables climatiques :

- le potentiel de rendement de la culture,

- ses besoins en eau et en éléments fertilisants (et donc de raisonner l'irrigation et la fertilisation) et

- le risque de développement de ses principales maladies et ravageurs animaux (et donc de raisonner les traitements phytosanitaires).

A l'heure actuelle, les modèles agroclimatiques sont essentiellement utilisés dans deux contextes : - l'utilisation par des conseillers agricoles (privés, membres d'organisations professionnelles agricoles, ou de services publics). Comme ces conseillers suivent un grand nombre d'exploitations, ils ne peuvent généralement pas appliquer ces modèles à l'ensemble des parcelles agricoles de la région où ils travaillent. Ils se contentent donc de réaliser des simulations sur des parcelles-types représentatives des principales catégories de parcelle existant dans la région, et de diffuser les résultats de ces simulations à leurs adhérents ou clients. Ceux-ci doivent alors identifier par eux-mêmes la parcelle type la plus proche de chacune de leur parcelle, ce qui est une source d'erreur et d'approximations préjudiciables. De plus, dans ce cadre de fonctionnement, il est impossible de tenir compte des intrants déjà appliqués par l'agriculteur sur la parcelle. Ce mode de fonctionnement permet donc de déterminer (au prix d'approximations hasardeuses), à quelle date on doit pratiquer le premier apport d'une catégorie d'intrant, mais pas de préciser si d'autres apports ou traitements seront nécessaires par la suite.

- l'intégration de modèles (le plus souvent modèles de maladies ou de ravageurs) dans les logiciels des stations météo vendues aux agriculteurs. Dans ce cas, le modèle fonctionne bien avec des données météorologiques issues précisément de l'exploitation agricole, mais il fonctionne sans prise en compte des facteurs parcellaires, et se borne donc à calculer un risque météorologique moyen pour l'exploitation.

Il faut noter que, dans les deux cas, ces modes de fonctionnement dénaturent fortement l'usage pour lequel ces modèles avaient été conçus : en effet, les scientifiques qui les avaient créés à l'origine les ont validés à l'échelle parcellaire. On perd ainsi beaucoup de la précision de ces modèles, et donc de leur efficacité potentielle pour la préservation de l'environnement.

Parallèlement à ces modèles agroclimatiques, les agriculteurs utilisent des logiciels ou services Web qui comprennent un « carnet de plaine » dans lequel ils enregistrent les principales caractéristiques de leurs cultures et toutes leurs interventions sure ces cultures. Ces carnets de plaine contiennent la majeure partie des informations utilisées par les modèles agroclimatiques, mais ces informations ne sont pas utilisées faute de couplage entre ces carnets de plaine et des modèles.

On connaît le document WO 02/096189 qui décrit un système de surveillance automatisé de cultures. Cependant, ce système n'effectue des préconisations autonomes que pour l'irrigation. Dans tous les autres domaines de traitement (fertilisation et protection), il ne peut afficher que des préconisations issues de modèles externes, sans détermination de la durée ni du niveau de protection de la culture.

La présente invention vise aussi à remédier à ces inconvénients.

A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé d'aide à la préconisation de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il associe un carnet de plaine, des modèles plante, maladie ou insecte, et produits actifs couplés entre eux, et comporte, au moins une fois, les étapes suivantes : - une étape de détermination du risque de maladie auquel est exposée la culture, d'après les résultats d'un modèle maladie ou insecte couplé au modèle plante,

- une étape de détermination du niveau de protection de la culture en fonction du dernier traitement appliqué, d'après les résultats d'un modèle produits actifs couplé au carnet de plaine et au modèle plante,

- une étape de détermination du prochain traitement préconisé, en fonction de l'évolution modélisée de la culture et de la maladie ou de l'insecte depuis le dernier traitement réalisé et

- une étape d'affichage du prochain traitement préconisé. On note que, du fait que l'évolution de la culture mise en œuvre est modélisée, il n'est pas indispensable d'effectuer des mesures sur le terrain pour obtenir les préconisations.

Grâce à ces dispositions, on prend en compte la croissance modélisée de la plante depuis le dernier traitement appliqué pour déterminer la préconisation, ce qui assure une préconisation plus précise. La préconisation n'est, ainsi, pas définie par des dates calendaires mais par le stade de développement modélisés de la culture pendant lequel le produit actif préconisé peut être employé. La date effective d'emploi d'un produit actif peut donc varier d'une année à l'autre, selon que la culture est plus ou moins précoce.

Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé comporte une étape de sélection, par un utilisateur, d'un type de produit actif à appliquer.

La présente invention donne ainsi un outil d'aide à la décision qui permet, à un agriculteur ou à conseiller agricole, de réaliser des simulations à l'aide de modèles agroclimatiques, sur l'ensemble des parcelles de l'exploitation. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction des produits actifs déjà employés sur la culture.

Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction de la pression parasitaire. On évite ainsi de traiter si le risque d'infection et/ou d'attaque est nul.

Selon des caractéristiques particulières, le procédé objet de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus, comporte une étape de détermination de décalage de date de stades par lecture de valeurs issues d'observations de terrain, par lecture de valeurs issues de capteurs ou par interrogation d'un modèle informatique distant. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé est effectuée, à distance, sur un site accessible sur Internet.

Ainsi, le service mettant en œuvre la présente invention est préférentiellement entièrement accessible par le Web, à la fois par l'agriculteur et par son conseiller. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif d'aide à la préconisation de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il associe un carnet de plaine, des modèles plante, maladie ou insecte, et produits actifs couplés entre eux, et comporte :

- des moyens de détermination du risque de maladie auquel est exposée la culture, d'après les résultats d'un modèle maladie ou insecte couplé au modèle plante,

- des moyens de détermination du niveau de protection de la culture en fonction du dernier traitement appliqué, d'après les résultats d'un modèle produits actifs couplé au carnet de plaine et au modèle plante, - des moyens de détermination du prochain traitement préconisé, en fonction de l'évolution modélisée de la culture et de la maladie ou de l'insecte depuis le dernier traitement réalisé et

- des moyens d'affichage du prochain traitement préconisé.

Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé objet du premier aspect de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici.

Dans le cas des cultures, notamment fruitières ou viticoles, qui nécessitent des traitements fréquents et répétés constituant un programme de traitement, il est nécessaire de tenir compte de la persistance d'action des produits actifs pour déterminer le nombre de traitements à appliquer. Dans ces situations, la date du premier traitement appliqué est déterminée en fonction d'un stade de la culture, mais les dates d'applications suivantes des produits actifs sont fonction des contraintes de stade de développement des cultures et d'intervalle de temps par rapport au traitement précédent.

Pour une culture donnée, plusieurs produits actifs ayant des cibles différentes peuvent être préconisés pendant la même période. Dans ce cas, on risque soit d'appliquer, ensemble, des produits actifs qui ne doivent pas être mélangés, soit de multiplier les dates de traitement.

L'ensemble de ces contraintes provoque une grande complexité de détermination des dates d'application du même produit actif ou de différents produits actifs. L'enregistrement des préconisations est donc complexe. De plus, les données de préconisation doivent pouvoir être enregistrées très rapidement pendant des visites de courte durée chez l'agriculteur, sans perturber la démarche de la négociation commerciale des conseillers technico-commerciaux.

Dans les systèmes informatiques de traçabilité actuellement connus, les traitements appliqués à une culture sont entrés dans une fenêtre de saisie classique, dans laquelle on indique le nom du produit actif, sa dose à appliquer, et soit une date de traitement, soit un stade de la culture. Lorsqu'un traitement répété doit être appliqué, il faut calculer mentalement les dates des traitements successifs. Ces procédures étant complexes et longues, de nombreux conseillers s'en tiennent à un enregistrement sur papier et, éventuellement, une saisie postérieure à la visite de l'agriculteur. Ainsi, les risques d'erreur et d'oubli se multiplient, au détriment de la sécurité sanitaire des consommateurs, objectif de cette traçabilité. La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de supervision de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'affichage de stades d'un cycle d'une culture et au moins une fois, les étapes suivantes : o une étape de sélection d'un type de produit actif, o une étape de sélection d'une date de première application dudit produit actif en regard d'un dit stade et, o une étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action dudit produit actif sur ladite culture, en regard d'au moins un dit stade, à la même échelle de temps que celle d'affichage desdits stade, et une étape de mémorisation de chaque type de produit actif et de chaque date sélectionnée.

