Plus spécifiquement, l'invention a trait à la réalisation m tel jouet plus communément dénommé « PITCH » ou « PITE' , 'en connu dans les cours de lycée.

Pour la pratique d'une telle activité, les joueurs projettent en l'air en se le renvoyant l'un à l'autre, un jouet en forme de tore, présentant une pluralité de secteurs ou fuseaux, régulièrement espacés les uns par rapport aux autres, et assemblés au niveau d'une couronne centrale.

Traditionnellement, ces jouets étaient réalisés à base de chambre à air de bicyclette ou de mobylette, donc en caoutchouc, en fonction de la rigidité recherchée de l'accessoire.

On a décrit, par exemple dans le document FR-A-2 616 336, un procédé pour la réalisation d'un tel accessoire, mettant en oeuvre la technique du moulage. Si cette technique permet certes d'aboutir à l'accessoire recherché, en revanche, elle engendre des coûts non négligeables d'outillage, notamment en relation avec les moules à réaliser.

L'objectif de la présente invention est de proposer un procédé simplifié pour la réalisation d'un tel accessoire sous forme de tore.

Conformément à l'invention, ce procédé consiste : - tout d'abord à découper au sein du matériau constitutif de l'accessoire une feuille de forme rectangulaire ou carrée ; - puis, à réaliser au sein de cette feuille, une pluralité de découpes traversantes orientées sensiblement parallèlement à l'un des côtés de ladite feuille, mais non débouchantes au niveau de leurs deux extrémités ; - puis à solidariser les deux bords de ladite feuille au niveau des zones exemptes de découpe, de telle sorte à définir un volume sensiblement cylindrique ;

et enfin à solidariser l'une à l'autre les deux extrémités du cylindre ainsi constitué, toujours au niveau des zones exemptes de découpe.

De la sorte, on obtient un accessoire du type en question, présentant une forme torique, et présentant la multitude de fuseaux ou secteurs conférant à l'accessoire ses propriétés de souplesse et d'élasticité et de rebond à la périphérie, et par ailleurs sa relative rigidité dans la zone centrale ou couronne centrale.

Avantageusement, et afin d'augmenter la rigidité de la couronne centrale, la solidarisation des deux zones exemptes de découpe de la feuille s'effectue par chevauchement de l'une sur l'autre.

En outre, selon une autre forme avantageuse de réalisation de l'invention, on optimise la solidarisation de ces deux zones par la mise en oeuvre d'une bande ou d'un ruban adhésif positionné à la périphérie externe de la couronne.

La manière dont l'invention peut tre réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique de l'accessoire conforme à l'invention.

La figure 2 est une représentation schématique en section de l'accessoire.

La figure 3 est une représentation de la feuille de base présentant des découpes caractéristiques de l'invention.

L'accessoire (1) conforme à l'invention a donc été schématiquement représenté au sein de la figure 1. Ainsi que déjà précisé, celui-ci se présente sous la forme d'un tore, le tore étant en fait constitué par la succession d'un certain nombre de fuseaux ou secteurs (2), sensiblement circulaires, solidarisés au niveau d'une zone centrale (3) formant couronne.

De fait, ce tore ne présente pas une enveloppe fermée, compte tenu de l'écartement relatif existant entre les fuseaux consécutifs. Cette structure permet de conférer à l'accessoire à la fois élasticité, compressibilité et rebond. En revanche, la zone centrale ou couronne centrale (3) présente une plus grande rigidité, pour permettre, lors de l'actionnement de l'accessoire par le pied du joueur, le retournement de celui-ci et son dépôt sur le pied dudit joueur.

Selon l'invention, la réalisation de l'accessoire s'effectue de la manière suivante : On part d'une feuille (4) de forme sensiblement rectangulaire, réalisée en un matériau plastique ou en caoutchouc, voire en tout autre matériau présentant sensiblement les mmes propriétés physiques, tel que par exemple le néoprène, et dont les dimensions sont bien évidemment fonction des dimensions souhaitées de l'accessoire.

Typiquement, un exemple de réalisation peut prévoir une feuille de longueur de 15 cm sur une largeur d'une dizaine de centimètres.

Au sein de cette feuille, est réalisé un certain nombre de découpes linéaires (5), parallèles les unes aux autres d'une part, et parallèles à la grande longueur du rectangle constitutif de la feuille d'autre part.

Ces découpes sont réalisées à intervalles réguliers d'environ trois mm, et sont traversantes de part et d'autre de l'épaisseur de la feuille, cette épaisseur étant, dans l'exemple décrit typiquement de deux mm. Les techniques de découpes mises en oeuvre peuvent tre de nature diverse. Outre bien évidemment la découpe manuelle, on peut également citer la découpe au laser ou au filet d'eau, ainsi que la découpe poinçon-matrice.

En revanche, ces découpes linéaires (5) ne sont pas débouchantes au niveau des deux extrémités de la feuille. De la sorte, il se génère deux zones (6,7) exemptes de ces découpes, ainsi qu'on peut bien l'observer sur la figure 3.

Lors de l'étape suivante, on solidarise lesdites zones exemptes de découpe l'une à l'autre, soit bord à bord, soit par recouvrement de l'une sur l'autre (figure 3), conférant ainsi davantage de rigidité à la couronne centrale (3) lors de sa constitution avec l'étape ultérieure.

Cette solidarisation peut s'effectuer par tout moyen, tel que notamment agrafage, collage, thermocollage, etc...

Cette seconde étape du procédé conduit donc à la formation d'un cylindre, certes pas tout à fait régulier compte-tenu de la zone de chevauchement éventuel des zones (6,7), et dont une partie est continue, au niveau du lieu de solidarisation des zones (6,7), et dont le reste est discontinu, compte tenu des découpes (5) réalisées, destinées à définir les fuseaux (2).

L'étape suivante consiste à réaliser la fermeture de ce cylindre sur lui-mme. Elle est réalisée par la solidarisation de ses deux extrémités, qui s'effectue également au niveau des zones exemptes de découpe.

Cette solidarisation, comme la précédente, peut s'effectuer par tout moyen : agrafage, collage, thermocollage etc...

Par ailleurs, cette solidarisation peut tre optimisée par la mise en oeuvre à la périphérie externe de la couronne (3) ainsi définie, d'un ruban d'un type adhésif.

Celui-ci peut en outre, également servir à augmenter la rigidité de la couronne, si tant est que cela soit requis.

On obtient ainsi l'accessoire désiré, présentant une couronne centrale relativement rigide, et un tore périphérique, constitué par une pluralité de secteurs ou fuseaux, régulièrement répartis les uns par rapport aux autres, et libres les uns par rapport aux autres.

On conçoit dès lors la grande simplicité du procédé de fabrication, mettant en oeuvre des moyens très nettement moins lourds que ceux connus à ce jour, aboutissant de fait à un coût de revient du produit lui-mme très nettement inférieur aux coûts traditionnels.