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Title:
METHOD FOR MAKING A DENTAL PROSTHESIS AND RELATED SURGICAL GUIDE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/027316
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for making dental prostheses and related surgical guides, that comprises making the prosthesis and/or the surgical guide based on a model that reproduces the bone portions of the jaw using a first material and the mucosa portions of the jaw using a second material softer than the first material, and made on the basis of a computer modelling of the mucosa portions and the bone portions of the jaw by radiographic data differentiation. The invention also relates to the individualised production in a single piece of one or more implants for such a dental prosthesis that comprises machining rods or studs of a biocompatible material. The invention further relates to a ready-to-use individualised kit for placing a dental prosthesis, that comprises this type of prosthesis, this type of surgical guide and/or one or more implants of this type, as well as screwing keys for placing the implants and optionally suitable drills.

Inventors:
DE MOYER PHILIPPE ALBERT PAUL (BE)
Application Number:
PCT/EP2008/060963
Publication Date:
March 05, 2009
Filing Date:
August 21, 2008
Export Citation:
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Assignee:
2INGIS S A (BE)
DE MOYER PHILIPPE ALBERT PAUL (BE)
International Classes:
A61C8/00; A61C13/00
Domestic Patent References:
WO2006103648A12006-10-05
WO2007079775A12007-07-19
WO2006082198A12006-08-10
WO1999032045A11999-07-01
WO2003073954A12003-09-12
WO2006031096A12006-03-23
WO2007134701A12007-11-29
Foreign References:
US6497574B12002-12-24
US20070190481A12007-08-16
Attorney, Agent or Firm:
PECHER, Nicolas et al. (Parc Scientifique EinsteinRue du Bosquet 7, Louvain-la-neuve, BE)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d'une prothèse dentaire et d'un guide chirurgical y afférant, en réalisant la prothèse et/ou le guide chirurgical sur base d'un premier modèle physique obtenu à partir d'une empreinte de la mâchoire d'un patient et d'un "guide radiologique", obtenu par modélisation informatique à partir de données radiographiques, s'adaptant sur ledit premier modèle, et utilisé pour en réaliser une image radiographique sur la mâchoire du patient, caractérisé en ce qu'un deuxième modèle physique, reproduisant, en un premier matériau, des parties osseuses de la mâchoire et, en un second matériau moins dur que le premier matériau, des parties muqueuses de la mâchoire, est réalisé sur base de modélisation informatique de parties muqueuses et de parties osseuses de la mâchoire par différentiation de données radiographiques.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit guide radiologique comprends des parties en matériau radio-opaque correspondant à la forme des dents prévues pour la prothèse à réaliser et à des espaces entre ledit premier modèle et lesdites dents.

3. Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit deuxième modèle est obtenu en modifiant ledit premier modèle, sur base de ladite modélisation informatique de parties muqueuses et de parties osseuses de la mâchoire par différentiation de données radiographiques, de manière à reproduire des parties osseuses de la mâchoire, et est recouvert,

par moulage sur ledit premier modèle modifié, par rapport audit "guide radiologique", d'un matériau moins dur que celui du premier modèle relativement mou, de manière à reproduire des parties muqueuses de la mâchoire.

4. Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de modélisation individualisée, virtuelle, des éléments constitutifs d'un ou plusieurs implants pour ladite prothèse dentaire, en fonction de ladite modélisation informatique à partir de données radiographiques, et optionnellement en fonction dudit modèle physique reproduisant des parties muqueuses et des parties osseuses de la mâchoire d'un patient, et la réalisation individualisée, en une seule pièce, de chaque implant, par fusion des données de la modélisation virtuelle de leurs éléments constitutifs.

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de modelage sur le modèle physique reproduisant des parties muqueuses et des parties osseuses de la mâchoire.

6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que le modelage de la forme de l'abutment est réalisé à l'aide d'une "clé" représentant la position des futures dents.

7. Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation individualisée, en une seule pièce, d'un implant pour ladite prothèse dentaire, par usinage de barres ou plots en matériau biocompatible, en fonction

d'une pièce virtuelle obtenue par fusion de données de modélisation informatique de ses éléments constitutifs.

8. Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il sert à la réalisation d'un "kit" individualisé, prêt à l'emploi, pour le placement d'une prothèse dentaire, comprenant la prothèse, un guide chirurgical y afférant, un ou plusieurs implants destinés à la prothèse et une ou plusieurs clés de vissage pour le placement du ou des implants, et optionnellement un ou plusieurs forets.