Grâce à ces dispositions, le conseiller et/ou l'agriculteur peuvent aisément déterminer et mémoriser les préconisations et les besoins de répéter les traitements de chaque culture avec chaque produit actif préconisé, puisque la durée de persistance d'action s'affiche automatiquement en regard des stades de cycle de culture.

On note ici que l'eau n'est pas considérée comme un produit actif. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'affichage des stades de cycles d'une culture, on affiche les stades en regard des dates calendaires habituelles de ces stades.

Grâce à ces dispositions, on peut visualiser les mois et jours moyens, sur plusieurs campagnes, des traitements préconisés.

Selon des caractéristiques particulières, le procédé objet de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus, comporte une étape de détermination de décalage de date de stades par lecture de valeurs issues d'observations de terrain, par lecture de valeurs issues de capteurs ou par interrogation d'un modèle informatique distant.

Grâce à ces dispositions, la détermination de l'avance ou du retard du cycle de la culture peut être effectuée automatiquement et permettre une nouvelle préconisation, une nouvelle mémorisation de préconisation et/ou une nouvelle impression des préconisations effectuées.

Ainsi, on prend en compte la croissance de la plante depuis le dernier traitement appliqué pour déterminer la préconisation, ce qui assure une préconisation plus précise. La préconisation n'est pas définie par des dates calendaires mais par le stade de développement de la culture pendant lequel le produit actif préconisé peut être employé. La date effective d'emploi d'un produit actif peut donc varier d'une année à l'autre, selon que la culture est plus ou moins précoce.

Selon des caractéristiques particulières, si, au cours de l'étape de sélection d'au moins une date calendaire de début d'application dudit produit actif, on sélectionne deux dates calendaires séparées d'un intervalle proche de la durée de persistance du premier produit appliqué, lors de l'étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action, on met automatiquement bout à bout les durées de persistance correspondantes.

Grâce à ces dispositions, on évite de préconiser deux traitements successifs se superposant ou étant séparés par une période au cours de laquelle la culture n'aurait plus de traitement actif.

Selon des caractéristiques particulières, le procédé objet de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus comporte, en outre, une étape de l'étape de détermination du prochain traitement préconisé au cours de laquelle un utilisateur sélectionne un type de produit actif à appliquer.

La présente invention donne ainsi un outil de supervision et d'aide à la décision qui permet, à un agriculteur ou à un conseiller agricole, de réaliser des simulations à l'aide de modèles agroclimatiques, sur l'ensemble des parcelles de l'exploitation.

Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction des produits actifs déjà employés sur la culture.

On évite ainsi d'effectuer des traitements incompatibles entre eux.

Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé détermine ledit prochain traitement préconisé en fonction de la pression parasitaire.

On évite ainsi de traiter un risque d'infection et/ou d'attaque, s'il est nul.

Selon des caractéristiques particulières, le procédé objet de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus comporte, en outre, une étape de sélection d'un nom de produit actif et, au cours de l'étape d'affichage automatique de durée de persistance d'action, ledit nom de produit actif est affiché de manière superposée ou juxtaposée à la durée de persistance d'action.

Grâce à ces dispositions, on visualise précisément quel produit actif doit être appliqué à quelle date et sa durée d'action. On évite ainsi des éventuelles erreurs d'interprétation de graphismes. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de sélection d'au moins une date calendaire de début d'application dudit produit actif, on met en œuvre un dispositif de pointage commandant l'affichage d'un curseur, une ligne mobile reliant ladite position du point à une ligne de stades d'un cycle d'une culture et une ligne de dates calendaires, selon une projection orthogonale.

Grâce à ces dispositions, le positionnement du début du traitement est à la fois aisé, par exemple par utilisation d'une souris, et précis puisque la ligne mobile indique la date exacte sélectionnée.

Selon des caractéristiques particulières si, au cours d'étapes successives de sélection, on sélectionne au moins deux produits actifs dont les persistances d'action se chevauchent, on effectue un contrôle de compatibilité entre lesdits produits actifs.

Un contrôle est ainsi effectué pour s'assurer que ce traitement supplémentaire n'enfreint les règles de bon usage des produits phytosanitaires.

Selon des caractéristiques particulières si, au cours d'étapes successives de sélection d'au moins deux produits actifs, on sélectionne des dates calendaires proches, au cours de l'étape d'affichage automatique, on regroupe ces dates d'application.

Grâce à ces dispositions, les produits actifs sont associés dans un même traitement afin de faire gagner du temps à l'agriculteur.

Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape automatique d'affichage de la durée de persistance d'action, si ledit stade de cycle de culture sélectionné n'est pas achevé à la fin de la durée de persistance d'action, on affiche automatiquement un traitement supplémentaire du même produit actif à la fin de la durée de persistance. Grâce à ces dispositions, on préconise automatiquement une couverture prolongée du cycle de culture envisagé.

Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du prochain traitement préconisé est effectuée, à distance, sur un site accessible sur Internet.

Ainsi, le service mettant en œuvre la présente invention est préférentiellement entièrement accessible par le Web, à la fois par l'agriculteur et par son conseiller.

Selon un quatrième aspect, la présente invention vise un dispositif de supervision de traitement d'une culture, caractérisé en ce qu'il comporte : un moyen d'affichage de stades d'un cycle d'une culture et un moyen de traitement adapté à effectuer, au moins une fois : o une sélection d'un type de produit actif, o une sélection d'une date de première application dudit produit actif en regard d'un dit stade et, o un affichage automatique de la durée de persistance d'action dudit produit actif sur ladite culture, en regard d'au moins un dit stade, à la même échelle de temps que celle d'affichage desdits stade, et un moyen de mémorisation de chaque type de produit actif et de chaque date sélectionnée. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé objet du troisième aspect de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici.

Selon un cinquième aspect, la présente invention vise un programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions exécutables par un ordinateur pour implémenter le procédé objet du premier ou du troisième aspects de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus.

Selon un sixième aspect, la présente invention vise un support d'information lisible par un ordinateur et comportant des instructions exécutables par un ordinateur pour implémenter le procédé objet du premier ou du troisième aspects de la présente invention, tel que succinctement exposé ci-dessus.

Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce programme d'ordinateur et de ce support d'information étant similaires à ceux du procédé objet du premier ou du troisième aspect de la présente invention, tels que succinctement exposé ci- dessus, ils ne sont pas rappelés ici.

Les différents aspects de la présente invention sont destinés à être mis en œuvre conjointement pour former un outil unifié de supervision de traitement de culture. Les caractéristiques de chacun des aspects de la présente invention sont donc des caractéristiques de modes de réalisation particuliers des autres aspects de la présente invention.

D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente, schématiquement, des modules fonctionnels d'un service mettant en œuvre le procédé objet de la présente invention, les figures 2A et 2B représentent, sous forme de logigrammes, des étapes mises en œuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention et les figures 3 à 8 représentent, schématiquement, des pages affichées au cours de la mise en œuvre des étapes du procédé illustrées en figure 2A, la figure 9 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention et la figure 10 détaille, schématiquement, des étapes de calcul de besoins d'une culture. On observe, en figure 1 , que l'outil de supervision, ou d'aide à la décision, 170, qui implémente le procédé objet de la présente invention fonctionne dans un processus itératif. Il met en œuvre des choix stratégiques et contraintes de l'agriculteur 140, des prévisions météorologiques 160 et des besoins de la culture 150 qui sont déterminés par des modèles agroclimatiques 130 en fonction de données parcellaires 1 10 et de données météorologiques 120.

En sortie, l'outil de supervision 170 fournit des préconisations parcellaires 180 en vue de l'intervention 190 de l'agriculteur sur la parcelle concernée par la préconisation. Une fois cette intervention réalisée, les données parcellaires 1 10 sont mises à jour en conséquence.

Cet outil 170 combine, au sein d'un même service, préférentiellement accessible par la toile (« Web ») :

- des fonctionnalités de saisie sur les informations parcellaires de l'exploitation, suivant les mêmes normes que les logiciels de gestion parcellaire (il est donc possible d'importer ces données depuis le logiciel de l'exploitation, si elles y ont déjà été saisies),

- des modèles de plantes et de maladies, pour les principales cultures faisant l'objet d'une production raisonnée,

- des modèles de produits actifs, qui permettent de savoir pendant quelle période la culture est efficacement protégée par les traitements réalisés par l'agriculteur, en fonction des caractéristiques du produit actif appliqué, du risque de maladie et de la croissance de la culture depuis le dernier traitement appliqué et

- pour le cas où cet outil 170 est utilisé par un technicien, il comprend, de plus, un module d'enregistrement des préconisations décrit par ailleurs. On rappelle ici que l'eau n'est pas considérée comme un produit actif.

