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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR MAKING COLOURED PARTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/035923
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for making coloured metal parts, such as watch hands, comprising the following steps: 1) machining a brass substrate, 2) PVD deposition of a steel coating on said substrate, 3) blueing of said steel coating by surface oxidation with a hot air stream.

Inventors:
STEINMANN PIERRE-ALBERT (CH)
MEUTERLOS STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/CH2001/000635
Publication Date:
May 01, 2003
Filing Date:
October 25, 2001
Export Citation:
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Assignee:
HAUTE ECOLE NEUCHATELOISE (CH)
STEINMANN PIERRE-ALBERT (CH)
MEUTERLOS STEPHANE (FR)
International Classes:
C23C8/02; C23C14/14; C23C14/58; (IPC1-7): C23C14/14; C23C14/58
Foreign References:
GB902023A1962-07-25
US4946749A1990-08-07
US3148079A1964-09-08
US4943486A1990-07-24
Other References:
DATABASE WPI Section Ch Week 198125, Derwent World Patents Index; Class L03, AN 1981-44943D, XP002202364
BAJOREK ET AL: "Making Iron Oxide Masks. October 1972.", IBM TECHNICAL DISCLOSURE BULLETIN, vol. 15, no. 5, 1 October 1972 (1972-10-01), New York, US, pages 1595 - 1596, XP002202363
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 008, no. 252 (P - 314) 17 November 1984 (1984-11-17)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 015, no. 335 (P - 1242) 26 August 1991 (1991-08-26)
DATABASE WPI Section Ch Week 198438, Derwent World Patents Index; Class A82, AN 1984-234536, XP002202365
DATABASE WPI Section Ch Week 198920, Derwent World Patents Index; Class L03, AN 1989-148375, XP002202366
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 016, no. 544 (C - 1004) 13 November 1992 (1992-11-13)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2000, no. 15 6 April 2001 (2001-04-06)
COAD J P ET AL: "SPUTTER-ION PLATING OF COATINGS FOR PROTECTION OF GAS-TURBINE BLADES AGAINST HIGH-TEMPERATURE OXIDATION AND CORROSION", MET TECHNOL DEC 1982, vol. 9, no. part 12, December 1982 (1982-12-01), pages 499 - 503, XP002203082
Attorney, Agent or Firm:
Saam, Christophe (Rue des Terreaux 7 Case postale 2848, Neuchâtel, CH)
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Claims:
Revendications
1. Procédé de fabrication de pièces colorées, comprenant les étapes suivantes : 1) usinage d'un substrat (10), 2) déposition d'un revtement (12) sur ledit substrat, caractérisé en ce que ledit revtement (12) est constitué par un matériau ferreux, ledit procédé comprenant une étape de coloration dudit revtement par oxydation superficielle.
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit substrat est métallique.
3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel ledit substrat (10) est composé d'un alliage à base de cuivre.
4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel ledit substrat (10) est composé de laiton.
5. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit substrat est composé d'un matériau synthétique ou céramique.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel ledit usinage comporte une opération d'étampage ainsi qu'une opération d'usinage par enlèvement de copeaux.
7. Procédé selon la revendication 5, dans lequel ledit usinage comporte une opération d'injection et/ou de frittage.
8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel ledit matériau ferreux (12) est un acier.
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel ledit matériau ferreux est déposé sur ledit substrat par PVD.
10. Procédé selon la revendication 9, dans lequel ledit matériau ferreux est déposé sur ledit substrat par pulvérisation cathodique.
11. Procédé selon la revendication 10, dans lequel une tension négative est appliquée sur ledit substrat (10) au cours de ladite déposition.
12. Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel ladite coloration est obtenue par oxydation à l'air chaud.
13. Procédé selon la revendication 12, dans lequel ladite couche de matériau ferreux est composée de fer ou d'acier doux, la température de l'air pour oxyder la pièce étant comprise entre 300 et 450°, la durée de la coloration étant comprise entre 30 secondes et 6 minutes.
14. Procédé selon la revendication 13, dans lequel ladite couche de matériau ferreux est composée d'acier dur, la température de l'air pour oxyder la pièce étant comprise entre 300 et 400°, la durée de la coloration étant comprise entre 10 secondes et 3 minutes.
15. Procédé selon l'une des revendications 1 à 14, dans lequel ladite coloration est obtenue par chauffage de la pièce (10).
16. Procédé selon la revendication 15, dans lequel ledit chauffage est obtenu par induction électromagnétique.
17. Procédé selon l'une des revendications 1 à 16, dans lequel ladite coloration est obtenue par oxydation dans une atmosphère enrichie en oxygène.
18. Procédé selon l'une des revendications 1 à 17, dans lequel ladite coloration est obtenue par oxydation sous vide.
19. Procédé selon l'une des revendications 1 à 18, dans lequel ladite coloration est obtenue par trempage dans un bain salin chauffé.
20. Procédé selon l'une des revendications 1 à 19, dans lequel une souscouche (11) est déposée entre ledit substrat et ledit revtement (12) de matériaux ferreux pour améliorer l'adhérence dudit revtement (12), pour augmenter la dureté de la surface et/ou pour protéger le substrat (10) contre la corrosion.
21. Procédé selon l'une des revendications 1 à 20, dans lequel un revtement superficiel transparent est déposé sur ledit revtement de matériau ferreux pour empcher la corrosion et/ou augmenter la dureté.
22. Procédé selon l'une des revendications 1 à 21, comprenant une étape préliminaire (A) de décapage ionique du substrat.
23. Elément décoratif d'une montre fabriqué selon le procédé d'une des revendications précédentes.
24. Elément décoratif selon la revendication précédente, constitué par une aiguille de montre.
25. Installation (2,3, 4) de coloration de pièces permettant de mettre en oeuvre le procédé d'une des revendications 1 à 22.
Description:
PROCEDE DE FABRICATION DE PIECES COLOREES La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces colorées ainsi que des pièces fabriquées selon ce procédé. La présente invention concerne en particulier des éléments décoratifs de montre, par exemple des aiguilles, des appliques de cadran ou des cadrans, fabriqués selon ce procédé.

