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Title:
METHOD FOR INCREASING MAIZE YIELDS AND LEAF-ABSORBED SUBSTANCE FOR IMPLEMENTING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1993/009072
Kind Code:
A1
Abstract:
A method for increasing maize yields by applying a soluble protein material-based and leaf-absorbed substance at a time when the maize plant has 4-7 visible leaves, 1-1.5 kg of dry protein material being diluted with 20-1000 litres of water per hectare. The time at which the substance is applied preferably depends on the total number of leaves on the maize plant. A leaf-absorbed substance for implementing the method is also provided.

Inventors:
GOFFIN JOSEPH GUISLAIN (BE)
Application Number:
PCT/BE1992/000046
Publication Date:
May 13, 1993
Filing Date:
October 29, 1992
Export Citation:
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Assignee:
GOFFIN JOSEPH GUISLAIN (BE)
International Classes:
C05F1/00; C05G5/20; (IPC1-7): C05F1/00; C05G3/00
Foreign References:
EP0075508A11983-03-30
EP0161395A21985-11-21
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 11, no. 290 (C-447)18 Septembre 1987
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour augmenter le rendement en maïs par application d'un produit d'absorption foliaire à base de matières protéiques solubles, caractérisé en ce qu'on applique ledit produit sur le maïs au stade de 4 à 7 feuilles apparentes de la plante, après l'avoir dilué avec de l'eau sur la base de 1 à 1,5 kg de matière sèche protéique dans 20 à 1000 litres d'eau par hectare.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le stade d'application du produit d'absorption foliaire dépend du nombre total de feuilles de la plante de maïs.
3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que. la plante de maïs développe un nombre total de 13 à 14 feuilles et en ce que l'applica¬ tion du produit susdit se fait au stade de la quatrième feuille apparente.
4. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plante de maïs développe un nombre total de 15 à 17 feuilles et en ce que l'applica¬ tion du produit susdit se fait au stade de la cinquième feuille apparente.
5. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plante de maïs développe un nombre total de 18 à 20 feuilles et en ce que l'applica¬ tion du produit susdit se fait au stade de la sixième feuille apparente.
6. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plante de maïs développe un nombre de plus de 20 feuilles et en ce que l'application du produit susdit se fait au stade de la septième feuille apparente.
7. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le produit susdit est à base de matières protéiques d'origine animale.
8. Procédé suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est constitué par un hydrolysat de matières protéiques d'origine animale.
9. Procédé suivant la revendication 8, caractérisé en ce que l'hydrolysat comprend environ 15 % en poids d'acide aminés essentiels, libres et environ 85 % en poids d'un mélange de peptides et polypeptides solubles.
10. Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte les vingt acides aminés essentiels.
11. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé en ce que l'alanine, la glycine et la proline constituent au moins 50 % en poids des acides aminés essentiels.
12. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'on applique le produit d'absorption foliaire précité sur la base de 1,25 kg de matière sèche protéique dans 500 litres d'eau par hectare.
13. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'on applique le produit d'absorption foliaire par pulvérisation.
14. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'on applique simultanément au produit d'absorption foliaire, au moins un produit chimique compatible choisi dans le groupe comprenant les engrais, les herbicides et les insectici¬ des.
15. Produit d'absorption foliaire pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des revendications l à 14, caractérisé en ce qu'il comprend environ 15 en poids d'acides aminés essentiels, libres et environ 85 % en poids d'un mélange de peptides et polypeptides solubles, les vingt acides aminés étant présents et l'alanine, le glycine et la proline consti tuant ensemble au moins 50 % en poids de ces acides aminés essentiels.
Description:
"Procédé pour augmenter le rendement en maïs et produit d'absorption foliaire pour sa mise en oeuyre"

La présente invention est relative à un procédé pour augmenter le rendement en maïs par applica- tion d'un produit d'absorption foliaire à base de matières protéiques solubles ainsi qu'au produit d'ab¬ sorption foliaire pour la mise en oeuvre dudit procédé. Il est connu actuellement d'utiliser des produits d'absorption foliaire à base de matières protéiques solubles comme engrais foliaires sur des plantes, telles que la betterave sucrière ou la pomme de terre ou sur des céréales, telles que le froment, l'orge ou l'avoine. Aucune étude sérieuse n'a jamais permis de montrer que l'on pouvait obtenir une augmentation de rendement sensible en maïs au moyen de très faibles quantités de produits de ce type exclusivement lors de leur application à un stade extrêmement précis du développement de la plante de maïs. D'autre part, il est bien connu que le développement biologique du maïs, qui est une plante à floraisons mâles et femelles séparées, est totalement différent de celui des céréales à fleurs hermaphrodites du type froment, avoine et orge, et ne peut donc être comparé à celui de ces dernières.

