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Title:
METHOD AND INSTALLATION FOR PRODUCING BREATHABLE AIR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/066167
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a method for producing breathable air comprising the following steps: treating compressed air comprising an air drying operation; rehumidifying the treated dry air. The invention is characterized in that the rehumidifying step of the treated dry air includes controlled distribution of the treated dry air in a rehumidifiying channel (24) and in a dry channel (22). The invention also concerns an installation for implementing said method. The invention is applicable to dismantling of a nuclear facility.

Inventors:
BARRE DIDIER (FR)
BAUDET ROLAND (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/000353
Publication Date:
August 14, 2003
Filing Date:
February 05, 2003
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
COGEMA (FR)
BARRE DIDIER (FR)
BAUDET ROLAND (FR)
International Classes:
A62B7/02; A62B7/10; A62B7/12; A62B7/14; A62B9/00; A62B15/00; A62B17/00; A62B29/00; B01D53/04; (IPC1-7): A62B7/14; A62B15/00
Foreign References:
US4054428A1977-10-18
Attorney, Agent or Firm:
Ahner, Philippe c/o Brevatome (3 rue du Docteur Lancereaux, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de production d'air respirable comprenant les étapes suivantes : traitement d'air comprimé comportant une opération de séchage de l'air ; réhumidification de l'air sec traité ; caractérisé en ce que l'étape de réhumidification de l'air sec traité comporte une opération de répartition contrôlée de l'air sec traité d'une part dans une voiede réhumidification (24), et d'autre part dans une voie sèche (22).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on contrôle la répartition d'air sec traité par l'intermédiaire d'une vanne régulatrice (38) montée sur la voie de réhumidification (24) et commandée par des moyens de pilotage (48) sensibles au signaldélivré par une sonde (42) de mesure du taux d'humidité ladite sonde (42} étant montée'sur une canal. isat. ion de sortie (26), raccordée d'une part à la voiesrde Nréhumidification (24),et d'autre part à la "voie sèche (22).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on crée une différence de pression entre la voie de réhumidification (24) et la voie sèche (22), afin de favoriser le passage de l'air sec traité provenant de la voie sèche (22), dans la canalisation de sortie (26).
4. Procédéselon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement d'air comprimé comporte les opérations suivantes : filtrage de condensats se trouvant dans l'air comprimé ; séchage de l'air afin d'éliminer toute trace d'humidité dans l'air ; filtrage de poussières dégagées lors de l'opération de séchage ; transformation du monoxyde de carbone contenu dans l'air comprimé en dioxyde de carbone ; filtrage de l'air à l'aide d'un filtre à charbon actif (16).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement de l'air comprimé est suivie d'une étape d'analyse permanente de quantités de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone présentes dans 1_'air traité, puis d'une étape d'alerte lorsque les valeurs de ces quantités dépassent desvaleurs maximales à respecter.
6. Procédé.. selon l'une quelconque, des revendications précédentes, caractérisé en c : qu'après l'étape de réhumidification de l'air sec traité, l'air a un taux d'humidité comprisentre environ 40 et 50%.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'air traité réhumidifié est prévu pour alimenter au moins une combinaison ventilée d'un opérateur effectuant des travaux dedémantèlement d'installations. nucléaires.
8. Installation (1) de production d'air respirable comprenant : des moyens de traitement (2) d'air comprimé comportant des moyens de séchage de l'air (11) ; des moyens de réhumidification (4) de l'air sec traité ; caractérisée en ce que les moyens de réhumidification (4) de l'air sec traité, comportent une voie de réhumidification (24) et une voie sèche (22), ainsi que des moyens de répartition (38) aptes à répartir de manière contrôlée l'air sec traité dans chacune desdites voies (22,24).
