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Title:
METHOD FOR GENERATING AN ARRANGEMENT OF KITCHEN FURNITURE ITEMS IN A KITCHEN PLAN FOR A ROOM RESERVED FOR FITTING A KITCHEN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/157451
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method and a device for generating an arrangement of kitchen furniture items in a kitchen plan for a room reserved for fitting a kitchen. The method uses the stretching of a kitchen block in order to fill linear sections of the kitchen plan, which sections may be supplemented by adding additional furniture items.

Inventors:
DECROO ARNAUD (FR)
LEGRAND JÉRÉMY (FR)
DE PERCIN CÔME (FR)
LEVASSEUR CLÉMENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050101
Publication Date:
July 28, 2022
Filing Date:
January 19, 2022
Export Citation:
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Assignee:
IDILINK (FR)
International Classes:
G06Q30/06; G06Q10/04
Foreign References:
EP2234027A12010-09-29
US20190354640A12019-11-21
Attorney, Agent or Firm:
RVDB (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de génération, par des moyens informatiques, d’un agencement de meuble de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine, ledit plan de cuisine définissant des dimensions spatiales d’une implantation de la cuisine dans la pièce et des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux, ledit procédé est caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes:

- obtenir (100), via une interface graphique, un bloc de cuisine regroupant un type, un style et une gamme de meuble et/ou d’équipement souhaités, ledit meuble et/ou équipement du style, du type et de la gamme souhaités étant disponible dans un catalogue stocké en mémoire;

- positionner (200) le bloc de cuisine dans le plan de cuisine via l’interface graphique;

- obtenir (300) au moins une section linéaire d’un bloc de cuisine étiré par étirement du bloc de cuisine dans la limite du plan de cuisine via une interface graphique;

- choisir (400), pour chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré, une combinaison d’au moins un meuble et/ou d’au moins un équipement parmi un ensemble de combinaisons candidates du catalogue, une combinaison choisie pour une section linéaire étant celle qui minimise une distance entre la longueur de ladite section linéaire et la longueur de la combinaison candidate choisie;

- déterminer (500), pour chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré, un agencement dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie par les sous- étapes suivantes : déterminer des permutations dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie ; déterminer un score pour chaque permutation, ledit score est d’autant plus élevé que l’agencement produit par une permutation dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie respecte des règles d’agencement de cuisine qui dépendent des dimensions spatiales de l’implantation de la cuisine dans la pièce et/ou des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux ; l’agencement dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie qui est retenu est celui qui obtient le plus haut score ; et - afficher (600), sur un écran, une représentation bi ou tri-dimensionnelle dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie agencé selon ledit agencement déterminé pour chacune des sections linéaires du bloc de cuisine étiré.

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel les permutations dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement de la combinaison choisie sont organisées hiérarchiquement.

3. Procédé selon la revendication 1, qui comporte en outre, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas est souhaité et que le bloc de cuisine étiré n’est pas linéaire, une étape (800) pour positionner un meuble d’angle bas (MA) sur le plan de cuisine sur chaque angle du bloc de cuisine étiré.

4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel les longueurs de deux parties d’un meuble d’angle sont déterminées en fonction de longueurs de deux sections linéaires du bloc de cuisine étiré correspondantes.

5. Procédé selon la revendication 1, qui comporte en outre, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas ou un îlot est souhaité, une étape (900) pour associer une zone de lavage à une section linéaire du bloc de cuisine étiré et/ou une zone de cuisson à une autre section linéaire du bloc de cuisine étiré selon des contraintes définies par le plan de cuisine.

6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel pour un bloc de cuisine étiré comprenant deux sections linéaires en forme de L, les zones de cuisson et de lavage sont associées en fonction d’emplacement d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et des longueurs des deux sections linéaires.

7. Procédé selon la revendication 5, dans lequel pour un bloc de cuisine étiré comprenant trois sections linéaires en forme de U, les zones de cuisson et de lavage sont associées selon la présence ou non de mur à proximité d’extrémité de section linéaire, selon une distance entre les deux sections linéaires qui se font face, selon des emplacements d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et selon les longueurs des trois sections linéaires.

8. Procédé selon la revendication 1, qui comporte en outre, une étape pour déterminer (1000) une présence et des dimensions de fileurs, plinthes et/ou joues sur chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré en fonction de distance entre extrémités de section linéaire du bloc de cuisine étiré et mur du plan de cuisine.

9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel les plinthes, fileurs et autres joues relatifs à une section linéaire sont ajustés lorsqu’un meuble de rangement est ajouté dans ladite section linéaire.

10. Dispositif de génération d’un agencement de meuble de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine, ledit plan de cuisine définissant des dimensions spatiales d’une implantation de la cuisine dans la pièce et des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens informatiques pour mettre en œuvre les étapes du procédé selon l’une des revendications 1 à 9.

Description:
Titre : Procédé de génération d’un agencement de meubles de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine

Domaine technique

L’invention concerne la conception d’agencement de cuisine assistée par ordinateur et plus particulièrement l’agencement de bloc de cuisine comprenant au moins un meuble et/ou au moins un équipement sur un plan de cuisine.