Cet outil 170 permet donc d'exploiter pleinement le potentiel des modèles agroclimatiques. Il permet une démultiplication de leur usage, et une implication de l'agriculteur lui-même dans le processus de raisonnement, grâce notamment à son accessibilité sur Internet. En effet, l'ensemble des opérations est préférentiellement effectué par un service Web unique, accessible à l'agriculteur et à son éventuel conseiller.

On observe que les modèles agroclimatiques 130 tiennent préférentiellement compte de la pression parasitaire et intègrent à la fois des modèles de plante/culture, des modèles de maladies, des modèle de produits phytosanitaires. Préférentiellement, l'outil 170 met en œuvre un système expert. Grâce à la prise en compte de la pression parasitaire, on évite de traiter si le risque d'infection/attaque est nul.

On note que les données parcellaires 1 10, les choix stratégiques et contraintes de l'agriculteur 140 et les interventions réalisées 190 sont des informations connues de l'agriculteur, qu'il saisit lui-même ou fait saisir par son conseiller. Les données parcellaires 1 10 et les interventions réalisées 190 peuvent éventuellement être saisis sur le logiciel de gestion parcellaire de l'agriculteur, et importés par l'outil 170 mettant en œuvre la présente invention.

En effet, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à utiliser des logiciels de gestion parcellaire et de traçabilité, dans lesquels ils enregistrent les descriptions de toutes leurs parcelles et toutes les interventions qu'ils y réalisent. Ces logiciels de gestion parcellaire enregistrent déjà la majeure partie des informations parcellaires qui sont nécessaires au fonctionnement d'un modèle agroclimatique. Les logiciels de gestion parcellaire et de traçabilité constituent donc une source d'information pour l'outil 170. Les données météorologiques 120 et les prévisions météorologiques 160 sont des données externes commandées et gérées par cet outil 170.

La figure 10 détaille des éléments d'étapes de calcul des besoins de la culture. On y observe que les modèles agroclimatiques 130 comportent, notamment, au moins un modèle de plante 131 , au moins un modèle de maladie ou de parasite 132 et au moins un modèle de produit actif 133. Les besoins de la culture 150 comportent les besoins en eau 151 , les besoins en fertilisants 152 et les besoins en traitements phytosanitaires 153.

Les données parcellaires, habituellement entrées dans un logiciel de gestion parcellaire (type de sol, culture implantée, interventions réalisées), servent de variables d'entrée aux trois catégories de modèles : - les données sur le sol et la culture servent d'entrée au modèle plante (flèche

110-131 a),

- les interventions réalisées par l'agriculteur servent de données d'entrée au modèle produit actif (flèche 1 10-133 c) et

- dans certains cas, certaines caractéristiques du sol ou de la culture servent de données d'entrée au modèle maladie ou parasite (flèche 110-132 b).

Les données météo servent aux trois catégories de modèles (dans le cas du modèle produit actif, elles permettent de déterminer si le dernier produit actif appliqué a été ou non lessivé par la pluie) (flèches 120-131 d, 120-132 e et 120-133 f).

Le couplage entre trois types de modèles est une innovation essentielle du système objet des troisième et quatrième aspects de la présente invention.

Le modèle plante 131 calcule l'état de développement de la culture (stade phénologique, biomasse produite). Le modèle plante 131 en déduit les besoins de la culture en eau 151 et en éléments fertilisants 152 (flèches 131-151 I et 131-152 m). Le modèle plante 131 indique également au modèle maladie ou parasite 132 le niveau de sensibilité de la culture (flèche 131-132 i), et indique au modèle produit actif 133 quelle est l'évolution modélisée de la surface végétative depuis le dernier traitement réalisé (flèche 131-133 g)

Le modèle maladie ou parasite 132 calcule l'état de développement de l'épidémie (ou l'état des populations d'insectes) et en déduit si la culture a besoin d'un traitement (flèche 132-153 n). Dans certains cas, il interagit aussi avec le modèle plante 131 pour calculer la surface foliaire détruite, ou la perte de rendement provoquée (flèche 132-131 j).

Le modèle produit actif 133 calcule le niveau de protection de la culture par rapport à la maladie ou au ravageur présent (flèche 133-131 h), de corriger le niveau de l'épidémie ou des populations de parasites en tenant compte de l'efficacité du ou des traitements appliqués (flèche 133-132 k). Le modèle produit actif 133 précise aussi, si un traitement est nécessaire, quelle catégorie de produit actif est la plus appropriée (flèche 133- 153 o).