9. Installation (1) selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de réhumidification (4) de l'air sec traité comportent également : une canalisation d'entrée (18) contenant de l'airsec traité raccordée d'une part à une canalisation principale.. d'air sec (28) constituantla voie sèche (22), et dffl'autre part. à une canalisation de dérivation d'air sec appartenant à la voie de réhumidification (24) ; une canalisation de sortie (26) raccordée d'unepart à une canalisation d'air saturé en humidité (36) appartenant à la voie de réhumidification (24), et d'autre part à ladite canalisation principale d'air sec (28) ; un réservoird'eau (34) appartenantàla voie de réhumidification (24), communiquantd'une part avec ladite canalisation de dérivation d'air sec (32), et d'autre part avec ladite canalisation d'air saturé en humidité (36).
10. Installation (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de répartition de l'air sec traité sont constitués d'une vanne régulatrice (38) montée sur ladite canalisation de dérivation d'air sec (32), ladite vanne de régulation étant commandée par des moyens de pilotage (48), sensibles au signal délivré par une sonde (42) de mesure du taux d'humidité, montée sur ladite canalisation de sortie (26).
11. Installation (1) selon la revendication 9 ou la revendication 10, caractérisée en ce que les moyens de réhumidification (4) de l'air sec traité comportent de plus un clapet antiretour (30) à perte de charge connue, monté sur ladite canalisation principale d'air sec (28).
12. Installation (1) selon la revendication 11, caractérisée en ce que le clapet antiretour (30) à perte de charge connue engendreune baisse'de pression la canalisation principale d'air sec (28) d''environ 300 mbar.
13. Installation (1) selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisée en.; ce que les moyensde réhumidification (4) de l'air sec traité comportent de plus un clapet antiretour (40) monté sur ladite canalisation d'air saturé en humidité (36).
14. Installation (1) selon l'une quelconque des revendications 8à 13, caractérisée en ce que les moyens de traitement (2) d'air comprimé comportent : un filtre déshuileur (6) à 0,01 ppm ; un sécheur par adsorption (11) avec un point de rosée à73°C ; un filtre (13) à particules 1 micron ; un catalyseur (14) apte à transformer le monoxyde de carbone en dioxyde de carbone ; un filtre (16) à charbon actif.
15. Installation (1) selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte de plus, en sortie des moyens de traitement (2) de l'air comprimé, des moyens d'analyse (44) aptes à contrôler de manière permanente les quantités de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone présentes dans l'air traité.
16. Installation (1) selon la revendication 15, caractérisée en ce que les moyens d'analyse (44) communiquent avec les moyens de pilotage (48) aptes à commander un déclenchement d'une alarme sonore et/ou visuelle, et/ou unbasculement vers une réserve d'air traité (50), et/ou un changement de sourced'air comprimé.
17. Installation (1) selon l une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisée qu'elle est apte délivrer de'l'air respirable à un taux de d'humidité compris entreenviron 40 et 50%..
18. Installation selon l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisée en ce qu'elle est reliée à au moins une combinaison ventilée d'un opérateur effectuantdes travaux de démantèlement d'installations nucléaires.
Description:
PROCEDE ET INSTALLATION DE PRODUCTION D'AIR RESPIRABLE DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte au domaine des procédés de production d'air respirable comprenant une étape de traitement d'air comprimé, cette dernière comportant en outre une opération de séchage de l'air.