Arrière-plan technologique

La conception assistée par ordinateur pour l’agencement de cuisine est très largement utilisée de nos jours par les professionnels pour faciliter et accélérer la conception d’agencement de cuisine mais aussi, pour pouvoir fournir à un client un aperçu rapide et précis de sa future cuisine. La maniabilité des outils informatiques utilisés et leur capacité à adapter un agencement précédent aux souhaits d’un client sont des points clés de ces outils. De plus, de tels dispositifs apportent une aide importante à la vente en permettant à un client de voir sur un écran une représentation fidèle et précise de son agencement de cuisine. Toutefois, certains de ces outils informatiques peuvent être lents que ce soit pour réaliser une mise à jour d’un agencement de cuisine précédemment calculé ou pour fournir sur un écran un rendu d’un agencement nouvellement calculé.

Il est donc primordial d’améliorer les conceptions assistées par ordinateur d’agencement de cuisine pour, d’une part, que les mises à jour et les rendus soient les plus fluides possibles et, d’autre part, que les agencements produits soient utilisables par la suite pour la commande réelle de la cuisine ainsi agencée.

Résumé de l’invention

Un objet de l’invention est de concevoir un agencement d’une cuisine en s’aidant de moyens informatiques.

Selon un premier aspect, l’invention concerne un procédé de génération, par des moyens informatiques, d’un agencement de meuble de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine, ledit plan de cuisine définissant des dimensions spatiales d’une implantation de la cuisine dans la pièce et des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux, ledit procédé est caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes : obtenir, via une interface graphique, un bloc de cuisine regroupant un type, un style et une gamme de meuble et/ou d’équipement souhaités, ledit meuble et/ou équipement du style, du type et de la gamme souhaités étant disponible dans un catalogue stocké en mémoire ; positionner le bloc de cuisine dans le plan de cuisine via l’interface graphique ; obtenir un bloc de cuisine étiré par étirement du bloc de cuisine dans la limite du plan de cuisine via une interface graphique ; choisir, une combinaison d’au moins un meuble et/ou d’au moins un équipement par section linéaire du bloc de cuisine étiré parmi un ensemble de combinaisons candidates du catalogue, une combinaison choisie pour une section linéaire étant celle qui minimise une distance entre la longueur de ladite section linéaire et la longueur de la combinaison candidate choisie ; agencer, dans chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré, ledit au moins un meuble et/ou ledit au moins un équipement de la combinaison choisie correspondante selon des règles d’agencement de cuisine qui dépendent des dimensions spatiales de l’implantation de la cuisine dans la pièce et/ou des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux ; et afficher, sur un écran, une représentation bi ou tri-dimensionnelle dudit au moins un meuble et/ou dudit au moins un équipement agencé de la combinaison choisie pour chacune des sections linéaires du bloc de cuisine étiré en fonction de la gamme de meuble et d’équipement souhaité.

L’étirement d’un bloc de cuisine et son remplissage automatique (choix d’une combinaison de meubles et équipements procure une grande facilité d’utilisation. De plus, les combinaisons de meubles et équipements sont stockées en mémoire ce qui évite de devoir les concevoir à chaque conception, d’où un gain de temps.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comporte en outre une étape pour déterminer si au moins un meuble additionnel, choisi parmi des meubles favoris du catalogue, peut être logé dans un espace d’une section linéaire du bloc de cuisine étiré laissé vacant par ladite combinaison choisie pour ladite section linéaire ; Si c’est le cas ledit au moins un meuble additionnel choisi est ajouté dans ladite section linéaire, et ledit au moins un meuble additionnel est également agencé selon les règles d’agencement de cuisine.

Le choix de meubles additionnels favoris permet une gestion optimisée des stocks et de faire la promotion de certains d’entre eux.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comporte en outre, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas est souhaité et que le bloc de cuisine étiré n’est pas linéaire, une étape pour positionner un meuble d’angle bas sur le plan de cuisine sur chaque angle du bloc de cuisine étiré.

Selon un mode de réalisation particulier, les longueurs de deux parties d’un meuble d’angle sont déterminées en fonction de longueurs de deux sections linéaires du bloc de cuisine étiré correspondantes.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comporte en outre, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas ou un îlot est souhaité, une étape pour associer une zone de lavage à une section linéaire du bloc de cuisine étiré et/ou une zone de cuisson à une autre section linéaire du bloc de cuisine étiré selon des contraintes définies par le plan de cuisine.

Selon un mode de réalisation particulier, pour un bloc de cuisine étiré comprenant deux sections linéaires en forme de L, les zones de cuisson et de lavage sont associées en fonction d’emplacement d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et des longueurs des deux sections linéaires.

Selon un mode de réalisation particulier, pour un bloc de cuisine étiré comprenant trois sections linéaires en forme de U, les zones de cuisson et de lavage sont associées selon la présence ou non de mur à proximité d’extrémité de section linéaire, selon une distance entre les deux sections linéaires qui se font face, selon des emplacements d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et selon les longueurs des trois sections linéaires.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comporte en outre, une étape pour déterminer une présence et des dimensions de fileurs, plinthes et/ou joues sur chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré en fonction de distance entre extrémités de section linéaire du bloc de cuisine étiré et mur du plan de cuisine.

Selon un mode de réalisation particulier, les plinthes, fileurs et autres joues relatifs à une section linéaire sont ajustés lorsqu’un meuble de rangement est ajouté dans ladite section linéaire.

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un dispositif de génération d’un agencement de meuble de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine, ledit plan de cuisine définissant des dimensions spatiales d’une implantation de la cuisine dans la pièce et des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens informatiques pour mettre en œuvre les étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention. Selon un troisième aspect, l’invention concerne un produit programme d’ordinateur comportant des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention, lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur.