On observe, en figure 9, un dispositif 400, objet de la présente invention, comportant un écran 405, un dispositif de pointage 410, un clavier 415, un micro-processeur 420, une mémoire vive 425, une mémoire non volatile 430 et un port d'entrées/sorties 435.

Le dispositif 400 est, par exemple, constitué d'un ordinateur d'usage général, préférentiellement portable, muni des programmes adaptés à implémenter la présente invention et/ou d'un logiciel d'accès à un service de la toile (« web service ») implémentant le procédé objet de la présente invention. Le service offert par la présente invention est ainsi utilisable à la fois en local ou, préférentiellement, en client/serveur web, le rendant entièrement accessible par Internet, à la fois par l'agriculteur et par son éventuel conseiller.

L'écran 405 est de type connu. Il permet d'afficher des pages générées par le microprocesseur 420 éventuellement assisté d'un contrôleur graphique (non représenté). Le dispositif de pointage 410 est de type connu, par exemple, une souris ou un dispositif simulant une souris. Le clavier 415 est de type connu. On observe qu'il est optionnel pour la mise en œuvre de la présente invention. Le microprocesseur 420 est de type connu. La mémoire vive 425 est associée au microprocesseur 420 et lui permet de fonctionner plus rapidement en stockant les instructions de programme et les données en cours d'utilisation par le microprocesseur 420. La mémoire non volatile 430 est, par exemple, constituée d'un disque dur ou d'une clé à mémoire, par exemple une clé dite « USB » (acronyme de Universal Sériai Bus), du nom de son type de port de connexion.

Le port d'entrées/sorties 435 permet le chargement du programme implémentant le procédé objet de la présente invention ainsi que la réception de données pour actualiser ce programme ou pour recevoir des données représentatives du stade de cycles de culture. Par exemple, ces données proviennent d'observations faites sur le terrain ou de capteurs 440 implantés sur le terrain, comme des capteurs de température, d'humidité, de pluviosité, d'ensoleillement, de maturité de fruit. Selon un deuxième exemple, ces données proviennent de serveurs (non représentés) fournissant, par l'intermédiaire d'un réseau 445, par exemple Internet, une indication de ces stades.

Le port d'entrées/sorties 435 permet aussi le transfert, par l'intermédiaire du réseau 445, des résultats de la mise en œuvre de la présente invention à un serveur distant (non représenté) où les données de traçabilité, c'est-à-dire les données des préconisations et leurs dates d'édition, sont conservées. Eventuellement, ce serveur permet aussi de préparer des commandes et des facturations de produits actifs vendus à l'agriculteur.

La mémoire non volatile 430 conserve des instructions d'un programme implémentant le procédé objet de la présente invention, par exemple en réalisant les étapes illustrées en figures 2A et 2B. En mettant en œuvre ce programme, le dispositif 400 permet d'assurer la traçabilité de préconisations, en comportant : un moyen d'affichage de stades d'un cycle d'une culture, ici l'écran associé à l'unité centrale, et - un moyen de traitement, ici l'unité centrale, adapté : o à aider à une sélection d'un type de produit actif, o à aider à une sélection d'une date de première application dudit produit actif en regard d'un dit stade et, o à calculer une durée de persistance d'action dudit produit actif sur ladite culture et o à commander l'affichage de cette durée de persistance, en regard d'au moins un dit stade, à la même échelle de temps que celle d'affichage desdits stade ; et

- un moyen de mémorisation, ici la mémoire non volatile associée à l'unité centrale, de chaque type de produit actif et de chaque stade préconisé. On observe, en figure 2A, tout d'abord, une étape 205 de lancement d'une application informatique adaptée à exécuter un mode de réalisation du procédé objet de la présente invention. Au cours de cette étape de lancement, on renseigne le nom de l'agriculteur et les noms des parcelles qu'il exploite.

Au cours d'une étape 210, un utilisateur, par exemple un conseiller ou un vendeur de produits actifs sélectionne une culture parmi différentes cultures possibles, par exemple par l'intermédiaire d'un menu déroulant ou d'une liste de cultures.