9. Kit de placement pour une prothèse dentaire, comprenant au moins une prothèse, le guide chirurgical y afférant, un ou plusieurs implants destinés à la ou les prothèse(s) et une ou plusieurs clés de vissage pour le placement du ou des implants, et optionnellement un ou plusieurs forets, caractérisé en ce qu 1 un ou plusieurs implants sont réalisés en une seule pièce, sur base de pièces virtuelles obtenues par fusion de données de modélisation informatique de leurs éléments constitutifs, et que les implants, forets et/ou clés de vissage, sont réalisés de manière individualisés pour ladite prothèse en fonction de la morphologie de la mâchoire à laquelle la prothèse est destinée.

10. Kit de placement pour une prothèse dentaire, comprenant au moins une prothèse, le guide chirurgical y afférant, un ou plusieurs implants destinés à la ou les prothèse(s) et une ou plusieurs clés de vissage pour le placement du ou des implants, et optionnellement un ou plusieurs forets, caractérisé en ce qu'il comprend une ou plusieurs pièces fabhquée(s) par un procédé de modélisation informatique de

parties muqueuses et de parties osseuses de la mâchoire par différentiation de données radiographiques, selon l'une ou l'autre des revendications 1 à 7.

Description:

Procédé de fabrication d'une prothèse dentaire et d'un guide chirurgical y afférant

L'invention concerne la fabrication de guides chirurgicaux (/ guides radiologiques) et d'implants dentaires individualisés, à implanter dans la mâchoire d'un patient, un appareillage pour la conception et la fabrication de tels implants ainsi que l'appareillage mis en œuvre pour une telle implantation.

Les implants actuellement posés, sont des pièces standard qui diffèrent d'une marque à l'autre dans leurs formes (cylindrique, cylindro-conique ou conique), diamètres, longueurs et leur matériau (titane, oxyde de zirconium,....).

Le choix des implants se fait généralement en fonction de la ou des trousses chirurgicales correspondant au marques d'implants que l'implantologue a choisi de placer dans la bouche de ses patients.

Le choix est également guidé par les implants que l'implantologue a en stock.

Le stock dépend souvent de la remise que la firme d'implants concède en fonction de la quantité d'implants que l'implantologue achète.

Il en découle automatiquement que l'implantologue place des implants dans la bouche de ses patients qui ne correspondent pas à la structure osseuse de leurs patients mais bien à la structure de son stock.

L'implantologie est la spécialisation dans le secteur dentaire qui connaît la plus grande croissance et les plus grandes évolutions novatrices du secteur.

Ceci est également une raison pour les implantologues possédant du stock de s'en débarrasser au plus vite.

Les implants sont posés pour l'heure selon quatre façons :

1. En main libre avec une large découpe de la gencive et un décollement de la gencive et du périoste. La pose se fait d'une manière archaïque sans aucune référence et aucun repère par rapport à la future prothèse. Le praticien fait en général une radio du site à implanter et une radio panoramique et parfois il envoie son patient au scanner en milieu hospitalier afin d'avoir des coupe sagittale de l'os et en connaître la qualité osseuse grâce a des programmes informatique. Bien Que cette technique soit la plus mauvaise et donne des résultats souvent esthétiquement, fonctionnement et hygiéniquement désastreux, elle est la plus utilisée. C'est également celle qui provoque le plus d'accidents (rupture des nerfs, rupture d'artère sanguin, perçage du sinus, rupture et fracture des corticales,....).

2. En main libre avec une large découpe de la gencive et un décollement de la gencive et du périoste. La pose se fait d'une manière plus ou moins précise car le laboratoire dentaire a réalisé un guide chirurgical qui préfigure plus ou moins la future prothèse. Le praticien fait en général une radio du site à implanter et une radio panoramique et parfois il envoi son patient au scanner en milieu hospitalier afin d'avoir des coupe sagittale de l'os et en connaître la qualité osseuse grâce a des programmes informatique. Cette technique est la deuxième la plus utilisée, mais l'inconvénient est que le guide chirurgical est souvent inutilisable vu la découpe de la gencive qui empêche la mise en place de ce dernier. Avec cette technique les résultats sont souvent mauvais au niveau esthétique, fonctionnel, hygiénique et les accidents tels que précités sont nombreux.