Un tel programme d’ordinateur peut utiliser n’importe quel langage de programmation, et être sous la forme d’un code source, d’un code objet, ou d’un code intermédiaire entre un code source et un code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n’importe quelle autre forme souhaitable.

Selon un quatrième aspect, l’invention concerne un support d’enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect de l’invention.

D’une part, le support d’enregistrement peut être n'importe quel entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une mémoire ROM, un CD-ROM ou une mémoire ROM de type circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique ou un disque dur.

D'autre part, ce support d’enregistrement peut également être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, un tel signal pouvant être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio classique ou hertzienne ou par faisceau laser autodirigé ou par d'autres moyens. Le programme d’ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet.

Alternativement, le support d'enregistrement peut être un circuit intégré dans lequel le programme d’ordinateur est incorporé, le circuit intégré étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description des modes de réalisation non limitatifs de l’invention ci-après, en référence aux figures 1, 2a-c, 3a-b, 4a-d, 5a- 5c et 6 annexées, sur lesquelles :

[Fig. 1] illustre un organigramme des différentes étapes d’un procédé génération d’un agencement de meubles de cuisine sur un plan de cuisine d’une pièce réservée à l’implantation d’une cuisine selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ; [Fig. 2a] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré linéaire selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 2b] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de L selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 2c] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de U selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 3a] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de L avec un meuble d’angle selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 3b] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de U avec un meuble d’angle selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 4a] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de L avec une association de zone de cuisson et de lavage à des sections linéaires du bloc de cuisine étiré selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 4b] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de L avec une association de zone de cuisson et de lavage à des sections linéaires du bloc de cuisine étiré selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 4c] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de U avec une association de zone de cuisson et de lavage à des sections linéaires du bloc de cuisine étiré selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 4d] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré en forme de U avec une association de zone de cuisson et de lavage à des sections linéaires du bloc de cuisine étiré selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 5a] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré comprenant un îlot selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 5b] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré comprenant un îlot selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ;

[Fig. 5c] illustre schématiquement un bloc de cuisine étiré comprenant un îlot selon un exemple de réalisation particulier de l’invention ; et

[Fig. 6] illustre schématiquement un dispositif de génération d’un agencement de meubles de cuisine dans une zone d’un plan de cuisine selon un exemple de réalisation particulier de l’invention. Description des modes de réalisation

Des procédés et dispositifs vont maintenant être décrits dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1, 2a-c, 3a-b, 4a-d, 5a-c et 6.

Le procédé qui va être décrit par la suite considère qu’un catalogue de meubles et équipements de cuisine est disponible.

Le catalogue peut être numérique et mémorisé dans une base de données accessible. Il est composé de combinaisons et d’équipements favoris.

Les combinaisons sont des compositions d’au moins un meuble et/ou d’au moins un équipement définies par un responsable métier selon des longueurs disponibles. Les meubles peuvent être, par exemple, des meubles bas, des meubles haut, des colonnes ou encore des îlots. Les équipements peuvent être, par exemple, des éviers, des fours ou encore des plaques de cuissons. Les combinaisons ont été définies en amont et stockées dans un catalogue pour être sélectionnées par la suite.

Par exemple, une combinaison peut être un meuble porteur d’une plaque de cuisson et un four, ou encore un meuble porteur d’une plaque de cuisson et un lave -vaisselle.

Des meubles ou équipements favoris sont des meubles, ou équipements qui seront préférentiellement choisis dans le catalogue pour des raisons commerciales et/ou de disponibilité en stock par exemple.

La mise en œuvre du procédé est conditionnée à l’obtention au préalable d’un plan de cuisine.

Un plan de cuisine peut être obtenu à partir de côtes définissant les dimensions spatiales d’une implantation d’une cuisine dans une pièce d’un appartement ou d’une maison. Le plan de cuisine définit aussi la présence de murs pouvant venir en support d’un bloc de cuisine, la présence et l’emplacement d’ouverture (fenêtres, portes), la présence et l’emplacement de prises de courant électriques et des raccordements aux réseaux d’approvisionnement et d’évacuation d’eau.

Par exemple, le plan de cuisine peut être obtenu à partir de côtes mesurées dans une pièce d’un appartement ou une maison par un laser. Les données d’un plan de cuisine peuvent aussi être obtenues, au moins partiellement, par saisie informatique d’un utilisateur souhaitant concevoir un plan de cuisine d’une pièce inexistante.

[Fig. 1] illustre un organigramme des différentes étapes d’un procédé d’agencement de meubles de cuisine dans une zone d’un plan de cuisine selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de l’invention. Dans une étape 100, un bloc de cuisine B est créé via une interface graphique.

Le bloc de cuisine B est une structure informatique qui regroupe différents types d’informations telles qu’un format qui définit des dimensions spatiales tridimensionnelles de meubles et/ou équipement qui vont constituer ce bloc de cuisine B, un type de meuble (bas, haut, colonne, îlot,...) souhaité par un client, un style de meuble souhaité par le client et une gamme de meuble et d’équipement souhaité par un client qui définit une qualité et des fonctionnalités particulières de ces meubles et équipements. Un bloc de cuisine peut être affiché sur un écran sous une forme bi ou tri-dimensionnelle. Dans le cas d’une représentation bidimensionnelle, les contours des meubles et équipements du bloc de cuisine ainsi que, optionnellement leurs dimensions spatiales, sont affichées. Dans le cas d’une représentation tridimensionnelle, les volumes des meubles et équipements sont affichés.