Plus particulièrement, l'invention concerne des procédés de production d'air respirable destiné à être utilisé par des opérateurs effectuant des travaux sur des sites sensibles, comme par exemple des travaux de démantèlement d'installations nucléaires, ou encore destravaux de déflocage d'amiante. Toujours à titre d'exemple, l'air produit par de tels procédés peut aussi êt6re destiné à un usage médical.

L->invention concerne également des installations de production d'air respirable susceptibles de mettre en oeuvre de tels procédés.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Dans les procédés classiques de production d'air respirable, on effectue tout d'abord une étape de traitement d'air comprimé délivré par un ou plusieurs compresseurs, de sorte que le maximum d'impuretés soit extrait de l'air consommé par les utilisateurs.

Pour ce faire, on s'attache essentiellement à piéger le monoxyde de carbone à l'aide d'un catalyseur, ce gaz pouvant être contenu en quantités

très importantes dans l'air comprimé provenant des compresseurs. La présence néfaste de ce gaz ainsi que d'autres comme le dioxyde de carbone, peut notamment résulter de dysfonctionnements divers des compresseurs d'air utilisés, ou encore de la proximité entre l'aspiration des compresseurs et ces différents gaz contenus dans l'atmosphère.

On peut noter que dans le cas de travaux de démantèlement d'installations nucléaires, l'air respiré par les opérateurs doit respecter certaines caractéristiques, répertoriées dans la norme NE EN 12021. A ce titre, cette norme indique que la valeur maximale admissible de dioxyde de carbone dans l'air respirable est de 500 ppm, et que la valeur maximale admissible de monoxyde de carbone dans l'air respirable est de 15 ppm.

Lors de l'étape de traitement de l'air- comprimé, on effectué généralement une opération de séchage de l'air par adsorption, avec un point de rosée compris entre-40°C et-70°C.

Lors de cette opération, la quasi-totalité du dioxyde de carbone est piégé, tandis que toute trace d'humidité dans l'air est éliminée. Cela permet au catalyseur utilisé pour piéger le monoxyde de carbone de fonctionner correctement.

Dans ce type de procédé, l'air respirable produit répond aux spécifications de la norme citée ci- dessus, mais présente néanmoins un inconvénient majeur.

En effet, en raison de l'opération de séchage effectuée durant l'étape de traitement du procédé décrit précédemment, l'air produit est très

sec. Par conséquent, il est susceptible de provoquer un dessèchement des organes respiratoires chez les opérateurs consommant cet air.

Pour répondre à ce problème, il a été proposé d'ajouter une étape de réhumidification de l'air traité, afin que l'air délivré dispose d'un taux d'humidité relativement similaire à celui de l'air aspiré par les compresseurs.

Ce type de procédé est notamment décrit dans le document US-A-4 054 428.

Ce procédé est mis en oeuvre par une installation comprenant deux chambres contenant des agents permettant de déshumidifier l'air comprimé. Lors du passage de l'air comprimé dans la première de ces chambres, l'air est séché, puis passe à travers un espace dans lequel le monoxyde de carbone est transformé en dioxyde de carbone. L'air déshumidifié circule-ensuite dans-la seconde chambre de l'installation, où il est. réhumidifié par l'intermédiaire des agents contenus dans cette seconde chambre, ayant absorbé de-l'humidité lors d'un cycle précédent.

Pour mettre en oeuvre ce procédé, l'installation comporte également une vanne quatre voies, permettant d'inverser la direction du flux d'air comprimé à travers l'installation, afin que cet air comprimé circule alternativement de la première vers la seconde chambre, et de la seconde vers la première chambre.. Notons que cette inversion récurrente de direction du flux d'air comprimé à travers l'installation est une condition nécessaire pour

pouvoir obtenir une réhumidification de l'air produit.

Ainsi, cette installation ne semble que très peu adaptée à la production d'air en continu, et ne permet en aucun cas d'effectuer une production d'air respirable à un taux d'humidité constant, durant une période importante.

De plus, ce type de procédé comporte un certain nombre d'inconvénients majeurs, dont notamment celui de la complexité de l'installation utilisée, ou encore celui de l'incapacité à réguler le taux d'humidité de l'air respirable produit. Un autre inconvénient réside dans le risque de désorption du dioxyde de carbone, récupéré lors du passage de l'air dans la colonne destinée à le réhumidifier.

EXPOSE DE L'INVENTION L~'_invention a donc tout d'abord pour but de proposer un. procédé de production d'air respirable, remédiant au moins-partiellement aux inconvénients des procédés de-l'art antérieur cités ci-dessus.

En-outre, l'invention a également pour but- une installation de production d'air respirable, susceptible de mettre en oeuvre un procédé tel que celui répondant au but mentionné ci-dessus.

Pour ce faire, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé de production d'air respirable comprenant les étapes suivantes : - traitement d'air comprimé comportant une opération de séchage de l'air ; - réhumidification de l'air sec traité ; Selon l'invention, l'étape de ré- humidification de l'air sec traité comporte une

opération de répartition contrôlée de l'air sec traité d'une part dans une voie de réhumidification, et d'autre part dans une'voie sèche.