3. En main guidée par des guides de forage réalisés à partir d'une planification informatisée se basant sur les informations obtenues par radiographie (scanner, tomographie,...)- Cette technique permet De placer des cylindres de forage dans des guides à des endroits précis en fonction de l'os ou en fonction de l'os et la future prothèse. Trois technologies distinctes appliquent cette façon de poser les implants : A - au moyen de guides stéréolitographiques pour chirurgie, réalisés à partir de d'images radiographiques (tandis que ces images contiennent ou non un guide prothétique). Ces guides stéréolitographiques sont réalisés à partir des voxel contenue dans les informations radiologiques. Etant donné que les voxel sont cubique un lisage est nécessaire pour créer un guide stéréolitographique d'où une perte d'adaptation sur les éléments durs (dents) et mous (gencive). Les artefacts perturbent souvent la réalisation de ces guides ce qui augmente leur imprécision.

B - au moyen de guides chirurgicaux, réalisés à partir d'une empreinte et d'un guide radiologique réalisé sur base de cette empreinte non compressive en silicone (et non sur base d'une image issue de données radiologique dentaire). Ce guide radiologique est ensuite transformé en guide chirurgical par l'insertion de cylindres de guidage pour le forage et la pose des implants dans la mâchoire. Cette technologie est décrite plus particulièrement dans la publication WO 2006/082198 A. C - au moyen de guides chirurgicaux réalisés à partir d'une empreinte et d'un guide radiologique qui est réalisé sur base de cette empreinte non compressive en silicone (et non sur base d'une image issue de données radiologique dentaire). Ce guide radiologique est ensuite transformé en guide chirurgical par l'insertion de dispositifs de guidage pour le forage et la pose des implants dans la mâchoire. Cette technologie fait l'objet de la demande de brevet EP 06116963.7

Ces techniques permettent de réduire les dommages au patient et en particulier la dernière technique optimalise le résultat prothétique.

La quatrième façon de pose d'implants, est une méthode :

4. En main libre guidée par un système de navigation (GPS). Cette technique permet de placer avec plus au moins de précision un implant. Mais elle ne permet pas de prévenir tout dommage au patient car le forage reste manuel et un dérapage reste possible. De plus elle ne tient pas compte de la future prothèse. Cette technique est chère et est la moins utilisée.

Toutes ces techniques sauf 3A , 3B , 3C présentent ensemble l'inconvénient de devoir réaliser la prothèse définitive après une prise d'empreinte de la mâchoire où les implants ont été placés préalablement, laquelle est réalisée plusieurs semaines ou mois après la pose des implants, ce qui est complexe et demande de nombreuses interventions postopératoires, lourdes pour le patient. De plus la majorité des implants ont un pas de vis externe pour tenir dans l'os, et un pas de vis interne surmonté par un polygone externe ou interne. Ses derniers servent à fixer un "abutment" (= le faux moignon d'un implant destiné à recevoir une prothèse) droit ou angulé dans l'implant. Au niveau du joint entre l'implant et l'abutment des bactéries peuvent s'installer ce qui peut provoquer des résorptions osseuses périphériquement au joint entre l'implant et l'abutment. Ceci peut être évité en déplacent la limite du joint vers le centre de l'implant. C'est-à-dire que le diamètre du col de l'implant est supérieur a celui du diamètre de l'insert de l'abutment dans l'implant ce qui s'appelle dans le jargon dentaire "platform switching".

D'autres implants sont fabriqués en une seule pièce c'est-à-dire que la partie vis et abutment sont réalisés en un seul tenant. Ceci a comme gros avantage de ne plus avoir de joint entre la partie de l'implant et l'abutment. Les frais de fabrication sont réduits en comparaison avec un implant et abutment séparés.

Les désavantages de ces implants sont que la partie abutment est toujours axiale par rapport à l'axe de l'implant et que la limite entre l'implant et l'abutment a toujours un profil cylindrique ou conique surmonté d'un col horizontal, ce qui ne correspond pas au profil gingival.

Il est par ailleurs connu de réaliser des prothèses dentaires et des guides chirurgicaux y afférant, en réalisant la prothèse / le guide chirurgical sur base d'un modèle physique obtenu à partir d'une empreinte de la mâchoire d'un patient et d'un "guide radiologique", obtenu par modélisation informatique à partir de données radiographiques et s'adaptant sur ledit premier modèle, comprenant des parties en matériau radio-opaque correspondant à la forme des dents prévues pour la prothèse à réaliser et à des espaces entre ledit premier modèle et lesdites dents, et utilisé pour en réaliser une image radiographique sur la mâchoire du patient.