Les meubles et équipements définis par un bloc de cuisine B sont des meubles qui sont disponibles dans le catalogue : il peut s’agir de meuble bas, haut, de colonne ou d’îlot.

Dans une étape 200, un utilisateur positionne le bloc de cuisine B dans le plan de cuisine via l’interface graphique.

Selon une variante, lorsque le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas, haut ou une colonne est souhaité, le bloc de cuisine B est positionné contre un mur du plan de cuisine.

Selon une variante, lorsque le type du bloc de cuisine indique qu’un îlot est souhaité, le bloc de cuisine B peut ne pas être positionné contre un mur du le plan de cuisine.

Dans une étape 300, l’utilisateur étire le bloc de cuisine B dans la limite du plan de cuisine via une interface graphique.

Le bloc de cuisine étiré BE (en pointillé) peut alors conserver une forme initiale, par exemple linéaire [Fig. 2a], être allongé ou être transformé en forme de L [Fig. 2b] ou en forme de U [Fig. 2c] selon que le bloc de cuisine étiré BE rencontre des murs en angle droit du plan de cuisine. Selon une variante, lorsque le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas, haut ou une colonne est souhaité, l’étirement du bloc de cuisine provoque un allongement du bloc de cuisine en conservant une largeur initiale du bloc de cuisine B. Cette largeur initiale peut être définie à partir de la largeur des meubles définis par le format du bloc de cuisine B.

Selon une variante, lorsque le type du bloc de cuisine indique qu’un îlot est souhaité, l’étirement du bloc de cuisine provoque un allongement du bloc de cuisine sans contrainte sur la largeur initiale de cet îlot tel qu’illustré aux [Fig. 5a], [Fig. 5b] et [Fig.5c], Dans une étape 400, une combinaison COMB d’au moins un meuble et/ou d’au moins un équipement du type et du style définis par le format du bloc de cuisine B est choisie par section linéaire du bloc de cuisine étiré BE parmi un ensemble de combinaisons de meuble et/ou d’équipement candidates du catalogue. La combinaison COMB choisie pour une section linéaire du bloc de cuisine étiré BE est celle qui minimise une distance entre la longueur de ladite section linéaire et la longueur de la combinaison candidate choisie.

Selon une variante, les combinaisons candidates sont limitées à celles dont le (ou les) équipement(s) est(sont) adapté(s) à l’utilisation envisagées d’une section linéaire.

Par exemple, si une section linéaire du bloc de cuisine étiré BE correspond à une zone de lavage, alors les combinaisons candidates comprenant au moins un équipement de cuisson sont exclues. Par exemple, si une section linéaire correspond à une zone de cuisson, les combinaisons candidates considérées comprennent au moins un équipement de cuisson tels un four et/ou une plaque de cuisson. Des combinaisons candidates telles que des colonnes comprenant un four peuvent être choisies par exemple, ou encore un îlot comprenant une plaque de cuisson. Si une section linéaire correspond à une zone de lavage, les combinaisons candidates considérées comprennent au moins un équipement de lavage tels qu’un évier et/ou un lave -vaisselle par exemple. Des combinaisons candidates telles que des meubles bas ou un îlot avec évier et/ou lave-vaisselle peuvent être choisies par exemple.

Selon un mode de réalisation particulier, si la différence entre la longueur d’une section linéaire et la longueur d’une combinaison COMB choisie pour remplir cette section linéaire est inférieure à une valeur minimale (par exemple 3 cms), alors une autre combinaison COMB de longueur inférieure est choisie.

Selon une variante, une combinaison COMB est choisie en deux étapes. Dans une première étape, un sous-ensemble de combinaisons est sélectionné parmi l’ensemble de combinaisons de meuble et/ou d’équipement candidates du catalogue. Cette sélection est basée sur au moins une règle d’agencement dite règle de filtrage.

Selon un mode de réalisation particulier de règle de filtrage, une combinaison de meuble et/ou d’équipement candidate est sélectionnée si la hauteur d’une fenêtre est supérieure à un seuil prédéterminé pour qu’un évier de ladite combinaison puisse être installé dessous.

Dans une deuxième étape, la combinaison COMB est choisie parmi les combinaisons de meuble et/ou d’équipement candidate du sous-ensemble ainsi obtenu par application de règle(s) de filtrage. Selon un mode de réalisation particulier de ladite deuxième étape, la combinaison COMB choisie est la combinaison de meuble et/ou d’équipement candidate du sous-ensemble qui minimise un score assigné à chacune des combinaisons de meuble et/ou d’équipement candidates du sous- ensemble.

Selon un mode de réalisation particulier, un score élevé, par exemple 20, est assigné à une combinaison de meuble et d’équipement candidate du sous-ensemble si la distance entre un évier et une plaque de cuisson de cette combinaison est supérieure à un seuil, et un score faible, par exemple 0, est assigné sinon.

Selon un mode de réalisation particulier, la longueur de section linéaire considérée pour choisir une combinaison COMB est diminuée de l’épaisseur d’une ou plusieurs joues.

Ainsi, si l’extrémité d’une section linéaire est adossée à un mur et que l’autre n’est ni adossé à un autre mur ni à une autre section linéaire, alors la longueur de section linéaire est diminuée de l’épaisseur d’une joue. Si les extrémités d’une section linéaire n’est adossé ni à un mur ni à une autre section linéaire, la longueur de section linéaire est diminuée de l’épaisseur de deux joues.