Avantageusement, le procédé selon l'invention permet de produire de l'air respirable à taux d'humidité réglable et constant, quel que soit le débit d'air à produire.

De façon préférentielle, on contrôle la répartition d'air sec traité par l'intermédiaire d'une vanne régulatrice montée sur la voie de réhumidification et commandée par des moyens de pilotage sensibles au signal délivré par une sonde de mesure du taux d'humidité, la sonde étant montée sur une canalisation de sortie raccordée d'une part à la voie de réhumidification, et d'autre part à la voie sèche.

De plus, on peut prévoir de créer une lifférence de pression-entre la voie de- téhumidification et la voie sèche, afin de favoriser-le passage de l'air sec traité provenant de la voie sèche, dans la canalisation de sortie. Ainsi,-on évite de mouiller trop fortement la-sonde de mesure du taux d'humidité, ce qui aurait pour conséquence de la rendre inopérante.

Préférentiellement, l'étape de traitement d'air comprimé comporte les opérations suivantes : filtrage de condensats se trouvant dans l'air comprimé ; - séchage de l'air afin d'éliminer toute trace d'humidité dans l'air ;

- filtrage de poussières dégagées lors de l'opération de séchage ; - transformation du monoxyde de carbone contenu dans l'air comprimé en dioxyde de carbone ; - filtrage de l'air à l'aide d'un filtre à charbon actif.

De manière préférée, l'étape de traitement de l'air comprimé est suivie d'une étape d'analyse permanente de quantités de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone présentes dans l'air traité, puis d'une étape d'alerte lorsque les valeurs de ces quantités dépassent des valeurs maximales à respecter.

Enfin, après l'étape de réhumidification de l'air sec traité, l'air a un taux d'humidité compris entre environ 40 et 50%, et peut être prévu pour alimenter au moins une combinaison ventilée d'un opérateur effectuant des travaux-de démantèlement d'-installatTions nucléaires-.

L'invention a-également-pour objet une <BR> <BR> <BR> <BR> installation--de productions d'air respirable comprenant : des moyens de traitement d'air comprimé comportant des moyens de séchage de l'air ; - des moyens de réhumidification de l'air sec traité ; Selon l'invention, les moyens de réhumidification de l'air-sec traité comportent une voie de réhumidification et une voie sèche, ainsi que des moyens de répartition aptes à répartir de manière contrôlée l'air sec traité dans chacune des voies.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description détaillée, non limitative, ci-dessous.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La description sera faite au regard de l'unique figure annexée, représentant une vue schématique d'une installation de production d'air respirable selon un mode de réalisation préféré de l'invention.

EXPOSÉ DÉTAILLÉ D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ En référence à la figure unique, la présente invention concerne une installation 1 de production d'air respirable par l'être humain, susceptible d'être utilisée sur un site industriel où s'effectuent des opérations générant une pollution de l'air ambiant, par des fumées, des poussières, des vapeurs, en particulier dans un local, une pièce ou une structure-fermée.

Préférentiellement, l'installation !.. de production d'air respirable trouve une application dans le domaine du démantèlement d'installations nucléaires, où les opérateurs effectuant des travaux sont contraints de porter des combinaisons ventilées, afin d'éviter. d'être en contact avec des zones contaminées.

Il est à noter que la description va être faite pour une installation 1. de production d'air respirable destinée à être raccordée à des combinaisons ventilées (non représentées) d'opérateurs effectuant des travaux de démantèlement d'installations nucléaires, mais que bien entendu, l'installation 1 et

le procédé objets de l'invention s'appliquent également à d'autres domaines que celui du nucléaire.

A titre d'exemples, l'invention pourrait aussi trouver une application sur les chantiers de déflocage d'amiante qui génèrent des particules et poussières d'amiante susceptibles d'être cancérigènes, sur les chantiers où s'effectuent des opérations de mise en peinture, ou encore sur les sites sur lesquels sont réalisés des soudages ou découpages de pièces métalliques avec une forte émission de fumée.