Il est notamment fait référence, dans ce contexte, aux documents suivants: WO 2007/079775 A - décrivant un système de chirurgie guidé (après analyse de données DICOM) avec tube primaire et tube secondaire à baïonnettes se fixant dans le tube primaire qui guide le foret. Le tube à baïonnette comprend un bord tranchant pour couper la gencive. Les implants sont posés à travers le guide primaire;

WO 99/32045 A et WO 03/073954 A - décrivant un système de chirurgie guidé (après analyse de données DICOM) avec tube primaire et tube secondaire se fixant dans le tube primaire, guidant le foret. Le

positionnement des tubes prévoit de forer des trous dans un modèle en plâtre et d'y placer des inserts permettant de fabriquer le guide avec des tubes de guidage primaires. Après la pose des implants le guide et les tubes sont utilisés pour enregistrer la position des implants en se servant du guide pour faire une empreinte;

WO 2006/031096 A - décrivant un système de chirurgie guidé (après analyse de données DICOM) avec tube primaire et tube secondaire se fixant dans le tube primaire, guidant le foret. Les implants sont posés au travers du guide primaire. L'implant comprend un abutment séparé. L'abutment est fabriqué et placé âpres un deuxième scan quand les implants sont ostéo-intégrés;

WO 2007/134701 A - décrivant une méthode d'analyse de surfasse osseuse par sondage et digitalisation de profondeur. Il n'y a pas d'image DICOM mais uniquement une image radio RX 2D.

La présente invention a pour but de mettre au point un procédé de fabrication d'un implant dentaire à implanter dans une mâchoire d'un patient, surmontant les inconvénients des techniques antérieures et permettant la pose de la prothèse sur l'implant le jour ou l'implant est implanté dans l'os de la bouche du patient.

Pour ce faire l'invention réalise un nouveau procédé de fabrication d'une prothèse dentaire et d'un guide chirurgical y afférant, dans lequel la prothèse et/ou le guide chirurgical sont réalisés sur base d'un premier modèle physique obtenu à partir d'une empreinte de la mâchoire d'un patient et d'un "guide radiologique", obtenu par modélisation informatique à partir de données radiographiques et s'adaptant sur ledit premier modèle, comprenant des parties en matériau radio-opaque correspondant à la forme des dents prévues pour la prothèse à réaliser et à des espaces entre ledit

premier modèle et lesdites dents, et utilisé pour en réaliser une image radiographique sur la mâchoire du patient, ce nouveau procédé impliquant plus particulièrement la réalisation d'un deuxième modèle physique, reproduisant, en un premier matériau, des parties osseuses de la mâchoire et, en un second matériau moins dur que le premier matériau, des parties muqueuses de la mâchoire, en fonction d'une modélisation informatique de la localisation de parties muqueuses et de parties osseuses de la mâchoire, par différentiation de données radiographiques.

Dans ce contexte l'expression modèle "physique" doit se comprendre dans le sens de "modèle matériel" ou "modèle concret" par opposition au modèle informatique (essentiellement "non concret").

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le procédé implique que le deuxième modèle est obtenu en modifiant (c.à.d. en le transformant par usinage, taille, réduction, etc. ) ledit premier modèle, sur base de ladite modélisation informatique de parties muqueuses et de parties osseuses de la mâchoire par différentiation de données radiographiques, de manière à reproduire des parties osseuses de la mâchoire, et est recouvert, par moulage par rapport audit "guide radiologique", à l'aide d'un matériau relativement mou, de parties muqueuses de la mâchoire.

Selon une particularité de l'invention, le procédé comprend de préférence une étape de modélisation individualisée, virtuelle, des éléments constitutifs (insert, "abutment", etc.) d'un ou plusieurs implants pour ladite prothèse dentaire, en fonction de ladite modélisation informatique à partir de données radiographiques, et optionnellement en fonction dudit modèle physique reproduisant des parties muqueuses et des parties osseuses de la mâchoire d'un patient, et la réalisation individualisée, en une seule pièce, de chaque

implant, par fusion des données de la modélisation virtuelle de leurs éléments constitutifs.

Cette modélisation individualisée, virtuelle, des éléments constitutifs (insert et "abutment") des implants peut notamment se faire par une étape de modelage de la forme de l'implant sur le modèle physique reproduisant des parties muqueuses et des parties osseuses de la mâchoire, et peut, de manière particulièrement adéquate impliquer l'utilisation d'une "clé" représentant la position des futures dents.

Selon une autre particularité préférée de l'invention, le nouveau procédé de fabrication d'une prothèse dentaire et d'un guide chirurgical y afférant, dans lequel la prothèse et/ou le guide chirurgical sont réalisés sur base d'au moins une empreinte buccale et une modélisation informatique à partir de données radiographiques, comprend spécifiquement la réalisation individualisée, en une seule pièce (matérielle), d'un ou plusieurs implants pour ladite prothèse dentaire, par usinage de barres ou plots en matériau biocompatible (tel que le Titane, le Zircone, ou similaires), en fonction de pièces virtuelles obtenues par fusion de données de modélisation informatique de leurs éléments constitutifs.