C'est ainsi qu'on a constaté, suivant l'invention, 'd'une façon surprenante, qu'en appliquant un produit d'absorption foliaire à base de matières protéiques solubles sur le maïs au stade de 4 à 7 feuilles apparentes de la plante, après l'avoir dilué avec de 1'eau sur la base de 1 à 1,5 kg de matière sèche protéique dans 20 à 1000 litres d'eau par hectare, on augmente sensiblement le rendement de celui-ci.

Avantageusement, le stade d'application du produit foliaire dépend du nombre total de feuilles de la plante de maïs.

Suivant une forme de réalisation de l'inven- tion, le produit d'absorption foliaire est constitué par un hydrolysat de matières protéiques d'origine animale et, avantageusement, comprend environ 15 % en poids d'acides aminés essentiels, libres et environ 85 % en poids d'un mélange de peptides et polypeptides solubles. Suivant une forme de réalisation avantageuse de l'invention, ce produit d'absorption foliaire com¬ porte les vingt acides aminés essentiels et l'alanine, la glycine et la proline constituent de préférence au moins 50 % en poids d ces acides aminés essentiels. Suivant un mode de réalisation de 1'inven¬ tion, on applique le produit sur la base de 1,25 kg de matière sèche protéique dans 500 litres d'eau par hectare.

Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'application du produit d'absorption foliaire se fait par pulvérisation.

L'invention prévoit également le produit d'absorption foliaire utilisé de la sorte.

D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif, de quelques formes particulières de l'objet de l'invention.

Dans la biologie du maïs, on constate rapidement après l'émergence du cotylédon, la formation d'un organe aérien comprenant un bourgeon central entouré d'ébauches de feuilles à l'insertion desquelles se différencient des bourgeons auxiliaires. La plante pousse en hauteur en développant des feuilles extérieu¬ res et des ébauches de feuilles internes entourant le bourgeon central. Le bourgeon central en se développant donne naissance à la panicule mâle. Le plus souvent, un

seul parfois deux bourgeons auxiliaires des feuilles évolueront en fleur femelle.

On a constaté, suivant l'invention, qu'en appliquant un produit d'absorption foliaire à base de matières protéiques solubles sur la plante de maïs au stade de 4 à 7 feuilles apparentes, ce qui correspond à 4 à 5 feuilles internes, après l'avoir dilué avec de l'eau sur la base de 1 à 1,5 kg de matière sèche protéi¬ que dans 20 à 1000 litres d'eau par hectare, et de préférence sur la base de 1,25 kg de matière sèche protéique dans 500 litres d'eau par hectare, on obtient une augmentation de rendement en grains sensible, pouvant atteindre 4 à 10 %.

Suivant l'invention, bien que le produit appliqué soit généralement à base de matières protéiques solubles, d'origine animale et/ou végétale, les matières protéiques sont de préférence d'origine animale et sont avantageusement constituées par un hydrolysat de matiè¬ res protéiques d'origine animale. L'hydrolysat de protéines, liquide utilisé suivant l'invention résulte en fait de l'hydrolyse de protéines d'origine animale, suivie de l'élimination de l'excès des réactifs utilisés à cet effet et d'une partie des sels minéraux qu'elles contiennent, et d'une concentration jusqu'à un contenu de substance sèche d'environ 60 à 63 %. L'hydrolyse des matières protéiques est poursuivie jusqu'à la libération d'au moins 15 % en poids/poids en acides aminés essen¬ tiels libres et du restant en peptides et polypeptides totalement solubles. En fait, l'hydrolysat de protéines obtenu de cette manière comprend environ 15 % en poids d'acides aminés essentiels, libres et environ 85 % en poids d'un mélange de peptides et polypeptides solubles. L'hydrolysat comportera de préférence les vingt acides aminés essentiels, à savoir : l'acide aspartique, l'asparagine, la thréonine, la serine, l'acide glutami- que, la proline, la glycine, l'alanine, la valine, la

cystêine, le tryptophane, la méthionine, l'homocystéine, l'isoleucine, la leucine, la tyrosine, la phénylalanine, la lysine, l'histidine et l'arginine. Avantageusement, l'alanine, la glycine et la proline constituent ensemble au moins 50 % en poids de ces acides aminés essentiels.