Dans une étape 500, le (ou les) meuble(s) et/ou le (ou les) équipement(s) de la combinaison COMB choisie pour chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré BE sont agencés dans chacune desdites sections linéaires selon des règles d’agencement de cuisine qui dépendent des dimensions spatiales de l’implantation de la cuisine dans la pièce et/ou des emplacements d’ouvertures et de réseaux d’électricité et d’eaux.

Dans une étape 600, une représentation bi ou tri-dimensionnelle du ou des meubles et/ou du ou des équipements agencés de la combinaison COMB choisie pour chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré est affichée en fonction de la gamme de meuble et d’équipement souhaitée.

Dans une étape 700, optionnelle, il est déterminé si un meuble additionnel, choisi parmi des meubles favoris du catalogue, peut être logé dans un espace d’une section linéaire du bloc de cuisine étiré BE laissé vacant par une combinaison COMB choisie pour cette section linéaire. Si c’est le cas au moins un meuble additionnel, est ajouté dans la section linéaire.

Selon un mode de réalisation particulier, le meuble additionnel de longueur maximale est choisi parmi le catalogue pour remplir l’espace vacant de la section linéaire.

Selon un mode de réalisation particulier, une association de meubles de longueur maximale est choisie parmi le catalogue pour remplir l’espace laissé vacant. Selon un mode de réalisation particulier, lorsque plusieurs associations de meubles de longueur maximale choisies peuvent être logées dans l’espace laissé vacant, l’association retenue est celle qui répond à une stratégie prédéterminée.

Une association de meuble regroupe des meubles disponibles du catalogue qui correspondent à la marque, au style, à la gamme à la hauteur et la profondeur définis par le format du bloc de cuisine

B.

Les différentes longueurs de meubles disponibles permettent de déterminer plusieurs remplissages possibles de l’espace disponible pour le bloc de cuisine étiré BE.

Par exemple, pour remplir un espace laissé vacant de 180cm, les associations suivantes du catalogue peuvent correspondre à des associations choisies.

• meuble de 120 cm + meuble de 60 cm

• 90 cm + 90 cm

• 100 cm + 80 cm

Une stratégie du meuble le plus grand, on choisira 120 + 60, celle de l’équilibre des meubles, on choisira 90 + 90 ou encore celle du meuble préféré, par exemple celui de largeur 100, on choisira alors 100 + 80, sont des stratégies possibles.

Dans l’étape 500, le ou les meubles et/ou le ou les équipements de la combinaison COMB ainsi que l’éventuel meuble additionnel ou association de meubles additionnels sont agencés selon les règles d’agencement de cuisine.

Par exemple de règles d’agencement de cuisine de l’étape 500, on peut citer celles relatives au Triangle d’activité défini entre par une zone de stockage (Réfrigérateur...), de lavage (Évier...) et de cuisson (Plaque...).

Les règles habituellement respectées sont les suivantes :

• La forme du triangle doit s’approcher le plus proche possible d’un triangle équilatéral

• Le périmètre de ce triangle doit être le plus petit possible.

• Le triangle peut être plat (cuisine en I)

• Il ne doit pas y avoir d'obstacle à l’intérieur de ce triangle

Le principe « Marche en avant » est aussi une règle d’agencement de cuisine obligatoire.

Ce principe consiste à définir un cheminement pour que la vaisselle sale suive un parcours à sens unique du sale vers le propre Par ailleurs, lorsque des combos sont utilisés dans les combinaisons COMB, certaines règles d’agencement sont généralement respectées.

Par exemple, pour un combo Four et plaque, le four est en-dessous de la plaque et dans le cas d’une colonne, le four est dans la colonne et la plaque n’est pas collé à la colonne.

D’autres exemple de règles d’agencement sont généralement respectées telles que le centrage d’une hotte au-dessus des plaques, le rapprochement d’équipements ayant besoins d’eau des réseaux d’alimentation et d’évacuation, une distance minimale est respectée entre un évier et une plaque de cuisson, un évier et une plaque ne peuvent pas être contre un mur, une plaque ne peut pas être sous une fenêtre.

D’autres règles d’agencement généralement respectées imposent des contraintes de placement de meubles et équipements vis-à-vis des ouvertures (portes et fenêtres) : une plaque ne peut pas être placée sous une fenêtre ; Un évier est placé sous une fenêtre si son allège est supérieure à la hauteur totale du meuble avec robinet (au moins 105 cm) ; Un meuble ne peut pas être positionné devant une ouverture.

D’autres règles d’agencement généralement respectées imposent des contraintes de placement de meubles et équipements vis-à-vis des réseaux électriques et de plomberie (alimentation/évacuation). Une plaque de cuisson, un four, un réfrigérateur, une hotte sont placés à proximité de prises électriques spécialisées tandis qu’un évier, un lave -vaisselle sont placés à proximité des réseaux d’alimentation et d’évacuation d’eaux.

D’autres règles d’agencement portent sur le sens d’ouverture des meubles défini pour faciliter l’accès à leur intérieur, ou encore la réservation d’une zone d’usage permettant d’utiliser confortablement un meuble. Sa profondeur (dl) est la dimension minimale devant le meuble pour l’ouvrir. La distance par rapport au mur (d2) est nécessaire pour ouvrir le meuble (sans que la poignée touche le mur par exemple).

Selon un mode de réalisation particulier, des permutations des meubles et équipements de la combinaison COMB ainsi que des meubles additionnels (ou associations de meubles additionnels) sont déterminées ; les agencements de meubles et/ou d’équipements résultant de ces permutations respectent les règles d’agencement de cuisine.

