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Title:
METHOD FOR EVALUATING THE QUANTITY OF METHANE PRODUCED BY A RUMINANT USED FOR MEAT PRODUCTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/130340
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for evaluating the quantity of methane produced by a ruminant used for meat production, such as bovine animal, i.e. an animal raised and slaughtered for the sale of meat. The method is characterised in that it consists in determining the quantity of at least one fatty acid (FA) contained in a reference tissue, namely a muscle or fatty tissue, removed from the dead ruminant (in g of FA/Kg of tissue) and calculating the quantity of methane (in g of CH4/Kg of meat from the animal), using an equation that is a function of said quantity of FA and the category, age and weight of the animal, the latter three criteria being determined at the time of slaughter.

Inventors:
WEILL PIERRE (FR)
CHESNEAU GUILLAUME (FR)
GUERIN AUDE (FR)
Application Number:
PCT/EP2011/060556
Publication Date:
October 04, 2012
Filing Date:
June 23, 2011
Export Citation:
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Assignee:
VALOREX SA (FR)
WEILL PIERRE (FR)
CHESNEAU GUILLAUME (FR)
GUERIN AUDE (FR)
International Classes:
G01N33/12
Foreign References:
FR2933191A12010-01-01
FR854230A1940-04-08
Other References:
J. L. ELLIS; E. KEBREAB; N. E. ODONGO; K. BEAUCHEMIN; S. MCGINN; J. D. NKRUMAH; S. S. MOORE; R. CHRISTOPHERSON; ET AL.: "Modeling methane production from beef cattle using linear and nonlinear approaches", JOURNAL OF ANIMAL SCIENCE, vol. 87, no. 4, 19 December 2008 (2008-12-19), pages 1334 - 1345, XP002619186, DOI: 10.2527/jas.2007-0725
GRAINGER C ET AL: "Methane Emissions from Dairy Cows Measured Using the Sulfur Hexafluoride (SF6) Tracer and Chamber Techniques", JOURNAL OF DAIRY SCIENCE, AMERICAN DAIRY SCIENCE ASSOCIATION, US, vol. 90, no. 6, 1 June 2007 (2007-06-01), pages 2755 - 2766, XP026955944, ISSN: 0022-0302, [retrieved on 20070601]
J. A. N. MILLS; E. KEBREAB; C. M. YATES; L. A. CROMPTON; S. B. CAMMELL; M. S. DHANOA; R. E. AGNEW; J. FRANCE: "Alternative approaches to predicting methane emissions from dairy cows", JOURNAL OF ANIMAL SCIENCE, vol. 81, no. 12, December 2003 (2003-12-01), pages 3141 - 3150, XP002619185
Attorney, Agent or Firm:
BRANGER, Jean-Yves (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé d'évaluation de la quantité de méthane produite par un ruminant dit "à viande", tel qu'un bovin, c'est-à-dire d'un animal élevé puis abattu pour la commercialisation de sa viande, caractérisé en ce qu'il consiste à déterminer la quantité d'au moins un acide gras AG contenu dans un tissu de référence, à savoir un muscle ou un tissu adipeux, prélevé sur ledit ruminant mort (en g d'AG/Kg de tissu) et à calculer ladite quantité de méthane (en g de CH4/Kg de viande de l'animal) selon une équation qui est fonction de ladite quantité dudit AG, de la catégorie dudit animal, de son âge et de son poids, ces trois derniers critères étant déterminés au moment de son abattage.

2. Procédé d'évaluation selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on calcule ladite quantité selon l'équation

CH4 (g/Kg de viande de l'animal) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000 * Taux de lipides (en %) * Teneur en AG (en % des lipides totaux)] * 1000 / Poids de l'animal (en kg de viande),

équation dans laquelle :

les coefficients Coef 1 et Coef 2 sont des nombres dont la valeur est fonction de la nature du tissu de référence et de la catégorie de l'animal.

3. Procédé d'évaluation selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit tissu de référence est le muscle "longissimus dorsi" (long dorsal).

4. Procédé d'évaluation selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé par le fait que ladite détermination de la quantité d'AG est réalisée par analyse directe du tissu de référence.

5. Procédé d'évaluation selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ladite détermination de la quantité d'AG est réalisée par analyse d'un autre tissu, puis déduction de la quantité d'AG dudit muscle de référence par une équation de prédiction.

6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit AG est l'acide palmitique Cl 6:0.