L'installation 1 est alimentée en air comprimé par des moyens de compression d'air (non représentés) permettant de comprimer l'air à une pression supérieure à 1 bar, et de préférence entre 4 et 15 bars. De plus, les moyens de compression d'air sont adaptés pour fournir un débit d'air comprimé compris entre 10 m3/h et 1000 m3/h par installation.

Par exemple, les-moyens de compression d'air peuvent prendre la-forme de compresseurs lubrifiés à vis-ou à pistons, ou encore la formé de compresseurs à vis sèches.

L'air comprimé sortant des moyens de compression est habituellement chargé d'une multitude d'impuretés, qu'il est nécessaire d'extraire avant de diriger cet air vers les différentes combinaisons ventilées des opérateurs travaillant sur le site.-- Les---espèces néfastes les plus concernées sont le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2), qui lorsqu'elles sont présentes en quantités trop importantes à l'intérieur d'une combinaison ventilée, peuvent engendrer des

conséquences catastrophiques pour un opérateur portant cette combinaison.

Les origines de la présence de telles espèces dans l'air comprimé sortant des moyens de compression sont diverses et variées. A titre d'exemple, il peut s'agir du caractère défectueux d'un filtre séparateur d'un compresseur lubrifié, de la rupture du circuit de refroidissement d'un compresseur à vis sèches, ou encore de la simple présence de ces gaz dans l'atmosphère se situant à proximité de l'aspiration des moyens de compression.

Par ailleurs, une norme européenne référencée NE EN 12021 indique les valeurs maximales en CO et C02-que peut comporter l'air destiné à être respiré.

En ce qui concerne le C02, la valeur maximale admissible imposée par : cette-norme est de 500 ppm (particul-es par million), cette faible valeur étant adoptée pour que l'air produit se rãpproche au maximum de l'air naturel, contenant~genéralement aux alentours- de 4 0 0 ppm-de C02.

De la même manière, pour le CO, la valeur maximale imposée par cette norme-est de 15 ppm, ce gaz étant connu pour être extrêmement nocif.

Pour éliminer autant que possible les espèces néfastes contenues dans l'air comprimé fourni à l'installation-l,-cel-le-ci comporte tout d'abord des <BR> <BR> <BR> <BR> moyens.. de traitement-2 d'air'comprimé, permettant notamment d'effectuer un séchage de l'air à redistribuer.

De plus, en raison de la possibilité d'assèchement des voies respiratoires d'un être humain respirant l'air sec traité sortant des moyens de traitement 2, l'installation 1 dispose de moyens de réhumidification 4 de l'air sec traité, connectés aux moyens de traitement 2.

Les différents éléments constituant les moyens de traitement 2 vont à présent être décrits, dans un ordre correspondant à celui dans lequel l'air comprimé rencontre ces éléments, lors de son passage dans l'installation 1.

Les moyens de traitement 2 comprennent tout d'abord un filtre déshuileur 6 à 0,01 ppm, qui a pour rôle essentiel de piéger les condensats se trouvant dans l'air comprimé. Le filtre 6 est équipé d'une électrovanne de purge automatique 8, destinée à évacuer les différente-s espèces filtrées. Le filtre 6 est d'une part-raccõrdé-à une canalisation 9 permettant-de communiquer-.. avec. les moyens de compression d'air (non représentes), et d'autre part avec une canalisation 10 communiquant également avec des moyens de séchage du type sécheur à adsorption 11.

-Le sécheur à adsorption 11, avec un point de rosée à-73°C sous pression, a pour but d'éliminer toute trace d'humidité dans l'air comprimé. Notons que le'sécheur. 11 comprend un tamis moléculaire (non repr. é-senté) piégeant la quasi-tota-lité du C02 contenu dans l'air comprimé.

Raccordé directement au sécheur à adsorption 11 par l'intermédiaire d'une canalisation 12, les moyens de traitement 2 disposent d'un filtré 13

à particules 1 micron, dont la principale fonction est d'arrêter les poussières dégagées par le sécheur 11.