Selon un mode de réalisation particulier, l’ensemble des permutations possibles de meubles et équipements de la combinaison COMB ainsi que de meubles additionnels (ou associations de meubles additionnels) sont organisées hiérarchiquement de manière à ne pas considérer un sous- ensemble de permutations découlant d’une permutation donnée dès que ladite permutation donnée ne respecte pas une règle d’agencement de cuisine.

L’espace de recherche des permutations est ainsi fortement réduit, diminuant ainsi le temps pour sélectionner une permutation finale.

Selon un mode de réalisation particulier, un score est associé à chaque permutation possible et la sélection d’une permutation sélectionnée est celle qui a le plus haut score.

Un score d’une permutation est d’autant plus élevé, par exemple que l’agencement final de meubles et d’équipements respectent les règles suivantes :

• L’évier est positionné sous une fenêtre ou à proximité ;

• Le principe de « marche en avant » est respecté ;

• Les espaces cuisson, lavage et stockage (préparation) sont positionnés de manière équilibrée les uns par rapport aux autres.

Dans l’étape 600, une représentation bi ou tri-dimensionnelle du ou des meubles et/ou du ou des équipements de la combinaison COMB ainsi que de l’éventuel meuble additionnel ou des meubles additionnels d’une association agencés est affichée en fonction d’une gamme choisi par l’utilisateur.

Dans une étape 800, optionnelle, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas est souhaité et que le bloc de cuisine étiré n’est pas linéaire, un meuble d’angle bas MA est positionné sur le plan de cuisine sur chaque angle du bloc de cuisine étiré BE.

Chaque meuble d’angle a une profondeur égale à celle du bloc de cuisine étiré BE.

Ainsi, tel qu’illustré sur la [Fig. 3a], un seul meuble d’angle MA est positionné sur le bloc de cuisine étiré BE de la [Fig. 2b] et, tel qu’illustré sur la [Fig. 3b], deux meubles d’angle MAI et MA2 sont positionnés sur le bloc de cuisine étiré BE de la [Fig. 2b],

Si un seul meuble d’angle est positionné, le bloc de cuisine étiré BE est divisé en deux sections linéaires SI et S2 et si deux meubles d’angle sont positionnées en trois sections linéaires SI, S2 et S3.

Selon un mode de réalisation particulier, un meuble d’angle favoris du catalogue est positionné.

Les longueurs des deux parties de chaque meuble d’angle sont alors déterminées : un meuble d’angle pourra alors avoir soit deux parties de même longueur soit une partie plus longue que l’autre. Selon un mode de réalisation particulier, les longueurs des deux parties d’un meuble d’angle sont déterminées en fonction des longueurs des sections linéaires du bloc de cuisine étiré BE correspondantes.

Par exemple, lorsque le bloc de cuisine étiré BE est en forme de L, un meuble d’angle favoris est choisi. S’il convient, il est conservé. Sinon, un autre meuble d’angle est choisi de manière à ce que les longueurs des deux parties de ce meuble d’angle sont proportionnelles aux longueurs des deux sections linéaires du bloc de cuisine correspondantes. Ainsi elles sont identiques si les longueurs des deux sections linéaires du bloc de cuisine sont identiques et elles sont plus importantes pour des sections linéaires du bloc de cuisine plus longues. Lorsque le bloc de cuisine étiré est BE en forme de U, les longueurs des deux parties d’un meuble d’angle sont déterminées de la même manière en considérant qu’une longueur des sections linéaires correspondantes du bloc de cuisine étiré BE est diminuée de la longueur d’une partie d’un autre meuble d’angle déjà positionné.

Les longueurs des sections linéaires SI et S2 pour un bloc de cuisine étiré BE en forme de L ou U sont alors chacune définie entre un bord du meuble d’angle et une extrémité du bloc de cuisine étiré BE.

La longueur de la troisième section linéaire S3 pour un bloc de cuisine étiré BE en forme de U est définie entre les bords des deux meubles d’angle.

Dans une étape 900, optionnelle, si le type du bloc de cuisine indique qu’un meuble bas ou un îlot est souhaité, une zone de lavage ZL est associée à une section linéaire du bloc de cuisine étiré BE et/ou une zone de cuisson ZC est associée à une autre section linéaire du bloc de cuisine étiré BE selon des contraintes définies par plan de cuisine.

Sur un bloc de cuisine étiré BE linéaire ou si le type du bloc de cuisine indique qu’un îlot est souhaité, les zones de cuisson ZC et de lavage ZL peuvent être associées sur l’unique section linéaire du bloc de cuisine étiré BE.

Selon un mode de réalisation particulier, sur un bloc de cuisine étiré BE comprenant deux sections linéaires en forme de L, les zones de cuisson ZC et de lavage ZL sont associées en fonction d’emplacement d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et des longueurs des deux sections linéaires SI et S2.

Selon un exemple sans fenêtre, illustré sur la [Fig. 3a], la zone de lavage ZL correspond à la section linéaire la plus longue entre les sections linéaires SI et S2 (section S1=ZL). Selon un exemple avec une fenêtre, illustré sur la [Fig. 4a], la zone de lavage ZL correspond à la section linéaire qui longe le mur avec fenêtre (section S2=ZL).

Selon un exemple avec deux fenêtres, illustré sur la [Fig. 4b], la zone de cuisson est la zone dont les extrémités sont à au moins 60 cms d’un montant de la fenêtre (zone S1=ZC).