Le nouveau procédé selon l'invention peut de manière particulièrement adéquate, servir à la réalisation d'un "kit" individualisé, prêt à l'emploi, pour le placement d'une prothèse dentaire, comprenant la prothèse, un guide chirurgical y afférant, un ou plusieurs implants destinés à la prothèse et une ou plusieurs clés de vissage pour le placement du ou des implants, et optionnellement un ou plusieurs forets.

L'invention à donc également pour objet spécifique un kit de placement pour une prothèse dentaire, comprenant au moins une prothèse, le guide

chirurgical y afférant, un ou plusieurs implants destinés à la ou les prothèse(s) et une ou plusieurs clés de vissage pour le placement du ou des implants, et optionnellement un ou plusieurs forets, dans lequel les implants sont réalisés en une seule pièce, sur base de pièces virtuelles obtenues par fusion de données de modélisation informatique de leurs éléments constitutifs, les implants, forets et/ou clés de vissage étant réalisés de manière individualisés pour ladite prothèse en fonction de la morphologie de la mâchoire à laquelle la prothèse est destinée.

Plus particulièrement l'invention a ainsi pour objet un kit de placement fabriqué selon un mode opératoire tel que décrit ci-dessus et/ou dans l'exemple spécifique ci après.

D'autres caractéristiques et d'autres particularités de T'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante, d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre d'exemple en se rapportant aux figures annexée.

Le procédé de fabrication, selon l'invention, d'une prothèse dentaire à implanter dans la mâchoire d'un patient, implique plus particulièrement : la réalisation à partir d'une empreinte de la mâchoire du patient d'un modèle et d'un montage de dents ajustées en vestibulaire; un essai de se montage de dents est effectuée dans la bouche du patient afin de valider l'esthétique et l'occlusion (fig. 1 ) - après l'essai on fixe sur le modèle du montage une référence (par exemple un bloc LEGO®) (fig. 2). ce modèle est ensuite scanné (fig. 3). après le scannage du modèle on y fixe le montage des dents ajustées en préparant le montage via une clef, de telle façon que le

montage soit ajusté aussi bien en vestibulaire que en palatin ou lingual (fig. 4). ensuite on scanne à nouveau le modèle avec la référence, mais surmontée par le montage, (fig. 5) - ces données de scanner sont ensuite traitées informatiquement; on réalise une corrélation entre les données du modèle et les données du modèle avec le montage; on définit sur le modèle virtuel avec montage la zone sur lequel un guide radiologique va s'étendre; à partir de ses limites on définit une courbure de parois (fig. 6). - on définit sur le montage virtuel des séparations (fig. 7). on traite les images du modèle afin de définir l'axe d'insertion et l'élimination des contre dépouille du guide sur le modèle; après cette opération on réalise virtuellement la coque du guide (fig. 8). ensuite on définit un espace sur le modèle et autour des dents du montage (fig. 9). ce montage est ensuite virtuellement séparé afin d'obtenir des dents séparées (fig. 10). cet ensemble de dents séparées est ensuite fusionné avec la coque

(fig. 11 ). - ces données informatique sont envoyées à une machine outil à axes multiples (machine multiaxe) ou une machine à prototypage rapide (Imprimante 3D, stéréophotographie...) afin de réaliser un guide en résine (/en polymère) dont les dents et les espaces autour de dents sont représentés par des vides (fig. 12). - ce guide (guide radiologique) sera muni d'une référence propre (par exemple un autre bloc Lego®) (fig. 13). ensuite les cavités des dents et les cavités autour des dents sont remplies de résine radio opaque (par exemple de la résine au sulfate de baryum); le guide est positionné avant durcissement de celle-ci sur le

modèle, et on retire ("démoule") le guide du modèle après durcissement de la résine (fig. 14). ce guide sera ensuite placé sur la mâchoire du patient (en milieu hospitalier) et scanné en position. - un premier traitement par ordinateur d'images radiologiques (image "DICOM") en deux dimensions représentant le guide radiologique susdit en position sur la mâchoire, permet de constituer une image en trois dimensions; dans les images en deux et trois dimensions, la zone de partie osseuse et la partie des tissus mous du patient se trouve clairement définie grâce à la résine radio opaque (fig.15).