7. Procédé selon les revendications 5 et 6 prises en combinaison, caractérisé par le fait que ledit autre tissu est choisi parmi la bavette, la hampe et le rond de gite et que la quantité d'acide palmitique dans le "longissimus dorsi" (C16:0LD) est donné par l'une ou l'autre des équations suivantes :

C16 :0LD= 0.884*C16:0Bavette + 2.240 (^=0.855, n=48, pO.001)

C16 :0LD= 1.053*C16:0HamPe + 1.076 (f=0 S, n=67, pO.001) C16 :0LD = 0.948*C16:0Rond de Gite + 2.095 (r2 = 0.70, n=25, p<0.001)

équations dans lesquelles C16:0Bavette, C16:0HamPe et C16:0ROnd de gite sont les teneurs en acide palmitique des tissus correspondants, r est le coefficient de corrélation, n est le nombre d'échantillons testés et p le seuil de signifîcativité.

8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que ledit AG est différent de l'acide palmitique, mais est fortement corrélé à celui-ci, avec un seuil de signifîcativité p inférieur à 0,01.

9. Procédé selon les revendications 3 et 4 prises en combinaison, caractérisé par le fait que lesdits Coefficients 1 et 2 ont les valeurs suivantes :

10. Procédé selon la revendication 4, quand celle-ci est dépendante de la revendication 2 et que le tissu de référence est la hampe, caractérisé par le fait que lesdits coefficients ont les valeurs suivantes :

Coef 1 Coef 2

Jeune bovin 0.5142 -4.7000

Génisse 0.3356 -2.9042

Bœuf 0.3011 -2.5596

Vache allaitante 0.2671 0.000

Description:
Procédé d'évaluation de la quantité de méthane produite par un ruminant dit

"à viande"

La présente invention est relative à un procédé d'évaluation de la quantité de méthane liée à l'élevage des ruminants élevés pour leur viande utilisant la composition en acides gras des lipides des viandes.

Le méthane est un gaz à effet de serre qui participe au réchauffement climatique.

Son pouvoir réchauffant est 21 fois celui du gaz carbonique. Ainsi, selon les experts, le méthane participe pour 20% à l'ensemble des gaz à effet de serre conduisant au réchauffement climatique.

La moitié de ce méthane, provient de l'agriculture (soit 10% des gaz à effet de serre au niveau mondial).

Et, la majorité du méthane d'origine agricole (70%> en Europe) est du méthane entérique émis par les animaux d'élevage lors de leur digestion.

Les ruminants contribuent en France pour 98% à cet apport de méthane entérique.

En effet, les processus fermentaires chez les ruminants conduisent à de fortes émissions de méthane.

Environ la moitié de ce méthane entérique des ruminants provient des femelles laitières et l'autre moitié des troupeaux élevés spécifiquement pour la production de viande.

Ainsi de nombreux experts appellent soit à diminuer la consommation de viandes issues de ruminants (principalement de bœuf) alors que d'autres experts appellent à choisir des modes de production moins émetteurs de méthane.

Pour conforter des modes de production « moins émetteurs de méthane », il est nécessaire de disposer de mesures de méthane liées au mode de production.

Selon les types de production, la quantité de méthane émise par kilo de viande produite pourrait varier de 1 à 6.

Les méthodes existantes d'évaluation de cette quantité de méthane produite par kilo de viande sont difficiles à mettre en œuvre.

Elles sont en effet basées sur des mesures en fermes expérimentales (méthodes de chambre calorimétrique, ou mesure indirecte dite « à l'hexafluorure de soufre ») qui s'avèrent impossibles à mettre en place de façon systématique. D'autres méthodes utilisent des équations de "prédiction" qui comportent, pour être précises, de nombreuses données individuelles spécifiques aux animaux producteurs de viande, telles que leur âge, leur vitesse de croissance, leur poids, la quantité de ration ingérée au cours de la vie et la composition de cette ration à chaque stade de leur vie.

Dans tous les cas, à ce jour, il est impossible de connaître la quantité de méthane émise lors de la production d'un kilogramme de viande, si l'on ne dispose pas de données précises sur l'animal dont est issue cette viande.

Le présent demandeur a déposé un brevet français (08 54230) relatif à un procédé d'évaluation du méthane produit par litre de lait de vaches laitières qui fait usage d'une méthode rapide qui lie la composition en acides gras du lait à la production de méthane.

Dans ce contexte, la problématique est relativement simple pour des vaches laitières puisque le lien entre la quantité émise quotidiennement par la vache et la quantité d'acides gras présents quotidiennement dans le lait ont un lien direct.

Par ailleurs, les prélèvements sur le lait s'effectuent sur un animal vivant dont les performances sont connues.

A ce jour, il existe donc encore un besoin non satisfait d'un procédé permettant d'évaluer fempreinte méthane" d'une viande et, par voie de conséquence, d'orienter les producteurs vers des méthodes respectueuses des contraintes liées au réchauffement climatique.

La présente invention vise à répondre à cette attente.