De plus, on peut également noter la présence d'un catalyseur 14 de CO-CO2 relié au filtre 13 à l'aide d'une canalisation 15, ce catalyseur étant apte à retenir le CO par l'intermédiaire de l'hopcalite (mélange d'oxydes métalliques), et à catalyser la transformation du monoxyde de carbone en dioxyde de carbone. Précisons que le sécheur à adsorption 11 est placé en. amont du catalyseur 14, l'humidité contenue dans l'air étant fortement préjudiciable au bon fonctionnement du catalyseur CO-CO2.

Enfin, les moyens de traitement 2 s'achèvent par un filtre à charbon actif 16, destiné à enlever toute trace de goût et d'odeur de l'air traité, et relié au catalyseur 14 au moyen d'une canalisation 17. Le filtre à charbon actif 16 est également relié'à' une canalisation de-sortie-20 des moyens de traitement 2.

- A-présent, les moyens de réhumidificat=ion 4 de l'air traité vont être-décrits, toujours-en référence à l'unique figure.

Les moyens de réhumidification 4 comprennent une canalisation d'entrée 18, raccordée à la canalisation de sortie 20 des moyens de traitement 2 par une-canalisation 19.

--A=-un point P-situé-sur la canalisat-ion d'entrée 18,,- celle-ci se divise en deux-pour-former deux voies parallèles 22 et 24, qui se rejoignent à un point Q où elles se raccordent sur une canalisation de sortie 26 des moyens de réhumidification 4.

Parmi les deux voies 22 et 24, on note tout d'abord une voie sèche 22, constituée d'une canalisation principale d'air sec 28 sur laquelle est monté, à proximité du point Q, un clapet anti-retour 30 avec une perte de charge connue. Préférentiellement, cette perte de charge sera de l'ordre de 300 mbar.

L'autre voie située entre les points P et Q est une voie de réhumidification 24. Cette voie 24 comprend successivement entre les points P et Q, une canalisation de dérivation d'air sec 32, un réservoir d'eau 34, ainsi qu'une canalisation d'air saturé en humidité 36. Notons que la canalisation de dérivation d'air sec 32 communique avec une partie du réservoir 34 remplie d'-eau, tandis que la canalisation d'air saturé en humidité 36 communique avec. une partie du réservoir 34 ne comprenant pas d'eau. En d'autres termes, un niveau d'eau 37 à l'intérieur du réservoir 34 est de préférence maintenu. de-sorte' ? que--'l'eau se situant dans le réservoir 34 soit toujours en contact avec la canalisation de dérivation d'air sec 32, mais jamais en contact-avec la canalisation-d'air saturé en humidité 36.

Il est précisé qu'une vanne régulatrice 38 est montée sur la canalisation de dérivation d'air sec 32, tandis qu'un clapet anti-retour 40 est monté sur la canalisation d'air saturéwen humidité 36, à proximité du-point, - Comme mentionné-ci--des. sus, les-voies sèche 22 et de réhumidification 24 se rejoignent au point Q, par l'intermédiaire des canalisations principale d'air sec 28 et d'air saturé en humidité 36. Ces

canalisations 28 et 36 sont raccordées à la canalisation de sortie 26, sur laquelle est montée une sonde 42 de mesure du taux d'humidité de l'air traité.

La sonde 42 est reliée à des moyens de pilotage 48, sensibles au signal délivré par la sonde 42, et aptes à piloter la vanne régulatrice 38 montée sur la canalisation de dérivation d'air sec 32.

L'installation 1 de production d'air respirable fonctionne de la manière suivante.

L'air comprimé provenant des moyens de compression entre dans l'installation 1 par la canalisation 9, comme cela est représenté par la flèche A, puis subit tout d'abord un traitement en empruntant successivement les éléments suivants : la canalisation 9, le filtre déshuileur 6, la canalisation 10, le sécheur ll, _la canalisation 12., le filtre à particules 13, la canalisation 15, le catalyseur 14, la canalisation. 1-7, le filtre à charbon actif 16, et la canalisation 2.

Dans cette canalisation-20, l'air circulant à l'intérieur est sec et traité, et est acheminé vers les moyens de réhumidification 4 à l'aide de la canalisation-19, raccordée à la canalisation d'entrée 18.