Réalisation d'un modèle 3D des tissus osseux et des tissus mous un modèle tridimensionnel représentant les tissus osseux et les tissus mous (cf. figures 21 et 27) est ensuite réalisé grâce à l'ensemble des données (des images en deux et trois dimensions) définissant la partie osseuse et la partie des tissus mous du patient, soit en fabriquant ce modèle avec une machine de prototypage ou toute autre machine capable de reproduire en 3D des parties dures et des parties moins dures / plus élastiques / plus molles (selon un premier mode opératoire détaillé ci- dessous, en se rapportant aux fig. 16-21 ), soit en transformant le premier modèle réalisé à partir d'une empreinte de la mâchoire du patiente selon la procédure décrite ci-dessus, en un modèle présentant des parties dures et des parties molles (selon un second mode opératoire détaillé ci-dessous, en se rapportant aux fig. 24-27) * premier mode opératoire on définit / visualise, dans les images 2D et 3D, deux zones clairement distinctes : la partie osseuse et la partie tissu mou ; ces parties peuvent être définies par exemple par différentes valeurs de gris (valeur basse pour tissus mous et valeur haute pour les tissus dur et osseux) ; il existe des

échelles spécifiques pour mesurer les valeurs de gris ; en visualisant l'image avec une valeur haute de gris (filtre), on visualise la partie osseuse et la partie radio-opaque du guide (fig.16) ; en visualisant l'image avec une valeur basse de gris (filtre), on visualise l'ensemble des parties : partie osseuse, partie tissu mou et partie radio-opaque du guide (f ig .17) ; en soustrayant la première image (valeur haute) de la seconde image (valeur basse), on obtient la partie tissue mou (fig.18) ; ces valeurs parasites sont éliminées (ex : valeur de gris hors zone de la partie tissu mou) ; ensuite on nettoie dans la première image (valeur haute), les informations du guide radiologique ; en réalisant la fusion et le transfert des fichiers "nouvelle valeur haute" (partie tissu dur) et valeur basse (partie tissu mou) (fig.19), on peut réaliser un modèle représentant la partie osseuse et la partie tissu mou avec une machine de prototypage rapide (imprimante 3D, stéréophotographie, ...) ou toute autre machine capable de reproduire en 3D la partie osseuse et la partie muqueuse du patient (fig.20) ; on réalise ensuite sur le modèle susdit un socle d'accueil (fig.21 ). * second mode opératoire : on d'utilisé le modèle sur lequel a été réalisé un montage de dents au laboratoire (fig. 2); ce modèle, avec sa référence de positionnement est scannée au laboratoire; le modèle, avec la référence, et le guide radiologique (fig. 12) sont ensuite scannés ensemble (fig. 24); la corrélation (fusion) entre les données du scanner DICOM et les données du scanner au laboratoire vont permettre de modifier le guide radiologique en guide chirurgical, en permettant de définir sur le modèle la limite muqueuse des zones souhaitées; grâce a une machine outil a axe multiples on procédera a la réduction du modèle des parties représentant la partie muqueuse; cette réduction se fera de telle façon qu'en dehors des parties bien définies, de la surface resterons intacte (fig. 25); sur le modèle ainsi modifié on pose le guide radiologique, qui sera stabilisé grâce au parties des surfaces laisser

intactes; on injecte ensuite un matériau "durcissable", restant mou après réaction, dans les zones "modifiées" (réduites) entre le guide et le modèle (fig. 26); ainsi on obtient un modèle avec les mêmes données os et muqueuses que ceux du patient (fig. 27).

Positionnement / modélisation (virtuel) des implants on réalise d'autre part, un deuxième traitement par ordinateur des images radiologiques en deux dimensions représentant le guide radiologique susdit en position sur la mâchoire, de façon à constituer une image en trois dimensions, afin d'insérer, dans les images en deux et trois dimensions, par dent, un implant virtuel, composé (/ modelé) individuellement en position chirurgicale appropriée dans l'image de la mâchoire, et un dispositif de guidage virtuel orienté co-axialement à l'implant virtuel dans l'image du guide radiologique (fig. 22); ces implants peuvent être conçus à partir de bases de données avec des formes existantes ou être dessinées individuellement par dent du patient; le positionnement des systèmes de guidage de forage peut notamment se faire en tenant compte de l'un ou l'autre des modes opératoires selon les documents WO 2006/050584 ou EP 06116963.7 évoqués plus haut. - le guide radiologique est ensuite placé sur le modèle obtenu avec son socle (selon la fig. 21 ou selon la fig. 27) et muni d'une pièce de référence (par exemple un bloc Lego®) en dehors de la zone du guide. le modèle avec sa référence et avec le guide radiologique est ensuite scanné en laboratoire (fig. 23).