Ainsi, l'objet de l'invention concerne un procédé d'évaluation de la quantité de méthane produite par un ruminant dit "à viande", tel qu'un bovin, c'est- à-dire d'un animal élevé puis abattu pour la commercialisation de sa viande, caractérisé en ce qu'il consiste à déterminer la quantité d'au moins un acide gras AG contenu dans un tissu de référence, à savoir un muscle ou un tissu adipeux, prélevé sur ledit ruminant mort (en g d'AG/Kg de tissu) et à calculer ladite quantité de méthane (en g de CH 4 /Kg de viande de l'animal) selon une équation qui est fonction de ladite quantité dudit AG, de la catégorie dudit animal, de son âge et de son poids, ces trois derniers critères étant déterminés au moment de son abattage.

Ainsi, grâce à ce procédé, on peut mesurer cette « empreinte méthane » d'une viande de façon rapide, peu coûteuse, systématique, en disposant de quelques éléments seulement, à savoir :

- l'âge de l'animal dont provient le tissu et sa catégorie (bœuf, génisse, vache, etc.), un échantillon de tissu de cet animal (échantillon de muscle dit "long dorsal" ("longissimus dorsi"), par exemple).

L'âge de l'animal figure toujours parmi les données de traçabilité qui accompagnent les carcasses de viande.

L'échantillon de tissu est destiné à une mesure du contenu en au moins un acide gras des lipides de cet échantillon.

On notera que de nombreuses données bibliographiques lient les mécanismes de la méthanogenèse ruminale à ceux de la lipogenèse dans le foie et le tissu adipeux.

De plus, des données expérimentales sont disponibles, qui lient le mode de production des animaux élevés pour leur viande (type d'élevage et composition de la ration) à la composition lipidique des viandes, notamment des données relatives au :

i. Pourcentage de lipides dans le morceau considéré par extraction éthérée ;

ii. Profil en acides gras de ces lipides mesuré par chromatographie en phase gazeuse ou par d'autres méthodes.

Enfin, une base de données permet de prédire la teneur des acides gras mineurs à partir de certains acides gras majeurs et de groupes d'acides gras dans des échantillons de viandes ou de tissus adipeux issus de ruminants.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce procédé :

- on calcule ladite quantité selon l'équation :

CH4 (g/Kg de viande de l'animal) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000 * Taux de lipides (en %) * Teneur en AG (en % des lipides totaux)] * 1000 / Poids de l'animal (en kg de viande),

équation dans laquelle :

- les coefficients Coef 1 et Coef 2 sont des nombres dont la valeur est fonction de la nature du tissu de référence et de la catégorie de l'animal ;

- ledit tissu de référence est le muscle "longissimus dorsi" (long dorsal) ;

- ladite détermination de la quantité d'AG est réalisée par analyse directe du tissu de référence ;

- ladite détermination de la quantité d'AG est réalisée par analyse d'un autre tissu, puis déduction de la quantité d'AG dudit muscle de référence par une équation de prédiction ; - ledit AG est l'acide palmitique Cl 6:0 ;

- ledit autre tissu est choisi parmi la bavette, la hampe et le rond de gite et la quantité d'acide palmitique dans le "longissimus dorsi" (C16:0 LD ) est donné par l'une ou l'autre des équations suivantes :

C16 :0 LD = 0.884*C16:0 B avette + 2.240 (r^O.855, n=48, pO.001)

C16 :0 LD = 1.053*C16:0Hampe + 1.076 (f=0 S, n=67, p<0.001)

C16 :0 LD = 0.948*C16:0 R ond de Gite + 2.095 (r 2 = 0.70, n=25, p<0.001)

équations dans lesquelles C16:0Bavette, C16:0Ham P e et C16:0R On d de gite sont les teneurs en acide palmitique des tissus correspondants, r est le coefficient de corrélation, n est le nombre d'échantillons testés et p l'indice de significativité.

- ledit AG est différent de l'acide palmitique, mais est fortement corrélé à celui-ci, avec un seuil de significativité p inférieur à 0,01 ;

- lesdits Coefficients 1 et 2 ont les valeurs suivantes :

lesdits coefficients ont les valeurs suivantes

Dans l'ensemble de la présente demande, les termes suivants sont définis comme expliqué ci-dessous.

Génisse : femelle n'ayant pas eu de veau ;

Vache allaitante : femelle ayant eu au moins un veau et dont le lait a servi à le nourrir ;

Jeune bovin : mâle non castré de moins de 2 ans ;

Bœuf : mâle castré de plus de 2 ans.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. La problématique particulière des ruminants, et en particulier des bovins, élevés pour leur viande est la suivante.

Lors des phénomènes de rumination, les hydrates de carbone présents dans les rations des ruminants sont fermentés par les populations de microbes présentes dans le rumen.