Puis, au cours d'une étape 215, le dispositif effectue l'affichage des stades d'un cycle de la culture sélectionnée. La figure 3 représente une page 305 pouvant être affichée lors de l'étape 215. A cet effet, l'application informatique comporte, pour chaque culture qui peut être sélectionnée, les différents stades de son cycle, par exemple, « levée », « 3 feuilles », « début floraison », « maturité ». Dans des variantes, ces données, ainsi que celles qui sont exposées ci-dessous, sont lues dans une mémoire d'un serveur distant. Préférentiellement, au cours de cette étape 215, on affiche simultanément et en regard des débuts 310 des différents stades de la culture sélectionnée 315, les dates calendaires 320 habituelles de leur début (c'est-à-dire la moyenne, sur plusieurs années et plusieurs exploitations, des dates de survenance de ces stades). Les stades 310 et les dates calendaires 320 sont, préférentiellement, représentés sur deux lignes parallèles 325 et 330, présentant la même échelle temporelle.

Lors d'une étape 220, on affiche aussi des cibles potentielles 335 associées à la culture sélectionnée sous forme de liste, d'icônes ou de menu déroulant.

Au cours d'une étape 225, l'utilisateur sélectionne une cible associée à la culture sélectionnée. Préférentiellement, à cet effet, l'utilisateur pointe une cible avec la souris, et appuie sur le bouton gauche de la souris. Au cours d'une étape 230, l'utilisateur sélectionne une date de traitement en faisant glisser le curseur 340 dans l'espace séparant les deux lignes parallèles évoquées ci- dessus (stades de cycle de culture et dates calendaires). Puis, il relâche le bouton gauche de la souris. Préférentiellement, au cours de l'étape 230, on génère automatiquement une ligne mobile 345 reliant la position du curseur aux lignes 325 et 330, selon une projection orthogonale, comme illustré en figure 4. En figure 4, les lignes 325 et 330 étant horizontales, la ligne mobile 345 liée au curseur 340 est verticale. Ainsi, le positionnement du début du traitement est à la fois aisé, grâce, par exemple à l'utilisation d'une souris, et précis puisque la ligne mobile indique la date exacte sélectionnée ou le début du stade concerné. Au cours d'une étape 235, on affiche des produits actifs et traitements 336 susceptibles d'être associés à la cible sélectionnée, sous forme de liste ou de menu déroulant (en figure 5, ces produits actifs ou traitements apparaissent dans une fenêtre surgissante (en anglais « popup window ») au dessus de la cible sélectionnée « abc ».

Au cours d'une étape 240, l'utilisateur sélectionne un produit actif ou traitement à appliquer à la culture sélectionnée.

Dès que l'utilisateur relâche le bouton gauche de la souris, on effectue le calcul et l'affichage automatique de la durée 350 de persistance d'action dudit produit actif sur ladite culture, à la même échelle de temps que celle d'affichage desdits stade, au cours d'une étape 245 (voir figure 6). Au cours d'une étape 250, on détermine si plus d'un traitement ou un produit actif a été sélectionné. Si non, on passe à l'étape 270. Si oui, au cours d'une étape 255, on détermine si le début de la nouvelle durée de persistance de l'action du produit actif ou du traitement est proche du début ou de la fin d'une durée déjà positionnée. Le terme de « proche » signifie ici, à une distance, en termes de dates, inférieure à une valeur prédéterminée, par exemple de deux jours. Si non, on passe à l'étape 270. Si le début de la nouvelle durée 355 est proche du début d'une durée de persistance déjà affichée, au cours d'une étape 260, on fait automatiquement coïncider ces deux dates de début, comme illustré en figure 7. Grâce à ces dispositions, les traitements peuvent être combinés et faire gagner du temps à l'agriculteur. Cependant, si, ultérieurement, l'utilisateur re-sélectionne la date initiale 355 par un « clic » de souris, on ne reproduit pas ce décalage automatique. Puis, on passe à l'étape 270.

En revanche, si le début de la nouvelle durée 355 est proche de la fin d'une durée de persistance déjà affichée correspondant au même traitement ou au même produit actif, au cours d'une étape 265, on fait automatiquement coïncider ces deux dates, comme illustré en figure 8. Grâce à ces dispositions, on évite de préconiser deux traitements successifs se superposant ou étant séparés par une période au cours de laquelle la culture n'aurait plus de traitement actif. Cependant, si, ultérieurement, l'utilisateur re-sélectionne la date initiale 355 par un « clic » de souris, on ne reproduit pas ce décalage automatique. Puis, on passe à l'étape 270.