Dans le secteur horloger, les fabricants d'aiguille ont parfois recours à une méthode particulière afin de conférer une coloration sombre connue sous le nom « bleu acier » à certaines aiguilles de montres. La matière première utilisée pour la fabrication des aiguilles par étampage est généralement un acier au carbone. Le bleuissement de surface des aiguilles est alors obtenu par des traitements thermiques complexes, visant à oxyder une couche superficielle du métal.

Le pourcentage de rejet des pièces finies est très important. En effet l'étampage de fines aiguilles dans des plaques d'acier très minces est une opération délicate. Par ailleurs, le procédé de bleuissement, notamment la profondeur d'oxydation dont dépend la couleur obtenue, est difficile à maîtriser et à reproduire.

En outre l'utilisation de l'acier dans la fabrication des aiguilles limite les possibilités de mise en forme et d'usinage des aiguilles. En particulier, il est extrmement difficile de fabriquer des aiguilles en acier de forme compliquée, notamment lorsque des facettes ou d'autres motifs en relief sont souhaités.

Lorsqu'une forme d'aiguille plus complexe est requise, on emploie donc généralement comme matériau de base du laiton ou un autre matériau plus facile à usiner que l'acier. Dans ce cas, le bleuissement traditionnel décrit ci-dessus devient impossible. Les aiguilles peuvent tre colorées en les revtant par déposition PVD d'une couche mince de couleur bleue. Mais la fameuse couleur bleu acier n'est pas reproduite à l'identique.

De plus, la reproductibilité de la couleur par ce type de procédé est difficile à garantir.

Des problèmes similaires se rencontrent lors de la fabrication d'autres pièces colorées dans une montre, par exemple pour la fabrication de cadrans, d'appliques sur les cadrans, de lunettes de montre, de vis, de boîtes, de bracelets, de platines, etc. On utilise aussi des pièces bleu acier dans des domaines tels que la lunetterie, la bijouterie, les instruments d'écriture, les briquets notamment.