Les polyosides végétaux des rations sont dégradés en oses qui sont alors fermentés avec production d'acides organiques (acides gras volatils ou AGV), d'hydrogène et de gaz carbonique.

Deux voies principales co-existent dans le rumen :

i. La voie qui aboutit à la formation d'acide acétique (abrégé C2 pour

2 atomes de carbone) et d'acide butyrique (abrégé C4 pour 4 atomes de carbone).

Cette voie de fermentation produit de l'hydrogène.

Et l'hydrogène produit est ensuite évacué en grande partie sous forme de méthane (CH4) lors des éructations des ruminants. ii. La voie qui aboutit à la formation d'acide propionique (abrégé C3 pour 3 atomes de carbone).

Cette voie, au contraire, consomme de l'hydrogène présent dans le rumen.

Ainsi, la production de méthane est un phénomène physiologique, lié aux processus fermentaires microbiens dans le rumen des animaux polygastriques.

On sait depuis longtemps que l'équilibre de ces deux voies est très variable en fonction de l'alimentation des animaux. Ainsi la composition de la ration des animaux oriente vers des voies de fermentation différentes :

- Consommatrices d'hydrogène donc réductrices de la production de méthane pour la voie C3 ;

ou

- Productrices d'hydrogène, donc responsables de la production de méthane pour les voies de C2 et C4.

De nombreux facteurs alimentaires sont à prendre en compte pour prédire une orientation vers les voies C2 et C4 ou vers la voie C3. On peut citer la fibrosité de la ration, la quantité de concentrés, la teneur en cellulose, la teneur en amidon, la teneur en lipides, etc... Parmi les lipides présents dans la ration des ruminants, un acide gras poly-insaturé de la famille n-3 ou Oméga 3, l'acide alpha- linolénique (nomenclature Cl 8 :3 n-3) occupe une place à part pour plusieurs raisons :

- Il est le principal acide gras des fourrages pâturés (jusque 70% des acides gras -AG- pour de l'herbe de printemps).

- Il comprend 3 insaturations qui sont en grande partie hydrogénées dans le rumen, consommant ainsi une petite fraction de l'hydrogène produit par la voie de C2 et C4 et produisant des composés intermédiaires de la bio-hydrogénation et de l'acide stéarique (Cl 8 :0).

- Son apport dans les régimes oriente les fermentations vers plus de

C3 et moins de C2 et de C4.

- Depuis plus de 30 ans, une bibliographie abondante indique que son ajout dans les régimes réduit la quantité de méthane produit par les ruminants dans des conditions expérimentales (chambre calorimétrique).

- Le mécanisme de cette réduction de méthane passerait par un effet toxique de cet acide gras, (et/ou de certains de ses dérivés issus de la biohydrogénation dans le rumen) sur certains microbes du rumen impliqués dans production d'hydrogène, et donc dans les premières étapes de la méthanogenèse.

- Enfin, l'acide alpha- liolénique Oméga 3 est un acide gras dit « essentiel et indispensable » pour les animaux, car sa synthèse utilise des enzymes

(Delta 12 et Delta 15 désaturases) qui ne sont présentes que dans le règne végétal.

Si cet AG se retrouve dans la viande, il provient forcément de l'alimentation.

Ainsi, si cet acide gras (ou ses dérivés) se retrouve dans la viande, il pourrait être considéré comme le marqueur de pratiques alimentaires qui défavorisent la production de méthane. Car ces pratiques alimentaires favorisent la voie du C3 consommatrice d'hydrogène au détriment du C2 et du C4, voies productrices d'hydrogène et donc de CH4.

La lipogenèse est la synthèse de lipides (et particulièrement d'acides gras) à partir de précurseurs qui sont essentiellement des glucides chez les monogastriques et essentiellement l'Acide Gras Volatil (AGV) Acétique (C2) chez les ruminants.

Ainsi, l'élément indispensable à la synthèse des lipides de ruminants élevés pour la viande est l'acide acétique (C2) dont la production ruminale s'accompagne d'émission de CH4.

Les acides gras présents dans les tissus des ruminants peuvent avoir deux origines, à savoir : - Endogènes, lorsqu'ils sont issus de la lipogenèse à partir du précurseur acétique (C2). Ce sont des acides gras saturés ou mono-insaturés.

- Exogènes, lorsqu'ils proviennent de l'alimentation et sont incorporés aux triglycérides ou aux autres fractions lipidiques (Phospholipides).

Parmi ceux-ci, on comptera notamment les acides gras poly-insaturés exclusivement exogènes (puisqu' aucun animal ne possède les enzymes nécessaires à leur synthèse).

Ainsi, l'acide linolénique C18 :3 n-3 et l'acide acétique -AGV en C2- sont au carrefour des mécanismes de la méthanogenèse et de la lipogenèse.