Transformation du guide radiologique en guide chirurgical à partir des données récoltées et calculées par l'ordinateur lors des étapes de traitement d'image et d'insertion d'implants composés individuellement et virtuellement et de dispositifs de guidage virtuel, on

transforme ensuite le guide radiologique en guide chirurgical; on réalise, par un premier forage dans chaque dent artificielle supportée par le guide radiologique, un premier trou approprié pour recevoir un dispositif de guidage disposé et orienté comme le dispositif de guidage disposé et orienté selon le dispositif de guidage virtuel correspondant des images en deux et trois dimensions, et par placement dans chaque premier trou foré d'un tel dispositif de guidage muni d'au moins un repère extérieur. un deuxième forage, guidé à travers chaque dispositif de guidage réalise un deuxième trou à travers le modèle, avec des forets de même dimensions périphérique que le foret final qui sera utilisé au moment de la chirurgie (fig. 28). dans chaque deuxième trou on place un analogue d'implant par coulissement dans le dispositif de guidage d'un porte analogue, qui porte l'analogue d'implant susdit, jusqu'à une profondeur correspondant à celle de l'implant virtuel sur l'image en deux et trois dimensions et par mise en correspondance, par rotation, d'au moins un deuxième repère extérieur prévu sur le porte analogue avec ledit premier repère extérieur du dispositif de guidage. ledit analogue d'implant présente un col de dimensions correspondant à celles de implant composé individuellement virtuel sélectionné pour l'insertion dans les images en deux et trois dimensions et correspond à un implant réel à placer dans la mâchoire du patient; ledit porte-analogue d'implant met l'analogue au niveau du col à la même hauteur que le col de l'implant composé individuellement pour l'implantation dudit implant réel à placer, l'analogue d'implant est fixé dans son trou, tel que placé (fig. 29). après enlèvement de chaque porte-analogue et du guide chirurgical, une pièce de référence est posée sur l'analogue (fig. 30).

le modèle avec sa partie molle et sa référence, et l'analogue et sa référence sont ensuite scannés afin d'obtenir une position tridimensionnelle dans l'espace du modèle et de l'analogue (fig. 31 ). le modèle sans sa partie molle et sa référence, et l'analogue et sa référence sont ensuite scanner afin d'obtenir une position tridimensionnelle dans l'espace du modèle et de l'analogue (fig. 32). les données du scanner sont ensuite intégrées dans un programme informatique avec un repère de positionnement (par exemple un bloc LEGO®). - le modèle est ensuite retiré du scanner et la référence sur l'analogue enlevé.

Modelage d'abutment(s) intervient ensuite le modelage (manuel ou informatique) des abutment;

* dans le cas d'un modelage manuel un insert de travail est fixé dans l'analogue du modèle (modèle tridimensionnel représentant les tissus osseux et les tissus mous, selon la fig. 21 ou 27) sur lequel un modelage manuel de l'abutment est réalisé en tenant compte de toutes les informations du montage (fig. 1) des dents projeté. La forme de l'abutment est réalisée à partir d'un guide / repère ("clé") représentant la position des futures dents; lors de ce modelage on réalise toutes les parties supra gingivales et ensuite on démonte l'abutment, on retire la partie "tissu mou" du modèle et on repositionne l'abutment (fig. 34); on termine la finition de l'abutment en rejoignant le profil d'émergence supra-gingivale au col de l'implant; dans cette opération on tient compte du relief de la partie osseuse représentée sur le modèle.

* dans le cas d'un modelage informatique, la réalisation de I' abutment tient compte de la masse osseuse autour du futur implant par analyse des

images des modèles scannés en deux et trois dimensions et par visualisation du modèle en 3D qui représente la partie osseuse et muqueuse du patient; l'ensemble des images os et gencive va permettre de créer un profil d'émergence correct entre la base de l'implant et la sortie de l'abutment de la gencive (fig. 35), tout en modelant la partie émergente du support de la prothèse avec son angulation et ses formes nécessaires pour correspondre au montage préétabli (fig. 5) avec le patient. Dans le cas d'implants et d'abutments multiples il est également nécessaire (tant dans le cas d'un modelage manuel que dans le cas d'un modelage informatique) qu'un parallélisme soit respecté entre les abutments afin de permettre l'insertion de la future prothèse.

Dans le cas d'un modelage manuel, le modèle avec la référence, l'analogue et son abutment doivent être à nouveau scannés (fig. 35).