Au cours de l'étape 270, on détermine si l'utilisateur a validé la fin de la sélection de produits actifs ou traitements pour la parcelle considérée. Si non, on retourne à l'étape 220. Si oui, au cours d'une étape 275, on détermine s'il reste des parcelles à envisager. Si oui on retourne à l'étape 210 pour la prochaine parcelle de l'agriculteur considéré.

Si non, au cours d'une étape 280, on effectue la mémorisation, locale et/ou à distance, de chaque culture sélectionnée, du nom de l'agriculteur, du numéro de la parcelle, de chaque type de produit actif et de chaque stade préconisé et on imprime une liste de date et de durées d'action des produits actifs ou traitements préconisés.

Pour effectuer la préconisation, on associe un carnet de plaine, des modèles plante, maladie ou insecte, et produits actifs couplés entre eux, et on effectue, au moins une fois, les étapes suivantes :

- on détermine le risque de maladie auquel est exposée la culture, d'après les résultats d'un modèle maladie ou insecte couplé au modèle plante,

- on détermine le niveau de protection de la culture en fonction du dernier traitement appliqué, d'après les résultats d'un modèle produits actifs couplé au carnet de plaine et au modèle plante et

- on détermine le prochain traitement préconisé, en fonction de l'évolution modélisée de la culture et de la maladie et/ou de l'insecte depuis le dernier traitement réalisé.

On note que, du fait que l'évolution de la culture mise en œuvre est modélisée, il n'est pas indispensable d'effectuer des mesures sur le terrain pour obtenir les préconisations. On note que ces préconisations mémorisées indiquent précisément :

- la liste des parcelles concernée par la préconisation,

- le nom exact des produits actifs préconisés,

- leurs doses d'emploi,

- la période de l'année pendant laquelle ces produits actifs peuvent être employés et

- la cible du produit actif conseillé (par exemple la maladie ou l'insecte qu'il permet d'éliminer).

Comme on le comprend aisément, par la mise en œuvre de la présente invention, le conseiller et/ou l'agriculteur peuvent facilement déterminer et mémoriser les préconisations et les besoins de répéter les traitements de chaque culture avec chaque produit actif préconisé, puisque la durée de persistance d'action s'affiche automatiquement en regard des stades de cycle de culture. Si, ultérieurement, on relance l'application pour le même agriculteur, étape 285 (Figure 2B), au cours d'une étape 290, on peut reproduire les étapes 210 à 280 exposées ci- dessus. On peut aussi, au cours d'une étape 295, décaler des stades et des dates calendaires, les durées de persistance d'action automatiquement affichées étant fixes par rapport audits stades pendant cette étape de décalage 295. On peut ainsi, lorsque l'on constate une avance ou un retard du cycle de la culture, ajuster en conséquence les dates calendaires de traitements préconisés. On note que l'étape 295 peut être effectuée automatiquement lorsque des capteurs sur le terrain sont mis en œuvre ou lorsque l'on interroge un serveur distant capable de fournir les décalages de stades constatés par rapport à la moyenne initialement utilisée au cours de l'étape 215. Le dispositif effectue alors une détermination automatique de décalage de date de stades en fonction d'observations faites sur le terrain, par lecture de valeurs issues de capteurs ou par interrogation d'un système informatique distant. La détermination de l'avance ou du retard du cycle de la culture peut ainsi être effectué automatiquement et permettre une nouvelle préconisation, une nouvelle mémorisation de préconisations et/ou une nouvelle impression des préconisations effectuées.

En variante, non illustrée en figure 2A, au cours de l'étape automatique d'affichage de durée de persistance d'action, si ledit stade de cycle de culture sélectionné n'est pas achevé à la fin de la durée de persistance d'action, on affiche automatiquement un traitement supplémentaire du même produit actif à la fin de la durée de persistance. Ainsi, on préconise automatiquement une couverture prolongée du cycle de culture envisagé. Un contrôle permet de vérifier si l'ajout de ce traitement est conforme aux règles de bon usage des produits actifs. L'utilisateur peut, par exemple par l'intermédiaire d'un double clic de souris, éliminer ce traitement automatiquement généré ou le valider.