L'acide alpha - linolénique, parce que sa présence (ou celle de ses dérivés Oméga 3) dans les lipides du ruminant est l'indice de sa présence dans la ration, et donc d'une réduction de la production d'acide acétique et de méthane.

L'acide acétique, parce que sa présence est nécessaire à la synthèse de la majorité des acides gras saturés d'une part, et parce que sa production s'accompagne toujours de production de méthane.

L'acide palmitique est très majoritairement issu de la synthèse endogène à partir du précurseur C2. La quantité d'acide palmitique endogène est très directement liée à une disponibilité en précurseur acide acétique et donc à une production ruminale d'hydrogène puis de méthane.

La réduction de la teneur en acide palmitique dans les viandes est donc toujours liée à une réduction des émissions de méthane, si l'acide alpha- linolénique (principal acide gras des rations des ruminants) est l'acide gras dominant des rations

Les lipides des viandes des ruminants sont :

- soit des lipides de structure, constitutifs des membranes des cellules du muscle et des autres organes ;

- soit des lipides de réserve, présents dans des triglycérides dans un tissu adipeux interne (persillé des viandes) ou externe aux muscles (ou autres organes).

Le tissu adipeux est une « réserve d'énergie » pour l'animal, les acides gras (AG) du tissu adipeux sont donc régulièrement mobilisés lors du vieillissement de l'animal. D'autres AG issus de l'alimentation (endogènes via le C2) ou exogènes viennent à leur tour s'incorporer dans le tissu adipeux.

La quantité de lipides présente dans un muscle donné reflète dans tous les cas l'intensité des mécanismes de lipogenèse endogène (donc de production de C2 et par voie de conséquence de CH4) mais aussi de l'âge et de l'historique de l'animal, c'est-à-dire de l'intensité de ses mécanismes de renouvellement du tissu adipeux.

La quantité et la nature des acides gras présents dans la viande d'un animal d'un âge connu est elle-même fonction de la nature de l'alimentation de cet animal. Elle est donc le reflet de la production de méthane de cet animal au cours de sa vie.

EXEMPLES DE MISE EN ŒUVRE DU PROCEDE

A l'abattage de l'animal, un prélèvement de viande est effectué de façon standardisée, par exemple, un prélèvement de muscle au niveau de la 6 eme côte.

L'échantillon prélevé est alors analysé pour connaître :

- son taux de lipides ;

- le profil en acides gras de ses lipides totaux.

Cette analyse est effectuée par extraction éthérée pour les lipides totaux et par chromatographie en phase gazeuse pour les acides gras.

Par ailleurs, les données de traçabilité classique donneront l'âge de l'animal, son sexe et sa race.

Ainsi, nous disposons des données suivantes (exemples) :

Animal 1 : Muscle Long Dorsal

Type d'animal : jeune bovin de race limousine (race à viande).

Age : 17 mois.

Poids : 400 kg de viandes (= poids de carcasse en kg * rendement en viande en %).

Taux de lipides de l'échantillon : 2.5% (en poids).

Teneur en C 16 :0 : 25.0% (des AG totaux).

Alors, la quantité de méthane émise est calculée comme suit :

CH4 (g/kg de viande) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000 * Taux de lipides (en %) * Teneur en C16:0 (en % des AG totaux)] * 1000 / Poids (en kg de viandes).

Pour les jeunes bovins de race à viande, les coefficients Coef 1 et

Coef 2 ont les valeurs suivantes : Coef 1 = 1.511 et Coef 2 = -13.782

Ce qui donne une valeur : CH4 (g/kg de viande) = 185 g Animal 1 : Muscle de la Hampe

Type d'animal : jeune bovin de race limousine (race à viande).

Age : 17 mois. Poids : 400 kg de viandes (= poids de carcasse en kg * rendement en viande en %).

Taux de lipides de l'échantillon : 7.5% (en poids).

Teneur en C16 :0 : 24.5% (des AG totaux).

Quantité de méthane émise :

CH4 (g/kg de viande) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000

* Taux de lipides (en %) * Teneur en Cl 6:0 (en % des AG totaux)] * 1000 / Poids (en kg de viandes).

Pour les jeunes bovins de race à viande : Coef 1 = 0.514 et Coef 2 = -4.70.

CH4 (g/kg de viande) = 185 g

Animal 2 : Muscle Long Dorsal

Type d'animal : jeune bovin de race limousine (race à viande).

Age : 17 mois.

Poids : 400 kg de viandes (= poids de carcasse en kg * rendement en viande en %).

Taux de lipides de l'échantillon : 2.5% (en poids).

Teneur en C16:0 : 23.0% (des AG totaux).