Les données du scanner sont ensuite intégrées dans le programme informatique avec un repère de positionnement adéquat (par exemple un bloc LEGO ®); une simulation de rotation informatique est ensuite exécuté pour calculer le rayon de rotation de l'implant autour de son axe de visage dans l'os du patient et ainsi définir la faisabilité de la forme de l'implant (fig.36); ce rayon doit être inférieur à l'encombrement entre les axes de guidage de forage; dans ce rayon doit être incluse une épaisseur minimale pour la paroi d'une future clef de vissage; il est dès lors possible de vérifier la faisabilité de la forme de l'abutment (fig. 37); si le diamètre central du dispositif de forage est inférieur au diamètre externe de la clef, ce dernier devra être modifié, de préférence de manière à être conforme aux critères des techniques selon les documents WO 2006/050584 ou EP 06116963.7 évoqués plus haut grâce au programme informatique on peut fusionner les données de chaque implant virtuel avec celles de chaque abutment et en faire une seul pièce virtuelle (fig. 38).

ces données sont ensuite transférées à un centre d'usinage qui grâce à des machines outils peut réaliser un implant et abutments en une seule pièce en titane, Zircone parallèlement le laboratoire fabrique sur base des abutments scannés une prothèse provisoire ou définitive (indépendamment de la réalisation de l'implant, et avant le placement de l'implant).

Réalisation de l'implant réel dans le centre d'usinage les implants individuels seront réalisés dans des barres ou plots en matériaux biocompatibles comme du Titane, Zircone, (fig. 39). les données de la tête (abutment) de chaque implant permettent au centre d'usinage de créer une clef mâle conforme à l'axe de l'implant en y intégrant des polygones de vissage parallèles à l'axe de la partie qui se positionne en intra osseux; la clef de visage (clé femelle) est a se moment conçue (fig .40) dés que la tête d'implant est ainsi modifiée (modelage de la clé mâle), l'usinage en un seul tenant peu commencer. parallèlement à l'usinage de l'implant une clef de vissage femelle est usinée sur une deuxième machine outils; cette clef s'adaptera parfaitement sur l'abutment et la clef mâle; sur sa partie externe la clef aura le diamètre du dispositif de forage et sera munie d'une référence de profondeur et de rotation après usinage de l'implant et de la clef de vissage l'adaptation de l'ensemble est vérifié des forets sur mesure sont réalisés en zircone, acier,... les forets peuvent être réalisés de façon à ce que la guidance du foret sera anticipatif au forage dans un dispositif de forage selon le document EP 06116963.7

évoqué plus haut; on aura par conséquence au moins un ou plusieurs foret court et un foret final;

Kit de placement - le jour de la chirurgie un ensemble sur mesure de guide chirurgical, forets, implant, clés et prothèse sera livré comme "kit de placement d'une prothèse".

Le procédé selon l'invention offre le grand avantage de déterminer par image la position et la forme de chacun des implants à implanter dans une position idéale dans la mâchoire, en fonction de la situation anatomique (position des nerfs mandibulaires, des sinus, etc.). Par un guidage approprié (par exemple selon le document EP 06116963), on peut de manière reproductible, introduire dans un modèle, et par la suite de la même manière dans la mâchoire, un analogue d'implant et, respectivement, un implant semblable. Cette introduction se fait toujours de façon que l'implant et l'analogue d'implant soient fixés dans leur support (modèle ou mâchoire) avec la position déterminée sur les images en deux et trois dimensions; c'est-à-dire que l'analogue d'implant et l'implant (de préférence de type monobloc) se trouvent positionnés avec la même orientation axiale et à la même profondeur; ils se trouvent dans une position rotationnelle précise, qui sera la même dans les deux cas.

Ce nouveau procédé permet de gérer avec précision la masse osseuse et la masse muqueuse autour de l'implant, de telle façon la réalisation de l'abutment se fera correctement. La partie sous gingivale zone ne se bloque pas sur la partie osseuse au moment du vissage dans la mâchoire du patient.

Le gros avantage d'un implant en un seul tenant est qu'on élimine tous joint entre l'implant et l'abutment. L'implant sera construit virtuellement en

fonction de l'anatomie osseuse du patient et donc par conséquence mieux approprié au patient. Le fait de réaliser un implant en une seule pièce a également un impact sur le temps de réalisation de se dernier. On élimine également un assemblage d'une multitude de pièces (implant, abutment et visse). Ce procédé à également comme avantage important le fait d'éliminer tout les stocks d'implants et constitue par conséquence un énorme progrès en terme de gestions de production et gestion des coûts.