Lorsque l'air sec traité arrive au point P, il se-répartit d'une part dans la canalisation principale : : d'air sec 28,'et : d'autre part :--dans'- la canalisation de dérivation dLai-r-sec 32. La présence-de moyens de répartition, constitués dans le mode de réalisation décrit par la vanne régulatrice 38, permet de totalement contrôler le rapport entre la quantité

d'air traité passant par la canalisation principale d'air sec 28, et la quantité d'air traité circulant dans la canalisation de dérivation d'air sec 32.

L'air circulant dans la canalisation principale d'air sec 28 ne subit aucun traitement spécifique, et est uniquement conduit jusqu'au point Q où il se mélange avec l'air traité provenant de la voie de réhumidification 24. En revanche, l'air circulant dans la canalisation de dérivation d'air sec 32 transite par le réservoir d'eau 34 où il se charge en humidité jusqu'à saturation, puis rejoint le point Q par l'intermédiaire de la canalisation d'air saturé en humidité 36. Notons que le clapet anti-retour 40 est prévu pour que l'air sec provenant de la canalisation principale d'air sec 28 ne pénètre pas à l'intérieur du réservoir d'eau 34.

Ainsi, la canalisation de sortie =26-- contient un mélange d'air sec et d'air saturé en humidité,.. ce mélange étant adapté pour obtenir./.., un.... taux d'humidité--prédéterminé de* l'air produit ;- par l'installation 1. En--effet,->pour obt-enir-les proportions désirées d'air-sec et d'air saturé en humidité conduisant au taux d'humidité prédéterminé, la sonde 42 contrôle en permanence, par l'intermédiaire des moyens de pilotage 48,-l'ouverture de la vanne régulatrice 38,-et-autorise-par conséquent-le-passage <BR> <BR> <BR> <BR> d'une-quant-ité-limitée et var-iable-d'air s. ec prQvenant de.. la-canalisation d'entrée 18-. De-ce--fa-it-,-. -plus le taux d'humidité souhaité est élevé, plus l'ouverture commandée de la vanne régulatrice 38 est importante.

Notons également que la sonde 42 permet aussi de contrôler la température de l'air délivré.

Précisons que la régulation permanente de la vanne 38 trouve également un intérêt lorsque le débit d'air de l'installation 1 varie, ce cas étant notamment rencontré lorsque le nombre d'opérateurs respirant l'air produit par l'installation 1 augmente ou diminue. Dans une telle situation, un changement du débit d'air à l'intérieur de l'installation 1 peut provoquer un changement de la répartition de l'air sec traité entre les canalisations 28 et 32, ceci pouvant avoir pour conséquence de modifier le taux d'humidité de l'air produit circulant dans la canalisation de sortie 26. Cependant, la sonde 42 mesurant de façon constante le taux d'humidité en sortie de l'installation 1, elle permet donc de réajuster en temps réel l'ouverture de la-vanne régulatrice 38, de sorte que l'air produit puisse conserver le même taux- d'humidité que celui de-J--. air-. produit lorsque le nombre de combinaisons ventilées-raccordées à l'installation-l est différent.

Avec une telle installation 1, on est donc en mesure d'obtenir--un-air traité dont le taux d'humidité est constant, quel que soit le débit de l'installation 1, ce taux d'humidité de l'air étant de préférence compris entre 4 : 0 et 50%.

-Le clapet.. antioretour 30 avec-perte :..-_ de. charge connue a essent-iel-lement pour rôle de-créer une- différence de pression entre la canalisation principale d'air sec 28, et la canalisation d'air saturé en humidité 36. Une telle différence de pression permet de

privilégier le passage de l'air sec provenant de la canalisation principale d'air sec 28, dans la canalisation de sortie 26. En réalisant cet agencement particulier, on évite ainsi que seul l'air provenant de la canalisation d'air saturé en humidité 36 rejoigne la canalisation de sortie 26, ceci pouvant avoir pour effet de mouiller trop fortement la sonde 42, et de la rendre alors inopérante.