Quantité de méthane émise :

CH4 (g/kg de viande) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000

* Taux de lipides (en %) * Teneur en C16 :0 (en % des AG totaux)] * 1000 / Poids (en kg de viandes).

Pour les jeunes bovins de race à viande : Coef 1 = 1.511 et Coef 2 = -13.782.

CH4 (g/kg de viande) = 170 g.

Animal 2 : Muscle de la Hampe

Type d'animal : jeune bovin de race limousine (race à viande).

Age : 17 mois.

Poids : 400 kg de viandes (= poids de carcasse en kg * rendement en viande en %).

Taux de lipides de l'échantillon : 7.5% (en poids).

Teneur en C16:0 : 22.5% (des AG totaux).

Quantité de méthane émise :

CH4 (g/kg de viande) = [[[(Age en mois)* Coef 1 ] + Coef 2 ] * 1000 * Taux de lipides (en %) * Teneur en C16 :0 (en % des AG totaux)] * 1000 / Poids (en kg de viandes). Pour les jeunes bovins de race à viande : Coef 1 = 0.514 et Coef 2 = -

4.70.

CH4 (g/kg de viande) = 170 g. A partir d'essais et de données de la bibliographie, lesdits coefficients ont été calculés pour chaque catégorie d'animal et chaque muscle.

De façon préférentielle, les coefficients pour le muscle Long Dorsal ont les valeurs suivantes :

A titre d'exemple, on donne ci-après les équations de prédiction utilisées quand le muscle testé n'est pas le long dorsal et que l'acide gras est l'acide palmitique. Cet autre tissu peut être choisi parmi la bavette, la hampe et le rond de gite et la quantité d'acide palmitique dans le "longissimus dorsi" (C16:0 LD ) est donnée par l'une ou l'autre des équations suivantes :

C16 :0 LD = 0.884*C16:0 B avette + 2.240 (^=0.855, n=48, pO.001)

C16 :0 LD = 1.053*C16:0Hampe + 1.076 (r 2 =0.78, n=67, pO.001) C16 :0 LD = 0.948*C16:0 Ro nd de Gite + 2.095 (r 2 = 0.70, n=25, pO.001) équations dans lesquelles C16:0 Ba vette, C16:0 H am P e et C16:0 Ron d de gite sont les teneurs en acide palmitique des tissus correspondants, r est le coefficient de corrélation, n est le nombre d'échantillons testés et p le seuil de signifîcativité. De plus, on trouvera ci-après une matrice de corrélation (encore appelée de prédiction) permettant de calculer, par une équation de type Y=aX+b, avec Y=C16:0 (muscle i) et X=quantité d'un autre acide gras (même muscle i), la quantité d'acide palmitique de ce muscle. Ici, le muscle i est le "long dorsal".

Tableau 1

Muscle = Long Dorsal cru (mg/100g)

Y P

Moyenne E.T. R R 2 N= a= b=

X value

C16:0 789.37 479.66 0.00 0.00 0.00 0 0.000 0.000

AGS 1554.95 837.47 0.98 0.97 0.00 208 0.563 -86.562

AGMI 1334.78 807.28 0.98 0.96 0.00 208 0.584 10.441

C18: l 1201.25 715.86 0.98 0.96 0.00 208 0.656 1.199

AGPI 189.73 63.53 0.54 0.29 0.00 208 4.050 21.054

AGPI n-3 34.10 18.36 0.47 0.22 0.00 208 12.309 369.697

AGPIn-3-LC 13.88 8.89 0.34 0.11 0.00 208 18.152 537.509

CLA 9.40 7.85 0.72 0.52 0.00 208 44.247 373.670

ALA 20.22 11.44 0.49 0.24 0.00 208 20.754 369.742

C14:0 77.52 51.75 0.98 0.96 0.00 208 9.058 87.178

C15:0iso 5.69 3.53 0.87 0.76 0.00 208 118.806 113.845

C15:0 13.18 6.88 0.91 0.82 0.00 208 63.306 -45.021

C16:0iso 7.29 3.94 0.76 0.57 0.00 208 92.233 117.169

C16: l 90.04 68.57 0.95 0.90 0.00 208 6.637 191.789

C17:0iso 12.53 6.50 0.92 0.84 0.00 208 67.753 -59.374

C16:0 789.37 479.66 0.00 0.00 0.00 0 0.000 0.000

C17:0 31.35 16.62 0.93 0.86 0.00 208 26.840 -51.935

C17: l 18.66 11.95 0.96 0.91 0.00 208 38.366 73.322

C18:0iso 5.08 2.88 0.76 0.58 0.00 208 126.523 147.296 C18:0 565.84 273.92 0.88 0.77 0.00 208 1.539 -81.489