Un but de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de fabrication de pièces qui évite les inconvénients de l'art antérieur et qui permette d'obtenir la couleur « bleu acier » à l'identique, ou d'autres couleurs selon les exigences esthétiques, et qui évite les inconvénients des procédés de l'art antérieur.

Ce but est atteint au moyen d'un procédé selon la revendication 1, des variantes préférentielles étant par ailleurs indiquées dans les revendications dépendantes.

En particulier, ce but est atteint au moyen d'un procédé de fabrication de pièces colorées, dans lequel un substrat composé d'un premier matériau, de préférence un matériau plus facile à usiner que l'acier, est usiné puis recouvert d'un revtement constitué par un matériau ferreux qui est ensuite coloré par oxydation superficielle.

Ce procédé a l'avantage d'utiliser un matériau facile à usiner pour déterminer la forme de l'aiguille et de n'employer l'acier que comme revtement superficiel pour déterminer la couleur de la pièce ainsi usinée.

Toutes les colorations pouvant tre obtenues par oxydation de l'acier, en particulier la couleur bleu acier, peuvent ainsi tre reproduites à l'identique.

Ce procédé a en outre l'avantage de faciliter la reproductibilité de la couleur désirée. En effet, la couche d'acier déposée peut tre choisie

suffisamment mince pour limiter la gamme de variations de la teinte selon la profondeur d'oxydation. En outre la couleur bleu acier est beaucoup plus facilement maîtrisée lorsque l'on procède à la déposition d'une couche d'acier oxydée ultérieurement que lors de la déposition réactive d'une couche d'oxyde dont la stoechiométrie influence la couleur obtenue.

Le procédé permet de fabriquer des pièces d'un aspect esthétique étonnant, puisque leur couleur est celle de l'acier oxydé mais dont la forme est difficile voir impossible à usiner à partir de ce matériau. En particulier, on peut fabriquer des aiguilles de montre finement travaillées mais qui ont l'aspect robuste et résistant de l'acier.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description donnée à titre d'exemple et illustrée par l'unique figure annexée qui montre une vue schématique d'une installation complète de coloration de pièces par oxydation.

La figure 1 illustre à titre d'exemple un système complet de coloration de pièces selon une variante de mise en oeuvre de l'invention. Le système comprend un dispositif d'entraînement de pièces constitué ici par une bande 2 déroulée à partir d'un rouleau de départ 20 et enroulée sur un rouleau d'arrivée 21. Les pièces à colorer sont placées sur la bande 2 près du rouleau de départ 20 et emportées après traitement près du rouleau d'arrivée 21. Dans une variante, les pièces à colorer sont liées entre elles et ne sont séparées qu'après coloration ; dans ce cas, la bande 2 peut tre remplacée par des séries de pièces liées.

Dans cet exemple, les pièces à traiter sont constituées par des aiguilles de montre usinées au cours d'opérations non représentées.

Comme évoqué plus haut, d'autres types de pièces peuvent cependant tre colorées avec ce procédé. L'usinage peut comporter par exemple des opérations d'étampage, des opérations d'enlèvement de copeaux, par exemple par diamantage ou chanfreinage, des opérations d'injection, de moulage ou de frittage, etc.

Le substrat 10 de la pièce à colorer est de préférence composé d'un matériau métallique facile à mettre en forme et à usiner, par exemple d'un alliage de cuivre tel que laiton. Le substrat pourrait aussi tre constitué d'un autre alliage métallique, ou mme d'un matériau synthétique moulé ou de céramique frittée Les substrats usinés sont ensuite dégraissées chimiquement puis séchés par exemple à l'aide d'un système de nettoyage solvant/co-solvant, afin d'améliorer l'adhérence du revtement déposé ultérieurement.