Selon un mode de réalisation particulier, sur un bloc de cuisine étiré BE comprenant trois sections linéaires en forme de U, les zones de cuisson ZC et de lavage ZL sont associées selon la présence ou non de mur support sur chaque section linéaire SI, S2 et S3, selon la distance d entre les deux sections linéaires SI et S3 qui se font face, selon des emplacements d’ouvertures et/ou de réseaux d’électricité ou d’eaux définis par le plan de cuisine et selon les longueurs des trois sections linéaires SI, S 2 et S3.

Selon l’exemple de la [Fig. 4c], les zones cuisson ZC et de lavage ZL sont associées aux deux sections linéaires en face l’une de l’autre (SI et S3) si d=<120cm et si S3 >= 60cm. La section linéaire S2 est alors une zone de préparation/stockage.

Les zones ZC et ZL sont alors associées comme précédemment selon les longueurs des sections linéaires SI et S3 et selon qu’il y ait ou pas une ou des fenêtres.

Selon l’exemple de la [Fig. 4d], le bloc de cuisine étiré BE en forme de U s’étend contre deux murs. Dans ce cas les zones de cuisson ZC et de lavage ZL sont associées à des sections linéaires longeant ces deux murs (SI et S2). La section linéaire 3 est alors une zone de préparation/stockage. Les zones ZC et ZL sont alors associées comme précédemment selon les longueurs des sections linéaires SI et S2 et selon qu’il y ait ou pas une ou des fenêtres.

Dans une étape 1000, optionnelle, la présence et les dimensions de fileurs, plinthes et/ou déjoués sur chaque section linéaire du bloc de cuisine étiré BE sont déterminés en fonction de distance entre extrémité du bloc de cuisine étiré BE et mur du plan de cuisine.

Selon un mode de réalisation particulier, les plinthes, fileurs et autres joues d’une combinaison COMB correspondante à une section linéaire sont ajustés lorsqu’un meuble additionnel est ajouté dans ladite section linéaire.

Par exemple, lorsqu’un meuble bas additionnel est ajouté à une combinaison COMB, la plinthe latérale de l’extrémité du meuble additionnel et celle de l’extrémité de la combinaison COMB qui vont être en contact l’une avec l’autre et les joues de ces côtés sont supprimées et les plinthes faciales du meuble additionnel et de la combinaison COMB fusionnent. Selon un autre exemple, lorsqu’une colonne additionnelle est ajoutée à une combinaison COMB, la plinthe latérale de l’extrémité de la colonne additionnelle et celle de l’extrémité de la combinaison COMB qui vont être en contact l’une avec l’autre et lajoue de la combinaison COMB sont supprimées. Les plinthes faciales de la colonne additionnelle et de la combinaison COMB fusionnent.

Selon un mode de réalisation particulier, si la différence entre la longueur d’une section linéaire et la longueur maximale d’une combinaison COMB choisie pour remplir cette section linéaire est supérieure à 3cms, alors un fileur de largeur égale à cette différence est ajouté.

Selon un mode de réalisation particulier, initialement, lorsque le type du bloc de cuisine n’indique pas qu’in îlot est souhaité, le bloc de cuisine étiré BE étant alors adossé à un mur, des joues sont ajoutées aux deux extrémités du bloc de cuisine étiré BE, des plinthes en bas de ce bloc de cuisine sont ajoutées le long des extrémités du bloc de cuisine ainsi que le long de sa face avant. Si la distance entre une extrémité de ce bloc de cuisine étiré BE et un mur perpendiculaire au mur contre lequel le bloc BE est adossé est inférieur à 5cms, alors la joue et la plinthe de cet extrémité sont supprimées, la plinthe faciale est prolongée jusqu’au mur et un fileur de la largeur de l’espace entre l’extrémité et le mur est ajouté.

[Fig. 6] illustre schématiquement un dispositif 1100 d’agencement de meubles de cuisine dans une zone d’un plan de cuisine selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de l’invention. Des exemples d’un tel dispositif comprennent, sans y être limités, différents appareils électroniques tels qu’un ordinateur, une tablette, un téléphone intelligent (de l’anglais « smartphone ») ou tout autre dispositif mobile.

Un autre exemple de dispositif 1100 est composé d’un serveur de données sur lequel est mis en œuvre une partie des étapes du procédé de la [Fig. 1] et un dispositif client qui met en œuvre une autre partie des étapes du procédé de la [Fig. 1], Le serveur de données et le dispositif client communiquent alors par un réseau de communication.

Les éléments du dispositif 1100, individuellement ou en combinaison, peuvent être intégrés dans un unique circuit intégré, dans plusieurs circuits intégrés, et/ou dans des composants discrets. Le dispositif 1100 peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques ou de modules logiciels (ou informatiques) ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels. Le dispositif 1100 comprend un (ou plusieurs) processeur(s) 1101 configurés pour l’exécution des instructions du ou des logiciels embarqués dans le dispositif 1100, y compris des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon la [Fig. 1], Le processeur 1101 peut inclure de la mémoire intégrée, une interface d’entrée/sortie, et différents circuits connus de l’homme du métier. Le dispositif 1100 comprend en outre au moins une mémoire 1102, par une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou comprend un dispositif de stockage mémoire qui peut comprendre de la mémoire volatile et/ou non volatile, telle que EEPROM, ROM, PROM, RAM, DRAM, SRAM, flash, disque magnétique ou optique. Cette mémoire 1102 et/ou ce dispositif de stockage peut être adapté pour mémoriser un catalogue de meubles et équipements de cuisine, des combinaisons de meubles et équipements ou encore des équipements favoris.

