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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR ENCODING DATA ON AN ARTICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/013216
Kind Code:
A1
Abstract:
A method for encoding data on an article (1), said data being directly related to at least one characteristic of the article. According to the method, marks (R) are arranged on the article in a two-dimensional matrix consisting of an even number of paired vertical lines and an arbitrary number of horizontal lines. The marks are positioned at the intersections of certain vertical and horizontal lines, and the presence of a mark at the intersection between one vertical line and one horizontal line is related to the absence of a mark, i.e. a void (V), at the intersection between the same horizontal line and the other vertical line in the pair. The elementary value 1 is assigned to each 'bit' consisting of a mark (R) and the related void (V) arranged in a predetermined order, whereas the elementary value 0 is assigned to the 'bits' arranged in the reverse order. Once the reading order and direction of the 'bits' of the matrix have been predetermined, the first 'bit' is assigned the figure 1 if its value is 1, or 0 if its value is 0, and the nth 'bit' is assigned the figure 2n-1 if its value is 1, or 0 if its value is 0. Finally, the figures are summed to give a number or 'code' having a value related to at least one characteristic of the article.

Inventors:
LANDREVIE JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/001429
Publication Date:
April 10, 1997
Filing Date:
September 16, 1996
Export Citation:
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Assignee:
LANDATA COBIPORC (FR)
LANDREVIE JACQUES (FR)
International Classes:
G06K19/06; (IPC1-7): G06K19/06
Domestic Patent References:
WO1986005906A11986-10-09
Foreign References:
FR2608294A11988-06-17
EP0547858A21993-06-23
EP0388204A21990-09-19
US3963901A1976-06-15
FR1262331A1961-05-26
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de codification d'informations sur un article (1), ces informa¬ tions étant directement liées à au moins une caractéristique de l'article, qui consiste à : répartir sur l'article ou sur une étiquette portée par l'article et selon une matrice bidimensionnelle formée d'un nombre (N) pair de lignes verticales associées deux à deux et d'un nombre quelconque (M) de lignes horizontales, des repères (R) à l'intersection de certaines lignes verticales et horizontales, dont le nombre est égal à la moitié du nombre total d'intersections (M x N / 2), la présence d'un repère à l'intersection d'une ligne verticale et d'une ligne horizontale étant associée à une absence de repère ou vide (V). à l'intersection de la même ligne horizontale et de la ligne verticale associée, la valeur élémentaire 1 étant attribuée à chaque couple ou "bit" formé d'un repère (R) et du vide (V) associé disposés dans un ordre déterminé tandis que la valeur élémentaire 0 est attribuée à chaque "bit" formé d'un repère (R) et du vide (V) associé disposés dans l'ordre inverse ; un sens et un ordre de lecture des "bits" de la matrice ayant été prédéter minés, attribuer au premier "bit" le numéro 1 s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0, au deuxième "bit" le numéro 2 s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0, au n'ème "bit" le chiffre 2n l s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0, et ceci pour l'ensemble des "bits" de la matrice ; additionner l'ensemble des numéros de manière à former un nombre, dit "code", dont la valeur est associée à au moins une caractéristique de l 'article.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un certain nombre x de couples repères (R) / vides (V) sont prévus, n'intervenant pas dans la formation du code numérique, dont le rôle est de permettre la détection du positionnement de la matrice.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le nombre x de repères (R) est au moins égal à trois et en ce qu'ils sont répartis selon une configuration ne présentant ni axe ni centre de symétrie.
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les repères (R) consistent en des trous (T).
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que les trous (T) traversent ledit article (1).
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les repères (R) consistent en des plages de matière.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les plages de matière (R) présentent une couleur contrastée par rapport à celle de l'article.
8. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les plages de matière (R) sont magnétiques, tandis que l'article ( 1) ou l'étiquette est formé(e) d'un matériau amagnétique.
Description:
PROCEDE DE CODIFICATION D'INFORMATIONS SUR UN ARTICLE

La présente invention se rapporte à un procédé de codification d'infor¬ mations sur un article.