Le produit d'absorption foliaire suivant l'invention est avantageusement appliqué par pulvérisa¬ tion après dilution avec l'eau. Pour se faire, on pulvérise le produit sur la base de 1 à 1,5 kg de matière sèche protéique dans 20 à 1000 litres d'eau par hectare et, de préférence, sur la base de 1,25 kg de matière sèche protéique dans 500 litres d'eau par hectare. On peut appliquer par pulvérisation en même temps que le produit, foliaire, un produit chimique compatible avec celui-ci et-la plante de maïs, tel que, par exemple, un engrais, un herbicide, un insecticide ou un mélange de ces produits.

On donne ci-après deux exemples non limita¬ tifs d'application du procédé de l'invention. Exemple 1

On a préparé des parcelles témoins et des parcelles traitées par pulvérisation au moyen du produit de l'invention (hydrolysat protéique tel que défini ci- dessus) à la dose de 1,25 kg de matière sèche protéique dans 500 litres d'eau par hectare, contenant le même nombre de plants de maïs, la moitié des parcelles traitées l'ayant été au stade de 6 à 7 feuilles apparen¬ tes et l'autre moitié au stade de 9 feuilles apparentes. Les parcelles, au nombre de quatre, avaient une superfi- cie globale dans chaque cas de 12,96 m 2 . Les résultats obtenus ont été réunis dans le Tableau I ci-après.

Tableau I

D'après ce Tableau, il apparaît clairement que le rendement en grains a été augmenté d'une façon sensible lorsque l'on traite les plants de maïs par l'hydrolysat de protéines au stade de 6 à 7 feuilles apparentes.

Exemple 2 Tableau II

Les conditions de traitement utilisées dans cet exemple sont les mêmes que celles utilisées dans l'Exemple 1. Les cotes attribuées aux récoltes traitées ont été comparées à la cote 100 attribuée aux récoltes

témoins. Ces cotes représentent en fait le quotient de la récolte traitée sur la récolte non traitée pour une même unité de surface. Comme on peut le voir, seuls les plants de maïs traités suivant l'invention, c'est-à-dire au stade de 4 à 7 feuilles apparentes, donnent une augmentation sensible de la récolte en grains et le fait de traiter deux fois le maïs à un stade ultérieur (traitement des 4 et 11 juillet) ne donne lieu à aucune amélioration du rendement. On notera en outre que les meilleurs résul¬ tats ont été obtenus par application du produit au stade de 4 feuilles apparentes ou visibles et 3 à 5 feuilles non visibles. La variété étudiée a développé dans les conditions de végétation rencontrées un nombre total de 13 à 14 feuilles. L'épi s'est développé généralement à l'aisselle de la 7ème feuille. Il est important d'inter¬ venir au moment de l'initiation du bourgeon floral, en l'occurrence, au moment le plus proche de la différen¬ ciation de la feuille et de l'initiation de l'épi, c'est-à-dire, dans l'expérience rapportée, lorsque la 7ème ou la 8ème feuille est formée (4 feuilles apparen¬ tes ou visibles, 3 à 4 non visibles) .

Suivant l'invention, lorsque les conditions de culture permettent la formation de 15 à 17 feuilles, le traitement devrait se faire au stade de 5 feuilles apparentes, de 18 à 20 feuilles, au stade de 6 feuilles apparentes et de plus de 20 feuilles, au stade de 7 feuilles apparentes. Le stade d'application du produit foliaire dépend donc avantageusement du nombre total de feuilles de la plante de maïs.

Il est bien entendu que la présente inven¬ tion n'est en aucune façon limitée aux formes de réali¬ sation décrites et que bien des modifications peuvent être envisagées sans sortir du cadre du présent brevet.