Le code informatique comprenant les instructions à charger et exécuter par le processeur est par exemple stocké sur la mémoire ou le dispositif de stockage mémoire 1102.

Le dispositif 1100 comprend également une interface graphique comprenant, entre autres, un écran 1106 et au moins un moyen d’interfaçage graphique 1107 (Graphie User Interface, GUI). L’écran d’affichage 1106 correspond par exemple à un écran, tactile ou non et les moyens 1107 correspondent à une souris ou un pad d’un ordinateur ou tout autre moyen d’interfaçage qui donne la possibilité à un utilisateur d’interagir avec les éléments du dispositif 1100, en particulier sur ceux affichés sur l’écran 1106.

L’interface graphique peut être utilisée par un utilisateur pour définir, au moins partiellement, un plan de cuisine.

L’interface graphique peut aussi être utilisée pour qu’un utilisateur sélectionne, un format d’un bloc de cuisine B. L’utilisateur peut aussi définir un stylet et sélectionner des équipements souhaités à partir de cette interface graphique.

Un format d’un bloc de cuisine, un style, une gamme ou encore des équipements souhaités peuvent de présenter sous la forme de menu déroulants affichés dans une fenêtre sur l’écran 1106. Le moyen d’interfaçage graphique 1107 est alors utilisé pour sélectionner un ou plusieurs éléments dans ces menus.

Un plan de cuisine et un bloc de cuisine B peuvent être affichés sur l’écran 1106.

Dans le cas où le type du bloc de cuisine B indique qu’un îlot est souhaité, l’interface graphique peut ne pas placer initialement ce bloc de cuisine B contre un mur du plan de cuisine. Ce bloc de cuisine B peut alors être étiré dans la limite du plan de cuisine et le bloc de cuisine étiré BE peut alors être en contact avec un mur du plan de cuisine. Dans le cas où le type du bloc de cuisine B indique qu’un meuble bas, haut ou une colonne est souhaité, l’interface graphique peut également être utilisée pour placer le bloc de cuisine B contre un mur d’un plan de cuisine affiché sur l’écran 1106, et étirer ce bloc de cuisine B dans la limite du plan de cuisine. L’étirement du bloc de cuisine B peut se faire directement sur l’écran 1106 en pointant, par exemple un curseur (moyen d’interfaçage graphique 1107) sur une extrémité ou un point particulier du bloc de cuisine B et en déplaçant ce curseur.

Les meubles et équipements d’un agencement de cuisine peuvent être affichés sur l’écran 1107 et chaque meubles, équipement ou association de meubles et/ou d’équipements et/ou chaque combinaison COM peut être déplacée sur le plan de cuisine affiché par le moyen d’interfaçage graphique 1107.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif 1100 comprend un bloc 1103 d’éléments d’ interface pour communiquer avec des dispositifs externes. Les éléments d’ interface du bloc 1103 comprennent une ou plusieurs des interfaces suivantes :

- interface radiofréquence RF, par exemple de type Bluetooth® ou Wi-Fi® ;

- interface USB (de l’anglais « Universal Serial Bus » ou « Bus Universel en Série » en français) ;

- interface HDMI (de l’anglais « High Definition Multimedia Interface », ou « Interface Multimedia Haute Definition » en français) ;

Selon un autre mode de réalisation particulier, le dispositif 1100 comprend une interface de communication 1104 qui permet d’établir une communication avec d’autres dispositifs. L’interface de communication 1104 correspond par exemple à un transmetteur configuré pour transmettre et recevoir des informations et/ou des données via un canal de communication 1105 telles que par exemple un catalogue, un élément de ce catalogue (meuble, équipement, combinaison COMB, ...) ou un agencement de cuisine, sont échangées. L’interface de communication 1104 comprend par exemple un modem et/ou une carte réseau et le canal de communication peut par exemple être mis en œuvre dans un medium filaire et/ou sans fil.

Des données telles que par exemple un catalogue, un élément de ce catalogue (meuble, équipement, combinaison COMB, ...) ou un agencement de cuisine, sont échangées en utilisant un réseau Wi-Fi® tel que selon IEEE 802.11 via un point d’accès. La communication entre un dispositif 1100 et un point d’accès peut alors s’établir selon un protocole de communication sans fil tel que Wifi® (selon IEEE 802.11), par exemple dans les bandes de fréquence à 2,4 ou 5 GHz, ou Bluetooth (selon IEEE 802.15.1), dans la bande de fréquence à 2,4 GHz. Un point d’accès sans fil peut également communiquer avec un autre point d’accès par une liaison filaire (ou « backbone » en anglais), par exemple du type MoCA (de l’anglais « Multimedia over Coax Alliance » ou en français « Alliance multimédia sur coax »), Ethernet, PLC (de l’anglais « Powerline Communication » ou en français CPL « Courants Porteurs en Ligne »), POF (de l’anglais « Plastic Optical Fiber » ou en français « Fibre optique plastique) ou encore ITU G.hn (correspondant au standard pour les technologies de réseaux domestiques de prochaine génération de ITU, de l’anglais « International Telecommunication Union » ou en français « Union internationale des télécommunications »). Des données peuvent aussi être échangées en utilisant un réseau cellulaire tel qu’un réseau 4G (ou LTE Advanced selon 3GPP release 10 - version 10) ou 5G.

Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant mais s’étend à la mise en œuvre de tout service en ligne requérant une authentification d’un utilisateur pour accéder au service en ligne.