L'air traité et réhumidifié circulant à l'intérieur de la canalisation de sortie 26 peut donc sortir de l'installation 1 (flèche B) avec un taux d'humidité contrôlé, et être redistribué vers les combinaisons ventilées des opérateurs.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'installation 1 comprend des moyens d'analyse 44 des quantités de CO et de C02 contenues dans l'-air-sortant des moyens de traitement 2. Les -moyensz analyse 44 communiquent avec les-moyens de traitement 2 par l'intermédiaire d'une canalisation 46, directement raccordée à la canalisation de sortie 20 dès-moyens de traitement 2.

Les moyens d'analyse 44 vérifient en permanence que les quantités de CO et de C02 dans l'air traité ne dépassent pas. des valeurs maximales, de préférence constituées par les valeurs indiquées dans l-a--normeeuropéenne mentionnée précédemment.

Dans le cas où hun--dépassement d'au-moins -l'une-:-des-valeurs maximales est dé-tecté par les moyens d'analyse 44, les moyens de pilotage 48 sont susceptibles de commander une ou plusieurs actions informant du dysfonctionnement décelé.

A titre d'exemple, les moyens de pilotage 48 peuvent alors commander le déclenchement d'une alarme sonore et/ou visuelle pouvant se situer sur le lieu d'intervention des opérateurs, un arrêt de la production d'air de l'installation 1, ou encore un changement de source d'air comprimé, en basculant par exemple sur un compresseur de secours.

De plus, notons que les moyens de pilotage 48 comprennent de préférence un onduleur embarqué (non représenté) permettant de réaliser au moins l'une des commandes citées ci-dessus, lors d'une baisse de la tension d'alimentation de l'installation 1.

Pour sécuriser encore davantage l'installation 1, on peut prévoir une réserve d'air traité 50, de préférence de-capacité d'environ 1000 litres, _alimentée en air traité au moyen-d'une canalisation 52 communiquant avec la canalisation 19 de l'installation 1.- La réserve d'air 50 communique. asvect la canalisation-de sortie 26, dewpréférence entre---le point Q et la sonde 42, à l'aide d'une canalisation~54 sur laquelle est montée uneélectrovanne 56,. maintenue fermée lors d'un fonctionnement-normal--de l'installation 1.

En revanche, lorsque les moyens d'analyse 44 détectent un dysfonctionnement de l'installation 1, <BR> <BR> <BR> ils-sont éga-lement en mesure de commander-la fermeture d'une électrovanne 58'montée sur la-canalisation d'entrée 18, et donc de couper l'arrivée de l'air provenant des moyens de traitement 2. De plus, en commandant l'ouverture de l'électrovanne 56, les moyens

de pilotage 48 autorisent le passage de l'air stocké dans la réserve 50 à travers la canalisation 54, en direction de la canalisation 26 entre le point Q et la sonde 42. Le basculement vers la réserve d'air traité 50 permet alors aux opérateurs en activité de disposer d'une quantité d'air suffisante dans leurs combinaisons ventilées, afin de quitter le site de travail en toute sécurité.

Sur la réserve d'air 50, on peut également prévoir une alarme supplémentaire du type alarme pneumatique 58 alimentée par la réserve d'air 50, cette alarme 58 étant particulièrement intéressante dans la mesure où elle est susceptible de fonctionner même lors d'une rupture de l'alimentation électrique et d'une défaillance de l'onduleur.

L'invention se rapporte également à un procédé de production d'air.-respirable apte à être mis - en oeuvre par une installation 1 telle que celle-qui. vient d'être décrite.

Le procéde comprend successivement-les étapes de traitement-d'air comprimé et de réhumidification de l'air sec. traité. Dans l'étape de réhumidification de l'air-sec traité, on contrôle la répartition de l'air sec traité entre une voie sèche 22 et une voie de réhumidification 24, afin d'obtenir un mélange d'air traité à un taux'. d'humidité prédéterminé.

Bien-entendu,.... diverses modifications <BR> <BR> <BR> <BR> peuvent-être apportées-%-par l'homme du-métier à l'installation 1 de production d'air et au procédé qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs.