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Title:
METHOD FOR LAUNCHING PROJECTILES AT HYPERSPEEDS AND LAUNCHER FOR IMPLEMENTING SUCH METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/007940
Kind Code:
A1
Abstract:
A liquid conductor charge is heated by Joule effect in a very short time, the liquid having no time to expand. The liquid passes directly to the vapor phase, thereby producing a high pressure. A device according to the invention may comprise an array of capacitors (10), a flat line (12), a gun (24, 26), a conductor charge (32) inserted between a projectile (28) and a breech (30). Application to the simulation of micrometeorites, or to the study of collisions between microparticles.

Inventors:
DOUCET HENRI (FR)
JONES DENVER (FR)
BUZZI JEAN-MAX (FR)
CAMARCAT NOEL (FR)
Application Number:
PCT/FR1987/000227
Publication Date:
December 30, 1987
Filing Date:
June 18, 1987
Export Citation:
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
International Classes:
G21B1/00; F41B6/00; F41B11/00; F41B11/57; (IPC1-7): F41F1/04; F41F1/02
Foreign References:
FR1523179A1968-05-03
US3916761A1975-11-04
GB679269A1952-09-17
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Claims:
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1. Procédé de lancement de projectiles à une hypervitesse, du genre de ceux qui consistent à provoquer à l'arrière d'un projectile introduit dans un canon, une augmentation brutale de pression apte à propulser le projectile hors du canon, caractérisé par le fait que, pour provoquer cette augmentation de pression, on chauffe très rapidement par effet Joule une charge conductrice liquide, de telle sorte que le liquide ainsi chauffé reste à l'état liquide sans passer par un état d'équilibre liquidevapeur, la pression et la température de ce liquide augmentant et passant audessus de la pression et de la température du point critique correspondant au matériau utilisé pour constituer la charge, le liquide passant alors directement à l'état de vapeur, sans ébullition, ce qui produit l'augmentation brutale de pression recherchée.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la charge conductrice est initialement à l'état solide et est rendue liquide dans une phase préliminaire de chauffage par effet Joule qui provoque la fusion de la charge.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'effet Joule est produit par la décharge très rapide d'un banc de condensateurs à travers une ligne de propagation et la charge conductrice.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la décharge se produit pendant une durée allant d'environ 50 nanosecondes à environ 1 microseconde.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la décharge se produit pendant une durée de l'ordre de quelques centaines de nanosecondes.
6. Lanceur de projectile à hypervitesse, mettant en oeuvre le procédé selon la revendication 1, ce lanceur étant du genre de ceux qui comprennent un canon (24, 26) dans lequel est introduit un projectile (28) et un moyen pour créer une augmentation brutale de pression à l'arrière du projectile et apte à propulser le projectile hors du canon, caractérisé par le fait que ce moyen comprend une charge conductrice liquide (32) et un moyen pour chauffer très rapidement par effet Joule cette charge, de telle sorte que Le liquide ainsi chauffé reste à l'état liquide sans passer par un état d'équilibre liquide vapeur, la température et la pression du liquide augmentant et passant audessus de la température et de la pression du point critique propre au matériau utilisé pour constituer la charge, le liquide passant alors directement à l'état de vapeur sans ébullition, ce qui produit l'augmentation brutale de pression recherchée.
7. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait que Le moyen pour chauffer la charge par effet Joule est constitué par un banc de condensateurs (10) relié à la charge (32) par une ligne électrique de propagation à faible inductance (12).
8. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le canon est formé par deux parties métalliques (24, 26) reliées aux conducteurs de la ligne électrique, la charge conductrice (32) étant disposée entre ces deux parties.
9. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le canon est constitué par un tube extérieur métallique (24) et un cylindre intérieur métallique (26), le projectile (32) ayant alors la forme d'une couronne remplissant partiellement le volume séparant le tube extérieur et le cylindre intérieur.
10. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le canon comprend, en outre, une culasse massive (30) disposée à l'arrière du canon entre le tube extérieur (24) et le cylindre intérieur (26).
11. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par Le fait que le tube extérieur (24) et Le cylindre intérieur (26) ont une géométrie circulaire.
12. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait,que le canon est placé dans le vide.
13. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la charge (32) est en métal léger.
14. Lanceur à hypervitesse selon La revendication 13, caractérisé par le fait que le métal léger utilisé pour la charge est pris dans le groupe qui comprend Le lithium, le sodium et l'aluminium.
15. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 14, caractérisé par le fait que le métal constituant la charge est un film déposé sur la face arrière du projectile (28).
16. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 14, caractérisé par le fait que le métal constituant la charge est un film déposé sur la face avant de la culasse (30).
17. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la charge est une poudre conductrice.
18. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 17, caractérisé par le fait que la charge est une poudre constituée de matériaux composites pris dans Le groupe comprenant Les alliages NaK, NaLi, les fluorures LiF, NaF, et les hydrures NaH, LiH, ces matériaux étant pris seuls ou en combinaison.
19. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la charge est une feuille mince introduite entre la culasse (30) et le projectile (28).
20. Lanceur à hypervitesse selon la revendication 6, caractérisé par le fait que La charge est liquide, et introduite par capillarité.
Description:
El2£l-_É_B2y£_i§D£§£__-ʧ_BI2iS-:-îi-;§5_l-.-__. §-. --ES£ i-_S≤-!§§_g_ i§D£êyr_.-.Ê_.__-îD___SD_-2-_y_£Ê__S_B£2£i__A La présente invention a pour objet un procédé pour

Lancer des projectiles à des hypervitesses et un lanceur mettant en oeuvre ce procédé.

L'invention peut être utilisée pour Lancer des microprojectiles à des vitesses de 2 à 10 km/s pour simuler des micrométéorites afin de tester leurs effets sur des engins spatiaux. Elle peut également être utilisée pour des études expérimentales relatives à la fusion par collision à grande vitesse de macroparticules.

Le domaine technique de l'invention est l'accélération de microprojectiles à de très grandes vitesses de l'ordre de plusieurs km/s, gamme qualifiée d'hypervitesse par rapport aux vitesses des lanceurs classiques.

Il est bien connu que la vitesse d'un projectile dans un canon hypervitesse est limitée à une vitesse théorique V donnée par la formule :

1/2 V = (2PAL/M) CD

où A et M désignent respectivement la surface et la masse du projectile / et où P est la moyenne spatiale de la pression propulsive soit :

où p(x) est la pression dépendant de la coordonnée x.

Pour lancer à une grande vitesse un projectile de masse H, il faut donc utiliser une pression aussi élevée que possible, lorsqu'on a augmenté au maximum le rapport AL/H.

Les dispositifs actuellement utilisés ou étudiés pour

réaliser ces hypervitesses sont respectivement :

- les canons à poudre ; ce type de lanceur présente l'inconvénient de conduire à des vitesses limitées à la vitesse thermique des gaz brûlés, - les canons à hydrogène et hélium, qui utilisent des gaz très légers ; mais ces gaz sont relativement difficiles à chauffer,

- les systèmes à décharge électrique dans un gaz ; mais les performances de ces dispositifs sont limitées par la trop faible résistance de l'arc électrique, - Les dispositifs à décharge électrique utilisant l'explosion d'une feuille d'aluminium dans l'air comme moyen de chauffage ; mais ces dispositifs supposent l'utilisation dans l'atmosphère (ou au moins dans un gaz),

- les canons électromagnétiques, à rails ou à induction ; mais leur encombrement est souvent prohibitif.

La présente invention a pour but de remédier à tous ces inconvénients en proposant un nouveau moyen de créer une pression très élevée pour propulser un projectile, ce nouveau moyen conduisant à des hypervitesses, avec un dispositif de faible encombrement et de réalisation très simple. Selon l'invention, on utilise un métal liquide que l'on chauffe par effet Joule à une haute température en le maintenant sous forte pression par inertie jusqu'au delà du point critique. Le passage direct de l'état liquide à l'état vapeur crée la très haute pression requise.

Ce procédé permet, par son principe physique particulier, d'obtenir des pressions plus élevées qu'avec Les procédés cLassiques.

Le processus d'accélération selon L'invention est en fait toujours, en pratique, au moins partiellement accompagné d'un processus d'accélération par effet électromagnétique, mais celui-ci n'a qu'une contribution modeste à la vitesse finale du projectile.

La propulsion du projectile s'effectue dans un vide secondaire et non dans l'atmosphère, comme pour les lanceurs à

feuille d'aluminium, ou dans un vide primaire, comme pour certains canons à poudre classiques.

De façon plus précise, la présente invention a pour objet un procédé de lancement de projectiles à une hypervitesse, du genre de ceux qui consistent à provoquer à l'arrière d'un projectile introduit dans un canon, une augmentation brutale de pression apte à propulser le projectile hors du canon, caractérisé par le fait que, pour provoquer cette augmentation de pression, on chauffe très rapidement par effet Joule une charge conductrice liquide, de telle sorte que le liquide ainsi chauffé reste à l'état liquide sans passer par un état d'équilibre liquide-vapeur, la pression et la température de ce liquide augmentant et passant au-dessus de la pression et de la température du point critique correspondant au matériau utilisé pour constituer la charge, Le liquide passant alors directement à

L'état de vapeur, sans ébullition, ce qui produit l'augmentation brutale de pression recherchée.

Dans une variante avantageuse, la charge conductrice est initialement à l'état solide et est rendue liquide ' dans une phase préliminaire de chauffage par effet Joule qui provoque La fusion de la charge.

De préférence, l'effet Joule est produit par La décharge très rapide d'un banc de condensateurs à travers une Ligne de propagation et la charge conductrice. Par décharge très rapide, on entend ici une décharge qui se produit pendant une durée allant d'environ 50 nanosecondes à environ 1 microseconde.

De préférence la décharge se produit pendant une durée de l'ordre de quelques centaines de nanosecondes. Comme la décharge est oscillante, cette durée correspond sensiblement au quart de la période de l'oscillation, c'est-à-dire à la durée mise pour atteindre le premier maximum du courant.

La présente invention a également pour objet un lanceur qui met en oeuvre ce procédé.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de réalisation donnés uniquement à titre explicatif et nullement limitatif. Cette description se réfère à des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma général d'un lanceur conforme à l'invention,

- la figure 2 montre une coupe schématique du dispositif accélérateur contenant un liquide métallique et un projectile,

- la figure 3 montre l'évolution du liquide vers le gaz dans un diagramme pression-volume,

- la figure 4 montre la même évolution, mais dans un diagramme pression-température, - La figure 5 montre l'allure des variations de la résistance électrique du métal employé en fonction de la température suivant les différents états liquides, gaz, plasma.

Le dispositif représenté sur la figure 1 est un mode particulier de réalisation d'un lanceur selon l'invention qui utilise une structure accélératrice coaxiale. Il comporte : un banc de condensateurs 10, une ligne plate 12, comportant deux conducteurs plans 14 et 16, séparés par un diélectrique 18, un commutateur à très basse inductance et à fort courant 20, un tube extérieur 24 et un cylindre intérieur 26, placés dans une enceinte à vide 34, une culasse 30, une charge métallique 32 à évaporer par effet Joule et un projectile 28 à accélérer. La culasse 30 est massive et fabriquée dans un matériau résistant à de très fortes pressions, comme le tube extérieur 5. Dans l'exemple illustré la charge métallique 32 est constituée d'une couronne métallique de faible épaisseur, assurant un contact électrique entre les tubes 24 et 26. Cette couronne est faite d'un métal solide ou liquide qui peut être soit déposé sur la culasse, soit sur la face arrière du projectile, ou simplement placée entre ces deux éléments. La culasse comporte obligatoirement une partie isolante pour ne pas mettre en court-

circuit les tubes 24 et 26. Ces derniers sont reliés électriquement respectivement aux deux plaques 14 et 16 de la ligne plate 12 qui réalise les amenées de courant.

Dans le dispositif particulier illustré, le commutateur 20 est un commutateur à décharge en surface de diélectrique déclenché par une impulsion de haute tension délivrée par un générateur 22.

Le projectile 28 a la forme d'une couronne circulaire. Il est constitué soit d'un diélectrique solide, soit d'un matériau conducteur recouvert d'un isolant.

Ce dispositif fonctionne de la manière suivante : lorsqu'une impulsion est envoyée par le générateur 22 sur le commutateur 20, celui-ci connecte le banc de condensateurs 10 aux tubes lanceurs 24 et 26. Le courant passe par la ligne plate, s'écoule axialement dans les tubes 24 et 26 et radialement dans la charge métallique 32 qui s'échauffe et fond.

L'état du métal liquide est représenté par le point A dans les figures 3 et 4. Le courant continue à monter, chauffant le liquide, dont la résistivité augmente avec la température comme le montre la figure 4.

Compte tenu des très faibles inductances des composants du circuit (capacités, Ligne plate, commutateur, tubes Lanceurs),

Le courant monte rapidement et la température du liquide s'élève sans laisser à celui-ci le temps matériel de se dilater. La pression du liquide s'élève donc en même temps que sa température si bien que le métal ne passe pas tout de suite à l'état de vapeur, mais suit au contraire un processus qui est représenté par la courbe C dans Les figures 3 et 4, jusqu'au-dessus du point critique Pc, Te, où il passe de façon continue à l'état de vapeur, sans formation de bulles à l'intérieur du liquide. Ce point est essentiel au bon fonctionnement du procédé. En effet, les expériences réalisées par le Demandeur ont montré qu'un liquide chaud passe à ébullition si on lui laisse le temps de se diLater. Dans ce cas, le système est instable, la résistivité électrique du gaz à trop basse température est en effet très

élevée et des gouttes de liquide sont formées lors de l'explosion de la couronne métallique. Les pressions atteintes restent alors limitées. En suivant les états décrits par la courbe C, sur les figures 4 et 5, le métal est transformé de façon continue en vapeur en un temps très court. Compte tenu de sa haute température, il sera partiellement ionisé par effet thermique et sa résistance électrique sera dominée par les collisions électrons-neutres jusque vers 10000K où cette résistance deviendra celle d'un plasma complètement ionisé et donc

-3/2 décroissant en fonction de la température comme T ainsi que l'indique la figure 5.

Pour une meilleure compréhension du diagramme de la figure 3, on rappelle que si l'on représente la pression P et le volume V d'une masse de matière à température constante, on a d'abord un état correspondant à un point A où la totalité de la matière est liquide. Si la pression diminue, le volume augmente et l'on atteint un point B à partir duquel la pression reste constante et le volume continue à augmenter. Ce palier s'étend jusqu'à un point C. Le long du segment BC le liquide est en équilibre avec sa vapeur. En C la totalité de la matière est à l'état gazeux. Au-delà de C la pression se remet à décroître lorsque le volume augmente (D). La courbe 25 en tirets marque le contour de la zone où le liquide est en équilibre avec sa vapeur.

Les volumes VB et VC correspondant au liquide saturé et à la vapeur saturée sont différents. Mais lorsque la température augmente, ces volumes se rapprochent l'un de L'autre jusqu'à devenir égaux, ce qui se produit à une température Te, dite température critique. Le point correspondant, de pression Pc, de volume Vc et de température Te est appelé point critique. Ce point se retrouve dans un diagramme P, T comme celui de la figure 4.

Selon l'invention, la charge conductrice, qui est initialement dans un état Liquide, représenté par le point A, reste Liquide pendant toute la phase de chauffage, ce qui signifie que le point de coordonnées P, V représentatif de l'état

liquide reste à gauche de la courbe en tirets 25 dans le diagramme de la figure 3, et reste dans le secteur représentant l'état liquide dans le diagramme P,T de la figure 4. Cela est possible grâce à la rapidité de l'échauffement du liquide, lequel n'a pas le temps de se dilater. En d'autres termes, le métal n'est jamais dans un état tel que le liquide soit en équilibre avec sa vapeur.

Les paramètres du circuit électrique sont choisis de façon à optimiser le transfert d'énergie depuis le banc de condensateurs jusqu'à la charge métallique. Dans ces conditions, la résistance électrique est maximum après environ un quart de période T du régime de décharge oscillante du banc de condensateurs.

A la fin de la phase de chauffage, la charge métallique est transformée en gaz chaud, qui est resté dense car il n'a pas eu le temps de se détendre considérablement. Il se trouve donc à une très forte pression. Cette pression va permettre la propulsion du projectile à une très grande vitesse.

Dans un mode particulier de réalisation, le banc de condensateurs 10 est constitué de deux condensateurs de 4 F, et de quelques nH, chargés à 20 kV. Lorsqu'une feuille d'aluminium de 10 m d'épaisseur est utilisée pour constituer La charge conductrice, le temps T/4 est d'environ 800 ns.

Le mode de réalisation de la figure 1 n'est naturellement qu'un exemple de mise en oeuvre. On peut imaginer bien d'autres formes pour les diverses pièces. Par exemple le canon peut être formé par deux pièces non nécessairement circulaires (par exemple à section rectangulaire). On peut même utiliser deux plaques en regard l'une de L'autre. Q uant à La charge, elle est de préférence en métal léger comme Le lithium, le sodium ou l'aluminium. Elle peut être aussi constituée par un film déposé sur La face arrière du projectile ou sur la face avant de la culasse.

La charge peut être aussi constituée par une poudre conductrice ou rendue conductrice. On peut prendre par exemple

une poudre constituée de matériaux composites comme les alliages NaK, NaLi, les fluorures LiF, NaF et les hydrures NaH, LiH, ces matériaux étant pris seuls ou en combinaison.

La charge peut encore être une feuille mince introduite entre la culasse et le projectile.

Hais elle peut aussi être liquide, et introduite par capillarité entre le projectile et la culasse.