Les substrats 10 placés sur la bande 2 sont introduits dans la zone de déposition du revtement ferreux. Dans la variante préférentielle illustrée, cette zone est constituée d'une installation de pulvérisation cathodique en continu 3 comprenant deux cibles 34,35 de diamètre 100mm dans deux portions distinctes B et C. La cible 35 est constituée d'un matériau ferreux, par exemple d'acier DIN Ck45 (0.45% de carbone) tandis que la cible 34 peut tre constituée de titane par exemple. La distance entre les cibles et les substrats est par exemple de 80mm. La pression dans l'enceinte est réduite à 10-5 Pa.

Les cibles 34,35 sont de préférence nettoyées avant toute utilisation au cours d'une opération appelée « presputtering ». Dans ce but, une tension continue négative ou radiofréquence est appliquée sur les cibles. Des cations d'argon dans l'enceinte vont tre accélérés par cette tension et projetés sur les cibles qui seront ainsi parfaitement nettoyées.

La première portion A permet d'effectuer un décapage ionique du substrat 10. Dans ce but, un gaz neutre, par exemple de l'argon, est introduit dans l'enceinte jusqu'à l'obtention d'une pression partielle d'argon de 1 Pa par exemple. Le substrat 10 est polarisé négativement de sorte à créer une différence de potentiel suffisante à l'ionisation du gaz d'argon. L'atome neutre de gaz devient un cation 36 qui sera accéléré en direction du substrat 10 chargé négativement. Sous l'effet de l'impact des ions d'argon 36, la surface du substrat 10 subit ainsi un décapage qui lui confère un état de propreté permettant une meilleure adhérence des

revtements sur le substrat. Des essais concluants ont été menés avec une puissance de 100W appliquée en mode radiofréquence, par exemple avec une fréquence de 13. 56MHz, sur le substrat 10 pendant une durée de pulvérisation de 5 minutes.

Le substrat est ensuite transféré dans la deuxième portion B de la machine de déposition 3, permettant de déposer une sous-couche d'accrochage, par exemple un revtement à base de titane. Cette opération est optionnelle et n'est nécessaire que si le matériau du substrat ne permet pas une bonne adhérence du revtement ferreux, ou si une résistance à la corrosion ou une dureté améliorée de la pièce finale sont désirés. Dans ce but, une tension continue négative ou radiofréquence est appliquée sur la cible 34 en titane tandis que le substrat 10 est maintenu à la masse ou polarisé négativement. Un champ magnétique est de préférence appliqué par le magnétron 31 qui permet d'accroître et de mieux concentrer la pulvérisation en superposant un champ magnétique au champ électrique.

Les ions de gaz 36, par exemple d'argon, sont accélérés vers la cible 34 et la pulvérisent. Des atomes de titane 38 sont ainsi éjectés de la cible 34 en direction du substrat 10 où ils se condensent pour former un revtement 11. La puissance nominale appliquée à la cathode et la durée de déposition sont respectivement de 75 watts et 10 minutes par exemple. Au terme de cette opération, le substrat est revtu d'une sous-couche d'accrochage 11. Des expériences ont montré que certains atomes de titane dans l'enceinte B sont ionisés positivement. Dans une variante préférentielle de l'invention, on appliquera donc une tension légèrement négative au substrat 10 afin d'accélérer ces ions et d'améliorer ainsi leur pénétration et l'adhérence sur le substrat. La tension sera toutefois inférieure en valeur absolue à celle appliquée à la cible 34, afin d'éviter un effet de décapage par les ions d'argon 36.

La déposition du revtement d'alliage ferreux 12 est effectuée dans la troisième portion C de la machine de déposition 3. Les conditions de fonctionnement de cette troisième portion sont les mmes que celle de la deuxième portion, si ce n'est que la cible de titane 34 est remplacée par une cible en acier 35 comme indiqué ci-dessus, et que la puissance nominale

et la durée de déposition sont respectivement de 400 watts et de dix minutes par exemple. Les faces exposées du substrat sont recouvertes au terme de cette opération d'un revtement d'acier 12 avec une épaisseur, exagérée sur la figure, de l'ordre de 1 micromètre.