C18:2 29.13 17.45 0.66 0.44 0.00 208 18.273 257.130

C18:3 3.32 1.80 0.92 0.84 0.00 137 255.259 45.215

C17:0anteiso 20.22 9.99 0.86 0.73 0.00 207 41.213 -43.617

C15:0anteiso 7.43 3.81 0.79 0.62 0.00 207 99.460 52.245

C14: l 11.56 11.03 0.87 0.76 0.00 207 37.726 356.361

C14:0iso 2.96 1.71 0.92 0.85 0.00 102 245.730 38.147

C12:0 3.02 1.68 0.97 0.94 0.00 190 276.593 -58.359

C10:0 2.64 1.69 0.83 0.69 0.00 107 218.752 155.799

Par ailleurs, dans les tableaux 2 à 4 suivants sont données les matrices de corrélation permettant de calculer la quantité d'acide palmitique de ce muscle i, par le couplage d'une équation de type Y=aX+b, avec Y=C16:0 (muscle j) et X=quantité d'un autre acide gras (même muscle j), et une équation de prédiction du C16 :0 du muscle i à partir du C16 :0 du muscle j.

Ici, le muscle i est le long dorsal et le muscle j est respectivement la bavette, la hampe et le rond de gite.

Tableau 2

Muscle = BAVETTE (mg/100g)

Y P

Moyenne E.T. R R 2 N= a= b=

X value

C16:0 603.75 350.03 0.00 0.00 0.00 0 0.000 0.000

AGS 1179.37 631.01 0.99 0.99 0.00 48 0.551 -46.069

AGMI 1052.97 657.66 0.96 0.92 0.00 48 0.511 65.408

C18: l 933.58 580.92 0.96 0.91 0.00 48 0.576 65.854

AGPI 184.95 81.65 0.67 0.45 0.00 48 2.887 69.750

AGPI n-3 25.75 10.26 0.59 0.35 0.00 48 20.178 84.225

AGPIn-6 127.50 59.68 0.57 0.33 0.00 48 3.359 175.542

AGPIn-3-LC 11.02 3.82 0.50 0.25 0.00 48 45.809 98.863

CLA 5.62 4.02 0.86 0.74 0.00 48 75.009 181.942

ALA 14.73 7.66 0.54 0.30 0.00 48 24.854 237.775

LA 108.15 51.69 0.59 0.34 0.00 48 3.972 174.199 C14:0 67.67 44.32 0.98 0.97 0.00 48 7.776 77.544

C15:0iso 3.60 2.12 0.80 0.64 0.00 48 132.329 126.805

C15:0 12.51 6.63 0.92 0.85 0.00 48 48.655 -4.782

C16:0iso 6.85 3.57 0.85 0.73 0.00 48 83.802 29.347

C16: l 76.11 50.31 0.98 0.96 0.00 48 6.802 86.044

C17:0iso 10.88 5.60 0.85 0.73 0.00 48 53.239 24.653

C17:0 27.53 16.61 0.86 0.73 0.00 48 18.054 106.660

C\l: \ 17.45 12.07 0.87 0.76 0.00 48 25.304 162.317

C18:0iso 5.16 3.13 0.87 0.76 0.00 48 97.778 99.249

C18:0 394.37 190.99 0.94 0.89 0.00 48 1.729 -78.148

C18:2 24.16 15.70 0.66 0.44 0.00 48 14.809 246.016

C18:2cj 5.62 4.02 0.86 0.74 0.00 48 75.009 181.942

C18:3 2.00 1.50 0.61 0.37 0.00 46 142.480 314.902

C17:0anteiso 22.08 14.68 0.80 0.64 0.00 48 19.121 181.574

C15:0anteiso 6.86 3.77 0.83 0.69 0.00 48 76.782 76.753

C14: l 11.93 10.06 0.93 0.87 0.00 48 32.377 217.450

C14:0iso 2.02 1.20 0.86 0.73 0.00 22 217.297 155.501

C12:0 2.41 1.33 0.98 0.96 0.00 48 257.569 -17.080

C10:0 2.22 1.45 0.92 0.84 0.00 44 222.915 107.146

Tableau 3

Muscle = HAMPE (mg/100g)