Le procédé de codification d'informations le plus répandu est celui bien connu sous le nom de "code à barres". On le rencontre dans pratiquement tous les types d'industries où il trouve de nombreuses applications. En effet, un tel système permet aussi bien d'indiquer un prix que de gérer un stock de produits.

Toutefois, ce type de codification ne convient pas pour identifier des produits qui doivent subir un certain nombre d'opérations se traduisant par une détériora¬ tion, ou du moins, un changement d'aspect de leur surface recevant les moyens de codification. C'est notamment le cas de produits subissant des cycles de traitement sévères, notamment chimiques ou thermiques. A titre d'exemple, on peut citer les cuirs et peaux, ainsi que les lingots de métaux en cours de fabrication.

Les systèmes de codification imprimés ou gravés ne conviennent pas non plus car ils sont très vite souillés au cours des traitements et donc illisibles de manière automatique. Quant aux systèmes électroniques (transpondeurs, puces...), ils sont trop fragiles et onéreux.

On connaît par la société ALCATEL CIT une technique de codage par trous destinée au suivi de circuits imprimés. Le code se présente sous la forme de deux lignes parallèles de trous disposées de chaque côté de la carte portant le circuit. Les lignes codées sont complémentaires. Un tel système est fastidieux à mettre en oeuvre car il nécessite une "double écriture" des trous. Par ailleurs, il est difficilement adaptable sur un article présentant une forme variable ou aléatoire.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients.

En d'autres termes, elle vise à fournir un procédé de codification d'informations qui soit simple, lisible même sur des articles transformés et/ou souillés, et qui soit difficilement falsifiable.

Il s'agit donc d'un procédé de codification d'informations sur un article, ces informations étant directement liées à au moins une caractéristique de l 'article.

Il consiste à : - répartir sur l'article ou sur une étiquette portée par l'article et selon une matrice bidimensionnelle formée d'un nombre pair de lignes verticales associées deux à deux et d'un nombre quelconque de lignes horizontales, des repères à l'intersection de certaines lignes verticales et horizontales, dont le nombre est égal à la moitié du nombre total d'intersections, la présence d'un repère à l'intersection d'une ligne verticale et d'une ligne horizontale étant associée à une absence de repère - ou vide - à l'intersection de la

même ligne horizontale et de la ligne verticale associée, la valeur élémentaire 1 étant attπbuée à chaque couple - ou "bit" - formé d'un repère et du vide associé disposés dans un ordre déterminé, tandis que la valeur élémentaire 0 est attπbuée à chaque "bit" formé d'un repère et du vide associé disposés dans l'ordre inverse , - un sens et un ordre de lecture des "bits" de la matπce ayant été prédéter¬ minés, attribuer au premier "bit" le numéro 1 s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0, au deuxième "bit" le numéro 2 s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0 , au n<eme "bu" le chiffre 2"-ι s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0, et ceci pour l'ensemble des "bits" de la matπce ; - additionner l'ensemble des numéros de manière à former un nombre, dit

"code", dont la valeur est associée à au moins une caracténstique de l'article

Ainsi, pour un type de matπce donnée dont le nombre de lignes verticales et horizontales sont déterminés, il existe toujours le même nombre de repères Si l'un d'entre eux vient à être falsifié, il faut obligatoirement le remplacer par un repère additionnel, ce qui modifie obligatoirement le code.

Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses mais non limitatives de ce procédé :

- un certain nombre de couples repères / vides sont prévus, n'intervenant pas dans la formation du code numéπque, dont le rôle est de permettre la détection du positionnement de la matπce ;

- le nombre de repères est au moins égal à trois et ils sont répartis selon une configuration ne présentant ni axe ni centre de symétπe ;

- les repères consistent en des trous ;

- les trous traversent ledit article ; - les repères consistent en des plages de matière ;

- les plages de matière présentent une couleur contrastée par rapport à celle de l'article ;

- les plages de matière sont magnétiques, tandis que l'article ou l'étiquette est formé(e) d'un maténau amagnétique. On notera que lorsque les repères consistent en des trous, ceux-ci sont difficiles à falsifier. En effet, il faut pour cela boucher un trou existant et en former un nouveau. Or la matière de l'article est appelée à subir des traitements chimiques et/ou thermiques. Cette matière n'aura vraisemblablement pas les mêmes caractéristiques physiques au voisinage du nouveau trou et au voisinage de l'ancien trou. La falsification sera ainsi facile à repérer.

D'autres caractéπstiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la descπption qui va suivre de certains modes de réalisation

Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels

- les figures 1 et 2 sont des schémas destinés à montrer comment s'opère la codification d'informations au moyen du procédé conforme à l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un lingot d'acier sur lequel est fixé une étiquette portant un code ;

- la figure 4 est un schéma visant à montrer que lorsque les repères sont constitués de trous, le code est conservé lorsque l'on tranche le produit dans le sens de l'épaisseur ; - la figure 5 est un schéma illustrant des moyens de lecture d'un code apposé sur un lingot d'acier.

En référence à la figure 1, la première étape du procédé conforme à l'invention consiste à répartir sur un article ou sur une étiquette portée par l'article et selon une matrice bidimensionnelle formée d'un nombre pair de lignes verticales associées deux à deux et d'un nombre quelconque de lignes horizontales, des repères à l'intersection de certaines lignes verticales et horizontales.

On notera que les lignes de la matrice sont simplement destinées à faciliter le repérage des repères. Toutefois, ces lignes ne sont pas forcément visibles sur l'article ou l'étiquette. L'article en question peut être de toute nature. Il s'agit par exemple de cuirs et peaux subissant un traitement de tannage ou de lingots de métal, par exemple d'acier, en cours de fabrication.

Dans l'exemple de la figure 1, la matrice D comporte huit lignes verticales dénommées B i à Bg, ainsi que trois lignes horizontales dénommées Aj à A 3 . Les lignes verticales sont associées deux à deux pour former quatre paires appelées Pj à P 4 . On a donc ainsi défini une matrice D formée de huit lignes verticales et de trois lignes horizontales.

Les repères R répartis sur la matrice sont constitués par exemple par des trous ou par des petites plages de matière. Il s'agit par exemple de plages de matière présentant une couleur contrastée par rapport à celle de l'article ou de l'étiquette ou de plages de matière magnétique, l'article ou l'étiquette étant alors formé d'un matériau amagnétique.

Sur la figure, les repères R sont représentés par de petits ronds noirs et leur nombre est égal à la moitié du nombre total d'intersections des lignes verticales et horizontales. Dans le cas présent, ce nombre est égal à 12 (8 x 3 / 2).

La présence d'un repère R à l'intersection d'une ligne verticale et d'une ligne horizontale est obligatoirement associée à une absence de repère - ou vide V - à

l'intersection de la même ligne et de la ligne verticale associée. A titre d'exemple à l'intersection des lignes Ai et B x on trouve un repère R, tandis qu'à l'intersection des lignes A Ï et B 2 on trouve un vide V.

De manière conventionnelle, on utilise les termes "vertical(es)" et "horizontal(es)" pour identifier 1 Orientation particulière des lignes de la matrice représen¬ tée aux figures annexées. Il va de soi qu'on peut réaliser également une matrice en utilisant un nombre pair de lignes horizontales, un nombre quelconque de lignes verticales, et en plaçant les repères et vides associés, non pas horizontalement mais verticalement. Toujours selon cette première étape du procédé, la valeur élémentaire 1 est attribuée à chaque couple - ou "bit" - formé d'un repère R et du vide associé, ce repère et ce vide étant disposés dans un ordre déterminé, tandis que la valeur élémentaire 0 est attribuée à chaque "bit" formé d'un repère R et du vide V associé disposés dans l'ordre inverse. Ainsi, à titre d'exemple, le "bit" repéré par les références R (à gauche) et

V (à droite) en partie supérieure de la matrice de la figure 1 est associé à la valeur élémentaire 1, tandis que la valeur 0 est associée au second "bit" repéré sur cette figure.

Dans une seconde étape, on détermine un sens et un ordre de lecture des "bits" de la matrice. Il peut s'agir du sens normal de lecture, c'est-à-dire de gauche à droite et de haut en bas. Toutefois, une lecture dans le sens inverse, ou dans un sens différent prédéterminé, peut être envisagée. Par exemple, ce sens peut changer à chaque lecture des "bits", dans la mesure où cela est décidé par l'utilisateur.

Pour faciliter le sens correct de lecture, il peut être prévu au voisinage de la matrice D des signes permettant le repérage de son positionnement. Une fois ce sens et cet ordre de lecture des lignes de la matrice prédétermi¬ nés, on attribue au premier "bit" le numéro 1 s'il a la valeur élémentaire 1, ou 0 s'il a la valeur 0. De la même manière, au deuxième "bit" on attribue le numéro 2 s'il a la valeur 1 ou 0 s'il a la valeur 0. On attribue au n'ème "bit" le chiffre 2"-ι s'il a la valeur 1, ou 0 s'il a la valeur 0. A titre d'exemple et seulement pour les "bits" de la première ligne Ai de la matrice D de la figure 1, on donne ci-dessous leur valeur élémentaire respective, ainsi que le numéro qui leur est attribué :

- premier "bit" : valeur 1 ; numéro 1 ;

- deuxième "bit" : valeur 1 ; numéro 2 ; - troisième "bit" : valeur 1 ; numéro 4 ;

- quatrième "bit" : valeur 0 ; numéro 0.

Enfin, on additionne l'ensemble des numéros de la matrice de manière à former un nombre dit "code" dont la valeur est associée à au moins une caractéristique de l'article.

Toujours en référence à la figure 1, le code attribué à la matrice est le suivant : trois cent vingt sept, qui se décompose de la manière suivante : 1 + 2 + 4 + 0 + 0 + 0 + 64 + 0 + 256 + 0 + 0.

Cette valeur trois cent vingt sept est associée à au moins une caractéristique de l'article. A titre d'exemple, s'il s'agit d'un lingot d'acier, la valeur de code trois cent vingt sept peut être associée à l'information selon laquelle ce lingot a été fabriqué dans une usine à Rennes.

Selon la position des repères et des vides associés, le code change. Ainsi pour une matrice comportant douze "bits", il existe 212 valeurs possibles pour le code, soit 4096 valeurs.

La matrice représentée à la figure 2 se distingue de celle de la figure 1 par le fait qu'elle comporte, intégrés en son sein, un certain nombre de couples de repères R / vides V qui sont seulement prévus pour permettre la détection du positionnement de la matrice.

Ces couples sont repérés à la figure 2 par les références R ' et V '. Chaque repère R ' est représenté sous la forme d'un petit carré noirci. Pour permettre le repérage de la matrice, ces repères R ' sont répartis selon une configuration qui ne présente ni axe de symétrie ni centre de symétrie. De cette façon on est assuré de retrouver le bon sens permettant une lecture correcte des "bits". Ils sont répartis de préférence sur les bords de la matrice.

Le nombre de repères R ' permettant la détection du positionnement de la matrice est au moins égal à trois, mais peut être bien entendu bien supérieur.

Ces "bits" particuliers ne servent qu'au positionnement de la matrice et n'interviennent pas dans la formation du code numérique.

Ainsi, le code numérique attribué à la matrice de la figure 2 est dix neuf, qui se décompose de la manière suivante : 1 + 2 + 0 + 0 + 16 + 0 + 0 + 0. Dans cette matrice, il existe 28 valeurs possibles pour le code, soit 256.

On a représenté à la figure 3 et de manière schématique un lingot d'acier 1 qui porte sur l'une de ses faces une étiquette 2 qui y est fixée à l'aide d'un poinçon 3. Cette étiquette porte un code 4 caractéristique du produit.

Selon une forme de réalisation non représentée, les repères R peuvent consister en des plages de matière, c'est-à-dire de petites surfaces d'un matériau différent de celui qui constitue l'article ou l'étiquette. Ces plages de matière peuvent présenter une

couleur contrastée par rapport à celle de l'article ou être de nature magnétique, tandis que l'article ou l'étiquette est formée d'un matériau amagnétique.

Dans la variante de réalisation de la figure 4, le matériau 5 comporte une série de repères Ri , R 2 , R 3 qui consistent chacun en un trou T. Ce trou traverse l'épaisseur du matériau de sorte, comme le montre la partie droite de la figure, même si le matériau vient à être sectionné dans le sens de son épaisseur en deux parties 5 A et 5 B, on retrouve un code identique sur chacune de ces deux parties.

Cela rend possible la mise en place du code sur l'article préalablement au traitements chimiques et/ou physiques qu'il va subir. Lorsque ces traitements sont effectués, on peut alors sectionner l'article en plusieurs parties, dans le sens de son épaisseur, tout en retrouvant sur chacune de ces parties le code initial.

Cela est particulièrement adapté à des produits tels que des cuirs, des peaux ou du bois.

Par ailleurs, on notera, du fait que les repères consistent en des trous, que la falsification du code devient très difficile à effectuer car il faut boucher un ou plusieurs trous du code et refaire un nombre de trous identiques en d'autres endroits, afin de générer un autre code. Le bouchage d'un trou sera facile à déceler du fait qu'on y aura rajouté de la matière. De plus, le trou refait aura difficilement le même aspect que les trous d'origine, car la matière qui entoure ces derniers aura subi des transformations physiques et/ou chimiques qui seront très difficiles à imiter au voisinage du ou des trou(s) falsi¬ fiées).

La figure 5 représente de façon très schématique des moyens de lecture du code apposé sur un article.

Bien entendu, en fonction de la nature des repères R, ces moyens de lecture seront de nature différente. A titre d'exemple si les repères R consistent en des trous ou en des plages de matière de couleur contrastée par rapport à celle de l'article ou de l'étiquette, les moyens de lecture consistent par exemple en des moyens de lecture naturelle ou de vision artificielle. S'il s'agit de plages de matière magnétique, les moyens de lecture seront de type magnétique. Des exemples particuliers de ces moyens de lecture seront brièvement décrits ci-dessous, car ces moyens ne font pas partie, à proprement parler, de l'invention.

Les moyens représentés à la figure 5 comprennent un fond noir 6 contre lequel un lingot d'acier revêtu d'une étiquette 2 portant un code sous la forme de trous est placée. L'installation comprend également deux spots lumineux 7 et 7', une caméra de lecture 8 couplée à un ordinateur 9.

La méthode de lecture du code consiste à réaliser l'acquisition de deux images correspondant à deux conditions d'éclairage successives, c'est-à-dire uniquement avec la source d'éclairage 7, puis uniquement avec la source d'éclairage 7'.

Grâce à cette double acquisition de données, les trous sont visibles sur au moins une des deux images et ce pour toutes les orientations possibles de l'étiquette. La deuxième étape consiste à obtenir une image du lingot où tous les trous sont présents, par superposition des deux images obtenues précédemment.

Au besoin, l'image obtenue est traitée par ordinateur de manière à éliminer des éléments parasites différents du code qui viendraient perturber son interprétation. Bien entendu, dans l'ordinateur 9 est chargé le programme permettant la lecture du code et son interprétation.

Un mode de lecture particulièrement adapté aux cuirs et peaux dans lesquels le code a été inscrit sous la forme de trous, consiste à éclairer l'article par l'arrière. La lumière qui traverse les trous forme des "taches" dont la répartition est une image de celle des repères du code. C'est cette image qui est lue, par exemple au moyen d'une caméra couplée à un ordinateur.

Le matériel utilisé pour ce faire peut comprendre une sorte de table dont au moins une partie consiste en un hublot transparent. Sous le hublot est placée la caméra. Le cuir ou la peau est disposé sur la table de telle façon que le code soit situé au-dessus du hublot. Un équipement d'éclairage est disposé au-dessus de la table, qui dirige son flux lumineux en direction de l'article.

Ce mode de lecture a pour avantage de permettre l'interprétation du code, même quant les trous sont partiellement obturés notamment par des débris de matière, dans la mesure où la lumière filtre à travers ces trous.