On pourra aussi dans le cadre de cette invention employer d'autres types de déposition PVD (Physical Vapor Déposition), tels que l'évaporation sous vide en chauffant par résistance, par induction, par bombardement électronique, par arc cathodique, ou par ablation laser par exemple. Des méthodes de déposition chimiques et électrochimiques peuvent aussi tre mises en oeuvre pour recouvrir le substrat 10 d'un fin revtement d'alliage ferreux.

La machine de déposition illustrée sur cette figure comporte trois portions A, B, C permettant d'effectuer les opérations de nettoyage ionique, de déposition de la sous-couche d'accrochage 11 et de déposition du revtement ferreux 12 en parallèle sur trois lots de pièces. II est naturellement également possible d'effectuer les opérations de nettoyage ionique et de déposition de matériaux ferreux l'une après l'autre sur la mme machine en modifiant les paramètres de fonctionnement par exemple comme suit : Pression Puissance appliquée Temps d'argon (Pa) (Minutes) mode Puissance (Watts) Nettoyage 1 radiofréquence 50 10 ionique Déposition 1 radiofréquence 200 20

D'autre part, il est possible de traiter simultanément dans chacune des portions A, B et C de la machine de déposition un lot de substrats 10, par exemple un lot de100 aiguilles.

Le substrat ou le lot de substrat revtu est transporté par la bande 2 et remis à l'air libre. II est ensuite soumis à une source de chaleur qui provoque son bleuissement par oxydation du fer en surface. Dans l'exemple illustré, le substrat est chauffé par induction électromagnétique au moyen d'une bobine 4. Une autre possibilité, non illustrée, consisterait à utiliser un flux d'air chaud. La couleur du revtement obtenue dépend de l'épaisseur de la couche d'oxyde 13, de la température appliquée et de la durée d'exposition à la chaleur. L'utilisation d'un revtement métallique suffisamment fin 12 permet de réduire la gamme de variation de l'épaisseur d'oxyde et donc d'améliorer la reproductibilité de la couleur.

Des essais concluants pour obtenir le bleu acier désiré ont été effectués avec les paramètres suivants dans le cas de l'emploi d'un revtement 12 en fer ou en acier extra-doux : Durée 9 jours 140 50 20-30 3-4 50 heures heures minutes minutes secondes Température 180° 200° 230° 280-290° 325° 380° Dans le cas d'un acier à 0,5% de carbone, la couleur bleu acier peut tre obtenue par exemple en 80-100 heures à 200°. Un acier extra-dur devient bleu en 5 minutes à 300° ou en 1 minute à 325°.

L'oxydation peut aussi tre accélérée ou mieux contrôlée en plaçant la pièce à bleuir dans une atmosphère mieux contrôlée, par exemple sous vide partiel ou dans une atmosphère enrichie en oxygène.

Dans une variante, la couleur bleu acier est obtenue par trempage de la pièce dans un bain salin chauffé, par exemple dans un bain d'azotate de potasse et d'azotate de soude chauffé à une température entre 210° et

650°. L'oxydation est interrompue en trempant la pièce dans l'eau pour dissoudre le reste de sels.

Une oxydation sous vide partiel ou sous apport d'oxygène supplémentaire a l'avantage de permettre un bleuissement identique à une température plus basse. On recourra donc en particulier à ces techniques lorsque le substrat est réalisé dans un matériau, par exemple un matériau synthétique, supportant mal la chaleur.

Un revtement superficiel transparent non représenté peut tre déposé sur la couche de matériau ferreux oxydé 13 pour empcher la corrosion et/ou augmenter la dureté. Ce revtement sera par exemple nécessaire pour des pièces destinées à tre utilisées dans un environnement soumis à l'humidité ou à des manipulations, par exemple pour les parties externes d'une montre, pour des accessoires d'écriture, etc. II ne sera en revanche généralement pas nécessaire pour des aiguilles de montre. Le revtement superficiel peut tre constitué par exemple d'un vernis ou d'une couche transparente déposée par une méthode de déposition sous vide.