Y P

Moyenne E.T. R R 2 N= a= b=

X value

C16:0 1791.78 807.61 0.00 0.00 0.00 0 0.000 0.000

AGS 4310.14 1731.80 0.98 0.97 0.00 70 0.459 -184.254

AGMI 3092.75 1456.98 0.94 0.89 0.00 70 0.522 177.956

C18: l 2845.68 1341.17 0.94 0.88 0.00 70 0.566 180.761

AGPI 494.93 152.88 0.51 0.26 0.00 70 2.708 451.492

AGPI n-3 69.11 27.72 0.46 0.21 0.00 70 13.305 872.315

CLA 20.61 15.06 0.77 0.60 0.00 70 41.411 938.128

ALA 49.37 23.52 0.48 0.23 0.00 70 16.486 977.860

C14:0 190.48 88.86 0.97 0.93 0.00 70 8.781 119.263

C15:0iso 15.27 7.57 0.85 0.72 0.00 70 90.646 407.941

C15:0 37.96 14.72 0.83 0.69 0.00 70 45.544 63.056

C16:0iso 24.06 10.65 0.82 0.68 0.00 70 62.359 291.505

C16: l 150.14 72.08 0.94 0.89 0.00 70 10.583 202.871

C17:0iso 35.26 13.80 0.88 0.77 0.00 70 51.524 -25.185

C17:0 102.57 42.63 0.90 0.82 0.00 70 17.121 35.782

C17: l 43.78 20.96 0.88 0.78 0.00 70 33.949 305.582

C18:0iso 16.64 7.45 0.90 0.81 0.00 70 97.735 165.180 C18:0 1944.47 738.37 0.93 0.86 0.00 70 1.013 -176.922

C18:2 74.78 45.87 0.54 0.30 0.00 70 9.579 1075.396

C18:2cj 20.61 15.06 0.77 0.60 0.00 70 41.411 938.128

C18:3 7.40 3.66 0.88 0.77 0.00 69 192.310 353.173

C17:0anteiso 67.74 26.74 0.76 0.58 0.00 70 22.964 236.193

C15:0anteiso 24.91 8.96 0.71 0.50 0.00 70 63.787 202.580

C14: l 17.75 11.60 0.83 0.69 0.00 70 57.833 765.313

C14:0iso 7.91 3.56 0.78 0.61 0.00 49 176.833 508.393

C12:0 7.58 3.13 0.98 0.96 0.00 64 249.034 -167.120

C10:0 7.03 3.87 0.90 0.80 0.00 57 186.333 420.298

Tableau 4

Muscle = Rond de gite (mg/100g)

Y P

Moyenne E.T. R R 2 N= a= b=

X value

C16:0 464.52 227.74 0.00 0.00 0.00 0 0.000 0.000

AGS 822.70 391.97 0.99 0.99 0.00 25 0.578 -11.061

AGMI 944.87 448.35 0.98 0.96 0.00 25 0.498 -6.176

C18: l 827.98 392.43 0.98 0.96 0.00 25 0.569 -6.427

AGPI 84.94 29.49 0.67 0.45 0.00 25 5.157 26.474

CLA 6.57 4.09 0.74 0.54 0.00 25 41.014 195.174

ALA 5.42 2.42 0.50 0.25 0.01 25 47.380 207.744

LA 35.74 10.74 0.70 0.49 0.00 25 14.872 -66.985

C14:0 40.88 22.87 0.96 0.93 0.00 25 9.608 71.761

C15:0iso 3.32 1.94 0.92 0.85 0.00 25 108.175 105.723

C15:0 7.03 3.70 0.95 0.91 0.00 25 58.585 52.830

C16:0iso 4.49 2.47 0.93 0.86 0.00 25 85.472 80.750

C16: l 80.23 40.82 0.92 0.84 0.00 25 5.126 53.252

C17:0iso 8.25 4.15 0.95 0.91 0.00 25 52.290 33.015

C17:0 16.33 8.33 0.97 0.95 0.00 25 26.586 30.310

C17: l 15.03 7.36 0.96 0.92 0.00 25 29.615 19.408

C18:0iso 3.70 1.71 0.99 0.98 0.00 25 132.169 -24.326

C18:0 244.80 113.38 0.95 0.90 0.00 25 1.906 -2.145

C18:2 17.01 9.08 0.81 0.65 0.00 25 20.195 120.991

C18:2cj 6.57 4.09 0.74 0.54 0.00 25 41.014 195.174

C18:3 1.85 0.85 0.99 0.98 0.00 25 264.339 -24.326

C17:0anteiso 12.14 6.17 0.98 0.95 0.00 25 36.005 27.577

C15:0anteiso 3.44 1.81 0.92 0.85 0.00 25 115.471 67.211

C14: l 11.61 7.07 0.83 0.69 0.00 25 26.817 153.092

C12:0 1.78 0.80 0.99 0.98 0.00 24 261.363 -20.129 Dans l'ensemble de ces tableaux, les abréviations utilisées ont les significations suivantes :

E.T. écart type

R indice de corrélation

P seuil de significativité statistique

N nombre d'individus testés

AGS acides gras saturés

AGMI acides gras mono-insaturés

AGPI acides gras poly-insaturés

CLA acides linoléiques conjugués

ALA acide alpha- linolénique

LA acide linoléique